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EDITH S.
Revue de Presse

Géraldine Danon
Sébastien Finck
France Darry
Catherine Zavlav

Une pièce de

Maryse Wolinski
Mise en scène

Marylin Alasset
UNE CRÉATION JANVIER 2014
PRIX DE L’ASSOCIATION BEAUMARCHAIS
BRESSLER CONSEIL - ILLUSTRATION : TITOUAN LAMAZOU
Informations sur la pièce

Durée : 1h10
L’équipe artistique :
Marylin Alasset : metteur en scène, scénographe lumières.
Aurore Popineau : costumes
Géraldine Danon : actrice dans le rôle d’Edith S.
France Darry : actrice dans les rôles de la Prieure, Augusta, Hedwig, Anna
Sébastien Finck : acteur dans les rôles de Hans, Père Breitling, Reinach
Catherine Zavlav : actrice dans les rôles de Rosa, Rose, Erna, Thérèse Bénédicte Mac Carthy

Durée d’exploitation :
Un mois du 29 janvier au 28 Février 2014
au Théâtre Déjazet
41 boulevard du Temple 75003 Paris
www.dejazet.com
Le mot de l’auteur
Maryse Wolinski est journaliste et écrivain, auteur d’une
vingtaine de récits et romans dont aux éditions du Seuil : La Mère qui
voulait être femme, (2008), Au Diable Vauvert (Points 2008), la Sibylline
(2010), La Passion d’Edith S. (Février 2014)
Elle a participé à l’écriture de plusieurs séries télévisées et a écrit des
chansons.
Après avoir travaillé sur l’adaptation de son roman, Le Maître
d’amour, avec Marylin Alasset et Jean-Claude Gallotta, pour la
Maison de la Culture de Grenoble, elle s’est passionnée pour le
personnage énigmatique et romanesque d’Edith Stein, philosophe
juive et carmélite, confrontée au drame de l’Histoire et à la
rencontre de la foi.
Les séquences de l’écriture théâtrale effectuée à partir de l’œuvre
littéraire et de l’abondante correspondance d’Edith Stein,
démontrent les étranges contrastes qui jalonnent la vie de l’héroïne.
Maryse Wolinski par Philippe Matsas

Lauréate de l’Aide à l’écriture Beaumarchais-SACD 2013
Après la pièce Edith S., son roman La Passion d’Edith S. est paru
début février 2014, aux éditions du Seuil.

Note d’intention
Après avoir travaillé sur l’adaptation de l’un de
mes romans, Le Maître d’amour (Points Seuil
2009), mise en scène par Marylin Alasset et JeanClaude Gallotta, à la Maison de la culture de
Grenoble, je me suis passionnée
pour la
personnalité atypique d’Edith Stein.
Mon choix s’est construit autour de ce personnage
énigmatique et romanesque, confronté au drame
de l’Histoire et à la rencontre de la foi. En dehors
de toute pensée religieuse, je me suis interrogée
sur la quête de sens qu’Edith Stein a poursuivi au
long de sa vie, pour son engagement intellectuel à
la recherche du juste et du vrai.
Les séquences de l’écriture théâtrale, effectuée à
partir de son œuvre littéraire et de son abondante
correspondance, démontrent les étranges
contrastes qui jalonnent sa vie et mettent son
destin au défi de toute catégorisation.

A propos d’Edith S.
Au moment de son arrestation au carmel d’Echt,
Edith Stein est âgée de 51 ans.
Elle est née à Breslau, en Allemagne (aujourd’hui
Wroclaw, en Pologne), dans une famille juive
pratiquante. Jolie brune au regard gris, elle se
révèle très jeune, éprise de savoir et de liberté. Elle
est douée d’une clairvoyance qui fait l’admiration
de sa famille et de ses amis. Etudiante brillante,
elle est remarquée dans la communauté
philosophique de Göttingen et notamment par
Edmund Husserl, Max Scheller, Adolf Reinach.
Elle ne cessera de se montrer exigeante,
intransigeante avec elle-même et avec les autres.
Sa quête de sens, sa quête d’absolu, la conduisent
à se libérer des chaînes familiales malgré la
détresse de sa mère et l’incompréhension de
l’ensemble de sa famille. Se libérer aussi d’une
pensée philosophique qui ne répond pas aux
questions qu’elle se pose. Se libérer encore de
désillusions amoureuses. Malgré sa conversion au
catholicisme, elle demeure juive «par toutes les
fibres de son être», comme elle l’écrit. Jusqu’au
bout, elle fera corps avec son peuple, le peuple
juif.
Les mots du metteur en scène

Note d’intention
« Autour de ce texte, de ce projet, de la
lumière, du geste un espace à recréer pour
donner la vie à la mémoire. Evocation du
destin d’Edith Stein, de ses amours, de sa
famille de cet entre deux et du courage de
ses choix. Acteurs, mise en scène, lumière,
scénographie au service d’un parti pris
très épuré, je l’espère émotionnant. Un
temps ne chasse pas l’autre, il le
perpétue.»

Marylin Alasset
est metteur en
scène, scénographe
lumière
et
chorégraphe. Elle a
notamment travaillé
avec Philippe
Minyana (prix de
l’Académie
Française de
Théâtre), Maryse Wolinski, Frédéric Maragnani,
Catherine Richet (danseuse étoile), Jean-Claude
Gallotta, etc.
Elle a mis en scène et réalisé la scénographie
lumière de nombreux spectacles au Théâtre de

la Ville, au Café de la danse, au Théâtre du
Ro n d Po i n t , a u P h é n i x , a u c e n t r e
chorégraphique de Grenoble et sur des scènes
internationales (notamment pour les Alliances
Françaises de Plovdiv et Bombay).
Elle s’associe également au projet Be Boz Be Art
de l’Association Spirit of Boz – Julien Friedler
pour l’Art contemporain, où elle propose des
ateliers chorégraphiques. Les premiers ont eu
lieu à Bombay et à Katmandou (en septembre
2013) et se poursuivront en Chine.
Lauréate de l’Aide à l’écriture BeaumarchaisSACD 2013 pour Edith S.
Les acteurs
Géraldine Danon (est Edith S.)
Repérée par Jean-Pierre Mocky dans "A mort l'arbitre" à l'âge de
quatorze ans. Elle a tourné plus de trente films, aux côtés de Jeanne
Moreau, Michel Serrault, Alain Delon, Michel Piccoli ou encore
Gene Hackman, Géraldine Danon possède une riche carrière de
comédienne au cinéma, au théâtre et à la télévision.
Tour à tour, comédienne, réalisatrice, directrice de théâtre ou
productrice, elle est aussi une amoureuse de la mer et une
passionnée de voile et de plongée.
Elle a mis durant 4 ans sa carrière de comédienne entre parenthèses
pour suivre son époux Philippe Poupon d'un pôle à l'autre. Elle a
écrit 4 livres sur cette expédition et réalisé 9 documentaires. Son
dernier livre "Le Continent Inconnu" est sorti en octobre 2013 et
un coffret DVD "Sur la route des pôles" regroupe tous les films de
l'expédition du pôle Nord au pôle Sud.
Géraldine Danon s’apprête à réaliser son premier long métrage et
produit le prochain film de Sylvie Ohayon d’après son roman «Les
Bourgeoises» - tournage prévu au printemps 2014.
France Darry

Sébastien Finck

La Prieure, Augusta, Hedwig,

Hans, Père Breitling, Reinach

Actrice française.
Au cinéma, vous avez pu la
découvrir dans Populaire de
Régis Roinsard, dans Dieu seul
me voit de Bruno Podalydes ou
encore dans Inch’allah dimanche
de Yamina Benguigui.
Au théâtre, elle a joué dans de
nombreuses pièces, parmi
lesquelles on peut citer :
- Tartuffe de Pamchika Velez;
- Mort accidentelle d’un anarchiste
de Jacques Echantillon
- Dandin de Jacques Bellay ;
- Les exclus de Stéphanie Loik
- En attendant Godot de Denise
Peron
- Hamlet de Denis Llorca
- Les Fourberies de Scapin de
Jacques Echantillon

