1. Jean-Paul Moiraud 2012
La veille informationnelle et tecchnologique
I la veille dans les fiches de poste
A.! Responsable de Production Habillement
Techniques
Veille et recherche sur les nouvelles technologies et méthodes de
son secteur
Expérimentation d'améliorations sur les problèmes de process de
production identifiés
Elaboration du programme de fabrication
Définition du planning de la production
Planification et ordonnancement des essais sur de nouveaux
produits ou procédés
Contrôle et suivi du déroulement de la fabrication
1. La veille informationnelle
Définition de la veille informationnelle : surveillance de la
parution de l’information pertinente à un sujet par des actions
de recherche, de traitement et de diffusion ;
- Soit pour une utilisation personnelle : se tenir au
courant d’un sujet d’actualité, d’un sujet de recherche
universitaire
- Soit dans une démarche professionnelle : en vue de
l’exploitation des informations recueillis par des personnes pour
qui elle s’avère utile ; peut représenter un avantage
concurrentiel (par exemple pour la prise de décisions).
Source http://etudoc.wordpress.com/info-com/cours-alexandra-
saemmer/cours-7-la-veille-informationnelle/
B.Styliste Couture
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2. Jean-Paul Moiraud 2012
Activités
Techniques
Etude des tendances
Réalisation de croquis ou d'esquisses
Réalisation des gammes de couleur
Validation des prototypes
Veille et recherche matières
Analyse des caractéristiques du style de la maison et des thèmes définis par le
créateur
Présentation et explication des croquis, pour réalisation des toiles ou
prototypes, au Premier(e) d'Atelier et/ou au licencié et fabricant
Présentation et explication de ses créations au créateur ou au licencié
Conseil sur la mise en valeur du produit
Sélection des matières et fourniture
II.Qu’est ce que la veille ?
A.Définition Wikipédia
Sont souvent associés à la veille des adjectifs qui viennent
qualifier le type de prestation.
Selon la norme expérimentale française XP X 50-53 de l’Afnor, la
veille est une « activité continue en grande partie itérative
visant à une surveillance active de l’environnement technologique,
commercial, etc., pour en anticiper les évolutions ».
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3. Jean-Paul Moiraud 2012
Une autre définition est donnée par Serge Cacaly, dans le «
Dictionnaire de l’information ». La veille informationnelle est
alors définie comme un « processus continu et dynamique faisant
l’objet d’une mise à disposition personnalisée et périodique de
données ou d’informations, traitées selon une finalité propre au
destinataire, faisant appel à une expertise en rapport avec le
sujet ou la nature de l’information collectée ».
B.Veille technologique : source MINEFI
La veille technologique, c'est-à-dire le suivi dans le temps d’un
domaine des techniques et des sciences dures pour en surveiller
les évolutions, est une démarche essentielle non seulement pour
les entreprises qui déposent des brevets mais également pour
celles qui innovent et celles qui utilisent des technologies
innovantes.
L’enrichissement continu des connaissances connaît des phases
d’accélération brutales, induisant une accumulation d’avantages «
autoconsolidants » pour reprendre les termes du Prix Nobel
d’économie Paul Krugman ; dans le même temps, les innovations se
diffusent plus largement et plus rapidement. Bien connaître l’état
de l’art dans les technologies de son cœur de métier ou liées à
ses projets, mais également dans des domaines qui peuvent sembler
éloignés des applications connues à un instant donné, est un
facteur de compétitivité et de gains de marché dans la production
de biens comme de services. Tel nouvel entrant agressif, mettant à
profit une technologie de rupture qu’il peut opportunément
exploiter par des licences, sans en être nécessairement à
l’origine, peut parvenir en peu de temps à s’imposer face à des
acteurs durablement implantés.
