Clinical Improvement after ESSURE® devices removal, a systematic reviewFrançois PARANT
Removal of Essure® in symptomatic patients improve symptoms and quality-of-life in majority of cases. The physiological mechanisms underlying Essure®-attributed-symptoms remains unknown, but are probably related to release of metallic elements. Managing the few proportion of patients with no improvement remain a challenge.
Clinical Improvement after ESSURE® devices removal, a systematic reviewFrançois PARANT
Removal of Essure® in symptomatic patients improve symptoms and quality-of-life in majority of cases. The physiological mechanisms underlying Essure®-attributed-symptoms remains unknown, but are probably related to release of metallic elements. Managing the few proportion of patients with no improvement remain a challenge.
Pharmacocinétique des antirétroviraux au cours de la grossesse : bilan d’un l...François PARANT
Les recommandations sur l'utilisation des antirétroviraux (ARVs) chez la femme enceinte ont évolué ces dernières années en raisons de la disponibilité de nouveaux ARVs et de l’accumulation de données d’efficacité et de sécurité pour le fœtus. La pharmacocinétique (PK) des ARVs est modifiée au cours de la grossesse. Dans ce travail, l’impact de la grossesse sur les niveaux d’expositions sériques aux antiprotéases (IP), aux anti-intégrases (INSTI) et aux inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI) a été évalué.
Relargage de métaux du dispositif contraceptif ESSURE® : une étude de cohorteFrançois PARANT
Le dispositif de stérilisation définitif Essure® a été implanté en France à près de 200 000 femmes entre 2002 et 2017, date de l’arrêt de sa commercialisation. Des effets indésirables gynécologiques et extra-gynécologiques ont été décrits chez de nombreuses femmes, conduisant à des explantations. Dès 2018, un protocole a été mis en place par le CNGOF (Collège de Gynécologie-Obstétrique français) et le ministère des Solidarités et de la Santé pour encadrer le retrait de ces implants. Après explantation des Essure® chez les patientes symptomatiques, l’observation d’une amélioration voire d’une disparition complète des symptômes semble confirmer un lien de causalité entre le dispositif et les effets indésirables. Le ou les mécanismes physiopathologiques restent inconnus mais sont probablement en lien avec la corrosion in situ de ces implants. En effet, une corrosion associée à un relargage de métaux constitutifs de ces implants a été démontrée (Catinon et al., J Trace Elem Med Biol. 2022 ; Eur J Obstet Gynecol Reprod Biol. 2020, Parant et al., Eur J Obstet Gynecol Reprod Biol. 2020).
Objectifs Mesurer les concentrations des métaux constitutifs des implants Essure® dans les tissus des trompes de Fallope et le liquide péritonéal chez des patientes ayant bénéficiées d’une explantation du dispositif Essure® (groupe A) en comparaison à un groupe témoin (groupe B).
Matériel et méthode Cette étude de cohorte a inclus 131 patientes dans le groupe A et 92 dans le groupe control B. Les dosages de nickel (Ni), chrome (Cr) et étain (Sn) ont été réalisés par spectrométrie de masse avec ionisation par plasma induit (ICP-MS).
Résultats Les concentrations de Ni, Cr et Sn sont significativement plus élevées dans les tissus des trompes des patientes du groupe A vs patientes témoins (groupe B) (p<0.001). Un gradient de concentration est observé entre les tissus au contact du dispositif (zone la plus enrichies en métaux) et la partie distale des trompes. Les concentrations en Ni et Cr dans le liquide péritonéal des patientes du groupe A sont également significativement plus élevées (p<0.001) vs groupe témoin B, mais restent assez faibles avec un chevauchement entre les deux groupes. Enfin, les concentrations en métaux semblent être maximales dans les 1ères années suivant la pose du dispositif puis tendent à diminuer progressivement.
Conclusions Ces résultats confirment une corrosion in situ du dispositif Essure® associée à un relargage de métaux dans les tissus environnant et confortent l’hypothèse du rôle de ces métaux potentiellement toxiques dans la survenue des effets indésirables attribués au dispositif Essure®.
Parant F, et al. Release of metal elements from the Essure implant: A prospective cohort study. Eur J Obstet Gynecol Reprod Biol. 2022 Apr 16;273:20-25. doi: 10.1016/j.ejogrb.2022.04.014.
Poussières et particules fines - Protéger les salariés du secteur du BTPFrançois PARANT
Poussières et particules fines - protéger les salariés du secteur du BTP
- définitions, voies de pénétration dans l’organisme, toxicologie
- les différents risques poussières/particules fines/fibres
Focus
- sur les silices cristallines alvéolaires
- sur les matériaux d’isolation : laine de verre, laine de roche, ouate de cellulose soufflée. Quelle dangerosité à court et long terme ?
- sur l‘amiante
- sur les poussières de bois
Moyens de prévention sur le terrain, réglementation, VLEP et moyens de mesurage, suivi individuel professionnel (examens complémentaires)
Le contexte
- Intoxications : statistiques d’un Centre Antipoison
- Suicides - Tentatives de suicide
Place des analyses toxicologiques
- Intérêt pour le diagnostic
- Intérêt pour le pronostic
- Intérêt pour le traitement
Techniques analytiques en toxicologie clinique
1. Statut en micronutriments
chez le patient COVID-19 âgé de plus de
50 ans - Corrélation avec la gravité
Novembre 2021
JFN
Biologistes
F. PARANT
M. BOST
C. QUERQ
E. BLOND
Étude “MicroCovAging”
Dr François Parant
francois.parant@chu-lyon.fr
Dr Muriel Bost
muriel.bost@chu-lyon.fr
Cliniciens
J. BOULOY
M. BONNEFOY
T. GILBERT
CRC Charpennes
L. BENDIM’RED
K. GOLDET
Base NOSOCOR
P. VANHEMS
L. HENAFF
Statistiques
J. HAESEBAERT
2. 2
Facteurs de gravité COVID-19
Age
Obésité
Sexe masculin
Comorbidités (diabète,
hypertension, cancers, ….)
