Dans la séance du 8 janvier 2014 du séminaire Digital Humanities, nous avons proposé une lecture à deux voix et une discussion collective de l’ouvrage suivant : Peter Haber, "Digital Past. Geschichtswissenschaft im digitalen Zeitalter", Munich, Oldenbourg, 2011. Il s’agit d’une réflexion synthétique, produite à la suite de plusieurs années de séminaire et à partir d’une thèse d’habilitation, sur la façon dont les sciences humaines se sont informatisées depuis les années 1960 et, surtout, sur les modifications de « l’ordre du savoir » dans la discipline historique, à travers le renouvellement des sources, des méthodes et des pratiques : entre l’illusion de tout savoir et la difficulté de s’orienter dans des systèmes nouveaux, quels sont les bénéfices potentiels et les dangers d’une Digital History?