5. En ce 15 octobre 1851, c’est la journée d’ouverture de la route du chemin de fer qui mène jusqu’à
la rivière Saint-François à Richmond. Cette cérémonie s’est déroulée dans la grandeur et le
respect de telles fêtes dans ce genre d’occasion. À huit heures trente de la matinée, le président
et les administrateurs de la compagnie de chemin de fer Saint-Laurent et de l’Atlantique ainsi que
de nombreux invités de marque étaient sur le quai Jacques-Cartier à Longueuil. Quatre grandes
voitures attachées à une nouvelle locomotive appelée la Saint-Laurent se préparaient à quitter
pour ce voyage mémorable. Ils ont quitté le quai de Longueuil à 9:10 a.m.
Voici les différentes stations et les distances entre Longueuil et Richmond.
Miles Temps Miles Temps
Saint-Hilaire 17 9:40 Acton Station 49 11:32
Saint-Hyacinthe 30 10:27 Durham Station 57 12:00
Upton tank 40 11:00 Durham Tank 64 12:22
Upton Station 43 11:05 St.Francis bridge 68 12:45
Wood near Acton 48 11:20 Richmond 71 12:55
Voyage du 15 octobre 1851 du St Laurence and
Atlantic Railroad
6. Une première gare fut construite à Acton Vale en 1851. La gare
actuelle, construite vers 1904, présente son aspect d’origine. Le
bâtiment fut rénové en 1983 et déclaré d’intérêt national en 1986.
Gare du Grand Tronc vers 1910
7. Vers 1857 une étonnante découverte portait le nom d’Acton sur la scène
nationale et même au-delà. Il s’agissait d’une mine, qu’on aurait bien voulue
remplie d’or, mais dont la teneur exceptionnelle en cuivre fit l’étonnement
des meilleurs géologues qui furent invités à évaluer les gisements repérés
sur une colline haute d’une centaine de pieds, sur le lot 32 du 3e
rang. Dès
lors, en peu de temps, l’humble petite localité devint un point de mire et
profita de cette prospérité inattendue.
La mine
d’Acton.
Illustration
tirée de
l’article « The
Copper Mine
near Montreal
(Canada) »
publié dans
The Illustrated
London News
(août 1860, p. 159.)
8. Vue générale de la mine en 1935
Il s’agit plutôt de l’entreprise de carrière qui débutait, car la
deuxième période des travaux de forage à la mine proprement dite
était terminée depuis 1913.
9. Une vue des installations du concasseur de gravier.
Le concasseur à la mine en 1935
10. Le puits principal à la mine, celui de la première exploitation, qui
couvre la période de 1857 à 1864.Vue générale de
Vue d'un puits abandonné en 1935
11. Construit en 1862 par Louis Bernier cet édifice fut au cœur de l’animation
de la ville car on y retrouvait, au rez-de-chaussée, outre le marché aux
denrées, les bureaux de l’hôtel de ville, la caserne des pompiers, le poste
de police et la prison municipale, en plus d’une salle de théâtre à l’étage.
Un jour de marché à Acton Vale vers 1932
Le marché public était situé à l’emplacement actuel du parc Roger J.
LaBrèque. L'édifice fut démoli en 1947.
Le marché et l’hôtel de ville
12. La construction du tronçon Drummondville-Acton de la ligne South
Eastern Railway permit, à partir de 1876, la jonction, à Acton Vale,
avec le Grand Tronc. Ce bâtiment fut démoli en 1971.
La gare du Canadien Pacifique en 1935
13. Usine Acton Shoe, en 1935
Cette usine fut construite en 1904 pour loger la manufacture de
chaussures Alfred Lemay, qui s’associa, cette année-là, avec Alfred
Lambert. Cette industrie devint en 1907 : The Acton Shoe Co Ltd.
Cette manufacture cessa ses activités en 1977.
14. Acton Rubber, qui au cours des ans allait devenir Acton
International Inc., une division d’Air Boss of America, est une
entreprise établie à Acton Vale depuis 1930. Cette industrie
comprend trois divisions : La Division de chaussures
commerciales; La Division de chaussures militaires; La Division
industrielle.
Usine et employés d'Acton Rubber le 28 octobre 1930
15. Pendant 25 ans, de 1931 à 1956, une première industrie de textile,
propriété de Pierre-Paul Demers et de Roger J. LaBrèque, a fait
partie du paysage d’Acton Vale, on l’appelait familièrement La Soie.
