4. Atlas de la faune des
Hauts-de-Seine en
cours d’élaboration
5.
6.
7. • La Seine traverse le
département
sur 39 km
• Les affluents de la
Seine:
• La Bièvre
• Les rus à restaurer:
- Ru de Marnes
- Ru des Godets
- Ru de Meudon
- Ru d’Aulnay
Un paysage départemental
fortement marqué par la
Seine, corridor d’intérêt
national :
Boucle de
Gennevilliers
Boucle de Boulogne
Boucle de Croissy
8. La trame verte et bleue dans les Hauts-de-Seine
La Seine : un vecteur de communication pour la faune
Les liaisons Seine amont / Seine aval : corridors majeurs de
la trame verte
Une vigilance nécessaire : suivi et la maîtrise des espèces
invasives (tortue de Floride, myocastor, renouée, ..)
10. La carte du réseau écologique
Réseau départemental des
corridors, tous
compartiments confondus :
de la notion d’axe à celle de
fuseau
11. La Seine et
ses berges
(extrait)
Sur 66 km de berges : 33 km répertoriés
comme espaces naturels sensibles
8 km de berges naturelles ou semi - naturelles
12. La Seine et
ses berges
(extrait)
Les berges les plus naturelles sont
situées sur les communes de Colombes
à Rueil-Malmaison
Rueil-Malmaison
Nanterre
Colombes
13. Les actions en faveur de
la faune piscicole
Saumon
Truite de
mer
Station
d’oxygénation
14. Deux objectifs majeurs pour la biodiversité :
- « aplatir les berges », partout où cela est possible
création de frayères,
élargissement des bandes plantées sur berges,
zones de tranquillité pour l’avifaune (hélophytes et arbustes
indigènes), ,
intérêt paysager,
permettre au promeneur de renouer un contact avec l’eau
- reconstituer la
ripisylve
en se rapprochant de l’échelle
de la Seine (largeur moyenne
160 m) :
création de saulaies, aires de
nourrissage pour les oiseaux
réintroduction du peuplier
noir..
arbres à cavités,
15. La ripisylve ne peut se réduire à un
cordon de plantation sur la berge….
16. Exemple : La berge de Seine à Villeneuve-La-Garenne :
une opportunité à saisir : la destruction de l’estacade des
Mariniers au voisinage du pont d’Epinay
La destruction obligée à moyen terme
de cette estacade dangereuse peut
permettre d’aplatir la berge en utilisant
la zone de recul existante (30 à 40m
pour un dénivelé de 7m), avec :
- création d’ouvrages de génie
écologique (saulaie)
- création de belles zones d’hélophytes
- création d’herbiers et de frayères
17. Biodiversité piscicole de la Seine : tendance à
l’amélioration générale
Source : SIAAP, La Seine, La Marne, Les Poissons 2004
18. Biodiversité piscicole de la Seine :
un meilleur suivi
• La méthode est basée sur les
alevins et non sur les adultes.
Elle examine également les
« potentialités ».
• Depuis 2009 : mesure des impacts des
aménagements sur 7 stations.
19. Exemple de réinstallation de végétation en pied
de berges : l’île de la Jatte à Levallois-Perret -
• Démolition des promenades
en béton
• Création de zones abritées du
batillage par l’enrochement libre
ancien.
• Mise en place de boudins pré- cultivés
(en pépinière d’avril à décembre 2009)
• Submersion hivernale (février 2010)
• Repousse printanière très faible
(avril 2010)
20. Exemple de réinstallation de végétation en pied de
berges : l’île de Jatte à Levallois-Perret
• Seconde tentative de
plantation des zones à
hélophytes
• Des plantes cultivées en
godets sont plantés fin mai
dans le substrat existant
enrichi d’une fine couverture
en terreau
Photo Philippe
Dureuil
•Fin aout ces plantes constituent
un habitat intéressant et varié
accessible aux alevins
21. Projet de renaturation en zone industrielle à Nanterre
• Le talus de berge est artificiel, très
pentu et devant un dépôt pétrolier ou
manœuvre des péniches.