Acteur français. Au cinéma,
vous avez pu le découvrir dans
Mille millièmes, fantaisie
immobilière de Rémi
Waterhouse, dans le pacte des
loups de Christophe Gans.
Au théâtre, il a joué dans de
nombreuses pièces par mi
lesquelles :
- Capitaine Fracasse de JeanRenaud Garcia ;
- Tout est bien qui finit bien de
Pierre Beffeyte ;
- Les hommes et les femmes naissent
de E. Archambault
- Figaro de Myriam Tanant
- Falstaff de Denis Llorca et
Claude Brosset
- la vie parisienne de Daniel
Mesguish
- Lettres à un jeune poète de Niels
Arestrup

Catherine Zavlav
Rosa, Rose, Erna, Thérèse
Bénédicte Mac Carthy

Actrice française.
Au cinéma vous avez pu la voir
dans Queen Kitty de P. Luneau,
Final Placement de L. Silverberg,
Eve And The Clone de S. Secq. A
la télévision, elle a notamment
joué dans les séries Kaboul
Kitchen, Seconde B, dans Audience,
100 Pages Blanches.
Au théâtre, elle a joué dans de
nombreuses pièces, parmi
lesquelles on peut citer :
- Le Parvis des Gentils de B.
Seillier
- Non-Dits de P. Loison
- Hymne à la Vie de F. Joxe
- Tristan & Yseult de F. Joxe
La presse
31.01.2014
Sur le site «CE QUI EST REMARQUABLE...» - http://www.cequiest.com/archive/2014/01/30/apres-la-glace-desoceans-geraldine-danon-brule-les-planches-2992906.html
Un article de Laurence Caron-Spokojny
Après les glaces des océans, Géraldine Danon brûle les planches du Déjazet jusqu'au 28 février

Ces dernières années, Géraldine Danon est une comédienne bien trop rare sur les planches de nos théâtres.
Son cœur est ailleurs, en marin averti elle trace sa route d’un pôle à l’autre. Aux côtés de son mari, le
navigateur Philippe Poupon, l’ancienne directrice de théâtre (ciné théâtre 13), et productrice, est aussi
écrivain et réalisatrice, toujours très inspirée lorsqu’il s’agit d’océans. Témoin infaillible des expéditions
familiales autour du globe (Une fleur dans les glaces, Le continent inconnu, Sur la route des pôles...),
Géraldine Danon a la très grande chance de vivre ses passions et elle sait user de son talent pour nous les
faire partager.
Ce soir là, Géraldine Danon est sur la scène du Déjazet dans la peau d’ Edith Stein : En août 1942,
réfugiée au carmel d’Echt en Hollande, la philosophe Edith Stein, entrée au carmel de Cologne sous le
nom de Soeur Thérèse-Bénédicte de la Croix, est arrêtée et emmenée en déportation. Avant de quitter le
carmel, alors qu’elle se prépare à partir, elle rembobine le fil de sa vie et convoque les personnages qui l’ont
construite.
Le Théâtre Déjazet est un magnifique théâtre, repère théâtral historique du boulevard du crime, il fut le
décor naturel du chef d’œuvre de Marcel Carné «Les enfants du Paradis». L’espace offert pour ce récit sur
la vie d’Edith Stein semble bien grand, les derniers rangs peinent à entendre les comédiens, mais dès les
premiers mots, le silence se fait, la concentration du public est totale.
Une succession de tableaux avec de subtils arrêts sur image, tout en clair- obscur à la façon des peintres
hollandais, est proposé selon une mise en scène de Marylin Alasset, juste, précise. Avec pour effroyable toile
de fond la montée du nazisme, la plume de Maryse Wolinski plonge dans l’intimité d’Edith Stein pour
s’interroger notamment sur la condition féminine de l’époque. Edith Stein délaisse peu à peu ses
préoccupations hautement intellectuelles pour des considérations spirituelles : la jeune femme juive, passée
par une phase d’athéisme, découvre les écrits de Thérèse d’Avila et choisit d’entrer au carmel... elle sera
canonisée par Jean-Paul II en 1998.
Le questionnement philosophique, la quête de spiritualité, l’attachement aux origines, la shoah, la
condition féminine, la guerre et ses ravages, rien n’est épargné. Pour mener à bien ce sombre propos,
Géraldine Danon, très bien entourée par l'épatante France Darry, Catherine Zavlav et Sébastien Finck,
offre une performance remarquable. La comédienne s’empare de son personnage ; elle affirme une très
belle présence et nous régale par sa parfaite maîtrise du texte, sa diction est impeccable (et c’est
suffisamment rare pour le faire remarquer), elle raisonne de passion et de puissance avec constance.
Pleinement dans son rôle, elle bouffe l’atmosphère, s’approprie une vie qui n’est pas la sienne, et, traverse
les différentes époques et âges de la vie d’Edith Stein avec aisance et naturel. Le ton est donné, Géraldine
Danon est souveraine, lumineuse.
Géraldine Danon s’apprête à réaliser son premier long métrage et produit le prochain film de Sylvie Ohayon (Les Bourgeoises)...
il est aussi possible de l’écouter : les samedis dans l’émission de Régis Picart sur France Info et les dimanches dans l’émission de
Jacky Gallois sur Europe1.
04.02.2014
Sur le site «TheoThea » - theothea.com.free.fr
Un article de Theothea