Usine Acton Silk Mills en 1935
16. En 1941, Pierre-Paul Demers démarra une industrie du lin, à partir de la
culture sur les terres jusqu’à la filature et au tissage. Il avait installé ses
métiers à tisser dans l’usine désaffectée des lattes métalliques. Dès 1926
ce même édifice avait abrité la Tricotterie Acton Limitée. En juin 1954,
Peerless Rug Co Ltd, manufacturiers de produits de chenilles a commencé
à installer sa machinerie dans l’ancien édifice de la Société Linière, situé
sur la rue Saint-André.
Usine de fabrication de lattes métalliques en
1935
17. Le bureau de
poste en 1935
Ce premier bureau de
Poste fut construit en
1904, agrandi en 1960,
il devait desservir la
population jusqu‘en
1975 alors que l’on
dénagea dans un autre
local. L’édifice fut
converti, en 1980, en
bibliothèque et en
locaux à vocation
culturelle.
18. Maison du Dr
Daigneault
Cette maison a été
construite en 1863 et fut
la propriété du Dr
Léon
Gauthier de 1914
jusqu'en 1921, par la
suite elle fut occupée
par le Dr
Frédéric Hector
Daigneault.
Elle fut acquise par le Dr
Lionel Laliberté en 1945,
celui-ci l'a agrandie et y
a ouvert un hôpital de
maternité de 1948 à
1964.
À la suite de son décès
en 1990, la maison a été
habitée par sa famille.
Vendue, elle a été
convertie en auberge
pour touristes, en 1998.
19. Maison et
pharmacie du Dr
Léon Gauthier
C’est dans cet édifice
que, de 1921 à 1955, le
Dr
Léon Gauthier tenait
son cabinet de
consultation et sa
pharmacie.
Son fils Roger a, lui
aussi, tenu cabinet de
médecine dans cet
édifice, jusqu'à sa
retraite en 1994.
L’édifice est voué à
une vocation
commerciale depuis..
20. L'église Saint-
André d'Acton
en 1935
L’église Saint-André
d’Acton dont les plans
ont été dessinés par
Ferdinand Peachy, a été
construite en 1874.
Le clocher original,
terminé en flèche, a été
modifié vers 1900 alors
que la façade a été
entièrement refaite en
1935 et que l'on y a
ajouté les transepts.
23. Né le 2 juillet 1911 à Saint-Jacques-le-Majeur, fils de Wilfrid Fortier et d’Emma Parent. En
décembre 1915, la famille s’installe à Acton Vale. Il est diplômé du cours supérieur au collège du
Sault-au-Récollet. Commis et caissier à la Banque Canadienne Nationale à Acton Vale et à South
Durham, de 1930 à 1934. Durant ses loisirs, Ivano fréquente, l’International Brotherhood of
Magicians et en obtient, en 1933, son accréditation. Il se lance dans la magie ! Sa popularité
atteint les villes environnantes. En 1945, Il effectue une tournée artistique dans les villes des
Cantons de l’Est. Il épouse, en 1946, Simonne I’Écuyer, ils auront deux fils : Ivanhoë jr et Daniel. De
1955 à 1975, quand il n’est pas en tournée, Ivano travaille à son studio de photographie et il
s’adonne à la peinture. En 1976, il abandonne la photographie et le lettrage commercial. Il prend
sa retraite en 1983. Ivano décède le 26 février 1986. Ces reproductions illustrent son
interprétation de deux éléments du patrimoine valois : le site de la gare du Grand Tronc et l’ancien
marché au centre-ville.
