VISION AUJOURD'HUI DE ABASSI MADANI RAHIMAHOU ALLAH .
En marketing, créer le désir d'achat , n'est il pas abus d'innocence des gens sadek kheddache
1. Sadek KHEDDACHE
En marketing, créer le désir d'achat , n'est il
pas abus d'innocence des gens ?
9 janvier 2012
J'aime
Commenter
Suivre
Signaler
Plus
Adrian D. aime
26 commentaires
Marc
Marc C. • Je crois que oui. Il faudra changer nos méthodes marketing et aussi et
responsabiliser les consommateurs
12 janvier 2012
Patrice
Patrice C. • Définitivement. Le marketing est effectué de manière
indiscriminatoire, parfois trompeuse, et amène la création de besoins inutiles avec
les conséquences financières qui en résultent.
La satisfaction du consommateur n'est que temporaire et se termine lorsqu'il a
réalisé l'inutilité de l'achat. Nous sommes avides de posséder des biens, cela "aide"
le marketing mais pas forcément le consommateur qui est aussi influencé par la
pression sociale et la pression des pairs.
Nous devons acheter ce qui nous est utile et nécessaire, dans le cadre de nos
moyens financiers, sans nous laisser influencer inutilement. Sommes-nous prets à
cela?
Il manque définitivement de programmes de sensibilisation et de responsabilisation
des consommateurs: les universités, les groupements sociaux et les collèges
doivent créer des cours à ce sujet pour permettre à la future génération d'user
d'une meilleure vision, de plus de discrimination et de jugement dans ses achats.
16 janvier 2012
2. Marie-Josée
Marie-Josée G. • J'ai fait des études en Consommation. Je ne m'y connais pas
beaucoup en marketing mais je sais une chose c'est qu'effectivement les
compagnies tentent de faire rêver les consommateurs et les plus vulnérables
embarquent sans trop réfléchir et ce de façon très souvent impulsive! D'où vient
leurs endettements..
16 janvier 2012
Elise
Elise .. • L'abus d'innocence ne se situe pas dans la création du désir d'achat.
Mettre tout en œuvre pour donner envie au consommateur d'acheter ne constitue
pas en soi un procédé malhonnête. La finalité du marketing est de rendre les
produits plaisants et attrayants aux yeux des acheteurs potentiels. Ce ne sont que
des cibles à toucher et tous les moyens sont bons afin d'y parvenir !
Il convient de mettre en évidence les techniques employées par les professionnels
de la vente pour conduire les consommateurs à acheter un produit. L'achat pouvant
se révéler inutile et le bien inadapté aux besoins du consommateur. L'acheteur, se
situant dans une position de faiblesse face au vendeur, subi le processus d'achat au
lieu d'en être l'initiateur.
Un abus d'innocence peut résulter de manœuvres dolosives, déloyales ou
frauduleuses. Si celles-ci sont rapportées, elles engageront la responsabilité du
vendeur professionnel pour manquement à son devoir de loyauté.
Ce dernier se trouvant dans une situation d'autant plus inconfortable si le bien
litigieux cause un dommage à l'acheteur. La faute du professionnel n'aura pas à
être rapportée par l'acheteur dans la mesure où celle-ci est présumée. Pèse sur
tout vendeur professionnel une présomption d'imputabilité de faute.
En matière juridique, plus l'acheteur est profane, plus sa protection sera étendue.
A contrario, un vendeur disposant de connaissances approfondies quant aux
caractéristiques du bien vendu, verra sa responsabilité automatiquement engagée.
La question est la suivante : quelles manœuvres un professionnel déploie-il pour
contraindre un acheteur à s'inscrire dans un processus d'achat ?
16 janvier 2012
3. Sadek
Sadek K. • Bonjour Elise, votre intervention est très intéressante .Je suis d'accord
avec Patrice Castravelli .Car la problématique, c'est que les multinationales
commencent par susciter et créer une demande pour leurs produits à coup de
publicité. Elles offrent ensuite des produits qui correspondent à des désirs qui ont
été attisés, crées , programmés dans le cognitif , le sensitif et l'affectif du
consommateur. La demande ne serait plus libre, mais préfabriquée par les
sociétés. Le débat est engagé sur la question du besoin d'un coté et du manque de
culture de consommation par le citoyen . La publicité trompeuse est jugée par les
tribunaux quand il y'a constat d'un écart flagrant entre ce qui proposé en publicité
et l'utilité , les caractéristiques ,etc du produit réel acheté. l'innocence dont on
parle , c'est les effets de ces actions marketing sur une personne qui créeront en
lui un besoin non réel , non solvable , façonné, coûteux , non très utile , artificiel ,
provoqué, etc...On doit plus penser au droit du consommateur et rehausser le
consumérisme.
17 janvier 2012
Isabelle
Isabelle C. • A qui la responsabilité?
Le marketing ou la société de consommation? La poule ou l'oeuf?
17 janvier 2012
Elise
Elise .. • Dans la fièvre consumériste, un '' forçage '' peut naître grâce au
déploiement de l'artillerie lourde. (publicités accrocheuses, agressives,
persuasives...)
