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1Policy Brief - Septembre 2020
L’exclusion sociale et régionale au niveau
de l’éducation en Tunisie.
Policy Brief dans le cadre d’un projet de fin d’étude à l’école politique de La Friedrich Ebert
Stiftung
3ème promotion 2019-2020
Travail réalisé par : Youssef Besbes
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2Policy Brief - Septembre 2020
Résumé :
Les inégalités sociales et le déséquilibre régional entre les gouvernorats en Tunisie ont été
parmi les révélations de la révolution de janvier 2011.
Ces inégalités ont été accentuées notamment dans le domaine de l’éducation qui n’est plus
accessible à toutes les classes sociales et dans toutes les délégations du pays d’une manière
équitable.
Comme conséquence à cela, l’école publique a perdu sa vertu de gratuité, et l’accès est
devenu un domaine réservé aux classes aisées.
Mots clés : éducation, inclusion, inégalités, investissement, Tunisie
Recommandations :
Afin de lutter contre l’exclusion sociale au niveau de l’accès à l’éducation, l’Etat doit
prendre l’initiative et amorcer le changement en impliquant ses différents partenaires.
Il faut penser l’éducation comme étant un investissement et non pas une dépense.
L’éducation offre des avantages économiques durables et un retour sur investissement
net considérable pour la société.
Il faut investir dans l’éducation de manière durable :
Comment ?
Elaborer un plan national contre le décrochage scolaire.
Créer un fonds d’investissement national lié à l’éducation financé par l’Etat et les
organismes internationaux.
Encourager les investissements des opérateurs privés dans les infrastructures en leur
proposant des incitations fiscales et une possibilité de bénéficier des installations hors
temps scolaire.
Impliquer la société civile dans l’implémentation de ces investissements. Il existe des
associations qui ont une connaissance pointue et un ancrage territorial fort et qui
peuvent éclaircir les pouvoirs publics quant aux besoins spécifiques de certaines
communes / régions en terme d’infrastructure éducative.
Subventionner les entreprises sociales et solidaires pour la création d’entreprises
locales de transport dédiées aux élèves.
Mettre en place un programme (horizon 2030) pour rendre les classes préparatoires
obligatoires et gratuites dès 4 ans afin d’éliminer les inégalités dès le plus jeune Age :
1. En augmentant le taux de couverture (viser à atteindre 90%).
2. En unifiant le programme préscolaire.
3. Fusionner les portefeuilles de l’éducation, jeunesse et de l’enfant dans un seul
ministère compétent et responsable de l’éducation des enfants afin de
maximiser l’efficacité de l’action gouvernementale.
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3Policy Brief - Septembre 2020
Introduction :
Dès l'Antiquité, Platon connaissait l’importance du savoir et de l’apprentissage. Il affirmait
qu’un homme qui néglige l’éducation « traverse la vie d’un pas chancelant.
L'éducation est une activité d'investissement produisant du capital humain,
En Tunisie, le système éducatif mis en place montre ses limites. Celui qui se voulait gratuit et
accessible à tous est devenu un système qui institutionnalise l’exclusion sociale et régionale.
Quels sont les inégalités face à l’accès à l’éducation ?
Quelles sont ses implications ?
Quelles solutions pour y remédier ?
Contexte :
La Tunisie a misé sur l’éducation comme facteur de développement depuis l’indépendance.
A l’aube de l’indépendance, le pays était marqué par un niveau d’analphabétisme élevé et une
forte croissance démographique.
L’objectif était d’instaurer un système éducatif gratuit et inclusif afin de créer un capital
humain solide capable de créer la richesse et d’affronter les défis de la nouvelle république en
terme économique, sociale et culturel.
Les premières réformes entamés ont a été pensé dans ce sens. (Loi de 1958 Plan Messaadi1
).
L’école est vite devenue un moyen de cohésion social où toutes les classes sociales se
retrouvaient pour s’instruire sous la bienveillance et l’esprit unificateur de l’école
républicaine.
L’éducation était aussi un moyen d’ascension social qui offrait de belles perspectives d’avenir
au plus méritants et leur offrant la possibilité de gravir les échelons sociaux.
