Pénalisé par l’environnement économique, fiscal et règlementaire, le marché locatif décline en 2013 (-25% en un an).
L’offre immédiate s’accroît sensiblement en un an, et atteint un niveau jamais égalé. La part des immeubles de Grade A demeure toutefois limitée à moins de 20% du stock vacant.
Dans ce contexte, les valeurs locatives demeurent sous pression. Dans le QCA, l’essentiel de la baisse des valeurs a été acté en 2013.
Avec 11 milliards d’euros investis en 2013, le marché de l’investissement reste conforme à sa dynamique de long terme.
30 transactions de plus de 100 millions d’euros ont été enregistrées pour l’ensemble de l’année 2013. .
Le taux prime de référence, dans le Quartier Central des Affaires, baisse pour se positionner dans une fourchette comprise entre 4,25 et 4,50%.
1. Panorama bureaux Ile-de-France
4ème trimestre 2013
Performances contrastées
entre les marchés locatif et
d’investissement
Pénalisé par l’environnement économique, fiscal et
règlementaire, le marché locatif décline en 2013 (-25% en un an).
L’offre immédiate s’accroît sensiblement en un an, et atteint un
niveau jamais égalé. La part des immeubles de Grade A
demeure toutefois limitée à moins de 20% du stock vacant.
Dans ce contexte, les valeurs locatives demeurent sous pression.
Dans le QCA, l’essentiel de la baisse des valeurs a été acté en
2013.
Avec 11 milliards d’euros investis en 2013, le marché de
l’investissement reste conforme à sa dynamique de long terme.
30 transactions de plus de 100 millions d’euros ont été
enregistrées pour l’ensemble de l’année 2013.
.
Le taux prime de référence, dans le Quartier Central des Affaires,
baisse pour se positionner dans une fourchette comprise entre
4,25 et 4,50%.
2. On Point • Panorama bureaux Ile-de-France – 4ème trimestre 2013 Page 2
Location de bureaux : un
marché à la peine
Ainsi que nous l’évoquons depuis plusieurs mois, le
fort repli des grandes transactions, et notamment les
grands clés-en-main, impacte les résultats de 2013
puisque le déficit d’activité y représente plus d’un
demi-million de mètres carrés soit une baisse de 45%
par rapport à 2012.
Evolution de la part des clés-en-main dans la demande placée
(évolution annuelle)
En millions de m²
2,5
Transactions en clé-en-main
2 464 000
Transactions hors clé-en-main
24%
2,0
1 844 000
11%
1,5
Les chiffres ImmoStat de l’année 2013 viennent d’être publiés et
1,0
sans grande surprise le retard pris en début d’année n’a pas été
0,5
rattrapé. Au final, la demande placée atteint 1,845 million de mètres
carrés en Ile-de-France, en repli de 25% par rapport à 2012. Il s’agit
du plus mauvais cru enregistré depuis 10 ans.
0,0
2012
2013
Source : Jones Lang LaSalle
On pourra toutefois retenir que la baisse d’activité a finalement été
moins forte en fin d’année que pour les trois premiers trimestres de
2013. En effet, pour la première fois depuis un an, la demande
Indicateurs macro-économiques au 4T 2013
(évolution annuelle)
placée trimestrielle repasse au-dessus du seuil des 500 000 m² pour
2013
le seul 4ème trimestre.
Evolution sur 1 an
PIB (3ème trim.)
Le déficit d’activité a été particulièrement sévère sur le segment des
grandes surfaces (> 5 000 m²) qui acte un repli de 45% en 2013.
Finalement, 53 transactions de plus de 5 000 m² auront été signées,
soit environ 655 000 m², contre 73 transactions en 2012 pour 1,2
-0,10%
Emploi salarié IDF (3ème trim.)
-10 734
-0,3%
Climat des affaires (déc.)
94
Source : INSEE
million de m².
Ce sont surtout les grands clés-en-main qui manquent à l’appel
cette année puisqu’ils ne représentent plus que 11% de la demande
Chiffres clés Ile-de-France au 4T 2013
(évolution annuelle)
placée alors qu’ils ont représenté près d’un quart des volumes
commercialisés en 2012. Ce surplus d’activité avait alors largement
contribué aux bonnes performances locatives enregistrées en 2011
et 2012.
