1. 16 KULTUR Luxemburger Wort
Samstag, den 19. Januar 2013
Luxemburger Wort
Samstag, den 19. Januar 2013 KULTUR 17
Au TOL Robert Brandy stellt in der Galerie Bernard Ceysson in Genf aus L'actualité des expositions
Un théâtre d'évocation „Andy, Mandy ...Brandy!“ Blickerweiterung II: Werner Neuwirth & Matthias Will
Die großformatigen Arbeiten Wer-
«La Reine de beauté de Leenane» de Martin McDonagh ner Neuwirths unterstreichen das
zeichnerische Mittel der Linie bei
PAR STÉPHANE GILBART difficiles de son pays, l’Irlande, de- Stippvisite in der drittteuersten Stadt der Welt an den Ufern des malerischen Sees und vor Montblanc-Postkarten-Kulisse eher zurückhaltendem Einsatz der
puis toujours, et par vagues succes- Farbe und pendeln zwischen Ge-
C’est un huis clos naturaliste et psy- sives, condamné à voir s’exiler sa VON VESNA ANDONOVIC genständlichkeit und Abstraktion.
chologique que le TOL vient de jeunesse en quête d’un monde un Sie kommen dabei immer wieder
mettre à l’affiche avec «La Reine de peu meilleur. Luxemburg. Fünf Uhr. Der schrille zu überraschenden Bildfindungen
beauté de Leenane» de Martin Jérôme Varanfrain a installé les Schrei des Weckers zerreißt die Stil- mit vielfältigen Assoziationsmög-
McDonagh, dans une mise en scène deux personnages dans un décor le. Um es salonfähiger als Immen- lichkeiten.
de Jérôme Varanfrain. réaliste de Jeanny Kratochwil. An- dorffs „Der frühe Vogel ...“ zu formu- Dem gegenüber in einem angeregten Dialog stehen die Stahlskulptu-
Nous voilà donc quelque part en nette Schlechter campe avec l’éner- lieren, hat Morgenstund' für (fast) je- ren Matthias Wills, deren Formentwicklung von dem Elementarformre-
Irlande profonde, au bout du bout gie qu’on lui connaît la tyrannique den Kulturschaffenden kein Gold im pertoire des Kreises bez. der Kugel und des Quadrats respektive des
d’un chemin. L’herbe est verte, il Mag; Véronique Fauconnet confère Mund. Es gilt den Flieger auf dem Würfels ihren Ausgang nimmt.
pleut. Dans la pièce à (mal ou sur-) à Maureen l’agitation exaspérée de Findel – Pardon ...dem lux-Airport – Bis zum 26. Januar in der Galerie Schweitzer, 24, avenue Montery, Lu-
vivre d’une toute petite maison. la fille aux ordres, une agitation nicht zu verpassen. Selbst die male- xemburg. Montags bis dienstags von 10 bis 18 Uhr.
Huis clos pour Mag, la mère, et symptomatique aussi d’un esprit qui risch unter der Schneedecke schlum- (FOTO: MARC WILWERT)
Maureen, sa fille quadragénaire déjà, vacille et souffre de problèmes de mernde Landschaft und die verkehrs-
encore et toujours désespérément perception du réel; Emmanuel arme Autobahn sind zu dieser Stunde „Lifestyle Illness“ von Michèle Goerens
célibataire. Un enfer partagé. Une Leforgeur est Pato, le «brave type du nur ein schwacher Trost. Genf. Acht
mère tyrannique qui voudrait garder Un théâtre habile dans sa construction coin» dépassé par toute cette hysté- Uhr. Ein paar Luftlöcher, eine bräunli- „Momentane, in die Zeit ver-
sa fille rien que pour elle, absolu- et son expression. (PHOTO: R. VAZ PALMA) rie; Brice Montagne, son frère Ray, che Flüssigkeit, die den irrwitzigen schränkte, als Wahl – be free from
ment disponible à tous ses caprices, est un messager paresseux et in- Anspruch erhebt, Kaffee zu sein, und advents oder als Qual – dressed
la tenir éloignée du danger majeur entre la mère et la fille est une conscient du destin. ein kaltes Croissant später. Die Frisur up but nowhere to go … Einsam-
que constitue tout homme. Une fille thématique qu’affectionnent littéra- Cette «Reine de beauté de Lee- sitzt nicht wirklich, doch zumindest keit. Wie soll man dieser unerträg-
incapable de «rompre le cordon», ture, cinéma et théâtre. La haine nane» nous est apparue comme un werden wir von strahlendem Sonnen- lichen Geisteskälte entgegentre-
tout en se vengeant dans une perpé- confite est de bonne inspiration, sur- théâtre d’évocation (il a fait siennes schein und einer pittoresken Postkar- ten? Abwarten, bis die Zeit uns er-
tuelle récrimination d’une extrême tout quand elle cuit et recuit «à quelques thématiques porteuses), tenkulisse begrüßt. Auf dem verfüh- müdet oder handeln und sich mit
agressivité. Cris, insultes, menaces. l’étouffée» d’un huis clos. On peut habile dans sa construction (un cer- rerischen Sahnehäubchen des Mont- anderen verbinden? – „Get into
Mais voilà que revient au village le aussi considérer cette situation tain mystère, quelques doutes) et blanc scheint in der Ferne nur noch what appears to be action“ sin-
fils d’un voisin, Pato Dooley – comme symbolique d’une société son expression (une langue bâtarde eine saftige Kirsche zu fehlen. Der niert Michèle Goerens.
