Complément d'infos concernant le suivi de l'assassinat de Christian Poveda.
Dans le pdf 3 articles de presse.
http://www.relation-presse.ma/11056_informations-petition-meurtre-christian-poveda-la-vida-loca
Dans ElFaro du 01/11: Conflit des droits de l'homme dans le pays le plus violent
Entre autres depuis la prise du contrôle des centres pénitentiaires par l'armée.
Dans La Prensa Grafica du 05/11: La Cour suprême de justice destitue le directeur de la Médecine Légale (pour mémo, concernant l'assassinat de Christian Poveda le nombre de balles et leurs points d'impact avaient plusieurs fois changé).
Dans ElFaro du 07/11: Transparencia a des réserves sur 5 contrats passés par le gouvernement avec l'entreprise de "L'Ami de Mauricio"
Ces contrats concernent des marchés public qui ont été passé avec la société de services de sécurité de l'ami du président.
Ces contrat se chiffres 2,5 millions de dollars.
Pour mémoire voici ce que déclarait l'ex-ambassadeur français au Salvador au journal l'Indépendant le 3 novembre:
L'ambassadeur Francis Roudière de Pennautier:
... "Qui a commandité l'assassinat du reporter (Poveda)? L'enquête ne l'a jamais révélé".
L'ambassadeur, qui connaît sur le bout des doigts le visage de l'économie souterraine des pays d'Amérique latine, a son idée sur la question.
«Cela a dû se passer à un niveau supérieur. Il y a tellement d'argent en jeu. La sécurité représente énormément dans l'économie du pays qui compte 16000 policiers et 25000 vigiles privés... Cela représente un lobby puissant», commente-t-il avec une lucidité froide. ....
99 signataires sur la pétition pour la remise en cause de l'enquête au Salvador sur le meurtre de Christian, de France, USA, Belgique, Espagne, Sri Lanka, Italie dont de nombreux photographes et des étudiants:
Pour la remise en cause de l'enquête judiciaire sur le meurtre de Christain Poveda ( journaliste assassiné au Salvador le 02/09/2009)
ou son lien court:
http://www.lapetition.be/petition.php?petid=8265
3 signataires sur la nouvelle pétition ouverte en espagnol :
Petition.be - Para presionar sobre la investigación judicial y esclarecer verdaderamente la muerte de Christian Poveda ( periodista asesinado en El Salvador 02/09/2009)
ou son lien court:
http://lapetition.be/en-ligne/petition-8578.html
Et deux ajout en espagnol dans le dossier Salvador / Poveda sur le site Chien Guevara:
http://forget.e-monsite.com/rubrique,version-espagnole,1131113.html
http://sd-1.archive-host.com/membres/up/167664623952614927/_Balance.pdf
Communiqué de Presse Mazagan Beach Resort - Mazagan Nights Samira Said
Droits de l'homme et marchés de coquins
1. c
1 novembre 2010
http://www.elfaro.net/es/201010/noticias/2789/
Tensions entre la PDDH (droits de l'homme) et le cabinet de sécurité
Conflit des droits de l'homme dans le pays le plus violent
Le cabinet de sécurité publique (ministère de l'intérieur) et l'avocat général des
droits de l'homme se regardent avec méfiance. Les uns ont durci les politiques de
sécurité publique et l'autre les a fustigées de l'avoir fait. Le directeur des prisons,
par exemple, compte parmi les nombreux problèmes de ceux à traiter.
Par Carlos Martinez, Photos : Edu Ponces
Depuis une prison réservée pour les pandilleros, quelqu'un a écrit le message sui-
vant :
« Contactez Oscar Luna, c'est "le général" des droits de l'homme, pour dénoncer et
mettre des avocats pour entamer des poursuites contre le colonel qui est en charge
de ce pénitencier ».
Ce message était adressé à la clica (bande locale) à laquelle appartient ce prison-
nier et a été intercepté par les militaires, quand il allait le dissimuler dans les po-
ches d'une visiteuse. Il s'agissait d'une « Wila », c'est-à-dire, une sorte de courrier
officiel dans le jargon pandilleros.
