1. Une action chrétienne dans un monde en détressewww.selfrance.org
Trimestriel2019/02N°140
Partenaires,
bénéficiaires :
ils font le bien
et le font bien !
Informations
Février 2019
Un cadeau
pour la famille
de votre
filleul : quel
impact ?
10
Oui, les
bénéficiaires
font aussi
partie de la
solution !
3
Journée
du SEL :
les délégués
livrent leurs
secrets !
14
3. 33
DOSSIER JOURNÉE DU SEL
Oui, les
bénéficiaires
font aussi
partie de
la solution !
1
Steve CORBETT et Brian FIKKERT, Quand aider fait du
tort, Réduire la pauvreté sans se nuire… et nuire
aux pauvres, Trois-Rivières (Québec), Éditions Im-
pact, 2017 (original : 2009), p.143.
D
’après le livre Quand aider
fait du tort, il y a deux façons
d’approcher les personnes
et les populations qui vivent dans
la pauvreté : en se concentrant
sur leurs besoins ou bien sur
leurs atouts. Les deux approches
sont en fait complémentaires.
Mais pour les auteurs de cet
ouvrage, il peut y avoir quelque
chose de révolutionnaire à com-
mencer par la question : « Quelles
aptitudes possédez-vous1
? »
La loi sur le grappillage et sur le
glanage (Lévitique 19.9-10 et Deu-
téronome 24.19-22) présente un
subtil mélange de don, de géné-
rosité, d’obligation et de respon-
sabilisation qui peut nous inspirer
aujourd’hui encore. Elle remet en
cause l’idée que celui qui est pau-
vre ne serait bon qu’à recevoir.
• Il y a une obligation : chacun
doit laisser une partie du fruit
de son champ et de sa vigne
aux plus démunis.
• Il y a un aspect de don et de
générosité : ce fruit est laissé
gratuitement au pauvre. La pro-
portion du coin du champ qu’il
faut laisser sans moissonner
n’est pas spécifiée.
• Il y a un aspect de responsabi-
lisation. C’est celui qui vit dans
la pauvreté qui doit venir pren-
dre le fruit du champ et le livre
de Ruth nous montre qu’il
s’agissait d’un véritable travail.
TROUVER L’ÉQUILIBRE ENTRE LE DON
ET LA RESPONSABILISATION
Sortir de la pauvreté, voilà un grand défi. Mais pour y arriver, chacun doit retrousser ses
manches, nous y compris ! Mais quelle est notre responsabilité, celle des partenaires et
des bénéficiaires ? Dans ce dossier Journée du SEL 2019, nous nous penchons sur la
question, Bible en main !
4. 4
La loi du jubilé (Lévitique 25.8-
17) stipulait qu’au bout d’un cer-
tain temps chaque famille rentrait
en possession de sa terre. Il
s’agissait d’une manière de
redonner à chacun les moyens
de pourvoir à ses besoins. Le
théologien Ron Sider commente :
Dans certaines parties du monde,
la redistribution des terres serait
toujours une manière significative
de mettre en pratique l’enseigne-
ment biblique sur la justice. Mais
aujourd’hui, la connaissance est
la première source de création
de richesse. Par conséquent une
des manières les plus importantes
de mettre en pratique l’enseigne-
ment biblique sur la justice est
d’offrir une éducation de qualité
à tous les enfants sans distinction
de race ou de revenu familial2
.
Une approche qui allie aide et
responsabilisation pourra ainsi
favoriser la scolarisation, l’al-
phabétisation, la formation pro-
fessionnelle et technique.
LEPOTENTIELD’ACTEURS
CHRÉTIENSLOCAUX
Dans les pays en développement,
des structures chrétiennes
locales sont particulièrement
bien placées pour intervenir dans
leur contexte. Elles ont des com-
pétences, une connaissance
unique de la culture et de l’en-
vironnement de ceux qu’elles
veulent aider. Leurs membres
ont souvent connu eux-mêmes
la pauvreté et sont capables de
toutes sortes d’initiatives pour
agir en faveur de ceux qui sont
démunis. Leur identité chré-
tienne permet à leur action d’être
un signe du salut et de l’espé-
rance en Jésus.
