1. Luxations et fractures- luxations
périlunariennes du carpe
Dr-REZZIK .S
EHS BENAKNOUN
Luxations et fractures- luxations
périlunariennes du carpe
Dr-REZZIK .S
EHS BENAKNOUN
Luxations et fractures- luxations
périlunariennes du carpe
Dr-REZZIK .S
EHS BENAKNOUN
Luxations et fractures- luxations
périlunariennes du carpe
Dr-REZZIK .S
EHS BENAKNOUN
2. GENERALITE
C’est une pathologie rare et grave du sujet jeunes
5 % à 10 % des lésions traumatiques du poignet.
quasiment toujours masculin, dans le cadre d’un
accident à haute énergie
La forme typique, mais pas la plus fréquente, est la
luxation rétrolunaire pure du carpe
La forme typique, mais pas la plus fréquente, est la
luxation rétrolunaire pure du carpe
GENERALITE
C’est une pathologie rare et grave du sujet jeunes
5 % à 10 % des lésions traumatiques du poignet.
quasiment toujours masculin, dans le cadre d’un
accident à haute énergie
La forme typique, mais pas la plus fréquente, est la
luxation rétrolunaire pure du carpe
La forme typique, mais pas la plus fréquente, est la
luxation rétrolunaire pure du carpe
3. Considérations anatomocliniques
Le carpe l’avant-bras à la main
la structure ostéoarticulaire la plus complexe du
membre supérieur.
Le carpe l’avant-bras à la main
la structure ostéoarticulaire la plus complexe du
membre supérieur.
Considérations anatomocliniques
Le carpe l’avant-bras à la main
la structure ostéoarticulaire la plus complexe du
membre supérieur.
Le carpe l’avant-bras à la main
la structure ostéoarticulaire la plus complexe du
membre supérieur.
4. les principaux éléments anatomiques
ligamentaires
33 ligaments (Taleisnik, en 1976)
ligaments intrinsèques
ligaments extrinsèques
Trois ligaments
palmaires
ligaments intrinsèques
ligaments extrinsèques
Trois ligaments
palmairesDeux ligaments extrinsèques palmaires
-Le ligament radioscaphocapital (RSC),
-Le ligament radiolunotriquétral (RLT),
- le ligament triquétro-hamato-capitate (THC).- le ligament triquétro-hamato-capitate (THC).
L'espace entre ces trois ligaments palmaires
la constitution de l'espace de Poirier, zone de faiblesse
en regard de la corne antérieure du lunatum.
les principaux éléments anatomiques
(Taleisnik, en 1976)
Deux ligaments extrinsèques palmaires principaux
-Le ligament radioscaphocapital (RSC),
-Le ligament radiolunotriquétral (RLT),
- le ligament triquétro-hamato-capitate (THC).- le ligament triquétro-hamato-capitate (THC).
L'espace entre ces trois ligaments palmaires participe à
la constitution de l'espace de Poirier, zone de faiblesse
en regard de la corne antérieure du lunatum.
5. 2/ Ligament radiolunotriquetral
RLT
o long ligament radiolunaire,
Ligament radiolunotriquetral
RLT
o long ligament radiolunaire,
3/ Ligament triquetrohamatocapital
THC
Espace de Poirier entre ces 3
ligaments palmaires
zone de faiblesse
en regard de la corne antérieure
du lunatum !
en regard de la corne antérieure
du lunatum !
6. Deux ligaments dorsaux
ils sont concernés plus par l'abord que par le mécanisme
des lésions :
- le ligament dorsal radiocarpien,. Participant à la fronde
du triquétrum.
- Le ligament dorsal intercarpien,
ils sont concernés plus par l'abord que par le mécanisme
des lésions :
- le ligament dorsal radiocarpien,. Participant à la fronde
du triquétrum.
- Le ligament dorsal intercarpien,
ils sont concernés plus par l'abord que par le mécanisme
des lésions :
- le ligament dorsal radiocarpien,. Participant à la fronde
du triquétrum.
- Le ligament dorsal intercarpien,
ils sont concernés plus par l'abord que par le mécanisme
des lésions :
- le ligament dorsal radiocarpien,. Participant à la fronde
du triquétrum.
- Le ligament dorsal intercarpien,
7. Ligaments scapholunaire et lunotriquétral
tiesLe ligament scapho-lunaire et ses 3 partiesLe ligament scapho-lunaire et ses 3 par
Ligaments scapholunaire et lunotriquétral
tiesties
8. les principaux éléments
ligamentaires
Bonnel et Allieu, en 1984,
Les ligaments intra-articulaires :Les ligaments intra-articulaires :
•Les différents ligaments inter-osseux, scapho-lunaire et luno-pyramidal.
•Le ligament radio-scapho-lunaire,
Les ligaments capsulaires vrais :
•Antérieurs,
•Postérieurs,
•Externes, et
•Internes.
•Antérieurs,
•Postérieurs,
•Externes, et
•Internes.
Les ligaments extra-capsulaires :
•Ligament annulaire antérieur du carpe : rétinaculum f lexorum,
•Ligament annulaire postérieur du carpe : rétinaculum extensorum.
les principaux éléments anatomiques
Bonnel et Allieu, en 1984,
Les ligaments intra-articulaires :Les ligaments intra-articulaires :
•Les différents ligaments inter-osseux, scapho-lunaire et luno-pyramidal.
•Le ligament radio-scapho-lunaire,
Les ligaments capsulaires vrais :
Les ligaments extra-capsulaires :
•Ligament annulaire antérieur du carpe : rétinaculum f lexorum,
•Ligament annulaire postérieur du carpe : rétinaculum extensorum.
9. Sennwald
les ligaments en:
système ligamentaire articulaire
système ligamentaire extra-articulaire
Système articulaire Système extra-
articulaire
Système articulaire Système extra-
articulaire
Ligaments interosseux Retinaculum des
extenseurs
proximaux et distaux
Retinaculum des
fléchisseurs
V palmaires proximal et
distal
V palmaires proximal et
distal
V dorsal
Complexe ulnaire
Sennwald
les ligaments en:
système ligamentaire articulaire
système ligamentaire extra-articulaire
Système articulaire Système extra-
articulaire
Système articulaire Système extra-
articulaire
Ligaments interosseux Retinaculum des
extenseurs
Retinaculum des
fléchisseurs
10. Selon Sennwald, le lunatum est à la fois la clef de
voûte de la première rangée du carpe, unité
intercalaire transverse, mobile et instable, et le
centre de transmission des forces de la main à
l’avant-bras, système axial.
