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Lyon, le 29 novembre 2012


Communiqué de presse
Les Coopératives d’Activités et d’Emploi, une réussite née en Rhône-Alpes
Entreprendre  de  manière  individuelle tout  en  choisissant  le  statut  de  salarié  et  en  bénéficiant  d’un  réseau  actif  pour  se  lancer ?  
C’est possible grâce aux Coopératives d’Activités et d’Emploi (CAE). 
Si près de 70 entreprises existent aujourd’hui en France et accompagnent plus de 6 500 porteurs de projets, Rhône‐Alpes se signale 
tout particulièrement sur le sujet. Après en avoir été le berceau en 1995, la région fait toujours preuve d’une forte dynamique et 
annonce un plan de développement ambitieux : multiplier par 4 le nombre de personnes accompagnées d’ici 2020.  
 
Un contrat sectoriel dédié à l’économie sociale et solidaire, une initiative unique en France 
Cette  dynamique  s’inscrit  dans  une  stratégie  partagée  entre  le  Conseil  Régional  Rhône‐Alpes,  l’Etat  et  la  CRESS  Rhône‐Alpes,  pour  le 
développement  de  l’ESS  déployée  à  travers  un  plan  d’actions  pluriannuel :  le  Contrat  Economique  Sectoriel  pour  l’économie  sociale  et 
solidaire en Rhône‐Alpes. Une initiative unique en France, renouvelée en 2011, qui place Rhône‐Alpes aux avant‐postes de la dynamique de 
développement  de  l’ESS  et  permet  d’affirmer  le  rôle  de  l’ESS  comme  celui  d’une  économie  à  part  entière  participant  à  l’efficacité 
économique.  
 
Rhône‐Alpes, berceau de la coopérative d’activités et d’emploi 
C’est  Guy  Babolat,  Président  de  l’Union  Régionale  des  SCOP  et  Dirigeant  de  la  SCOP  Bourgeois  (74)  qui,  dès  1993,  a  l’idée  de 
construire une alternative collective pour des porteurs de projets individuels : « A plusieurs, on est plus fort. A l’avant‐garde dans le 
développement de toutes les formes coopératives, l’Union régionale a tenu à impulser puis à accompagner une dynamique où la 
question centrale est de permettre à l’entrepreneur individuel de bénéficier de la force que donne l’entrepreneuriat collectif ». Ceci 
débouche alors sur ce concept nouveau de  Coopérative d’emplois et sur la création en 1995, des 2  premières CAE, SMTS et Cap 
Services. 
 
Un modèle né d’un constat : créer seul est difficile… 
Alternative  collective  à  la  création  d’activité  individuelle  en  proposant  un  cadre  économique,  un  statut  social  et  professionnel 
sécurisant pour le porteur de projet, la Coopérative d’Activités et d’Emploi a transformé le champ de l’entreprenariat. 
Vincent  Lacombe,  entrepreneur  salarié  qui  a  créé  à  30  ans  la  société  innovante  Digiscan,  spécialisée  dans  la  numérisation  3D 
raconte : «  Cette formule m’a tout apporté ! Dans un premier temps, le soutien et les formations nécessaires pour devenir un vrai 
chef d’entreprise, mais aussi, le cadre légal et juridique pour exercer. ». Aujourd’hui, Vincent Lacombe est associé de la coopérative 
d’activités Cap Services (Lyon). 
 


Un constat confirmé par Laurence Ducrot, la dirigeante de Cabestan, CAE spécialisée dans le BTP : « L’atout de la coopérative c’est 
d’abord de ne pas être seul dans sa démarche de création et de pouvoir réellement se concentrer sur son seul « métier ». Après, 
bien sûr, viennent les valeurs coopératives, la possibilité de travailler ensemble et de mutualiser les moyens.»  
 
… mais qui va au delà 
Au final cet accompagnement permet :  
‐         de pérenniser des emplois : 67% des personnes qui testent le système créent une activité dans la CAE, ou décident d’en 
          sortir pour créer une entreprise ou reprendre un emploi,  
‐         de favoriser l’entrepreneuriat au féminin, puisque 50% des entrepreneurs des CAE sont des femmes, quand l’INSEE  évalue 
          à 30% la proportion de femmes chefs d’entreprises, tous secteurs d’activités confondus (chiffres 2012). 
 

