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Les modèles à équilibres multiples: la théorie du Big Push
• P.N. Rosenstein-Rodan (“Industrialisation of Eastern and South Eastern Europe” in Economic Journal,
1943) souligne l’importance des « discontinuités » et des économies financières externes dans le
développement industriel. Il soutenait que les décisions d’investissement sont interdépendantes et
qu’en raison, d’une part, de la taille limitée du marché des économies sous-développées et d’autre part
des pressions exercées par la concurrence sur les investisseurs pour qu’ils tirent profit des économies
d’échelle dans la production, les projets d’investissement présentent souvent des risques excessifs
pour les investisseurs individuels dans ces pays. Il se prononce donc en faveur de la stratégie de
développement reposant sur une « grande poussée » (ou big push) faisant appel à la planification
gouvernementale pour coordonner et fournir les incitations permettant d’obtenir l’effort simultané
d’investissement dans plusieurs branches d’activité complémentaires susceptibles de produire une
croissance substantielle du revenu national tout en accroissant la taille du marché intérieur.
Les modèles à équilibres multiples: la théorie du Big Push
R. Nurkse (« Some Intemational Aspects of the Problem of Economic Development », American Economic
Review, 1952) reprend le thème du « cercle vicieux de la pauvreté » de Rosenstein-Rodan et l’a
développé à l’appui d’une stratégie de « croissance équilibrée ». Nurkse a analysé le cercle vicieux de la
manière suivante :
 Côté demande : La taille du marché intérieur est limitée du fait du faible niveau de productivité lié au faible
niveau de la formation intérieure de capital. Par ailleurs, la taille limitée du marché désincite à investir
 Côté offre : Le faible niveau des revenus entraine la faible capacité d’épargne d’où une pénurie de capital et
donc une faible productivité et un faible niveau des revenus.
Les modèles à équilibres multiples: la théorie du Big Push
Nurkse souligne comme Rosenstein-Rodan la contrainte imposée à l’investissement et donc à la croissance
globale par la taille limitée du marché qui caractérise ces économies. Ayant noté que les exportations sur le
marché mondial avaient représenté, au cours du dix—neuvième siècle, une source essentielle de croissance
soutenue par la demande pour nombre de pays aujourd’hui développés, il estime que les possibilités
offertes. à l’heure actuelle, aux pays moins développés de sortir du «cercle vicieux » en faisant
appel au marché mondial sont très limitées. La solution proposée par Nurkse consistait dans une diffusion
synchronisée et simultanée des capitaux dans l’ensemble de l’industrie afin de susciter une expansion
généralisée du marché; autrement dit, il proposait une stratégie de « croissance équilibrée ».
Intervention publique limitée dans le temps mais efficace, type de modèle avec équilibre multiple qui pousse à
investir dans les interventions visant à coordonner les investisseurs des diffèrent agents Economique et les
aider à passer d’un équilibre sous optimal a meilleur.
La coordination des pays en développement
Ces interventions ont comme qualités qu’elles ne nécessitent pas un effort continu de la part d’états.
 Big push d’actions concertées seront nécessaires pour sortir l’Economie d’un mauvais équilibre.
A l’inverse de mauvais choix public → conséquence LT entrainant l’Economie dans un mauvais équilibre pour plusieurs
années.
Echec de coordination dans Les PED (pays en développement )
• On ne trouve pas forcément de complémentarité → situation de congestion (choix
fait par un agent diminue l’incitation qu’ont les autres agents à faire le meilleur choix
Ex : dans un marché concurrentiel, quand la demande est en excès, prix augmente menant nouvel équilibre.
La coordination des pays en développement
Leadership :
 Permet aussi de comprendre l’accent mis sur le leadership comme solution aux problèmes de
développement.
 Sans leader, quand la population est large, difficile de communiquer pour coordonner les efforts →
difficulté de s’identifier et donc mettre en place communicative effective, même si la communication,
difficile de convaincre les autres de faire premier pas.
 Leader utiliseras des mécanismes de coordination.
Modèle coordination des anticipations
Exemple :
 Problème de ponctualité .
La courbe du modèle multiples
 Problème collectif et non individuel comme on pourrait le croire.
 Campagne nationale contre le manque de ponctualité reposant sur l’idée que la société peut faire le choix de sortir
du mauvais équilibre en changeant les anticipations.
 Panneaux publicitaires, journal qui publiait les noms d’officiels en retard, organisation engagée à être ponctuelles.
Modèle représenter graphiquement à l’aide d’une courbe en S
 Elle décrit comment mon action dépond de mon anticipation sur les actions des autres , mon incitation à faire
l’action augmente avec mes anticipations sur les actions des autres.