2013
Evolution sur 1 an
Demande placée cumulée
1 844 497 m²
Offre immédiate
3 925 000 m²
7,5%
Taux de vacance immédiat
Conséquence d'une croissance faible et de perspectives moroses,
Loyer prime
710 €/m²
les locations de bureaux ont donc chuté en 2013. Les incertitudes
Loyer moyen de seconde main
312 €/m²
du climat des affaires ont incité un grand nombre d’entreprises à
renégocier leur bail plutôt que de déménager, évitant ainsi des coûts
engendrés par une relocalisation, et des contraintes sociales fortes
que peuvent induire un déménagement.
Sources : Jones Lang LaSalle/ImmoStat/ORIE
3. On Point • Panorama bureaux Ile-de-France – 4ème trimestre 2013 Page 3
Une poignée de secteurs s’en sortent cette année
Evolution du nombre de transactions > 5 000 m²
(au 4ème trimestre de chaque année)
D’un point de vue géographique, les résultats d’activité sont très
contrastés d’un secteur à l’autre, et peu de marchés performent
cette année. Dans Paris intra-muros, la demande est en baisse de
19%. Tous les secteurs parisiens sont en recul, excepté Paris
Centre Ouest (QCA inclus) qui résiste avec 4% d’activité de plus
que l’an dernier. Malgré un environnement économique compliqué,
les entreprises ne sont pas restées figées, puisque le secteur
enregistre 10 transactions de plus de 5 000 m² (contre 8 en 2012)
Sources : Jones Lang LaSalle/ImmoStat
dont les plus significatives ont été celles de Klesia (~15 000 m²)
dans « Rézo » et du TGI (~30 000 m²) dans la ZAC ClichyBatignolles, deux immeubles neufs en cours de développement.
Evolution de la demande placée par tranches de surface
(en années glissantes)
En millions de m²
A La Défense, les résultats sont décevants avec à peine 110 000 m²
3,0
loués cette année, soit le plus bas niveau jamais enregistré depuis
2,5
2002. Le marché chute ainsi de 34% en 2013. On dénombre
2,0
seulement 4 transactions de plus de 5 000 m² (contre 7 l’an passé)
dont la plus importante est celle d’ERDF dans la tour « Blanche »
(~22 000 m²). A noter, au 4ème trimestre, la société Egencia a pris à
bail 5 600 m² dans la tour « Egée ».
< 5 000 m²
> 5 000 m²
1,5
1,0
0,5
35%
35%
44%
43%
0,0
Dans le Croissant Ouest, les performances locatives sont dans
l’ensemble positives, contrairement au repli généralisé à l’échelle
régionale. La palme revient à Neuilly-Levallois, dont l’activité
Sources : Jones Lang LaSalle/ImmoStat
progresse de 76% en un an grâce à deux grandes transactions
signées en fin d’année à Levallois : celle de Cetelem (~35 000 m²)
au 3ème trimestre, et celle de SAP (~28 000 m²) dans « So Ouest »
au 4ème trimestre. Sur la 2ème et 3ème marche du podium, les secteurs
de la Boucle Nord et de la Boucle Sud ont connu également une
bonne année. L’Oréal a pris de nouveaux bureaux à Clichy dans le
« Nuovo » (~21 500 m²) tandis qu’à Boulogne et Issy, l’offre de
qualité abondante, la bonne accessibilité du secteur et les loyers
attractifs ont séduit plusieurs entreprises. Le 4ème trimestre a
d’ailleurs été particulièrement riche en grandes signatures : la
Banque Postale dans « Bords de Seine 2 », Coca Cola dans
« Noda », Boursorama dans « You », et Vinci dans « In Situ ».
En 1ère Couronne et en 2ème Couronne Sud, l’activité locative est par
contre en fort retrait, en raison de nombreuses très grandes
transactions signées l’an passé sur ces secteurs. On notera
toutefois pour 2013 les implantations suivantes : Eiffage (futur
campus) à Vélizy, Orange dans « Eastview » à Bagnolet, Ericsson
dans « Hélios » à Massy, HAS dans « Green Corner » à SaintDenis, Dassault (extension de leur campus) à Vélizy ou encore
Lafarge dans « Le Panoramic » à Clamart.