En souvenir d’Ivano (Monsieur Ivanhoë Fortier)
25. Serge Lemoyne est né à Acton Vale le 13 juin 1941. Il y fait ses études primaires et secondaires. Il
s’inscrit à l’École des Beaux-arts de Montréal en 1958. Ce fut le début d’une odyssée créatrice qui
marqua le milieu des arts montréalais et sa communauté d’origine. Il décède des suites d’un
cancer foudroyant, le 12 juillet 1998. La position de chef de file occupée par Serge Lemoyne dans
le développement de l’avant-garde artistique québécoise des années soixante a souvent été
comparée à celle de Paul-Émile Borduas : « Lemoyne aura joué pour sa génération le rôle de
catalyseur que Borduas joua pour la sienne... » disait Philippe Gingras, un ami et collaborateur de la
première heure. Aujourd’hui, la renommée artistique de Serge Lemoyne n’est plus à faire et les
diverses répercussions de son œuvre comme de ses actions artistiques ou interventions sociales
sont trop nombreuses pour être ici dénombrées. Importance de la maison dans son œuvre. Sans
cesse peinte et repeinte, comme s’il s’agissait d’un tableau tridimensionnel, l’aspect extérieur de
sa maison natale et ancestrale fut le support de multiples interventions picturales. La maison de
Lemoyne fut depuis 1985 l’objet de plusieurs autres formes de réappropriations. (source : Marcel
St-Pierre, historien de l’art, UQAM)
Serge Lemoyne ou « Lemoyne »
26. Nous présentons les diapositives dans le
meilleur format afin d’éviter la distorsionAspects de la ville en 1970
28. Le presbytère
Saint-André
[Le presbytère actuel a été
construit en 1926 au coût
d’environ 20 000,00 $. Déjà,
en 1875, un deuxième édifice
avait été construit en
remplacement du premier
presbytère devenu vétuste.]
Depuis la fondation de la
paroisse, 14 curés [17 en
2004, 19 en 2015] aidés de
nombreux vicaires ont
présidé au cheminement
spirituel des paroissiens.
29. Les curés de la paroisse Saint-André
M. Narcisse-Édouard Ricard 1859-1870
M. François-Xavier Vanasse 1870-1878
M. Pierre Larochelle 1878-1882
M. Joseph Jodoin 1882-1893
M. Léonard Boivin 1893-1898
M. François-Xavier Bouvier 1898-1902
M. Marc-Albert Hogues 1902-1909
M. Joseph Cardin 1909-1916
M. André Bonin 1916-1924
M. Antoine Roy 1924-1937
M. Ernest Bouvier 1937-1949
M. René Gagner 1949-1954
M. Albert Renaud 1954-1965
M. Zoïle Lussier 1965-1972
M. Robert Fontaine 1972-1978
M. Bruno Galipeau 1978-1986
R. P. Claude Préfontaine, s.m. 1986-2007
R. P. Joseph Lèbre, s.m. 2007-2011
R. P. Michel Tremblay, s.m. 2011-….
Les missionnaires de la
paroisse Saint-André
M. Hubert Robson 1840-1844
M. Joachim Boucher 1842-1846
M. John C. O’Grady 1842-1846
Les desservants de la
paroisse Saint-André
M. Joseph-Hercule Dorion 1846-1853
M. Jean-Baptiste Leclair 1853-1856
M. Jean-Octave Prince 1856-1858
30. Le cimetière
Saint-André
Aussi, Acton doit-il se
souvenir des quelque 5 420
pionniers qui reposent dans
le cimetière.
[7 144 sépultures en 2004]
[7 740 sépultures en 2015]
31. Église St Mark's
Il ne faut pas oublier qu’à
partir de 1862, une mission
anglicane sous la direction
du révérend Louis Campbell
Würtele, a offert à ses fidèles
les services religieux.
[À son décès, en 1919, le
révérend Würtele ne fut pas
remplacé.]
32. The Parsonage
Ce presbytère a été construit
en 1876 par le révérend
Würtele. Il avait épousé en
premières noces (1860),
Emily Towle de Lennoxville
qui lui avait donné une fille
et, en secondes noces
(1874), Isabella Hunter, de
Richmond, Maine, mère de
ses deux fils. Cette dernière
lui survécut et acheta du
diocèse la maison où ils
avaient vécu et qui demeure
encore la propriété de la
famille.
33. Le bureau de poste
Notre bureau de poste fut ouvert
en 1904 et servit jusqu'en 1975.
[Cet édifice fut rénové et
accueillit la bibliothèque
municipale en 1980. Des
organismes culturels, dont la
Société d’histoire de la région
d’Acton occupent les deux étages
supérieurs.]
34. Hôtel de ville
Mais c’est de l’hôtel de ville,
que démarre l’essor
industriel d’Acton Vale.
L’administration municipale
gère un budget d’environ
500 000,00 $.