comme tant d’autres, il s’est exilé de dans laquelle les vieux vivent plus à la manière de là-bas). Mais tout blaue Himmel ist Balsam für die See- Die Künstlerin, Jahrgang 65, stu-
cette terre de misère pour aller vivre vieux et que se pose le problème de cela ne va pas très loin dans la le. Auf geht es mit dem Taxi ins Zen- dierte in Florenz am „Institut des beaux-arts et de la restauration“. Ne-
un peu mieux, ou du moins un peu leur dépendance. Il y a leurs exigen- réflexion ni la mise en forme, et n’est trum der am malerischen See gelege- ben eigenen Ausstellungen organisiert sie auch Workshops und künstle-
moins mal, sur un chantier de l’autre ces, il y a celles des vies en devenir finalement que prétexte à un simple nen Stadt. „Rue du Vieux-Billard, 7, rische Ateliers.
côté de la mer. de leurs enfants, les reproches et les rendez-vous «au théâtre ce soir». s'il vous plaît.“ Dort wartet Brandy Vom 22. Januar bis zum 23. Februar im Kulturhaus Niederanven, 145, rte
Un soir, il se passe quelque chose (auto-)culpabilisations. auf uns. Nach über fünfzehn Jahren de Trèves. Dienstags bis samstags von 14 bis 17 Uhr.
avec Maureen. Va-t-elle réussir à Représentations au TOL les 23, 24, 25, 29, 30 et 31 macht einer der bekanntesten Künst- (QUELLE: KULTURHAUS NIEDERANVEN)
«s’en sortir»? C’est compter sans la Thématiques porteuses janvier, ainsi que les 6, 7, 8, 14, 15 et 16 février à ler Luxemburgs mal wieder einen Ab-
méchanceté de la vieille. Et tout McDonagh élargit également son 20.30 heures. Réservations au tél. 49 31 66 ou sur stecher bei den Eidgenossen ... L'art de l'affiche par l'atelier Weyer
finira mal bien sûr. Cette relation-là propos aux réalités économiques www.tol.lu.
Eine Folie mit Wellenmuster ver- Bestechende Künstlerpersönlichkeit: Robert Brandy vermag es, sich selbst treu zu bleiben und sich gleichzeitig stets neu zu (er)finden. (FOTOS: FRANCIS VERQUIN) L'exposition présente une sé-
sperrt den Blick zum regen Innen- lection d'une cinquantaine d'af-
leben der Galerie. Wer hätte das Schweiz auszustellen, auch wenn er zu finden. Stolze 120 Galerien zählt – nachdenklich. Neuerungen und lich meine Farben verloren“, erin- fiches créées par Lex, Pit, Anne et
Une symphonie lyrique et chromatique gedacht: Kein simpler Sichtschutz,
sondern ein richtiges Kunstwerk!