Douglas Moreno ,
Commandant du Commando San Carlos
En charge de la sécurité dans les prisons
Oscar Luna, avocat
Défenseur des droits de l"homme
(PDDH)
2. Le commandant qui est en charge du Commando San Carlos - lequel est responsa-
ble de la sécurité périmétrale dans les prisons - montre cette « Wila » comme la
preuve d'un fait que son chef a répété à plus d'une occasion. Le ministre de la dé-
fense nationale, le général David Munguía Payés, croit que l'avocat des droits de
l'homme a été utilisé à plus d'une occasion par des groupes en rapport avec les
pandillas (maras,bandes), dans le but de discréditer le travail de l'armée.
Ce qui est certain est que l'avocat Oscar Luna a dénoncé à plus d'une occasion les
effectifs de l'armée depuis qu'ils effectuent les contrôles à l'entrée des centres pé-
naux. Il croit que dans certains cas les militaires sont plus que rigoureux dans leurs
fouilles et a qualifié certaines façon de procéder « de fouille intime » indigne et
humiliante.
Le général Payés a fait valoir qu'ils font seulement leur travail, et
que ses militaires ne cherchent jamais d'objets dans le corps des
personnes et qu'ils sont seulement présents lors cette procédure
qui est effectué par personnel de Centres Pénaux.
Luna s'est opposée dès le début à l'utilisation des forces armées dans des missions
de sécurité publique et a redoublé ses critiques quand le président Mauricio Funes
a annoncé que l'armée assumerait le contrôle périmétral et l'accès des prisons.
Non seulement c'est le général Payés celui qui a été fustigé par les critiques de
l'avocat, mais aussi le directeur général de centres pénaux, Douglas Moreno.
Quand le directeur a annoncé la seconde semaine de septembre qu'il durcirait les
contrôles de sécurité dans les prisons qui s'étaient mutinés, Luna l'a interrogé sur la
mesure et il l'a qualifiée d'improvisée.
Bien que les manifestations publiques de méfiance entre la PDDH (organisation
des droits de l'homme) et le cabinet de sécurité publique n'aient pas encore atteint
le point de rupture, les relations entre les deux sont chaque fois plus tendues. Au
milieu de la polémique se trouve le pays le plus violent du continent, qui a terminé
l'année 2009 avec un taux de plus de 71 homicides par 100 mille habitants.
Dans les interviews présentés dans cette édition (1), Douglas Moreno compte à
l'avocat les nombreux obstacles à surmonter pour arriver à maintenir le contrôle
des pénitenciers.
3. Luna est conscient de l'appellation de défenseur de criminels qui pèse sur lui et
pense qu'il a joué le rôle de paratonnerres au milieu de ce qu'il considère une ré-
ponse institutionnelle chaotique au problème de la violence :
" Vous devez comprendre que le problème de sécurité est une question de politique
publique, c'est un problème qui a à voir avec toute la structure des programmes de
gouvernement. Par exemple, au Ministère public (justice, parquet), pourquoi on ne
s'interroge pas ? Vérifiez combien de personnes meurent (d'homicides) quotidien-
nement et combien d'enquêtes sont faites et dans combien on établit une responsa-
bilité. Révisez les mesures qui ont été mises en oeuvre pour ça.
La Loi de Protection des Victimes et des Témoins fonctionne-t-elle cette loi ? Ici
les témoins toujours ils les tuent, nous Avons une Loi Contre les Actes de Terro-
risme. On a seulement voulu l'appliquer dans le cas de jurisprudence de Suchitoto
(2) et là la loi a été utilisé (à l'encontre d'opposant à une privatisation de l'eau
dans la ville de Suchitoto). Nous avons en étude un nouveau Code de procédure
Pénal qui devait entrer en vigueur ce mois-ci et ils l'ont prorogé, nous avons la loi
sur les écoutes téléphoniques et il n'y a pas pas de traces, nous avons la Loi de
Proscription des Pandillas (Bandes) qui est approuvée, mais on n'approuve pas la
réforme au Code Pénal.
Regardez, pardonnez-moi, mais il faut le dire! Les choses (taches, projets) il faut
sérieusement les attraper (résoudre) ", il proteste.