[6 134 499,00 $ en 2004]
[9 249 591,00 $ en 2015]
35. En 1958, le conseil municipal composé du maire Roger J. LaBrèque, des conseillers Henri L’Écuyer,
Hector Pelchat, Florent Beaugrand, J. Edmour Gagnon, Sylvani Compagna, Henri Arcand, et du
secrétaire-trésorier, accorde à la firme d’architectes Audet et Blais de Drummondville, un contrat pour la
construction de l’hôtel de ville actuel. Les plans sont soumis le 2 octobre 1958. Le 5 janvier 1960, a lieu la
première assemblée du conseil municipal de la ville d’Acton Vale dans la salle du nouvel hôtel de ville.
L’inauguration officielle a lieu en 1961 alors que le conseil municipal est composé du maire Roger J.
LaBrèque, des conseillers Hector Pelchat, Florent Beaugrand, J. Edmour Gagnon, Sylvio Goyette, Henri
L’Écuyer, Adélard Gendron . Le secrétaire municipal était dans les deux cas Fernand Ménard.
Le 20 décembre 1961, on démolit une construction appelée « Maison Grégoire », une des plus ancienne
maisons de la ville, pour faire place au terrain de stationnement de l’hôtel de ville.
Hôtel de ville d’Acton Vale en 1964
36. Depuis sa fondation, la Ville protège ses citoyens des incendies par
un service efficace et adapté aux techniques disponibles.
[La caserne actuelle des pompiers fut mise en service en 1977.]
Les pompiers volontaires
37. La municipalité nous offre un service d’aqueduc moderne et
progressivement renouvelé. Notre usine de filtration [construite
en 1965-1966] purifie au-delà d'un million de gallons d'eau par
jour, eau puisée dans la rivière Noire. [Deux millions en 2004 et
de 18 000 mètres cubes par jour en 2015.]
L’aqueduc municipal
38. La piscine municipale
Chez nous, les loisirs occupent une place importante. Durant la
saison estivale, la piscine municipale [construite en 1950 pour la
Colonie de vacances du Service des loisirs] ou le terrain de tennis
accueillent de nombreux amateurs.
Photo du tennis, rue Fortier
Ce terrain de tennis a été mis à la disposition des sportifs en 1962.
Antérieurement, en hiver, on y aménageait une patinoire.
Les loisirs
39. Quelque 750 personnes peuvent
assister aux parties de baseball
disputées au stade municipal,
inauguré le 3 juin 1962.
[Le stade Léo-Asselin a été
rénové en 2014.]
Stade de baseball municipal
40. Et que dire de notre Aréna ? Ce monument fut édifié dans le cadre
des célébrations du centenaire de la Confédération canadienne, en
1967, au coût de 290 000,00 $
La construction de ce complexe sportif a permis d’établir une
saison de hockey plus structurée.
Centre sportif en 1970
41. C'est la tour d'ivoire de 26 équipes de hockey
Des Atomes aux Cosmos. On y dispute aussi des joutes de ballon-
balai, sans oublier la tenue du tournoi provincial Midget
[depuis 1969.]
42. Toujours dans le domaine des loisirs, notons la présence nouvelle
du Comité socio culturel.
Et l'initiative que démontre l'Amicale [Des anciens élèves des frères
du Sacré-Cœur qui enseignaient à l'école Saint-André].
Les loisirs culturels
43. En organisant chaque année une semaine de loisirs où se côtoient des activités sociales,
culturelles et sportives.
À l'occasion de son carnaval annuel qui dure une semaine complète, à la fin du mois de janvier.
[Le Carnaval fut institué en 1962, il était une suite du Festival, qui, lui, avait été créé en 1954.]
Activités du Carnaval
44. Lequel, depuis 18 ans réchauffe un peu l'hiver. [L'Amicale a cessé
de s'occuper du Carnaval en 1973.]
Bien sûr, Bonhomme se fait un grand plaisir de participer à toutes
les activités. On le voit aussi bien à la danse, à la patinoire, à la
parade, qu'à l'hôtel de ville lors de la réception civique.
Activités du Carnaval
46. Acton Vale ville industrielle avons-nous dit ? Prouvons-le... Depuis
1899, la fabrication de chaussures de cuir fonctionne à Acton Vale.
Maintenant, environ 275 employés y travaillent sous la direction de
monsieur Jean-Paul Bélair.