in Genf nicht einer der bekanntesten
Künstler des Großherzogtums, son-
die – nach Zürich – zweitgrößte
Stadt der Schweiz. Durch das „Quar-
Technik hat er schon immer span-
nend und interessant gefunden, er-
nert er sich. Wiedergefunden hat er
hingegen in seinen aktuellen Wer-
par Lex jr. Weyer. Le terme «ate-
lier» convient particulièrement
Exposition des œuvres récentes de Roger Dornseiffer à la galerie Maïté „Der Schweizer Konzeptkünstler dern ein Maler unter vielen sei. „Das tier des Bains“, wo auch Ceyssons zählt der Sammler historischer Au- ken, von denen manche eigens für bien pour décrire la remarquable
John M. Armleder, der noch bis zum erlaubt mir, zur Abwechslung mich Schweizer Zweigstelle ist, fließen tos. die Genfer Schau entstanden, eine production d'une famille engagée
PAR NATHALIE BECKER immédiat. Cette influence du chro- 12. Januar hier ausstellte, hat sie dort einem ,unvoreingenommenen‘ Blick dabei die pulsierenden Adern des „Mit der Idee, älter zu werden, Klarheit und Helle, die an sein de génération en génération dans
matisme sur notre être, Roger Dorn- angebracht, um seinen Arbeitsraum, zu stellen und vielleicht ein neues örtlichen Kunstgeschehens. habe ich mich aber noch immer Schaffen der 80er-Jahre erinnert. la création graphique à Luxem-
Né à Luxembourg en 1936, Roger seiffer est allé le puiser dans les die Trennlinie zwischen Kunst/Ga- Publikum zu gewinnen“, so Brandy. nicht wirklich angefreundet“, ge- Überhaupt entspricht Brandy so bourg. Avec Pe'l Schlechter,
Dornseiffer a laissé libre cours à sa théories de Johannes Itten, profes- lerie und Leben/Straße, darzustel- Nicht von ungefähr hat sich der Überzeugter Facebook-Nutzer steht er. Dabei sieht man dem Künst- ganz und gar nicht dem gängigen Raymond Mehlen et Maurice Be-
passion pour l'art dès son adolescen- seur au Bauhaus de Dessau qui fai- len“, erklärt Bernard Ceysson, Jahr- „Salon International de la Haute Auf dem Weg nach Genf hatte ihn ler, der am 18. April 67 wird, sein Klischee des abgehobenen, gar ei- noy, Lex Weyer senior est un des pionniers de l'affiche publicitaire au
ce. A 12 ans, il dessinait avec ferveur sait des recherches sur la physio- gang 1939, der bevor er seine Gale- Horlogerie“ im Schatten von Rolex, der französische Zoll bei der Auto- Alter definitiv nicht an. „Jeden zwei- genbrötlerischen Künstlers. Und Luxembourg. Il quitte son travail de typographe en 1950 et conçoit ses
et quatre ans plus tard franchissait le logie, la psychologie et l’esthétique rien in Saint-Etienne, Paris, Genf Omega, Patek Philippe & Co. in Genf bahn-Mautstelle zur Kontrolle ange- ten Tag – ob zu Hause oder im eines seit Jahrzehnten erfolgreichen premières affiches pour la Loterie nationale, la Foire internationale et la
pas en s'initiant à la peinture de des couleurs. L'artiste a appliqué und Luxemburg – „unser Hauptsitz“, niedergelassen, auch zahlreiche in- halten. „Mais vous êtes un ,artiste de Urlaub – steht Joggen auf dem Pro- und in zahlreichen Museen und Pri- promotion touristique du pays. La production très variée de l'atelier
chevalet. cette pédagogie pour ses élèves lors- wie er unterstreicht – eröffnete, u. a. ternationale Institutionen wie die renommée internationale‘“, hatte gramm“ – so hält Brandy den Körper vatsammlungen vertretenen noch Weyer permet de suivre l'évolution de l'art graphique au Luxembourg
En 1970 il quitte l'Europe et part que lui-même professait à la Miami Museumsdirektor in Saint-Étienne Vereinten Nationen, die Welthan- der Zöllner nach einer kurzen Na- fit und den Geist zusammen. Aber weniger. Der Mann ist zugänglich sur plus de 50 ans. Les affiches exposées proviennent d'une importante
enseigner l'histoire de l'art à la University. Par conséquent, une und Direktor des im Pariser Centre dels- und die Weltgesundheitsorga- mensrecherche auf seinem Smart- nicht nur ...sich Träume zu erfüllen, und unkompliziert. Schnell lässt er donation que la famille Weyer a faite au Musée d'histoire de la ville de
Miami University jusqu'en 1977. Sa énergie étonnante se dégage des Pompidou untergebrachten „Musée nisation oder das Internationale Ko- phone und ein paar Klicks bei „Art- gehört ebenfalls zu seiner Lebens- sich noch vom Videojournalisten er- Luxembourg en 2011.
production artistique est saluée en créations de Dornseiffer. Les com- national d'art moderne“ war. mitee des Roten Kreuzes haben in price“ festgestellt und sich etwas philosophie, die dabei empfundene klären, warum man vor jeder Auf- Jusqu'au 31 décembre. Musée d'histoire de la ville, 14, rue du Saint-
1971 par l’obtention du Prix Grand- positions deviennent ainsi des Mit einem breiten Lächeln, einem der Nachbarschaft des berühmten genauer über den Wert der mitge- kindliche Begeisterung hält jung: nahme einen Weißausgleich ma- Esprit, Luxembourg. Du mardi au dimanche de 10 à 18 heures; jeudi jus-
Duc Adolphe conjointement avec champs fougueusement chroma- festen Händedruck und einem „Jet d'eau“ – bei minus fünf Grad führten Bilder erkundigt. „Tja, die „Als ich Bolitho Blanes Auto ver- chen sollte, und schlägt vor, für sein qu'à 20 heures.
