1. UNIVERSITE DE SCIENCES ET TECHNOLOGIES DE LILLE
Master 2 Télécommunication Professionnel
Projet bibliographique
«LTE : Long Term Evolution»
Réalisé par: Mei Chenfei
Zhang Yaoliang
Soutenue le 04 Février devant le jury
Année Universitaire 2007-2008
2. Table des matières
Introduction.................................................................................................................. - 5 -
1 OFDMA .................................................................................................................... - 6 -
1.1 Technique d’accès multiple en voie descendante : OFDMA(Orthogonal Frequency
Division Multiple Access)............................................................................................ - 6 -
1.1.1 Description de l’OFDM ...................................................................................... - 6 -
1.1.2 l’OFDMA......................................................................................................... - 7 -
1.2 Canaux physiques................................................................................................... - 7 -
1.2.1 Structure de trame ............................................................................................... - 7 -
1.2.2 Canaux physiques et Canaux de transport........................................................... - 8 -
1.2.2.1 Structure de trame en voie descendante ........................................................... - 8 -
2 SC-FDMA............................................................................................................... - 12 -
2.1 Technique d’accès multiple en voie montante : SC-FDMA(Single Carrier –
Frequency Division Multiple Access)........................................................................ - 12 -
2.1.1 Description de SC-FDMA................................................................................. - 12 -
2.1.2. La procédure de transmission sur la voie montante ......................................... - 13 -
2.2 Canaux physiques................................................................................................. - 13 -
2.2.1 Structure de trame ............................................................................................. - 13 -
2.2.2 Canaux physiques et Canaux de transport......................................................... - 13 -
3 MIMO ..................................................................................................................... - 16 -
3.1 Canal de propagation............................................................................................ - 16 -
3.2 MIMO .................................................................................................................. - 16 -
3.3 SU(Single UE)-MIMO en voie descendante : Configuration :4X4 au maximum - 16 -
3.4 MIMO pour E-MBMS en voie descendante ........................................................ - 17 -
3.5 SU(Single UE)-MIMO en voie montante : Configuration :2X2 .......................... - 17 -
3.6 MU(Multi-UE)-MIMO en voie montante : Configuration :2X2.......................... - 17 -
4 Handover................................................................................................................. - 18 -
4.1 Handover Intra E-UTRAN................................................................................... - 18 -
4.2 Handover Inter RAT............................................................................................. - 19 -
4.3 Handover entre E-UTRAN et Non-3GPP radio technologies .............................. - 19 -
5 IMS ......................................................................................................................... - 20 -
5.1 Général................................................................................................................. - 20 -
5.2 Un réseau mieux adapté aux nouveaux services .................................................. - 20 -
5.3 Le marché............................................................................................................. - 20 -
6 Conclusion .............................................................................................................. - 21 -
Bibliographie.............................................................................................................. - 22 -
-2-
3. Abbreviations
ACK Acknowledgement
ASESS Adaptive Selection of the Surviving Symbol Replica Candidates
BCH Broadcast Channel
BS Base Station
CAZAC Constant Amplitude Zero Auto-Correlation
CDD Cyclic Delay Diversity
CP Cyclic Prefix
CQI Channel Quality Indicator
CRC Cyclic Redundancy Check
DCT Discrete Cosine Transform
DL Downlink
DRX Discontinuous Reception
DSCH Downlink Shared Channel
DTX Discontinuous Transmission
DUSP Switching point from downlink to uplink
E-DCH Enhanced Dedicated Channel
E-UTRA Evolved UTRA
E-UTRAN Evolved UTRAN
FBI Feedback Information
FDD Frequency Division Duplex
FDM Frequency Division Multiplexing
FEC Forward Error Correction
FFT Fast Fourier Transform
FSTD Frequency Switched Transmit Diversity
GERAN GSM EDGE Radio Access Network
-3-
4. HARQ Hybrid Automatic Repeat reQuest
HCR High Chip Rate
HSDPA High Speed Downlink Packet Access
IDFT Inverse Discrete Fourier Transform
IDMA Interleaved Division Multiple Access
IFFT Inverse Fast Fourier Transform
IOTA Isotropic Orthogonal Transform Algorithm
LCR Low Chip Rate
LTE Long Term Evolution
MAC Medium Access Control
MBMS Multimedia Broadcast Multicast Service
MCS Modulation and Coding Scheme
MIMO Multiple Input Multiple Output
MLD Maximum Likelihood Detection
MTCH MBMS traffic channel
NACK Non-Acknowledgement
-4-
5. Introduction
Dans l'industrie des télécommunications, LTE (Long Term Evolution) est le nom
d'un projet au sein du 3GPP qui vise à produire les spécifications techniques de la
future norme de réseau mobile de quatrième génération (4G). C’est un système pour
l’amélioration de l’Universal Terrestrial Radio Access (UTRA) et l’optimisation de
l'architecture UTRAN. Dans la réduction du coût par bit, il améliorer l'efficacité du
spectre et réduisez le coût du backhaul (transmission en UTRAN). Il augmente la
prestation de services - plus de services à moindre coût avec une meilleure expérience
utilisateur. Il met l'accent sur la prestation de services en utilisant "IP" et réduit le
délai de préparation et de temps de trajet aller-retour. Il augmente de l'appui de QoS
pour les différents types de services (voix sur IP par exemple) et aussi augmente le
débit (100Mbps DL 50Mbps UL).