[Cette industrie devait fermer ses portes en 1976. Le site fut requis
par le CLSC La Chênaie et une partie de l'usine transformée en
locaux de services alors que le reste fut démantelé].
Les Chaussures Acton (The Acton Shoe)
47. La manufacture Les Caoutchoucs Acton Ltée avec ses 625 employés
assure, depuis 1930, l'économie de nombreux foyers
On fabrique au-delà de 13 000 paires de chaussures par jour. Devant la
concurrence des marchés extérieurs, on a orienté la production dans la
chaussure sportive spécialisée et une division industrielle. [On a
annoncé la fermeture de la division chaussure, le 8 août 2004]
Les Caoutchous Acton (The Acton Rubber)
48. Installée sur la rue Bernard en
1951, Eberhard Faber Pencil se
spécialise en fournitures de bureau
: on y fabrique annuellement, 1 000
000 crayons, 200 000 stylos et 2
000 000 effaces.
[En 1978, la firme Dixon
Ticonderoga se porte acquéreur de
l'usine.]
Eberhard Faber Peerless Rug
Depuis, 1954, la venue du
complexe Textile Peerless Rug et
ses filiales : Carolyn Chenilles et
Moose River Mills a renouvelé
l'essor industriel de la ville.
49. Peerless Rug Co. of Canada
En juin 1954, Peerless Rug Compagny Limited, manufacturiers de produits de chenille a
commencé à installer sa machinerie dans un édifice à vocation manufacturière vacant situé sur la
rue Saint-André.
L’ancienne manufacture de Acton Silk Mills, située sur la rue Lemay est alors
devenue l’entrepôt de Carolyn Chenilles of Canada et de la nouvelle usine Moose
River Mills.
Carolyn Chenilles of Canada. C’est en décembre 1954 que la compagnie Peerless Rug a
débuté les travaux de construction de l’usine située sur la rue Bernard. Les opérations ont débuté
en 1955.
Moose River Mills. La compagnie Peerless a ouvert cette usine de filature en 1957.
La Corporation des Tapis Peerless a été fusionnée avec la nouvelle société Beaulieu Canada,
50. La fondation d'Acton Nipple Inc. par les fils de Baptiste Chevrette,
remonte à 1953. Les compagnies Stelco et Deco fournissent à l'Acton
Nipple les matériaux de base nécessaires à sa production. La
production atteint 12 000 000 de raccords de plomberie par année. On
vend à travers tout le Canada. [Cette industrie sise sur la rue McLure
fut vendue en 1969 à Canvil corporation qui a construit une nouvelle
usine, en 1972, sur la rue Roxton et a fermé ses portes en 1992.]
Acton Nipple
51. L’industrie de monsieur François-
Xavier Pelchat fabrique environ
400 000 blocs de béton par année.
De plus, on produit des tuyaux de
béton armé.
Les Blocs de béton Pelchat
L'Acton Plastic existe depuis 1968.
Une vingtaine d'employés y
travaillent. On y fabrique des
contenants en plastique de capacité
variant d'une once à 128 onces, et de
diverses formes. De seize à vingt
mille contenants sont ainsi fabriqués
chaque jour. [L’usine Acton Plastic a
cessé la production en 1975.]
Acton Plastic
52. La firme Kennedy Construction a acquis les terrains de l'ancienne
mine de cuivre au début des années 1920. Dès lors, l'activité
principale fut dirigée vers la production de grès concassé pour
répondre aux besoins de la firme. Cette entreprise devait cesser ses
activités en 1952. C'est en 1958 que les frères Jean-Paul, Doris et
Maurice Halde se portent acquéreurs du site et des installations, ils
en continuent les opérations sous le nom de : Carrières Acton Ltée.
Ils débutèrent les opérations de concassage en avril 1959.
Carrières Acton
53. Acton Vale jouit des facilités de transport du Canadien National, [dont la
ligne de chemin de fer traverse la ville depuis 1851.]
Et du Canadien Pacifique [dont le tracé entre Drummondville et Acton Vale,
fut complété en 1876.]
[Le Canadien Pacifique exploita cette ligne de chemin de fer jusqu'en 1989.
Par la suite, l’emprise de la voie ferrée fut transformée en piste cyclable.]