Le pasteur Samuel Korgo (Bur-
kina Faso), dont l’Église a un cen-
tre de parrainage qui lui est rat-
taché, témoigne :
Les défis que nous rencontrons dans
la lutte contre la pauvreté sont de
deux ordres : il faut travailler à chan-
ger les mentalités pour permettre
DOSSIER JOURNÉE DU SEL
En 2005-2006, l’organisation chrétienne togolaise ADSPE
nous a soumis une demande – qui a été acceptée – de
financement pour un puits à grand diamètre pour répondre
aux problèmes de maladies dues à l’eau dans un village.
Dès le début les conditions de vie locales se sont améliorées.
La population s’est organisée pour gérer, entretenir et
prendre soin de l’ouvrage. Le paiement d’une cotisation par
les usagers a permis de mettre en place de petits
projets sociaux.
Mais les choses ne se sont pas arrêtées là : la population a
aussi pris l’initiative de construire une structure de pompe
immergée permettant de distribuer l’eau avec un système de
tuyaux faisant gagner beaucoup de temps. Tout cela a été fait
sans aucun financement extérieur supplémentaire. La
population locale a reçu, s’est appropriée et puis ensuite a
été capable d’aller plus loin toute seule.
2
Cf. Ron SIDER, The Scandal of Evangelical Politics,
Why are Christians Missing the Chance to Really
Change the World?, Grand Rapids, BakerBooks,
2008, p.126. Je traduis.
5. à la population locale de savoir que
la pauvreté n’est pas une fatalité et
leur communiquer l’espoir et des
outils pour développer leur créativité.
5
DOSSIER JOURNÉE DU SEL
3
Cf. Wess STAFFORD et Dean MERRILL, Trop petits pour
être oubliés, co-édition CLC, Compassion Suisse,
SEL, 2006, p.202.
4
Ibid., p.203.
Mais nous vivons aussi
dans un milieu politique
plus vaste et des initia-
tives locales, même per-
tinentes, ne sont pas suf-
fisantes. C’est pour cela
que je suis aussi militant
de la société civile de
mon pays pour interpeller les auto-
rités politiques.
Accompagner et renforcer le tra-
vail d’acteurs chrétiens locaux
met en valeur les aptitudes et
les richesses humaines qui exis-
tent dans les pays en dévelop-
pement et dans leurs Églises.
Ces dernières années,
de grandes organisations
chrétiennes comme
Tearfund ou Compassion
International ont encou-
ragé, à côté des actions
concrètes qu’elles finan-
cent, des programmes
visant à mobiliser les
communautés locales
pour qu’elles recensent les res-
sources qu’elles possèdent en
interne et qu’elles les utilisent
plutôt que de chercher d’abord
de l’aide à l’extérieur.
Kossi Agbo, responsable pays
pour Tearfund au Mali et au
Niger, reconnaît qu’il y a des fac-
teurs sur lesquels la commu-
VOIR ET DÉVELOPPER LES POTENTIALITÉS
DES PERSONNES ET DES POPULATIONS QUI
VIVENT DANS LA PAUVRETÉ
Après avoir été diplômé, Jesus a étudié pourdevenir cuisinier. Désormais, il travaille au centrede parrainage où il était pris en charge. C’est samanière de faire le bien à son tour !
Pheobe fabrique du jus d’ananas ;
son mari, lui, les produit. La solution
était en eux ! Grâce au fruit de
leur travail, ils sont maintenant
autonomes financièrement.
Dans le cadre du parrainage
d’enfants, l’une des clés de la
réussite est de parvenir à un
changement de mentalité chez
les enfants et de vaincre le
fatalisme face à la pauvreté. Wess
Stafford, l’ancien président de
Compassion International,
explique qu’une étape importante
est franchie quand l’enfant
comprend qu’il a de l’importance
et que les équipiers du centre lui
demandent : « Alors dis-moi,
qu’en penses-tu ? Que ressens-
tu ? Tiens, peux-tu le peindre
pour moi sur ce chevalet ? Peux-
tu le jouer à la guitare ? Peux-tu
me le chanter ? Peux-tu l’écrire
dans une lettre pour
ton parrain3
? »
Wess Stafford décrit alors le pas
suivant, qui se produit plutôt à
l’adolescence, de cette façon :
Finalement, ils [les jeunes]
déclarent : « Vous voyez ce qui se
passe ici ? Ça n’est pas bon – et je
peux y remédier ! »
Le travailleur social répond alors
immédiatement : « Tu sais quoi ?