•Un système de protection léger
contre le batillage sera mis en
place de manière à permettre le
développement de la végétation
devant la berge
22. Pont de Sèvres
Pont de Billancourt
Pont d’Issy
Périphérique
Pont Seibert
(ancien pont Renault)
Ile Saint-Germain
Ile Seguin
Le projet couvre une superficie de 20 hectares dont 14 hectares
d’espaces verts et de circulations douces et 6 hectares de voirie.
Vallée Rive Gauche
un projet d’aménagement d’ensemble
réalisé par le Conseil général des Hauts-de-Seine
associant les berges de Seine, les espaces publics
et la RD7 du pont de Sèvres à la porte de Paris.
Passerelle de
l’île Saint-Germain
23. Le projet permettra de restaurer et valoriser le milieu
aquatique lié aux berges de la Seine.
Les études présentées dans le Dossier Loi sur l’eau ont
permis d’intégrer le patrimoine naturel floristique et
faunistique.
Les aménagements contribueront notamment à la
diversification des habitats piscicoles.
Vallée Rive Gauche
24. Vallée Rive Gauche
Amélioration du milieu aquatique
- Les aménagements
projetés auront des
effets positifs sur :
- la faune, la flore et les
milieux ;
- la régulation des crues ;
-les qualités paysagères
des berges de la Seine.
-L’investissement du
Conseil général en matière
de génie végétal sur ce
projet est de 2,3 M€
1355 espèces de fleurs illustrées et décrites dont 769 observables aujourd’hui – Réalisé en association avec le Conservatoire botanique du Bassin Parisien et le Museum – Fleurs des bois, des bords d’étangs et de rivières, fleurs des prairies, fleurs protégées
Sortie en avril 2011 – Faune sauvage et faune exotique ou invasive
Associant navigation, recherches multicritères, image fixes et animées, sons - Ci-joint la fiche descriptive d’un taxon
Quelques espèces fréquentant la Seine : Héron, foulque, martin-pêcheur, grenouille rousse, cygne, poule d’eau, grand cormoran, colvert, couleuvre à collier
Autres espèces invasives en bord de Seine : le platane, les érables sycomore et negundo – a droite, renouée en fleurs
Les trames verte et bleue, étroitement imbriquées dans les Hts de Seine : les corridors transversaux de la trame verte, de la Seine amont à la Seine aval permettent de « courcircuiter » les deux Seine
Les axes situant les corridors doivent se traduire par des fuseaux de largeur variable au sein desquels les aménagements et la gestion doivent faire l’objet d’une vigilance particulière
Les berges dont l’inventaire est relativement mal connu sont en grande partie artificielles et doivent être renaturées
Afin de permettre le passage des poissons migrateurs, les barrages seront bientôt tous équipés de passes à poissons (barrage de Suresnes équipé prochainement) – Les stations d’oxygénation permettent en cas de surverse d’eaux usées suite aux orages les plus violents, d’offrir aux poissons des poches de survie
Les frayères sont des zones de faible à très faible profondeur où l’eau doit pouvoir se réchauffer rapidement pour permettre l’éclosion des œufs et la survie des alevins – Elles doivent pouvoir s’étendre sur des largeurs conséquentes et être accompagnées de plantes support et d’hélophytes sur lesquelles les poissons viendront pondre (quelques rares poisons de Seine pondent sur des gravières) d’où l’aplatissement des berges. Le peuplier noir, presque disparu des berges de nos grands fleuves, peut vivre jusque 400 ans et plus. Il est dans sa vieillesse un biotope à lui seul, très riche de biodiversité. Il est actuellement l’objet d’un programme de recherche et de sauvegarde mené par l’INRA pour sauvegarder, par la mise en culture, chacun des clones des grands fleuves de France
A l’échelle de la Seine et de sa largeur, le cordon résiduel de « forêt rivulaire » doit être étendu partout où cela est posible