Si la destinée devait se construire dans l’entendement, il est certain que les déterminations
successives d’Edith Stein illustreraient un parcours de vie que l’adversité aurait forgé à coups
de renoncements, d’adaptations et même de revirements !
En superposant le visage de Sœur Thérèse-Bénédicte de la Croix tout en le décalant, par
élévation, de celui de la comédienne Géraldine Danon, le navigateur et, néanmoins,
portraitiste Titouan Lamazou, en l’occurrence ici affichiste, exprime avec grâce la douce
schizophrénie théâtrale qui consisterait à habiter un personnage tout en laissant celui-ci planer
au- dessus de nos têtes, c’est-à-dire celle du public en général et celui de l’interprète en
particulier.
Pas d’échappatoire en effet, sur la scène du Théâtre Déjazet, Edith et Géraldine ne forment
qu’une seule et même personne, alors qu’autour d’elle d’autres s’affairent à essayer de lui faire
changer de cap, d’opinion et même de principe de vie.
Reprenons donc le cours de cette histoire sainte scénographiée par Maryse Wolinski : Juive
pratiquante par origine familiale, voici un premier pas de côté à l’adolescence rebelle en
devenant athée convaincue; puis la Philosophie ayant pris le pas du fil conducteur de sa vie,
Edith S. devra renoncer à l’enseignement supérieur en raison de l’activisme nazi et faire, en
parallèle, un nouveau saut de côté en se convertissant au catholicisme.
Par la suite, sous la pression persistante de la censure professionnelle, c’est une étape encore
plus radicale qui l’entraînera à briguer le Carmel, comme point culminant de l’ascèse. C’est
alors paradoxalement en tant que carmélite, que Sœur Thérèse-Bénédicte renouera avec son
peuple d’origine, en une osmose transcendée des deux religions, Juive & Chrétienne. Déportée
et gazée à Auschwitz, Edith S. sera finalement canonisée en 98 et sanctifiée en 99 par JeanPaul II.
Sur les planches du Déjazet, Géraldine Danon semble comme en lévitation dans ce rôle
qu’elle incarne avec une conviction profonde transparaissant en permanence dans le regard
qu’elle porte sur son environnement contingent, ses partenaires et, sans aucun doute, sur les
spectateurs fascinés par tant de déterminisme irradiant.
15.02.2014
Sur le site «WebThea » - http://www.webthea.com/Edith-S-de-Maryse-Wolinski-4013
Un article de Gilles Costaz
C’est une bonne idée consacrer une pièce à Edith Stein, Allemande dont le destin fait penser à celui
de la philosophe française Simone Weill  : celui d’une Juive devenue chrétienne. Mais la vie et les
circonstances ne sont pas les mêmes. Dans les années 20, Edith Stein est, en Allemagne, une
philosophe très brillante qui se déclare athée et s’oppose ainsi, sans rupture violente, avec sa famille et
surtout sa mère qui ne peut comprendre cette attitude de la part d’un enfant né le jour du Grand
Pardon. Elle a des amitiés amoureuses avec deux de ses collègues masculins et l’on a pu penser qu’elle
allait se marier et fonder une famille. Considérée comme une grande intellectuelle, elle enseigne
jusqu’au moment où l’Allemagne interdit les Juifs à tous les postes de responsabilité. Malgré les
réactions de son entourage, cette lectrice de sainte Thérèse d’Avila adopte la foi chrétienne et, dans un
geste plus radical encore, elle se fait religieuse. Elle devient sœur Thérèse-Bénédicte de la Croix, tout
en revendiquant son origine juive. Quand la guerre est déclarée, elle est dans un couvent hollandais.
On lui conseille de tricher sur son identité et surtout de s’enfuir. Au contraire, elle va au-devant de ses
ennemis qui l’envoient à Auschwitz – où elle mourra, tuée avec une particulière cruauté.
Maryse Wolinski a consacré un livre et une pièce à celle qu’elle appelle Edith S. puisque son nom en
entier la relierait à la communauté juive dont elle s’est partiellement détachée. Plus qu’une pièce, le
texte joué au Déjazet est une mise en séquences, en tableaux. Edith, depuis son fragile refuge
hollandais en 1942, se raconte et fait face aux personnages qui prennent chair quand ils surgissent
dans sa mémoire – ils sont joués par plusieurs acteurs qui restent sans cesse en scène et se
démultiplient à la demande. Mais c’est le plus souvent un monologue. Franchement, comme texte de
théâtre, c’est un peu raide, sans grande vie scénique, sans recherche d’un style qui passerait par le
mouvement des corps et le jeu des répliques. Cette austérité est, bien entendu volontaire. Mais cette
langue est plus celle d’une romancière historienne que d’un auteur dramatique.
La mise en scène de Marylin Alasset s’appuie sur cette forme narrative qui est à la fois celle d’un récit
et d’un dossier. Ce type d’organisation, qui fait intervenir à tour de rôle France Darry, Sébastien
Finck, Catherine Zavlav dans les rôles secondaires, a quelque chose d’appliqué et de consciencieux.
En même temps, la mise en scène fait reposer, à juste titre, l’essentiel de la soirée sur l’interprète
d’Edith S. : Géraldine Danon. Celle-ci, qui effectue un retour au théâtre après une longue absence,
habite son personnage avec un jeu sensible, sobre, intérieur. Jamais d’éclat et toujours une présence
brûlante. L’exercice est difficile car il est solitaire et littéraire. Géraldine Danon en trouve la vibration
secrète et nous saisit d’émotion, à travers une douceur d’une grande puissance. Comme l’aventure
contée est passionnante, la rencontre entre le texte et l’interprète trouve ainsi sa force de fascination.
Edith S. de Maryse Wolinski, mise en scène et lumières de Marylin Alasset, avec Géraldine Danon,
France Darry, Sébastien Finck, Catherine Zavlav. (durée 1h20) Théâtre Déjazet, tél. : 48 87 52 55,
jusqu’au 28 février. Livre à paraître aux éditions du Seuil. Photo ©Sylvie Lancrenon
04.02.2014

LE NOUVEL OBS - Le Plus - http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1138476-.html

Un article de Sonia Bressler
Hier la pluie battait le pavé froid parisien. Il fallait se presser pour trouver sa place lors de la
première d’Edith S. la pièce de Maryse Wolinski mise en scène par Marylin Alasset au Théâtre
Déjazet.
La foule se jouait du rouge des fauteuils et des dorures. La belle fresque du plafond du théâtre
indique que nous sommes dans un lieu historique. De Offenbach à Juliette Gréco en passant par
Coluche, Léo Ferré (et tant d’autres), on se bouscule, on s’enthousiasme pour découvrir les
programmations étonnantes du Déjazet. Ce soir est une première un peu spéciale, nous entrons
dans l’histoire Edith S. Devons-nous le rideau est fermé, tendu. Le parquet craque sous nos pas
pressés. Peu à peu le silence se fait.
Qui est Edith Stein ?
Le rideau s’ouvre. Nous découvrons Edith Stein, au dernier moment de sa liberté. Elle est en
cape, et arbore fièrement son étoile juive. En un trait, en un regard tout pourrait être narré. Edith
Stein est désormais connu sous le nom de sœur Thérèse-Bénédicte de la Croix. Elle est née en
1891 à Breslau (dans l’Empire Allemand). Elle meurt gazée à Auschwitz le 9 août 1942.
Philosophe et théologienne d’origine juive, elle va la dédier à la recherche de la vérité. Mais de
quelle vérité parlons-nous ? Passionnée par l’empathie, elle tournera sa réflexion sur le lien entre
l’être fini que nous sommes tous et l’être infini : Dieu. Elle a d’abord cru que la phénoménologie
allait répondre à cette quête de jonction entre soi et le monde. Entre l’humain et le divin. Sa quête
demeurant irrésolue à l’issue de sa thèse. Elle prend connaissance de la vie de Thérèse d’Avila. A
partir de là, elle va entamer sa conversion au catholicisme et affirmer sa volonté d’être carmélite.
Ce que nous oublions souvent lorsque nous évoquons sont parcours de philosophe c’est qu’elle fut
l’une des premières femmes à soutenir une
thèse. Et surtout que c’est à elle que nous devons les travaux d’Husserl. Nous lui devons également
de nombreux textes engagés sur le droit des femmes, où nous la voyons lutter pour une égalité.
Edith S. : le défi d’une mise en scène
Maryse Wolinski et Marylin Alasset ont travaillé ensemble sur la dramaturgie de la pièce.
Ensemble pendant des mois, elles ont choisi des fragments de la vie d’Edith Stein. Treize
séquences au total. Maryse Wolinski fait parler Edith Stein. Un choix qui a du la pousser à
rechercher un style particulier, une langue musicale. Chaque mot cache des réflexions intérieures,
des houles, des doutes sur l’existence.
De son côté, Marylin Alasset a fait un choix radical et contemporain. L’espace scénique est une
photographie de la vie d’Edith Stein. Elle se peuple des personnes importantes de sa vie. Des
moments s’éclairent, d’autres disparaissent en coulisse. C’est beau, c’est un ballet du temps qui
passe.
04.02.2014

