1. Une action chrétienne dans un monde en détressewww.selfrance.org
Trimestriel2018/09N°138
Vous n’imaginez pas…
Les bienfaits du parrainage
Vous n’imaginez pas…
Les bienfaits du parrainage
Informations
Septembre 2018
Sécurité
Alimentaire :
l’enquête !
12
Dossier
parrainage :
Vous
n’imaginez
pas...
3
Découvrez
le nouveau
jeu du SEL
15
« Quand je serai grande,
préparez-vous. Je serai docteur
et je vous ferai des piqûres ! »
Christine Joy, Philippines.
3. 33
PARRAINAGE D'ENFANTS
Vous n’imaginez pas…
L
e centre d’accueil, appelé
parfois aussi « centre de dé-
veloppement de l’enfant »,
est un élément clé dans la mise
enœuvreduparrainage.Lesenfants
parrainés y passent normalement
un minimum de 4 heures par se-
maine, 44 semaines par an. C’est
là qu’ils reçoivent les bénéfices
du programme : soutien scolaire,
enseignement chrétien, soutien
médical et alimentaire, activités
sociales et culturelles.
Passer du temps
dans un centre
d’accueil
Un programme d’enseignement,
appelé « curriculum », a été éla-
boré pour les différentes tranches
d’âge et permet d’aborder toutes
sortes de sujets qui peuvent aller
de l’hygiène corporelle aux his-
toires bibliques en passant par la
résolution des conflits ou au fait
de savoir s’occuper de plantes et
d’animaux. Le but ? Équiper les
enfants de multiples manières
pour leur vie d’enfant… et leur vie
future d’adulte.
Être en relation
avec un parrain
ou une marraine
Vous ne l’imaginiez peut-être pas,
mais la relation de l’enfant avec
son parrain ou sa marraine fait
partie intégrante du projet péda-
gogique de développement de
Le parrainage est un outil au service du développement de l’enfant. Grâce au travail de
centres d’accueil rattachés à des Églises locales et au soutien de parrains et de marraines,
il ouvre des portes aux enfants qui en bénéficient et à ceux qui les entourent. Vous
n’imaginez pas forcément toutes les potentialités et toutes les réalisations que permet
le parrainage !
4. CENTRÉ SUR CHRIST – POUR L’ENFANT – EN COLLABORATION AVEC L’ÉGLISE4
l’enfant ! En envoyant réguliè-
rement à son filleul le message
qu’il est aimé et considéré par
quelqu’un qui vit très loin de chez
lui, les lettres contribuent à
construire l’enfant qui les reçoit.
Le pasteur burkinabè Samuel
Korgo, qui dirige une Église
accueillant un centre de parrai-
nage, raconte : « Les lettres
reçues par les enfants sont
source de joie. L’enfant en parle
autour de lui. Quand il reçoit une
lettre, il la lit avec ses amis. »
Certains enfants parrainés
conservent comme l’un des tré-
sors les plus précieux qu’ils pos-
sèdent les lettres de leur parrain
ou marraine. Une lettre d’encou-
ragement peut aussi être relue
dans des moments difficiles.
Une action qui va
au-delà du seul
enfant parrainé
Les enfants parrainés sont les
premiers bénéficiaires du par-
rainage : c’est logique, car ce
sont eux qui fréquentent le centre
d’accueil où les services du pro-
gramme leur sont dispensés.
Mais quand un enfant est par-
rainé, les choses ne s’arrêtent
pas à lui. Le savoir qu’il acquiert
en suivant le curriculum est sus-
ceptible d’être partagé, qu’il
s’agisse de notions d’hygiène ou
des enseignements chrétiens
reçus au centre.
Samuel Korgo est affirmatif :
« Tout ce que l’enfant reçoit est
partagé avec les autres membres
de la famille. » Parfois le parrain
envoie de l’argent pour faire un
cadeau à l’enfant. Dans ce cas-
là, explique Samuel Korgo, on
l’utilise pour acheter des vête-
ments, des vivres, un moyen de
déplacement pour l’enfant… et
toute la famille en profite. Parfois
le cadeau servira à acheter des
animaux pour faire de l’élevage
– ce qui procurera un revenu à
la famille entière.
Des équipiers des centres d’ac-
cueil visitent les familles, des
sessions de sensibilisation à des-
tination des parents sont orga-
nisées, des projets supplémen-
taires complétant l’apport du
parrainage sont mis en place
(« parrainage plus »).
Samuel Korgo raconte aussi com-
ment les infrastructures fournies
PARRAINAGE D'ENFANTS
« Tout ce que l’enfant reçoit
est partagé avec les autres
membres de la famille. »
Samuel Korgo, ancien direc-
teur de centre d’accueil au
Burkina Faso.
Alemayehu :
Agriculteur
en Éthiopie
« L’environnement dans lequel
j’ai grandi ne me permettait
pas d’avoir de grands rêves. Je
n’avais personne à prendre
pour exemple. J’ai rarement
entendu un mot d’encoura-
gement, excepté par le per-
sonnel du centre d’accueil de
Compassion ; j’ai alors excellé
dans mon éducation. Je suis
reconnaissant d’avoir reçu
l’éducation dont j’avais besoin
pour rejoindre l’Université
Hawassa et y étudier l’horti-
culture. J’ai prié à chaque pas
et le Seigneur m’a accordé
les désirs de mon cœur. »
5. par le parrainage peuvent per-
mettre à l’Église de faire le bien
au-delà des enfants parrainés :
le centre rattaché à son Église a
pu être équipé d’une aire de jeux
pour les enfants. En dehors des
horaires du parrainage, les
enfants non parrainés peuvent
aussi y avoir accès !
Se projeter
vers l’avenir
L’objectif du parrainage n’est pas
d’aider pour aider, mais d’aider
pour permettre à l’enfant de voler
de ses propres ailes. Se projeter
dans l’avenir n’est pas toujours
si facile pour un enfant qui vit
dans la pauvreté.