Selon Sennwald, le lunatum est à la fois la clef de
voûte de la première rangée du carpe, unité
intercalaire transverse, mobile et instable, et le
centre de transmission des forces de la main à
l’avant-bras, système axial.
ces rôles de maintien, stabilité, mobilité et
coordination
Selon Sennwald, le lunatum est à la fois la clef de
voûte de la première rangée du carpe, unité
intercalaire transverse, mobile et instable, et le
centre de transmission des forces de la main à
l’avant-bras, système axial.
Selon Sennwald, le lunatum est à la fois la clef de
voûte de la première rangée du carpe, unité
intercalaire transverse, mobile et instable, et le
centre de transmission des forces de la main à
l’avant-bras, système axial.
ces rôles de maintien, stabilité, mobilité et
11. Physiologie des structures ostéo-
ligamentaires
Kuhlmann: classification fonctionnelle des structures
ligamentaires
•La fronde articulaire composée des•La fronde articulaire composée des
(antérieurs et postérieurs) et aboutissant au pyramidal, contrôle la
stabilité transversale radio-carpienne
l’abduction-adduction du poignet.
•La sangle palmaire, formée par la totalité des ligaments palmaires
antérieurs, stabilise le carpe vers l’avant.
•Le complexe scaphoïdien distal unissant le scaphoïde au trapèze et
au trapézoïde est renforcé par le ligament scapho-grand os.
•Le complexe scaphoïdien distal unissant le scaphoïde au trapèze et
au trapézoïde est renforcé par le ligament scapho-grand os.
•Les structures ligamentaires transversales unissent entre eux les
os de la première rangée et ceux de la deuxième.
Physiologie des structures ostéo-
ligamentaires
Kuhlmann: classification fonctionnelle des structures
ligamentaires
des ligaments radio-carpiensdes ligaments radio-carpiens
(antérieurs et postérieurs) et aboutissant au pyramidal, contrôle la
transversale radio-carpienne et médiocarpienne dans
•La sangle palmaire, formée par la totalité des ligaments palmaires
antérieurs, stabilise le carpe vers l’avant.
•Le complexe scaphoïdien distal unissant le scaphoïde au trapèze et
au trapézoïde est renforcé par le ligament scapho-grand os.
•Le complexe scaphoïdien distal unissant le scaphoïde au trapèze et
au trapézoïde est renforcé par le ligament scapho-grand os.
•Les structures ligamentaires transversales unissent entre eux les
os de la première rangée et ceux de la deuxième.
12. Ce système ligamentaire complexe présente cependant des
points faibles, en particuliers
médio-carpien entre le semi-lunaire et le grand os (espace
de Poirier).
médio-carpien entre le semi-lunaire et le grand os (espace
de Poirier).
Outre ce système stabilisateur passif, il existe un système
actif, celui des muscles de l’avant-bras, dont la contraction
met en charge
contiennent.
les os du carpe et
Ce système ligamentaire complexe présente cependant des
particuliers un point faible antérieur
médio-carpien entre le semi-lunaire et le grand os (espace
de Poirier).
médio-carpien entre le semi-lunaire et le grand os (espace
de Poirier).
Outre ce système stabilisateur passif, il existe un système
actif, celui des muscles de l’avant-bras, dont la contraction
les os du carpe et les ligaments qui les
13. Cohérence spatiale du carpe
En inclinaison radiale
le scaphoïde s’horizontalisele scaphoïde s’horizontalise
styloïde radiale.
Le semi-lunaire glisse en situation cubitale, mais reste
toujours à moitié couvert par
l’auvent radial.
Le pyramidal est en situation haute et postérieure sur la
surface spirale de l’os crochu.
Le pyramidal est en situation haute et postérieure sur la
surface spirale de l’os crochu.
Cohérence spatiale du carpe
s’horizontalise sous la pression de las’horizontalise sous la pression de la
Le semi-lunaire glisse en situation cubitale, mais reste
par la partie interne de
Le pyramidal est en situation haute et postérieure sur la
surface spirale de l’os crochu.
Le pyramidal est en situation haute et postérieure sur la
surface spirale de l’os crochu.
14. Lorsque le poignet passe de l’inclinaison radiale à
l’inclinaison cubitale:
deux mouvements s’enchaînent
le scaphoïde se verticalise,
verticalisé, il attire avec
glisse
couvre
sous l’auvent radial
complètement, et
une basculedorsale physiologique.une basculedorsale physiologique.
Lorsque le poignet passe de l’inclinaison radiale à
l’inclinaison cubitale:
deux mouvements s’enchaînent rapidement :
le scaphoïde se verticalise, puis totalement
avec lui le semi-lunaire qui
radial et sous lequel il se
et se voit ainsi imposer
une basculedorsale physiologique.une basculedorsale physiologique.
15. Oberlin 1990 une nouvelle définition radiologique de
la situation scapho-lunaire.
La ligne bi-lunaire joint les cornes antérieure et
postérieure du semi-lunaire. La situation du scaphoïde
est caractérisée non pas par l’axe du scaphoïde, difficile à
tracer, mais par la tangente au bord antérieur du
La ligne bi-lunaire joint les cornes antérieure et
postérieure du semi-lunaire. La situation du scaphoïde
est caractérisée non pas par l’axe du scaphoïde, difficile à
tracer, mais par la tangente au bord antérieur du
scaphoïde.
L’angle scapho-lunaire, ainsi défini, varie entre 30° et 45°
sur le cliché de profil strict
sur planchette.
scaphoïde.
L’angle scapho-lunaire, ainsi défini, varie entre 30° et 45°
sur le cliché de profil strict
sur planchette.
Oberlin 1990 une nouvelle définition radiologique de
la situation scapho-lunaire.
La ligne bi-lunaire joint les cornes antérieure et
postérieure du semi-lunaire. La situation du scaphoïde
est caractérisée non pas par l’axe du scaphoïde, difficile à
tracer, mais par la tangente au bord antérieur du
La ligne bi-lunaire joint les cornes antérieure et
postérieure du semi-lunaire. La situation du scaphoïde
est caractérisée non pas par l’axe du scaphoïde, difficile à
tracer, mais par la tangente au bord antérieur du
scaphoïde.
L’angle scapho-lunaire, ainsi défini, varie entre 30° et 45°
sur le cliché de profil strict
sur planchette.
scaphoïde.
L’angle scapho-lunaire, ainsi défini, varie entre 30° et 45°
sur le cliché de profil strict
sur planchette.
16. Oberlin (1990)
L’angle scapho-lunaire s’ouvre en extension du poignet,
atteignant 50° à 60°, et se ferme en f lexion pour
atteindre 15°.
L’angle scapho-lunaire s’ouvre en extension du poignet,
atteignant 50° à 60°, et se ferme en f lexion pour
atteindre 15°.