 L’intersection de cette courbe en S avec la diagonale donnera les points d’équilibres.
A l’équilibre les résultats anticipés, sur les actions est celui observé .
Certains seront stables petites déviations d’autres instables.
Les modèles à équilibres multiples
1. A l’équilibre les résultats anticipés, sur les actions est celui observé .
2. Certains seront stables petites déviations d’autres instables.
Lien avec modèle de Romer :
• Théorie de la croissance endogène .
• Une économie peut être piégée dans un mauvais équilibre car on s'y attend, à modifier les attentes qu’est
très difficile.
• Les forces de marché seules peuvent nous amener à l’équilibre mais pas forcément bon et pas de
mécanisme pour s’échapper de cet mauvais équilibre
Modèle Big push de murphy , sheifer et vishy
Hypothèses :
 Un facteur de production L c’est le travail.
 Deux secteurs traditionnels et moderne.
 Le secteur moderne plus productif mais il faut une certaine qualification.
 Consommateurs dépensent pareil dans les secteurs
 Economie fermée.
 Concurrence parfaite.
Modèle Big push de murphy , sheifer et vishy
Une firme doit décider si elle investit dans les nouvelles technologies
 Dans le secteur traditionnel, la fonction de production passe par l’origine et la production augmente
avec l’emploi L.
 Dans le secteur traditionnel ,la fonction de production est telle qu’il faut un niveaux d’emploi
minimum (pointF) pour que l’output soit produit.
Big Push :
 Compte tenu du cout fixe, deux conditions pour que l’investissement soit profitable :
1. L’écart de productivité entre les secteurs soit grand.
2. Le différentiel de salaire entre les secteurs soit faible.
Représentation graphique du big push
 Différentiel de salaire ? salaire moderne> salaire traditionnel.
Industrialisation
Semi- industrialisation
 Pas nécessaire de finir sur le cas extrême ou toute l’Economie s’est industrialisée et le secteur traditionnel
complètement disparu .
 Notez que ce modèle ne nécessite pas d’externalité de production de type learning by watching ou une firme
peut augmenter sa productivité en regardant d’autres firmes dans le même secteur font (modèle Römer)
Justification pour une politique de big push :
• Big push peut justifier en présence d’externalités pécuniaires cad d’un effet externe sur le cout auquel les agents
font face, comme dans l’exemple traité précédemment.
• Effets inter temporels, urbanisation, infrastructures, formation professionnelle Le super-entrepreneur comme
solution ?
• Si qu’un seul agent en charge de l’industrialisation, plus de problème de coordination.
• Il est peu probable qu'un seul agent puisse emprunter sur les marchés tout le capital nécessaire pour industrialiser
l'économie.
• Problème d’incitation au travail : cout du suivi trop élevé, difficulté à élaborer des contrats incitatifs.
 Problèmes d’asymétrie d’information.
 Problèmes de communications.
 A contrario un leadership public coordonnant les intérêts privés s’est avéré une réussite dans les pays d’Asie
de l’est
Autres problèmes menant à des équilibres multiples :
1. Une firme en place qui bénéfice de rendement croissant en production aura un avantage sur les autres
firmes voulant investir dans une technologie plus efficace.
2. Normes et comportements : d’un comportement de recherche de rentes et corruption à un comportement
plus vertueux ou l’on cherche à maintenir une bonne réputation pour bénéficier des gains à la coopération
3. Priorité donnée aux industries liées à travers flux :
- Subvention aux firmes domestiques à investir dans ses industries
- Entreprises nationales pionnières dans ces industries, qui sont revendues une fois l’industrialisation
amorcée.
4. Impact de l’inégalité sur la croissance
- Une dose d’inégalité permet à certains d’accumuler de l’épargne et serait nécessaire pour
assure l’investissement et la croissance
- Mais inégalité peut restreindre les opportunités à devenir des entrepreneurs donc limiter la
croissance mais pas uniquement ;car les plus pauvre ne peuvent investirent en capital humain de
leurs enfants
- Un piège de pauvreté s’installe.
Nous avons vu comment sous certaines conditions, les externalités pécuniaires peuvent mener à
des équilibres multiples et justifier une politique de « Big push » En effet quand le salaire offert
dans le secteur moderne est relativement modéré, la firme pionnière sur le secteur ne capture
qu’une part de la contribution de son investissement ; les autres qui suivront en bénéficieront aussi
D’autres situations peuvent mener à des équilibres multiples et justifier une intervention publique
pour coordonner les décisions des agents.