1-http://www.elfaro.net/templates/elfaro/especiales/derechoshumanos/
2- Le 2 juillet 2007, la Commune de Suchitoto, a été le lieu choisi pour le lance-
ment de la politique de décentralisation de l'Eau par le Président Elías Antonio Sa-
ca (ultra-droite du parti Arena), qui selon les organisations sociales ouvre la porte
à la privatisation du liquide vital. Des centaines de personnes ont pacifiquement
protesté et ont été réprimées par la police, en arrêtant 14 personnes et en les accu-
sant de désordres publique. Dès la première procédure d'accusation, le ministère
public a changé les charges pour des actes de terrorisme. Au tribunal spécialisé de
sentence, lors de la première audition les juge avec la loi spéciale contre des actes
de terrorisme ont accordé un non-lieu pour statuer sur une personne et a maintenu
aux 13 autres leurs charges avec des mesures de substitution après plusieurs re-
cours introduits par la défense.
(http://laverdadconjusticiasocial.blogspot.com/2008/02/actualizacion-caso-suchitot
o-13-de.html)
4. Une femme accède au centre pénal de Chalatenango pour visiter un parent. Les accès
aux centres sont contrôlés par la Force Armée dans une tentative d'arrêter l'entrée de
divers illicites ( telephone, drogue, armes, ect).
Des militaires du Commando San Carlos, responsables de la surveillance périmétrale
de 7 centres pénaux du pays, gardent le repas des prisoniers après avoir vérifié qu'il ne
dissimule rien d'illicite dans le pénitencier de Chalatenango.
5. Un militaire fouille un garde de la Direction Générale des Centres Pénaux, avant qu'il accède à
son poste dans la prison de Chalatenango.
Patrouille de contrôle de l'armée
6. 05 novembre 2010
http://www.laprensagrafica.com/el-salvador/judicial/149895-csj-separa-de-su-cargo-a-director-de
-medicina-legal.html
La Cour suprême de justice destitue le directeur de la Médecine Légale
(Commentaire:pour mémo, concernant l'assassinat de Christian Poveda le nombre
de balles et leurs points d'impact avaient plusieurs fois changé)
La séance plénière a reçu le rapport d'audit qui lui servira pour décider s'il y a
une destitution définitive de Mario Alfredo Hernández Gavidia.
Par Jessica Ávalos
La Cour suprême de justice (CSJ) a décidé
hier de répondre à la demande de l'Institut
salvadorien du syndicat des employés de la
magistrature (SINEJUS) pour retirer la ges-
tion de l'Institut de médecine légale (IML) à
Mario Alfredo Hernandez Gavin.
Huit votes ont suffi pour que la Séance plé-
nière de la Cour décide que Gavidia mette
fin à effectuer des fonctions de médecin légiste pour une période indéfinie. À sa
place a été nommé temporairement le docteur Miguel Fortin Magaña.
La Cour l'a également suspendu de ses fonctions d'administrateur de l'IM. La sus-
pension des deux est temporaire. Sa situation sera décidée quand se finira l'audit
qu'effectue la CSJ à Médecine Légale.
Hier, les magistrats ont pris connaissance des avances de cet audit interne. Cet
examen spécial révèle qu'il existe des capacités de gestion insuffisantes pour mettre
en œuvre les dotations budgétaires de l'institution.
La direction de l'institut a cessé d'utiliser $940.545 qui devrait être investi avant le
30 Septembre. Cet argent avait été assigné pour l'acquisition de biens, services et
investissement dans des meubles, des machines et de l'équipement légiste.
7. « Ces fonds devraient être utilisés, on doit donc rechercher les moyens de les utili-
ser, pour éviter que ces derniers soient consignés comme non mis en œuvre », sug-
gère l'audit.
SINEJUS avait demandé son licenciement, parce qu'ils accusent du manque de ma-
tériel, la pénurie de personnel et d'autres problèmes. L'examen spécial, qui pourrait
être prêt dans un mois, servira de base pour les juges de décider si la révocation de
Hernandez Gavidia est permanente ou si il reprend la gestion de l'Institut de mé-
decine légale.
Le rapport préliminaire a conclu qu'il existe un déficit de communication entre le
directeur et les employés des Institut de médecine légale des différentes régions.
L'examen indique que la direction n'a pas notifié les fonctions du personnel.
Autres découvertes évalué par l'audit interne de la Cour le mois dernier dans les
différents services de médecine légale.