En inclinaison radiale, le scaphoïde s’horizontalise et
son axe devient grossièrement perpendiculaire à l’axe
du radius. L’ensemble de la première rangée des os du
carpe bascule en f lexion.
En inclinaison radiale, le scaphoïde s’horizontalise et
son axe devient grossièrement perpendiculaire à l’axe
du radius. L’ensemble de la première rangée des os du
carpe bascule en f lexion.
En inclinaison cubitale, le segment intercalaire bascule
en extension.
(1990)
L’angle scapho-lunaire s’ouvre en extension du poignet,
atteignant 50° à 60°, et se ferme en f lexion pour
atteindre 15°.
L’angle scapho-lunaire s’ouvre en extension du poignet,
atteignant 50° à 60°, et se ferme en f lexion pour
atteindre 15°.
En inclinaison radiale, le scaphoïde s’horizontalise et
son axe devient grossièrement perpendiculaire à l’axe
du radius. L’ensemble de la première rangée des os du
carpe bascule en f lexion.
En inclinaison radiale, le scaphoïde s’horizontalise et
son axe devient grossièrement perpendiculaire à l’axe
du radius. L’ensemble de la première rangée des os du
carpe bascule en f lexion.
En inclinaison cubitale, le segment intercalaire bascule
en extension.
17. La vascularisation
Etant donné le risque de nécrose du semi-lunaire
après luxations péri-lunaires, ou de nécrose du
scaphoïde en cas de fracture associée de cet os.
MESTDAGH
Etant donné le risque de nécrose du semi-lunaire
après luxations péri-lunaires, ou de nécrose du
scaphoïde en cas de fracture associée de cet os.
MESTDAGH
• A la face palmaire, l’artère interosseuse antérieur s’unit, en
amont de l’interligne radio-carpien à une fine branche de l’artère
radiale pour former une arcade grêle : l’arcade transverse
antérieur du carpe.
• A la face dorsale, les artères interosseuses postérieures et
antérieures (cette dernière après avoir franchi la membrane
interosseuse) se rejoignent et s’unissent à l’arcade dorsale du
carpe.
• A la face dorsale, les artères interosseuses postérieures et
antérieures (cette dernière après avoir franchi la membrane
interosseuse) se rejoignent et s’unissent à l’arcade dorsale du
carpe.
La vascularisation
Etant donné le risque de nécrose du semi-lunaire
après luxations péri-lunaires, ou de nécrose du
scaphoïde en cas de fracture associée de cet os.
MESTDAGH
Etant donné le risque de nécrose du semi-lunaire
après luxations péri-lunaires, ou de nécrose du
scaphoïde en cas de fracture associée de cet os.
MESTDAGH
• A la face palmaire, l’artère interosseuse antérieur s’unit, en
amont de l’interligne radio-carpien à une fine branche de l’artère
radiale pour former une arcade grêle : l’arcade transverse
antérieur du carpe.
• A la face dorsale, les artères interosseuses postérieures et
antérieures (cette dernière après avoir franchi la membrane
interosseuse) se rejoignent et s’unissent à l’arcade dorsale du
carpe.
• A la face dorsale, les artères interosseuses postérieures et
antérieures (cette dernière après avoir franchi la membrane
interosseuse) se rejoignent et s’unissent à l’arcade dorsale du
carpe.
18. Mécanisme
DESTOT :Le mécanisme la luxation rétrolunaire pure du
carpe comprend une hyperextension du poignet,
dénominateur commun de la quasi-totalité des lésions
DESTOT :Le mécanisme la luxation rétrolunaire pure du
carpe comprend une hyperextension du poignet,
dénominateur commun de la quasi-totalité des lésions
carpiennes, associée à une torsion pour désolidariser
1éreos de la rangée
Mayfield (1980), puis Allieu et Asencio (1984)
ruptures ligamentaires successives, on aboutit à
une luxation rétrolunaire, puis antélunaire
Mayfield (1980), puis Allieu et Asencio (1984)
ruptures ligamentaires successives, on aboutit à
une luxation rétrolunaire, puis antélunaire
Une inclinaison ulnaire et une supination intracarpienne,
facteur principal de la déstabilisation
Mécanisme
DESTOT :Le mécanisme la luxation rétrolunaire pure du
carpe comprend une hyperextension du poignet,
dénominateur commun de la quasi-totalité des lésions
DESTOT :Le mécanisme la luxation rétrolunaire pure du
carpe comprend une hyperextension du poignet,
dénominateur commun de la quasi-totalité des lésions
carpiennes, associée à une torsion pour désolidariser les
Mayfield (1980), puis Allieu et Asencio (1984)
ruptures ligamentaires successives, on aboutit à
une luxation rétrolunaire, puis antélunaire
Mayfield (1980), puis Allieu et Asencio (1984)
ruptures ligamentaires successives, on aboutit à
une luxation rétrolunaire, puis antélunaire
Une inclinaison ulnaire et une supination intracarpienne,
facteur principal de la déstabilisation
19. mécanisme
La supination intracarpienne entraîne une dissociation
scapholunaire, stade 1 de Mayfield.
La supination intracarpienne entraîne une dissociation
scapholunaire, stade 1 de Mayfield.
La levée du verrou latéral permet alors au capitatum de se
déplacer en arrière du lunatum ,stade 2 de Mayfield.
La force vulnérante se propage en dedans, aboutissant
à une dissociation lunotriquétrale, stade
avec déchirure du ligament
radiocarpien postérieur, résultant
en une luxation rétrolunaire du
carpe
mécanisme
La supination intracarpienne entraîne une dissociation
scapholunaire, stade 1 de Mayfield.
La supination intracarpienne entraîne une dissociation
scapholunaire, stade 1 de Mayfield.
La levée du verrou latéral permet alors au capitatum de se
déplacer en arrière du lunatum ,stade 2 de Mayfield.
La force vulnérante se propage en dedans, aboutissant
à une dissociation lunotriquétrale, stade 3 de Mayfield.
avec déchirure du ligament
radiocarpien postérieur, résultant
en une luxation rétrolunaire du
carpe
20. Au total, les lésions ligamentaires, très
importantes, s'étendent de dehors en dedans
autour du lunatum, respectant les attaches du
lunatum au radius.
Au total, les lésions ligamentaires, très
importantes, s'étendent de dehors en dedans
autour du lunatum, respectant les attaches du
lunatum au radius.
La force continuant à s'exercer, le capitatum chasse le
lunatum en avant et se place sous le radius.
La luxation antérieure du lunatum (stade 4 de MAYFIELD)
est le terme ultime de la luxation rétro-lunaire.