« So Ouest » - Levallois
44%
44%
45%
48%
48%
48%
37%
36%
4. On Point • Panorama bureaux Ile-de-France – 4ème trimestre 2013 Page 4
Evolution de la demande placée en 2013
(par sous-secteur)
Sources : Jones Lang LaSalle/ImmoStat
5. On Point • Panorama bureaux Ile-de-France – 4ème trimestre 2013 Page 5
L’offre disponible fait un bond de 9% en un an
Le fléchissement de l’activité locative a contribué à la nette
augmentation du stock disponible. L’offre de bureaux atteint en fin
Part des locaux Grade A dans l’offre immédiate > 5 000 m²
(par grand secteur)
d’année un niveau inédit avec 3,925 millions de mètres carrés
Offre immédiate > 5 000 m²
Part du Grade A
2ème Couronne
468 000
17%
libérations d’immeubles existants, alors que les livraisons
1ère Couronne
272 000
27%
d’immeubles neufs disponibles ont été limitées au 4ème trimestre.
Paris
167 000
8%
Ainsi la part du neuf dans les disponibilités immédiates se maintient
Croissant Ouest
599 000
42%
toujours autour de 20% et celle du Grade A se situe, elle, encore
La Défense
373 000
54%
immédiatement disponibles, ce qui représente 7,5% du parc tertiaire
francilien. Cette hausse a été largement alimentée par des
en-deçà.
Sources : Jones Lang LaSalle/ImmoStat
Les hausses les plus importantes ont été enregistrées dans l’Ouest
parisien, marché où les livraisons neuves ont été particulièrement
importantes cette année, avec en tête La Défense et Boucle Sud
avec respectivement ~140 000 m² et ~60 000 m² livrés vacants en
Evolution de l’offre immédiate et du taux de vacance
(par état des locaux)
Offre immédiate 2nde main
Offre immédiate neuve/restructurée
Taux de vacance
En millions de m²
2013. Par conséquent, les taux de vacance sont orientés à la
4,5
hausse : 12,2% à La Défense et 14,2% pour le Croissant Ouest.
4,0
3,5
De manière générale, l’offre demeure plus abondante en
1ère
périphérie tandis que dans la capitale le taux de vacance reste
contenu à 5,1%, bien qu’en hausse. Signe positif malgré tout cette
5%
2,5
4%
2,0
3%
1,5
0,5
réajustement de leurs valeurs locatives.
2%
1,0
années pour certains, trouvent progressivement preneur suite au
0,0
Les valeurs locatives sont toujours sous pression
Les loyers prime du QCA et de La Défense demeurent stables ce
trimestre à respectivement 710 €/m² et 530 €/m². En un an, le loyer
prime du QCA acte toutefois un repli notable en l’absence de
24%
2008
maximum étant 750 €. On estime toutefois que l’essentiel de la
28%
26%
23%
20%
21%
2009
2010
2011
2012
2013
Offre immédiate au 4T 2013
(par grand secteur)
9%
28%
11%
baisse des valeurs faciales a été acté cette année. A La Défense,
les valeurs les plus hautes correspondent aux transactions conclues
dans « Cœur Défense ».
En ce qui concerne les mesures d’accompagnement, après une
forte progression en 2012, les évolutions sont plus contrastées en
2013, mais elles demeurent élevées dans tous les secteurs. Le
marché reste globalement très alimenté en offre, et les conditions
de négociation sont toujours très avantageuses pour les entreprises.
14%
1%
0%
Sources : Jones Lang LaSalle/ImmoStat/ORIE
transactions à des niveaux de loyers exceptionnels. On compte
moins de 10 transactions signées à plus de 700 €, la valeur
7%
6%
3,0
année, quelques immeubles neufs, livrés vacants depuis plusieurs
8%
28%
10%
Sources : Jones Lang LaSalle/ImmoStat
Paris QCA
Paris intra-muros (hors QCA)
Croissant Ouest
La Défense
1ère Couronne
2ème Couronne
6. On Point • Panorama bureaux Ile-de-France – 4ème trimestre 2013 Page 6
Taux de vacance au 4T 2013
(par sous-secteur)
Sources : Jones Lang LaSalle/ImmoStat/ORIE
Loyer prime au 4T 2013
(par sous-secteur)
Sources : Jones Lang LaSalle/ImmoStat/ORIE
7. On Point • Panorama bureaux Ile-de-France – 4ème trimestre 2013 Page 7
Perspectives
« Au-delà des chiffres pour l’ensemble de l’année 2013, le
franchissement de la barre des 500 000 m² de demande placée au
4ème trimestre est un meilleur signal pour l’année qui commence.