Les efforts initiés par l’Etat pour améliorer le système éducatif, s’illustraient principalement
par le budget alloué au portefeuille de l’éducation qui se hissait à hauteur de 15% du budget
de l’Etat avant la révolution (15,4% en 2007, 16,5% en 2009)2
.
Ainsi, la Tunisie était parmi les pays qui consacraient une grande part de leurs budgets au
secteur de l’éducation comme le montre le graphique 2.
1
Nouvelle conception de l'enseignement en Tunisie : une récente réalisation du gouvernement
Bourguiba, 1958-1959, Tunis, Ministère de l'Éducation nationale, 1958
2
Efficacité du Système Educatif Tunisien : Analyses et Perspectives, Institut Tunisien de la
Compétitivité et des Etudes Quantitatives, 2015
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4Policy Brief - Septembre 2020
Graphique 1: Dépenses totales de l’éducation (en MDT et en pourcentage du budget de l’Etat)
Source : Ministère de l’Education
Graphique 2: Dépenses publiques en éducation en % de PIB (moyenne 2006-2012)
Source : https://www.statistiques-mondiales.com/depenses_education
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5Policy Brief - Septembre 2020
Mais désormais on assiste à une détérioration accrue de l’école publique en termes de qualité
et d’inclusion. Le système éducatif mis en place montre ses limites.
Le budget consacré à l’éducation s’est vu diminué en pourcentage par rapport au budget
global de l’état à cause du renforcement des appareils sécuritaires en vue du contexte
géopolitique.
Oxfam a constaté qu’entre 2011 et 2019, la part des dépenses d’éducation dans le budget de
l’Etat a subi une forte baisse, passant de 26,6% à 17,7%.3
La répartition de ce budget est dominée par les charges de gestion, ainsi sa majorité est
destinée à couvrir la masse salariale et une faible part est consacrée à l’investissement. (Masse
salariale /budget a augmenté de 88,3% en 2012 à 91,7% en 2015.4
Cette démobilisation de l’état a engendré une école à deux vitesses. Celle des aisées
matériellement qui peuvent s’offrir une éducation dans un établissement privé et celle des
classes moyennes et pauvres confrontées à un service public défaillant qui s’est détérioré sur
le plan qualitatif en vue de l’état lamentable des infrastructures publiques.
Le phénomène de décrochage scolaire tire la sonnette d’alarme sur la situation.
Pendant 25 années, la Tunisie a enregistré d’une part un taux de natalité moyen à hauteur de
180000 naissances et d’autre part un nombre de bacheliers de l’ordre de 50 000 et un nombre
de diplômés de la formation professionnelle de 30 000 de jeunes.5
Plus de 100 000 jeunes par année se retrouvent hors d’un parcours scolaire ou de
formation avec aucunes compétences.
Le phénomène de décrochage scolaire met la lumière sur les inégalités pour accéder et
continuer le parcours éducatif.
Ces inégalités sont d’ordre social, économique et régional.
3 https://www.oxfam.org/fr/tunisie-les-inegalites-extremes-en-chiffres
4
« Programme d’appui à l’éducation, la mobilité, la recherche et l’innovation » (EMORI) Numéros CRIS :
ENI/2016/39506; ENI/2016/39771; ENI/2016/39772 financé par l’Instrument européen de Voisinage.
5
http://uis.unesco.org/fr/country/tn?theme=education-and-literacy
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6Policy Brief - Septembre 2020
Système éducatif marqué par des inégalités sociales et économiques :
L’inégalité en termes d’éducation commence dès le plus jeune âge :
En l’introduisant en 2001-2002, le cycle préparatoire avait pour but d’offrir une éducation
préscolaire qui servira comme un socle commun de connaissances avant d’entamer le
parcours scolaire. Or, en 2013 le nombre d’établissements qui abritaient ce cycle ne
s’élevait qu’à 2055 écoles soit un taux de couverture de 45.4%.6
Depuis le début du cycle préparatoire en 2001, le taux de couverture était toujours sur la
courbe ascendante avant d’entamer une baisse continue depuis 2011. Cela s’explique par
un manque de salle dédiée à l’enseignement de ce cycle.