Le chemin de fer du CN et celui du CP
54. Acton Vale Motor Express. situé sur
la rue Ricard. [Cette compagnie de
transport, fondée par Achille Martel,
a existé de 1932 à 1976 et a été
achetée par la compagnie RPR.]
Le transport par camion
Acton Vale Transport, [compagnie
fondée par Arthur Filibn en 1928 et
qui a opéré jusqu'en 1984.] Une vue
de l'entrepôt sur la rue Roxton et de
la flotte de camions.
[Ces compagnies desservaient respectivement les usines Bombardier
de Valcourt et Ski Roule de Wickham.]‑
55. Pour accommoder les gens qui ont à se déplacer et qui ne
possèdent pas de véhicule, un service d'autobus et un service de
taxi sont à leur disposition.
[Le service d’autobus a cessé en 19 ]
L’abri qui servait de salle d’attente et de bureau pour le taxi est
disparu vers 1990.]
Les facilités de transport pour les citoyens
56. Ce sont l'imprimerie Desîlets
fondée par Gérard Desîlets en
1934.
[Divers propriétaires ont
succédé à Gérard Desîlets
jusqu'à la fermeture en 2000]
Les imprimeries
Et l'imprimerie Acton, fondée
par Marcel Bisaillon en 1966.
[Ce commerce est devenu la
propriété de Réjean Lavigne en
2000, la firme Sercost l’a acquis
en 2011.]
Deux imprimeries assurent nos industries, nos écoles, nos
services communautaires et la population d'Acton Vale en
papeterie de toutes sortes.
57. On en fait à la Banque Canadienne
Nationale, au service de la
population d'Acton Vale depuis 1923.
[La succursale de la BCN est situé à
cet endroit depuis septembre 1962.]
Les institutions financières
L'immense activité industrielle que l’on vient de décrire nécessite
de nombreuses transactions commerciales.
On visite aussi notre très POP caisse,
fondée le 13 avril 1942. [La Caisse
populaire a occupé, ce local sur rue
Beaugrand, à partir de novembre 1961
jusqu'en mai 1980, alors que la caisse
a transporté son siège social sur la
rue Saint-André.]
58. On y emprunte parfois pour devenir propriétaire d'une nouvelle
maison, pour rénover sa demeure, pour acquérir certains biens de
consommation... Ou tout simplement pour l'achat d'une nouvelle
voiture...
Utilisation des services financiers
59. Publicité de 1970 des caisses
Desjardins
avec Marie-Josée Taillefer
Pop-Sac-À-Vie-Sau-Sec-Fi-Copin
Avec un chiffre d'affaires annuel
de plus de 17 000 000,00 $ de
dollars, la Caisse populaire sait
sourire...
[En 2001, la caisse populaire
Acton Vale a fusionné avec la
caisse populaire de Sainte-
Christine.
Toujours croissant, en 2004,
l'actif est de 133 553 703,00 $, et
en 2014 de 224 375 000,00 $ ]
61. La plus ancienne institution d'enseignement établie à Acton Vale est
le pensionnat de Notre-Dame-de-Lourdes. Ouvert en 1875, ce
couvent dirigé par les sœurs de la Présentation de Marie a vu,
jusqu'en 1968, des générations d'élèves défiler dans ses murs. Le
couvent est depuis 1990 une maison de retraite. Une réplique de la
grotte de Lourdes a été installée au-dessus du maître-autel de la
chapelle du couvent en 1876. Les statues proviennent de France et
elles furent offertes aux religieuses par madame Horace Dubois,
insigne bienfaitrice.
Le couvent des sœurs de la Présentation de Marie
62. La plus ancienne école pour les
garçons fut construite en 1898 et
dirigée par les frères de Saint-
Gabriel, puis en 1936, par les
frères du Sacré-Cœur. [L'édifice a
été démoli en 1975 pour faire place
au Centre d’Accueil.]
Le « collège » Saint-André
Construite en 1950, l'école Saint-
André fait partie du réseau des
écoles de la Commission scolaire
d'Acton Vale [actuellement de la
Commission scolaire de Saint-
Hyacinthe.]
63. Les élèves de trois paroisses :
Saint-André-d'Acton, Sainte-
Christine et Durham Sud,
fréquentent l'école Sacré-Cœur
construite en 1956.