Sur  les  56  000  entreprises  en  Rhône‐Alpes,  70%  sont  le  fait  d’entrepreneurs  individuels  (CF.  Site  INSEE).  Mais  si  la  création 
d’entreprise,  enjeu  majeur  de  société,  s’est  aujourd’hui  démocratisée,  la  question  de  la  pérennité  reste…  La  CAE  représente  une 
vraie force pour cette pérennité et une vraie solidarité à laquelle aucun travailleur indépendant ou auto‐entrepreneur ne pourrait 
prétendre…  
 
                                                       Contacts presse :        Dépêches               
                                                                                Bérengère Vital / Florence Le Berre 
                                                                                Tél : 04 37 49 02 02  
                                                                                Mail : depeches@depeches.fr 
 
 Si on compte aujourd’hui 67 CAE en France, Rhône‐Alpes présente une maturité unique dans le secteur avec* : 
 
‐          1/3 des CAE françaises sont implantées sur son territoire, 
‐          35% du chiffre d’affaires généré par les CAE françaises  (total 2010 en France : 63,5M d’euros de CA) 
‐          19% des « entrepreneurs‐salariés » de CAE (sur environ 3 250 entrepreneurs‐salariés en France), 
‐          une croissance du chiffre d’affaires des CAE de 28% en moyenne (entre 2008 et 2010). 
 
* chiffres de l’étude réalisée par le cabinet BPI en 2012, pour l’Union Régionale des SCOP. 
 

2011-2013, un Contrat économique sectoriel pour l’économie sociale et solidaire en
Rhône-Alpes
Né d’une volonté rhônalpine, le contrat économique sectoriel souligne l’importance de l’Economie sociale et solidaire en Rhône‐Alpes qui 
représente près de 20 000 associations, plus de 2 000 coopératives, environ 850 mutuelles et une centaine de fondations. Ce sont plus de 
225 000 salariés soit 12% du total des salariés du privé en Rhône‐Alpes. Pour la période 2011‐2013,  le contrat se dote d’une enveloppe de 
33,8 millions d'euros, cofinancée par la Région pour près de 8 millions d’euros, par l’Etat pour 3,5 millions d’euros et par les acteurs locaux 
de l’ESS pour 22,3 millions d’euros. 

Le  contexte  économique  et  social  de  ces  dernières  années  a  légitimé  l’ESS  comme  l’une  des  réponses  à  l’élaboration  d’un  modèle  de 
développement innovant : 
      ‐   en permettant la création et la pérennisation d’emplois de qualité ; 
      ‐   en assurant la promotion de l’innovation sociale par une gouvernance et un dialogue social performants ; 
      ‐   en repensant le rapport entre production et consommation et la complémentarité entre économie productive et économie de 
          proximité ; 
      ‐   en retrouvant une « intelligence du collectif », en favorisant les pratiques de mise en réseau, de mutualisation et de coopération ; 
      ‐   en intégrant davantage les mutations environnementales ; 
      ‐    en préservant et renouvelant le tissu économique des territoires par le soutien à un entrepreneuriat pluriel, source de création 
          de richesses et d’emplois locaux. 
 
Ce sont autant d’enjeux qui ont conduit à l’élaboration de ce second Contrat Sectoriel et qui prolongeront l’effort de structuration de l’ESS 
engagé depuis 2007 : 
      ‐   au niveau culturel, par une représentation et une définition partagée de l’ESS ; 
      ‐    au niveau organisationnel, par le développement des moyens et compétences des réseaux ; 
      ‐   au niveau économique, par la production des conditions de mise en œuvre d’une dynamique de création et de développement 
          des entreprises du secteur ; 
      ‐   au niveau socio‐professionnel, par le développement de la gestion des ressources humaines et de la gouvernance des entreprises 
          cohérentes avec les principes et les valeurs de l’ESS. 


3 axes stratégiques pour le Contrat Economique Sectoriel pour l’économie sociale et solidaire en Rhône‐Alpes : 
      ‐    Axe 1 : Agir pour promouvoir l’ESS 
Le Contrat Sectoriel prévoit le déploiement d’une communication ciblée, afin de renforcer la différenciation de ce champ par rapport à 
l’économie traditionnelle. 
      ‐    Axe 2 : Agir pour dynamiser l’économie rhônalpine 
Pour participer au développement économique régional, l’ESS doit pouvoir s’appuyer sur son environnement local, au plus près des 
territoires et en adéquation avec les besoins des populations. 
      ‐    Axe 3 : Agir pour contribuer à l’innovation sociale et à des emplois de qualité 
Le Contrat Sectoriel se base sur des valeurs, une éthique et les pratiques exemplaires pour conjuguer performance économique et qualité 
d’emploi. 
 