Les sources d’information sur la technologie sont variées :
généralistes (voire commerciales, économiques) ou techniques
(brevets, normes, publications scientifiques…). L’accès à un
volume de plus en plus grand de connaissances est facilité par la
diffusion mondiale des services de l’Internet : sites des
agrégateurs de presse, des universités et des centres de recherche
(CNRS, CEA, INRA en France mais le web ne connaît pas de
frontière…), portails d’information (ADIT, ambassades…), bases de
revues scientifiques (Highwhire Press, PubMed Central…), bases de
brevets (INPI, EPO, WIPO…), développement des ‘Open Access data
base’ (HAL), REPEC (articles) ; Directory of Open Access
Journals ; TEL, Pastel (thèses) ; OAIster, rapports des organismes
de normalisation (Afnor, CEN, ISO…), des associations
professionnelles, études de plus en plus nombreuses des «
observatoires », rapports publics…
Le veilleur dispose aujourd’hui de bases de données auxquelles il
peut s’abonner, mais également de moteurs de recherche gratuits
efficaces comme CiteSeerX, Scirus, Google Patents, Google-Scholar,
etc. qui permettent rapidement d’approfondir un sujet : articles
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4. Jean-Paul Moiraud 2012
du même auteur, articles sur le même thème, articles citant le
premier article trouvé, données statistiques (Google Insight) à
grande échelle (par pays, régions, dates, thématiques…).
La démarche de veille scientifique et technologique n’est pas
réservée aux grands laboratoires de recherche ni même aux
entreprises de technologie. Elle est indispensable à qui veut
anticiper les innovations techniques issues de ruptures
technologiques ou de transpositions de technologies existantes à
d’autres applications.
C.L’Intelligence économique
1)! Définition
« L’intelligence économique peut être définie comme l'ensemble des
actions coordonnées de recherche, de traitement et de
distribution, en vue de son exploitation, de l'information utile
aux acteurs économiques. Ces diverses actions sont menées
légalement avec toutes les garanties de protection nécessaires à
la préservation du patrimoine de l'entreprise, dans les meilleures
conditions de délais et de coûts. L’information utile est celle
dont ont besoin les différents niveaux de décision de l’entreprise
ou de la collectivité, pour élaborer et mettre en œuvre de façon
cohérente la stratégie et les tactiques nécessaires à l’atteinte
des objectifs définis par l’entreprise dans le but d'améliorer sa
position dans son environnement concurrentiel. Ces actions, au
sein de l'entreprise, s’ordonnent autour d’un cycle ininterrompu,
générateur d’une vision partagée des objectifs de l'entreprise. »
source portail de l'intelligence économique http://www.portail-
ie.fr
2)Définition selon Christian Harbulot
« L’intelligence économique se définit comme la recherche et
l’interprétation systématique de l’information accessible à tous,
afin de décrypter les intentions des acteurs et de connaître leurs
capacités. Elle comprend toutes les opérations de surveillance de
l’environnement concurrentiel (protection, veille, influence) et
se différencie du renseignement traditionnel par : la nature de
son champ d’application, puisque qu’elle concerne le domaine des
informations ouvertes, et exige donc le respect d’une déontologie
crédible ; L’identité de ses acteurs, dans la mesure où l’ensemble
des personnels et de l’encadrement – et non plus seulement les
experts – participent à la construction d’une culture collective
de l’information ; ses spécificités culturelles, car chaque
économie nationale produit un modèle original d’intelligence
économique dont l’impact sur les stratégies commerciales et
industrielles varie selon les pays. »
Un site gouvernemental qui s'occupe des questions d'intelligence
économique
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http://www.economie.gouv.fr/scie
La mise en place de la veille en cours de gestion
Dans le cours de gestion (jean-Paul Moiraud)/ modélisme (Michel
Duminil) co-animé nous allons organiser une veille
informationnelle et technologique sur la mode et le textile.
L'enjeu de ce cours est de répondre à plusieurs objectifs :
- Les enjeux du référentiel qui nous demande d'enseigner (aux
élèves d'apprendre) les techniques de la veille ;
- Commencer à donner une base aux étudiants pour conduire leurs
méthodes de veille pour les deux années de BTS, pour les
possibles études post BTS et surtout pour la future vie
professionnelle où la capacité à constituer une veille est une
compétence fréquemment exigée.
