Panorama de la production de documentaire interactifs (web documentaires) en France. Des circuits classiques impliquant le CNC aux méthodes "Do it yourself", crowdfunding etc.
2. Fondateur de
Chewbahat Storytelling Lab
Co-fondateur de
Storycode Paris
Photojournaliste (France, U.S.A)
(Abaca, Polaris, Gamma, Corbis)
Auteur de
The Moneyocracy Project
BIO
2
3. Création et de production du documentaire interactif
• L’Auteur, cœur battant du projet
• Le Producteur, chef d’orchestre de l’idoc
• Les organismes publics, une aide forte à la création
• Le diffuseur, un partenaire essentiel
Casting
4. Un
tournage
de
film,
ça
ressemble
exactement
au
trajet
d'une
diligence
dans
le
Far
West
;
d'abord
on
espère
faire
un
beau
voyage
et
puis
très
vite
on
se
demande
si
on
arrivera
à
desBnaBon
“
”François Truffaut
7. C’est une vision neuve d’un vieux métier :
Il continue de raconter des histoires mais les développe
avec les outils contemporains.
C’est un regard fort mais dont la place
évolue de plus en plus
Co-création, partage des rôles, l’auteur doit se remettre en
question.
8. Auteurs de tous horizons
Un mix de compétences :
du cinéma, de la télé, de l’Internet, des jeux
vidéos, de la photo, de l’écrit… journalistes
documentaristes, artistes ou créateurs…
D’où la nouveauté des écritures, des narrations,
des formes explorées.
9. Vivre la Mutation
L'auteur doit « lâcher prise »
• Le partage & la collaboration :
Avec les co-auteurs, le designer, le producteur, le
public, l’ensemble du team. L’auteur s’enrichit de
ces collaborations.
• L’oeuvre n'est plus forcément monolithique &
linéaire, elle évolue, se transforme, s’adapte à
l’utilisateur.
11. Trouver la perle
C'est quoi un "bon" projet ?
« Coup de coeur » ou intérêt personnel
Ligne éditoriale de la société
Potentiel d'audience(s)
Potentiel de financement(s)
R&D / innovation
12. Comment?
Proposition spontanée de dossiers
Veille internet active
Festivals & marchés
(Sunny Side, I Love Transmedia, Cross Video
Days, IDFA Doclab)
13.
14. Challenger le projet
Envisager
/
tester
de
nouvelles
pistes
interacBves
Pousser
l'auteur(e)
à
prendre
en
compte
la
place
de
l'internaute
dans
l'histoire
et
la
navigaBon
Eventuellement
lui
faire
rencontrer
un
graphiste
et/ou
développeur
très
en
amont
Définir
les
supports
(web,
tableLe,
smartphone…)
15. Elaborer le projet
Formaliser
l'idée
(Cible,
message,
point
de
vue,
intenBon)
Formaliser
la
narraBon
interacBve
(schéma
narraBf,
arborescence,
storyboard…)
16.
17. EQUIPE
DE
TOURNAGE
Réalisateur,
techniciens
prod/post-‐prod…
Matériel
(caméras,
son…)
EQUIPE
DEVELOPPEMENT
WEB
Graphiste
web
:
porTolio
vs
le
sujet
de
l'auteur(e)
UX
Designer
:
ergonomie
de
l'interface,
principes
de
navigaBon
Game
Designer
:
définiBon
du
gameplay,
scénarisaBon
MoBon
Designer
:
animaBons
AWer
Effects,
modélisaBon
3D
Développeur(s)
:
selon
foncBonnalités
/
technologies
retenues
(Flash,
HTML5,
PHP,
base
de
données
MySQL,
iOS
/
Android…)
Sound
Designer
:
bande-‐son
de
l'interface,
des
interacBons…
La A-Team au service du projet
18. LES
GRAPHISTES
DESIGNERS:
Behance
–
Pinterest
–
Awwwards
LES
PLATEFORMES
RacontR
Klynt
LES
DEVs
:
www.codeur.com
LinkedIn
/
Viadéo
Les
graphistes
et
développeurs
des
webdocs
que
vous
avez
appréciés
ou
une
agence
web
pour
une
soluBon
intégrée
Où les trouver??
25. Financement Conventionel
PROJETS
ÉLIGIBLES
le
projet
doit
être
un
concept
original
comprenant
des
contenus
spécifiques
(linéaires
ou
interacBfs)
pour
les
nouveaux
médias
Le
projet
doit
être
desBné
à
plusieurs
médias,
dont
le
cinéma
et
/
ou
la
télévision.
le
projet
doit
proposer
des
développements
narraBfs
spécifiques
sur
chacun
des
supports
L’agrégaBon
des
différents
contenus
forme
un
univers
et
présente
une
dimension
interacBve
et/ou
parBcipaBve
Le
projet
doit
être
conçu
et
écrit
en
langue
française.