Je pense que tu as tout à fait
raison ! Tu peux le faire. Occupe-
toi d’y remédier. Améliore
l’endroit où tu vis4
! »
6. 6
DOSSIER JOURNÉE DU SEL
Quand on fait face
à la pauvreté,
comment faire le
bien et bien le
faire?
C’est le défi quotidien que
relèvent les partenaires chré-
tiens locaux du SEL et leurs
bénéficiaires. Au lieu de la
résignation, ils relèvent les
défis et nous montrent – à
travers leurs exemples – que
des solutions sont là.
Retrouvez dans le dossier de
la Journée du SEL (www.jour-
needusel.selfrance.org), des
témoignages vidéo :
• Une vidéo explicative qui
présente des projets de
nos partenaires chré-
tiens locaux, visant la
sécurité alimentaire
chez les paysans en
Afrique subsaharienne.
• Le clip de Pierre Lachat
« Je garderai le cou-
rage », écrit pour sa fil-
leule au Burkina Faso.
Retrouvez sur notre chaîne
Youtube d’autres vidéos :
• La vidéo « Sécurité Ali-
mentaire » qui introduit
les grands défis liés à
cette problématique
• La vidéo « Faire le Bien »
pour nous faire réfléchir
sur ce thème
Téléchargez
le dossier
Journée
du SEL
Organiser la Journée du SEL dans votre église,
c’est facile !
1. Réservez la date du Dimanche 24 mars 2019 dans l’agenda
de votre église (ou une autre, si celle-ci est déjà prise).
2. Inscrivez-vous sur www.journeedusel.selfrance.org et
téléchargez gratuitement toutes les ressources du dossier
d’animation 2019 :
• Éléments bibliques pour alimenter la réflexion
• Trame de culte
• Animations pour les enfants et les jeunes
• Vidéos
• Outils pour communiquer (affiches, slides…)
• Projets à soutenir
3. Distribuez les fiches du dossier aux différents acteurs de ce
culte spécial. Construisez ainsi votre propre Journée du
SEL avec les éléments qui vous intéressent !
nauté de base n’a pas de pouvoir
(ex. : les facteurs climatiques).
Mais il ajoute : « Nous avons dé-
veloppé un certain nombre d’ou-
tils à la disposition des Églises
(par exemple sur l’Église et les
catastrophes). On peut prendre
des mesures pour diminuer l’im-
pact des catastrophes. » D’autre
part des démarches de plai-
doyer, consistant à faire enten-
dre sa voix auprès de ceux qui
sont en position de décision peu-
vent sortir de cette concertation
locale : « Cela peut entraîner des
chaînes au niveau régional, na-
tional, international. »
Les techniques de développement
participatif que décrit Kossi Agbo
ne sont pas spécifiquement chré-
tiennes, mais lorsque des chré-
tiens s'en saisissent, le résultat
ne pourrait-il pas être différent ?
Transformée par l’œuvre du
Christ, l’Église a un potentiel
unique pour toucher positivement
le monde environnant.
Notre responsabilité de faire le
bien et de bien le faire doit être
assumée ensemble : avec ceux
qui vivent dans la pauvreté et
avec les acteurs locaux, en ban-
nissant le « chacun pour soi »
et l’assistanat.
Daniel Hillion
Responsable des relations avec les Églises
Écoutez l’histoire de ces bénéficiaires qui agissent, avec l’aide
de nos partenaires. Découvrez comment ceux qui vivent dans
la pauvreté font eux aussi partie de la solution !
7. 7
PROJETS DE DÉVELOPPEMENT
783,7 millions
2014
784,4 millions
2015
804,2 millions
2016
820,6 millions
2017
Le nombre de personnes malnutries dans le monde augmente :
de la nourriture
mondiale est produite
par les RURAUX…
des personnes qui souffrent de
la faim dans le monde sont des paysans
Sources : FAO, CCFD-Terre Solidaire
Oui, les agriculteurs ont faim ! Mais ce n’est pas une fatalité!