- S'interroger sur les enjeux d'un système d'information (les
réseaux numériques) au temps du web 2.0
III.L'instrumentation des outils du web 2.0
La veille que nous allons développer est celle qui instrumente les
réseaux numériques. Internet et plus précisément le web 2.01 est
un système à forte capacité pour la veille. C'est un système
dynamique ou interagissent une grande quantité de personnes. Sur
ces réseaux existent des communautés d'intérêt qui œuvrent dans
des domaines précis.
Des outils aux fonctionnalités spécifiques. Tirer l'information
1 «Le web 2.0 désigne une étape de l'évolution du web dont l'utilisateur et le
partage d'information sont la clé de voute. Ce web est notamment caractérisé par
l'apparition de nouveaux services multi-supports (ordinateur, pda, téléphone)
favorisant l'interaction entre les internautes (blogs, wikis, social networking,
partage de photos et de vidéos, réactions), et les informations (rss, journaux
citoyens, tags) grâce aux technologies Ajax (du javascript amélioré permettant de
changer du contenu dynamique sans recharger la page web), xml et surtout à une
meilleure maîtrise des technologies de web dynamique». Source ZD net http://
www.zdnet.fr/blogs/le-webobserver/web-20-retour-sur-une-
definition-39600863.htm
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6. Jean-Paul Moiraud 2012
IV.Twitter
Twitter sera l'outil principal
que nous allons utiliser. Il ne
faut pas résumer Twitter à sa
qualité d'outils mais bien par
rapport aux fonctionnalités
qu'il possède
A.Qu'est ce que twitter ?
"Twitter est un outil de réseau
social et de microblogage qui
permet à un utilisateur
d’envoyer gratuitement de brefs
messages, appelés tweets («
gazouillis »), sur l'internet,
par messagerie instantanée ou
par SMS. Ces messages sont
limités à 140 caractères.
Twitter est créé en mars 2006
par Jack Dorsey et lancé en juillet de la même année. Le
service est rapidement devenu populaire, jusqu'à
réunir plus de 500 millions d'utilisateurs en février
20122." Wikipédia
Twitter en anglais signifie gazouilli, pensez au
petit personnage de dessin animé titi qui est la
francisation de tweety bird (celui qui gazouille).
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7. Jean-Paul Moiraud 2012
B.Quelques chiffres sur twitter ?
Une étude de géolocalisation
des utilisateurs de Twitter par
Semiocast
Paris, France — 31 janvier 2012
— Une nouvelle étude menée
par Semiocast sur la totalité des
383 millions de profils
d'utilisateurs de Twitter créés
avant le 1er janvier 2012
établit un nouveau classement
des pays par nombre
d'utilisateurs de Twitter et
montre la croissance du réseau
social en France. Sur ces 383
millions de profils d'utilisateurs de Twitter, 5,2 millions sont en France, dont
près d'un million se sont inscrits au quatrième trimestre 2011. Le nombre
d'utilisateurs français a ainsi plus que doublé sur l'année 2011. La France
conserve la 16e place de notre classement, représentant 1,4% de tous les
utilisateurs.
C.Comment ouvrir son compte Twitter ?
Connectez vous sur le site de http://twitter.com et ouvrez un compte qui aura un
login un mot de passe. Il faut s'identifier grâce à un pseudo exemple @moiraud
ou @dsaat (mes comptes sur twitter)
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8. Jean-Paul Moiraud 2012
D.Les règles de langage sur twitter
Twitter est un site de microblogging c'est-à-dire que l'on ne peut
s'exprimer que dans un format de 140 caractères maximum (ce qui
oblige à avoir un esprit de synthèse). On peut intégrer dans le
message du texte, des liens internet (URL), des images et des
vidéos.