Quand Salama, une petite fille
du Kenya, a été inscrite dans un
centre de parrainage ses aspi-
rations pour le futur étaient
réduites aux dimensions des
conditions de vie de sa famille :
sa mère casse des cailloux et,
dans la suite, elle se voyait casser
des cailloux elle aussi. Après un
certain temps, ses rêves sont
devenus plus grands : devenir
professeur. Une équipière du cen-
tre commente : « Un jour Salama
sauvera sa famille toute entière.
Peut-être pas demain, mais dans
le futur la famille sera complè-
tement transformée. »
À partir de l’âge de 12 ans,
chaque enfant parrainé remplit
annuellement un document inti-
tulé « Mon projet pour demain »
qui l’aide à se fixer des objectifs
pour l’année qui vient. Chaque
enfant détermine ses propres
objectifs et il n’y a aucune réper-
cussion négative s’ils ne sont pas
atteints. L’enfant apprend qu’il
peut faire des projets et se donner
des moyens pour les réaliser.
Est-ce que
ça marche ?
Toutes les histoires d’enfants
parrainés sont différentes. Cer-
taines sont spectaculaires et
d’autres moins. Les circonstances
dans lesquelles les enfants vivent
restent parfois très difficiles.
Quand une porte s’ouvre devant
PARRAINAGE D'ENFANTS
April : Travailleuse sociale
aux Philippines
« Mon parrain était un exemple à suivre. Malgré le manque de
beaucoup de choses, il était encore prêt à donner à d’autres. Il
m’a tellement appris. J’aide les autres car je connais le bienfait
d’avoir des gens qui s’occupent de moi et je veux que les gens
en fassent l’expérience. En tant que travailleuse sociale, je suis
en charge des questions juridiques. Chaque jour, j’essaie d’être
une ambassadrice de l’amour de Dieu pour les enfants. »
5
Au centre d'accueil Compassion, Cindy, 14 ans, a l'occasion d'être accompagnée dans l'étude de la Bible.
Elle y trouve de précieux encouragements pour sa vie.
6. un enfant, il a aussi une part de
responsabilité dans le fait de sai-
sir les potentialités qui lui sont
offertes. Il ne serait pas raison-
nable de promettre un « happy
end » à chaque parrainage.
Ce qui peut être raconté, ce sont
les nombreuses histoires venant
d’Afrique, d’Asie et d’Amérique
du Sud qui montrent, à la fin d’un
parrainage comment un enfant
a appris à « faire le bien » et à
« bien le faire » quel que soit le
niveau auquel il le fait : dans sa
famille, dans son quartier… et
parfois à l’échelle de son pays.
C’est peut-être le meilleur exem-
ple du fait que le parrainage n’est
pas fait pour profiter uniquement
à l’enfant parrainé.
Quand il avait douze ans, John,
jeune ougandais, et les autres
membres de sa fratrie ont été
chassés de leur maison par leur
oncle qui voulait se l’approprier.
Sa mère était morte et son père
s’était enfui pour ne jamais reve-
nir. Le pasteur de John a
demandé conseil à un avocat…
sans succès.
« J’ai pleuré. Je savais que nous
avions tout perdu. J’étais frustré
et sans espoir », explique John. Il
prit la résolution de devenir avocat
et de rechercher la justice pour
tous. Grâce au soutien de son par-
rain et du personnel du centre
d’accueil, John est avocat. Depuis
2009, lorsque sa carrière a com-
mencé, il a défendu gratuitement
la cause de plus de 300 personnes
vivant dans la pauvreté.
L’importance
de l’espérance
Alors que le contexte de pauvreté
dans lequel vivent les enfants
parrainés leur envoie un message
terriblement sombre (« Tu ne
comptes pas », « Ta vie ne sera
jamais belle », etc.), le parrainage
mené en lien avec une Église
locale leur parle d’espérance. La
vision du parrainage consiste à
délivrer les enfants de la pauvreté
au nom de Jésus.
Vous n’imaginez pas tout ce que
le parrainage peut accomplir…
Et parfois, en retour, c’est le par-
rain ou la marraine qui devien-
nent le bénéficiaire. Ils découvrent
que leur filleul a des choses à
leur apprendre sur la prière, la
fidélité de Dieu et l’espoir pour
le futur. Interrogé sur ce que les
enfants parrainés peuvent
apprendre à des Occidentaux,
Samuel Korgo évoque le conten-
tement et la joie de vivre.
Il y a certainement de nom-
breuses choses que nous n’ima-
ginons pas encore que Dieu va
faire avec le parrainage !
CENTRÉ SUR CHRIST – POUR L’ENFANT – EN COLLABORATION AVEC L’ÉGLISE6
PARRAINAGE D'ENFANTS
Maydi :
Ingénieur
d’affaires
au Honduras
« Enfant, je n’avais aucun es-
poir, aucun rêve. Au centre
Compassion, j’ai eu de nom-
breuses opportunités. Adolescente, je rêvais grand et voulais de-
venir ingénieur d’affaires. Mes parents n’avaient pas les moyens
de m’offrir une telle carrière universitaire mais je n’ai jamais
perdu espoir. Dieu m’a ouvert une porte grâce à Compassion et
je suis devenue ingénieur d’affaires. D’une certaine façon, j’ai
brisé le cycle de la pauvreté, grâce à Jésus. »
Parrainé enfant, John est maintenant avocat. Il défend gratui-
tement la cause de personnes vivant dans la pauvreté.
7. 7
Savez-vouS tout
ce que Le parrainage offre?
Plus d’1,9 millions d’enfants bénéficient des programmes de parrainage de Compassion,
le partenaire du SEL. Mais qu’y reçoivent-ils ? Découvrez comment au travers du
parrainage, ils voient leurs différents besoins comblés et peuvent enfin rêver en grand !
PARRAINAGE D'ENFANTS
Être aimé...
l’amour fait ressortir
tout le potentiel caché
au plus profond
de son cœur.