Chaque jour, les partenaires du SEL se mobilisent pour renforcer les capacités des
agriculteurs en Afrique subsaharienne et leur permettre d’assurer la sécurité
alimentaire de leur famille et de leur communauté.
LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE
C’est aussi notre affaire !
ÉquipementTerres
EauSemences
Formation
8. 8
La sécurité alimentaire :
nos partenaires en font
leur affaire !
PROJETS DE DÉVELOPPEMENT
Nos partenaires passent
à l’action !
Car ils croient que cette situation peut chan-
ger, nos partenaires locaux chrétiens se
mobilisent ! À leurs yeux, l’agriculture reste
un domaine plein de ressources à exploiter.
Ils sont convaincus que les agriculteurs ont
le potentiel d’assurer la sécurité alimentaire
de leur famille et de leur communauté. C’est
pourquoi, les partenaires du SEL aident ces
hommes et ces femmes avec des projets
d’agriculture : aménagement de périmètres
maraîchers, agroforesterie, appui à la trans-
formation agricole, élevage, etc.
Notre objectif ? Renforcer les capacités
des paysans afin qu’ils retrouvent confiance
et puissent faire mieux ce qu’ils savent
déjà faire.
En Afrique subsaharienne, 236 millions de personnes souffrent encore de la faim. Parmi
eux, les paysans sont les plus touchés par l’insécurité alimentaire. Face à cette réalité, les
partenaires du SEL proposent des solutions ! On vous dit tout…
Quand les paysans africains
ont faim…
Étrangement, ceux qui produisent près de 80% de
notre nourriture sont également ceux qui sont
parmi les plus pauvres. Vivant du produit de
leurs terres, ils sont particulièrement vulné-
rables aux catastrophes naturelles et aux
conséquences de la dégradation des sols.
• Des conflits et des aléas climatiques
extrêmes (sécheresse, inondation, …) ren-
dent leur situation instable.
• Des terres appauvries par la sécheresse,
une mauvaise gestion des ressources, la
déforestation empêchent l’obtention de
productions de qualité et en quantité.
• Des manques de semences, de nourriture
pour l’élevage, de savoir-faire technique,
d’équipement… rendent le travail fastidieux
et moins efficace.
9. 9
PROJETS DE DÉVELOPPEMENT
Ils font le bien
et le font bien !
Au Togo, Bonne Œuvre encourage la
production de riz local en équipant
un groupement de riziculteurs en petit
matériel, en les formant aux tech-
niques culturales et en leur permettant
un accès au matériel de base pour la
récolte, le tri et le séchage du riz.
Au Mali, Jeunesse en Mission permet
à 100 familles de générer des revenus et
de subvenir à leurs besoins en aména-
geant avec eux un périmètre maraîcher.
À plusieurs endroits, nos partenaires per-
mettent à des villageois de commencer
un élevage de petit bétail ou de volaille.
Le CEPROMOR&AEPH (Centre pour la
promotion du monde rural), en République
démocratique du Congo, œuvre auprès
d’organisations paysannes agricoles en
les formant à diverses techniques res-
pectueuses de l’environnement, pour amé-
liorer leurs rendements. Il mène égale-
ment des actions de lutte contre la
déforestation, comme de la sensibilisation
ou de la formation à des techniques
d’aménagement des terres (pépinières,
parcs forestiers, agroforesterie).
Malgré les efforts faits dans ce sens,
le constat de ces dernières années
est alarmant : la malnutrition gagne
à nouveau du terrain. Et elle n’épargne
pas les paysans d’Afrique subsaha-
rienne. Mais ensemble, nous pouvons
faire quelque chose !
Cette année, pour la Journée
du SEL, soutenez ces projets :
ensemble, faisons de la sécurité
alimentaire notre affaire !
Mais combien ça coûte ?