L'audit démontre que le directeur de l'IML utilise le véhicule et l'essence du service
pour ses démarches personnelles et pour se déplacer vers son lieu de résidence.
L'audit indique qu'il y a des médecins légistes de la Médecine Légale qui sans au-
torisation de la CSJ travaillent dans l'ISSS ou d'autres hôpitals. Il révèle aussi plu-
sieurs insuffisances techniques dans l'institution.
+ + +
Pour mémo et afin de mieux savourer l'article suivant voici cet extrait:
Edition du 03 novembre 2010
http://front3.lindependant.com/articles/2010-11-03/l-ambassadeur-francis-roudiere-de-pennautier
-au-salvador-276317.php
L'ambassadeur Francis Roudière de Pennautier:
... "Qui a commandité l'assassinat du reporter (Poveda)?
L'enquête ne l'a jamais révélé".
L'ambassadeur, qui connaît sur le bout des doigts le visage de l'économie souter-
raine des pays d'Amérique latine, a son idée sur la question.
«Cela a dû se passer à un niveau supérieur. Il y a tellement d'argent en jeu. La sé-
curité représente énormément dans l'économie du pays qui compte 16000 policiers
et 25000 vigiles privés...Cela représente un lobby puissant», commente-t-il avec
une lucidité froide. ....
8. 7 novembre 2010
http://www.elfaro.net/es/201011/noticias/2804/
Transparencia a des réserves sur 5 contrats passés par le gouvernement
avec l'entreprise de "L'Ami de Mauricio"
Miguel Menéndez serre la main du président Mauricio Funes, après son investiture en tant que
président du Centre des foires et des congrès en 2009. Photo Capres
Le sous-secrétaire de la Transparence a certifié que 15 contrats dans des services
de sécurité gagnés par l'entreprise de Miguel Menéndez, un des promoteurs de la
candidature présidentielle de Mauricio Funes, 10 ont apparu répondre par des
procédures transparentes, mais cinq autres pour un marché de 1.5 million de
dollars produisent des doutes.
Par Daniel Valencia Caravantes
Le sous-secrétaire de Transparencia (organisme gouvernemental pour la transpa-
rence des marchés public) a garanti la propreté de 10 des 15 contrats pour des pres-
tations de sécurité qui ont été passé par 14 services du gouvernement pour une
somme de $2.5 millions (1) avec l'entreprise Cosase, S.A de C.V., dont le proprié-
taire est Miguel Menéndez, dit "Mecafe" et ami du président Mauricio Funes.
Menéndez doit aussi sa nomination au poste de président du CIFCO (Centre Inter-
national Foires et Conventions) au président Funes.
9. Toutefois, dans les 5 autres cas de ces marchés de sécurité, le bureau de Tranparen-
cia a des réserves.
Dans 10 des 15 contrats, le bureau anti-corruption de l'Exécutif a dit de ne pas
avoir détecté d'irrégularités, pour l'instant, d'après les information qu'ils ont eue à
leur connaissance pour l'analyse. "Préliminairement, sur la base de la documenta-
tion qui avait été sollicitée à l'organisme (qui a attribué le contrat) et qui nous a été
fournie, nous pouvons conclure que le processus a été pris sur la base de ce qui est
déterminé par la Loi des Marchés et des Acquisitions (LACAP) ; et que dans l'ad-
judication de l'appel d'offres il existe des processus qui indiquent qu'il a existé une
transparence", conclu un rapport dans un des cas.
Dans le document, envoyé à EL Faro le 28 octobre en réponse à une demande d'in-
formation faite de plusieurs mois, il y a neuf autres cas qui mentionnent des con-
clusions identiques. (Voir document).
Entre le 29 juillet 2009 et mai 2010, l'entreprise de Menéndez, un des fondateurs
du mouvement des Amis de Mauricio, a remporté des appels d'offres de marchés
publics dans quatre ministères ( Éducation, Finances, Sécurité et Environnement,
celui-ci avec deux adjudications : une de plus de 98 mille dollars, et une autre de
plus de 47 mille $, cinq bureaux non ministériels mais d'importance politique
énorme et en gestion du budget ( FISDL, ISSS, Fosalud, Surintendance du Système
Financier et le Centre National des Registres ), et cinq de plus attaché à l'Exécutif
(gouvernement) ou qui reçoivent ces nominations ou ces assignations budgétaires :
ISRI, Fonavipo, Conamype, Insaforp et la Caisse Mutuel des Employés du Minis-
tère de l'Éducation.
