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Chapitre 5: La monnaie et le
financement de l’économie
Intro : Qu’est-ce qu’une monnaie ? Qu’est-ce que le
financement de l’économie ?
 Monnaie: chose difficile à définir par sa nature car elle a pris des formes très
différentes dans le temps… Elle se définit plutôt par ses fonctions… et l’évolution de sa
forme s’explique notamment par élimination des monnaies qui remplissaient mal ces
fonctions… C’est pourquoi nous allons commencer par étudier les fonctions de la
monnaie puis l’évolution de ses formes.
 Le financement de l’économie: c’est l’ensemble des solutions mises en œuvre par
certains agents économiques ayant des ressources inférieures à leurs projets de
dépenses en faisant appel à l’excès de ressources d’autres agents économiques.
Les agents ayant une capacité de financement (nous verrons qui?) financent (nous verrons
comment et pourquoi) d’autres agents ayant un besoin de financement. (nous verrons
qui?)
I) Les fonctions économiques de la monnaie :
1) Fonction d’unité de compte: Doc 2 page 116
:
1) Cela ne sert à savoir si c’est cher ou non…
2) 4 prix seulement, à la place de 12 prix!
A en €, B en € C en € et D en €= 4 prix
 A en B, A en C et A en D… puis B en A, B en C et B en D… puis C en A, C en B et C en D,
Et enfin D en A, D en B et D en C= 12 prix (ou alors 6 prix si on estime que
3) Avec une seule unité de compte, le nombre des prix est fortement réduit et ils sont tous exprimés
dans une unité (l’€, le forint…) dont les agents économiques connaissent bien la valeur… ce qui leur
permet de comparer plus facilement al valeur des BS entre eux (Difficultés à compter dans une
monnaie étrangère nouvelle)
 Fonction d’unité de compte. Qualité requise= facile à diviser (les métaux fongibles plus que le
diamant par exemple…), assez stable dans le temps pour permettre la mémorisation des valeurs.
1) Oui, mais cela dépend où ; toutes les monnaies ne sont
pas acceptées partout… mais dans la zone euro, tout ce qui
s’achète peut s’acheter avec des euros.
2) Parce qu’il sait (ou croit) que d’autres accepteront de la
monnaie en échanges des biens dont il a besoin.
Marchandise acceptée par tous comme ayant de la valeur.
Toute est fondé sur la CONFIANCE dans la valeur de la
monnaie ; ce n’est pas tellement qu’elle est utile ou qu’elle a
de la valeur d’usage pour moi, mais je sais, ou je crois savoir
que la monnaie est perçue par les autres comme ayant de la
valeur. Je la veux donc parce qu’elle a une valeur d’échange
importante.
3) Le troc nécessite ce qu’on appelle une double
coïncidence des besoins. (Avoir besoin de la chose que sait
faire l’autre ET qu’il ait besoin de ce que je sais faire) + en
même temps !
La monnaie vient donc résoudre le problème de
l’incompatibilité des besoins.
2) Fonctions d’intermédiaire des échanges (ou de moyen de paiement) et de réserve de valeur
Doc 3 page 117:
4) L’épargne : le vendeur peut utiliser cette monnaie aujourd’hui ou « demain ». Il faut donc qqchose qui sera
accepté comme intermédiaire des échanges demain, càd qui conserve sa valeur d’échange dans le temps ! Les
bonnes monnaies seront celles dont la forme physique se maintient dans le temps, mais aussi celles dont le
pouvoir d’achat se maintient dans le temps.
Je vais donc accepter quelque chose qui ne m’est pas utile (or) parce que tout le monde pense que l’or a de la
valeur, il est assez facile à transporter (grande valeur pour un faible volume…), facile à diviser (les métaux
fongibles plus que le diamant par exemple…)
II) L’évolution des formes de monnaies
1) Des monnaies marchandises aux monnaies fiduciaires :
doc 2 page 118 : Pourquoi accepte-t-on d’utiliser de la monnaie ?
1. Le billet de
banque est un
morceau de
papier.
3. Confiance dans le fait que les autres membres de la société acceptent d’être payés en monnaie ; confiance dans le fait
que la monnaie garde son pouvoir d’achat ; confiance dans le fait que les billets en circulation sont de « vrais billets »,
fabriqués par une instance fiable ; confiance dans la solidité des institutions politiques , des règles (Etat, banque centrale)
et dans le fait qu’elles servent l’intérêt général. (Pb posés par le Bitcoin de ce point de vue là et aussi par le manque de
confiance qu’inspire l’Etat vénézuélien et la forte inflation qui en découle ).
2. Fiduciaire : de «
fiducia », confiance en
latin. Longtemps, les
billets permettaient
d’obtenir une quantité
de métal (or…) fixe. Ils
étaient aussi bon, ce
que l’or, ce qui
inspiraient confiance.