• Aménagement d’un périmètre maraîcher (Mali) :
système d’irrigation, aire de séchage, magasin de
stockage. 250 € pour 1 famille
• Râpeuse de manioc (Bénin) : pour aider les femmes
à transformer le manioc. 1 197 €
• 1 plant d’arbre (Bénin) : 30 à 60 cts d’euros
• 1 botte de boutures de patates douces (RDC) : 5 €
• Petits outils agricoles de base : houe, daba, pioche,
arrosoirs : 5 à 15 €/pièce
• Formation d’agriculteurs (Tchad) : 3 jours de formation
en techniques d’agroforesterie pour 1 groupement
d’agriculteurs : 196 €
Donnez aux agriculteurs accès à la sécurité alimentaire !
10. CENTRÉ SUR CHRIST – POUR L’ENFANT – EN COLLABORATION AVEC L’ÉGLISE10
I
l y a plusieurs années, Jeson
a eu un accident de la route.
Gravement blessé à la jambe
droite, il n’a jamais pu parfaite-
ment en récupérer l’usage.
Après cet accident, Jeson a perdu
espoir et ambition. À cause de
son handicap, il n’a pas retrouvé
de travail. Il a cependant épousé
une femme nommée Soneka et
ils ont eu un enfant, Sonjoy.
Difficile de s’en sortir…
Toutefois, Jeson peinait à subve-
nir aux besoins de sa famille. Il a
alors commencé à vendre de la
marijuana. « Je n’avais pas d’au-
tre choix pour survivre. Je suis
un homme handicapé, ma jambe
droite est quasiment paralysée.
Je ne peux ni marcher ni rester
longtemps debout. Personne ne
voulait m’embaucher et il fallait
trouver un moyen de survie. »
Aujourd’hui encore, Jeson n’aime
pas parler de son passé en tant
que vendeur de marijuana, ni de
combien il gagnait car cela ne
suffisait même pas pour envoyer
son fils à l’école. Il ne voulait
surtout pas que son fils suive le
même chemin.
Un cadeau pour la famille
de votre filleul : quel impact ?
PARRAINAGE D'ENFANTS
Que ce soit pour son anniversaire, Noël ou sans raison particulière, tout prétexte est bon
pour faire un cadeau à votre filleul ! Mais avez-vous déjà pensé à faire un cadeau à sa
famille ? Nous vous racontons ici comment le cadeau du parrain de Sonjoy a marqué un
tournant dans la vie de sa famille ! Découvrez leur histoire !
11. 11
Un centre de parrainage
dans le village
Un jour, l’Église de leur village a
ouvert un centre d’accueil. Jeson
et sa femme ont voulu en profi-
ter : ce centre offrirait à leur fils
Sonjoy, l’opportunité de recevoir
une éducation gratuite et
bien plus.
Au fil des quatre années sui-
vantes, Sonjoy et son père ont
appris à connaître l’Église, le
personnel du centre d’accueil et
le programme de parrainage.
Sonjoy bénéficie d’un soutien
scolaire ; il reçoit l’uniforme et
les fournitures dont il a besoin
(livres, cahiers, crayons). Ses
frais de scolarité sont payés par
le parrainage. Ses parents sont
reconnaissants car le centre
d’accueil pourvoit même au
repas du midi et s’occupe de
tous ses besoins médicaux.
Jeson est vraiment content pour
son fils, mais de plus grands
changements restent encore à
venir : un jour le parrain de Son-
joy envoie un don généreux à
la famille.
Un cadeau qui
change tout !
Nos Églises partenaires ne dis-
tribuent jamais d’argent aux
familles. À la place, elles achètent
un cadeau adapté aux besoins
de l’enfant parrainé et de sa
famille. Souvent, la majorité des
familles demandent qu’on leur
achète un animal domestique.
Ces animaux sont très utiles car
vendre du lait ou des œufs per-
met d’augmenter les revenus de
la famille.
Suite à ce don spécial du parrain
de Sonjoy à la famille, Jeson a
alors demandé à l’Église de leur
acheter quelques vaches ; il en
a reçu six.
Désormais, Jeson vend quoti-
diennement trois litres de lait
frais et gagne environ $1,30. Ce
maigre revenu l’aide énormé-
ment. Grâce à ce complément
et aux précieux conseils du direc-
teur du centre d’accueil, il change
peu à peu et abandonne la vente
illégale de marijuana.