[Depuis 1978, les élèves de la
maternelle fréquentent un Jardin
d’enfance à cette école.]
Écoles primaires
Ou l'école LaBrèque, construite en
1961. Environ 50 professeurs
assurent l'enseignement de la
maternelle à la 7e
année. Depuis
1970, un directeur général des
écoles supervise le tout. [En 2004,
230 élèves y étaient inscrits.]
64. L’école polyvalente Robert-Oulmet reçoit environ 835 élèves de huit
minucipalités : Acton Vale, Saint-André-d’Acton, Saint-Théodore-d’Acton,
Sainte-Jeanne-d'Arc, Wickham, Sainte-Christine, Durham Sud et l'Avenir.
Construite en 1968, l’école polyvalente est rattachée à la régionale Saint-
François de Drummondville. Cinquante-deux professeurs et un personnel de
direction y œuvrent. Le service de l'enseignement aux adultes dispense
chaque soir des cours à la population. [Depuis 1997 l’école fait partie du
réseau de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe.]
École polyvalente Robert-Ouimet
66. Marché Richelieu, rue Du Marché.
[Cet édifice fut depuis toujours un
magasin général. Propriété de la
famille Desautels jusqu'en 1968.
Par la suite, ce commerce fut
exploité par Léonard Guilmain
jusqu'en 1996.]
Marchés d’alimentation
Marché I.G.A. Joly, rue Lemay,
[Ce marché a cessé d’exister en
1979. Les propriétaires, Denis et
Marcel Joly, ont alors aménagé
aux Galeries Acton, ils ont
adopté la bannière Provigo en
1982.]
Les gens d'Acton bénéficient des services des chaînes d'épicerie
renommées tels les marchés Richelieu, I.G.A., Métro, etc.
67. Marché Métro : rue Du Marché
[Antonio Landry a opéré ce
commerce jusqu'en 1986, par la
suite, Germain Patenaude, de 1986
à 1995 pour IGA-Bonichoix, Vincent
Gagnon de 1995 à 1996 pour IGA-
InterMarché. Le Marché Richelieu,
Guilmain occupe cet édifice depuis
le 11 juin 1996.]
Marché Métro Boulangerie Beauséjour
Quand on fait Tic-Toc à la porte de
chez vous, c'est qu'on y apporte les
bonnes choses de la Boulangerie
Beauséjour.
[Ce commerce a cessé ses activités
de boulangerie (pain et brioches) en
1980, ne gardant que la production
des beignes et celle des tartes.]
68. L’hôtel Windsor.
[Cet hôtel était situé à l'angle des
rues Boulay et Saint André, à‑
l'emplacement actuel de la caserne
des pompiers. L’édifice a été rasé
par les flammes le 21 janvier 1973]
Les hôtels
Et l’hôtel Manoir Acton situé sur la
rue Dubois au centre-ville.
[L'édifice fut construit en 1950, sur
le site de l’ancien hôtel Dominion
qui fut détruit par un incendie en
1949. Il fut rénové en 1962 et en
1990.]
Deux hôtels accueillent les visiteurs et les hommes d'affaires, ce sont :
69. Le Garage Boisvert pour la compagnie
Ford. [Le garage fut opéré par la
famille Boisvert de 1921 à 1976, par la
suite, Lucien Marier, de 1977 à 1980,
Claude Fontaine et associés, jusqu'en
1982.]
Les garages pour la vente d’autos
Le Garage Biron [de 1966 à 2009 ]
pour la compagnie General Motor.
Le Garage Gendron, [de 1957 à
1987], pour la compagnie Chrysler.
Le Garage Dupont, [de 1963 à
1965], pour la compagnie Renault.
Au moins quatre grands vendeurs d'automobiles se disputent les clients
en quête de nouvelles voitures, ce sont :
70. Théâtre Acton
Comme tout autre commerce,
mais, au chapitre des loisirs,
notons la participation de
l’entreprise privée avec le théâtre
de monsieur Alcide Sicard.
[Le Théâtre Acton a fermé ses
portes en 1981. Par la suite, il fut
opéré, pendant quelques années,
sous le nom de : Cinéma Nouvelle
Vague. À partir de 1984, le
bâtiment a accueilli divers
commerces.]