4. Perte de valeur de la monnaie nationale par rapport aux autres devises ; forte inflation qui fait baisser
le pouvoir d’achat et la valeur de l’épargne, faillites de banque ; forte instabilité gouvernementale, sortie
d’un Etat de la zone €… ;
2) La dématérialisation de la monnaie
1) La monnaie, c’est ce qui sert d’unité de compte… (les forints en Hongrie),les moyens de
paiement c’est la monnaie elle-même ou les moyens de la faire circuler
2) c,a, puis g, e,, puis ensemble (h, d, b, f)
3) Nous n’utilisons plus les blocs de thé, ni les louis d’or… et les chèques de moins en
moins.
Page 120
Doc. 2 p120• La composition des moyens de paiements en France
1. 95 % des transactions qui ont eu lieu en France en 2012 ont été réglées en monnaie
scripturale.
2. Il est très faible puisqu’il ne représente que 5 % de la masse monétaire en circulation
3. Elle ne cesse d’augmenter puisqu’elle passe de 57 % en 1960à 95 % en 2012.
4. Les agents économiques détiennent tous un compte à vue auprès d’une institution
financière. Les banques ont diversifié les moyens de circulation de la monnaie scripturale
(chèque, mandat, virement, carte bancaire…)… L’ Etat a aussi encouragé le développement
de ce type de moyens de paiements car ils sont plus faciles à contrôler et donc à taxer.
Monnaie
scripturale:
Monnaie
écrite dans
les comptes
des banques.
Doc 4 page 121
Les instruments de circulation de la monnaie
1. Sur 100 paiements effectués en France au cours de
l’année 2010, 40 % ont été effectués par carte
bancaire, 20 % par
chèque, 20 % par prélèvements, 18 % par virements
et 2 % par les autres moyens de paiement (effet de
commerce, monnaie
électronique et titre interbancaire de paiement).
2. L’utilisation du chèque décline au profit de celui de
la carte bancaire.
3. Le chèque est un outil peu sécurisé (imitation facile
de la signature manuelle) alors qu’avec la carte
bancaire la transaction n’est pas autorisée sans la
fourniture de codes plus sécurisés et si le compte
courant du débiteur n’est pas approvisionné.
Un titre interbancaire de paiement (TIP) est un moyen de
paiement simple d'utilisation conçu pour régler des
factures à un organisme ou à une personne à qui
le débiteur doit de l'argent. Il donne au créancier l'initiative
de la mise en recouvrement de ces créances et est conçu
pour les règlements à distance, notamment les factures1
LCR= Lettre de change; BOR= billets à ordre
A l’oral…
2. À de la monnaie scritpurale puisque, in fine, celui qui achète verra son compte courant débité de la
somme payée.
3. Panne informatique ; piratage des coordonnées bancaires, soit du code confidentiel, soit des numéros
de la carte et du pictogramme. Le système Paylib permet de sécuriser le paiement en ligne puisque le
client n’a plus à fournir ses coordonnées bancaires à chaque transaction.
Doc 3 page 121 : La
dématérialisation des
systèmes de paiement
1. Tous les agents
économiques détiennent
un compte bancaire ; les
individus détiennent de
moins en moins de
monnaie
fiduciaire; tous les
commerçants sont
équipés d’un terminal de
carte bleue ; de plus en
plus de ménages ont
une connexion internet ;
développement du e-
commerce.
Peut-on parler de progrès
dans l’évolution des formes
de la monnaie ?
Troc
(Pas de monnaie)
Monnaie marchandise Monnaie métallique
La fonction d’unité de
compte
Autant de prix relatifs que d’échange
possibles.
Les monnaies marchandises
sont peu divisibles, leur valeur
d’usage n’est pas toujours
reconnue par tous.
Deux ou trois métaux à la valeur d’usage élevée et bien
connue s’imposent. De plus leur rareté leur confère
une valeur d’échange élevée.
Ils sont faciles à fondre, donc facile à diviser.
Capacité de la monnaie à
remplir la fonction
Très mauvaise Mauvaise Assez bonne
La fonction de moyen de
paiement
(ou fonction d’intermédiaire
des échanges)
Pratique ou non ?
 Inspire facilement
confiance ?
 Infinité de biens possibles, plus ou moins
pratiques
 Si un bien ne m’est pas directement utile,
il est risqué de l’accepter comme moyen de
paiement, il faudrait compter sur la chance
de tomber sur quelqu’un qui en aura besoin.
Très mauvaise, l’échange n’est possible
qu’en cas de coïncidence des besoins des
coéchangistes.
 Les monnaies
marchandises sont difficiles à
transporter, parfois à
compter, on peut les voler.
 Leur valeur intrinsèque
élevée est de tout de même
gage de confiance
 Plus pratique que les marchandises même si les
pièces peuvent être lourdes et difficiles à transporter.
