Diaporama conférence de Jancovici à Jussieu - 18/10/2016
Croissance, Energie et Technologie
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7. CO2=Emissions de GES POP=Population PIB/POP=Production/personne CO2/TEP=Intensité carbone de l’énergie CO2/PIB= Intensité carbone de l’économie TEP/PIB=Intensité énergétique de l’économie Inversion: Nous émettons globalement de plus en plus de CO2 pour faire 1 euro de PIB... CO2 = CO2/PIB * PIB/POP * POP CO2/PIB = CO2/TEP * TEP/PIB Source: Raupach, 2007
9. Quelques scénarios: Source : Minqi Li Climate Change, Limits to Growth, and the Imperative for Socialism Aucun scénario étudiés ne permet de stabiliser les émissions de GES à 450 ppm sans décroissance du PIB
10. Avec CO2 8 Gtep Sans CO2 3 GTep Avec CO2 3 Gtep MAX Sans CO2 ??? GTep Décroissance Energétique Même avec du nucléaire, de séquestration CO2, biomasse, EnR, …, la décroissance énergétique est inévitable ! 2010 2050 : 10% d ’amélioration en 30 ans… Comment mieux faire ?
21. « Commençons d'abord par développer les transports en commun et la voiture électrique » (S. Royal, Septembre 2009) « On trouvera bien quelque chose en remplacement du pétrole »
On part d’une petite équation, dont la justesse est évidente : tout les termes s’annules ! L’intéret est que ca permet de mettre en évidence des termes qui sont largement étudiés, mais séparément, par les économistes, les écologistes et les démographes. LE 1 ere terme est l’Intensité Carbone de l'économie = combien de CO2 pour produire 1 $ de PIB Le 2 eme terme est la Production par personne : PIB par habitant (30 000 $ en France) Le dernier terme est la population Cette équation est aussi appelée IPAT Ce qui nous interesse ici ce sont les évolutions des différents termes les uns par rapport aux autres
La concentration en C02 doit, et sera divisée par 2. DOIT, car nous devons impérativement limiter les concentrations en CO2 en dessous de 450 ppm SERA, car le stock en carbone etant fini, sa consomation baissera un jours ou l’autre, qu’on le veuille ou non
Nous sommes 6 Md d’habitants, et les démographes prévoient une stabilisation vers les 9 Md Ce ne sont que des prévisions, et les choses peuvent significativement changer, soit par la régulation, soit par les mécanismes habituels que sont famines, maladies et guerres.
Les emissions de GES doivent être divisée par 2. Si la popilation croit d’un facteur 1.5, et avec une croissance de 2% sur 50 ans , soit 2,7 arrondi à 3, l’intensité CO2 de l’économie doit être divisée par … 2*1,5*3 = 9 !
l'intensité énergétique de l’économie s’est améliorée de 30% dans le monde en 35 ans, période qui inclut la suite du double choc pétrolier de 1973-1979 et la multiplication par 10 des prix du pétrole, ce qui a constitué une incitation autrement plus puissante à faire des efforts que la morale. La prolongation d'un taux de diminution identique amènerait une réduction de 40% en 50 ans environ, mais c’est peut-être faire preuve d’optimisme, car comme pour l’intensité CO2 de l’économie ce ratio évolue dans le mauvais sens depuis 4 à 5 ans, et ce sont les premiers efforts les plus faciles.
Ce diagramme issue d’une étude récente Nous votons en noir les Emissions de GES, qui croissent, en rouge la p opulation, qui croit aussi, en oragne la croissance du PIB, En bleu clair l’intensité carbone de l’enegie, qui s’est amaliorée pendant les 30 trentes dernières années et qio se dégradeIntensité carbone de l’énergie, de même que l’intensisité ntensité énergétique de l’économie. Donc nous émettons globalement de plus en plus de CO2 pour faire 1 euro de PIB... Le contraire de ce qu’il faudrait faire..