Dans 4 chapitres de cet article pour vous montrer l’architecture de radio,
l’architecture du coeur network. Dans le chapitre 1, ce sont les présentations du
liaison Downlink et la technique OFDMA. Dans le chapitre 2, ce sont les
présentations du Uplink et la technique SC-FDMA. Dans le chapitre 3, ce sont les
présentations du MIMO. Dans le chapitre 4, ce sont les présentations sur le Handover
et dans les dernières deux chapitres sont IMS et la conclusion.
-5-
6. 1 OFDMA
1.1 Technique d’accès multiple en voie descendante : OFDMA(Orthogonal
Frequency Division Multiple Access)
1.1.1 Description de l’OFDM
L'OFDM divise une bande de fréquence en plusieurs sous-canaux espacés par des
zones libres de tailles fixes. Par la suite, un algorithme, la Transformée de Fourier
Rapide Inverse (Inverse Fast Fourier Transform, IFFT), véhicule le signal par le biais
des différents sous-canaux. C'est également cet algorithme qui s’occupe de la
recomposition du message chez le récepteur. Le but est alors d'exploiter au maximum
la plage de fréquence allouée tout en minimisant l'impact du bruit grâce aux espaces
libres séparant chaque canal. Cette modulation apparaît alors comme une solution
pour les canaux qui présentent des échos importants (canaux multi trajets). Un canal
multi trajet présente, en effet, une réponse fréquentielle qui n'est pas plate (cas idéal)
mais comportant des creux et des bosses, dus aux échos et réflexions entre l'émetteur
et le récepteur. Un grand débit impose une grande bande passante et si cette bande
passante couvre une partie du spectre comportant des creux (dus aux trajets multiples),
il y a perte totale de l'information pour la fréquence correspondante. Le canal est alors
dit « sélectif » en fréquence. Pour remédier à ce désagrément, l'idée est de répartir
l'information sur un grand nombre de porteuses, créant ainsi des sous-canaux très
étroits pour lesquels la réponse fréquentielle du canal peut-être considérée comme
constante. Ainsi, pour ces sous canaux, le canal est non sélectif en fréquence, et s'il y
a un creux, il n'affectera que certaines fréquences. L'idée est d’utiliser la diversité
apportée pour lutter contre la sélectivité fréquentielle et temporelle du canal. En
diffusant l'information sur un nombre important de porteuses, on s'affranchit alors de
la sélectivité du canal.
Un des grands avantages des schémas de la modulation OFDM est d’avoir partagé
la complexité de l’égalisation entre l’émetteur et le récepteur, contrairement aux
schémas de transmissions mono-porteuses. Ceci permet d’avoir des récepteurs
simples et peu coûteux. Les avantages des différentes variantes de l'OFDM sont
nombreux :
• Une utilisation efficace des ressources fréquentielles en comparaison avec les
solutions classiques de multiplexage fréquentiel. Ceci est dû au fait que dans l'OFDM,
les canaux se chevauchent tout en gardant une orthogonalité parfaite.