Au total, les lésions ligamentaires, très
importantes, s'étendent de dehors en dedans
autour du lunatum, respectant les attaches du
lunatum au radius.
Au total, les lésions ligamentaires, très
importantes, s'étendent de dehors en dedans
autour du lunatum, respectant les attaches du
lunatum au radius.
La force continuant à s'exercer, le capitatum chasse le
lunatum en avant et se place sous le radius.
La luxation antérieure du lunatum (stade 4 de MAYFIELD)
est le terme ultime de la luxation rétro-lunaire.
21.
22. Toutefois, cette théorie n'explique pas les lésions
triquétro-lunaires isolées ou les fractures du
scaphoïde associées à une lésion scapho-lunaire.
LINSCHEID en 1972 est le premier à évoquer un mécanisme lésionnel à
départ médial évoluant en latérale.
LINSCHEID en 1972 est le premier à évoquer un mécanisme lésionnel à
départ médial évoluant en latérale.
REAGAN 1984 LABBE 1986 MATHOULIN 1990
Les lésions résultent dans ce cas d'une pronation
aiguë du poignet
Toutefois, cette théorie n'explique pas les lésions
triquétro-lunaires isolées ou les fractures du
scaphoïde associées à une lésion scapho-lunaire.
LINSCHEID en 1972 est le premier à évoquer un mécanisme lésionnel à
départ médial évoluant en latérale.
LINSCHEID en 1972 est le premier à évoquer un mécanisme lésionnel à
départ médial évoluant en latérale.
MATHOULIN 1990 CLEMENT 1995
Les lésions résultent dans ce cas d'une pronation
aiguë du poignet
23.
24. Taleisnik : a classé les luxations péri-lunaires,
selon les fractures associées en quatre groupes
Witvoet et Allieu, une classification selon les
lésions ligamentaires radio-lunaires.
Les auteurs : classent ces lésions selon cinq critères :
La situation du grand os par rapport au semi-lunaire,
le niveau où se fait la levée du verrou scaphoïdien, la
position du semi-lunaire par rapport au radius,
Les variantes éventuelles et
les lésions associées anti-brachiales ou métacarpiennes.
Les variantes éventuelles et
les lésions associées anti-brachiales ou métacarpiennes.
Taleisnik : a classé les luxations péri-lunaires,
selon les fractures associées en quatre groupes
Witvoet et Allieu, une classification selon les
radio-lunaires.
Les auteurs : classent ces lésions selon cinq critères :
La situation du grand os par rapport au semi-lunaire,
le niveau où se fait la levée du verrou scaphoïdien, la
position du semi-lunaire par rapport au radius,
Les variantes éventuelles et
les lésions associées anti-brachiales ou métacarpiennes.
Les variantes éventuelles et
les lésions associées anti-brachiales ou métacarpiennes.
25. classification de Taleisnik
Groupe I : Fracture-luxation du petit arc. Il regroupe les
luxations péri-lunaires pures postérieures et
antérieures, ou bien celles postérieures et antérieures
du semi-lunaire.
classification de Taleisnik
Groupe I : Fracture-luxation du petit arc. Il regroupe les
luxations péri-lunaires pures postérieures et
antérieures, ou bien celles postérieures et antérieures
du semi-lunaire.
Groupe II : Fracture-luxation du grand arc, dont l’exemple
complet réalise les luxations trans-scapho-trans-capito-
trans-hamato-trans-pyramido-lunaire .
Groupe III : Ce groupe comporte les luxations trans-stylo-
périlunaires, qui sont plus ou moins associées à l’atteinte
des autres os du carpe.
Groupe IV : Luxations radio-carpiennes.
classification de Taleisnik
Groupe I : Fracture-luxation du petit arc. Il regroupe les
luxations péri-lunaires pures postérieures et
antérieures, ou bien celles postérieures et antérieures
du semi-lunaire.
classification de Taleisnik
Groupe I : Fracture-luxation du petit arc. Il regroupe les
luxations péri-lunaires pures postérieures et
antérieures, ou bien celles postérieures et antérieures
du semi-lunaire.
Groupe II : Fracture-luxation du grand arc, dont l’exemple
complet réalise les luxations trans-scapho-trans-capito-
trans-hamato-trans-pyramido-lunaire .
Groupe III : Ce groupe comporte les luxations trans-stylo-
périlunaires, qui sont plus ou moins associées à l’atteinte
des autres os du carpe.
Groupe IV : Luxations radio-carpiennes.
26. Classification de pronostique de
Witvoet et Allieu
Cette classification est basée sur l’état des freins,
portes vaisseaux antérieures et postérieures du
semi-lunaire.
Classification de pronostique de
Witvoet et Allieu
Cette classification est basée sur l’état des freins,
portes vaisseaux antérieures et postérieures du
semi-lunaire.
Type I : les deux freins sont intacts, le semi-lunaire a conservé ses
rapports normaux avec le radius il n’y a aucune nécrose
possible, la vascularisation étant totalement conservée.
Type II : le frein postérieur est rompu, le semi-lunaire peut alors
tourner sur deux axes transversal et vertical.
Type III : les deux freins ici rompus, le semi-lunaire est complètement
libre et voué inéluctablement à la nécrose. Cette lésion est rare.
Classification de pronostique de
Witvoet et Allieu
Cette classification est basée sur l’état des freins,
portes vaisseaux antérieures et postérieures du
semi-lunaire.
Classification de pronostique de
Witvoet et Allieu
Cette classification est basée sur l’état des freins,
portes vaisseaux antérieures et postérieures du
semi-lunaire.
Type I : les deux freins sont intacts, le semi-lunaire a conservé ses
rapports normaux avec le radius il n’y a aucune nécrose
possible, la vascularisation étant totalement conservée.
Type II : le frein postérieur est rompu, le semi-lunaire peut alors
tourner sur deux axes transversal et vertical.
Type III : les deux freins ici rompus, le semi-lunaire est complètement
libre et voué inéluctablement à la nécrose. Cette lésion est rare.
28. classification de
Tout LPL ou FLPL est classée à partir des radios
initiales selon trois critères :
• Direction de déplacement sagittal du capitatum par rapport
lunatum (antérieur ou postérieur).
• Degré du déplacement sagittal du lunatum par rapport au
radius,
• Trajet de la ligne de rupture dans le plan frontal, définissant
les luxation pures, les fractures-luxations
• Trajet de la ligne de rupture dans le plan frontal, définissant
les luxation pures, les fractures-luxations
de Herzberg 1993
Tout LPL ou FLPL est classée à partir des radios
initiales selon trois critères :
• Direction de déplacement sagittal du capitatum par rapport
lunatum (antérieur ou postérieur).
au
• Degré du déplacement sagittal du lunatum par rapport au
• Trajet de la ligne de rupture dans le plan frontal, définissant
les luxation pures, les fractures-luxations
• Trajet de la ligne de rupture dans le plan frontal, définissant
les luxation pures, les fractures-luxations
29.