Les demandes actives de grandes entreprises se maintenant et les
propriétaires mettant en œuvre une véritable ingénierie financière
au service des entreprises, les freins se lèvent peu à peu. Ainsi, on
peut anticiper un rebond d’activité du marché autour des 2 millions
de mètres carrés pour 2014, un niveau qui resterait toutefois
inférieur à la moyenne de long terme » commente Jacques Bagge,
Projets mis en chantier et disponibles à horizon 2016
(grand secteur)
En m²
300 000
250 000
TOTAL
1ère Couronne
Croissant Ouest
Paris intra-muros (hors QCA)
2ème Couronne
La Défense
Paris QCA
200 000
150 000
100 000
directeur de l’Agence chez Jones Lang LaSalle.
50 000
Le stock d’offres à écouler demeure important, notamment en
périphérie. On peut donc imaginer qu’il y ait aujourd’hui
suffisamment d’offres sur le marché pour drainer et satisfaire la
demande, notamment dans des secteurs où l’offre neuve est
importante.
L’arrivée sur le marché de nouveaux projets, à La Défense et dans
la Boucle Sud en particulier, devrait contribuer à renforcer voire
accentuer les disparités de marché. Certains taux de vacance
pourraient donc enregistrer dans les prochains mois de nouvelles
hausses.
En effet si aujourd’hui les lancements spéculatifs d’opérations de
bureaux
demeurent
limités,
la
majeure
partie
de
ces
développements, actuellement en cours de construction et
disponibles à la commercialisation (~800 000 m² au total), se
concentre dans l’Ouest francilien (~45%).
Dans ce contexte toujours favorable aux locataires, pas de
changement de cap du côté des propriétaires qui devraient rester
très attentifs aux contraintes opérationnelles et financières des
entreprises. Les valeurs locatives prime faciales devraient se
stabiliser en 2014, notamment dans des secteurs où l’offre locative
de qualité demeure limitée comme dans le QCA. Les loyers réels
eux devraient rester au plus bas dans un contexte globalement suroffreur et un marché locatif poussif.
Les
renégociations
de
baux
devraient
rester
également
nombreuses, le fort déficit de confiance n’incitant pas les entreprises
à quitter leurs locaux actuels.
0
2014
387 000 m²
Source : Jones Lang LaSalle
2015
406 000 m²
2016
9 000 m²
2014 - 2016
802 000 m²
8. On Point • Panorama bureaux Ile-de-France – 4ème trimestre 2013 Page 8
Un marché de
l’investissement soutenu en
2013
Une année 2013 dynamique, et une année 2014 qui
devrait dépasser les 12 milliards d’euros en Ile-deFrance
« Passy Plaza » - Paris 16ème
Le marché de l’investissement francilien a surpris cette année par
son dynamisme et sa stabilité compte tenu de l’environnement
économique et de celui du marché locatif.
Indicateurs macro-économiques au 4T 2013
(évolution annuelle)
Après un 3ème trimestre dynamique, le sprint « habituel » du 4ème
trimestre pour le marché de l’investissement n’a pas été observé
cette année puisque « seulement » 2,9 milliards d’euros ont été
4T 2013
PIB (3ème trim.)
Evolution sur 1 an
-0,10%
investis sur les trois derniers mois.
Taux directeur BCE
0,50
Ainsi, plus de 11 milliards d’euros ont été investis sur l’ensemble de
OAT 10 ans
2,50
l’année 2013. Bien qu’en recul de 9% par rapport à 2012, le marché
Euribor 3 mois
0,287
n’en reste pas moins dynamique et conforme à son niveau d’activité
SWAP 5 ans
1,26
de long terme.
Sources : INSEE / Agence France Trésor / euribor-rates.eu / Jones Lang LaSalle-Thomson Reuters
Un marché équilibré entre les transactions supérieures et
inférieures à 100 millions d’euros
Après la signature de nombreuses grandes cessions au 3ème
Chiffres clés Ile-de-France en 2013
(évolution annuelle)
trimestre, la fin d’année a continué sur sa lancée et a enregistré 9
2013
transactions supplémentaires de plus de 100 millions d’euros. La
Volumes investis
plus grande transaction du trimestre, mais également de l’année,
Volume moyen
est la cession par les DOCKS LYONNAIS de son portefeuille
français à ABU DABI INVESTMENT AUTHORITY (ADIA) pour un
Nombre de transactions
dont plus de 100 M€
montant estimé à 580 millions d’euros pour la partie située en Ile-
Taux de rendement prime bureaux
de-France. Citons également l’acquisition par THOR EQUITIES,
conjointement avec un investisseur israélien du « 65-67 avenue des
Champs Elysées » auprès d’UBS pour 280 millions d’euros.
