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Voyage entre le Sénégal et la Gambie: mobilité et circulation des personnes en question
Pas très différent de notre pays, le Brésil, en ce qui concerne à l'inégalité sociale, nous
présenterons une expérience que nous avions au Sénégal en Juin 2014. Dans une tentative de
connaître un peu plus de ce pays, une ancienne colonie française, nous sommes partis de Dakar (où
nous habitons depuis Avril 2014), en direction à Casamance, dans le sud du pays, en bus, pour
retourner em bateau, quelques jours plus tard.
D'abord, nous soulignons que ce bref texte n'a pas l'intention de poser des normes externes
pour la vie quotidienne d'Afrique, mais de reflechir sur les différences abyssales de qualité de vie et
de accés à droits sociaux entre des personnes, qui sont également exprimés sur la mobilité. Nous
pourrions donner de nombreux exemples, tels que la sélectivité de l'administration publique qui ne
favorise pas ceux qui n'ont pas les ressources financières et le indifférence en ce qui concerne aux
quartiers populaires (manque d'eau et de lumière fréquents, par exemple) et aux villages, mais ici
nous parlerons de la circulation des personnes et des biens, à partir d'un voyage en bus au sud du
Sénégal.
Initialement, les conditions de déplacement en général sont assez défavorables pour ceux qui
n'ont pas de transport privé et le transport public sénégalais commun est souvent précaire et
dangereux, montrant quelque chose que l'on retrouve également dans d'autres pays (comme le
Brésil, par exemple): les inégalités sociales. En d'autres mots, tandis que des milliers de personnes
se pressent à circuler dans des conditions extrêmes, soit dans la ville ou dans les autoroutes, très peu
de personnes "ne mettent pas les pieds dans le sable", c'est à dire, ne circulant que dans leurs grands
voitures 4 × 4 (largement utilisés par la coopération internationale) et vivent isolés dans des
manoirs, avec peu de contact avec la réalité sénégalaise1
. Jusqu'à la région de la Casamance, pour
route, le transport en commun peut se faire en taxi-brousse, avec sept sièges (trop serré) ou en bus
(encore plus serré), sans salle de bain, sans ventilation adéquate et sans couloir libre, car il est
occupé par des banques mobiles qui permettent un déplacement très limité.
Suivant la trajectoire de notre voyage, nous sommes arrivés à un autre problème: les
frontières illusoires entre les pays, construits par le ancienne et intense processus de colonisation
européenne du continent. Trop souvent, nous voyons et entendons que les Sénégalais et les
Africains en général ont le déplacement dans leur ethos et le voyage comme un mode de vie, soit
dans la recherche de travail, principalement pour le commerce intensif, ou encore pour d'autres
raisons, malgré toutes les difficultés. Mais les chemins et les routes commerciales faites depuis
l'Antiquité ont actuellement des frontières qui sont complètement indépendants de la volonté de la
1 Dans ce cas, peuvent être des étrangers non africains (mais pas toutes), appelés Toubabs (blancs), mais aussi l'élite
locale, ce qui renforce cette inégalité et n'a aucun intérêt, bien sûr, de perdre leurs privilèges.
majorité des Africains, qui ont le besoin et le droit de la libre circulation, sans mentionner le limite
imposé pour le degré élevé de corruption de ces postes frontaliers.
Comme une forme de résistance, d'autre côté, des campagnes de mobilité internationale sont
effectués pour réduire les obstacles au transit de personnes et de biens en Afrique, sur la base de
l'accord de libre circulation fait il y a 35 ans entre les pays appartenant à la CEDEAO (Communauté
économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest), à savoir le Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert,
Côte-d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Libéria, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal,
Sierra Leone et Togo.
Sur la route de la Casamance, il faut passer par la Gambie, un pays de colonisation
britannique qui est à l'intérieur du Sénégal - pour éviter ce passage serait necessaire se déplacer plus
450 kilomètres pour contourner la Gambie, en passant par Tambacounda. Nous sommes partis de
Dakar 18:30 pour la route Transgambienne, la voie la plus utilisée pour le traversée, et nous
sommes arrivés à la frontière Gambienne 1h du matin. Là où se trouve le poste de contrôle
frontière, centaines de personnes arrivent tout au long de la matinée dans les bus, les voitures et les
taxis-brousses, plusieurs d'entre eux veulent simplement y traverser vers le sud du Sénégal. Ils
dorment sur le sol (à l'intérieur des bus et des taxis-brousses est impossible de rester à cause de la
chaleur) dans des conditions insalubres, jusqu'à six heures du matin, en attente pour passer par le
poste de la douane. À cet endroit, il y a de commerce de toutes sortes de marchandise: eau,
chaussures, lampes de poche, nourriture.