30. la Sofcot de 1972, une lésion diagnostiquée après
la troisième semaine était
chronique.chronique.
Herzberg en 1993,
On parle de lésion aigué la 1 semaine .
une lésion diagnostiquée entre la 1 semaine et 6
semaines est une lésion subaiguë,
une lésion de plus de 6 semaines est une est une lésion
chronique ou ancienne.
Le délai de 6 semaines est important car il correspond
au délai de cicatrisation ligamentaire.
une lésion diagnostiquée entre la 1 semaine et 6
semaines est une lésion subaiguë,
une lésion de plus de 6 semaines est une est une lésion
chronique ou ancienne.
Le délai de 6 semaines est important car il correspond
au délai de cicatrisation ligamentaire.
la Sofcot de 1972, une lésion diagnostiquée après
semaine était considérée comme
Herzberg en 1993,
On parle de lésion aigué la 1 semaine .
une lésion diagnostiquée entre la 1 semaine et 6
semaines est une lésion subaiguë,
une lésion de plus de 6 semaines est une est une lésion
chronique ou ancienne.
Le délai de 6 semaines est important car il correspond
au délai de cicatrisation ligamentaire.
une lésion diagnostiquée entre la 1 semaine et 6
semaines est une lésion subaiguë,
une lésion de plus de 6 semaines est une est une lésion
chronique ou ancienne.
Le délai de 6 semaines est important car il correspond
au délai de cicatrisation ligamentaire.
32. Les luxations périlunariennes du carpe
comprennent les lésions suivantes
:
•Les luxations et les fractures-luxations périlunariennes
postérieures.
Les luxations périlunariennes du carpe
comprennent les lésions suivantes
:
•Les luxations et les fractures-luxations périlunariennes
postérieures.
•Les luxations et les fractures-luxations périlunariennes
antérieures.
•Les subluxations et luxations isolées du scaphoïde.•Les subluxations et luxations isolées du scaphoïde.
Les luxations périlunariennes du carpe
comprennent les lésions suivantes
:
•Les luxations et les fractures-luxations périlunariennes
postérieures.
Les luxations périlunariennes du carpe
comprennent les lésions suivantes
:
•Les luxations et les fractures-luxations périlunariennes
postérieures.
•Les luxations et les fractures-luxations périlunariennes
antérieures.
•Les subluxations et luxations isolées du scaphoïde.•Les subluxations et luxations isolées du scaphoïde.
33. Les luxations et fractures-luxations périlunariennes
postérieures du carpe
Sont définies par la position postérieure que
carpien par rapport au semi-lunaire
Sont définies par la position postérieure que
carpien par rapport au semi-lunaire
Mécanisme
Wagner :la ligne de dislocation du carpe :
•Passer au pôle supérieur du scaphoïde après
interosseux scapho-lunaire : c’est la luxation rétro-lunaire classique.
•Briser le scaphoïde, chaque fragment
rangée : c’est la luxation trans-scapho-périlunaire
Les luxations et fractures-luxations périlunariennes
postérieures du carpe
Sont définies par la position postérieure que
carpien par rapport au semi-lunaire
prend le massifSont définies par la position postérieure que
carpien par rapport au semi-lunaire
prend le massif
Wagner :la ligne de dislocation du carpe :
•Passer au pôle supérieur du scaphoïde après rupture du ligament
interosseux scapho-lunaire : c’est la luxation rétro-lunaire classique.
fragment restant solidaire de sa
rangée : c’est la luxation trans-scapho-périlunaire
34. Les fractures-luxations du carpe
•la luxation trans-scapho-rétrolunaire. Le trait de fracture
peut siéger à différents niveaux, il est souvent isthmique, et
le déplacement est toujours important.
•la luxation trans-scapho-rétrolunaire. Le trait de fracture
peut siéger à différents niveaux, il est souvent isthmique, et
le déplacement est toujours important.
•Le remplacement de la disjonction capito-lunaire par une
fracture du col du grand os entraîne une luxation trans-
scapho-capito-lunaire.
•La rupture du LLE peut être remplacée par une fracture
la styloïde radiale ou une fracture cunéenne externela styloïde radiale ou une fracture cunéenne externe
radius (luxation trans-radio-lunaire) et si une fracture
scaphoïde s’y associée c’est
radio-lunaire.
Les fractures-luxations du carpe
•la luxation trans-scapho-rétrolunaire. Le trait de fracture
peut siéger à différents niveaux, il est souvent isthmique, et
le déplacement est toujours important.
•la luxation trans-scapho-rétrolunaire. Le trait de fracture
peut siéger à différents niveaux, il est souvent isthmique, et
le déplacement est toujours important.
•Le remplacement de la disjonction capito-lunaire par une
fracture du col du grand os entraîne une luxation trans-
•La rupture du LLE peut être remplacée par une fracture de
du
du
fracture cunéenne externe
de
du
du
fracture cunéenne externe
radius (luxation trans-radio-lunaire) et si une fracture
c’est la luxation trans-scapho-
35. •La luxation
une fracture
pyramido-lunaire peut être remplacée par
verticale du pyramide.
•La luxation
une fracture
pyramido-lunaire peut être remplacée par
verticale du pyramide.
•La luxation
FENTON
trans-scapho--capito-lunaire syndrome de
correspond
johnson.
à la rupture du
pyramido-lunaire peut être remplacée par
verticale du pyramide.
pyramido-lunaire peut être remplacée par
verticale du pyramide.
trans-scapho--capito-lunaire syndrome de
rupture du grand arc distal de
36. Le mécanisme comprend une hyperextension du
poignet ; il s’agit d’une hyperextension libre (Destot)
une inclinaison
(Mayfield)
cubitale et une
C’est la rupture du petit arc proximal (autour du
semi-lunaire) de Johnson
Le mécanisme comprend une hyperextension du
poignet ; il s’agit d’une hyperextension libre (Destot)
une supination Intracarpienne
du petit arc proximal (autour du
37. la séquence lésionnelle de la luxation passe par
plusieurs stades (Mayfield)
•Stade 1 : la supination intracarpienne entraîne une rupture du
complexe
lunaire ;
•Stade 2 :
scapho-lunaire créant unecomplexe
lunaire ;
•Stade 2 :
scapho-lunaire créant une
après la levée du verrou scaphoïdien externe et si le
traumatisme continu, le grand os se luxe en arrière du semi-
lunaire (luxation capito-lunaire), avec déchirure du LLE et du
complexe ligamentaire antérieur.