                                                                                  ère
Un exemple d’action du premier contrat économique sectoriel : Transméa, 1  société de capital risque dédiée à la reprise d’entreprise 
par les salariés : Transméa apporte un accompagnement et un financement adaptés aux salariés qui souhaitent reprendre leur entreprise. 
Cet outil vise la transmission d’entreprises saines et la reprise d’entreprises en difficulté en Rhône‐Alpes. 
                                                                                                               http://www.transmea.coop/ 
                 
                 
                Témoignage de Cyril Kretzschmar, Conseiller délégué à la nouvelle économie, aux nouveaux emplois, à 
                l'artisanat et à l'économie sociale et solidaire à la Région Rhône‐Alpes
                 
                Les coopératives d'activités et d'emploi apportent une réponse très actuelle aux besoins de nombreuses personnes 
                en recherche d'un autre cadre pour entreprendre. Désireux de liberté car ayant souvent expérimenté les limites de 
                l'autorité  hiérarchique,  souhaitant  également  participer  à  une  aventure  collective,  les  créateurs  des  entreprises 
                d'aujourd'hui  connaissent  encore  mal  le  potentiel  des  formes  coopératives.  Les  CAE  offrent  à  la  fois  un  lieu 
d'accompagnement privilégié des projets, un levier pour la création coopérative et de fortes opportunités pour la mutualisation de 
nombreuses  fonctions  de  développement.  La  Région  Rhône  Alpes  soutient  le  développement  des  CAE  car  elles  contribuent  à  la 
démocratisation des démarches de création d'entreprise et à l'extension des formes coopératives. 
 
                                                                    http://www.rhonealpes.fr/100‐economie‐sociale‐et‐solidaire.htm
 
Porteurs de projets et dirigeants de Coopératives d’Activités et d’Emploi
témoignent…
 
 
Témoignage de Audrey Trivez, Gemini a 
 
Après 6 ans d’études de stylisme, un moment passé dans les costumes, Audrey Trivez, 30 ans, décide il y a 4 ans, de lancer sa propre 
marque Gemini a, d’abord axée sur les vêtements et aujourd’hui les bijoux. « Mon projet était cohérent, et l’équipe de Cap Service y 
a tout de suite cru ».  
« Ce sont des amies créatrices qui m’ont parlé de la formule en coopérative d’activités. « J’ai fait une réunion d’information et eu un 
bon feeling avec Cap Service. » 
« J’ai trouvé que Lyon présentait une meilleure dynamique pour la création d’entreprise que Paris, plus d’aides, plus d’énergie… » 
« Je  n’ai  pas  eu  envie  de  créer  autrement  que  par  la  CAE.  Le  système  coopératif  me  correspondait  bien.  Créer  seul  est vraiment 
difficile. Je suis déjà seule sur mon activité et j’aimais l’idée d’avoir une équipe avec qui partager mes doutes et mes envies. Ils ont 
toujours  été  là  quand  j’en  ai  eu  besoin  et  m’ont  énormément  aidé  sur  les  aspects  gestion  administrative,  communication. 
Aujourd’hui  encore,  avec  des  rendez‐vous  mensuels,  on  définit  le  nouveau  système  de  communication.  Je  sens  que  l’équipe 
continue toujours à croire en mon projet. Je me sens vraiment appuyée. »  
 

Aujourd’hui,  Audrey  a  gardé  une  activité  parallèle,  mais  les  prévisions  2013  devraient  lui  permettre  de  vivre  pleinement  de  son 
activité de création. « Pour l’instant, je veux poursuivre en coopérative. Je suis d’ailleurs devenue entrepreneur‐salariée de la CAE il 
y a un an et demi. Après, mon envie est d’ici  1 ou 2 ans de  créer une entreprise à part entière. Alors seulement… je quitterai la 
coopérative. 
 
                                                                                                                                  www.geminia.fr 
 
 
Témoignage Vincent Lacombe, Digiscan 3D 
 
Après  une  thèse  en  paléontologie,  Vincent  Lacombe,  veut  créer  son  entreprise  avec  le  souhait  de  mettre  en  application  les 
connaissances  apprises.  Il  se  tourne  vers  la  numérisation  3D  et  la  digitalisation  d’objets  de  haute  qualité  que  ce  soit  dans  l’art 
(musées privés et nationaux), les recherches scientifiques ou l’industrie.  
« Tout naturellement, lorsque j’ai entrepris ma démarche d’entrepreneur, je me suis tourné vers Pôle Emploi. Ce sont eux qui m’ont 
dirigé vers Cap Services. » 
« Je  n’avais  pas  d’a  priori  donc  une  fois,  renseigné  sur  les  différentes  formes  d’entreprenariat,  j’ai  trouvé  que  la  coopérative 
d’activités représentait pour moi le choix idéal. Et je ne le regrette pas, la coopérative m’a tout apporté ! Dans un premier temps, le 
soutien et les formations nécessaires pour devenir un vrai chef d’entreprise, mais aussi, le cadre légal et juridique pour exercer. » 
 