Arthur Unger et Edouard-Marie tiques où tout est palpable. Il rend „Schön, dass Ihr kommen konntet!“ Celsius buchstäblich „auf Eis gelegt“ Unwägbarkeiten der modernen kauft habe, schwor ich mir, kein Interview runter zum See zu fahren. (PHOTO: GERRY HUBERTY)
Weber lors du salon du Cercle Artis- visible ce qui est invisible et nous begrüßt uns Robert Brandy. Kein – ihre Bleibe gefunden. Kommunikation ...“, meint Brandy – anderes anstelle zu kaufen“. Das „Das ist doch sympathischer als in
tique de Luxembourg, institution ressentons presque le souffle du Wunder: Wenn man, wie er, jeden Und wo ein ebenso internationa- mit 3 000 „Freunden“ selbst ein breite Grinsen und die funkelnden der Galerie“, meint er und fügt mit
dont il sera le secrétaire général Une atmosphère onirique. vent, la chaleur de flammes incande- Tag um fünf Uhr aus den Federn les wie kaufkräftiges Publikum ebenso überzeugter wie reger Nut- Augen sprechen Bände: „Ein orange- einem Augenzwinkern hinzu, „dann Inge Flierls beeindruckend schöne Bildteppiche
jusqu'en 1980. Notons que l'artiste a scentes, la douceur d’un soir d’été. hüpft, steht man um die Zeit schon weilt, ist auch die Kunst nicht weit zer moderner Kanäle wie Facebook farbener ,Bulli‘“, meint er ver- können wir uns gleich noch ein net-
également reçu en 2000 le 1er prix tions, ses chimères, ses souvenirs Ça et là, quelques rappels figuratifs mit beiden Füßen mitten im Leben. schmitzt. Genau so einen hatte er tes Restaurant in dem Eck suchen.“ Seit über 50 Jahren entstehen be-
d’art dans le cadre de l'exposition dans un univers où il réduit le pay- se dégagent des toiles comme une Sein allmorgendliches Ritual – „Kaf- früher auch mal – und er diente Als ob der tagein tagaus nichts eindruckend schöne Bildteppiche
internationale de Limes. sage à des nuances de lumières dif- silhouette, un bouquet d'arbre, des fee, Zeitung und ein kurzer Abste- zuweilen auch mal als Hotel auf anderes täte, beantwortet er locker- an Inge Flierls Webstuhl in ihrem
Bien qu'il ait atteint un âge véné- fuses, à des captations d’évanescen- fleurs. Ils sont tous ces petits détails cher auf Facebook“ – möchte er Rädern: „Einmal war ich bei einem flockig vor der Kamera unsere Fra- Atelier in Berlin. Bis heute ent-
rable et que les ans soient venus ces atmosphériques telle la brume, que Roger Dornseiffer aime à dissé- dennoch nicht missen. „Es gibt zwar mondänen Empfang mit Sophia Lo- gen. Kalte Füße kriegt Brandy nur standen weit über 200 Werke, von
blanchir sa chevelure, Roger Dorn- une lueur aurorale, une fulgurance miner dans ses compositions keinen Zucker, aber dafür Schokola- ren, nur danach habe ich im VW buchstäblich – und dann schafft ein denen viele in Museen und öffent-
seiffer travaille toujours avec ar- vespérale, au rendu d’éléments comme autant de fils d’Ariane pour de!“, meint er schmunzelnd, wäh- geschlafen, weil ich mir kein Zim- Kaffee auch schnell Abhilfe ... lichen Einrichtungen zu sehen
deur. L'homme est prodigieusement naturels comme l’eau, l’air, le feu, les la libre interprétation du spectateur. rend er genüsslich an seinem Es- mer leisten konnte“, erinnert er sich. sind. Als richtungweisend für die
prolifique et affectionne à fixer sur caprices de la terre dans une démar- D'une matière spontanée, comme presso nippt und der Putzkolonne Selbst die Hoffnung, dass die Haare Noch bis zum 9. März in der Galerie Bernard Ceysson, Arbeiten von Inge Flierl muss man