•Stade 3 : la force vulnérante continuant, les lésions s’étendent
en dedans, créant une disjonctionen dedans, créant une disjonction
désolidarisant tout le massif
•L’extension de dehors en
carpien du semi-lunaire.
dedans des lésions ligamentaires
autour du semi-lunaire, respecte les attaches du semi-lunaire
au radius.
la séquence lésionnelle de la luxation passe par
plusieurs stades (Mayfield)
la supination intracarpienne entraîne une rupture du
créant une disjonction scapho-créant une disjonction scapho-
après la levée du verrou scaphoïdien externe et si le
traumatisme continu, le grand os se luxe en arrière du semi-
lunaire (luxation capito-lunaire), avec déchirure du LLE et du
complexe ligamentaire antérieur.
•Stade 3 : la force vulnérante continuant, les lésions s’étendent
disjonction pyramido-lunaire,disjonction pyramido-lunaire,
carpien du semi-lunaire.
dedans des lésions ligamentaires
autour du semi-lunaire, respecte les attaches du semi-lunaire
au radius.
38. •Stade 4 : C’est la luxation rétro-lunaire du carpe.
•Stade 5 : si le traumatisme continu, le grand os chasse•Stade 5 : si le traumatisme continu, le grand os chasse
le semi-lunaire en avant et prend sa place sous le radius,
le semi-lunaire tournant
l’extrême
,
de 90°
transversal. A le
totalement énuclée en avant
tournant
C’est la
de 270° et rompre
luxation antérieure
ultime de la séquence lésionnelleultime de la séquence lésionnelle
•Stade 4 : C’est la luxation rétro-lunaire du carpe.
•Stade 5 : si le traumatisme continu, le grand os chasse•Stade 5 : si le traumatisme continu, le grand os chasse
prend sa place sous le radius,
de 90° autour de son
peu
t
axe
êtrele semi-lunaire
avant (le noyau de cerise)
rompre ses attaches antérieures.
antérieure du semi-lunaire, terme
ultime de la séquence lésionnelleultime de la séquence lésionnelle
40. Les luxations et fractures-luxations périlunariennes
antérieures
beaucoup plus rares (6 %) que les luxations périlunaires
postérieures
beaucoup plus rares (6 %) que les luxations périlunaires
postérieures
Le col du grand os vient butter contre la corne antérieure
du semi-lunaire, entraînant une rupture de la capsule et
des ligaments postérieurs du grand os - semi-lunaire. La
luxation antérieure du grand os nécessite une fracture du
scaphoïde et une rupture du ligament scapho-lunaire
interosseux
des ligaments postérieurs du grand os - semi-lunaire. La
luxation antérieure du grand os nécessite une fracture du
scaphoïde et une rupture du ligament scapho-lunaire
interosseux
Les luxations et fractures-luxations périlunariennes
antérieures
beaucoup plus rares (6 %) que les luxations périlunaires
postérieures
beaucoup plus rares (6 %) que les luxations périlunaires
postérieures
Le col du grand os vient butter contre la corne antérieure
du semi-lunaire, entraînant une rupture de la capsule et
des ligaments postérieurs du grand os - semi-lunaire. La
luxation antérieure du grand os nécessite une fracture du
scaphoïde et une rupture du ligament scapho-lunaire
interosseux
des ligaments postérieurs du grand os - semi-lunaire. La
luxation antérieure du grand os nécessite une fracture du
scaphoïde et une rupture du ligament scapho-lunaire
interosseux
41. Les luxations isolées du scaphoïde
Elles sont la résultante d’une luxation périlunaire
postérieure spontanément réduite
être important avec un diastasis scapho-lunaire majeur réalisant la «luxation divergente scapho-lunaire de Trousseau».
Elles sont la résultante d’une luxation périlunaire
postérieure spontanément réduite
Le scaphoïde n’a pas regagné sa place : c’est le stade
plus grave de la dislocation scapho-lunaire
important diastasis scapho-lunaire majeur
«luxation divergente scapho-lunaire de Trousseau».«luxation divergente scapho-lunaire de Trousseau».
Les luxations isolées du scaphoïde
Elles sont la résultante d’une luxation périlunaire
postérieure spontanément réduite
être important avec un diastasis scapho-lunaire majeur réalisant la «luxation divergente scapho-lunaire de Trousseau».
Elles sont la résultante d’une luxation périlunaire
postérieure spontanément réduite
Le scaphoïde n’a pas regagné sa place : c’est le stade
plus grave de la dislocation scapho-lunaire
le
scapho-lunaire majeur réalisant la
«luxation divergente scapho-lunaire de Trousseau».«luxation divergente scapho-lunaire de Trousseau».
42. Etude clinique
La symptomatologie clinique est classique.
Elle réalise au maximum uneElle réalise au maximum une
flexion.
La douleur et l’impotence fonctionnelle
grandes que dans les fractures
inférieure du radius.
Le poignet est déformé, épaissi avec un aspect en dos
de fourchette situé plus bas que dans les fractures de
Pouteau-Colles.
Le poignet est déformé, épaissi avec un aspect en dos
de fourchette situé plus bas que dans les fractures de
Pouteau-Colles.
Etude clinique
La symptomatologie clinique est classique.
une «main enclouée» enune «main enclouée» en
l’impotence fonctionnelle sont plus
fractures de l’extrémité
Le poignet est déformé, épaissi avec un aspect en dos
de fourchette situé plus bas que dans les fractures de
Pouteau-Colles.
Le poignet est déformé, épaissi avec un aspect en dos
de fourchette situé plus bas que dans les fractures de
Pouteau-Colles.
43.
44. La palpation antérieure réveille
permet parfois de percevoir le semi-lunaire luxé.
Des les autres cas, luxation périlunaire
carpe et luxation isolée du
tableau douloureux post-traumatique du
une impotence fonctionnelle,
importante, en dehors de l’œdème qui peut être parfois
important.
Ces tableaux cliniques sont souvent frustes,Ces tableaux cliniques sont souvent frustes,
d’erreur diagnostique, et c’est la radiologie qui permet
de confirmer le diagnostic.
réveille une douleur exquise et
permet parfois de percevoir le semi-lunaire luxé.
Des les autres cas, luxation périlunaire antérieure du
du scaphoïde, il s’agit d’un
tableau douloureux post-traumatique du poignet avec
fonctionnelle, et sans déformation
importante, en dehors de l’œdème qui peut être parfois
important.