72. De fermes s'échelonnent tout le long des deux rives de la rivière
Blanche formant ainsi un paysage des plus harmonieux. Les
agriculteurs regroupés depuis 1942, au sein d’une coopérative
agricole ont su développer leur terre au sol fécond et s'adapter aux
techniques contemporaines de mise en valeur des sois arables.
La région d'Acton compte aussi de nombreux agriculteurs qui
s'adonnent aux cultures mixtes
Fermes à la rivière Blanche
73. L'industrie laitière a pis une place prépondérante dans la région
d’Acton. De nombreux troupeaux d’animaux de race,
principalement de vaches laitières, font l'orgueil de leur
propriétaire.
Ferme laitière
74. Malgré une industrie laitière forte, on y pratique aussi un peu
d'élevage de bestiaux pour la boucherie, principalement du veau et
du porc.
[Quelques fermes d’élevage de poulet de grill ou pour la production
d’œufs de consommation, ainsi que des fermes caprines, sont
également exploitées sur le territoire de la campagne d’Acton.]
Autres fermes
75. La coopérative agricole
St-André d’Acton
Pour la plupart, les agriculteurs de la
région travaillent en étroite collaboration
avec notre Coopérative agricole, établie
en 1942.
[Cette société a fait construire la
meunerie en 1944 et a organisé les
services aux sociétaires allant des
grains de provende, de la mouture des
grains aux articles de quincaillerie,
herbicides et fertilisants. L’édifice
visible sur cette photo fut démoli en
2009.]
77. Les paysages façonnés par les diverses interventions de forage à la
mine ont complètement bouleversé l’ordonnance initiale des lieux.
Toutefois, il en résulte de magnifiques tableaux composés à la fois
de sentiers et de petits canyons où s'implantent, tant bien que mal,
des arbres qui ponctuent l’environnement.
Au hasard des promenades sur le site, l’on découvre toute la beauté
de la nature, qui à certains endroits, a repris son emprise. Le
contraste avec les aménagements commerciaux est saisissant.
Sur le site de l’ancienne mine
78. Au soleil couchant, on assiste à une représentation spectaculaire :
c'est un chatoiement de teintes ocres et pourpres qui se confondent
en une palette vibrante qui colore les pierres. Ces chaudes couleurs
célèbrent la fin du jour et souhaitent la bienvenue à la nuit tombante
en illuminant la cime des arbres.
Sur le site de l’ancienne mine
79. Notre ville cache un aspect poétique qui nous échappe souvent. Il s'agit d’ouvrir
l’œil lors de balades dans les rues pour s'en rendre compte.
Barrage rue Saint- André. Ce barrage de la rivière le Renne que l’on rencontre à
la hauteur de la rue Saint-André et de la Présentation a été rénové en 1955. Il
servait de bassin de retenue pour les besoins en eau de l’usine des Tapis
Peerless. Auparavant, c'était le site du premier aqueduc qui répondait aux
besoins en eau potable des citoyens.
La rivière Le Renne
80. L'immense besoin en eau pour la consommation domestique ou pour les
besoins industriels a obligé, dès 1922, la construction d’un barrage de
retenue des eaux. Situé à l’extrémité de la rue Du Moulin, ce barrage
était jusqu'en 1966, une partie importante des infrastructures de l’usine
de filtration d’Acton Vale.
Comme la rivière Le Renne traverse la ville, elle a longtemps été le site
de la production de la glace pour répondre aux besoins domestiques
avant la généralisation de l’électricité.
Barrage rue Du Moulin
81. Le débit de la rivière, en ville, est souvent de peu d'importance.
Cependant, cet état de fait permet de découvrir, à travers la
frondaison, des aspects insoupçonnés et aux photographes
amateurs de faire de beaux clichés.
Cette beauté champêtre est particulièrement saisissante à la
campagne alors que l’eau s'écoule paresseusement en caressant
les galets du lit de la rivière.
La rivière Le Renne
82. La rivière, comme il a été dit, traverse la ville de part en part créant
ainsi divers points d'intérêt en favorisent un couloir calme entre les
points à caractère commerciaux au sud et résidentiels au nord. La
ville nous réserve d'agréables tableaux bucoliques disséminés ça et
là, au hasard. Souvent les pas pressés du marcheur le mènent loin
de ces endroits propices au recueillement.
La vie est douce sous les cieux d’Acton.
La rivière au centre ville d’Acton Vale