26. Financement Conventionel
FOCUS
INA
(InsOtut
NaOonal
de
l’Audiovisuel)
L'Ina
peut
financer
une
parBe
du
projet
en
faisant
de
l'apport
en
industrie
avec
ses
archives.
Depuis
le
1er
janvier
2013,
l'Ina
a
revu
sa
grille
tarifaire
et
mis
fin
à
la
"minute
indivisible"
>>
FacturaBon
à
la
seconde
(au-‐delà
de
30")
Financement public plafond
max de 50%
27. Financement Privés (diffuseurs)
•
France
Télévisions
Nouvelles
Ecritures
•
ARTE
France
Pôle
Web
•
Canal+
•
France24
•
TV5
Monde
•
Le
Monde
•
LibéraBon
•
Rue89
•
…
28. Financement Privés
(hors diffuseurs)
•
Ateliers
Orange
de
la
créaBon
•
Bourse
DailymoBon
[MoBon
Makers]
•
Les
ONG
(Abbé
Pierre,
MSF,
Médecins
du
Monde…)
•
Le
crowdfunding
(Ulule,
KKBB…)
•
OuBl
de
donaBon
en
ligne
(FlaLr)
•
Apple
Store,
Google
Play
•
Les
fondaBons
d'entreprises
(Fond.
JL
Lagardère…)
•
Les
marques
Ex:
Homo
Numericus
Bollendorff)
•
TFI
New
Media
(USA),
ITVS
(USA),
BritDoc
(Grb)
29. Budgets, Contrats, à voir
EsOmaOon
des
temps
passés,
tarifs
des
"profils
digitaux"
(coût/jour
vs
forfait)…
• PlanificaBon
des
tâches
• Contrats
avec
les
auteurs
/
prestataires
/
diffuseurs
• Assurances
pour
les
tournages
30. Cross ou Transmédia?
• FragmentaBon
:
des
usages
&
aLentes
différentes
sur
tableLe,
smartphone,
réseaux
sociaux…
• ArBculaBon
du
contenu
entre
les
différents
diffuseurs
(et
donc
entre
les
différents
supports)
• CommunicaBon,
notamment
sur
les
réseaux
sociaux
31. La distribution DIY
• L’experience
non-‐linéaire
difficile
à
diffuser
• L’expérience
linéaire
facile
à
diffuser
et
bénéficie
des
canaux
sur
le
web
• Le
diffuseur
TV
n’est
pas
le
seul
diffuseur
possible
• En
fait,
il
est
même
contre-‐nature
d’envisager
une
distribuBon
web
via
un
diffuseur
TV
• Nombreuses
plateformes
existent
en
premier
ou
second
circuit.
35. A
Rajouter
à
ce]e
Liste:
• Submarine
Channel
–
Hollande
• Cinelan
–
U.S.A
(format
trés
courts)
• Babelgum
–
U.S.A
• DailymoBon
• Youtube
• Vimeo
• Blip.tv
La distribution DIY
36. LES
LIMITES:
• Le
seuil
de
rentabilité
lié
à
la
taille
du
marché
• Le
télédiffuseur
doit
rester
au
coeur
du
disposiBf
• La
quesBon
des
droits
et
la
mulBplicaBon
des
contrats
d’exploitaBon
• De
nouvelles
compétences
et
une
charge
de
travail
supplémentaire
pour
les
réalisateurs
et
les
producteurs
• Le
rôle
primordial
des
moteurs
de
recherche
:
se
faire
voir
• L’effet
de
la
longue
traîne
remis
en
quesBon
La distribution DIY
38. Business Model
• Un
projet
=
un
business
model
MAIS
• Les
financements
mixtes
doivent
prévaloir
• La
recherche
innovante
de
revenus
• La
tendance
est
au
financement
privé
en
amont,
l’achat
et
le
licensing
en
aval.
• MulBplicaBon
des
sources
de
revenus.
39. Business Model
A
considerer
en
termes
de
débouchés:
• Merchandising
périphérique
• Ventes
directes
DVD
sur
site
• Sites
de
streaming
• Plateformes
de
distribuBon
indépendantes
• Amazon.com
• Itunes
• Licensing
dans
l’éducaBon
40. Le crowdfunding
Le
Web
ne
déclenche
pas
une
levée
de
fonds
spontanée
:
le
travail
de
mobilisaOon
de
la
communauté
puis
de
fidélisaOon
des
donateurs
est
toujours
à
faire
41. Le crowdfunding
• Un
système
d’intéressement
aux
bénéfices.