La famille a depuis vendu trois
de ses vaches et a pu acheter
un petit terrain. Elle a ouvert un
petit magasin qui vend des pro-
duits végétaux et des épices. Le
frère de Jeson, jusqu’alors sans
emploi, gère maintenant ce
magasin. Il gagne un salaire et
reverse le reste à Jeson pour
contribuer aux besoins de la
famille. Deux familles ont ainsi
pu bénéficier de l’amour et de la
générosité du parrain de Sonjoy.
PARRAINAGE D'ENFANTS
Faire un « cadeau famille » :
c’est possible !
Comme le parrain de Sonjoy, vous souhaitez faire un don
à la famille de votre filleul ? C’est possible !
Le montant minimum est de 20 € et le maximum est de 850 €.
1) Par virement : sur le compte du SEL en indiquant vos
références parrain/filleul et en précisant dans le libellé
« Cadeau famille ».
2) Par chèque : à l’ordre du SEL, en collant au dos du chèque une
étiquette de références et en précisant « Cadeau famille ».
Parrains, marraines, votre générosité peut transformer la vie de
l’enfant que vous avez choisi d’aider, mais aussi celle de sa famille !
Je n’aurais jamais
imaginé que mon fils
puisse aller à l’école et
faire des études; c’est
l’Église qui le lui a permis.
Maintenant mon fils reçoit
une bonne éducation, une
aide alimentaire et d’autres
bénéfices. L’Église, par le
biais de Compassion, prend
soin de mon fils. De plus,
grâce au don de son par-
rain, nous avons désormais
les moyens de gagner
notre vie légalement.
12. 12
L
e principe ? Une équipe de
4 à 8 personnes se retrouve
dans une pièce, confrontée
à une énigme. Pour la résoudre,
elle a un peu moins d’une heure
et doit chercher les indices dis-
séminés dans la pièce.
Surfant sur ce concept à la fois
ludique et tout public, le SEL
proposeunEscapeGamepermettant
auxparticipantsdemieuxconnaître
l’association et sa mission, tout
ens’amusant.D’unefaçonoriginale,
les participants sont ainsi amenés
à découvrir les différentes actions
menées par les partenaires du
SEL pour « faire le bien ».
Deux versions de l’animation exis-
tent : l’une pour les ados et l’autre
pour les adultes. Si nécessaire,
une personne du SEL peut se
déplacer dans vos Églises, ras-
semblements ou camps avec le
matériel sur demande, moyen-
nant une participation financière
aux frais.
Nouveauté :
Le SEL lance son Escape Game!
EAD/SENSIBILISATION
Depuis le début de l’année 2019, le SEL met à la disposition des Églises un nouvel outil de
sensibilisation : un Escape Game intitulé « À la recherche des codes de Sophie ». On vous
dit tout !
Nom :
Prénom :
Église + Ville :
Adresse mail :
Numéro de téléphone :
Je souhaite recevoir plus
d’informations sur l’Escape
Game « À la recherche des
codes de Sophie ».
Merci de me contacter :
!
Alors qu’elle termine un voyage
pour lancer la prochaine cam-
pagne de communication du SEL,
Sophie, chargée de communica-
tion, se fait voler son matériel à
l’aéroport. Ordinateur, appareil
photo, photos et vidéos des projets
menés par nos partenaires
locaux… Tout a disparu ! Heureu-
sement, Sophie avait pensé à syn-
chroniser les documents mais ils
ne seront disponibles sur son ordi-
nateur en France que pour un
temps limité. Il vous reste une
heure pour inspecter son bureau
et découvrir les quatre codes qui
débloqueront les dossiers
de son ordinateur avant
que les photos et vidéos
ne soient effacées !
La récupération de ces
documents est primordiale
pour que le SEL puisse lan-
cer sa prochaine campagne
de communication et lever
les fonds nécessaires au
financement de projets qui
aideront de nombreuses
communautés à sortir de
la pauvreté.
Le pitch
13. E
n tant qu’individu ou/et
communauté chrétienne,
vo u s ê te s - vo u s d é j à
demandé si votre proclamation
avait des conséquences sociales ?