Ces tableaux cliniques sont souvent frustes, sourcesCes tableaux cliniques sont souvent frustes, sources
d’erreur diagnostique, et c’est la radiologie qui permet
de confirmer le diagnostic.
45. Radiologie
C’est la radiographie de profil
qui fera le diagnostic.
La sémiologie radiologique est classique
Radiologie
C’est la radiographie de profil
qui fera le diagnostic.
strict (+++)
La sémiologie radiologique est classique
46. Sur un cliché de face :
•Le semi-lunaire à perdu sa
devenu triangulaire à sommet inférieur (aspect en toupie)
et il existe un chevauchement du semi-lunaire sur le grand
os.
devenu triangulaire à sommet inférieur (aspect en toupie)
et il existe un chevauchement du semi-lunaire sur le grand
os.
•Le scaphoïde, horizontalisé, paraît
tubérosité postéro-externe qui devient visible sous forme
d’une image en anneau.
sa forme quadrangulaire et
devenu triangulaire à sommet inférieur (aspect en toupie)
et il existe un chevauchement du semi-lunaire sur le grand
os.
devenu triangulaire à sommet inférieur (aspect en toupie)
et il existe un chevauchement du semi-lunaire sur le grand
os.
horizontalisé, paraît raccourci, avec la
tubérosité postéro-externe qui devient visible sous forme
d’une image en anneau.
47. •En
une
cas de fractures-luxations on peut objectiver
fracture du scaphoïde, du grand os….
Ces
non
images peuvent passer inaperçues à un œil
averti (trois courbes de Gilula
Ces
non
images peuvent passer inaperçues à un œil
averti (trois courbes de Gilula
. Distance inter-scapho-lunaire < à 3mm).
cas de fractures-luxations on peut objectiver
fracture du scaphoïde, du grand os….
images peuvent passer inaperçues à un œil
averti (trois courbes de Gilula
images peuvent passer inaperçues à un œil
averti (trois courbes de Gilula
. Distance inter-scapho-lunaire < à 3mm).
48. Le cliché de profil : (sur planchette) est par contre plu
évocateur et montre le degré d’énucléation du semi-
lunaire. On note :
•La présence du semi-lunaire sous la glène radiale,
avec un angle radio-lunaire n’excède pas les 20°,
•La projection de l’ensemble du carpe en arrière du
évocateur et montre le degré d’énucléation du semi-
lunaire. On note :
•La présence du semi-lunaire sous la glène radiale,
avec un angle radio-lunaire n’excède pas les 20°,
•La projection de l’ensemble du carpe en arrière du
bloc radio-lunaire avec horizontalisation du scaphoïde.
sLe cliché de profil : (sur planchette) est par contre plu
évocateur et montre le degré d’énucléation du semi-
lunaire. On note :
•La présence du semi-lunaire sous la glène radiale,
avec un angle radio-lunaire n’excède pas les 20°,
•La projection de l’ensemble du carpe en arrière du
évocateur et montre le degré d’énucléation du semi-
lunaire. On note :
•La présence du semi-lunaire sous la glène radiale,
avec un angle radio-lunaire n’excède pas les 20°,
•La projection de l’ensemble du carpe en arrière du
bloc radio-lunaire avec horizontalisation du scaphoïde.
49. •En cas de luxation antérieure du semi-lunaire, celui-ci
apparaît isolé, en avant du carpe dont la concavité
regarde en avant, voire en haut au maximum en arrière.
.
•En cas de luxation antérieure du semi-lunaire, celui-ci
apparaît isolé, en avant du carpe dont la concavité
regarde en avant, voire en haut au maximum en arrière.
.
Dr rezzik
•En cas de luxation antérieure du semi-lunaire, celui-ci
apparaît isolé, en avant du carpe dont la concavité
regarde en avant, voire en haut au maximum en arrière.
.
•En cas de luxation antérieure du semi-lunaire, celui-ci
apparaît isolé, en avant du carpe dont la concavité
regarde en avant, voire en haut au maximum en arrière.
.
51. Traitement
•Buts
•Restaurer de façon
des os du carpe entre eux
•Obtenir
cohérent
système
un carpe
par une parfaite restauration du
ligamentaire et
•Obtenir
cohérent
système
par une parfaite restauration du
ligamentaire et
os du carpe fracturés.
Traitement
façon précise les rapports
des os du carpe entre eux
carpe stable, mobile et
par une parfaite restauration du
ligamentaire et de la forme des
par une parfaite restauration du
ligamentaire et de la forme des
os du carpe fracturés.
52. Méthodes orthopédiques
La réduction de la luxation est une
urgence
Méthodes orthopédiques
La réduction de la luxation est une
urgence
Elle peut être obtenue par traction en
extension et en supination. Cette traction
peut être manuelle ou instrumentale par
un étrier de Finochietto.
Il faut persévérer (10 minutes pour Böhler)
et confirmer très minutieusement le
peut être manuelle ou instrumentale par
un étrier de Finochietto.
Il faut persévérer (10 minutes pour Böhler)
et confirmer très minutieusement le
résultat Le poignet est immobilisé
un mois.
Méthodes orthopédiques
La réduction de la luxation est une
urgence
Méthodes orthopédiques
La réduction de la luxation est une
urgence
Elle peut être obtenue par traction en
extension et en supination. Cette traction
peut être manuelle ou instrumentale par
un étrier de Finochietto.
Il faut persévérer (10 minutes pour Böhler)
et confirmer très minutieusement le
peut être manuelle ou instrumentale par
un étrier de Finochietto.
Il faut persévérer (10 minutes pour Böhler)
et confirmer très minutieusement le
Le poignet est immobilisé
un mois.
53. REDUCTION ET BROCHAGE
PERCUTANE : A NE PAS FAIRE !
REDUCTION ET BROCHAGE
PERCUTANE : A NE PAS FAIRE !
REDUCTION ET BROCHAGE
PERCUTANE : A NE PAS FAIRE !
REDUCTION ET BROCHAGE
PERCUTANE : A NE PAS FAIRE !
54. Méthodes chirurgicales
Il doit être maintenant le seul à considérer puisque le seul
capable d’assurer une restauration anatomique (réduction)
une réparation ligamentaire
Il doit être maintenant le seul à considérer puisque le seul
capable d’assurer une restauration anatomique (réduction)
une réparation ligamentaire
La voie postérieure
La voie d’abord antérieure
Méthodes chirurgicales
Il doit être maintenant le seul à considérer puisque le seul
capable d’assurer une restauration anatomique (réduction)
une réparation ligamentaire
et
Il doit être maintenant le seul à considérer puisque le seul
capable d’assurer une restauration anatomique (réduction)
une réparation ligamentaire
60. La voie d’abord
(palmai
re)
antérieure
entre petit et grand
palmaire
utilisée,
est souvent
d’abord
(palmai
re)entre petit et grand
palmaire
utilisée,
est souvent
pour libérer le
nerf médian. Elle
donne un bon jour sur
etle semi-lunaire,
permet une synthèsepermet une synthèse
aisée d’une fracture du
scaphoïde.
d’abord
(palmai
re)grand
est souvent
d’abord
(palmai
re)grand
est souvent
libérer le
Elle
sur
et
synthèsesynthèse
aisée d’une fracture du
scaphoïde.