• Les techniques multi-porteuses sont robustes au bruit impulsif puisque chaque
porteuse est affectée d’un bruit indépendant des autres porteuses. Contrairement aux
modulations mono porteuses où le bruit peut affecter un certain nombre de symboles
transmis, la perte d’un symbole dû à un bruit important n’affectent pas les autres
symboles.
• Les techniques OFDM ont une très grande flexibilité dans l'allocation de bit/débit
dans des contextes multi-utilisateurs. En effet, en fonction de la valeur du gain
instantané du canal, chaque sous-porteuse peut-être codée indépendamment des autres
-6-
7. porteuses.
A l’inverse, un des grands inconvénients des techniques OFDM est leur manque
inhérent de diversité. Les schémas OFDM ont sacrifié la diversité des schémas
mono-porteuses au profit d’une égalisation simplifiée. En effet, lorsque qu’une
sous-porteuse est affectée d’une atténuation, l’information émise sur cette porteuse est
irrémédiablement perdue. En pratique, des schémas OFDM codés connus sous le nom
de COFDM (Coded OFDM) sont utilisés pour remédier à ces inconvénients. Une
autre manière de se réconcilier avec le schéma mono porteuse est l’OFDMA, concept
adaptatif de l’OFDM pouvant allouer une ou plusieurs porteuses à un utilisateur
particulier ajoutant ainsi la possibilité de voir cela comme une méthode d’accès au
médium.
1.1.2 l’OFDMA
Dans la technique OFDMA (Orthogonal Frequency Division Multiple Access),
chaque sousporteuse est exclusivement assignée à un seul utilisateur, éliminant de ce
fait les Interférences Intra Cellulaires (ICI). Cela a pour conséquence directe un
décodage facile de l’OFDMA par l’utilisateur. Une telle simplicité est
particulièrement intéressante pour les opérations descendantes, lorsque la puissance
de traitement est limitée par les terminaux utilisateurs par exemple.
On imagine aisément que la performance d’un canal secondaire alloué à un
utilisateur sera différente de celle d’un autre utilisateur, puisque les qualités de canal y
sont différentes, en fonction des conditions de propagation individuelles. Ceci veut
dire qu’un canal qui a de mauvaises performances avec un utilisateur peut se révéler
favorable à un autre. La technique OFDMA (Orthogonal Frequency Division Multiple
Access) exploite cette caractéristique, du fait qu’elle permet d’allouer des canaux
secondaires différents selon les utilisateurs dans une fenêtre temporelle à
configuration variable pour la transmission d’un certain nombre de symboles OFDM.
Dans la voie descendante, chaque salve est encodée (par exemple avec un code à
convolution, LDPC ou turbo CTC) et modulée (QSPK, 16QAM, 64QAM)
individuellement par le support physique de la station de base. Ceci pourrait par
exemple signifier, que la salve DL n°1 est modulée en 16QAM avec codage à
convolution, alors que la salve n°5 est modulée en 64QAM avec codage turbo CTC,
de sorte que le volume de bits transférés par symbole OFDMA sur le canal logique
secondaire varie fortement entre ces deux salves. La localisation de la salve dans la
trame OFDMA ainsi que le type de codage utilisé par le terminal (utilisateur) est
indiquée dans la DL-MAP, qui sert de « table des matières » à la trame elle-même et
est transmise en premier.
1.2 Canaux physiques
1.2.1 Structure de trame
Les canaux physiques sont munis d’une structure de trame qui sert à structurer les
données transmises. Chaque trame est divisée en 20 time-slots.
-7-
8. Figure: Frame structure
Tslot = 15360 × Ts = 0.5 ms avec Ts = 1 (15000 × 2048) seconds, numérotées de 0 à 19.
Un subframe est définie comme deux slots consécutives.
1.2.2 Canaux physiques et Canaux de transport
--Les canaux physiques définis dans la voie descendante sont:
Physical Downlink Shared Channel (PDSCH)
Physical Multicast Channel (PMCH)
Physical Downlink Control Channel (PDCCH)
Physical Broadcast Channel (PBCH)
Physical Control Format Indicator Channel (PCFICH)
Physical Hybrid ARQ Indicator Channel (PHICH)
BCH PCH DL-SCH MCH
Downlink
Transport channels
Downlink
Physical channels
PBCH PDSCH PMCH
1.2.2.1 Structure de trame en voie descendante
LTE Supporte une large gamme de la bande passante(par exemple
1.4/1.6/3/3.3/5/10/15/20 MHz, etc.)