Des 15 contrats, cinq n'ont pas reçu le certificat de transparence et ceux-ci repré-
sentent environ 1.5 million de dollars. Un avec une adjudication de 451 mille 73.40
dollars passé par le CNR qui, selon Transparence, possède seulement les critères
exigés par la loi LACAP, mais laisse des questions sur la viabilité des critères avec
lesquels on a choisi l'entreprise gagnante.
Le second cas avec une adjudication de 703 mille 497 dollars gagnés par Cosase au
près de la Fosalud. Cosase avait précédemment déjà gagné ce marché, mais pour
2009 elle l'a remporté avec une offre plus coûteuse que la concurrence (l'entreprise
Coarmi), qui elle offrait 512 mille 28 dollars. Selon Transparence, l'institution a
10. augmenté le plafond budgétaire et a rejeté l'autre entreprise pour une erreur de dé-
lais. Comme l'a détecté le bureau, Coarmi n'a pas présenté sa solvabilité d'impôts
fiscaux, et que Fosalud ne le lui a remis que le 20 janvier 2010 pour corriger l'er-
reur. L'entreprise, le jour en question, a reçu ce document de solvabilité qu'à 3:47
du jour de clôture du marché, et n'est pas parvenue à la livrer en temps. En effet ils
l'ont essayé le jour suivant, mais leur on leur a refusé. L'entreprise a fait un appel
de révision, mais là aussi elle a perdu.
Le troisième des cas sans l'aval de Transprencia est une adjudication dans le Minis-
tère des Finances pour avoir fait varier les montants présentés à Transparencia par
rapport à ceux que reprend la page du Comprasal du Ministère des Finances. Selon
Transparencia, Cosase a gagné une adjudication de 24 mille 499.98 dollars, mais
selon Comprasal le marché était seulement de 11 mille 526 dollars. El Faro a es-
sayé d'obtenir une réaction de Transparencia pour déterminer s'il y a eu une erreur
dans l'élaboration du document, mais à la clôture de cet article nous n'avons pas eu
de réponse. Le cas est que dans le rapport, selon le bureau de Transparencia, il n'y a
pas d'éléments qui permettent de définir quelles méthodes ont été utilisées pour
évaluer les offres gagnantes.
Le quatrième est un acte inexplicable pour la transparence, que l'on est permis
d'engager directement les services de sécurité dans l'Institut Salvadorien de l'Assu-
rance Sociale. Transparencia révèle qu'avant de donner le marché directement à
Cosase (et à une autre entreprise Alerta) l'ISSS avait déjà déclarée gagnantes deux
autres entreprises qui n'étaient pas celles précédemment mentionnées : celles-ci
étaient Gardianes, pour un marché de 772 mille 740 dollars et Sselimza pour 330
mille 600 dollars. L'ISSS, en juillet 2009, avait déterminé que les autres entrepri-
ses qui offraient leurs services ne répondaient pas à ce qui était demandé car leurs
tarifs étaient au dessus de la valeur du marché. Parmi celles-ci étaient Cosase et
Alerta.
Un jour, soudain, l'ISSS a déclaré que les gagnants n'avaient pas rempli une série
de documents sollicités et a annulé le processus (d'attribution du marché). Le 7
septembre 2009, l'institution a fait d'autres accords et a décidé d'engager deux au-
tres entreprises : Cosase, pour un marché de 295 mille 800 dollars, et Alerta, pour
894 mille 10.80 dollar. Gardianes, qui l'avait d'abord remporté, a demandé la révi-
sion du jugement, mais elle n'a pas eu de succès dans sa bataille. Dans ce cas, l'ins-
11. titution (Transparencia) a aussi relevé que l'on avait augmenté le montant du pla-
fond du budget de départ de l'offre, le principal bénéficiaire a été Alerta.
"Pourquoi, dans la première attribution dont on avait déjà été exclu les 2 autres en-
treprises, celles-ci on finalement remporté le marché alors qu'il leur avait été avisé
de ne pas concourir (tarifs trop chers)? Pourquoi n'a-t-on pas ouvert un nouveau
processus d'appel d'offre? ", demande Transparencia.
