1. Les candidats
à la présidence
de la
Commission
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la liste des
candidats
2. Centre-droit
Le Parti populaire européen (PPE) de
centre-droit choisira un candidat lors
de son congrès à Dublin les 6 et
7 mars. La principale force politique
se prépare à une lutte entre poids
lourds, même si certains laissent la
porte ouverte à des outsiders en
dernière minute...
3. Jean-Claude
Juncker
Ancien premier ministre
luxembourgeois
Après 19 ans en tant que
premier ministre, JeanClaude Juncker est à la recherche
de nouveaux horizons. Son
expérience à la tête de
l'Eurogroupe joue en sa faveur. Il
semble en bonne voie pour
devenir le candidat du PPE
depuis que la chancelière Merkel
a soutenu sa candidature.
4. Michel Barnier
Commissaire européen au marché
intérieur
Michel Barnier est très respecté à
Bruxelles, mais son talon d'Achille
est son manque de soutien en
France : il y a peu de chances qu'un
président socialiste désigne un
candidat de droite au poste de
commissaire. Certains estiment
qu'il est trop fédéraliste pour la
fonction. Dans l'ensemble, il a de
bons atouts pour obtenir à
nouveau une haute fonction
européenne.
5. Valdis
Dombrovskis
Ancien premier ministre letton
Valdis Dombrovskis a démissionné
en novembre à la suite du scandale
de l'effondrement d’un
supermarché à Riga. Le Letton a
occupé le poste de premier
ministre pendant près de 5 ans, il
était ministre des Finances
auparavant. Le président du PPE,
Joseph Daul, a confirmé à EurActiv
qu'il était l'un des quatre candidats
à la présidence de l'exécutif.
6. Socialisme
Le Parti socialiste européen (PSE)
a passé ces dernières années à
concevoir un type de « primaires »
en vue de désigner un candidat
commun. Tout ça pour finalement
aboutir à un seul candidat lors de
clôture du processus d'inscriptions
en novembre...
7. Martin Schulz
Président du
Parlement européen
Le PSE a désigné Martin Schulz
comme tête de liste en
novembre. En fonction des
résultats des élections,
l'Allemand pourrait établir une
coalition entre les socialistes,
les libéraux et les verts, ce qui le
placerait en pole position pour
prendre la présidence de la
Commission.
8. Libéraux
Le Parti libéral ADLE avait
lancé ses primaires en
novembre. Ce qui devait
s'annoncer comme une lutte au
coude à coude s'est terminé de
façon prématurée en raison
d'un compromis entre les deux
têtes d’affiche du parti...
9. Guy Verhofstadt
Président du groupe ADLE au
Parlement européen
Les libéraux ont mis en avant
Guy Verhofstadt comme candidat à
la présidence de la Commission, mais
ses chances d'occuper ce poste sont
faibles. Le profil du Belge suscite la
controverse : les chefs d'États
européens ne l'apprécient guère
pour sa défense acharnée du
fédéralisme européen.
10. Olli Rehn
Commissaire européen en charge des
affaires économiques et monétaires
En janvier, Olli Rehn s'est retiré de la
course à la présidence de la
Commission. Il espère ainsi sécuriser
un poste de commissaire à haute
responsabilité, tel que les affaires
économiques ou la politique
extérieure. Le Finlandais est apprécié
pour son travail en tant que
commissaire aux affaires
économiques, il l’est moins parmi les
citoyens. Il mènera la campagne en
tandem avec Guy Verhofstadt.
11. Verts
Les Verts ont désigné deux
têtes de liste pour leur
campagne européenne dans le
cadre des toutes premières
« primaires en ligne » à
l'échelle européenne...
12. José Bové
eurodéputé
français
Ska Keller
eurodéputée
allemande
Les Verts ont organisé
leurs « primaires en
ligne » de novembre 2013
au 28 janvier 2014.
José Bové et Ska Keller en
sont sortis vainqueurs et
méneront la campagne
des Verts. Les deux
candidats manquent
cependant d'envergure.
En tant que 4e groupe au
Parlement européen, les
Verts ne bénéficient pas
d’une assise électorale
suffisante pour occuper
une haute fonction
européenne.
13. Autres
Même si bon nombre de partis
européens, surtout ceux à la droite de
l’échiquier politique, ont décidé de ne
pas suivre la voie des grands partis.
D’autres au contraire ont suivi
l’initiative...
14. Alexis Tsipras
Président du parti grec de la
gauche radicale Syriza
En décembre, Alexis Tsipras a été élu
comme candidat du Parti de la gauche
européenne. La Gauche européenne
aura peu d'influence dans le prochain
Parlement européen, même si elle
augmente son nombre de sièges au sein
de l’hémicycle. Étant donné qu'il
représente une frange réduite du
spectre politique, le Grec a peu de
chances d'obtenir une haute fonction
européenne.