-8-
9. La structure de sub-frame avec normal cyclic prefix en voie descendante est
illustrée à la figure. Chaque sub-frame se compose deux time-slots de longueur de
0.5ms (6 ou 7 symboles OFDM selon la longueur du cyclic prefix). À l'intérieur de
chaque frame, les symboles de référence sont situés dans les 1er et 5e symbole
OFDM.(La figure est pour la structure de deux antennes en émission.)
Physical Downlink Shared Channel (PDSCH) utilise la structure ci-dessus et la
modulation QPSK, 16QAM, 64QAM et utilisant mother Turbo code R =1/3.
Physical Downlink Shared Channel(PDSCH) supporte HARQ utilisant soft
combining, la modulation adaptative, MIMO/Beamforming.
1.2.2.3. Physical Downlink Control Channel (PDCCH)
On a besoin des signaux de contrôle dans chaque sub-frameen voie descendante, tel
que downlink scheduling grant, uplink scheduling grant, and downlink ACK/NACK.
On utilise seulement le code convolutif avec R=1/3, K=7 et la modulation QPSK
pour le canal PDCCH.
1.2.2.4. Canaux de synchronisation
-Canaux de synchronisation primaire(P-SCH)
-Canaux de synchronisation secondaire(S-SCH)
P-SCH S-SCH
-9-
10. 1.2.2.5 Physical Broadcast Channel (PBCH)
Le PBCH est caractérisée par les paramètres suivants:
-- La taille fixe par bloc TTI
-- Modulation QPSK
-- Aucun HARQ
1.2.2.6 Physical Multicast Channel (PMCH)
On utilise MBMS Single Frequency Network (MBSFN)
MBMS: Multicast Broadcast Multimedia Services
MBSFN est envisagée pour les services tels que la télévision mobile ou DVB-H. En
MBSFN, les données sont transportés dans la même ressource bloc appartient des
eNBs différents. Le préfix cyclique pour MBSFN est plus longue (16.5μs) pour que
le terminal mobile puisse recombiner des signaux venant des eNBs différents. La
bande passante pour chaque sous-porteuse est de 7.5KHz. La modulation est QPSK,
16QAM, 64QAM.
1.2.2.7 Physical Control Format Indicator Channel (PCFICH)
On utilise le canal PCFICH pour indiquer le nombre de symboles utilisés dans
chaque sub-frame pour le signal contrôle en voie descendante. La modulation est
QPSK. La modulation est QPSK.
1.2.2.8 Physical Hybrid ARQ Indicator Channel (PHICH)
--HARQ: Hybrid Automatic Repeat Request
HARQ est une nouvelle technique de retransmission qui utilise le protocole
Stop-And-Wait. La modulation supporté dans la voie montante et descendante sont
QPSK, 16QAM et 64QAM.
- 10 -
12. 2 SC-FDMA
2.1 Technique d’accès multiple en voie montante : SC-FDMA(Single Carrier –
Frequency Division Multiple Access)
2.1.1 Description de SC-FDMA
Le SC-FDMA offre des performances et une complexité globale similaire a
l’OFDMA mais utilise en revanche une technique de multiplexage fréquentiel a une
seule porteuse.
Le SC-FDMA utilise l'accès FDMA entrelacé (IFDMA) ou FDMA localisé
(LFDMA), un émetteur génère des symboles de modulation pour des types de
données différents (par exemple, des données de trafic, la signalisation, et les pilotes)
Deux modes de transmission sont alors possibles : le mode localisé et le mode
distribué.
--Le mode localisé : Aucun zéro n’est inséré entre les échantillons de sortie de la DFT,
ceux-ci étant donc transposes sur des sous-porteuses consécutives.
--Le mode distribué : Un certain nombre de zéros est inséré entre chaque échantillon
de sortie de la DFT, offrant une plus grande diversité fréquentielle.
L’envoi de données en OFDM s’effectuant parallèlement sur plusieurs
sous-porteuses, le PAPR(Peak-to-Average Power Ratio) résultant est élevé.