Interrogée, elle explique son parti pris : « autour de ce texte, de la lumière, du geste un espace
à recréer pour donner la vie à la mémoire. Evocation du destin d’Edith Stein, de ses amours,
de sa famille de cet entre deux et du courage de ses choix. Un temps ne chasse pas l’autre, il le
perpétue. »
Le temps se lit ici dans un tricot qui se fait, dans une chaise que l’on déplace, sur ce banc à la
fois familial et amoureux. Souvenirs, évocations, le jeu du temps et de l’espace. L’arbre
regarde cette vie se faire et se défaire. Puis il y a des suspensions, comme pour figer dans
l’espace l’instant de la prise de vue. Le bruit et la fureur du monde sont suggérés, ils sont là à
la porte. C’est un murmure, une suggestion. Ici nous devons écouter les personnages et le
souffle de vie que leur insufflent les acteurs.
Incarner Edith S. : une performance
Qui mieux que Géraldine Danon pouvait incarner Edith Stein ? Il fallait les épaules, la force
d’une aventurière des mers du monde. Elle qui connaît la force des éléments, la fragilité de la
vie, le péril, elle seule pouvait entrer dans la peau d’une Edith S.
Tour à tour touchante, amoureuse, extasiée, contrariée. Géraldine Danon se livre dans un
corps à corps avec la vie d’Edith et l’Histoire du monde. La parole jaillie pleine de questions,
de doutes, de volonté, de croyance. Elle touche au cœur et ne laisse personne insensible.
Autour d’elle, trois acteurs remarquables. Chacun jouant tour à tour plusieurs rôles. France
Darry à la fois sublime de tendresse et de colère dans la mère d’Edith qui doit suivre
l’évolution de sa fille, sans toujours la comprendre. Elle la questionne avec tendresse. Puis elle
devient terrifiante quand elle incarne la Prieure qui doute. Catherine Zavlav nous entraîne
dans ses métamorphoses à la fois la sœur d’Edith, ou amie mais aussi Thérèse Bénédicte Mac
Carthy (enfant miraculée). Un sourire, un geste, une danse légère dans l’espace scénique.
Enfin Sébastien Finck incarne deux philosophes Hans et Reinach, deux amours contrariées
d’Edith mais également le Père Breitling. Les mots se chantent et se brisent sur le sol, on a
l’impression d’entendre son cœur se serrer quand Edith lui refuse sa main.
Il faut ainsi se laisser emporter par la langue, par les figures et les détails de chaque
photographie. Il y a une matière humaine et vivante. Il faut expérimenter une pensée
différente, l’engagement, le corps à corps entre les volontés sociales et celles personnelles. Ici
chaque détail compte. Une lumière attire le regard, le concentre, la beauté se dessine, puis
s’incarne. Laissons à Edith Stein le mot de la fin « la pensée ne livre rien de la pureté et des
profondeurs de l'âme ni de la vie du cœur, sinon les motifs qui la conduisent1 ». Dans le
silence, nous devons expérimenter, écouter nos expériences, battements de cœur, une larme
dessine le contour du visage d’Edith S. La salle est emportée.
14.02.2014

LA PIÈCE À NE PAS RATER : EDITH S.,
UNE FEMME DÉCHIRÉE PAR L’HISTOIRE
ELLE - http://www.elle.fr/Loisirs/Sorties/News/La-piece-a-ne-pas-rater-Edith-S-une-femmedechiree-par-l-histoire-2669044

Un article de Stéphanie Broisat
Jusqu’au 28 février, le théâtre Déjazet accueille la pièce de Maryse
Wolinski, « Edith S ». Basée sur le personnage d’Edith Stein, juive
allemande et première femme à avoir soutenu une thèse de
philosophie avant de rentrer dans les ordres. La pièce nous fait
découvrir le destin de cette intellectuelle tombée sous le régime nazi.
Août 1942. La philosophe juive allemande Edith Stein s’est convertie au
catholicisme et se fait désormais appeler sœur Thérèse Bénédicte de la Croix.
Réfugiée au carmel d’Echt aux Pays-Bas, Edith y sera arrêtée puis emmenée en
déportation à Auschwitz par la Gestapo.
La pièce de Maryse Wolinski s’ouvre sur les derniers instants de liberté de cette
femme hors du commun. Vêtue de sa tenue de nonne, Edith Stein y arbore
fièrement une étoile jaune, symbole de sa judéité retrouvée, et passe en revue le fil
de son existence. C’est ainsi que nous suivons, dans un décor dépouillé, les
moments décisifs de l’existence d’Edith Stein, sous le regard constant des autres
comédiens qui ne quittent jamais la scène, témoins silencieux de sa chute à venir.
Tour à tour adolescente rebelle, étudiante passionnée de phénoménologie,
amoureuse contrariée ou religieuse en quête de vérité, les différents visages d’Edith
se dévoilent et nous guident jusqu’à son tragique destin.  
Géraldine Danon, juste et digne
La mise en scène brillamment orchestrée par Marylin Alasset permet à la pièce de
ne pas sombrer dans l’austérité d’un ton peut-être parfois trop mécanique.
Toujours juste et toute en dignité, Géraldine Danon se glisse dans la peau de cette
héroïne à multiples facettes et prête à s’affranchir des conventions de son temps, et
donne à voir toute la complexité de cette femme déchirée par les tumultes de
l’histoire.
20.02.2014

EDITH S. : NÉE JUIVE DEVENUE SOEUR THÉRÈSE-BÉNÉDICTE
DE LA CROIX
Une Catalane à Paris -http://ceparis.wordpress.com/2014/02/18/edith-s/
Le théâtre Déjazet met en lumière un destin méconnu, dans la pièce intituléeEdith S. Août
1942, réfugiée au carmel d’Echt en Hollande, la philosophe Edith Stein, entrée au carmel de
Cologne sous le nom de Soeur Thérèse-Bénédicte de la Croix, est arrêtée et emmenée en
déportation. Avant de quitter le carmel, elle rembobine le fil de sa vie et convoque les
personnages qui l’ont construite.
Née le jour du Grand Pardon, dans une famille juive en Allemagne, Edith Stein apparaît
d’abord sous les traits d’une adolescente qui s’ennuie à l’école et se déclare athée, au grand
désespoir de sa mère Augusta. A l’université, elle s’éprend ensuite d’Hans Lipps puis de
Roman Ingarden, deux amis de la communauté philosophique de Göttingen. Elle n’ose pas
avouer ses sentiments et les idylles ne naitront pas. Son professeur Adolf Reinach l’initie à la
phénoménologie, mais son doctorat en poche, Edith ne peut pas enseigner puisqu’elle est
femme et juive.
A la mort du philosophe, après un entretien avec sa veuve Anna Reinach et la lecture de
Sainte Thérèse d’Avila, elle décide de se convertir au catholicisme. Elle devient Soeur
Thérèse-Bénédicte de la Croix. A la suite de la nuit de Cristal, Edith est interdite
d’enseignement. Le jour du Grand Pardon, elle annonce à sa famille sa décision d’entrer au
carmel de Cologne, non pas pour y enseigner mais pour devenir carmélite. Dans sa foi
chrétienne, elle a retrouvé sa judéité et arbore une étoile de David sur son scapulaire. Face à
la menace, elle refuse de dissimuler son identité et est arrêtée le 2 août 1942, avec sa sœur
Rosa.
«  Un temps ne chasse pas l’autre, il le perpétue  » souligne la metteur en scène Marylin
Alasset. D’un plateau à l’autre, Géraldine Danon campe le rôle d’Edith Stein et demeure sur
scène, tandis que ses partenaires, France Darry, Catherine Zavlav et Sébastien Finck,
endossent tour à tour les costumes de narrateur et d’acteurs de la vie cette femme
énigmatique.
L’écriture de Maryse Wolinski, très littéraire, offre de nombreux monologues à la
comédienne principale. La sobriété du décor et de la mise en scène appuient ce texte qui
éclaire les spectateurs sur la vie de Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix, canonisée par le
pape Jean-Paul II en 1999. Après Edith S., Maryse Wolinski vient de publier le roman La
Passion d’Edith S. sur les derniers jours de la philosophe gazée le 9 août 1942 camp
d’extermination d’Auschwitz-Birkenau.
Edith S. au théâtre Déjazet (3e).
Du 29 janvier au 28 février 2014.
Du mardi au samedi à 20h30 et les samedi à 17h.
21.02.2014

Stiletto - http://www.stiletto.fr/culture/coup-de-coeur-edith-stein-au-theatre-dejazet
Télévision
FRANCE 5 : C A VOUS - La Suite
http://www.france5.fr/emissions/c-a-vous

LCI : CHRONIQUE CULTURE
Chronique de Christophe Combarieu
http://www.youtube.com/watch?v=1KeCpDuqvQA

BFM TV : PARIS EST À VOUS
Le Rendez-Vous Du Jour :
Culture First Chronique de Waheb Lekhal
http://www.bfmtv.com/video/bfmbusiness/parisest-a/rendez-vous-jour-waheb-lekhal-culture-firstparis-est-a-04-02-174728/

KTO TV : VIP
http://www.youtube.com/watch?v=7chrGqV7cqc
Radio
RADIO CLASSIQUE : L’INVITE CULTURE
Patrick Poivre d'Arvor
http://www.radioclassique.fr/player/progaction/
initPlayer/podcast/2014-01-21-19-52-55.html

Europe 1 : DES CLICS ET DES CLAQUES
David Abiker & Guy Birenbaum
http://www.europe1.fr/MediaCenter/
Emissions/Des-clics-et-des-claques/Sons/
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France Info: Rendez-vous avec...
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http://www.franceinfo.fr/arts-spectacles/rencontre-avec/geraldinedanon-1332203-2014-02-26

RTL : Les Grosses Têtes - L’invité surprise
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Revue presse de la pièce Edith S.