L’aide
alimentaire...
pour le prémunir
de la malnutrition.
L’éducation...
pour vaincre
l’analphabétisme
et lui apporter
des bases essentielles.
Les soins...
pour lutter contre
les différentes
maladies.
Le message
de l’Évangile...
pour surmonter la peur,
remplacer le désespoir
par l’espérance.
4000 :
c’est le nombre d’heures
passées en moyenne dans
les programmes de parrainage.
50 à 80%:
c’est le pourcentage
de chances d’obtenir
un diplôme
universitaire
pour un enfant
parrainé.
Un enfant parrainé
est 12 à 18 fois plus susceptible
d’avoir un emploi salarié
une fois adulte.
30 à 75%
de chances de plus
de devenir un leader
dans sa communauté
Vous aussi, aidez un enfant à rêver plus grand : parrainez-le avec le SEL !
Le SEL, en partenariat avec Compassion International, croit fermement que l’amour, l’éducation et les
soins reçus par les enfants dans les centres d’accueil sont un moyen efficace pour briser les chaines
de la pauvreté.
En découvrant qu'il a de la valeur et du potentiel l'enfant a la possibilité de rêver et parfois même de
réaliser ses rêves !
Vous souhaitez parrainer un enfant avec le SEL ?
Remplissez le coupon joint ou allez sur www.selfrance.org
Sources : Compassion International
8. CENTRÉ SUR CHRIST – POUR L’ENFANT – EN COLLABORATION AVEC L’ÉGLISE8
SEL : C’était ta 3ème
visite :
qu’est-ce qui était différent
des autres fois ?
On constate dès l’arrivée que la
situation politique s’est un peu
tendue et que la menace terro-
riste est devenue palpable. Mais
comme chez nous, les gens conti-
nuent à vivre sans céder à la peur.
Le fait d’être déjà venu à plusieurs
reprises a permis de créer des
liens avec beaucoup d’amis. Un
musicien m’a prêté sa guitare
pour toute la semaine de tour-
nage et son groupe vocal parti-
cipera aux chœurs sur le clip.
À mon arrivée chez ma filleule,
j’avais l’impression de faire partie
de la famille : quel accueil ! Que
d’affection et quelle joie de se
retrouver ! De même au centre
d’accueil, les rapports ont été
plus que chaleureux. Lors de ma
dernière visite à ma filleule en
2012, j’avais quitté une enfant, 6
ans plus tard, je retrouve presque
une adulte. Les échanges s’en
trouvent enrichis.
« Quelle joie de se retrouver ! »
PARRAINAGE D'ENFANTS
En janvier, Pierre Lachat, artiste partenaire du SEL s’est rendu pour la 3ème
fois au Burkina
Faso pour rendre visite à sa filleule, Ragnagnewendé, qu’il parraine depuis 2006.
« J’avais quitté une enfant, 6 ans plus tard, je retrouve presque une adulte ! »
9. Qu’est-ce qui te marque le plus
dans les centres d’accueil que
tu as pu visiter ?
Je suis toujours admiratif devant
la consécration de ceux qui don-
nent de leur temps, de leur éner-
gie et de leur amour pour prendre
en charge ces centaines d’en-
fants. Ils sont au service de Dieu
et recherchent l’excellence dans
leur travail. Cela crée un climat
valorisant pour les enfants qui
sont visiblement heureux de par-
ticiper et de bénéficier de tout
ce qui leur est proposé. Le signe
visible de leur uniforme leur
confère une dignité visible
de tous.
C’est bientôt la fin du parrainage
de Ragnagnewendé : que
retiens-tu de toutes ces années
et de l’évolution de la relation
avec elle ?
Je retiens un cheminement qui
peut sembler parfois long, mais
la persévérance apporte de belles
récompenses. Nos échanges de
courrier se sont enrichis au fur
et à mesure. Je me réjouis d’avoir
pu accompagner une petite fille
dans son développement global
et de continuer à l’aider encore
pour un petit moment, alors
qu’elle a besoin de s’affermir
dans la confiance.
C’est vrai qu’il existe dans le par-
rainage une part d’affectif non
négligeable. C’est le beau côté
de la relation avec le(la) filleul(e).
Quand on reçoit l’invitation à
écrire notre dernière lettre, on
peut ressentir un choc, et même
si ce n’est pas une surprise, ça
reste un moment difficile. Le fait
d’y réfléchir à l’avance nous per-
met d’anticiper et de se préparer
au cours des mois (voire des
années) qui précèdent la fin du
parrainage. On peut ainsi prendre
le temps d’exprimer ce qui nous
semble encore important pour
encourager l’enfant devenu bien-
tôt adulte. Nous le remettons à
Dieu qui prendra soin de lui.
Le mot de la fin…
C’est le Seigneur qui conduit, qui
nous donne une conviction pour
aller de l’avant dans le parrai-
nage. Et il nous le rappelle en
cours de route. Lors de ma vi-
site, quand j’ai partagé un verset
avec ma filleule, elle m’a montré
dans sa Bible que c’était son
verset préféré. Un petit clin d’œil
du Seigneur...
9
PARRAINAGE D'ENFANTS
Pierre prévoit une tournée spéciale parrainage du 20 octobre au
1er
novembre 2018 dans l’est de la France. Ce sera une configuration
à 3 sur scène. Si vous ou votre Église êtes intéressés par une
soirée dans votre ville, merci de prendre contact au plus vite
avec Pierre : chantre@pierrelachat.com - 06 81 59 61 52
« Partager la vision du parrainage est une bonne façon de
témoigner de l’amour du Christ et une occasion d’annoncer
l’Évangile. Il est de plus en plus difficile d’inviter des amis à
des soirées d’évangélisation, l’aspect humanitaire peut les inté-
resser et les toucher. »
Je garderai courage !
