1. Les chevaliers de la flamme éteinte.
Notre château de la Forêt Rouge était situé dans une plaine vaste. On
n'y comptait que deux cents habitants. Cette bâtisse était construite en
pierres grises. Notre château était plutôt petit, il contenait deux tours dont
un donjon. On voyait trois drapeaux qui représentaient la patrie, flotter au
vent et une petite porte avec un pont levis.
On était protégé par onze créneaux dont cinq qui défendaient le donjon et
les deux tours.
Nous étions deux chevaliers, Roland de Belle Forêt et Hugues de Courte
Paille.
Nous mangions lorsque tout à coup, un paysan pauvre et mal vêtu
demanda à nos gardes de nous rencontrer. Il souhaitait nous parler de la
situation et d’événements graves. Nos gardes vinrent à notre rencontre
avec le paysan.
Le paysan avait l'air essoufflé et affolé. Il nous disait que son
seigneur maltraitait ses serfs et les menaçait car les paysans voulaient
exprimer leur opinion sur leur débat.
Nous allions à la rencontre du seigneur Sartain avec le paysan. Nous
avions mis une après midi pour arriver tant le chemin était long et rude.
Nous arrivâmes enfin devant une grande bâtisse faite de pierres sombres et
l'endroit avait l'air très sinistre. Il y avait deux gardes qui avaient reconnu
le paysan échappé en notre compagnie. Les gardes voulurent tuer le paysan
mais nous les avons empêchés avec difficulté.
Nous rentrâmes dans le château: il y avait plein de paysans très terrifiés.
Nous leurs demandions où se trouvait le seigneur Sartain. Ils ne
répondirent pas, ils restaient tous bouche-bée, apeurés. Tous, sauf un vieil
homme qui vint à notre rencontre.
Il nous disait d'une voix tremblante:
«- Que voulez- vous? dit le vieil homme.
- Nous voulons rencontrer le seigneur, votre seigneur», répondons-nous
avec vigueur.»
Il nous montra un endroit très sombre où se trouvait le seigneur. Nous
2. partîmes d'un pas vif à sa rencontre.
Nous parvenions devant une bâtisse et nous toquions à la porte. Quand
soudain nous nous retrouvâmes encerclés par cinq gardes. Ils nous
menacèrent avec leurs lances mais nous essayions de nous débattre. Nos
efforts n'ont pas payé.
Le seigneur Sartain nous proposa un défi en échange de notre liberté.
Son défi était que nous devions voler l’épée au pouvoir maléfique. Nous
acceptions ce défi et nous partîmes de suite.
Nous arrivions devant la forêt maléfique en compagnie de nos gardes,
quand soudain vers le milieu de la forêt, nous tombâmes dans un trou ainsi
que les gardes. On vit flou cinq personnes à cause de la chute. Le
lendemain matin nous aperçûmes les deux gardes endormis, on était
kidnappés par des voleurs. Il nous interpellèrent pour nous demander des
deniers, ils virent que nous n'avions rien, donc ils nous laissèrent partirent
et les gardes aussi.
Cela faisait bientôt une journée que nous marchions et nous entendions un
bruit vers le buisson.
Un de nos gardes alla devant le buisson et soudain un loup surgit du
buisson et dévora la main du garde. La meute de loups arriva pour manger
notre garde. Les loups nous sautèrent dessus, le loup le plus féroce sauta
sur Hugues de Courte Paille, il sortit son épée et trancha la tète du loup
puis surgit un autre loup pour tuer Roland de belle forêt qui l'esquiva avec
splendeur et le tua. Alors la meute s’échappa. La nuit était tombée. Nous
essayions de faire un feu de camp mais un énorme orage éclata. La foudre
tomba sur la cime d'un arbre et celui-ci a failli nous tomber dessus.
Malgré toutes ces mésaventures, nous nous endormions.
Le lendemain matin nous partîmes et nous arrivâmes devant le château qui
contenait l'épée. Il y avait deux gardes à l'entrée, on leur demanda
d'accéder au château mais ils ne voulurent pas.
«-Nous ne voulons pas vous laisser passer, dirent les gardes.
-Alors nous allons vous tuer répondons nous.»