Au contraire, le SC-FDMA consiste en l’envoi de données en série sur une même
porteuse, permettant de ce fait d’obtenir un PAPR moindre.
- 12 -
13. 2.1.2. La procédure de transmission sur la voie montante
2.2 Canaux physiques
2.2.1 Structure de trame
Le nombre de symboles SC-FDMA dans un slot, dépend de la taille du préfixe
cyclique :
Dans chaque slot SC-FDMA, le deuxième et l’avant dernier symbole sont des
symboles courts (short blocks) utilises notamment pour la transmission du signal de
référence. Les autres symboles sont des symboles longs (long blocks) utilises
exclusivement pour la transmission de données et/ou de signalisation.
-- Structure d’un slot pour une trame générique (CP normal)
-- Structure d’un slot pour une trame alternative (CP normal)
2.2.2 Canaux physiques et Canaux de transport
--Les canaux physiques définis dans la voie montante sont:
Physical Uplink Shared Channel, PUSCH
Physical Uplink Control Channel, PUCCH
Physical Random Access Channel, PRACH
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14. 2.2.2.1. Physical Uplink Shared Channel (PUSCH)
PUSCH a des caractéristiques similaires à PDSCH en voie descendante. Le
différence est que la modulation 64QAM est un choix optionnel pour les équipements
différents. D’ailleurs, PUSCH peut atteindre jusqu'à 50-60 Mbit/s en utilisant une
seule antenne en transmission.
2.2.2.2. Physical Uplink Control Channel (PUCCH)
PUCCH est composé de:
- CQI
- ACK/NA
- Scheduling request
L'CQI informe des conditions actuelles sur le canal. ACK/NAK consiste des
acquittements de HARQ sur la voie descendante.
2.2.2.3. Physical Random Access Channel (PRACH)
Le PRACH est constitué d'un cyclic prefix de la longueur TCP, une part de
séquence de la longueur TCP et un guard time de longuer TSEQ .
CP Sequence
TCP TPRE
2.2.3 Canaux de référence
Ces signaux permettent notamment au Node-B de estimer du canal UL pour une
détection et une démodulation cohérente et aussi estimer de la qualité du canal UL
pour le scheduling des canaux.
-- Demodulation reference signal, associé à la transmission de PUSCH ou PUCCH
On utilise demodulation reference signal pour estimer la qualité de canal sur lequel
on transmet des informations tel que PUSCH ou PUCCH.
-- Sounding reference signal, et non pas associé à la transmission de PUSCH ou
PUCCH
Signal de référence Sounding reference signal peut occuper au moins une partie
différente du spectre de la transmission des données pour estimer la qualité de canal
différent de PUSCH ou PUCCH.
- 14 -
15. On fait des mesure de multiplexage des signaux de référence pour le cas d'une UE
avec plusieurs antennes(MIMO) peut être utilisé par la suite.
2.2.4 Contrôle de puissance
Le contrôle de puissance détermine energy per resource element (EPRE).
La norme LTE prévoit plusieurs types de contrôle de puissance :
--Un contrôle de puissance en boucle ouverte
--Un contrôle de puissance en boucle fermée
- 15 -
16. 3 MIMO
3.1 Canal de propagation
-IES : sélectivité fréquentielle
-Doppler : sélectivité temporelle
-Espacement entre antennes : sélectivité spatiale
3.2 MIMO
Deux modes de transmission : SU-MIMO et MU-MIMO
SU-MIMO : Tous les flux d’informations appartiennent de la même utilisateur.
MU-MIMO : Tous les flux d’informations appartiennent des utilisateurs différents.
-Solution: exploiter une combinaison hybride à base de:
MIMO : Spatial Multiplexing (SM) pour accroître l’efficacité spatiale et le débit crête.
MIMO : Space-Time Coding (STC) classiques pour améliorer la robustesse du
lien(multi-path fading) ou la portée pour les débits moyens (adaptés aux paquets de
faible taille, VoIP).
MIMO : Beamforming en transmission utilisée non pas comme un moyen d’étendre la
portée mais pour une augmentation du débit en point à point.