En préparant son voyage, Pierre a écrit une dernière chanson
pour sa filleule, intitulée « Toutes ces années ». Il explique : « Il
y est question de ce temps qui passe si vite, et le parrainage
nous le rappelle. J’ai l’impression de revoir ces années écoulées
passer en quelques secondes devant mes yeux. J’espère avoir
été un encouragement pour elle et cette chanson le lui redit,
aussi pour l’après parrainage. Pendant le tournage du clip, ma
filleule a voulu chanter le refrain en l’adaptant, passant du ‘tu’
au ‘je’. Et au moment des adieux, elle a réécrit cette phrase sur
son tableau : « Je garderai le courage ! » Du coup, c’est moi qui
suis reparti encouragé ! »
10. CENTRÉ SUR CHRIST – POUR L’ENFANT – EN COLLABORATION AVEC L’ÉGLISE10
Recevoir un cadeau à Noël, quoi de plus nor-
mal, n’est-ce pas ? Dans les familles des en-
fants parrainés, cela ne va pas forcément de
soi. Ce rendez-vous est plutôt un souci de
plus pour les parents car, quand on a juste
ce qu’il faut pour vivre, il n’y a pas beaucoup
de place pour les cadeaux.
Mais grâce à vous, l’inquiétude est rempla-
cée par la joie de toute une famille. En
effet, votre don sonne comme un message
d’amour à votre filleul : « Je ne t’ai pas
oublié ! ». Et il représente un tel soulage-
ment pour ses parents …
Noël est un véritable temps de réjouis-
sance. Et les bons moments, ça se partage !
C’est pourquoi, dans la plupart des centres d’accueil, ce moment est
vécu en famille. C’est l’occasion pour les enfants parrainés de présenter ce qu’ils ont préparé
avec leurs animateurs : danse, sketch, poèmes qui rappellent le message de Noël : Jésus, Dieu
fait homme, faible comme un petit enfant et pourtant appelé à être le sauveur de l’humanité.
Un exemple inspirant pour tous, petits et grands.
Aujourd’hui, vous avez la possibilité de faire ce cadeau ! En répondant simplement à l’appel de
Noël du SEL par un don, même modeste, chaque filleul pourra recevoir à Noël un cadeau de la
part de son parrain. Le saviez-vous ? Pour qu’aucun enfant ne soit oublié, votre don contribue
à un fonds de Noël, ce qui nous permet d’offrir un cadeau à chaque filleul, quoi qu’il arrive.
Nous vous remercions de tout cœur pour votre soutien !
Comment participer à l’appel de Noël ?
C’est simple ! Deux solutions s’offrent à vous :
• Rendez-vous sur notre site internet
www.selfrance.org (rubrique parrainage/appel de
Noël), remplissez votre carte et faites votre don.
• Répondez au courrier avec sa carte (voir ci-
contre) que vous recevrez à partir du 15 octobre
L’équipe du parrainage se tient à votre disposition pour
répondre à vos questions au 01 45 36 41 52 ou par email
à parrainage@selfrance.org
PARRAINAGE D'ENFANTS
Imaginez tout ce qu’un cadeau
représente pour votre filleul(e) !
11. 11
SECOURS D’URGENCE
Madagascar,
à l’épreuve des cyclones
V
ents violents, pluies dilu-
viennes, montées des eaux
ont causé de terribles
dégâts. Non averties par les pou-
voirs publics, les populations ne
s’étaient pas préparées au pire.
Phase 1 : Réponse
d’urgence
Avec l’aide des parents des
enfants bénéficiaires du parrai-
nage et des Ticket-Repas, les
partenaires du SEL ont :
• Distribué des kits de vivres,
des articles ménagers, des
fournitures scolaires aux
familles les plus touchées.
• Commencé le déblaiement et
la sécurisation des bâtiments.
• Installé des chapiteaux pour
accueillir les enfants des can-
tines et du centre de parrainage
durant la saison des pluies.
• Dispensé des formations pour
limiter les risques d’épidémie.
Phase 2 : Réhabilitation
et reconstruction
25 familles pauvres dont la maison
avait été détruite ont désormais
une nouvelle maison. Grâce à
l'appui de notre partenaire Ticket-
Repas la CFC, Communauté Fra-
ternelle Chrétienne, 10 autres
maisons sont presque terminées.
D’autres chantiers ont démarré
pour notre partenaire MIDEM :
la réparation du toit du centre
de parrainage, la reconstruction
de salles de classe et de cantines,
la distribution de matériaux de
construction aux familles des
enfants parrainés.
Phase 3 : Atténuer et
se préparer
Pour diminuer l’impact d’un pro-
chain cyclone, la MIDEM réfléchit
à de nouvelles constructions plus
résistantes. Elle souhaite forma-
liser son plan d’intervention et
former une équipe spécialisée.
De leur côté, plusieurs personnes
de la CFC ont été formées aux
Premiers secours et à la pré-
vention des cyclones.
Que le Seigneur encourage les
victimes du cyclone au travers
des partenaires du SEL et
accompagne la reconstruction.
Les 5 et 6 janvier 2018, la région de Tamatave (côte Est de Madagascar) a été brusquement
frappée par un violent cyclone : Ava. Les projets de nos partenaires dans cette région n’ont
pas été épargnés. Découvrez étape après étape, le travail de nos partenaires chrétiens à la
suite de cette catastrophe.
Après le cyclone, les partenaires ont construit en urgence un chapiteau
pour abriter les enfants pendant le repas.
Crise alimentaire
au Sahel
La période de soudure a été
particulièrement difficile cette
année : les pluies insuffi-
santes ont entrainé de mau-
vaises récoltes.
Au Burkina Faso, les parte-
naires du SEL ont pu distribuer
des céréales aux familles les
plus vulnérables, gratuitement
ou à coût social. Afin de réduire
l’impact d’une prochaine
sécheresse, plusieurs actions
sont menées : formations sur
des techniques culturales
adaptées à cette évolution cli-
matique, banque de céréales
ou activités génératrices de
revenu alternatives.