La dernière affaire concerne une adjudication qui de nouveau présente des mon-
tants contradictoires. Selon le Comprasal, la page officielle du Ministère des Fi-
nances, Cosase a remporté une adjudication de 98 mille 649 dollars. Mais selon
Transparencia, l'adjudication finale est de 117 mille dollars dans laquelle il n'est
pas établi comment on a assigné le supplément à l'entreprise gagnante.
Une autre donnée que révèle le bureau de Transparencia est qu'au moins dans six
des 15 cas, Cosase a gagné en étant l'entreprise qui a offert des services les plus
chers, et qui dans deux cas les institutions (cela durant une année avec une politi-
que d'austérité ordonnée par le président Mauricio Funes lui-même) ont augmenté
le budget assigné pour pouvoir engager l'entreprise (dans le Ministère de l'Éduca-
tion près de 46 mille dollars de plus et à Fosalud pour 200 mille dollars).
Les 2,5 millions de dollars de contrats de sécurité
En mai 2010, El Faro a révélé que durant moins d'une année, Cosase a presque
augmenté (ses parts de marchés public) d' une quantité équivalente à celles qu'il
avait obtenu entre 2005 et 2008, selon les registres officiels d'acquisitions de l'État.
Les adjudications pour Cosase, outre la prestation d'équipements techniques, sont
considéré des embauches directes d'agents de sécurité. Celles-ci n'ont pas dépassé
les 100 mille dollars, mais l'ensemble a permis à la compagnie de sécurité de Me-
néndez qu'elle augmente, au total de 2 million 555 mille 201.02 dollars. Cette
quantité a dépassé le tiers du total du budget destiné à la rubrique de la sécurité
privée dans les 52 contrats reportées entre juillet 2009 et mai 2010 par le ministère
des Finances, dont le total des contrats a atteint 6 million 10 mille 596.73 dollars.
Ces 52 contrats n'ont pas été nécessairement tous l'effectués par l'Exécutif, mais
bien par des services public par le Ministère des Finances dans leur rapport «
Comprasal », le mémo gouvernemental qui regroupe les informations sur les pro-
12. cessus d'achat et d'appels d'offres, d'adjudications et d'achats directs des services et
dépendances de l'État.
Transparencia a approuvé 10 de ces 15 contrats six mois après leur publication
qu'en avait fait El Faro, et presque trois mois après que l'on ai envoyé une demande
d'information au bureau du sous-secrétaire Marcos Rodriguez pour qu'il en détaille
le nombre et le nom des entreprises qui avait été en concurrence avec Cosase, ainsi
que le détail des avis techniques qui ont garanti les contrats.
En mai de cette année, en connaissance de ces cas, Rodriguez avait dit que c'était
une bonne occasion de poser des questions et une bonne occasion pour les agences
concernées pour répondre sur la légalité de ces marchés.
Maintenant, avec l'appui du Bureau de Renforcement du Contrôle Interne et l'Au-
dit, Rodriguez répond dans un rapport en disant que 10 des 15 contrats sont préli-
minairement en règle. Le sous-secrétaire a répondu que la plupart des informations
était déjà à la connaissance du public, selon ce qui était rapporté par le Comprasal
et ce qui avait été divulgué par 6 des 14 organismes contractants, qui ont en effet
répondu à El Faro pour défendre la légalité de ces marchés. Par exemple, les quan-
tités, le pourcentage de marchés attribués et le nombre d'instances dans lesquelles
avaient déjà été remporté des appels d'offres lors des années précédentes.
On remarque comme faits nouveaux dans l'analyse présentée le score qu'a obtenu
Cosase dans la majorité des cas d'appel d'offres, le nom et le nombre de ses concur-
rents et les raisons pour lesquelles celles-ci ont été écartées. Ainsi que les cinq cas
qui ne portent pas l'aval du bureau dirigé par Rodriguez.
"Il est important de faire remarquer que dans 27% des cas, c'est-à-dire, dans 4 pro-
cessus d'appel d'offres, Cosase a été la seule entreprise qui y a répondu. Et dans la
majorité des cas, Cosase a été l'entreprise la mieux qualifiée et qui a rempli toutes
les conditions. En outre, près de la moitié des institutions (précisement 47% ce qui
équivaut à 7) avaient déjà des contrats avec les services de sécurité de Cosase au
moment de l'appel d'offres", dit le rapport dans ses conclusions.