Après avoir montré les documents dans le poste frontière du côté sénégalais, d'autre côté,
dans le poste gambien à Farafenni, une frais d'entrée est perçu. Pour les Africains, la taxe était à
mille francs CFA. Pour les autres nationalités, peut varier, selon la volonté des officiers. Sous
prétexte que, malgré que nous soyons Brésiliens, nous avions un visa Sénégalais, nous avons été
obligés de payer cinq mille francs par personne à l'entrée. Selon le officier responsable, si nous
n'avions pas le visa Sénégalais (nécessaires pour entrer et vivre au Sénégal), nous paierions le
même que l'autres, explication qui était en réalité une excuse. En recherche sur le site du
gouvernement gambien, nous voyons ce qui est nécessaire aux Brésiliens pour obtenir un visa
Gambien, mais le site ne dit rien sur le visa de transit (en vrai, rien d'autre qu'une tampon). Dans
une recherche exhaustive sur l'internet, les voyagers de différentes nationalités ont rapporté des
tracasseries administratives et routières, des oscillations dans le paiement des frais et le manque
d'informations précises, notamment souvent le paiement de quelques francs CFA de plus à la police.
Après avoir traversé le fleuve Gambie (avec une longue attente de trois heures pour la
traversée en ferry), à la sortie de la Gambie, ils nous ont fait payer autre frais de cinq mille francs
chacun, avec un traitement inhumain impressionnant des officiers gambiens avec nous et avec les
Africains. Rudoyé, nous ne recevons pas de preuve de paiement de la officier et quand j'ai demandé
son nom et j'ai essayé de demander une preuve, la officier m'a dit, très grossièrement, que je devrais
immédiatement retourner au Sénégal. Pour rentrer au Sénégal, tous les non sénégalais (nous,
Guinéens et Africains d'autres nationalités qui ont voyagé sur le même bus) ont dû payer mille
francs à la police Sénégalaise, quelque chose qui a surpris certains passagers.
Mais nous ne voulons pas se mettre à une position des étrangers "victimisés" parce que nous
parlons de quelque chose de plus large. Nous parlons de respect humain dans le traitement des
citoyens ordinaires et du poids des hiérarchies et des structures de pouvoir archaïque (vestige de
l'époque coloniale), y compris la corruption et l'abus de pouvoir de la police, ce qui conduit souvent
à des tracasseries routières et administratives.
Au-delà de notre expérience, il y a un ensemble plus large des difficultés non encore résolue
entre le Sénégal et la Gambie. Comme exemple actuel, la traversée entre le a été bloqué pour tous
les camions de marchandises et les transports en commun Sénégalaises et Gambiens au début de
2014 par les syndicats des transporteurs sénégalaises. Pendant trois mois, les personnes et les
produits qui suivent entre le sud et le nord du Sénégal (Sénégalaises et Gambiens), ne pouvaient pas
traverser le fleuve Gambie en ferry. Le blocus a été justifiée comme une réponse à l'augmentation
de plus de 100% de l'impôt pour le déplacement des camions, décision unilatérale du gouvernement
Gambien. Avec cette fermeture, le sud du Sénégal, qui reçoit de nombreux produits et des personnes
d'autres régions, était évidemment compromis. Mais les deux populations ont souvant limitée leur
mobilité avec les choix de leurs dirigeants et les attitudes de la police.
Il se pose la question des obstacles à la libre circulation et la coupe de la migration
saisonnière, malgré les accords de longue date entre certaines régions d'Afrique, comme l'Afrique
de l'Ouest. La conclusion la plus importante, après voyager en bus, est que la signification des
frontières, de la demande des documents et des lacunes en matière de corruption de la police (outre
des taux officiels) semblent très éloignés d'une réglementation efficace. Les tarifs (officielles), par
exemple, ne représentent pas le retour en termes de structures. La corruption de la police, d'autre
côté, juste stimule les personnes qui en bénéficient, il devient encore plus accrochés à leurs
positions dans la hiérarchie sociale. Et les gouvernements répondre à cela avec l'omission, les
promesses, l'indifférence ou le manque de diplomatie.
Enfin, ce bref rapport est un message sur les obstacles pour la libre circulation et les
pratiques sur les routes, dirigé aussi à des personnes qui veulent vivre une vie plus proche de la
majorité de la population africaine.