12. PROJETS DE DÉVELOPPEMENT
Témoin n°1
Madame Rasmata, bénéficiaire d’un projet de microcrédit :
« Au-delà d’être utile à mon entourage, le bénéfice que mon
activité génère me sert à combler mes besoins quotidiens
(nourriture, soins de mes parents et mes enfants). »
12
Sécurité Alimenta
Indice n°1 :
Des communautés bien équipéesSécuriser l’alimentation des populations ce n’est passeulement leur offrir de la nourriture de qualité et enquantité... mais surtout leur donner les moyens des’en procurer.
Des associations chrétiennes, comme notre partenairele RAPS (Réseau d’Action de Partage et de Solidarité) auTchad, investissent dans la formation et permettent auxbénéficiaires d’acquérir de nouvelles techniques agri-coles (maraîchage, compost, pépinières…). D’autres par-tenaires renforcent les communautés en les équipantd’outils, de charrettes ou de semences. Ils deviennentainsi autonomes et responsables !
Indice n°2 :
Produire pour vivre
Au Togo, la production locale de riz
couvre difficilement les besoins de
la consommation nationale.
Chaque année, entre 130 et 150 000 tonnes de riz sont
importées pour satisfaire aux besoins de la population.
Bonne Œuvre, un de nos partenaires locaux, s’est donc
engagé à soutenir un groupement de riziculteurs afin
d’encourager la produc-
tion de riz local. Il équipe
les bénéficiaires en ma-
tériel aratoire, les forme
sur les techniques cul-
turales, et facilite leur
accès au matériel de
base pour la récolte, le
tri et le séchage du riz.
Indice n°3 :
AGR (Activités
Génératrices de Revenus)
Sécuriser les communautés par la mise
en place d’AGR leur permet de se res-
ponsabiliser en développant une activité
qui portera du fruit.
Le CCMS (Centre Chrétien du Mont Sinaï),
par exemple, a formé une quinzaine de
femmes burkinabé au tissage et leur a per-
mis d’avoir leur propre métier à tisser. Mu-
nies de ce savoir-faire, elles peuvent ainsi
développer leur propre activité et pourvoir
aux besoins de leur famille.
Indice n°4 :
Un combat dans l’assietteQue ce soit une cantine, un programme de réhabilitation
nutritionnelle ou la fourniture de kits alimentaires pour
des familles affectées par le VIH/sida, les programmes
Ticket-Repas changent des vies !En Afrique de l’Ouest, nos partenaires chrétiens se mobili-
sent et permettent aux plus vulnérables de bien se nourrir.
Ainsi, ils ont l’énergie et les forces suffisantes pour se
relever et lutter pour leur avenir.
Vous n’imaginez pas... tous les bienfaits de la sécurité alimentaire. Pourtant, avec enco
lointaine. Comment nos partenaires sur le terrain œuvrent-ils pour sécuriser l’alimenta
nous avons mené l’enquête !
13. PROJETS DE DÉVELOPPEMENT
Témoin n°2
Madame Thérèse, bénéficiaire
d’un projet agriculture : « Au-
jourd’hui je suis très contente
lorsque je me trouve envahie
par les clients qui se précipitent
pour se procurer mes chik-
wangues. Mes enfants sont
scolarisés, ils ont trois repas
par jour et se rendent au centre
de santé en cas de maladie. »
13
aire : l’enquête !
Seulement, un corps malade ne peut assimiler ni retenircorrectement les aliments. C’est un cycle sans fin…C’est pourquoi nos partenaires agissent au niveau de lasanté : ils sensibilisent les communautés à l’importance dese faire soigner et rendent accessibles aux plus vulnérablesles soins et les médicaments.
Indice n°7 :
Bien manger, ça s’apprend !
Connaitre les bons aliments, savoir ce
qui est bon pour soi et son enfant, ça
s’apprend !
Plusieurs de nos partenaires locaux ensei-
gnent, aux enfants et à leurs mamans, les
bases d’une
bonne alimen-
tation. Et ça
change tout !
Indice n°6 :
De Petites Actions
Faisables…
et Importantes1
Adopter de bonnes pra-
tiques d’hygiène, c’est
aussi un moyen de lutter contre
la malnutrition !
En sensibili-
sant les com-
m u n a u t é s
environnantes
au lavage des
m a i n s a u
savon, à l’uti-
lisation de
latrines hygié-
niques et à la
consommation d’eau potable, le
CEPROMOR&AEPH, (Centre pour
la Promotion du Monde Rural)
observe des changements de
comportement concrets.
Les PAFI se multiplient dans les
villages et la mortalité due aux
maladies d’origine hydrique a
diminué de 30%. Moins ma-
lades, les populations assimilent
mieux les aliments et retrouvent
ainsi des forces.
1
Petites Actions Faisables et Importantes :
PAFI (cf. SEL Informations n°131 – Mai 2017)
Indice no
8 :
Sécuriser leur avenir, ensemble !
Les différents projets mis en œuvre par les partenaires du
SEL contribuent chacun à leur mesure à la sécurité alimen-
taire des bénéficiaires.
En soutenant les projets de développement, vous permettez à
de nombreuses personnes de voir leurs conditions de vie nette-
ment améliorées !
Pour donner, c’est simple : utilisez le coupon ci-joint ou allez sur
notre site www.selfrance.org
Indice n°5: Une santé d’acierPour la plupart des personnes vivant dans une pauvretéextrême, la santé n’est pas toujours une priorité… Eneffet, pour eux, manger sera toujours préférable àl’achat de médicaments.
ore 815 millions de personnes souffrant de la faim dans le monde, cette réalité semble
ation des communautés ? C’est la question que nous nous sommes posés. Et pour vous,
14. 14
Suite à l’étude réalisée pour dres-
ser le bilan de cet événement,
nous avons été heureux de
constater que les documents ont
répondu à vos attentes !