=> Défaillance de l’investissement public en éducation.
Du coup, plusieurs familles se trouvent face à l’impossibilité d’offrir à leur enfant une
éducation préscolaire à cause de l’absence d’un service public d’une part, et l’absence de
moyens financiers d’autre part. L’enfant se trouve ainsi en désavantage/ déphasage par
rapport aux autres élèves issus du cycle préparatoire
Un cout d’étude exorbitant :
L’Institut national de consommation a estimé à 400 millions de dinars les dépenses
relatives à la fourniture scolaire soit 7,1 % du budget du ministère de l’éducation en
2019.7
Ces dépenses n’incluent pas, les dépenses lors de la procédure d’inscription, le cout de
transport et les vêtements exigés à l'école (tablier, tenue de l’éducation physique).
Selon le directeur de l’INC, les dépenses, par élève sont de 91 dinars pour l’enseignement
de base et entre 137 et 148 dinars pour les collégiens et lycéens.
En ajoutant les dépenses pharamineux liés aux cours particuliers (devenus la norme et
presque nécessaires pour combler la défaillance de la qualité d’enseignement), l’école
publique a perdu sa vertu de gratuité et l’accès à l’éducation ainsi que l’enseignement est
devenu un domaine réservé aux aisés matériellement.
Les familles sont obligées de dépenser aujourd’hui des sommes phénoménales dans
l’éducation de leurs enfants.
Dans un pays où le taux de pauvreté8
culmine à 15,2%, offrir une éducation décente à ses
enfants relève de l’impossible pour les familles issues des classes sociales les moins
aisées. Les familles tunisiennes alors se trouvent obligées de faire des sacrifices sous
forme de prêts, crédits ou de faire des concessions au dépend d’autres dépenses pour
assurer la scolarité de leurs enfants.
6
Efficacité du Système Educatif Tunisien : Analyses et Perspectives, Institut Tunisien de la
Compétitivité et des Etudes Quantitatives, 2015
7
Https://www.aa.com.tr/fr/afrique/tunisie-education-l-investissement-sacr%C3%A9-des-
parents/911202
8 https://donnees.banquemondiale.org/pays/tunisie
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7Policy Brief - Septembre 2020
En effet, 40% des familles expliquent l’abandon scolaire par la pauvreté et la précarité
selon une étude réalisée par la délégation de l’Union Européenne en 2016.9
De plus, 95% des enfants des milieux les plus riches fréquentent le lycée contre moins
66% pour les enfants des milieux pauvres.10
Ce qui montre que le facteur économique est plus que déterminant dans le cursus scolaire
de l’élève tunisien au sein de l’école publique.
Une étude réalisée en 2012 par l’IACE a montré que les moyennes au baccalauréat
augmentent quand on monte dans la hiérarchie sociale passant de 10,44 pour les
catégories modestes à 12,10 pour les catégories supérieures, soit un écart de 1,66 point.11
Système éducatif marqué par les inégalités régionales :
Les disparités régionales ont été accentuées dans l’éducation. Aujourd’hui, l’éducation n’est
pas accessible à toutes les régions de manière équitable.
Selon les chiffres du ministère de l’Education, entre 1981 et 2015, l’abandon scolaire a touché
plus d’un million d’élèves. Les principales régions touchées par ce fléau sont celles du nord-
ouest et centre-ouest En se basant sur les chiffres enregistrés courant l’année scolaire 2015-
2016, le nombre d’élèves qui ont quitté les établissements scolaires dans les gouvernorats de
Kasserine et Gafsa, totalise un chiffre de 3361 élèves.12
Les gouvernorats de Kasserine, Mahdia, Sidi Bouzid, Le Kef et Jendouba enregistrent des
taux d’abandon au cycle primaire supérieur à 1.5% contre une moyenne nationale de 0.9%.13
Causes :
Cela peut s’expliquer par le faible niveau de développement dans ses régions en termes
d’infrastructure, de transport et de services publics en général. L’élève dans les régions
intérieures du pays effectue quotidiennement un effort conséquent pour (matériel, physique et
mental) pour arriver à son école.