5 ans après, Vincent Lacombe fait toujours partie de la coopérative d’activités Cap Services, sans avoir le souhait d’en sortir.  
« Je suis passé par toutes les étapes, de la personne souhaitant tester son projet à aujourd’hui, où j’atteins le cadre ultime de la 
création et depuis 1 an et demi, je suis salarié‐associé et prends ainsi part aux orientations de la SCOP. » 
« Je  n’ai  pas  de  raisons  de  quitter  Cap  Services.  Grâce  à eux,  dès  que  j’ai  une  question  j’ai  une  réponse !  Mon  envie  est  simple : 
continuer à réussir à travailler  comme aujourd’hui. Et ce n’est pas parce qu’on travaille seul au sein d’une coopérative,  qu’on ne 
peut pas travailler avec de grosses structures et sur des projets d’envergure. »  
Un  discours  prouvé  par  l’exemple :  Vincent  travaille  actuellement  avec  des  musées  de  renom  à  Paris,  tels  Le  Louvres,  le  musée 
Rodin ou le Musée du quai Branly. 
 
                                                                                                                                  www.digiscan3d.fr 
 
 
Témoignage de Stéphanne Duché, porteuse de projet chez Solstice (26) 
 
Après un parcours dans l’hôtellerie et les vins, Stéphanne décide de se lancer seule en tant que sommelière indépendante et guide 
de terroir. Il y a 6 mois, elle intègre en phase de test la CAE Solstice. 
« J’avais soif d’indépendance et à 40 ans, je souhaitais avoir une plus grande liberté d’action, de planning et pouvoir mettre à profit 
mon potentiel, sans freins. » 
«  Je ne trouvais pas très fiable la solution d’auto‐entrepreneur et puis, je recherchais à travailler en lien avec mes valeurs. C’est le 
Comité de Bassin d’Emploi qui m’a aiguillée vers Solstice.» 
« Ce qui m’a convaincue dans la coopérative c’est d’un côté les risques limités, mais surtout le fait d’être guidée et encadrée à notre 
demande. En ça, les 3 associés de la CAE m’ont vraiment soulagée et aidée à avancer. »  
« Appartenir à une entité me motive, il y a des entrepreneurs de tous âges, dans tous les secteurs, c’est enrichissant et cela permet 
aussi des opportunités de réseau. »  
Aujourd’hui, Stéphanne est convaincue par le concept : « J’ai pu quitter un mi‐temps complémentaire pour me consacrer à 100% à 
mon projet et atteindre ainsi bientôt, en restant dans la coopérative, mon rythme de croisière.» 
  
 
 
 
 
                                      Témoignage  de  Laurence  Ducrot,  dirigeant  de  Cabestan,  CAE  spécialisée  dans  le  BTP  depuis 
                                      2003. 
                                      Pour comprendre comment Laurence Ducrot s’est retrouvée à la tête d’une coopérative d’activités 
                                      spécialisée dans le BTP, il faut revenir un peu en arrière. «  Dès les années 90, j’ai fait partie d’un 
                                      réseau d’entreprises et d'associations très dynamiques et innovantes sur Grenoble. Une des SARL 
                                      du  groupement  développait   un  concept  où  tous  les  salariés  étaient  associés,  mais  où  chacun 
                                      développait  son  activité.  À  l’époque    on  ne  connaissait  pas  le  statut  SCOP  mais  l’idée  était  la 
                                      même. En 1995, cette société, SMTS devient une SCOP et se spécialise dans le BTP.  Pour ma part, 
j'avais  créé  une  entreprise  d'insertion  et  participé  à  divers  projets  collectifs.  Fin  2001  j'ai  été  amenée  à  diriger  SMTS.  Ce  chemin 
parcouru  explique  mon  choix,  en  2003,  de  me  positionner  comme  dirigeante  de  la  coopérative  d’activités  Cabestan  créée  à 
Grenoble  avec le soutien de 8 CAE de la région Rhône Alpes afin d’apporter  une réponse adaptée aux activités du bâtiment. »  

« Avec Cabestan, la vocation est d’emblée régionale avec une envie d’ouverture. Deux autres antennes régionales ont été ouvertes 
(Auvergne  et  Lorraine)  et  fin  2011,  le  CA  de  la  SCOP  représente  5,7  millions  d’euros  (prévisions  2012  de  6,5  millions),  avec  un 
nombre d’entrepreneurs qui varient entre 140 et 150. »  

« L’atout  de  la  coopérative  d'activités  et  d'entrepreneurs  c’est  d’abord  de  ne  pas  être  seul  dans  sa  démarche  de  création  et  de 
pouvoir réellement se concentrer sur son seul « métier » sans avoir à gérer d’emblée les aspects administratif et juridique.  Ceci, 
bien sûr, en développant les valeurs coopératives, et la possibilité de travailler ensemble et de mutualiser les moyens. Le collectif 
permet aussi à des porteurs de projets soit de même métier, soit de métiers différents de répondre de façon commune à un gros 
appel d’offre. Ainsi, c’est un soutien sur tous les aspects de la création ». 
 