Des ressources
appréciées
Vous avez été nombreux (76%) à
animer un culte, des groupes
d’enfants, des réunions de prières
ou des groupes de maison avec
ces outils, et nous nous en réjouis-
sons ! Vous semblez avoir beau-
coup apprécié les vidéos (67%
d’entre vous les ont téléchargées),
ainsi que le canevas de culte et
le plan de prédication.
Un bel élan
de générosité !
Cette année, nous souhaitions
vous sensibiliser sur la question
de la Sécurité Alimentaire en
Afrique. La vidéo « Sécurité Ali-
mentaire » présentait donc la
situation actuelle en Afrique, les
besoins des populations dému-
nies, et la manière dont nos par-
tenaires chrétiens locaux y répon-
dent. Vous avez été 130 à la
télécharger ! Nous espérons
qu’elle vous aura permis de
mieux comprendre le travail de
nos partenaires et les projets
qu’ils mettent en place comme
les cantines ou l’aide aux paysans.
Un grand merci pour votre par-
ticipation, votre intérêt et votre
soutien à ces projets. Grâce à
vos dons : plus de 38 600 € ont
été récoltés !
Flashback sur
la Journée du SEL 2018
JOURNÉE DU SEL
« Faire le bien, et bien le faire », c’était le thème de cette année ! Vous avez été nombreux
à vous rendre sur le site dédié pour télécharger les ressources mises à votre disposition.
L’heure du bilan est arrivée : revenons ensemble sur la Journée du SEL 2018 !
JOURNÉE DU SEL 2018 :
VOUS NOUS AVEZ ACCUEILLIS !
Sortez vos agendas !
Réservez dès à présent la
date de la prochaine Journée
du SEL : dimanche 24 mars
2019 ! Parlez-en à votre pas-
teur, à vos anciens et respon-
sables de groupe de jeunes et
d’enfants, pour organiser un
culte spécial.
Cette année, plusieurs
assemblées ont reçu
des personnes du SEL
pour nous permettre
de vivre ensemble
cette Journée du SEL
et de la partager sur
les réseaux sociaux. Il
y a eu plusieurs di-
zaines de milliers de
vues des moments
forts : prédications,
témoignages, etc.
Un grand merci à cha-
cune de ces églises
(Meulan, Paris Belleville, Metz
et Mulhouse) et à leurs délé-
gués du SEL. Merci également
aussi à toutes celles et ceux qui
nous ont rejoints à Marseille
pour un week-end SEL, orga-
nisé avec l’Église Baptiste et le
CEP de Marseille, Pulse et Tho-
mas Blanc et ses musiciens.
« C’était vivant, et je prie
que cela produise des
fruits et ne s’arrête pas
à ce que l’on a vu et vécu
qui était déjà
très chouette. »
(Marc, délégué à Marseille)
Retrouvez toutes les res-
sources de la campagne
« Faire le Bien » sur le site :
www.responsabilite.sel-
france.org
Citations, pistes d’actions,
documents de réflexion, vidéos
sont gratuitement mis à votre
disposition. N’hésitez pas à
les utiliser !
15. 15
« Les villageois de Baobila »,
le nouveau jeu de société du SEL
À l’automne, découvrez « Les villageois
de Baobila », le nouveau jeu de société
imaginé par le SEL pour sensibiliser aux
questions de pauvreté. Cet article vous
en dit plus. N’hésitez pas à le précom-
mander dès maintenant et bénéficiez
d’un tarif préférentiel !
15
Le jeu
Vous êtes un villageois de Baobila, une commu-
nauté rurale d’un pays en développement en
Afrique. Les années passent. La vie y est dure et
les circonstances ne vous épargnent pas. Néan-
moins, vous faites tout ce qui est en votre pouvoir
pour surmonter les difficultés. Entre coopération
et individualisme, entre éthique et pragmatisme,
ferez-vous les bons choix et arriverez-vous à
sortir de la pauvreté ?
EAD/SENSIBILISATION
Nom :
Prénom :
Nombre de jeux souhaités :
Adresse :
Code postal : Ville :
Courriel : @
Tél. :
SI1809D
!
Coupon à renvoyer accompagné de votre règlement
et de votre bon de commande, dans l'enveloppe
préaffranchie. Ou à adresser à :
SEL, 157 rue des Blains 92220 BAGNEUX
Oui, je souhaite précommander le jeu
de société « Les villageois de Baobila »
et bénéficier du tarif préférentiel de
24,90 € au lieu de 34,90 € (+ frais de
port offerts).
Caractéristiques du jeu
Âge : 12 ans et +
Joueurs : 2-4
Temps d’une partie : 45 mn
Frais de port + 10 € offerts
Offre valable jusqu’au 1er
novembre 2018
Bénéficiez de l'offre préférentielle offerte au lecteur de
ce SEL Informations en nous renvoyant le coupon ci-
dessous accompagné de votre règlement.
Les précommandes sont ouvertes !
Achetez le jeu maintenant, à l’aide du coupon ci-dessous, et bé-
néficiez d’un tarif préférentiel de 24,90 € au lieu de 34,90 €
(+ frais de port offerts) ! L’offre n’est valable que jusqu’au 1e
no-
vembre, alors n’hésitez pas !
Le jeu vous sera envoyé dès sa sortie courant novembre.
16. 16
Réservez votre dimanche 14 octobre 2018 pour vivre un culte Michée en commun avec une autre
communauté chrétienne de votre ville ou de votre région autour du thème « pour une justice géné-
reuse ». Ensemble, découvrons comment l’Église peut exprimer en actes de justice son expérience
de la grâce de Dieu.
pour une JUSTICE
GÉNÉREUSE!
Culte michée 2018
MICHÉE FRANCE
En luttant
contre la traite
des personnes
Vivre le
culte Michée
Avec la rentrée, les activités
ont repris de plus belle et
l’agenda se remplit bien vite.