Ou encore si votre implication
sociale avait des conséquences
pour l’annonce de l’Évangile ?
Vivre la mission intégrale, c’est
répondre à ces deux questions
par l’affirmative.
Comme définit en 2001 par Micah
Global (Michée Mondial, ex-
réseau Michée) : « Dans la mis-
sion intégrale, notre proclamation
a des conséquences sociales
puisque nous appelons à l’amour
et à la repentance dans tous les
domaines de la vie. Et par ail-
leurs, notre implication sociale
a des conséquences pour l’évan-
gélisation, puisque nous témoi-
gnons de la grâce transformatrice
de Jésus-Christ. »
Mais comment passer
à la pratique ?
Pour vous encourager à com-
mencer ou à continuer de
manière plus efficace, Connect
Missions (anciennement FMEF)
et l’Association au Service de l’Ac-
tion Humanitaire (ASAH), dont
Michée France est membre, vous
proposent un deuxième forum
sur le sujet.
Lors de sessions plénières, Sheryl
Haw, la directrice internationale
de Micah Global, expliquera les
bases théologiques et bibliques,
les tendances et l’évolution de
la mission intégrale. Des inter-
venants de différents pays par-
tageront leur expérience et des
ateliers techniques vous équipe-
ront de plusieurs outils pratiques.
Des temps de « réseautage »
sont aussi prévus car l’auditoire
accueillera des responsables
d’œuvres et d’églises ainsi que
des porteurs de projets qu’ils
soient ou pas initiés ou prati-
quants de la mission intégrale.
Informations et inscription sur :
missionintegrale.org
MICHÉE FRANCE
Proclamer et mettre en pra-
tique l’Évangile, est-ce une mis-
sion possible ? Êtes-vous prêts
à vous y lancer ou à continuer
plus efficacement ? Alors ren-
dez-vous les 8 et 9 mars au
2e
Forum de la Mission Intégrale
à Sainte Foy Lès Lyon pour
apprendre les uns des autres
et s’équiper afin de mettre en
pratique la mission intégrale !
Dès 2019, optez
« Pour une vie juste
et généreuse » !
Ce livre de Timothy Keller
s’adresse à tous les chrétiens
qui veulent obéir au comman-
dement divin de pratiquer la
justice (Michée 6.8). Il est dis-
ponible en librairie chrétienne
et sur Internet.
13
Retour sur le premier forum
de la mission intégrale !
En 2016, le premier forum avait donné lieu à
la sortie de « Mission Intégrale : vivre, annoncer
et manifester l’Évangile pour que le monde
croie », qui décrit en profondeur l’arrière-
plan, le bien-fondé biblique et les caractéris-
tiques de la mission intégrale. Vous pouvez
vous le procurer sur Internet et dans toutes
les librairies chrétiennes.
Pour savoir si la Mission intégrale
est une mission impossible ?
Rendez-vous au forum !
Mission intégrale : Vivre
l’Évangile, mission impossible ?
14. 14
L’idée d’Anne-Vanessa :
un culte en famille
« Nous avons décidé de vivre ce
culte avec toutes les généra-
tions. Au programme : un parcours
interactif de réflexion animé par
les jeunes et une séquence de
film pour les enfants. Puis nous
avons terminé par un moment de
prière en petits groupes. »
L’idée de Marie-Noëlle :
une projection de film
« Les gens de l’église ont soif de
mieux connaître et mieux com-
prendre. Organiser une projection
de film peut-être une bonne
chose. Nous prévoyons de pro-
jeter le film Ésaïe 58 ; les extraits
visionnés ont été très bien
accueillis par l'Église. »
L’idée de Rosemarie :
prier ensemble
« J’ai présenté un Power Point
en sollicitant la prière de recon-
naissance pour les résultats de
la dernière Journée du SEL, et
la prière d’intercession pour les
projets de cette année. »
L’idée de Ségolène : des
produits dérivés
« Pour poursuivre le moment,
nous avons fabriqué de petits
sachets de sel. Chacun est asso-
cié à un sujet de prière : sel rose
de l’Himalaya, sel aux écorces
d’orange, gomasio, etc. Les
sachets sont vendus au profit du
SEL, et les personnes s’engagent
à prier pour le projet associé. »
L’idée de Françoise :
impliquer les jeunes
« Notre groupe de jeunes a conçu
et organisé un petit-déjeuner au
profit du SEL. Ils étaient sur place
de bonne heure pour préparer
le moment. Environ 30 adultes
et enfants ont partagé ce petit-
déjeuner, avec la libre partici-
pation de chacun. »
DE VOUS À NOUS
La Journée du SEL peut prendre différentes formes. La seule limite : votre imagination !