  • 1. EDITH S. Revue de Presse Géraldine Danon Sébastien Finck France Darry Catherine Zavlav Une pièce de Maryse Wolinski Mise en scène Marylin Alasset UNE CRÉATION JANVIER 2014 PRIX DE L’ASSOCIATION BEAUMARCHAIS BRESSLER CONSEIL - ILLUSTRATION : TITOUAN LAMAZOU
  • 2. Informations sur la pièce Durée : 1h10 L’équipe artistique : Marylin Alasset : metteur en scène, scénographe lumières. Aurore Popineau : costumes Géraldine Danon : actrice dans le rôle d’Edith S. France Darry : actrice dans les rôles de la Prieure, Augusta, Hedwig, Anna Sébastien Finck : acteur dans les rôles de Hans, Père Breitling, Reinach Catherine Zavlav : actrice dans les rôles de Rosa, Rose, Erna, Thérèse Bénédicte Mac Carthy Durée d’exploitation : Un mois du 29 janvier au 28 Février 2014 au Théâtre Déjazet 41 boulevard du Temple 75003 Paris www.dejazet.com
  • 3. Le mot de l’auteur Maryse Wolinski est journaliste et écrivain, auteur d’une vingtaine de récits et romans dont aux éditions du Seuil : La Mère qui voulait être femme, (2008), Au Diable Vauvert (Points 2008), la Sibylline (2010), La Passion d’Edith S. (Février 2014) Elle a participé à l’écriture de plusieurs séries télévisées et a écrit des chansons. Après avoir travaillé sur l’adaptation de son roman, Le Maître d’amour, avec Marylin Alasset et Jean-Claude Gallotta, pour la Maison de la Culture de Grenoble, elle s’est passionnée pour le personnage énigmatique et romanesque d’Edith Stein, philosophe juive et carmélite, confrontée au drame de l’Histoire et à la rencontre de la foi. Les séquences de l’écriture théâtrale effectuée à partir de l’œuvre littéraire et de l’abondante correspondance d’Edith Stein, démontrent les étranges contrastes qui jalonnent la vie de l’héroïne. Maryse Wolinski par Philippe Matsas Lauréate de l’Aide à l’écriture Beaumarchais-SACD 2013 Après la pièce Edith S., son roman La Passion d’Edith S. est paru début février 2014, aux éditions du Seuil. Note d’intention Après avoir travaillé sur l’adaptation de l’un de mes romans, Le Maître d’amour (Points Seuil 2009), mise en scène par Marylin Alasset et JeanClaude Gallotta, à la Maison de la culture de Grenoble, je me suis passionnée pour la personnalité atypique d’Edith Stein. Mon choix s’est construit autour de ce personnage énigmatique et romanesque, confronté au drame de l’Histoire et à la rencontre de la foi. En dehors de toute pensée religieuse, je me suis interrogée sur la quête de sens qu’Edith Stein a poursuivi au long de sa vie, pour son engagement intellectuel à la recherche du juste et du vrai. Les séquences de l’écriture théâtrale, effectuée à partir de son œuvre littéraire et de son abondante correspondance, démontrent les étranges contrastes qui jalonnent sa vie et mettent son destin au défi de toute catégorisation. A propos d’Edith S. Au moment de son arrestation au carmel d’Echt, Edith Stein est âgée de 51 ans. Elle est née à Breslau, en Allemagne (aujourd’hui Wroclaw, en Pologne), dans une famille juive pratiquante. Jolie brune au regard gris, elle se révèle très jeune, éprise de savoir et de liberté. Elle est douée d’une clairvoyance qui fait l’admiration de sa famille et de ses amis. Etudiante brillante, elle est remarquée dans la communauté philosophique de Göttingen et notamment par Edmund Husserl, Max Scheller, Adolf Reinach. Elle ne cessera de se montrer exigeante, intransigeante avec elle-même et avec les autres. Sa quête de sens, sa quête d’absolu, la conduisent à se libérer des chaînes familiales malgré la détresse de sa mère et l’incompréhension de l’ensemble de sa famille. Se libérer aussi d’une pensée philosophique qui ne répond pas aux questions qu’elle se pose. Se libérer encore de désillusions amoureuses. Malgré sa conversion au catholicisme, elle demeure juive «par toutes les fibres de son être», comme elle l’écrit. Jusqu’au bout, elle fera corps avec son peuple, le peuple juif.
  • 4. Les mots du metteur en scène Note d’intention « Autour de ce texte, de ce projet, de la lumière, du geste un espace à recréer pour donner la vie à la mémoire. Evocation du destin d’Edith Stein, de ses amours, de sa famille de cet entre deux et du courage de ses choix. Acteurs, mise en scène, lumière, scénographie au service d’un parti pris très épuré, je l’espère émotionnant. Un temps ne chasse pas l’autre, il le perpétue.» Marylin Alasset est metteur en scène, scénographe lumière et chorégraphe. Elle a notamment travaillé avec Philippe Minyana (prix de l’Académie Française de Théâtre), Maryse Wolinski, Frédéric Maragnani, Catherine Richet (danseuse étoile), Jean-Claude Gallotta, etc. Elle a mis en scène et réalisé la scénographie lumière de nombreux spectacles au Théâtre de la Ville, au Café de la danse, au Théâtre du Ro n d Po i n t , a u P h é n i x , a u c e n t r e chorégraphique de Grenoble et sur des scènes internationales (notamment pour les Alliances Françaises de Plovdiv et Bombay). Elle s’associe également au projet Be Boz Be Art de l’Association Spirit of Boz – Julien Friedler pour l’Art contemporain, où elle propose des ateliers chorégraphiques. Les premiers ont eu lieu à Bombay et à Katmandou (en septembre 2013) et se poursuivront en Chine. Lauréate de l’Aide à l’écriture BeaumarchaisSACD 2013 pour Edith S.
  • 5. Les acteurs Géraldine Danon (est Edith S.) Repérée par Jean-Pierre Mocky dans "A mort l'arbitre" à l'âge de quatorze ans. Elle a tourné plus de trente films, aux côtés de Jeanne Moreau, Michel Serrault, Alain Delon, Michel Piccoli ou encore Gene Hackman, Géraldine Danon possède une riche carrière de comédienne au cinéma, au théâtre et à la télévision. Tour à tour, comédienne, réalisatrice, directrice de théâtre ou productrice, elle est aussi une amoureuse de la mer et une passionnée de voile et de plongée. Elle a mis durant 4 ans sa carrière de comédienne entre parenthèses pour suivre son époux Philippe Poupon d'un pôle à l'autre. Elle a écrit 4 livres sur cette expédition et réalisé 9 documentaires. Son dernier livre "Le Continent Inconnu" est sorti en octobre 2013 et un coffret DVD "Sur la route des pôles" regroupe tous les films de l'expédition du pôle Nord au pôle Sud. Géraldine Danon s’apprête à réaliser son premier long métrage et produit le prochain film de Sylvie Ohayon d’après son roman «Les Bourgeoises» - tournage prévu au printemps 2014.
  • 6. France Darry Sébastien Finck La Prieure, Augusta, Hedwig, Hans, Père Breitling, Reinach Actrice française. Au cinéma, vous avez pu la découvrir dans Populaire de Régis Roinsard, dans Dieu seul me voit de Bruno Podalydes ou encore dans Inch’allah dimanche de Yamina Benguigui. Au théâtre, elle a joué dans de nombreuses pièces, parmi lesquelles on peut citer : - Tartuffe de Pamchika Velez; - Mort accidentelle d’un anarchiste de Jacques Echantillon - Dandin de Jacques Bellay ; - Les exclus de Stéphanie Loik - En attendant Godot de Denise Peron - Hamlet de Denis Llorca - Les Fourberies de Scapin de Jacques Echantillon Acteur français. Au cinéma, vous avez pu le découvrir dans Mille millièmes, fantaisie immobilière de Rémi Waterhouse, dans le pacte des loups de Christophe Gans. Au théâtre, il a joué dans de nombreuses pièces par mi lesquelles : - Capitaine Fracasse de JeanRenaud Garcia ; - Tout est bien qui finit bien de Pierre Beffeyte ; - Les hommes et les femmes naissent de E. Archambault - Figaro de Myriam Tanant - Falstaff de Denis Llorca et Claude Brosset - la vie parisienne de Daniel Mesguish - Lettres à un jeune poète de Niels Arestrup Catherine Zavlav Rosa, Rose, Erna, Thérèse Bénédicte Mac Carthy Actrice française. Au cinéma vous avez pu la voir dans Queen Kitty de P. Luneau, Final Placement de L. Silverberg, Eve And The Clone de S. Secq. A la télévision, elle a notamment joué dans les séries Kaboul Kitchen, Seconde B, dans Audience, 100 Pages Blanches. Au théâtre, elle a joué dans de nombreuses pièces, parmi lesquelles on peut citer : - Le Parvis des Gentils de B. Seillier - Non-Dits de P. Loison - Hymne à la Vie de F. Joxe - Tristan & Yseult de F. Joxe