3.3 SU(Single UE)-MIMO en voie descendante : Configuration :4X4 au
maximum
-Multiplexage spatial(SM) :CSI(Channel state information)
-Beamforming :CSI
- 16 -
17. -Diversité spatiale
3.4 MIMO pour E-MBMS en voie descendante
If faut noter que si on utilise MIMO pour E-MBMS en voie descendante, le
FBI(Feedback information) par les UE est pas faisable.
On peut utiliser la diversité spatiale en boule ouverte ou le multiplexage spatial en
boule ouverte. D’ailleurs, on peut aussi utiliser la combinaison les deux
approches :multiplexage et diversité.
3.5 SU(Single UE)-MIMO en voie montante : Configuration :2X2
Il faut dire que le SU-MIMO n’est pas envisagé pour la première phase de LTE. Il
est envisagé dans la deuxième phase.
3.6 MU(Multi-UE)-MIMO en voie montante : Configuration :2X2
Il faut noter qu’on est en train de travailler sur la faisabilité de la technologie
SDMA qui correspond de MU(Multi-user)-MIMO(2X2) sur la vie montante.
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18. 4 Handover
4.1 Handover Intra E-UTRAN
Il faut noter que la procédure Handover est effectuée sans l’intervention EPC.
UE Source eNB Target eNB MME Serving Gateway
0. Area Restriction Provided
1. Measurement Control
packet data packet data
UL allocation Legend
L3 signalling
2. Measurement Reports
L1/L2 signalling
3. HO decision
User Data
4. Handover Request
Handover Preparation
5. Admission Control
6. Handover Request Ack
DL allocation
7. Handover Command
Detach from old cell
Deliver buffered and in transit
synchronize to new
and
packets to target eNB
cell
Handover Execution
8. SN Status Transfer
DL Data Forwarding
Buffer packets from
Source eNB
9. Synchronisation
10. UL allocation + TA for UE
11. Handover Confirm
12. Path Switch Request
13. User Plane update
request
14. Switch DL path
Handover Completion
15.User Plane update
response
16.Path Switch Request Ack
17. Release Resource
Flush DL buffer, continue
delivering in -transit packets
DL Data Forwarding
18. Release
Resources
packet data packet data
Préparation 1-6:
-Réalisation de mesures sur le lien UE et eNB courant.
-Réalisation de mesures sur le lien UE et eNB destination.
-Décision de déclencher du Handover prise par le eNB suite aux résultats de
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19. mesures.
-Demande de Handover au eNB destination.
Exécution Handover 7-18 :
-Affirmation de Handover vient du eNB destination.
-Transfert des l’informations dans le beffer du eNB source au eNB destination.
-Après l’établissement de nouvelle lien, on va changer de l’information concernant
l’UE et eNB dans AGW.
-Libération le lien entre l’UE et le eNB source.
Il faut noter que :
Pendant toute la durée de Handover, on utilise pas de buffer de AGW pour
transférer de l’information.
Pendant la durée de Handover, il y aura une rupture de 10ms.
Le real-time service et le non real-time service utilisent la même Intra E-UTRAN
Handover.
4.2 Handover Inter RAT
4.3 Handover entre E-UTRAN et Non-3GPP radio technologies
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20. 5 IMS
5.1 Général
IMS, pour IP Multimedia Subsystem, est une révolution dans les télécoms.
IMS fournit une couche intermédiaire au coeur des réseaux pour passer du mode
appel classique (circuit) au mode session. Autrement dit, il permet d'ouvrir plusieurs
sessions au cours d'une même communication. De là, de multiples scénarios sont
possibles.
Les premiers services IMS seront beaucoup plus simples, à commencer par la
convergence fixe/mobile. Mais la convergence entre le monde de la téléphonie et
l'univers IP laisse augurer une profonde mutation de l'offre.
5.2 Un réseau mieux adapté aux nouveaux services
L'IMS va permettre de simplifier globalement le réseau qui, actuellement, doit être
adapté au cas par cas pour supporter de nouveaux services : simplifier augmentera les
performances et la qualité de service. L'IMS présente l'avantage supplémentaire de
faciliter l'application de la stratégie d'opérateur intégré, en adoptant la même
architecture pour une famille de services intégrés et convergents destinés à la fois au
fixe, au mobile et à l'Internet.
5.3 Le marché
C’est l’intérêt des équipementiers de pousser à la roue pour vendre de nouvelles
plate-formes. Alcatel-Lucent, Nokia, Ericsson, Nortel sont les principaux pourvoyeurs
de cette technologie.