la toile dans un geste ample et af- che propre à l'abstraction lyrique et des images cachées, la figuration fasziniert beim Bohnern des Boden- wieder zur wilden lockigen Mähne , 7, rue du Vieux-Billard, Genf. Donnerstags bis freitags die Auseinandersetzung mit den
firmé les impressions qu'il éprouve au paysagisme abstrait. Cependant aussi subtile soit-elle, se lit ça et là. belages zusieht. „Bernard ist ein Per- wie sie früher seinen Kopf zierte, von 14 bis 18.30 Uhr, samstags von 11 bis 17 Uhr. Farb- und Formensprachen der
et retient de la nature. Actuellement, rien de mièvre dans cette vision de Car l'artiste aime être à la lisière. Et fektionist: Bei der Ausstellungser- heranwachsen, habe er jetzt mit dem Malerei der Klassischen Moderne
c'est dans l'espace de la galerie la multiplicité de la nature. puis, ce qu'il considère réellement öffnung darf keines der Bilder von Bulli, meint er mit einer gehörigen www.bernardceysson.com bezeichnen. Zentrale Themen
Maïté que nous pouvons nous comme primordial est que sa pein- der Wand abstehen und es dürfen Portion Selbstironie. ihrer Entwürfe sind dabei Natur- und Stadtlandschaften, die deutliche
abîmer dans ses paysages lyriques, Flamboyances ture soit propice aux vagabondages keine Streifen auf dem Boden sein“, „Andy, Mandy ...Brandy!“, scherzt Einflüsse, vor allem von Paul Klee, von Lionel Feininger und von Pablo
chargés de résonances et de musica- Roger Dornseiffer n’hésite pas à de l'âme, qu'elle nous entraîne dans führt er aus. er, wenn man ihn auf seinen Erfolg
Video auf Picasso sowie des Bauhauses aufweisen. Maximale Freiheiten in der Ko-
lité. Roger Dornseiffer transcrit éga- jouer avec une palette flamboyante, d'autres sphères, sous d'autres lati- Die fast spartanische Präsenta- anspricht – wobei er ja definitiv gut lorierung erlangt die Weberin, indem sie für jedes Werk einen eigenen
lement son tréfonds, ses états d'âme, avec une matière parfois soutenue. tudes. Ce voyage physique et spiri- tion – „ein Gemälde pro Mauer und lachen hat, ist er doch seit Jahren der Farbkanon aus selbstgefärbter Wolle kreiert. Die Ausstellung in Esch/
sa sagesse et son inoxydable amour Ainsi, nous assistons à un jaillisse- tuel est tout à fait opportun au cœur nicht, wie früher, so viele wie mög- langlebigste und zufolge „sicherste“ Sauer zeigt etwa 30 der aufwendig hergestellten Bildteppiche.
de la vie. Sa production est optimis- ment de couleurs chaudes, à un véri- de notre hiver si maussade. lich“ – und das kühle Neonlicht hät- Wert unter den Dreien. Doch auf Noch bis zum 17. Februar im Museum der Tuchfabrik, 15, rte de Lultz-
te, rehaussée par une atmosphère table embrassement sensuel dans les ten selbst ihm ermöglicht, manche seinen Lorbeeren ruht er sich trotz- hausen, Esch/Sauer. Montags und dienstags sowie donnerstags und frei-
onirique, légère ou tumultueuse. toiles «Rouge intense» ou «Vision Jusqu'au 10 mars à la Galerie Maïté, 12, avenue seiner Werke anders zu sehen, gar dem nicht aus. „Vor zwei Jahren tags von 10 bis 12 Uhr und von 14 bis 17 Uhr; samstags und sonntags
En effet, la recherche picturale de orientale» par exemple qui produit Marie-Thérèse, Luxembourg. Du lundi au vendredi neu zu entdecken, meint er. Richtig Gut umgeben: der Künstler und seine Galeristen François Ceysson, Robert dachte ich, ich sei am Ende meines von 14 bis 17 Uhr.
l’artiste l’amène à traduire ses émo- sur le spectateur un effet énergisant de 9 à 19, samedi et dimanche de 14 à 18 heures. froh sei er, mal wieder in der Brandy, Bernard Ceysson und Loïc Béné tière (v.l.n.r.). Weges angelangt. Ich habe urplötz- (Copyright: Atelier Inge Flierl, Florian Flierl, Caroline Böttcher)