Mais si on '' rehausse le consumérisme '' comme vous l'indiquez, cela peut porter
atteinte aux droits des consommateurs.
Distinguons deux types de consommateurs, car ceux-ci ne sont pas toujours
considérés comme des '' victimes '' en devenir.
- Ceux concluant l'acte d'achat en toute connaissance de cause, dotés de leur libre-
arbitre et liberté individuelle. Ils auront un consentement libre et éclairé. But
précis atteint tout en étant acteur de leurs achats.
- Ceux se positionnant telles des victimes en puissance eu égard à leur
4. vulnérabilité, fragilité psychique. Des cibles privilégiées car aisément influençables
et manipulables. Ne possédant souvent pas l'ensemble des données afin d'apprécier
l'utilité d'un produit, l'opportunité d'un achat, les dangers ou les coquilles vides.
Application d'un régime juridique protecteur pour palier ce déséquilibre originel
inhérent à toutes relations commerciales.
Insérons une subtilité. Les professionnels de la vente tels des '' figures menaçantes ''
et les consommateurs '' les brebis '' fragiles, innocentes et irresponsables de leur
acte d'achat ? Le sont-elles systématiquement ?
En matière juridique, on introduit la responsabilité des acheteurs tout en tenant
compte de leur vulnérabilité originelle. Au sein d'un rapport contractuel dualiste,
le consommateur doit éclairer la lanterne du professionnel quant à ses besoins.
Lequel l'orientera à bon escient et lui fournira des conseils avisés. Ce dernier ayant
un devoir d'informations et de conseil vis-à-vis de son acheteur. Obligations pesant
sur le vendeur professionnel. Le devoir d'information pesant sur un non-
professionnel.
Autres angles de débat :
- la responsabilisation des acheteurs au sein du processus commercial.
- la fièvre consumériste et l'atteinte à l'autonomie de la volonté des
consommateurs.
17 janvier 2012
Martine
Martine D. • Je crains surtout pour la future génération
17 janvier 2012
Amine
Amine B. • Nous sommes malheureusement dans l'ère de la consommation à
outrance et tout est fait pour influencer les désirs et les faire pencher vers les
produits que nous promouvons.
Mais quelques part, la boucle est bouclée car l'augmentation de la consommation
permettrait la pérennité de l'emploi de celui-là même dont le désir d'achat fût
influencé.
18 janvier 2012
Sylvain
5. Sylvain T. • Tout dépend de la démarche qui est appliquée. Il y a bien sûr des
tactiques douteuses (comme les messages visuels subliminaux utilisés dans les
années 60-70, dans les cinémas notamment), mais lorsqu'une entreprise réussi à
convaincre en illustrant et en exposant adéquatement les bénéfices de son produit
ou service, je ne vois aucun problème. Les publicités télé de Apple sont un bon
exemple. On veut un iPhone ou un iPad parce que la publicité est convaincante. Ils
ne forcent pas la main à quiconque. Ils ne créent pas de faux sentiment d'urgence
et ne tentent pas de manipuler quiconque. Ils sont simplement convaincants dans
leur façon de présenter leurs produits. Où est le problème ?
Dans la méthode AIDA en vente (Attention-Intérêt-Désir-Action), le désir mène à
l'action. C'est la dernière étape avant de conclure une vente... et conclure une
vente signifie que la stratégie de marketing et de vente a fonctionné.
Pour toute entreprise à but lucratif, un des buts premiers de toute stratégie
marketing n'est-il pas de vendre?
18 janvier 2012
Frederic
Frederic M. • Heu, cette question est la définition de la publicité. Si on ne veut
pas créer le désir d'achat, on n'annonce pas. C'est ça depuis le début des temps. Où
veut-on s'en aller exactement avec ce sujet?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Publicit%C3%A9
18 janvier 2012
Diane
Diane P. • Le marketing a plusieurs finalités par contre les procédés doivent être
éthiques. Pour le reste, il faut éduquer les consommateurs.
Comme je le dis depuis toujours, on ne crée pas un besoin.
18 janvier 2012
Sylvain
Sylvain T. • On ne créé pas un besoin. On l'identifie, on le comprend et on le
comble.
18 janvier 2012
6. Diane
Diane P. • Exactement Sylvain et l'Art du marketing est de faire valoir les bénéfices
de notre offre pour faire le mariage ou l'adéquation avec les attributs ou bénéfices
à satisfaire. À mon sens, l'industrie des TI a très bien compris l'Art et la manière. À
quand le téléphone qui fait tout sauf téléphoner...ou qui ne fait que texter puisque
les jeunes ne téléphonent plus...ainsi que beaucoup d'adultes.
18 janvier 2012
Hiba
Hiba M. • Parfois le consommateur n'arrive pas a identifier ou préciser son besoin
ou désir , et comment il peut répondre à ce besoin. L'objectif du marketing alors
est d'identifier ce besoin clairement, et de créer ou modifier un bien ou un service
qui répondra au mieux a son besoin.