Mais, pour les opérateurs de téléphonie fixe et mobile, l'investissement se fera sous
contrainte et ils devront avant tout trouver un nouveau modèle économique pour
engranger de nouveaux revenus, suffisant à compenser les éventuelles pertes
occasionnées par le passage à IP. Pour ce faire, un consortium s'est créé, MaCS
(comprenant Nokia, Deutsche Telekom et France Télécom, entre autres), dont
l'objectif est de trouver de nouveaux services rendus possibles par IMS.
- 20 -
21. 6 Conclusion
Le groupe de promotion de LTE fondé au mois de mai et comprenant parmi ses
membres fondateurs Alcatel-Lucent, Ericsson, Orange, Nokia et Nokia Siemens
Networks, Nortel, T-Mobile et Vodafone.
Nokia, et les membres de LSTI, annonce le succès d’une phase de tests concernant
la technologie LTE, l’une des candidates aux réseaux post 3G. Les perspectives de
LTE ont attiré de nouveaux membres dans l’Initiative, comme China Mobile, Huawei,
LG, NTT DoCoMo, Samsung, Signalion, Telecom Italia et ZTE.
Ces premiers tests confirment la capacité de cette technologie à fournir de très
hauts débits mobiles dans des contextes fixes et de mobilité. Cette technologie doit
permettre d’optimiser l’utilisation du spectre, de réduire les coûts de fonctionnement
pour les opérateurs et d’offrir des temps de latence réduits ainsi que du très haut débit
pour les utilisateurs. Selon la définition du 3GPP, LTE doit être en mesure de fournir
des débits descendants de 100Mbps et montants de 50Mbps.
Alcatel-Lucent et LG Electronics annoncent avoir réalisé avec succès des essais
d’appels LTE à l’aide de la solution LTE d’Alcatel-Lucent et de prototypes de
terminaux mobiles de LG le 15 novembre 2007. Ils ont été effectués au moyen d’une
configuration à antenne unique et d’une configuration MIMO 2X2 sur un canal de
10MHz.
Si les résultats sont encourageants et permettent d’envisager un lancement
commercial pour 2010, tous les obstacles techniques ne sont pas levés et parmi
ceux-ci l’allocation des ressources spectrales. Selon l’ITU-R, il faudra trouver 1GHz
supplémentaire, en plus du spectre déjà attribué aux télécommunications mobiles,
pour répondre aux besoins.
L’opérateur japonais NTT DoCoMo, qui travaille depuis longtemps sur LTE, sera le
premier à lancer un réseau commercial d’ici 2010.
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22. Bibliographie
UMTS Evolution 3GPP Release 7 to Release 8 HSPA and SAE/LTE 07/2007
Physical layer aspects for evolved UTRA 3GPP TR 25.814 V7.1.0 09/2006
Report on Technical Options and Conclusions 3GPP TR 23.882 V1.12.0 10/2007
Requirements for (E-UTRA) and (E-UTRAN) 3GPP TR 25.913 V7.3.0 03/2006
LTE Physical Layer - General Description 3GPP TS 36.201 V8.1.0 11/2007
Overall description of E-UTRAN 3GPP TS 36.300 V8.2.0 09/2007
Architecture description of E-UTRAN 3GPP TS 36.401 V8.0.0 12/2007
NGN Security standards for Fixed-Mobile Convergence Judith E.Y.Rosseb ETSI
01/2007
Investing in convergence Lucent Technologies Bell Labs Innovations
La nouvelle génération du WiFi: IEEE802.11n Marc de Courville Motorola Labs
Les Antennes Intelligentes dans les Réseaux de Radiocommunication Gérard Carrer
France Telecom R&D 06/2007
Etude des systèmes MIMO associés à des modulations multiporteuses Vincent LE NIR
France Telecom R&D 11/2004
3GPP Long-Term Evolution/System Architecture Evolution Overview
Ulrich Barth Alcatel 09/2006
3G long-term evolution Dr.Erik Dahlman Ericsson Research 2005
NetworkContent Synchronisation for MBSFN Transmission in 3GPP Networks
Derek Richards and Chandrika Aorrall 11/2007
- 22 -