Le 17 octobre aura lieu la
journée internationale pour
l’élimination de la pauvreté,
une occasion de penser à ce
mal, racine de tant de souf-
frances(immigration,mendicité,
esclavagisme, etc.) et surtout
aux moyens de le combattre.
Oui, il y a toujours un plan
de salut ! « La foi, l’espérance
et l’amour » demeurent (1
Co 13). Cette bonne nouvelle,
partageons-la lors d’un culte
spécial Michée !
En commun
Cetteannée,nousvousinvitons
à vivre un culte en commun
avec une autre communauté
chrétienne de votre ville ou
devotrerégionpourtémoigner
de l’accueil généreux que Dieu
nous offre. Dans Jean 13.35,
Jésus dit à ses disciples : « À
ceci tous connaîtront que vous
êtes mes disciples, si vous
avez de l’amour les uns pour
les autres. » Il montre ici le
lien direct entre notre relation
avec lui (relation verticale) et
notre relation entre nous
(relationhorizontale).Collaborer
dans l’amour avec une autre
églisetémoignedenotreobéis-
sance à l’appel de Jésus.
Pour la justice
généreuse…
Dans le cycle de nos trois
annéessurl’Évangilegénéreux,
nous lançons notre campagne
« Pourunejusticegénéreuse »,
c’est-à-dire une justice motivée
par l’amour. Puisque tout
croyant en Jésus a été pro-
clamé juste aux yeux de Dieu
par grâce à cause de Son
amour pour nous, ainsi nous
pouvons pratiquer des actes
de justice par grâce et par
amour envers notre prochain.
Parmi les nombreux combats
pour la justice, Michée France
a choisi cette fois-ci de se
concentrer sur la lutte contre
la traite des personnes, l’un
des fruits de la pauvreté.
Dans le dossier du culte, nous
partageons de nombreux té-
moignages, idées d’action,
outils de sensibilisation sur
cette thématique. Dans le
dernier SEL Informations spé-
cial Michée, nous avons pré-
senté un « réseau de libéra-
tion » pour aider les victimes
à sortir du « réseau de traite ».
Nous pouvons tous y participer
d’une manière ou d’une autre.
Témoignons de l’espoir qui
nous anime et qui peut libérer
les victimes de traite !
Les inscriptions sont ouvertes !
Ne ratez pas l’occasion : organisez le culte Michée dans votre église !
Rendez-vous sur www.michee-france.org pour vous inscrire et recevoir
gratuitement toutes les ressources du culte !
17. 17
DÉLÉGUÉS
SEL : Depuis combien de temps
es-tu marraine ? Comment l’es-
tu devenue ?
Viviane : Il y a une douzaine d’an-
nées, une amie m’a parlé du pro-
gramme de parrainage du SEL
et depuis, c’est une joie pour moi
de participer à améliorer le quo-
tidien d’enfants, de leur permettre
d’étudier, de briser la spirale de
la pauvreté et d’envisager l’avenir
plus sereinement.
As-tu un lien particulier avec
l’enfant que tu parraines ?
Si oui, lequel ?
J’ai eu le privilège de parrainer
un jeune de Bolivie, Severino,
seulement quelques années car
il était déjà adolescent, mais
notre correspondance a toujours
été un temps fort. Nous avons
pu échanger sur divers sujets,
notamment la foi et j’ai été très
triste d’apprendre un jour qu’il
avait atteint « la limite d’âge »
alors qu’on avait encore tant de
choses à se dire ! Il travaille
maintenant et a le projet de
reprendre des études avec l’ar-
gent économisé. Mais les belles
rencontres sont inoubliables.
Un jour, j’ai eu l’occasion d’adap-
ter un scénario pour Tournesol
(LLB) sur le thème « riches/pau-
vres ». On peut être pauvre maté-
riellement mais riche en qualités,
en vertus. En lisant le thème,
c’était une évidence : l’histoire
se déroulerait en Bolivie et le
héros s’appellerait… Severino !
En tant que déléguée, comment
partages-tu ta joie de parrainer ?
Chaque année, nous organisons
la Journée du SEL avec le groupe
de femmes. Nous parrainons un
petit Haïtien et Anne, notre secré-
taire, nous donne régulièrement
de ses nouvelles. Des brochures
sont à disposition et nous
sommes maintenant plusieurs
parrains dans l’Église. Parrainer
est une magnifique action à faire
connaître !
Cela fait une énorme différence
dans la vie des enfants. J’ai eu
l’occasion de visiter un centre d’ac-
cueil et de voir avec quel sérieux
et quel amour les enfants sont
entourés, encouragés et de décou-
vrir aussi leur contexte familial.
Beaucoup d’enfants prient et
rêvent d’avoir un parrain/une
marraine ; c’est peut-être vous
qui aiderez à porter leur cause
en devenant délégué !
Vous souhaitez avoir
plus d’informations sur
le rôle de délégué(e)s ?
Contactez
sjeanlouis@selfrance.org
Et si c’était vous ?
Avez-vous déjà imaginé que vous pourriez être délégué du SEL ? Rencontre avec Viviane,
déléguée d’une Église à Paris. Découvrons son histoire de marraine et ce qui la motive
dans son engagement à faire plus.
18. Venez rencontrer Jean-Yves Patrick,
un jeune parrainé burkinabé !
Actuellement étudiant en géogra-
phie, Jean-Yves est toujours par-
rainé et sert activement dans son
centre d’accueil !
Grâce à cette visite, les chrétiens
et les Églises en France auront
l’occasion de rencontrer une per-
sonne qui connait la réalité de la
pauvreté et qui a expérimenté les
bienfaits des programmes de par-
rainage d’enfants.
Il sera accompagné de Samuel
Korgo, pasteur et ancien directeur
de centre d’accueil parrainage, venu
en 2016 recevoir son diplôme de
Master de la Faculté Libre de Théo-
logie Évangélique de Vaux-sur-
Seine et témoigner lors d’une tour-
née avec le SEL.
Rendez-vous sur www.selfrance.org
pour savoir si Jean-Yves et Samuel
passeront près de chez vous !