Le classement des gouvernorats par rapport au pourcentage des élèves parcourant une
distance supérieure à 3 km en 2015-2016 a été dominé par la région nord-ouest ( Siliana 32%
, Beja 26.2 % , Kasserine 25.7 % contre une moyenne nationale de 12.3%).14
9 Abandon scolaire les facteurs et les obstacles Gafsa et Kasserine, Délégation de l’union européenne
en Tunisie 2016,
10
11 Mohamed Hedi ZAIEM, les inégalités régionales et sociales dans l’enseignement supérieur IACE
2012,
12 Abandon scolaire les facteurs et les obstacles Gafsa et Kasserine, Délégation de l’union
européenne en Tunisie 2016,
13 14 Imed Dhaoui -Efficacité du Système Educatif Tunisien : Analyses et Perspectives -Institut
Tunisien de la Compétitivité et des Etudes Quantitatives 2015
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8Policy Brief - Septembre 2020
Les facteurs socio-économiques de ses régions sont aussi déterminants en matière
d’éducation. Ces régions dominent les classements de pauvreté et de taux de chômage.
Cela se reflète sur à l’éducation par le niveau de dépense des ménages en enseignement au
gouvernorat de Kasserine qui avoisine 1.4% contre 2.9% et 3.2% pour Tunis et Ariana .15
On remarque que les régions qui sont les moins performantes au niveau des indicateurs liés à
l’éducation sont caractérisées par un niveau de développement régional faible
D’autres parts, la qualité même de l’enseignement public diffère dans les régions intérieures.
Pourquoi ?
1. Le manque d'attraction de l'environnement scolaire.
2. L’absence des activités culturelles, musicales, scientifiques et sportives.
3. La qualité des enseignants et la pédagogie adoptée : Les zones rurales sont
généralement dispensées d’enseignants vacataires qui manquent cruellement
d’expérience et de pédagogie.
4. Le manque d'enseignants : Plusieurs enfants quittent l'école à partir du cycle primaire
en raison de l'absence prolongée des enseignants et du démarrage retardé de l’année
scolaire.
5. Insuffisance des salles.
Conséquences :
Les conséquences du décrochage scolaire, du faible niveau de développement et de la
défaillance de l’investissement public en éducation dans ces régions se traduisent par des
pourcentages de réussite à la session principale du baccalauréat des moins faibles au niveau
national en 2019 (16,08 % à Kasserine, 21,8% à Tataouine, 22,6 % à Jendouba pour un taux
général national de 31,96%).16
Implications du système éducatif actuel :
Educatives :
Chaque année, lors de l’annonce des résultats du baccalauréat, un débat public s’installe pour
souligner la domination des régions côtières et celles du grand Tunis par rapport aux régions
intérieures.
L’orientation universitaire, étant l’étape qui suit l’obtention du baccalauréat, se trouve
conditionnée par ce déséquilibre régional.
L’accès aux filières ‘prestigieuses’ ou qui assurent un taux d’embauche élevé après
l’obtention du diplôme (Etudes médicales, écoles d’ingénieurs, écoles de gestion) est plus dur
pour un bachelier des régions intérieures. En effet, un bachelier du gouvernorat de Tunis a 6
15 Enquête Nationale sur le Budget, la Consommation et le Niveau de vie des ménages, 2015: Volume
B
16 Ministère de l’éducation
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9Policy Brief - Septembre 2020
fois plus de chance d’accéder à ces filières qu’un bachelier de Siliana et 12 fois plus de
chances qu’un bachelier de Tataouine.17
Une statistique parue en 2016 par le Ministère de l’Enseignement Supérieur montre que le
nombre des bacheliers du gouvernorat de Tunis orientés vers des études en médecine est
supérieur à ceux issus des gouvernorats de Jendouba, Beja, Kasserine et Tataouine réunis.
Ce défaut d’égalité à engendrer un système d’enseignement supérieure marqué par un
dualisme entre des filières élitistes et des filières de masse. Certaines filières (telles que les
études de médecine et d’ingénieur) sont plus sélectives et limitées aux meilleurs élèves
D’autre part, les filières généralistes (comme la littérature, les sciences sociales..) sont
devenues des filières que les bacheliers choisissent par contrainte du score d’orientation.