                                                                                                                               www.cabestan.fr/ 
 

  

 

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Les CAE, une réussite née en Rhône-Alpes

  • 1. Lyon, le 29 novembre 2012 Communiqué de presse Les Coopératives d’Activités et d’Emploi, une réussite née en Rhône-Alpes Entreprendre  de  manière  individuelle tout  en  choisissant  le  statut  de  salarié  et  en  bénéficiant  d’un  réseau  actif  pour  se  lancer ?   C’est possible grâce aux Coopératives d’Activités et d’Emploi (CAE).  Si près de 70 entreprises existent aujourd’hui en France et accompagnent plus de 6 500 porteurs de projets, Rhône‐Alpes se signale  tout particulièrement sur le sujet. Après en avoir été le berceau en 1995, la région fait toujours preuve d’une forte dynamique et  annonce un plan de développement ambitieux : multiplier par 4 le nombre de personnes accompagnées d’ici 2020.     Un contrat sectoriel dédié à l’économie sociale et solidaire, une initiative unique en France  Cette  dynamique  s’inscrit  dans  une  stratégie  partagée  entre  le  Conseil  Régional  Rhône‐Alpes,  l’Etat  et  la  CRESS  Rhône‐Alpes,  pour  le  développement  de  l’ESS  déployée  à  travers  un  plan  d’actions  pluriannuel :  le  Contrat  Economique  Sectoriel  pour  l’économie  sociale  et  solidaire en Rhône‐Alpes. Une initiative unique en France, renouvelée en 2011, qui place Rhône‐Alpes aux avant‐postes de la dynamique de  développement  de  l’ESS  et  permet  d’affirmer  le  rôle  de  l’ESS  comme  celui  d’une  économie  à  part  entière  participant  à  l’efficacité  économique.     Rhône‐Alpes, berceau de la coopérative d’activités et d’emploi  C’est  Guy  Babolat,  Président  de  l’Union  Régionale  des  SCOP  et  Dirigeant  de  la  SCOP  Bourgeois  (74)  qui,  dès  1993,  a  l’idée  de  construire une alternative collective pour des porteurs de projets individuels : « A plusieurs, on est plus fort. A l’avant‐garde dans le  développement de toutes les formes coopératives, l’Union régionale a tenu à impulser puis à accompagner une dynamique où la  question centrale est de permettre à l’entrepreneur individuel de bénéficier de la force que donne l’entrepreneuriat collectif ». Ceci  débouche alors sur ce concept nouveau de  Coopérative d’emplois et sur la création en 1995, des 2  premières CAE, SMTS et Cap  Services.    Un modèle né d’un constat : créer seul est difficile…  Alternative  collective  à  la  création  d’activité  individuelle  en  proposant  un  cadre  économique,  un  statut  social  et  professionnel  sécurisant pour le porteur de projet, la Coopérative d’Activités et d’Emploi a transformé le champ de l’entreprenariat.  Vincent  Lacombe,  entrepreneur  salarié  qui  a  créé  à  30  ans  la  société  innovante  Digiscan,  spécialisée  dans  la  numérisation  3D  raconte : «  Cette formule m’a tout apporté ! Dans un premier temps, le soutien et les formations nécessaires pour devenir un vrai  chef d’entreprise, mais aussi, le cadre légal et juridique pour exercer. ». Aujourd’hui, Vincent Lacombe est associé de la coopérative  d’activités Cap Services (Lyon).    Un constat confirmé par Laurence Ducrot, la dirigeante de Cabestan, CAE spécialisée dans le BTP : « L’atout de la coopérative c’est  d’abord de ne pas être seul dans sa démarche de création et de pouvoir réellement se concentrer sur son seul « métier ». Après,  bien sûr, viennent les valeurs coopératives, la possibilité de travailler ensemble et de mutualiser les moyens.»     … mais qui va au delà  Au final cet accompagnement permet :   ‐  de pérenniser des emplois : 67% des personnes qui testent le système créent une activité dans la CAE, ou décident d’en  sortir pour créer une entreprise ou reprendre un emploi,   ‐  de favoriser l’entrepreneuriat au féminin, puisque 50% des entrepreneurs des CAE sont des femmes, quand l’INSEE  évalue  à 30% la proportion de femmes chefs d’entreprises, tous secteurs d’activités confondus (chiffres 2012).    Sur  les  56  000  entreprises  en  Rhône‐Alpes,  70%  sont  le  fait  d’entrepreneurs  individuels  (CF.  Site  INSEE).  