Au final, ce sont ainsi 30 transactions de plus de 100 millions
d’euros qui ont été signées en 2013, un nombre quasi identique à
celui de 2012 mais pour un montant total légèrement inférieur.
Aucun segment de marché n’a particulièrement sous-performé en
2013 par rapport à 2012. Ainsi, le marché parisien a de nouveau
bâti sa performance de manière très équilibrée, puisque les volumes
Sources : Jones Lang LaSalle/ImmoStat
Evolution sur 1 an
11 075 M€
51 M€
216
30
4,25 - 4,75
9. On Point • Panorama bureaux Ile-de-France – 4ème trimestre 2013 Page 9
investis se sont ventilés de manière égale entre les opérations de
moins de 100 millions d’euros (49% des volumes) et celles de plus
de 100 millions d’euros (51% du total).
Montants investis par trimestre
(en volume)
En Mds€
16
La première couronne parisienne capte près de la moitié des
14
capitaux
12
12,12
10
Avec 43% des montants investis, Paris intra-muros ne draine pas,
4
capitaux investis, soit plus de 5,2 milliards d’euros (en hausse de
2
48% en un an).
4,77 -9% 2,95
6
parisienne qui tire son épingle du jeu cette année avec 47% des
11,08
8
mais de peu, la majorité des capitaux. C’est la première couronne
4T
3T
2T
1T
0
Si l’on exclut le portefeuille DOCKS LYONNAIS, les trois plus
grandes transactions enregistrées en 2013 ont été finalisées en
2,40
3,51
2009
2010
2011
2,68
1,44
2008
3,69
1,76
2012
2013
Sources : Jones Lang LaSalle/ImmoStat
première couronne parisienne avec les acquisitions :
- d’« Eco Campus » à Châtillon,
- de la tour « Sequana » à Issy-les-Moulineaux (transaction JLL),
- et de la tour « Adria » à la Défense.
Montants investis par tranche de montants en 2013
(en nombre)
< 50 M€
Ainsi, La Défense a terminé l’année sur une bonne performance
De 50 à 100 M€
avec plus de 900 millions d’euros investis (6 transactions), soit la
De 100 à 300 M€
meilleure année enregistrée sur ce marché depuis 2007.
De 300 à 500 M€
12% 1% 0%
Trois transactions de plus de 100 millions d’euros ont permis à ce
marché de réaliser cette bonne performance. Après la cession par
IVANHOE CAMBRIDGE de la tour « Pacific » pour 228 M€ à
> 500 M€
Sources : Jones Lang LaSalle/ImmoStat
TISHMAN SPEYER PROPERTIES (transaction JLL), celle par
TESTA à PRIMONIAL de la tour « Adria » pour 450 millions d’euros,
SAINT-GOBAIN a cédé « Les Miroirs » (bâtiments A et B) à
PERELLA WEINBERG PARTNERS pour 110 millions d’euros au
Volume d’investissement en 2013
(par types d’actif)
4ème trimestre.
Le bureau reste majoritaire mais une année dynamique pour le
commerce
Même si la part des actifs de bureaux reste toujours largement
majoritaire avec 86% des montants engagés, les cessions de
commerces ont été dynamiques, et représentent 9% des montants
investis en Ile-de-France (-5% en un an). Cinq transactions
supérieures à 100 millions d’euros ont été enregistrées sur des
commerces cette année. Trois d’entre elles ont été signées au 4ème
trimestre : il s’agit de l’acquisition par THOR EQUITIES du « 65-67
avenue des Champs Elysées » (260 millions d’euros), du
portefeuille vendu par ALTAREA-COGEDIM à ALLIANZ pour 190
millions, et de « Passy Plaza » acquis GENERALI auprès de
EUROCOMMERCIAL PROPERTIES pour 150 millions d’euros
(transaction JLL).
Sources : Jones Lang LaSalle/ImmoStat
18%
69%
10. On Point • Panorama bureaux Ile-de-France – 4ème trimestre 2013 Page 10
Un marché des VEFA en berne
Part des VEFA dans le volume investi en bureau
(en volume)
4
Retour des investisseurs étrangers, mais la part des
investisseurs français reste prépondérante
1,05
1,64
1,57
1,92
2,23
1,60
1,61
1,32
0,90
1,10
1,28
1,11
3T2013
4T 2013
montant estimé autour de 90 millions d’euros.