Ces filières sont dotées de moins de fonds. Les diplômés de ces spécialités sont confrontés à
des capacités d’accueil limitées dans l’enseignement et la fonction publique et sont
marginalisés par le secteur privé à cause de leur faible employabilité.
De ce pas, le système éducatif national a créé les conditions propices à un clivage
social.
Economiques :
Entre un enseignement privé qui devient un créneau juteux et mobilise des investissements
grandissants et des résultats attrayants et un secteur public qui peine à assurer une
infrastructure décente et un service d'égale qualité entre les régions.
Selon le ministre de l’éducation lors d’une audition à l’ARP, le décrochage scolaire coute à
l’Etat plus de 1,1 milliard de dinars annuellement soit environ 20% du budget de l’Etat.18
Cette perte intervient dans un contexte critique où les finances publiques sont plus que jamais
fragiles.
D’autres parts, dans une économie axée sur le savoir et l’innovation, 100 000 jeunes sortent
sans aucune formation ou savoir-faire, ce qui prive les entreprises et l’économie nationale en
général, d’un vivier de compétences et de talents.
Cela affecte directement la compétitivité et de la capacité concurrentielle du pays.
L'éducation augmente considérablement la participation à la main d'œuvre. Une fois sur le
marché du travail, les personnes les plus instruites ont au moins deux fois moins de chance de
se retrouver au chômage que les personnes les moins instruites
17 Mohamed Hedi ZAIEM, les inégalités régionales et sociales dans l’enseignement supérieur IACE
2012.
18 Ministre de l’éducation en 2019 lors d’une audition à l’assemblée des représentants du peuple.
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10Policy Brief - Septembre 2020
Conclusion :
La Tunisie a connu d'importants progrès en matière d’éducation mais il ne faut pas se reposer
sur ses lauriers. La situation actuelle est alarmante .En effet, tous n'accèdent pas à l'école et
beaucoup la quittent très tôt .L'éducation est pourtant considérée comme un droit fondamental
mais la réalité est autre, l’éducation est à deux vitesses. L’école entérine des formes
d'inégalités. Cette situation est grave car elle menace la cohésion sociale et alimente les
disparités régionales d’où la nécessité d’intervenir en urgence.
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11Policy Brief - Septembre 2020
Bibliographie :
Articles :
Cécile de Bouttemont, Le système éducatif tunisien, Revue internationale d’éducation de
Sèvres, 29 | 2002, 129-136.
Dorra Mahfoud - L'égalité des chances par l'éducation 1992
Khaled Boughzou,- L’abandon scolaire en Tunisie : état des lieux, caractéristiques et
perspectives L’Education en débats: analyse comparée (2016) 7: 47-58
Etudes
Abandon scolaire les facteurs et les obstacles Gafsa et Kasserine-Délégation de l’union
européenne en Tunisie 2016
Analyse du système éducatif Tunisien – OIT 2013
Le système éducatif tunisien : enjeux et défis - Institut Tunisien de la Compétitivité et des
Etudes Quantitatives 2011
Efficacité du Système Educatif Tunisien : Analyses et Perspectives -Institut Tunisien de la
Compétitivité et des Etudes Quantitatives 2015
Nouvelle conception de l'enseignement en Tunisie : une récente réalisation du gouvernement
Bourguiba, 1958-1959, Tunis, Ministère de l'Éducation nationale, 1958
Webographie :
https://blogs.worldbank.org/fr/voices/le-role-crucial-de-l-education-dans-le-developpement-
economique
https://www.oxfam.org/fr/tunisie-les-inegalites-extremes-en-chiffres
http://www.finances.gov.tn/fr/loi_finance
http://www.education.gov.tn/?lang=fr
http://www.ins.tn/sites/default/files/publication/pdf/Bulletin%20-cons-2016-fr2-2.pdf
http://uis.unesco.org/fr/country/tn?theme=education-and-literacy
https://www.statistiques-mondiales.com/depenses_education