Panorama des Perspectives 2015 de l'OCDE sur l'entreprise et la finance
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1.
2. definition
• La demande d’encaisse monétaire peut être
définie soit en terme nominaux exprimés en
unité de compte = encaisse monétaire
nominale, soit, on peut l’exprimer en pouvoir
d’achat = encaisse monétaire réelle.
• C’est la quantité de monnaie qu’un agent
souhaite détenir à une période. La demande
de monnaie n’est pas le retrait en billet ou en
pièce sur le compte d’un particulier
3. I : Les classiques et les monétaristes
• Pour les classiques, l’individu est confronté à un
choix entre la consommation immédiate et
l’épargne, définie comme une consommation
différée dans le temps. L’individu ayant une
préférence pour le présent, il ne choisit de
reporter dans le futur sa consommation que s’il
reçoit une compensation qui est le taux d’intérêt ;
l’épargne dépend donc du taux d’intérêt
monétaire et le meilleur moyen de la combattre
consiste à agir sur la création de monnaie.
4. • Les monétaristes ont reformulé la théorie quantitative et donnent
ainsi un objectif prioritaire à la politique monétaire. Dans sa
présentation, Friedman s’appuie sur une reformulation de la
fonction de demande de monnaie qui dépend de différentes
variables mais qui n’en est pas moins stable pour autant.
- Trois variables sont à distinguer :
o la demande de monnaie évolue positivement en fonction du revenu
non plus courant mais permanent : celui-ci représente la projection
à long terme du revenu qui est la somme qu’un consommateur
peut consommer en maintenant constante la valeur de son capital.
o La demande de monnaie est négativement liée au coût
d’opportunité de détention de la monnaie, mesuré par les
rendements obtenus sur les placements effectués en actifs
financiers.
5. o Troisièmement, cette demande sera d’autant plus forte que
les politiques sont conduites par les pouvoirs publics et que
les agents économiques anticipent l’inflation. Tout va
dépendre ensuite de la réaction de la Banque centrale en
matière d’offre de monnaie. Celle-ci peut répondre à la
demande, valider les anticipations à la hausse et favoriser
l’inflation.
o L’action discrétionnaire des autorités monétaires est, de la
sorte, à l’origine de perturbations sur les prix.
→ Donc pour les monétaristes, la lutte contre l’inflation
constitue l’objectif premier de la politique monétaire et le
meilleur moyen de la combattre consiste à agir sur la
création de monnaie.
6. W-BAUMOL et J-TOBIN
• IL Consiste sur la théorie de la gestion des stocks
qui est la même que la théorie de l’inventaire
réduit les coûts de transaction. Cet économiste
analyse le comportement d’un agent économique
(ménage ou entreprise) et fait l’hypothèse que
l’agent économique reçoit du fait de son activité,
un revenu par période. On suppose que cet agent
dépense son revenu par période de façon
constante de telle sorte qu’en fin de période, il
n’ait plus rien. Jusqu’au dernier jour, l’agent
dégage une épargne positive correspondant à la
fraction non consommée de son revenu.
7. il consiste à déterminer l’encaisse
monétaire moyenne optimale à détenir au
cours de la période sachant qu’il existe des
titres financiers non risqués qui procurent un
intérêt à l’agent et il existe un coût lié à la
conversion. Pour des raisons pratiques, les
coûts de conversion sont des coûts fixes. Les
frais de courtage sont nuls mais il existe un
coût d’opportunité lié à la détention de
monnaie.
8. II : la position des keynésiens
• Pour les keynésiens, la politique monétaire doit faire
varier le niveau de l’activité économique par
l’intermédiaire du taux d’intérêt. L’objectif final sera la
relance, si l’activité économique est déprimée, soit la
rigueur si la croissance s’accompagne de tensions
inflationnistes. L’objectif que l’on peut qualifier
intermédiaire est le taux d’intérêt, car ses variations
sont susceptibles de modifier la stratégie
d’investissement et donc le niveau d’emploi.
• Keynes retient 3 principaux motifs : - Transaction -
Spéculation - Précaution
→La politique monétaire ne peut être envisagée
uniquement par rapport à la stabilité des prix car la
masse monétaire a une influence sur les grandeurs
réelles de l’économie
9. Critique de cette approche
• la trappe à la liquidité : il existe un taux d’intérêt
minimal pour lequel la demande de monnaie devient
infinie or, en pratique, on n’a jamais observé la
trappe à la liquidité.