Toutes les regions du monde sont en cause, mais partilierement la chine !
Nous consommons 11 Gtep, dont 8 avec CO2 et 3 sans CO2. Il faut tout simplement inverser les proportions. Nous n’avons pas droit à plus de 3 Gtep d’energie carbonnées pour stabiliser les emissions de CO2. 8 Gtep sans carbone = Nucléaires : 6000 réacteurs Biomasse : 2/3 des forets mondiales Sequestration de CO2 ? Quelques dizaines de millions d’éoliennes Oublions le photovoltaïque et l’éolien dans ce scénario : même avec de forts taux de croissance, passer des 0,05% actuels (éolien) ou 0,005% actuels (photovoltaïque) dans le total mondial à quelque chose qui soit suffisant pour boucler l’égalité ci-dessus (en 45 ans) est proprement impensable.
On arrive au pic de production de pétrole; Depuis 20 ans on trouve moins de pétrole que l’on n’en consomme. Actuellement on consomme 5 fois ce que l’on trouve. Les nouveaux gisements, pétrole non conventionel, eau profondes, bio-carburants, ne changent pas grand-chose au problème. La production se stabilise aux alentours de 85 mb par jours. Petrole conventionel, sables butimineux, gaz de pétrole liquéfié et autres liquides (bio carburants, …)
L’AIE (agence Internationale pour L’Energie) jusque ici était très optimiste, et faisait de projections en continuant les courbes Mais l’an dernier elle a regardé de plus près en analyse la production des 800 plus grands puits. Ce qui l’a amené à changer grandement ces projections. Son rapport 2008 prévoit un taux de déplétion des puits en production de 6.7% par an , ce qui correspond à une division par 2 tous les 10 ans. Totalet d’autre confirme que le peak oil est très proche, et avertit les gouvernement de l’urgence d’agir.
l’énergie est par définition la grandeur qui accompagne tout changement dans le monde physique. Corrélation forte entre PIB et consommations énergétiques
Lithium pour produire quelques centaines de millions de bateries (dans le monde) Electricité pour faire avancer 30 millions de voitures = 200 TWh (60 % prod actuelle) => 1 million de voiture = 1 EPR
Commençons déjà par remarquer que les avantages des hydrocarbures naturels sont immenses : + tout d’abord, ils existent, ce qui n’est pas rien ! + bas coût d’extraction + facilité et bas coût de transport, de distribution et d’emploi (grâce à leur état liquide) + relative sécurité d’usage + … et aussi et surtout une haute densité énergétique ! Quelques éléments de comparaison pour se fixer les idées figurent dans le tableau. Ainsi, pour produire autant d’énergie qu’1 kg de pétrole, il faut : + 2,22 kg de bois + 300 kg de batteries plomb/acide + environ 15 l d’hydrogène comprimé (soit un réservoir de 15 à 30 kg) + 2 camions de 40 tonnes lancés à 116km/h + 43 tonnes d’eau tombant d’une hauteur de 100 m + 1 mg d’uranium (!) + la quantité de chaleur permettant d’élever de 50°C la température de 200 l d’eau
Il serait certes possible de produire d’avantage à partir de charbon, pétroles non conventeinnels, etc… mais les invertissements sont énormes, de l’odre de 100 Md $ par ans, et pour des rendements énégetiques décrroissants Note importante : peak oil ne signifie pas ‘fin du pétrole’ – Il reste encore beaucoup de petrole à trouver à à bruler, plus le charbon, le gaz, etc… On a en fait trop de pétrole !
Le progrès technique ne suffira pas à réduire les émissions , bien qu’il puisse avoir un effet. L’essentiel devra venir de l’amélioration de l’efficassité énergétique, c’est-à-dire d’une réduction des consommations. Ce scénario, où la technologie permet de réduire de 45 % les GES, est à mon avis optimiste, et insuffisant. CCS signifie « Carbon Captude and Sequestration », est une technique chère et pas encore au point