Patrícia dos Santos Pinheiro, chercheuse doctorante en Science Sociales (UFFRJ/CPDA); Sergio Botton Barcellos,
Docteur en Science Sociales (UFFRJ/CPDA).

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  • 1. Voyage entre le Sénégal et la Gambie: mobilité et circulation des personnes en question Pas très différent de notre pays, le Brésil, en ce qui concerne à l'inégalité sociale, nous présenterons une expérience que nous avions au Sénégal en Juin 2014. Dans une tentative de connaître un peu plus de ce pays, une ancienne colonie française, nous sommes partis de Dakar (où nous habitons depuis Avril 2014), en direction à Casamance, dans le sud du pays, en bus, pour retourner em bateau, quelques jours plus tard. D'abord, nous soulignons que ce bref texte n'a pas l'intention de poser des normes externes pour la vie quotidienne d'Afrique, mais de reflechir sur les différences abyssales de qualité de vie et de accés à droits sociaux entre des personnes, qui sont également exprimés sur la mobilité. Nous pourrions donner de nombreux exemples, tels que la sélectivité de l'administration publique qui ne favorise pas ceux qui n'ont pas les ressources financières et le indifférence en ce qui concerne aux quartiers populaires (manque d'eau et de lumière fréquents, par exemple) et aux villages, mais ici nous parlerons de la circulation des personnes et des biens, à partir d'un voyage en bus au sud du Sénégal. Initialement, les conditions de déplacement en général sont assez défavorables pour ceux qui n'ont pas de transport privé et le transport public sénégalais commun est souvent précaire et dangereux, montrant quelque chose que l'on retrouve également dans d'autres pays (comme le Brésil, par exemple): les inégalités sociales. En d'autres mots, tandis que des milliers de personnes se pressent à circuler dans des conditions extrêmes, soit dans la ville ou dans les autoroutes, très peu de personnes "ne mettent pas les pieds dans le sable", c'est à dire, ne circulant que dans leurs grands voitures 4 × 4 (largement utilisés par la coopération internationale) et vivent isolés dans des manoirs, avec peu de contact avec la réalité sénégalaise1 . Jusqu'à la région de la Casamance, pour route, le transport en commun peut se faire en taxi-brousse, avec sept sièges (trop serré) ou en bus (encore plus serré), sans salle de bain, sans ventilation adéquate et sans couloir libre, car il est occupé par des banques mobiles qui permettent un déplacement très limité. Suivant la trajectoire de notre voyage, nous sommes arrivés à un autre problème: les frontières illusoires entre les pays, construits par le ancienne et intense processus de colonisation européenne du continent. Trop souvent, nous voyons et entendons que les Sénégalais et les Africains en général ont le déplacement dans leur ethos et le voyage comme un mode de vie, soit dans la recherche de travail, principalement pour le commerce intensif, ou encore pour d'autres raisons, malgré toutes les difficultés. Mais les chemins et les routes commerciales faites depuis l'Antiquité ont actuellement des frontières qui sont complètement indépendants de la volonté de la 1 Dans ce cas, peuvent être des étrangers non africains (mais pas toutes), appelés Toubabs (blancs), mais aussi l'élite locale, ce qui renforce cette inégalité et n'a aucun intérêt, bien sûr, de perdre leurs privilèges.