20 février 2012
Sadek
Sadek K. • Oui créer le besoin ou éveiller un besoin latent , c'est bien les finalités
opérationnelles et stratégiques du marketing .Mais on l'a dit plutôt à quel coût (
prix TTC ) ? Est ce que le besoin créé est proposé a sa juste valeur ? Est ce que le
besoin créé n'est pas émotionnel et de peu d’utilité ?etc.. De nos jours, le
marketing est devenu actif sur le sensoriel et l'affectif , en anticipant ou en créant
des besoins et des désirs chez les individus et de produire et fabriquer après des
biens et des services destinés à satisfaire ces propres désirs.
Dans le sens du marketing sensoriel, celui-ci aide l'individu à identifier son besoin ,
a le connaitre puis le désirer , puis le combler , s'il le pourrait . Ce n'est pas donner
à n'importe qui d'aller passer ses vacances de rêves dans ces îles paradisiaques . Ça
fait même mal .
Comment contrecarrer les arnaques marketing ? Comment organiser la défense du
consommateur à l'échelle Européenne , Américaine , puis mondiale ? On dit que le
client est Roi , c'est vrai s'il sait que sans sans lui les multinationales disparaîtront .
Le courant hippie des années 60 taxé d'anarchiste et de danger pour la civilisation
a été éradiqué par les politiques et les influents politiques qui étaient les grands
patrons des grandes entreprises de renommées mondiales . Pour qu'il soit Roi , le
consommateur doit élever sa culture de consommation et devenir sur le marché un
détenteur de pouvoir par rapport à ses fournisseurs . Des associations doivent
prendre en charge ses droits . Aussi faire confiance à un laboratoire qui certifie les
qualités d'un produit , même quand il est étatique , n'est plus une garantie de nos
7. jours ou la corruption est partout . Et enfin pour répondre à Frédéric , à la
question ou veut on en aller avec ce sujet ? Je dirais , là ou on va déranger les
grands détenteurs de capitaux sur le dos des travailleurs honnêtes et sérieux , et
qui ne gagnent en contrepartie de leurs grand travail que des salaires dérisoires .
On veut aller à la révolution du système , à l'échelle mondiale , why not ?
21 février 2012
Diane
Diane P. • Je réitère que tout est dans l'éthique des professionnels du marketing.
La finalité est de vendre : une idée, un produit, un service... et de promouvoir :
des idées, des comportements, des produits, des services. Tout est dans la façon.
Je continue de croire que notre responsabilité est d'éduquer à la consommation et
aux comportements responsables.
Connaissez-vous les principes de la littératie critique? À quand la consommation
critique?
21 février 2012
Dominique
Dominique M. • Pile dessus Isabelle Caron ! Le marketing n'est pas la poule de tous
les maux et les consommateurs des oeufs innocents !
Personne n'a de gun sur la tempe pour consommer.
Ceux qui consomment ne sont pas des victimes (bémol pour les enfants), ils
décident d'acheter.
Pour voir la poule, lorgnez du côté des valeurs actuelles de notre société....
22 février 2012
Sadek
Sadek K. • Merci Diane pour votre intervention et votre question très pertinente .
A quand la consommation critique ?
22 février 2012
Geneviève
Geneviève L. • Wow, les commentaires sont intéressants...
En ce qui me concerne, créer un désir n'est pas le problème...c'est la capacité
8. d'attendre avant de se le procurer...les gens ont de la difficulté à dissocier Désir et
Besoin...Avec l'accès facile au crédit, on peut tout se procurer maintenant sans
toutefois avoir l'argent pour se le payer...On a un problème d'éducation face à la
consommation...Il faut arrêter de blâmer tout le monde et se regarder le
nombril...comme parent et consommateur!!!
22 février 2012
Sadek
Sadek K. • Afin de lever certaines équivoques sur la question de besoin-désir -
demande je vous recommande cet article sur wikipédia:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Besoin_d%C3%A9sir_demande
Notre débat reste ouvert.
23 février 2012
Sadek
Sadek K. • A VOIR , c'est intéressant et en relation avec notre sujet .
http://www.youtube.com/watch?v=jY5jMLwpAZc&feature=related
3 avril 2012
Henri
Henri F. • Le désir d'achat se fonde sur des besoins qui sont naturels chez l'homme.
Je pense qu'il n'est pas abus d'innocence de mettre en avant les besoins pour créer
le désir
il y a 5 mois
Nadjoua
Nadjoua G. • A mon avis le marketing ne créer pas les besoins, en revanche il faire
bouger les besoins implicites par des stimulus marketing pour les transformer à des
besoins explicites, donc le besoin est existe déjà mais implicitement
il y a 1 mois
9. Sadek
Sadek K. • Bonjour Nadjoua ,ce que vous dites est vrai , mais la problématique
posée n'est pas la démarche marketing en elle même qui transforme comme vous
dites des besoins latents en besoins explicites , mais comme je l'ai dit plus haut :
"c'est les effets de ces actions marketing sur une personne qui créeront en lui un
besoin non réel , non solvable , façonné, coûteux , non très utile , artificiel ,
provoqué, etc..."...
il y a 1 mois
Sadek
Sadek K. • Consommateurs pris au piège :
http://www.youtube.com/watch?v=_aq5sPMUm-k
il y a 1 mois