Bien que la loi sur les marchés et contrats de l'administration publique (LACAP)
mentionne les possibilités de conflits d'intérêts ou de trafic d'influence et définit les
remèdes respectifs, ses interdictions ne semble pas suffisante pour cette affaire.
13. La loi, publiée sous le gouvernement ARENA de Francisco Flores, interdit seule-
ment aux membres du Conseil des Ministres de participer à ce type de concours
(d'appels d'offres).
Toutefois Menendez n'est pas dans ce cas, malgré sa proximité avec le président
qui l'a nommé comme président du Cifco. Dans le rapport, le sous-secrétaire à au-
cun moment évalue la possibilité d'un conflit d'intérêts dans l'attribution de ces
marchés. El Faro a essayé d'obtenir une réaction du sous-secrétaire de Trasparencia
mais à la clôture de cet article il a été impossible de le joindre.
Cosase, à en juger par les chiffres, avait déjà beaucoup de succès dans le passé.
En 2008, il avait déjà obtenu presque le tiers des 54 contrats accordés entre 2005 et
cette année. Avec ces 15 adjudications il a obtenu un marché de 2.8 millions de
dollars, et approximativement 30% du total de ce qui est soumis à appel d'offres.
Ce qui est curieux est que des 52 adjudications reportées durant la première année
de Funes, son rythme de triomphes s'est amélioré, non seulement en monopolisant
42% des marchés accordés, mais au rythme actuel, durant trois années il obtient
7.5 millions de dollars dans des contrats avec l'Exécutif.
Entre juin et novembre de cette année, Comprasal rapporte 19 processus d'appels
d'offres pour des services de sécurité, dont un a été déclaré vacant et trois autres
ont été attribuées. Parmi les trois, celui le plus important a porté sur le contrat pas-
sé par le Fonds Social pour le Logement avec Cosase pour près d'un quart de mil-
lion de dollars ($207,874.809).
Transparencia, au moins, partage comme faits notoires que même si le total d'adju-
dications gagnées par Cosase par rapport à ses concurrents a augmenté de à peine
plus de deux points en pourcentage, quand l'on fait le compte en dollars attribués
cella dépasse de 43% ses concurrents les plus proches.
"Or, en faisant une comparaison des quantités attribuées, en effet on observe une
différence considérable de 43,5 (soit 2 millions et demi de dollars) contre 15%
pour l'entreprise Alerta, entant que seconde entreprise qui a obtenu les plus impor-
tantes sommes attribuées", dit le rapport.
Transparencia donne aussi une autre information révélatrice : "N'a pas été obtenu
toute l'information qui a été sollicité. Dans les informations que nous avons vérifié,
ils n'existent seulement que les chiffres bruts, comme dans la partie d'évaluation
14. financière, où nous n'avons pas eu connaissance des états financiers pour voir si
l'information que donne la commission est certaine ou non", conclut-il.
Toutefois, le bureau résume que pour la majorité des cas a été rempli les aspects
légaux, techniques, économiques et financiers dans chacun des organismes cités, et
qu'on a promu la participation des fournisseurs qui offrent leurs services de sécuri-
té pour le marché national.
Compléments:
Miguel Menéndez, dit "Mecafe" doit ce surnom de l'epoque ou il participait a des
courses automobile, il est aussi un important propriétaire terrien avec en autres des
plantations de café. Il a été très proche du parti d'ultra-droite Arena au pouvoir
avant de s'allier avec Maricio Funes qu'il a soutenu durant sa campagne électoral.
Parlant de Funes, "Mecafe" en dit: " c'est un gouvernement de gauche qui fait une
politique de droite, Funes est le président le plus a droite que l'on est eu"
Links:
Funés pêche à la corruption avec Mr. Mecafé (français)
"Mecafé": Nous devons nous unir contre la délinquance (français)
Rapport du Sous-secrétaire de Transparencia et Anti-corruption (espagnol)
"L'Ami du président" gagne 2,5 millions de dollars dans les contrats avec l'exécutif (espagnol)