Il est nécessaire de maîtriser un ensemble d’éléments de langage
sur Twitter.
•Le # On peut renforcer le sens du message en le catégorisant,
cas en intégrant un hashtag (#). Le hashtag permet de donner une
thématique au tweet. Exemple #textile. Il sera ainsi possible.
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Sélectionnera tous et seulement les messages comportant le #
textile.
•Le RT - Lorsqu'un tweet vous paraît pertinent vous pouvez le
ré tweeter à votre liste (RT)
•Le DM (direct message) vous pouvez envoyer un tweet à une
seule personne, il n'apparaitra pas publiquement.
•Le #FF(follow friday) il est de tradition le vendredi
d'indiquer à sa liste les comptes qui vous semblent intéressant
de suivre. C'est une recommandation, une invite à suivre un flux
d'informations pertinent.
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10. Jean-Paul Moiraud 2012
V.Structurer sa veille
Lorsque le compte est créé et que les règles de fonctionnement
sont acquises il faut organiser sa veille en structurant son
réseau. Le travail ne peut se faire par tâtonnement mais bien par
analyse structurée, il faut :
• Isoler les personnes que l'on veut suivre, soit par connaissance,
par recherche des acteurs présents sur twitter (entreprises,
organismes spécialisés, structures professionnelles, ministères,
agents d'influences ....)
• Une bonne connaissance du secteur mode et textile est un atout
certain pour constituer le réseau (le cours de première année sur
la structure de l’économie de la mode est à réinvestir ici.
A.Augmenter l'efficacité de twitter grâce aux agrégateurs de flux
Le service twitter en ligne est un système qui distribue
l'information selon un mode chronologique, l'information est
empilée. C'est un inconvénient notoire car il est difficile voire
impossible de suivre les informations (à moins d'être en ligne en
permanence sur twitter)
B.Les agrégateurs de flux
Il existe des
solutions en ligne et
gratuites pour
pallier cet
inconvénient.
Je parlerai ici de
TweetDeck http://
www.tweetdeck.com/.
Ce logiciel permet de
trier les
informations en
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11. Jean-Paul Moiraud 2012
fonction des besoins de son utilisateur :
- par auteur exemple suivre uniquement les tweets de @moiraud ;
- par # suivre tous les tweets comportants à la fin un #
spécifique exemple #textile ;
- Par liste de personnes choisies (une communauté précise) ;
- Par listes que vous avez constituées ;
On peut ainsi suivre Les flux de tweets de façon différée sans en
oublier.
C.Les listes
On peut créer des listes sur twitter c'est-à-dire assembler un
ensemble de contacts qui partagent les mêmes intérêts.
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13. Jean-Paul Moiraud 2012
Des api2 permettent d'étendre la puissance de twitter
VI.La veille est une question de temps.
La mise d'en place de sa politique de veille commence par
l’activation de l’outil, se poursuit par la constitution du réseau
mais ce n'est pas suffisant. Il faut ensuite prendre le temps de
la décortiquer. Il faut consacrer chaque jour du temps à la
lecture des informations collectées et à l’organisation son
analyse. Il faudra ensuite la stocker afin de pouvoir l'utiliser
ultérieurement. À l'heure actuelle on estime à au moins une haute
par jour (ce peut être plus) le temps consacré à la gestion de sa
veille.
VII.La veille c'est une question de réflexion
Il est nécessaire de gérer sa veille selon un plan programmé. Il
ne s'agit pas de collecter des informations au grè de ses
promenades sur le web (on parle de sérendipité3 ) qui consiste très
généralement à taper un mot clé sur google. Il s'agit d'organiser
et de planifier les informations que l'on veut collecter. On peut
parler de scénario de veille.
Exemple: veiller sur l'actualité des salons professionnels de la
mode / pour le salon du prêt à porter / pour la mode homme / Pour
le sports wear ...