Puis les deux gardes se jetèrent sur nous et nous capturèrent. Ils nous
emmenèrent dans un cachot presque en ruine. Le seigneur arriva devant les
barreaux du cachot, et il nous demanda quel était le seigneur qui nous
dirigeait.
«-Nous venons du seigneur Godomere, répondions d'une voix moqueuse»
Puis il partit sans rien dire. Nous réfléchissions à plan d’évasion. Une
fois l'avoir trouvé, nous réunîmes nos quelques affaires et nous préparâmes
à la fuite. Nous nous retrouvions face au seigneur à notre sortie. Celui-ci
3. voulait nous tuer car son frère était notre seigneur.
Il nous lança un défi si en échange de notre liberté.
Un des gardes se jeta sur Hugues de Courtepaille, qui l'esquiva et lui coupa
le bras qui tenait l' épée. Puis le deuxième se lança sur Roland de Belle
Foret. Ce dernier coupa la jambe du garde qui resta à terre. Du coup nous
pouvions entrer dans le château. Un des paysans s’approcha de nous.
«- Qui êtes vous? dit le paysan.
- Nous venons voir le seigneur répondons nous.»
Nous avancèrent vers la demeure du seigneur.
Devant la demeure du seigneur nous entendions deux gardes dire ou se
trouvait l'épée. C'était sous le lit du seigneur. Nous vîmes la fenêtre qui
donnait sur la chambre du seigneur. Nous allions acheter une corde chez
un marchand. Après avoir acheté la corde nous la lançâmes à la fenêtre et
grimpâmes à toute vitesse. Puis arrivés dans la chambre, nous nous
emparions de l'épée mais nous entendions des gardes arriver. Alors nous
nous cachions dans l'armoire. Les gardes regardèrent si le coffre était
toujours là. Mais il virent qu'il était entre ouvert. Nous surgissions et nous
les tuions. Nous repartîmes pour revoir le seigneur qui nous avait capturés.
Une fois, dressés devant lui, nous brisâmes l'épée aux pouvoirs maléfiques.
«- Pour ce que vous avez fait, je vous provoque en tournoi, dit d'une rage
énorme le seigneur Sartain.
- Nous acceptons le défi.»
On nous aida à mettre nos armures, nous montâmes sur nos destriers. Le
tournoi commença.
Les paysans nous encouragèrent avec force, ils nous donnèrent des forces.
Nous chevauchions de plus en plus vite. Roland blessa le seigneur qui
tomba à terre. Hugues combattit le garde qui servait de coéquipier au
seigneur. Il fit un reflet entre le soleil et son épée. Le garde était ébloui par
le soleil et Hugues put lui mettre un coup d'épée sur la nuque et il mourut.
Roland et Hugues repartirent dans leur patrie.
Une fois arrivés nous saluâmes notre seigneur. Le lendemain matin lors
d'une belle journée nous entendîmes les tambours de la guerre et le
drapeau du seigneur Sartin.
Tous les paysans allèrent mettre de la paille tout autour du château pour
servir de protection au château. Une fois les ennemis à proximité, les
archers lancèrent leurs flèches enflammées sur la paille qui prit feu. Un
groupe de soldats ennemis fut brûlé. Vu que nos ennemis ne vinrent pas et
qu'ils sont regroupés, nous pûmes leur tirer dessus sans que eux puissent
nous atteindre. Roland, Hugues et leur troupe partirent au corps a corps. La
4. bataille fut sans pitié mais nous ne perdions que quelques chevaliers. Il ne
restait plus que le seigneur, toute son armée fut détruite.
On vit une flèche traverser le ciel et se planter dans le seigneur. Nous
avions enfin gagné la bataille.
Nous repartîmes dans le château de Sartin pour aller prévenir les paysans,
que nous avions gagné et battu le seigneur pour leur liberté. Les paysans
élurent notre seigneur, pour récupérer le château et il accepta. Quelques
années plus tard tout était normal les paysans étaient heureux, et pouvaient
enfin dirent ce qu’il voulaient, en toute liberté. Roland et Hugues purent
trouver une femme, fonder une famille et s'exprimer comme ils le
voulaient.