• Des
plateformes
d’intermédiaBon
entre
le
public
et
l’auteur
42. Le crowdfunding
1.
Les
internautes
misent
sur
un
film
pour
un
montant
égal
ou
supérieur
à
la
valeur
d'une
contreparBe
choisie.
2.
Les
collectes
durent
un
temps
limité
pendant
lequel
les
parBcipaBons
se
cumulent
dans
le
but
d'aLeindre
ou
de
dépasser
l'objecBf
minimal
déterminé
par
l’auteur
ou
le
producteur
du
projet.
3.
Tant
que
l'objecBf
n'est
pas
aLeint
les
contribuBons
des
parBcipants
sont
enregistrées
et
mises
en
aLente,
sans
débit
bancaire
réel.
4.
Le
porteur
de
projet
et
ses
parBcipants
ne
récupèrent,
pour
l'un,
le
montant
collecté,
pour
les
autres,
leurs
contreparBes,
qu'à
la
condiBon
expresse
que
la
collecte
soit
réussie.
43. Le crowdfunding
5.
Les
«
collecteurs
»,
pour
être
certains
d’aLeindre
leur
mise,
fixent
des
objecBfs
de
collecte
d’un
montant
qui
tourne
le
plus
souvent
autour
de
10
000
$.
6.
En
soutenant
financièrement
le
film,
l’internaute
acquiert
d’emblée
le
statut
de
spectateur
privilégié
et
il
lui
est
demandé
de
relayer
la
promoBon
du
film
auprès
de
ses
réseaux.
7.
Pour
aƒrer
l’internaute,
les
plateformes
misent
sur
l’aLrait
de
cadeaux
qui
seront
offerts
aux
contributeurs
:
invitaBon
à
la
première,
DVD,
nom
au
générique,
etc.
44. Le crowdfunding
Fiscalité
Par$culier
:
Fonds
collectés
=
déclaraBon
d'IR
Entreprise
:
Fonds
collectés
=
bénéfice
imposable
(déclaraBon
de
chiffre
d'affaires
pour
auto-‐
entrepreneurs)
ContreparBes
soumises
à
TVA
45. Le crowdfunding
Les
contributeurs
sont
des
donateurs,
pas
des
invesOsseurs
:
pas
de
royalBes
(sauf
pour
TousCoProd)
ou
RNPP
Pas
de
lien
contractuel
entre
les
contributeurs
et
le
porteur
de
projet
"Que
la
présentaOon
et
la
réalisaOon
du
Projet
et
la
Collecte
des
Dons
y
afférents
ne
sauraient
être
consOtuOfs
d'un
lien
contractuel
quelconque
entre
les
KissBankers
et
la
Société,
le
Créateur
de
Projet
restant
seul
responsable
de
la
collecte
et
de
l'uOlisaOon
des
Dons,
de
la
réalisaOon
du
Projet
et
de
la
livraison
des
contreparOes
comme
figurant
sur
votre
page
projet,
tel
que
présenté
sur
le
Site,
ainsi
que
de
tout
changement
des
Paramètres
du
Projet"
47. Kickstarter
Créé
en
2009
Accès:
U.S.A
&
U.K
En
2012
2,241,475
“backers”
$319,786,629
18,109
projets
financés
10%
de
films
à
Sundance
sont
financés
par
Kickstarter
5%
charges
+
3-‐5%
Amazon
h]p://www.kickstarter.com/year/2012
48. Kickstarter
Double
fine,
éditeur
de
jeux
vidéos,
a
réuni
$3,335,265
soit
8
fois
de
plus
que
le
montant
demandé
de
$400,000.
Le
dernier
projet
de
Double
fine
a
réuni
$785,000
en
une
semaine.
h]p://www.kickstarter.com/year/2012
50. Indiegogo
Créé
en
2008
Acces:
Interna$onal
Possibilité
de
re$rer
les
fonds
même
en
cas
d’echec.
4%
charges
+
3%
de
process
carte
de
crédit
+
25$
pour
les
campagnes
non-‐U.S
54. The
Age
of
Stupid
|
Spanner
Films
• £450.000
recueillis
• ObjecBf:
toucher
58
millions
de
spectateurs
avant
le
sommet
de
Copenhague.
• SorBe:
22
septembre
2009
• 700
salles
+
free
online
en
streaming
pendant
1
mois.
55. IronSky
|
Blind
Spot
Pictures
• $300.000
en
Crowdfunding
• $900.000
en
Crowdinvestment
• $6.000.000
financement
classique.
• Crowdsourcing
via
“wreckamovie.com”
56. En
France
• Paroles
de
Roumains
|
Marianne
Rigaux
• Arevah
|
Micha
Patault
• L’autre
élecBon
|
Igal
Kohen
• Et
bien
d’autres…