Les délégués du SEL nous livrent ici quelques-unes des idées qui ont été proposées dans
leur église…
Vous organisez la Journée du SEL ?
Partagez !
Et si vous partagiez avec nous ce que vous avez fait ? Photos,
vidéos, témoignages des participants… Nous sommes toujours
encouragés de voir votre mobilisation et cela peut donner des
idées à d’autres églises.
Contactez-nous par email (dlevialvares@selfrance.org)
Les délégués livrent leurs secrets !
15. 15
DE VOUS À NOUS
Courir…
pour
agir !
Cette année, la Course des Héros
aura lieu le 16 juin à Lyon et Bor-
deaux (la nouveauté !), et le 23
juin à Paris.
Pour participer, collectez un mini-
mum de 250 € en vous faisant
sponsoriser par des personnes de
votre entourage. Cette année, votre
collecte participe au soutien des
paysans en Afrique subsaharienne.
Nous vous accompagnons durant
toute la durée de votre collecte et
mettons différents outils à votre
disposition pour vous aider.
Les 18 et 19 mai prochains, rejoignez-nous à St-Brieuc
pour vivre ensemble un week-end SEL !
Au programme :
SAMEDI 18 MAI :
• L’escape game du SEL « À la recherche des codes
de Sophie »
• Une formation biblique animée par Daniel Hillion,
responsable des Relations Églises au SEL sur : « Pau-
vreté et engagement social du chrétien »
• Un concert de Louise Zbinden et ses musiciens en
faveur des enfants en attente de parrainage.
DIMANCHE 19 MAI :
Un culte « Journée du SEL » à vivre en direct
sur la page Facebook du SEL
Lieu : Église Protestante Évangélique de St-Brieuc,
10 bis rue Niepce, 22000 St-Brieuc
Pour plus d’infos, contactez Doris :
dlevialvares@selfrance.org
Retrouvez
Louise Zbinden
en concert
le 18 mai !
Le SEL
recrute !
• Un(e) chargé(e) de
communication
pour les actions du
parrainage.
• Un(e) chargé(e) de
projets de
développement.
Vous trouverez les
détails sur notre site,
dans la rubrique
« nous rejoindre ».
Week-end SEL :
amis bretons, nous voilà !
Vous habitez Paris, Lyon ou Bordeaux ? Sportif ou non, chaussez
vos baskets pour courir ou marcher 2, 6 ou 10 km dans un cadre
convivial, familial et détendu.
Faites la différence et inscrivez-vous dès maintenant sur selfrance.org
Concert de Thomas Blanc,
Journée du SEL 2018
16. Design:
Des projets concrets à soutenir
Des outils pour communiquer
(affiches, slides…)
Des vidéos
Des ressources pour
les enfants et les jeunes
Un canevas de culte
Des éléments bibliques
pour alimenter la réflexion
Télécharger le dossier d’animation
Voir la bande annonce de la journée
RENDEZ-VOUS SUR WWW.JOURNEEDUSEL.SELFRANCE.ORG POUR :
ORGANISEZ LA JOURNÉE DU SEL DANS VOTRE ÉGLISE !
Une action chrétienne dans un monde en détresse
Quand on fait face à la pauvreté, comment faire le bien et bien le faire ?
C’est le défi quotidien que relèvent les partenaires chrétiens locaux du SEL et
leurs bénéficiaires. Au lieu de la résignation, ils relèvent les défis et nous
montrent – à travers leurs exemples – que des solutions sont là.
Partenaires et Bénéficiaires : ils font le Bien & le font bien !
Dimanche 24 mars 2019