  • 2. majorité des Africains, qui ont le besoin et le droit de la libre circulation, sans mentionner le limite imposé pour le degré élevé de corruption de ces postes frontaliers. Comme une forme de résistance, d'autre côté, des campagnes de mobilité internationale sont effectués pour réduire les obstacles au transit de personnes et de biens en Afrique, sur la base de l'accord de libre circulation fait il y a 35 ans entre les pays appartenant à la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest), à savoir le Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte-d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Libéria, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone et Togo. Sur la route de la Casamance, il faut passer par la Gambie, un pays de colonisation britannique qui est à l'intérieur du Sénégal - pour éviter ce passage serait necessaire se déplacer plus 450 kilomètres pour contourner la Gambie, en passant par Tambacounda. Nous sommes partis de Dakar 18:30 pour la route Transgambienne, la voie la plus utilisée pour le traversée, et nous sommes arrivés à la frontière Gambienne 1h du matin. Là où se trouve le poste de contrôle frontière, centaines de personnes arrivent tout au long de la matinée dans les bus, les voitures et les taxis-brousses, plusieurs d'entre eux veulent simplement y traverser vers le sud du Sénégal. Ils dorment sur le sol (à l'intérieur des bus et des taxis-brousses est impossible de rester à cause de la chaleur) dans des conditions insalubres, jusqu'à six heures du matin, en attente pour passer par le poste de la douane. À cet endroit, il y a de commerce de toutes sortes de marchandise: eau, chaussures, lampes de poche, nourriture. Après avoir montré les documents dans le poste frontière du côté sénégalais, d'autre côté, dans le poste gambien à Farafenni, une frais d'entrée est perçu. Pour les Africains, la taxe était à mille francs CFA. Pour les autres nationalités, peut varier, selon la volonté des officiers. Sous prétexte que, malgré que nous soyons Brésiliens, nous avions un visa Sénégalais, nous avons été obligés de payer cinq mille francs par personne à l'entrée. Selon le officier responsable, si nous n'avions pas le visa Sénégalais (nécessaires pour entrer et vivre au Sénégal), nous paierions le même que l'autres, explication qui était en réalité une excuse. En recherche sur le site du gouvernement gambien, nous voyons ce qui est nécessaire aux Brésiliens pour obtenir un visa Gambien, mais le site ne dit rien sur le visa de transit (en vrai, rien d'autre qu'une tampon). Dans une recherche exhaustive sur l'internet, les voyagers de différentes nationalités ont rapporté des tracasseries administratives et routières, des oscillations dans le paiement des frais et le manque d'informations précises, notamment souvent le paiement de quelques francs CFA de plus à la police. Après avoir traversé le fleuve Gambie (avec une longue attente de trois heures pour la traversée en ferry), à la sortie de la Gambie, ils nous ont fait payer autre frais de cinq mille francs chacun, avec un traitement inhumain impressionnant des officiers gambiens avec nous et avec les
  • 3. Africains. Rudoyé, nous ne recevons pas de preuve de paiement de la officier et quand j'ai demandé son nom et j'ai essayé de demander une preuve, la officier m'a dit, très grossièrement, que je devrais immédiatement retourner au Sénégal. Pour rentrer au Sénégal, tous les non sénégalais (nous, Guinéens et Africains d'autres nationalités qui ont voyagé sur le même bus) ont dû payer mille francs à la police Sénégalaise, quelque chose qui a surpris certains passagers. Mais nous ne voulons pas se mettre à une position des étrangers "victimisés" parce que nous parlons de quelque chose de plus large. Nous parlons de respect humain dans le traitement des citoyens ordinaires et du poids des hiérarchies et des structures de pouvoir archaïque (vestige de l'époque coloniale), y compris la corruption et l'abus de pouvoir de la police, ce qui conduit souvent à des tracasseries routières et administratives. Au-delà de notre expérience, il y a un ensemble plus large des difficultés non encore résolue entre le Sénégal et la Gambie. Comme exemple actuel, la traversée entre le a été bloqué pour tous les camions de marchandises et les transports en commun Sénégalaises et Gambiens au début de 2014 par les syndicats des transporteurs sénégalaises. Pendant trois mois, les personnes et les produits qui suivent entre le sud et le nord du Sénégal (Sénégalaises et Gambiens), ne pouvaient pas traverser le fleuve Gambie en ferry. Le blocus a été justifiée comme une réponse à l'augmentation de plus de 100% de l'impôt pour le déplacement des camions, décision unilatérale du gouvernement Gambien. Avec cette fermeture, le sud du Sénégal, qui reçoit de nombreux produits et des personnes d'autres régions, était évidemment compromis. Mais les deux populations ont souvant limitée leur mobilité avec les choix de leurs dirigeants et les attitudes de la police. Il se pose la question des obstacles à la libre circulation et la coupe de la migration saisonnière, malgré les accords de longue date entre certaines régions d'Afrique, comme l'Afrique de l'Ouest. La conclusion la plus importante, après voyager en bus, est que la signification des frontières, de la demande des documents et des lacunes en matière de corruption de la police (outre des taux officiels) semblent très éloignés d'une réglementation efficace. Les tarifs (officielles), par exemple, ne représentent pas le retour en termes de structures. La corruption de la police, d'autre côté, juste stimule les personnes qui en bénéficient, il devient encore plus accrochés à leurs positions dans la hiérarchie sociale. Et les gouvernements répondre à cela avec l'omission, les promesses, l'indifférence ou le manque de diplomatie. Enfin, ce bref rapport est un message sur les obstacles pour la libre circulation et les pratiques sur les routes, dirigé aussi à des personnes qui veulent vivre une vie plus proche de la majorité de la population africaine. Patrícia dos Santos Pinheiro, chercheuse doctorante en Science Sociales (UFFRJ/CPDA); Sergio Botton Barcellos, Docteur en Science Sociales (UFFRJ/CPDA).