Immunodépression
Statut en micronutriments ?
4. 4
Objectifs
Chez le patient COVID-19+
• Comparer le statut en micronutriments dans les
tranches d’âges 50-60, 60-70, 70-80, >80 ans
• Étudier les éventuelles corrélations avec la gravité
de la COVID-19
5. 5
Méthodologie
Étude
• Observationnelle
• Monocentrique
Hospices Civils de Lyon (HCL)
Patients
• De plus de 50 ans
• Hospitalisés avec infection
SARS-Cov-2 RT-PCR positive
• … durant la 1ère vague
1er mars 2020 au 30 juin 2020
Bio-banque
• Bio-banque COVID-19 HCL
Centre de Ressources Biologiques
des HCL
Bases de données
• NOSO-COR
Données anonymisées cliniques,
biologiques et thérapeutiques
6. 6
Démographie
50 54 57 61 65 68 72 76 79 83 87 90 94 98 101 105
0
2
4
6
8
10
12
Age
Âge
• Médiane : 77,5 ans
• Min : 50,7
• Max : 101,9
• IQR : 68,3-86,4
Population de l’étude :
Bonne représentation des patients de plus de 80 ans
Sous représentation des patients < à 60 ans
Sex-ratio : 1,31
• 130 hommes (57 %) -
99 femmes
229 patients
7. 7
Mode de vie
• Domicile : 76 % (173/229)
• Personnes vivant en collectivité : 24 % (56/229)
• EHPAD : 20 % (45/229)
• EHPA-Foyer/institution-USLD et assimilé : 4 % (11/229)
8. 8
Évolution de la COVID-19
Formes
graves*
N = 105/229
(46 %)
* Au moins l’un des critères suivants :
oxygénorequérant >5L/min, intubation,
décès cause Covid
Décès en lien avec la COVID : 35/229 (15 %)
Intubation : 54/229 (24 %)
Patients requiring oxygen (> 5L/min) :
95/229 (41 %)
14. Se (µg/L) à 0-15 jours d’hospitalisation
Formes graves Décès covid
20
40
60
80
100
120
140
160
Se
Cov_dcd="non"
Se
Cov_dcd="Oui"
20
40
60
80
100
120
140
160
Se
Cov_FG="non"
Se
Cov_FG="Oui"
p=0,0141
NS
MOGHADDAM, 2020
65 % des patients décédés Covid avait un déficit en SELENIUM (<46 µg/L)
Lien avec la mortalité ? OUI
17. Cu (mg/L) à 0-15 jours d’hospitalisation
Formes graves Décès covid
Lien avec la sévérité ou la mortalité ? NON
0,6
0,8
1,0
1,2
1,4
1,6
1,8
2,0
2,2
2,4
2,6
Cu
Cov_dcd="non"
Cu
Cov_dcd="Oui"
0,6
0,8
1,0
1,2
1,4
1,6
1,8
2,0
2,2
2,4
2,6
Cu
Cov_FG="non"
Cu
Cov_FG="Oui"
18. Corrélation Spearman’s rho P value
CRP - Cuivre 0,368 P<0,001
Corrélations CRP - CUIVRE
0 100 200 300 400 500 600
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
3,0
CRP
Cu
(mg/L)
Corrélation avec
l’inflammation? OUI ↗
21. Vitamine A (µmol/L) à 0-15 jours d’hospitalisation
Formes graves Décès covid
0,0
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
3,0
3,5
VitA
Cov_FG="non"
VitA
Cov_FG="Oui"
0,0
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
3,0
3,5
VitA
Cov_dcd="non"
VitA
Cov_dcd="Oui"
NS p=0,0012
Lien avec la mortalité ? OUI
22. Corrélations CRP – Vitamine A
Corrélation Spearman’s rho P value
CRP – Vitamine A -0,543 P<0,0001
0 100 200 300 400 500 600
0
1
2
3
4
5
6
7
CRP
VitA
Corrélation avec
l’inflammation ? OUI ↘
27. Vitamine E (µmol/L) à 0-15 jours d’hospitalisation
Formes graves Décès covid
10
20
30
40
50
60
VitE
Cov_FG="non"
VitE
Cov_FG="Oui"
10
20
30
40
50
60
VitE
Cov_dcd="non"
VitE
Cov_dcd="Oui"
p=0,8608 p=0,0475
Lien avec la mortalité ? OUI
28. Corrélation Spearman’s rho P value
CRP – Vitamine E -0,173 P=0,0101
Corrélations CRP – VITAMINE E
Corrélation avec
l’inflammation ? OUI ↘
0 100 200 300 400 500 600
10
20
30
40
50
60
CRP
Vitamine
E
(µmol/L)
36. 36
Conclusion
Lien avec l’âge Lien avec la
l’inflammation
(CRP)
Lien avec la
sévérité de la
COVID-19
Lien avec la
mortalité de la
COVID-19
ZINC Oui ↘ Oui ↘ Oui Oui
SELENIUM Oui ↘ Oui ↘ Non Oui
CUIVRE Non Oui ↗ Non Non
VITAMINE A Oui ↘ Oui ↘ Non Oui
Béta-CAROTENE Oui ↗ Oui ↘ Oui Oui
VITAMINE E Oui ↘ Oui ↘ Non Oui
VITAMINE D Oui* Non Non Non
ALBUMINE Non Oui ↘ Oui Non**
* Impact de la supplémentation en vit-D dans les mois précédant l’infection
** Manque de puissance statistique ?