→ la politique monétaire dans certains cas, peut être
inefficace pour la régulation de l’activité
économique.
• La demande globale de monnaie pour motif de
spéculation tient principalement au comportement
des agents. Chaque agent anticipe l’évolution future
du taux d’intérêt face à un taux courant
→Il n’introduit de manière explicite l’incertitude et
l’incertitude quantifiable par des probabilités sur des
évènements futurs
10. La politique monétaire ne
peut être envisagée
uniquement par rapport à la
stabilité des prix car la masse
monétaire a une influence sur
les grandeurs réelles de
l’économie
11. définition
• Les innovations financières est Le rythme de
plus en plus rapide auquel apparaissent de
nouvelles techniques financières et de
nouveaux instruments financiers a pu influer
sur la relation entre la masse monétaire et le
revenu nominal.et ayant utiliser pour
diversifier et surveiller les risques financiers et
économiques, même si le rythme de
changement s’est indéniablement ralenti avec
les turbulences financières actuelles.
13. Les objectives de l'innovation
financière
• L’innovation financière peut être perçue comme
un procédé par lequel les banques ou les
intermédiaires financiers, de manière régulière,
• (i) cherchent à augmenter leurs profits,
• (ii) réduisent les risques liés à l’intermédiation
financière,
• (iii) contournent les contraintes imposées par les
autorités financières en matière de prêts,
• et (iv) affrontent la concurrence des autres
intermédiaires financiers.
14. Les objectifs de l'innovation financière
• baisser les coûts de transaction.
• élargit les perspectives de croissance de la production.
• multiplie les possibilités de partage des risques.
• facilité la décomposition des risques en leurs sous-
éléments et la reconfiguration de ces derniers en
nouveaux produits financiers structurés présentant des
caractéristiques de risque différentes
• éliminer les obstacles à la prestation des services
financiers, de même que la mise en place de nouvelles
infrastructures communes de paiement.
15. Les effets de l'innovation financière
• l'innovation financière peut avoir des effet positifs
comme :
• une surveillance efficace.
• une plus vive concurrence sera bénéfique pour la
croissance de la production.
• Des marchés plus profonds offriront de nouvelles
possibilités de lissage des fluctuations des revenus et
de la consommation.
• Comme elle peut avoir des conséquences négatives ce
pourquoi le secteur financier doit faire l’objet d’une
étroite supervision en période d’innovation rapide
16. • Grâce à une gamme plus large de produits financiers, il
est possible de faire mieux concorder l’offre de
produits risqués et la demande des investisseurs, avec
en définitive la perspective d’une prime de risque plus
faible et d’une plus grande efficience financière. Ainsi,
le coût du capital pour les entreprises devrait baisser et
les ménages devraient mieux être à même de lisser
dans le temps leur revenu et leur consommation et
également de se prémunir contre des résultats
imprévus.
• Comme elle peuvent Facilite la diversification de
risque; aussi elle peuvent multiplie les risques
systématiques
17. • Les transformations du secteur financier
influeront en outre sur le fonctionnement des
différents canaux de transmission de la
politique monétaire et peut-être aussi sur le
rythme et l’impact qu’auront globalement les
nouvelles mesures
18. Les composantes de processus
l'innovation financière
• Internationalisation des marches , et en particulier
,développement des euromarchés
• Déréglementation institutionnelle comportant
notamment l'effacement des distorsions entre les
différents catégories de banque et entre celles-ci et
les autres institutions financières.
• Développement des taux variables
• Création et essor de nouveaux instrument de
marches: certificats de dépôt ,commercial paper,
NIF→ il sagit ce que lon appelle le mouvement vers la
securisations
19. • Apparition et essor de nouveaux instrument
de couverture contre le risque /futures;
options, swaps, les autres produit dérives…
20. La politique monétaire s'est bien
adaptée à ces changements
• Avant La politique monétaire disposait d'un
arsenal compliqué et forcement toujours efficace
;aujourd'hui, tout est plus compliqué et ne
dispose en pratique que d’un seul instrument: les
interventions sur le marche interbancaire, pour
piloter les taux d’intérêt à court terme.
en dépit de cela les banques centrales sont
parvenues à préserver, et même sans doute à
renforcer, l'efficacité de leur action de politique
monétaire.