  • 7. La presse 31.01.2014 Sur le site «CE QUI EST REMARQUABLE...» - http://www.cequiest.com/archive/2014/01/30/apres-la-glace-desoceans-geraldine-danon-brule-les-planches-2992906.html Un article de Laurence Caron-Spokojny Après les glaces des océans, Géraldine Danon brûle les planches du Déjazet jusqu'au 28 février Ces dernières années, Géraldine Danon est une comédienne bien trop rare sur les planches de nos théâtres. Son cœur est ailleurs, en marin averti elle trace sa route d’un pôle à l’autre. Aux côtés de son mari, le navigateur Philippe Poupon, l’ancienne directrice de théâtre (ciné théâtre 13), et productrice, est aussi écrivain et réalisatrice, toujours très inspirée lorsqu’il s’agit d’océans. Témoin infaillible des expéditions familiales autour du globe (Une fleur dans les glaces, Le continent inconnu, Sur la route des pôles...), Géraldine Danon a la très grande chance de vivre ses passions et elle sait user de son talent pour nous les faire partager. Ce soir là, Géraldine Danon est sur la scène du Déjazet dans la peau d’ Edith Stein : En août 1942, réfugiée au carmel d’Echt en Hollande, la philosophe Edith Stein, entrée au carmel de Cologne sous le nom de Soeur Thérèse-Bénédicte de la Croix, est arrêtée et emmenée en déportation. Avant de quitter le carmel, alors qu’elle se prépare à partir, elle rembobine le fil de sa vie et convoque les personnages qui l’ont construite. Le Théâtre Déjazet est un magnifique théâtre, repère théâtral historique du boulevard du crime, il fut le décor naturel du chef d’œuvre de Marcel Carné «Les enfants du Paradis». L’espace offert pour ce récit sur la vie d’Edith Stein semble bien grand, les derniers rangs peinent à entendre les comédiens, mais dès les premiers mots, le silence se fait, la concentration du public est totale. Une succession de tableaux avec de subtils arrêts sur image, tout en clair- obscur à la façon des peintres hollandais, est proposé selon une mise en scène de Marylin Alasset, juste, précise. Avec pour effroyable toile de fond la montée du nazisme, la plume de Maryse Wolinski plonge dans l’intimité d’Edith Stein pour s’interroger notamment sur la condition féminine de l’époque. Edith Stein délaisse peu à peu ses préoccupations hautement intellectuelles pour des considérations spirituelles : la jeune femme juive, passée par une phase d’athéisme, découvre les écrits de Thérèse d’Avila et choisit d’entrer au carmel... elle sera canonisée par Jean-Paul II en 1998. Le questionnement philosophique, la quête de spiritualité, l’attachement aux origines, la shoah, la condition féminine, la guerre et ses ravages, rien n’est épargné. Pour mener à bien ce sombre propos, Géraldine Danon, très bien entourée par l'épatante France Darry, Catherine Zavlav et Sébastien Finck, offre une performance remarquable. La comédienne s’empare de son personnage ; elle affirme une très belle présence et nous régale par sa parfaite maîtrise du texte, sa diction est impeccable (et c’est suffisamment rare pour le faire remarquer), elle raisonne de passion et de puissance avec constance. Pleinement dans son rôle, elle bouffe l’atmosphère, s’approprie une vie qui n’est pas la sienne, et, traverse les différentes époques et âges de la vie d’Edith Stein avec aisance et naturel. Le ton est donné, Géraldine Danon est souveraine, lumineuse. Géraldine Danon s’apprête à réaliser son premier long métrage et produit le prochain film de Sylvie Ohayon (Les Bourgeoises)... il est aussi possible de l’écouter : les samedis dans l’émission de Régis Picart sur France Info et les dimanches dans l’émission de Jacky Gallois sur Europe1.
  • 8. 04.02.2014 Sur le site «TheoThea » - theothea.com.free.fr Un article de Theothea Si la destinée devait se construire dans l’entendement, il est certain que les déterminations successives d’Edith Stein illustreraient un parcours de vie que l’adversité aurait forgé à coups de renoncements, d’adaptations et même de revirements ! En superposant le visage de Sœur Thérèse-Bénédicte de la Croix tout en le décalant, par élévation, de celui de la comédienne Géraldine Danon, le navigateur et, néanmoins, portraitiste Titouan Lamazou, en l’occurrence ici affichiste, exprime avec grâce la douce schizophrénie théâtrale qui consisterait à habiter un personnage tout en laissant celui-ci planer au- dessus de nos têtes, c’est-à-dire celle du public en général et celui de l’interprète en particulier. Pas d’échappatoire en effet, sur la scène du Théâtre Déjazet, Edith et Géraldine ne forment qu’une seule et même personne, alors qu’autour d’elle d’autres s’affairent à essayer de lui faire changer de cap, d’opinion et même de principe de vie. Reprenons donc le cours de cette histoire sainte scénographiée par Maryse Wolinski : Juive pratiquante par origine familiale, voici un premier pas de côté à l’adolescence rebelle en devenant athée convaincue; puis la Philosophie ayant pris le pas du fil conducteur de sa vie, Edith S. devra renoncer à l’enseignement supérieur en raison de l’activisme nazi et faire, en parallèle, un nouveau saut de côté en se convertissant au catholicisme. Par la suite, sous la pression persistante de la censure professionnelle, c’est une étape encore plus radicale qui l’entraînera à briguer le Carmel, comme point culminant de l’ascèse. C’est alors paradoxalement en tant que carmélite, que Sœur Thérèse-Bénédicte renouera avec son peuple d’origine, en une osmose transcendée des deux religions, Juive & Chrétienne. Déportée et gazée à Auschwitz, Edith S. sera finalement canonisée en 98 et sanctifiée en 99 par JeanPaul II. Sur les planches du Déjazet, Géraldine Danon semble comme en lévitation dans ce rôle qu’elle incarne avec une conviction profonde transparaissant en permanence dans le regard qu’elle porte sur son environnement contingent, ses partenaires et, sans aucun doute, sur les spectateurs fascinés par tant de déterminisme irradiant.