61. La conduite thérapeutique
basée sur le typebasée sur le type
périlunaire et l’existence
d’une fracture du
conduite thérapeutique est
type de luxationtype de luxation
l’existence
fracture du scaphoïde.
62. Les luxations périlunaires
postérieures
Le traitement orthopédique
tenté ; il est parfois suffisant. Aprèstenté ; il est parfois suffisant. Après
une contention par un plâtre
dizaine de jours puis pour
position de fonction.
Le traitement chirurgical est
ou aux insuffisances
Le traitement chirurgical est
ou aux insuffisances
orthopédique, ce qui est souvent le cas.
Abondonné
Les luxations périlunaires
orthopédique doit être toujours
suffisant. Après réduction,suffisant. Après réduction,
une contention par un plâtre en flexion pour une
pour trois semaines en
Le traitement chirurgical est réservé aux échecs
insuffisances du traitement
Le traitement chirurgical est réservé aux échecs
insuffisances du traitement
orthopédique, ce qui est souvent le cas.
63. La voie d'abord
recommandée dans le
cadre d'une luxation
périlunaire pure est la
voie dorsale.
La voie d'abord
recommandée dans le
cadre d'une luxation
périlunaire pure est la
voie dorsale.
Elle permet
contrôle,
de
réduction
et des
lésions
(brochage).
le
la
la fixation
Elle permet
contrôle,
de
réduction
et des
lésions
(brochage).
le
la
la fixation
La voie d'abord
recommandée dans le
cadre d'une luxation
périlunaire pure est la
voie dorsale.
La voie d'abord
recommandée dans le
cadre d'une luxation
périlunaire pure est la
voie dorsale.
fixationfixation
64.
65. Les luxations trans-scapho-
rétrolunaires
La fracture du scaphoïde est toujours déplacée et
instable
La fracture du scaphoïde est toujours déplacée et
instable
Les luxations trans-scapho-
La fracture du scaphoïde est toujours déplacée et
instable
La fracture du scaphoïde est toujours déplacée et
instable
66.
67.
68. Une variété
carpe
rare deUne variété
carpe
la luxation verticale
A propos d'un casA propos d'un cas
rare de luxation du
verticale externe
cascas
69.
70.
71. Schématisation de la ligne de rupture ligamentaire
péri-scapho-trans-carpo- et inter-meta-carpienne.
Schématisation de la ligne de rupture ligamentaire
péri-scapho-trans-carpo- et inter-meta-carpienne.
72. COMPLCATIONS
Les instabilités résiduelles Les instabilités résiduelles
L’instabilité scapho-lunaire
Evolution vers SLAC selon WATSON
L’instabilité triquétro-lunaire
Un espace > 2mm entre les deux os est suspect
L’instabilité triquétro-lunaire
Un espace > 2mm entre les deux os est suspect
COMPLCATIONS
Les instabilités résiduelles Les instabilités résiduelles
L’instabilité scapho-lunaire : C’est la plus fréquente
SLAC selon WATSON
L’instabilité triquétro-lunaire
Un espace > 2mm entre les deux os est suspect
L’instabilité triquétro-lunaire
Un espace > 2mm entre les deux os est suspect
73. Les carpes adaptatifs
Selon Allieu
les désaxations carpiennes d’adaptation sont
Secondaires à la perte de cohésion spatiale des os du
carpe.
Les carpes adaptatifs
Selon Allieu
les désaxations carpiennes d’adaptation sont
Secondaires à la perte de cohésion spatiale des os du
carpe.
La pseudarthrose du scaphoïde
En absence de traitement, l’évolution de la
pseudarthrose du scaphoïde se fait vers le SNAC
(Scaphoïd Nonunion Advanced Collapse).
La pseudarthrose du scaphoïde
En absence de traitement, l’évolution de la
pseudarthrose du scaphoïde se fait vers le SNAC
(Scaphoïd Nonunion Advanced Collapse).
La nécrose du pôle proximal du scaphoïde
et la nécrose du lunatum :
Les carpes adaptatifs
Selon Allieu
les désaxations carpiennes d’adaptation sont
Secondaires à la perte de cohésion spatiale des os du
carpe.
Les carpes adaptatifs
Selon Allieu
les désaxations carpiennes d’adaptation sont
Secondaires à la perte de cohésion spatiale des os du
carpe.
La pseudarthrose du scaphoïde
En absence de traitement, l’évolution de la
pseudarthrose du scaphoïde se fait vers le SNAC
(Scaphoïd Nonunion Advanced Collapse).
La pseudarthrose du scaphoïde
En absence de traitement, l’évolution de la
pseudarthrose du scaphoïde se fait vers le SNAC
(Scaphoïd Nonunion Advanced Collapse).
La nécrose du pôle proximal du scaphoïde
et la nécrose du lunatum :
74. Conclusion :
Les luxations péri-lunaires du carpe peuvent
laisser des séquelles fonctionnelles graves si
elles ne sont pas diagnostiquées rapidement
après le traumatisme. Le diagnostic est très
Conclusion :
Les luxations péri-lunaires du carpe peuvent
laisser des séquelles fonctionnelles graves si
elles ne sont pas diagnostiquées rapidement
après le traumatisme. Le diagnostic est très
aisé si l’on connaît la pathologie. Un
traitement chirurgical adapté permet de
minimiser les séquelles.
aisé si l’on connaît la pathologie. Un
traitement chirurgical adapté permet de
minimiser les séquelles.
Conclusion :
Les luxations péri-lunaires du carpe peuvent
laisser des séquelles fonctionnelles graves si
elles ne sont pas diagnostiquées rapidement
après le traumatisme. Le diagnostic est très
Conclusion :
Les luxations péri-lunaires du carpe peuvent
laisser des séquelles fonctionnelles graves si
elles ne sont pas diagnostiquées rapidement
après le traumatisme. Le diagnostic est très
aisé si l’on connaît la pathologie. Un
traitement chirurgical adapté permet de
minimiser les séquelles.
aisé si l’on connaît la pathologie. Un
traitement chirurgical adapté permet de
minimiser les séquelles.