21. La relation des innovations financière
et la demande de monnaie
• Cette évolution n'est pas sans conséquences pour la
politique monétaire. Là où la demande de services
monétaires du secteur privé est stable, c'est-à-dire là où les
données rétrospectives font apparaître une fonction de
demande de monnaie stable, il apparaît maintenant
possible, sinon probable, que cette relation empirique sera
perturbée. Bien qu'elles puissent se révéler temporaires,
les incertitudes nées de ces perturbations ont amené les
autorités monétaires de certains pays à la conclusion qu'il
ne convenait pas, dans t'avenir proche, de poursuivre des
objectifs précis pour tel ou tel agrégat et qu'elles devaient
adopter une approche du contrôle monétaire faisant plus
de place à la faculté d'appréciation
22. • L'effet quantitatif d'un ensemble donné
d'innovations sur la demande de monnaie et
même simplement le sens dans lequel s'opère cet
effet peuvent être difficiles à estimer, les
autorités se trouvant alors embarrassées pour
fixer leur ligne de conduite. Jusqu'à présent,
lorsque les banques centrales ont essayé de
déterminer les modifications probables de la
demande de monnaie, les résultats ont été
divers. Dans certains cas elles ont anticipé à peu
près correctement l'évolution effective
23. • les autorités monétaires doivent intégrer
explicitement l'effet de l'innovation financière
pour une efficacité de leurs actions de
politique visant a stabiliser les économies c'est
a dire modérer les changements des variables
économiques s les plus important comme le
PIB ,l'inflation, le taux d’intérêt créditeur ,les
crises , le chômage….
24. dynamique
• Les innovations financières seront liées à
l'évolution de la réglementation, correspondant
plus fondamentalement à l'évolution des besoins
des agents emprunteurs et prêteurs dans un
contexte économique général caractérisé par le
développement des tensions inflationnistes ,puis
la répression par des politiques monétaires
restrictives, de variabilité des taux de change et
des taux d'intérêt et aussi le souci croissant des
operateurs de se prémunir contre les risques
afférents. Elles ont une incidence sur les
modalités de la politique monétaire.
25. • Ainsi d'entrée l'innovation interfère sur le
contrôle des agrégats qui par tradition et/ou
en application de la théorie monétaire ,
recensait des placements liquides , mais pour
la plupart non rémunères ou rémunères à
taux fixes administrés
26. Les réponses des autorités monétaires
• Dans nombre de pays, elles ont consisté dans des
redéfinitions des agrégats et/ou des changements
d’éclairage sur les agrégats déjà existants
• Dune façon générales il faut distinguer les grands pays
ou les objectifs quantitatifs même sils sont difficiles à
réaliser restent un ancrage dune certaine autonomie
de la politique économique vis avis du pays à monnaie
dominante et les pays ou l'impératif du taux de change
vient au premier plan
27. • Les autorités monétaires ont réagi dans les grands pays
en redéfinissant les agrégats monétaires au profit
d'agrégats plus larges et en les diversifiant ce qui a
quelque peu brouillé leur valeur.
→ trois caractéristiques doivent être soulignées:
o Les évolutions sont différentes selon le degré de
maturité de l'innovation . pour les pays ou l'innovation
est en cours de maturation, on privilégie des agrégats
plus larges ,ou l'on pourrait trouver la réconciliation
dune référence keynésienne et dune politique
monétariste.
28. Par contre la ou l'innovation est arrivée à maturité
et ou les agrégats surreprésentent la réalité
monétaire, on constate un certain retour vers les
agrégats étroits
o On assiste de plus en plus à l'utilisation dune
pluralité d'objectifs ou en tout cas de référence
o Le taux de change, même sil n'est pas un objectifs
affiché, prend une importance croissante dans la
conduite de la politique monétaire.
29. • Dans les petits pays, ces agrégats ont pris moins
d'importance. Dans ces conditions, la politique
monétaire a eu de moins en moins recours au contrôle
quantitatif direct du crédit et a de plus en plus joué sur
le coût de la monnaie centrale, le taux de change
prenant globalement plus d'importance.
au total on assiste à une remise en cause de la
politique d'objectifs monétaires et l'apparition
d'objectifs complémentaires ou le change joue un rôle
croissant .