  • 9. 15.02.2014 Sur le site «WebThea » - http://www.webthea.com/Edith-S-de-Maryse-Wolinski-4013 Un article de Gilles Costaz C’est une bonne idée consacrer une pièce à Edith Stein, Allemande dont le destin fait penser à celui de la philosophe française Simone Weill  : celui d’une Juive devenue chrétienne. Mais la vie et les circonstances ne sont pas les mêmes. Dans les années 20, Edith Stein est, en Allemagne, une philosophe très brillante qui se déclare athée et s’oppose ainsi, sans rupture violente, avec sa famille et surtout sa mère qui ne peut comprendre cette attitude de la part d’un enfant né le jour du Grand Pardon. Elle a des amitiés amoureuses avec deux de ses collègues masculins et l’on a pu penser qu’elle allait se marier et fonder une famille. Considérée comme une grande intellectuelle, elle enseigne jusqu’au moment où l’Allemagne interdit les Juifs à tous les postes de responsabilité. Malgré les réactions de son entourage, cette lectrice de sainte Thérèse d’Avila adopte la foi chrétienne et, dans un geste plus radical encore, elle se fait religieuse. Elle devient sœur Thérèse-Bénédicte de la Croix, tout en revendiquant son origine juive. Quand la guerre est déclarée, elle est dans un couvent hollandais. On lui conseille de tricher sur son identité et surtout de s’enfuir. Au contraire, elle va au-devant de ses ennemis qui l’envoient à Auschwitz – où elle mourra, tuée avec une particulière cruauté. Maryse Wolinski a consacré un livre et une pièce à celle qu’elle appelle Edith S. puisque son nom en entier la relierait à la communauté juive dont elle s’est partiellement détachée. Plus qu’une pièce, le texte joué au Déjazet est une mise en séquences, en tableaux. Edith, depuis son fragile refuge hollandais en 1942, se raconte et fait face aux personnages qui prennent chair quand ils surgissent dans sa mémoire – ils sont joués par plusieurs acteurs qui restent sans cesse en scène et se démultiplient à la demande. Mais c’est le plus souvent un monologue. Franchement, comme texte de théâtre, c’est un peu raide, sans grande vie scénique, sans recherche d’un style qui passerait par le mouvement des corps et le jeu des répliques. Cette austérité est, bien entendu volontaire. Mais cette langue est plus celle d’une romancière historienne que d’un auteur dramatique. La mise en scène de Marylin Alasset s’appuie sur cette forme narrative qui est à la fois celle d’un récit et d’un dossier. Ce type d’organisation, qui fait intervenir à tour de rôle France Darry, Sébastien Finck, Catherine Zavlav dans les rôles secondaires, a quelque chose d’appliqué et de consciencieux. En même temps, la mise en scène fait reposer, à juste titre, l’essentiel de la soirée sur l’interprète d’Edith S. : Géraldine Danon. Celle-ci, qui effectue un retour au théâtre après une longue absence, habite son personnage avec un jeu sensible, sobre, intérieur. Jamais d’éclat et toujours une présence brûlante. L’exercice est difficile car il est solitaire et littéraire. Géraldine Danon en trouve la vibration secrète et nous saisit d’émotion, à travers une douceur d’une grande puissance. Comme l’aventure contée est passionnante, la rencontre entre le texte et l’interprète trouve ainsi sa force de fascination. Edith S. de Maryse Wolinski, mise en scène et lumières de Marylin Alasset, avec Géraldine Danon, France Darry, Sébastien Finck, Catherine Zavlav. (durée 1h20) Théâtre Déjazet, tél. : 48 87 52 55, jusqu’au 28 février. Livre à paraître aux éditions du Seuil. Photo ©Sylvie Lancrenon
  • 10. 04.02.2014 LE NOUVEL OBS - Le Plus - http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1138476-.html Un article de Sonia Bressler Hier la pluie battait le pavé froid parisien. Il fallait se presser pour trouver sa place lors de la première d’Edith S. la pièce de Maryse Wolinski mise en scène par Marylin Alasset au Théâtre Déjazet. La foule se jouait du rouge des fauteuils et des dorures. La belle fresque du plafond du théâtre indique que nous sommes dans un lieu historique. De Offenbach à Juliette Gréco en passant par Coluche, Léo Ferré (et tant d’autres), on se bouscule, on s’enthousiasme pour découvrir les programmations étonnantes du Déjazet. Ce soir est une première un peu spéciale, nous entrons dans l’histoire Edith S. Devons-nous le rideau est fermé, tendu. Le parquet craque sous nos pas pressés. Peu à peu le silence se fait. Qui est Edith Stein ? Le rideau s’ouvre. Nous découvrons Edith Stein, au dernier moment de sa liberté. Elle est en cape, et arbore fièrement son étoile juive. En un trait, en un regard tout pourrait être narré. Edith Stein est désormais connu sous le nom de sœur Thérèse-Bénédicte de la Croix. Elle est née en 1891 à Breslau (dans l’Empire Allemand). Elle meurt gazée à Auschwitz le 9 août 1942. Philosophe et théologienne d’origine juive, elle va la dédier à la recherche de la vérité. Mais de quelle vérité parlons-nous ? Passionnée par l’empathie, elle tournera sa réflexion sur le lien entre l’être fini que nous sommes tous et l’être infini : Dieu. Elle a d’abord cru que la phénoménologie allait répondre à cette quête de jonction entre soi et le monde. Entre l’humain et le divin. Sa quête demeurant irrésolue à l’issue de sa thèse. Elle prend connaissance de la vie de Thérèse d’Avila. A partir de là, elle va entamer sa conversion au catholicisme et affirmer sa volonté d’être carmélite. Ce que nous oublions souvent lorsque nous évoquons sont parcours de philosophe c’est qu’elle fut l’une des premières femmes à soutenir une thèse. Et surtout que c’est à elle que nous devons les travaux d’Husserl. Nous lui devons également de nombreux textes engagés sur le droit des femmes, où nous la voyons lutter pour une égalité. Edith S. : le défi d’une mise en scène Maryse Wolinski et Marylin Alasset ont travaillé ensemble sur la dramaturgie de la pièce. Ensemble pendant des mois, elles ont choisi des fragments de la vie d’Edith Stein. Treize séquences au total. Maryse Wolinski fait parler Edith Stein. Un choix qui a du la pousser à rechercher un style particulier, une langue musicale. Chaque mot cache des réflexions intérieures, des houles, des doutes sur l’existence. De son côté, Marylin Alasset a fait un choix radical et contemporain. L’espace scénique est une photographie de la vie d’Edith Stein. Elle se peuple des personnes importantes de sa vie. Des moments s’éclairent, d’autres disparaissent en coulisse. C’est beau, c’est un ballet du temps qui passe.
  • 11. 04.02.2014 Interrogée, elle explique son parti pris : « autour de ce texte, de la lumière, du geste un espace à recréer pour donner la vie à la mémoire. Evocation du destin d’Edith Stein, de ses amours, de sa famille de cet entre deux et du courage de ses choix. Un temps ne chasse pas l’autre, il le perpétue. » Le temps se lit ici dans un tricot qui se fait, dans une chaise que l’on déplace, sur ce banc à la fois familial et amoureux. Souvenirs, évocations, le jeu du temps et de l’espace. L’arbre regarde cette vie se faire et se défaire. Puis il y a des suspensions, comme pour figer dans l’espace l’instant de la prise de vue. Le bruit et la fureur du monde sont suggérés, ils sont là à la porte. C’est un murmure, une suggestion. Ici nous devons écouter les personnages et le souffle de vie que leur insufflent les acteurs. Incarner Edith S. : une performance Qui mieux que Géraldine Danon pouvait incarner Edith Stein ? Il fallait les épaules, la force d’une aventurière des mers du monde. Elle qui connaît la force des éléments, la fragilité de la vie, le péril, elle seule pouvait entrer dans la peau d’une Edith S. Tour à tour touchante, amoureuse, extasiée, contrariée. Géraldine Danon se livre dans un corps à corps avec la vie d’Edith et l’Histoire du monde. La parole jaillie pleine de questions, de doutes, de volonté, de croyance. Elle touche au cœur et ne laisse personne insensible. Autour d’elle, trois acteurs remarquables. Chacun jouant tour à tour plusieurs rôles. France Darry à la fois sublime de