Après Abbel, Samuel et Sagine, nous avons la joie d’accueillir Jean-Yves Patrick, un jeune
burkinabé de 20 ans, qui vient nous parler du parrainage du 28 septembre au 15 octobre.
18
Merci à nos 64 coureurs ou mar-
cheurs qui se sont inscrits pour
prendre le départ des 2, 6 ou
10 km de la Course des Héros
de Paris et Lyon le dimanche 17
juin dernier.
Grâce à leur engagement et à
tous leurs sponsors, nous avons
récolté plus de 21 600 € !
Cet argent permettra de financer
les actions de nos partenaires
en Afrique, pour des projets favo-
risant la Sécurité Alimentaire,
comme des cantines scolaires
ou du soutien aux paysans ! De
nombreuses personnes pourront
ainsi être nourries de manière
suffisante et régulière.
Vous n’avez pas pu participer ?
Rendez-vous le 16 juin 2019 pour
une nouvelle aventure ! Restez
connectés, les inscriptions ouvri-
ront le 1er
décembre.
Course des héros 2018 :
un grand !!!
DE VOUS À NOUS
Avis aux amateurs
de pain !
Nos donateurs ne manquent pas
d’idées pour soutenir le SEL. Nous
nous réjouissons de leurs initiatives
et souhaitons vous partager, dans
ce numéro, l’histoire d’un boulanger
qui a décidé de mettre la main à la
pâte pour ceux qui ont faim.
C’est en avril dernier que Vincent, bou-
langer bio à Pailharès (07), a « ressenti
le besoin d’œuvrer plus pour le royaume
de Dieu ».
Il a ainsi eu l’idée de confectionner un
pain en suivant les indications données
par Dieu à Ezéchiel (Ez 4.9) : « Prends
du blé, de l’orge, des fèves, des lentilles,
du millet et de l’épeautre ! Mets-les
dans un même récipient et fais-en du
pain. ». Il lui a donné le nom de « Pain
d’Ezéchiel ».
Il propose désormais ce pain à sa clientèle
deux fois par semaine et reverse les
bénéfices des ventes du « Pain d’Ezé-
chiel » à des projets favorisant la Sécurité
Alimentaire en Afrique subsaharienne.
19. DE VOUS À NOUS
C’est le message fort de la
comédie musicale « Jésus, Le
Don d’une Vie » produite par
Carolyn Charbonnier & La Com-
pagnie des Actes, dont le SEL
est partenaire.
La 1ère
représentation s’est déroulée
à guichets fermés, le 5 mai dernier
au Théâtre André Malraux de Rueil
Malmaison. Les 850 spectateurs ont
été plongés dans la réalité de l’his-
toire de Jésus, à travers les chants,
les danses, les costumes, les décors
et les jeux de lumières ingénieux.
À la fin du spectacle, Benjamin qui
jouait le rôle d’André, disciple de
Jésus, a témoigné de la manière
dont lui et son épouse vivent le mes-
sage véhiculé par le spectacle et
manifestent l’amour de Dieu : en
parrainant un enfant pour l’aider à
sortir de la pauvreté.
Nous ne mesurons souvent pas l’influence que nous pouvons avoir sur
la vie des enfants qui nous entourent ou dont nous croisons la route.
Pourtant, il suffit parfois d’une minute, d’une «simple petite minute»,
pour changer le cours d’une existence tout entière.
Paul, Michelle, Joshua, Sandra, Lily, Robert et tous les autres, dont
l’histoire nous est contée dans ce livre, en ont fait l’expérience. Leur
parcours, profondément touchant, souvent bouleversant, nous appelle à
devenir à notre tour les artisans de moments inoubliables dans la vie des
enfants que nous rencontrons.
IL SUFFIT D’UNE MINUTE
Wess Stafford a œuvré en faveur des enfants durant une quarantaine
d’années avec Compassion International, dont une vingtaine
comme président de l’organisation. Aujourd’hui à la retraite, il
continue de défendre la cause des enfants à travers le monde.
«A chaque fois qu’un enfant croise notre route,
nous avons le pouvoir et l’occasion de l’encourager
ou, au contraire, de le démolir…»
16.90 EUR288 pages
ÉDITIONS OURANIA
Nouveauté
Dans votre librairie chrétienne du 1er
au 26 septembre 2018.
« Aimer les autres en les servant,
c’est la mission de tout croyant »
Après la représentation, 4 enfants ont trouvé un parrain/une marraine sur
le stand du SEL et plusieurs autres via le site Internet.
La tournée continue ! Retrouvez la troupe de Jésus, le Don d’une Vie dès
la rentrée, le 29 septembre, au Théâtre de Longjumeau (91).
Plus d’infos sur www.ledondunevie.fr
20. OUI, AVEC 28 € PAR MOIS JE VEUX CHANGER LA VIE D’UN ENFANT !
Nom :
Prénom :
Adresse :
Code postal : Ville :
Courriel : @
Tél. :
SI1809C
Avec 28 € par mois vous permettez à un enfant de
bénéficier d’un soutien scolaire, d’un enseignement
chrétien, d’un suivi médical et d’activités sociales.
Je recevrai d’ici quelques jours la présentation de mon filleul, avec sa photo et des informations
sur sa famille et son environnement
www.selfrance.org
réalisez le rêve
d’un enfant :
parrainez-le !
Je préfère parrainer :
❏ Un garçon ❏ Une fille ❏ Indifférent
❏ En Afrique ❏ En Asie ❏ En Amérique latine
Je peux lire :
❏ L’espagnol ❏ L’anglais ❏ Le portugais
❏ Je souhaite recevoir plus d’information
avant de m’engager à parrainer un enfant.
Vous pouvez aussi remplir votre demande de parrainage
sur www.selfrance.org
✂
A renvoyer dans une enveloppe timbrée au
SEL, 157 rue des Blains - 92220 BAGNEUX