30. L'innovation financière rend plus instable les agrégats
monétaires et déforme leur relation avec les grandeurs
réelles ( dynamique)
On constate d'abord que l'innovation financière
rend plus instables les agrégats monétaires et
déforme leur relation avec les grandeurs réelles.
les agrégats monétaires
• Là où l'innovation est parvenue à maturité, les
agrégats surreprésentent la réalité monétaire
• et là où elle est dans une phase d'essor, ils la
sous-représentent. Par ailleurs, elle vide
progressivement de leur contenu les agrégats du
crédit.
31. Pour les agrégats de crédit
• Le développement des instruments de marche,
servent en référence a la mise en ouvre dune
politique de contrôle de la monnaie et en
particulier d'encadrement du crédit et qui
apporte aux agents non financiers des possibilités
de financement substituables au crédit bancaire,
et qui ne sont pas assis sur des ressources à long
terme correspondant à une intention ex ante
d’épargne , vide progressivement de contenu ces
agrégats de crédit, et on y reviendra, les
politiques de contrôle quantitatif
32. La fin des procédures de contrôle
direct
• L'innovation financière affaiblit l'efficacité des
procédures de control monétaire direct, il devient
difficile du fait de l'expansion du financement de
marche ,ainsi, le contrôle quantitatif et l'encadrement
du crédit ne s'opère plus que sur base reduite.et ces
insuffisances sont accrues par les possibilités
croissantes d'endettement externe.dou L'innovation
financière fait disparaitre les crédits crunches liées a
l’existence de taux fixes dans certaines institutions
financiers qui donnaient une efficacité à la politique
monétaire sur certaines éléments de la demande finale
33. conclure
• L'innovation financière a rendu plus les agrégats
monétaires et déforme leur relation avec les grandeurs
réelles
• Les réponses monétaires a ce processus ont été dans la
plupart des cas d'adopter leurs instruments d'analyse
et leurs objectifs monétaires
• Dans l'ensemble , ces phénomènes se sont
accompagnes d'un recul des instruments de contrôle
monétaire direct, au profit des procédures de marches
• Ont ainsi, potentiellement, des conséquences
importante sur la construction de l'Europe monétaire
34. Le rôle de l'innovations financières au
systèmes bancaire
• Les innovations financières se sont également
diffusées dans les activités de banque de
dépôts avec la multiplication des opérations
électroniques, grâce aux progrès accomplis
dans l’intégration des systèmes de paiement.
Ce type de paiement devrait contribuer à
réduire le coût des opérations pour les
consommateurs et il devrait aussi améliorer le
fonctionnement des marchés
35. L’innovation financière et la concurrence ont des
effets sur les canaux de transmission de la
politique monétaire
• L'apparition de l'innovations financières ont eu
au total pour résultat d’élargir les possibilités de
financement et d’investissement pour les
ménages et les entreprises. Ces changements
influent sur le rythme et le degré auxquels les
décisions de politique monétaire se transmettent
dans l’économie. Depuis une décennie, il est
probable que certains canaux de transmission de
la politique monétaire se soient renforcés,
d’autres se trouvent affaiblis et de nouveaux
canaux aient vu le jour
36. Comment L’innovation financière peut agir sur la
transmission monétaire (les instrument la transmission
monétaire )
• On considère généralement que la transmission de la
politique monétaire se fait par deux canaux essentiels :
• le canal des taux d’intérêt – qui englobe les effets
directs des taux d’intérêt sur l’activité réelle, via la
demande de crédit, les prix des actifs et les taux de
change
• et le canal du crédit, qui repose sur l’hypothèse qu’en
raison de la présence possible d’imperfections du
marché du crédit et d’une substituabilité imparfaite
entre les actifs et passifs bancaires et non bancaires
37. • Il est possible qu’actuellement d’autres
canaux, notamment l’incidence des conditions
financières sur la prise de risque, prennent de
plus en plus d’importance. L’impact de ces
canaux n’est pas seulement lié aux facteurs
financiers.
• Alors toutes choses égales par ailleurs, qu’un
changement de politique monétaire a plus de
répercussions sur le taux d’intérêt réel et donc
sur la production.