Mais  si  la  création  d’entreprise,  enjeu  majeur  de  société,  s’est  aujourd’hui  démocratisée,  la  question  de  la  pérennité  reste…  La  CAE  représente  une  vraie force pour cette pérennité et une vraie solidarité à laquelle aucun travailleur indépendant ou auto‐entrepreneur ne pourrait  prétendre…     Contacts presse :   Dépêches      Bérengère Vital / Florence Le Berre    Tél : 04 37 49 02 02     Mail : depeches@depeches.fr     Si on compte aujourd’hui 67 CAE en France, Rhône‐Alpes présente une maturité unique dans le secteur avec* :    ‐  1/3 des CAE françaises sont implantées sur son territoire,  ‐  35% du chiffre d’affaires généré par les CAE françaises  (total 2010 en France : 63,5M d’euros de CA)  ‐  19% des « entrepreneurs‐salariés » de CAE (sur environ 3 250 entrepreneurs‐salariés en France),  ‐  une croissance du chiffre d’affaires des CAE de 28% en moyenne (entre 2008 et 2010).    * chiffres de l’étude réalisée par le cabinet BPI en 2012, pour l’Union Régionale des SCOP. 
  • 2.   2011-2013, un Contrat économique sectoriel pour l’économie sociale et solidaire en Rhône-Alpes Né d’une volonté rhônalpine, le contrat économique sectoriel souligne l’importance de l’Economie sociale et solidaire en Rhône‐Alpes qui  représente près de 20 000 associations, plus de 2 000 coopératives, environ 850 mutuelles et une centaine de fondations. Ce sont plus de  225 000 salariés soit 12% du total des salariés du privé en Rhône‐Alpes. Pour la période 2011‐2013,  le contrat se dote d’une enveloppe de  33,8 millions d'euros, cofinancée par la Région pour près de 8 millions d’euros, par l’Etat pour 3,5 millions d’euros et par les acteurs locaux  de l’ESS pour 22,3 millions d’euros.  Le  contexte  économique  et  social  de  ces  dernières  années  a  légitimé  l’ESS  comme  l’une  des  réponses  à  l’élaboration  d’un  modèle  de  développement innovant :  ‐ en permettant la création et la pérennisation d’emplois de qualité ;  ‐ en assurant la promotion de l’innovation sociale par une gouvernance et un dialogue social performants ;  ‐ en repensant le rapport entre production et consommation et la complémentarité entre économie productive et économie de  proximité ;  ‐ en retrouvant une « intelligence du collectif », en favorisant les pratiques de mise en réseau, de mutualisation et de coopération ;  ‐ en intégrant davantage les mutations environnementales ;  ‐  en préservant et renouvelant le tissu économique des territoires par le soutien à un entrepreneuriat pluriel, source de création  de richesses et d’emplois locaux.    Ce sont autant d’enjeux qui ont conduit à l’élaboration de ce second Contrat Sectoriel et qui prolongeront l’effort de structuration de l’ESS  engagé depuis 2007 :  ‐ au niveau culturel, par une représentation et une définition partagée de l’ESS ;  ‐  au niveau organisationnel, par le développement des moyens et compétences des réseaux ;  ‐ au niveau économique, par la production des conditions de mise en œuvre d’une dynamique de création et de développement  des entreprises du secteur ;  ‐ au niveau socio‐professionnel, par le développement de la gestion des ressources humaines et de la gouvernance des entreprises  cohérentes avec les principes et les valeurs de l’ESS.  3 axes stratégiques pour le Contrat Economique Sectoriel pour l’économie sociale et solidaire en Rhône‐Alpes :  ‐ Axe 1 : Agir pour promouvoir l’ESS  Le Contrat Sectoriel prévoit le déploiement d’une communication ciblée, afin de renforcer la différenciation de ce champ par rapport à  l’économie traditionnelle.  ‐ Axe 2 : Agir pour dynamiser l’économie rhônalpine  Pour participer au développement économique régional, l’ESS doit pouvoir s’appuyer sur son environnement local, au plus près des  territoires et en adéquation avec les besoins des populations.  ‐ Axe 3 : Agir pour contribuer à l’innovation sociale et à des emplois de qualité  Le Contrat Sectoriel se base sur des valeurs, une éthique et les pratiques exemplaires pour conjuguer performance économique et qualité  d’emploi.    ère Un exemple d’action du premier contrat économique sectoriel : Transméa, 1  société de capital risque dédiée à la reprise d’entreprise  par les salariés : Transméa apporte un accompagnement et un financement adaptés aux salariés qui souhaitent reprendre leur entreprise.  