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  • 1.
  • 2. Les modèles à équilibres multiples: la théorie du Big Push • P.N. Rosenstein-Rodan (“Industrialisation of Eastern and South Eastern Europe” in Economic Journal, 1943) souligne l’importance des « discontinuités » et des économies financières externes dans le développement industriel. Il soutenait que les décisions d’investissement sont interdépendantes et qu’en raison, d’une part, de la taille limitée du marché des économies sous-développées et d’autre part des pressions exercées par la concurrence sur les investisseurs pour qu’ils tirent profit des économies d’échelle dans la production, les projets d’investissement présentent souvent des risques excessifs pour les investisseurs individuels dans ces pays. Il se prononce donc en faveur de la stratégie de développement reposant sur une « grande poussée » (ou big push) faisant appel à la planification gouvernementale pour coordonner et fournir les incitations permettant d’obtenir l’effort simultané d’investissement dans plusieurs branches d’activité complémentaires susceptibles de produire une croissance substantielle du revenu national tout en accroissant la taille du marché intérieur.
  • 3. Les modèles à équilibres multiples: la théorie du Big Push R. Nurkse (« Some Intemational Aspects of the Problem of Economic Development », American Economic Review, 1952) reprend le thème du « cercle vicieux de la pauvreté » de Rosenstein-Rodan et l’a développé à l’appui d’une stratégie de « croissance équilibrée ». Nurkse a analysé le cercle vicieux de la manière suivante :  Côté demande : La taille du marché intérieur est limitée du fait du faible niveau de productivité lié au faible niveau de la formation intérieure de capital. Par ailleurs, la taille limitée du marché désincite à investir  Côté offre : Le faible niveau des revenus entraine la faible capacité d’épargne d’où une pénurie de capital et donc une faible productivité et un faible niveau des revenus.
  • 4. Les modèles à équilibres multiples: la théorie du Big Push Nurkse souligne comme Rosenstein-Rodan la contrainte imposée à l’investissement et donc à la croissance globale par la taille limitée du marché qui caractérise ces économies. Ayant noté que les exportations sur le marché mondial avaient représenté, au cours du dix—neuvième siècle, une source essentielle de croissance soutenue par la demande pour nombre de pays aujourd’hui développés, il estime que les possibilités offertes. à l’heure actuelle, aux pays moins développés de sortir du «cercle vicieux » en faisant appel au marché mondial sont très limitées. La solution proposée par Nurkse consistait dans une diffusion synchronisée et simultanée des capitaux dans l’ensemble de l’industrie afin de susciter une expansion généralisée du marché; autrement dit, il proposait une stratégie de « croissance équilibrée ». Intervention publique limitée dans le temps mais efficace, type de modèle avec équilibre multiple qui pousse à investir dans les interventions visant à coordonner les investisseurs des diffèrent agents Economique et les aider à passer d’un équilibre sous optimal a meilleur.
  • 5. La coordination des pays en développement Ces interventions ont comme qualités qu’elles ne nécessitent pas un effort continu de la part d’états.  Big push d’actions concertées seront nécessaires pour sortir l’Economie d’un mauvais équilibre. A l’inverse de mauvais choix public → conséquence LT entrainant l’Economie dans un mauvais équilibre pour plusieurs années. Echec de coordination dans Les PED (pays en développement ) • On ne trouve pas forcément de complémentarité → situation de congestion (choix fait par un agent diminue l’incitation qu’ont les autres agents à faire le meilleur choix Ex : dans un marché concurrentiel, quand la demande est en excès, prix augmente menant nouvel équilibre.
  • 6. La coordination des pays en développement Leadership :  Permet aussi de comprendre l’accent mis sur le leadership comme solution aux problèmes de développement.  Sans leader, quand la population est large, difficile de communiquer pour coordonner les efforts → difficulté de s’identifier et donc mettre en place communicative effective, même si la communication, difficile de convaincre les autres de faire premier pas.  Leader utiliseras des mécanismes de coordination. Modèle coordination des anticipations Exemple :  Problème de ponctualité .
  • 7. La courbe du modèle multiples  Problème collectif et non individuel comme on pourrait le croire.  Campagne nationale contre le manque de ponctualité reposant sur l’idée que la société peut faire le choix de sortir du mauvais équilibre en changeant les anticipations.  Panneaux publicitaires, journal qui publiait les noms d’officiels en retard, organisation engagée à être ponctuelles. Modèle représenter graphiquement à l’aide d’une courbe en S  Elle décrit comment mon action dépond de mon anticipation sur les actions des autres , mon incitation à faire l’action augmente avec mes anticipations sur les actions des autres.  L’intersection de cette courbe en S avec la diagonale donnera les points d’équilibres. A l’équilibre les résultats anticipés, sur les actions est celui observé . Certains seront stables petites déviations d’autres instables.