38. a comprendre
• Et tous ces canaux sont imbriqués. Par exemple,
les prix des actifs ont un large impact sur le canal
du crédit puisqu’ils se répercutent sur la valeur
des garanties que les entreprises et les ménages
peuvent offrir pour obtenir un crédit. En cas de
frictions financières, notamment à travers les
coûts d’information ou d’agence, la
dévalorisation des garanties accroît la prime que
l’emprunteur doit acquitter pour son
financement externe, ce qui amplifie les effets
directs des variations des taux d’intérêt
39. Le canal des taux d’intérêt
• l’accès aux techniques de gestion des risques via
la titrisation et les produits dérivés contribue à
une plus forte répercussion des taux du marché
sur les taux bancaires pour les prêts
hypothécaires et pour les prêts à long terme aux
entreprise
• le fait que le secteur privé est plus endetté joue
également en accentuant l’impact des variations
des taux d’intérêt
• Avec l’intégration financière,
40. • la politique monétaire y gagne en efficacité,
les taux du marché et les taux pour les
opérations de détail réagissant aux variations
des anticipations quant à la politique future,
ce qui souligne toute l’importance d’une
bonne communication de la part des autorités
monétaires
41. A COMPRENDRE
• Dans le cas des ménages, l’importance croissante du
patrimoine net par rapport au revenu et le
redéploiement des actifs détenus – les dépôts ayant
cédé du terrain aux actifs dont la valorisation est
sensible aux prix du marché – amplifient l’impact direct
des fluctuations des prix des actifs sur le patrimoine
net et donc, toutes choses égales par ailleurs, sur les
dépenses. Dans le cas des entreprises, un plus large
recours au financement externe a lui aussi
probablement accentué la sensibilité des décisions
d’investissement aux fluctuations des prix des actifs.
42. • les ménages devraient être moins nombreux à
subir une contrainte de crédit (en consommant
sur leur revenu courant) et les entreprises auront
probablement moins besoin de
l’autofinancement, lequel a constitué par le passé
un important mécanisme de transmission de la
politique monétaire
• influe encore largement sur l’investissement fixe
43. Le canal du crédit
• ont essentiellement deux effets:
• À travers les prêts bancaires, la politique
monétaire influe sur l’offre de crédit en modifiant
le niveau des dépôts ou la valeur des fonds
propres des banques.
• À travers le bilan, les coûts d’agence liés aux
opérations de prêt varient de façon endogène en
fonction de la politique monétaire parce que la
valeur nette perçue de l’emprunteur potentiel
varie en conséquence
44. • Les innovations financières, notamment
la titrisation:
• facilitant l’accès des banques à des sources de
financement autres que les dépôts
• la titrisation devrait avoir affaibli le
mécanisme de transmission (par le canal du
crédit).
45. Le canal de la prise de risque
• On commence seulement à s’intéresser de
près au canal de la prise de risque dans la
transmission de la politique monétaire. L’idée
de base est que l’impact de la politique
monétaire sur la valeur des actifs et sur la
liquidité peut également modifier la
perception du risque et la tolérance au risque
dans le secteur financier
46. • le canal de la prise de risque joue un rôle, il créera des
effets non linéaires dans le mécanisme de
transmission. Par exemple, si la politique monétaire est
considérée comme donnant une assurance contre la
hausse des prix des actifs, le comportement de prise de
risque se modifiera davantage en période de politique
monétaire accommodante qu’en période de politique
restrictive. « À l’inverse, si la prise de risque par les
institutions financières est plus sensible à la probabilité
perçue de problèmes de solvabilité ou de liquidité, les
effets de prise de risque pourront s’accentuer lorsque
les marchés des risques ne fonctionnent pas
correctement. »
47. A dire comme conclusion
• Monnaie unique c'est le monnaie partager en
plusieurs Etat et remplace les monnaie nationale
• Les mutations technologiques rapides qui ont
affecté les modes de paiement et élargi les
possibilités d'amélioration de la gestion des
trésoreries
• réduire le coût du traitement(cout d'opportunité)
des opérations e t facilité du même coup
l'extension rapide des comptes de transaction
rémunérés( compte épargne)
48. • la plus manifeste de ces changement est
l’introduction de la monnaie unique, qui a contribué
à unifier le marché monétaire. D’autres évolutions
significatives concernent le développement de la
concurrence, et celui encore lent de la titrisation.
Enfin, à travers les technologies de l’information et
de la communication, dont le secteur financier est un
gros utilisateur, la « nouvelle économie » a aussi
affecté. Il est toutefois probable que l’ensemble de
ces évolutions a davantage contribué à renforcer le
canal des taux d’intérêt, à travers une propagation
plus rapide et plus large des modifications de taux
directeurs, que le rôle des facteurs financiers dans le
mécanisme de transmission de la politique
monétaire.