Cet outil vise la transmission d’entreprises saines et la reprise d’entreprises en difficulté en Rhône‐Alpes.  http://www.transmea.coop/      Témoignage de Cyril Kretzschmar, Conseiller délégué à la nouvelle économie, aux nouveaux emplois, à  l'artisanat et à l'économie sociale et solidaire à la Région Rhône‐Alpes   Les coopératives d'activités et d'emploi apportent une réponse très actuelle aux besoins de nombreuses personnes  en recherche d'un autre cadre pour entreprendre. Désireux de liberté car ayant souvent expérimenté les limites de  l'autorité  hiérarchique,  souhaitant  également  participer  à  une  aventure  collective,  les  créateurs  des  entreprises  d'aujourd'hui  connaissent  encore  mal  le  potentiel  des  formes  coopératives.  Les  CAE  offrent  à  la  fois  un  lieu  d'accompagnement privilégié des projets, un levier pour la création coopérative et de fortes opportunités pour la mutualisation de  nombreuses  fonctions  de  développement.  La  Région  Rhône  Alpes  soutient  le  développement  des  CAE  car  elles  contribuent  à  la  démocratisation des démarches de création d'entreprise et à l'extension des formes coopératives.    http://www.rhonealpes.fr/100‐economie‐sociale‐et‐solidaire.htm  
  • 3. Porteurs de projets et dirigeants de Coopératives d’Activités et d’Emploi témoignent…     Témoignage de Audrey Trivez, Gemini a    Après 6 ans d’études de stylisme, un moment passé dans les costumes, Audrey Trivez, 30 ans, décide il y a 4 ans, de lancer sa propre  marque Gemini a, d’abord axée sur les vêtements et aujourd’hui les bijoux. « Mon projet était cohérent, et l’équipe de Cap Service y  a tout de suite cru ».   « Ce sont des amies créatrices qui m’ont parlé de la formule en coopérative d’activités. « J’ai fait une réunion d’information et eu un  bon feeling avec Cap Service. »  « J’ai trouvé que Lyon présentait une meilleure dynamique pour la création d’entreprise que Paris, plus d’aides, plus d’énergie… »  « Je  n’ai  pas  eu  envie  de  créer  autrement  que  par  la  CAE.  Le  système  coopératif  me  correspondait  bien.  Créer  seul  est vraiment  difficile. Je suis déjà seule sur mon activité et j’aimais l’idée d’avoir une équipe avec qui partager mes doutes et mes envies. Ils ont  toujours  été  là  quand  j’en  ai  eu  besoin  et  m’ont  énormément  aidé  sur  les  aspects  gestion  administrative,  communication.  Aujourd’hui  encore,  avec  des  rendez‐vous  mensuels,  on  définit  le  nouveau  système  de  communication.  Je  sens  que  l’équipe  continue toujours à croire en mon projet. Je me sens vraiment appuyée. »     Aujourd’hui,  Audrey  a  gardé  une  activité  parallèle,  mais  les  prévisions  2013  devraient  lui  permettre  de  vivre  pleinement  de  son  activité de création. « Pour l’instant, je veux poursuivre en coopérative. Je suis d’ailleurs devenue entrepreneur‐salariée de la CAE il  y a un an et demi. Après, mon envie est d’ici  1 ou 2 ans de  créer une entreprise à part entière. Alors seulement… je quitterai la  coopérative.    www.geminia.fr      Témoignage Vincent Lacombe, Digiscan 3D    Après  une  thèse  en  paléontologie,  Vincent  Lacombe,  veut  créer  son  entreprise  avec  le  souhait  de  mettre  en  application  les  connaissances  apprises.  Il  se  tourne  vers  la  numérisation  3D  et  la  digitalisation  d’objets  de  haute  qualité  que  ce  soit  dans  l’art  (musées privés et nationaux), les recherches scientifiques ou l’industrie.   « Tout naturellement, lorsque j’ai entrepris ma démarche d’entrepreneur, je me suis tourné vers Pôle Emploi. Ce sont eux qui m’ont  dirigé vers Cap Services. »  « Je  n’avais  pas  d’a  priori  donc  une  fois,  renseigné  sur  les  différentes  formes  d’entreprenariat,  j’ai  trouvé  que  la  coopérative  d’activités représentait pour moi le choix idéal. Et je ne le regrette pas, la coopérative m’a tout apporté ! Dans un premier temps, le  soutien et les formations nécessaires pour devenir un vrai chef d’entreprise, mais aussi, le cadre légal et juridique pour exercer. »    5 ans après, Vincent Lacombe fait toujours partie de la coopérative d’activités Cap Services, sans avoir le souhait d’en sortir.   « Je suis passé par toutes les étapes, de la personne souhaitant tester son projet à aujourd’hui, où j’atteins le cadre ultime de la  création et depuis 1 an et demi, je suis salarié‐associé et prends ainsi part aux orientations de la SCOP. »  « Je  n’ai  pas  de  raisons  de  quitter  Cap  Services.  Grâce  à eux,  dès  que  j’ai  une  question  j’ai  une  réponse !  Mon  envie  est  simple :  continuer à réussir à travailler  comme aujourd’hui. Et ce n’est pas parce qu’on travaille seul au sein d’une coopérative,  qu’on ne  peut pas travailler avec de grosses structures et sur des projets d’envergure. »   Un  discours  prouvé  par  l’exemple :  Vincent  travaille  actuellement  avec  des  musées  de  renom  à  Paris,  tels  Le  Louvres,  le  musée  Rodin ou le Musée du quai Branly.    www.digiscan3d.fr      Témoignage de Stéphanne Duché, porteuse de projet chez Solstice (26)    Après un parcours dans l’hôtellerie et les vins, Stéphanne décide de se lancer seule en tant que sommelière indépendante et guide  de terroir. Il y a 6 mois, elle intègre en phase de test la CAE Solstice.  « J’avais soif d’indépendance et à 40 ans, je souhaitais avoir une plus grande liberté d’action, de planning et pouvoir mettre à profit  mon potentiel, sans freins. »  «  Je ne trouvais pas très fiable la solution d’auto‐entrepreneur et puis, je recherchais à travailler en lien avec mes valeurs. C’est le  Comité de Bassin d’Emploi qui m’a aiguillée vers Solstice.»  « Ce qui m’a convaincue dans la coopérative c’est d’un côté les risques limités, mais surtout le fait d’être guidée et encadrée à notre  demande. En ça, les 3 associés de la CAE m’ont vraiment soulagée et aidée à avancer. »   « Appartenir à une entité me motive, il y a des entrepreneurs de tous âges, dans tous les secteurs, c’est enrichissant et cela permet  aussi des opportunités de réseau. »   Aujourd’hui, Stéphanne est convaincue par le concept : « J’ai pu quitter un mi‐temps complémentaire pour me consacrer à 100% à  mon projet et atteindre ainsi bientôt, en restant dans la coopérative, mon rythme de croisière.»          
  • 4.   Témoignage  de  Laurence  Ducrot,  dirigeant  de  Cabestan,  CAE  spécialisée  dans  le  BTP  depuis  2003.  Pour comprendre comment Laurence Ducrot s’est retrouvée à la tête d’une coopérative d’activités  spécialisée dans le BTP, il faut revenir un peu en arrière. «  Dès les années 90, j’ai fait partie d’un  réseau d’entreprises et d'associations très dynamiques et innovantes sur Grenoble. Une des SARL  du  groupement  développait   un  concept  où  tous  les  salariés  étaient  associés,  mais  où  chacun  développait  son  activité.  À  l’époque    on  ne  connaissait  pas  le  statut  SCOP  mais  l’idée  était  la  même. En 1995, cette société, SMTS devient une SCOP et se spécialise dans le BTP.  Pour ma part,  j'avais  créé  une  entreprise  d'insertion  et  participé  à  divers  projets  collectifs.  Fin  2001  j'ai  été  amenée  à  diriger  SMTS.  Ce  chemin  parcouru  explique  mon  choix,  en  2003,  de  me  positionner  comme  dirigeante  de  la  coopérative  d’activités  Cabestan  créée  à  Grenoble  avec le soutien de 8 CAE de la région Rhône Alpes afin d’apporter  une réponse adaptée aux activités du bâtiment. »   « Avec Cabestan, la vocation est d’emblée régionale avec une envie d’ouverture. Deux autres antennes régionales ont été ouvertes  (Auvergne  et  Lorraine)  et  fin  2011,  le  CA  de  la  SCOP  représente  5,7  millions  d’euros  (prévisions  2012  de  6,5  millions),  avec  un  nombre d’entrepreneurs qui varient entre 140 et 150. »   « L’atout  de  la  coopérative  d'activités  et  d'entrepreneurs  c’est  d’abord  de  ne  pas  être  seul  dans  sa  démarche  de  création  et  de  pouvoir réellement se concentrer sur son seul « métier » sans avoir à gérer d’emblée les aspects administratif et juridique.  Ceci,  bien sûr, en développant les valeurs coopératives, et la possibilité de travailler ensemble et de mutualiser les moyens. Le collectif  permet aussi à des porteurs de projets soit de même métier, soit de métiers différents de répondre de façon commune à un gros  appel d’offre. Ainsi, c’est un soutien sur tous les aspects de la création ».    www.cabestan.fr/