0
2T2013
acquis le futur siège d’EIFFAGE à Vélizy-Villacoublay pour un
1T2013
2
1T2011
millions d’euros (transaction JLL), FONCIERE DES REGIONS a
6
4T2012
« In Situ » auprès de VINCI IMMOBILIER / NEXITY pour 110
8
3T2012
l’immeuble « Ardeko »* pour 140 millions, DeAWM a acheté
10
2T2012
trimestre : IVANHOE CAMBRIDGE s’est porté acquéreur de
12
1T2012
baisse de 16% en un an. Trois VEFA ont été finalisées au 4ème
Ventes bureaux (hors VEFA)
Vefa bureaux
14
4T2011
été investis sur des bureaux à construire en Ile-de-France, en
En Mds€
3T2011
encore retrouvé de couleurs en 2013. Plus d’1,1 milliard d’euros ont
2T2011
Après une année 2012 déjà difficile, le marché des VEFA n’a pas
Sources : Jones Lang LaSalle/ImmoStat
* bien qu’initiée en 2011, cette transaction n’a été comptabilisée qu’en 2013 en raison de son montage
juridique spécifique.
Comme nous l’avions annoncé, la part des investisseurs étrangers
est remontée au 4ème trimestre, portée en particulier par de grandes
transactions comme la cession du portefeuille des DOCKS
Montants investis par origine des capitaux en 2013
(en volume)
LYONNAIS à ADIA. Ainsi 6 des 9 transactions de plus de 100
millions d’euros ont été signées par des acquéreurs internationaux
au 4ème trimestre. « La forte activité des étrangers au 4ème trimestre
démontre l’attractivité du marché parisien auprès des investisseurs
internationaux.
Leur
part
relativement
faible
dans
les
investissements depuis le début de l’année n’était pas le reflet de
leur désintérêt pour la place parisienne, mais plus le résultat d’un
manque d’opportunités adaptées à leur stratégie d’investissement. »
Source : Jones Lang LaSalle
commente Stephan von Barczy, directeur du Département
Investissement chez Jones Lang LaSalle.
Cependant, les investisseurs français continuent de largement
Taux de rendement au 4T 2013
(par sous-secteur)
dominer le marché de l’investissement avec 67% des montants
engagés en Ile-de-France. Habituellement fortement présents sur
les volumes inférieurs à 100 millions d’euros, ils ont également été
présents sur les plus grandes transactions de l’année (« Eco
Campus », « Adria » ou encore le technopôle de BOUYGUES à
Meudon-la-Forêt).
Baisse des taux de rendements sur les secteurs les plus prisés
Sous l’impulsion d’une demande toujours forte pour les meilleurs
produits et de coûts de financement en baisse, les taux de
rendement prime des secteurs les plus établis en Ile-de-France
connaissent une légère érosion. Ainsi, dans le QCA, le taux prime
de référence en Ile-de-France passe d’une fourchette de
4,50-5,00% à 4,25-4.75% au 4ème trimestre 2013.
Source : Jones Lang LaSalle
11. On Point • Panorama bureaux Ile-de-France – 4ème trimestre 2013 Page 11
Perspectives
Une fois de plus, le marché de l’investissement francilien a
Consensus forecasts
démontré en 2013 qu’il pouvait dépasser le seuil des 10 milliards
A horizon 2014
d’euros d’investissement sans stimulus fiscal particulier.
Evolution sur 1 an
PIB (à fin d’année)
Compte tenu des produits actuellement sur le marché, des produits
qui pourraient être arbitrés au cours de l’année, et des transactions
actuellement en cours de négociation, le montant total des
investissements pourrait dépasser les 12 milliards d’euros en 2014.
Par ailleurs, l’intérêt des investisseurs étrangers pour la place
parisienne ne se dément pas en ce début d’année, ces derniers
étant particulièrement actifs sur les grandes opérations en cours : la
cession du portefeuille RISANAMENTO, ou la vente du centre
commercial « Beaugrenelle ».
Enfin, en matière de financement, si les banques continuent de
dominer le marché, les fonds de dette ont efficacement déployé une
bonne partie de leurs fonds et de nouveaux assureurs ont fait leur
apparition. En 2013 on retiendra que la concurrence entre prêteurs
a entrainé une baisse des marges pour les financements des actifs
prime qui a compensé la hausse des taux. On pourra aussi noter
que des actifs dont le profil d’investissement est plus risqué
peuvent, aujourd’hui, être financé.
OAT 10 ans
Euribor 3 mois
Source : Consensus forecasts, étude de Décembre 2013