Veille sur le développement du 3D dans la conception des vêtements
http://www.scoop.it/t/mode-textile-et-3d
2 API - Une interface de programmation (Application Programming Interface ou API)
est une interface fournie par un programme informatique. Elle permet l'interaction
des programmes les uns avec les autres, de manière analogue à une interface
homme-machine, qui rend possible l'interaction entre un homme et une machine.
Du point de vue technique une API est un ensemble de fonctions, procédures ou
classes mises à disposition par une bibliothèque logicielle, un système
d'exploitation ou un service. La connaissance des API est indispensable à
l'interopérabilité entre les composants logiciels.
3 La sérendipité est le fait de réaliser une découverte inattendue grâce au hasard
et à l'intelligence1, au cours d'une recherche dirigée initialement vers un objet
différent de cette découverte. Pour Robert King Merton, la sérendipité est
l'observation surprenante suivie d'une induction correcte. Ce concept discuté est
utilisé en particulier en recherche scientifique
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14. Jean-Paul Moiraud 2012
VIII.La veille c’est avoir des connaissances transversales
La veille ne se résume pas à une simple manipulation
technologique, il faut savoir aussi où chercher, savoir quels sont
les sites signifiants ?, quels sont les organismes leaders ?. ..
Cela signifie que le veilleur a une bonne connaissance préalable
de son secteur. Les connaissances technologiques, bien sûr, mais
aussi une bonne appréhension de l'environnement économique, du
contexte linguistique (élargir sa veille sur les sites anglophones
est un plus certain) et d'une bonne approche des matières
textiles.
L’appréhension transversale du secteur est une condition
d’efficacité de la veille, elle permet de sélectionner les sites,
les bases de données, les réseaux pertinents.
IX.La veille c'est savoir collaborer
Une veille est augmentée dans son efficacité si on sait
collaborer. Les réseaux numériques permettent de mettre en
relation des gens du monde entier, il est possible de collationner
les informations auprès des communautés constituées mais il est
aussi possible d'utiliser les réseaux pour interroger, pour poser
des questions.
Travailler seul c’est travailler dans un silo intellectuel (voir
le schéma ci-dessous)
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Travailler en réseau c’est augmenter la dynamique de sa veille
(voir le schéma ci-dessous) en croisant les recherches de chacun.
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Pour cela il faut être en capacité d'isoler les influents, les
référents présents sur twitter. Il faut petit à petit créer son
réseau informationnel. Au début de votre démarche n’hésitez pas à
utiliser les # de Twitter, ils vous orienteront pour la
constitution d’un réseau cohérent.
X.Conserver sa veille et la stocker
Une veille n’a de sens que si on peut y revenir dans le temps. On
peut coupler Twitter à d’autres application comme delicious,
pearltree ou autres solutions de stockage de liens.
XI.Les autres techniques de veille
Une veille peut être aussi réalisée par d'autres moyens notamment
la création d'alertes sur des sujets particuliers. Cette veille
est plus longue à mettre en place mais elle est tout aussi
efficace.
A.Les marques pages (bookmarks)
Les navigateurs notamment firefox sont équipés d’un système qui
permet de suivre les évolutions d’un site. Grâce à la technologie
RSS (really simply syndication). Par simple activation du marque
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18. Jean-Paul Moiraud 2012
B.Les listes de diffusion.
De nombreux sites possèdent des listes de diffusion, il peut être
utile de s’y abonner.
C.Les alertes googles
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Le travail qui est engagé en cours est un travail long, il ne peut sʼenvisager que dans la
durée. La persévérance est le mot clé dans ce type de travail. Il ne correspond pas aux
structures habituelles des cours car il ne peut faire lʼobjet dʼun contrôle des
connaissances. Il sʼagit bien ici dʼune acquisition de compétences professionnelles. Vous
nʼen jaugerez les effets que sur le long terme notamment au moment dʼun entretien
dʼembauche si on vous pose la question suivante : «savez vous organiser une veille ?»
Votre persévérance, votre travail de fond prendra ici toute sa signification.
Jean-Paul Moiraud - 2012
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