tendresse et de colère dans la mère d’Edith qui doit suivre l’évolution de sa fille, sans toujours la comprendre. Elle la questionne avec tendresse. Puis elle devient terrifiante quand elle incarne la Prieure qui doute. Catherine Zavlav nous entraîne dans ses métamorphoses à la fois la sœur d’Edith, ou amie mais aussi Thérèse Bénédicte Mac Carthy (enfant miraculée). Un sourire, un geste, une danse légère dans l’espace scénique. Enfin Sébastien Finck incarne deux philosophes Hans et Reinach, deux amours contrariées d’Edith mais également le Père Breitling. Les mots se chantent et se brisent sur le sol, on a l’impression d’entendre son cœur se serrer quand Edith lui refuse sa main. Il faut ainsi se laisser emporter par la langue, par les figures et les détails de chaque photographie. Il y a une matière humaine et vivante. Il faut expérimenter une pensée différente, l’engagement, le corps à corps entre les volontés sociales et celles personnelles. Ici chaque détail compte. Une lumière attire le regard, le concentre, la beauté se dessine, puis s’incarne. Laissons à Edith Stein le mot de la fin « la pensée ne livre rien de la pureté et des profondeurs de l'âme ni de la vie du cœur, sinon les motifs qui la conduisent1 ». Dans le silence, nous devons expérimenter, écouter nos expériences, battements de cœur, une larme dessine le contour du visage d’Edith S. La salle est emportée.
  • 12. 14.02.2014 LA PIÈCE À NE PAS RATER : EDITH S., UNE FEMME DÉCHIRÉE PAR L’HISTOIRE ELLE - http://www.elle.fr/Loisirs/Sorties/News/La-piece-a-ne-pas-rater-Edith-S-une-femmedechiree-par-l-histoire-2669044 Un article de Stéphanie Broisat Jusqu’au 28 février, le théâtre Déjazet accueille la pièce de Maryse Wolinski, « Edith S ». Basée sur le personnage d’Edith Stein, juive allemande et première femme à avoir soutenu une thèse de philosophie avant de rentrer dans les ordres. La pièce nous fait découvrir le destin de cette intellectuelle tombée sous le régime nazi. Août 1942. La philosophe juive allemande Edith Stein s’est convertie au catholicisme et se fait désormais appeler sœur Thérèse Bénédicte de la Croix. Réfugiée au carmel d’Echt aux Pays-Bas, Edith y sera arrêtée puis emmenée en déportation à Auschwitz par la Gestapo. La pièce de Maryse Wolinski s’ouvre sur les derniers instants de liberté de cette femme hors du commun. Vêtue de sa tenue de nonne, Edith Stein y arbore fièrement une étoile jaune, symbole de sa judéité retrouvée, et passe en revue le fil de son existence. C’est ainsi que nous suivons, dans un décor dépouillé, les moments décisifs de l’existence d’Edith Stein, sous le regard constant des autres comédiens qui ne quittent jamais la scène, témoins silencieux de sa chute à venir. Tour à tour adolescente rebelle, étudiante passionnée de phénoménologie, amoureuse contrariée ou religieuse en quête de vérité, les différents visages d’Edith se dévoilent et nous guident jusqu’à son tragique destin.   Géraldine Danon, juste et digne La mise en scène brillamment orchestrée par Marylin Alasset permet à la pièce de ne pas sombrer dans l’austérité d’un ton peut-être parfois trop mécanique. Toujours juste et toute en dignité, Géraldine Danon se glisse dans la peau de cette héroïne à multiples facettes et prête à s’affranchir des conventions de son temps, et donne à voir toute la complexité de cette femme déchirée par les tumultes de l’histoire.
  • 13. 20.02.2014 EDITH S. : NÉE JUIVE DEVENUE SOEUR THÉRÈSE-BÉNÉDICTE DE LA CROIX Une Catalane à Paris -http://ceparis.wordpress.com/2014/02/18/edith-s/ Le théâtre Déjazet met en lumière un destin méconnu, dans la pièce intituléeEdith S. Août 1942, réfugiée au carmel d’Echt en Hollande, la philosophe Edith Stein, entrée au carmel de Cologne sous le nom de Soeur Thérèse-Bénédicte de la Croix, est arrêtée et emmenée en déportation. Avant de quitter le carmel, elle rembobine le fil de sa vie et convoque les personnages qui l’ont construite. Née le jour du Grand Pardon, dans une famille juive en Allemagne, Edith Stein apparaît d’abord sous les traits d’une adolescente qui s’ennuie à l’école et se déclare athée, au grand désespoir de sa mère Augusta. A l’université, elle s’éprend ensuite d’Hans Lipps puis de Roman Ingarden, deux amis de la communauté philosophique de Göttingen. Elle n’ose pas avouer ses sentiments et les idylles ne naitront pas. Son professeur Adolf Reinach l’initie à la phénoménologie, mais son doctorat en poche, Edith ne peut pas enseigner puisqu’elle est femme et juive. A la mort du philosophe, après un entretien avec sa veuve Anna Reinach et la lecture de Sainte Thérèse d’Avila, elle décide de se convertir au catholicisme. Elle devient Soeur Thérèse-Bénédicte de la Croix. A la suite de la nuit de Cristal, Edith est interdite d’enseignement. Le jour du Grand Pardon, elle annonce à sa famille sa décision d’entrer au carmel de Cologne, non pas pour y enseigner mais pour devenir carmélite. Dans sa foi chrétienne, elle a retrouvé sa judéité et arbore une étoile de David sur son scapulaire. Face à la menace, elle refuse de dissimuler son identité et est arrêtée le 2 août 1942, avec sa sœur Rosa. «  Un temps ne chasse pas l’autre, il le perpétue  » souligne la metteur en scène Marylin Alasset. D’un plateau à l’autre, Géraldine Danon campe le rôle d’Edith Stein et demeure sur scène, tandis que ses partenaires, France Darry, Catherine Zavlav et Sébastien Finck, endossent tour à tour les costumes de narrateur et d’acteurs de la vie cette femme énigmatique. L’écriture de Maryse Wolinski, très littéraire, offre de nombreux monologues à la comédienne principale. La sobriété du décor et de la mise en scène appuient ce texte qui éclaire les spectateurs sur la vie de Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix, canonisée par le pape Jean-Paul II en 1999. Après Edith S., Maryse Wolinski vient de publier le roman La Passion d’Edith S. sur les derniers jours de la philosophe gazée le 9 août 1942 camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau. Edith S. au théâtre Déjazet (3e). Du 29 janvier au 28 février 2014. Du mardi au samedi à 20h30 et les samedi à 17h.
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  • 17. Télévision FRANCE 5 : C A VOUS - La Suite http://www.france5.fr/emissions/c-a-vous LCI : CHRONIQUE CULTURE Chronique de Christophe Combarieu http://www.youtube.com/watch?v=1KeCpDuqvQA BFM TV : PARIS EST À VOUS Le Rendez-Vous Du Jour : Culture First Chronique de Waheb Lekhal http://www.bfmtv.com/video/bfmbusiness/parisest-a/rendez-vous-jour-waheb-lekhal-culture-firstparis-est-a-04-02-174728/ KTO TV : VIP http://www.youtube.com/watch?v=7chrGqV7cqc
  • 18. Radio RADIO CLASSIQUE : L’INVITE CULTURE Patrick Poivre d'Arvor http://www.radioclassique.fr/player/progaction/ initPlayer/podcast/2014-01-21-19-52-55.html Europe 1 : DES CLICS ET DES CLAQUES David Abiker & Guy Birenbaum http://www.europe1.fr/MediaCenter/ Emissions/Des-clics-et-des-claques/Sons/ Des-clics-et-des-claques-10-02-14-1797277/ France Info: Rendez-vous avec... une émission de Bernard Thomasson http://www.franceinfo.fr/arts-spectacles/rencontre-avec/geraldinedanon-1332203-2014-02-26 RTL : Les Grosses Têtes - L’invité surprise une émission de Philippe Bouvard http://www.rtl.fr/emission/les-grosses-tetes/ecouter/l-invite-surprisemaryse-wolinski-7768837741