  • 8. Les modèles à équilibres multiples 1. A l’équilibre les résultats anticipés, sur les actions est celui observé . 2. Certains seront stables petites déviations d’autres instables.
  • 9. Lien avec modèle de Romer : • Théorie de la croissance endogène . • Une économie peut être piégée dans un mauvais équilibre car on s'y attend, à modifier les attentes qu’est très difficile. • Les forces de marché seules peuvent nous amener à l’équilibre mais pas forcément bon et pas de mécanisme pour s’échapper de cet mauvais équilibre
  • 10. Modèle Big push de murphy , sheifer et vishy Hypothèses :  Un facteur de production L c’est le travail.  Deux secteurs traditionnels et moderne.  Le secteur moderne plus productif mais il faut une certaine qualification.  Consommateurs dépensent pareil dans les secteurs  Economie fermée.  Concurrence parfaite.
  • 11. Modèle Big push de murphy , sheifer et vishy Une firme doit décider si elle investit dans les nouvelles technologies  Dans le secteur traditionnel, la fonction de production passe par l’origine et la production augmente avec l’emploi L.  Dans le secteur traditionnel ,la fonction de production est telle qu’il faut un niveaux d’emploi minimum (pointF) pour que l’output soit produit. Big Push :  Compte tenu du cout fixe, deux conditions pour que l’investissement soit profitable : 1. L’écart de productivité entre les secteurs soit grand. 2. Le différentiel de salaire entre les secteurs soit faible.
  • 12. Représentation graphique du big push  Différentiel de salaire ? salaire moderne> salaire traditionnel.
  • 13. Industrialisation Semi- industrialisation  Pas nécessaire de finir sur le cas extrême ou toute l’Economie s’est industrialisée et le secteur traditionnel complètement disparu .  Notez que ce modèle ne nécessite pas d’externalité de production de type learning by watching ou une firme peut augmenter sa productivité en regardant d’autres firmes dans le même secteur font (modèle Römer) Justification pour une politique de big push : • Big push peut justifier en présence d’externalités pécuniaires cad d’un effet externe sur le cout auquel les agents font face, comme dans l’exemple traité précédemment. • Effets inter temporels, urbanisation, infrastructures, formation professionnelle Le super-entrepreneur comme solution ? • Si qu’un seul agent en charge de l’industrialisation, plus de problème de coordination. • Il est peu probable qu'un seul agent puisse emprunter sur les marchés tout le capital nécessaire pour industrialiser l'économie. • Problème d’incitation au travail : cout du suivi trop élevé, difficulté à élaborer des contrats incitatifs.
  • 14.  Problèmes d’asymétrie d’information.  Problèmes de communications.  A contrario un leadership public coordonnant les intérêts privés s’est avéré une réussite dans les pays d’Asie de l’est Autres problèmes menant à des équilibres multiples : 1. Une firme en place qui bénéfice de rendement croissant en production aura un avantage sur les autres firmes voulant investir dans une technologie plus efficace. 2. Normes et comportements : d’un comportement de recherche de rentes et corruption à un comportement plus vertueux ou l’on cherche à maintenir une bonne réputation pour bénéficier des gains à la coopération 3. Priorité donnée aux industries liées à travers flux : - Subvention aux firmes domestiques à investir dans ses industries - Entreprises nationales pionnières dans ces industries, qui sont revendues une fois l’industrialisation amorcée.
  • 15. 4. Impact de l’inégalité sur la croissance - Une dose d’inégalité permet à certains d’accumuler de l’épargne et serait nécessaire pour assure l’investissement et la croissance - Mais inégalité peut restreindre les opportunités à devenir des entrepreneurs donc limiter la croissance mais pas uniquement ;car les plus pauvre ne peuvent investirent en capital humain de leurs enfants - Un piège de pauvreté s’installe. Nous avons vu comment sous certaines conditions, les externalités pécuniaires peuvent mener à des équilibres multiples et justifier une politique de « Big push » En effet quand le salaire offert dans le secteur moderne est relativement modéré, la firme pionnière sur le secteur ne capture qu’une part de la contribution de son investissement ; les autres qui suivront en bénéficieront aussi D’autres situations peuvent mener à des équilibres multiples et justifier une intervention publique pour coordonner les décisions des agents.