On peut les voler. Il est parfois long de compter.
 Leur valeur intrinsèque très élevée est gage de
confiance
Mais leur rareté est un obstacle à l’extension des
échanges.
Capacité de la monnaie à
remplir la fonction
Très mauvaise Mauvaise Très bonne mais…
La fonction de réserve de
valeur
Il y a autant de possibilité de transférer de la
valeur qu’il y a de biens disponibles, aucun
n’assure un résultat rassurant.
Les monnaies marchandises
sont souvent périssables, elles
ne résistent pas aux effets du
temps
Les métaux comme l’or sont physiquement très
stables dans le temps.
Leur valeur d’usage reste stable dans le temps
(bijoux, industrie, croyance dans la capacité à être une
bonne réserve de valeur)  Demande élevée.
 Découvertes de nouvelles mines rares Offre faible
et stable.
Leur valeur d’échange (prix de marché) est stable et
élevée.
 Mais le coût de garde est non nul.
Capacité de la monnaie à
remplir la fonction
Très mauvaise Mauvaise Excellente, mais…
Peut-on parler de progrès dans
l’évolution des formes de la
monnaie ?
Monnaie fiduciaire Monnaie scripturale
La fonction d’unité de compte Les monnaies nationales ont une valeur reconnue sur
tout le territoire, elles sont très faciles à diviser
Les monnaies nationales ont une valeur reconnue sur tout le
territoire, elles sont très faciles à diviser.
Capacité de la monnaie à remplir
la fonction
Très bonne Excellente
La fonction de moyen de
paiement
(ou fonction d’intermédiaire des
échanges)
Pratique ou non ?
 Inspire facilement confiance ?
Très pratique mais :
Les pièces et surtout les billets peuvent permettre de
transporter facilement de la monnaie ayant une très
forte valeur d’échange.
Toutefois, on peut les voler, les perdre. Il est parfois
long de compter les billets et les pièces.
 Leur coût de production est très faible ce qui règle le
problème de la rareté.
 Mais la valeur intrinsèque est très faible voire nulle,
et la valeur d’échange ne repose que sur la confiance
La perfection du point de vue pratique : Poids nul, capable de
circuler en une seconde à l’autre bout de la planète, techniquement
possible à sécuriser, très facile à compter.
 Avantage pour L’Etat car les transactions sont plus traçables, il est
plus facile de prélever l’impôt.
Leur coût de production est nul, aucun problème de rareté
 Mais la valeur intrinsèque est totalement nulle ; la valeur
d’échange ne repose que sur la confiance, notamment dans le
système bancaire.
 Mais il y a parfois de problèmes de sécurisation des paiements.
Ex : achat de logiciels sur internet par CB…
Capacité de la monnaie à remplir
la fonction
Très bonne mais… Excellente mais…
La fonction de réserve de valeur
 Totalement insensible aux effets du temps. Les vieux
billets sont remplacés par des nouveaux.
 Les modalités de sa production (coût de production
quasi nul), donc de la création monétaire peuvent faire
craindre de l’inflation.
 Immatérielle ( !) donc totalement insensible aux effets du temps.
 Les modalités de sa production (coût de production nul), donc de
la création monétaire peuvent faire craindre de l’inflation.

Capacité de la monnaie à remplir
la fonction
Très bonne mais… Très bonne mais…
III) Comment l’activité économique est-elle financée ?
A) Besoin ou capacité de financement
1. En 2013, les entreprises non financières résidentes
dégageaient un besoin de financement de 35,7 milliards
d’euros ; en 2011, les
ménages dégageaient une capacité de financement de
83,5 milliards d’euros ; en 2006, la Nation française avait
un besoin de financement vis-à-vis du reste du monde
de 10,6 milliards d’euros.
Doc 3 page 123: Besoin ou
capacité de financement
Le financement l’économie, c’est : comment les agents
qui ont des besoins de financement et ceux qui ont des
capacités de financement cherchent à améliorer leur
situation…, notamment en procédant à des échanges
marchands, càd mutuellement avantageux !
4. Auprès du reste du monde (ménages, entreprises,
banques non-résidents).
3. Les SNF et les administrations publiques sont
structurellement en besoin de financement ; les ménages et
les SF en capacité de financement.
2. On obtient la situation globale pour la Nation ; en
2009, les SNF ont un besoin de financement égal à 12,5
milliards d’euros ; en 2013, la Nation dégage un besoin
de financement égal à 41,8 milliards d‘euros.
Doc 2 page 122 : Le financement des entreprises
B) Comment les entreprises peuvent-elles se financer ?
1. Moyens de financement obtenus au sein même de l’entreprise grâce à son activité (bénéfices non distribués aux
actionnaires et dotations aux amortissements).
2. L’autofinancement fait partie du financement sur fonds propres mais il faut y ajouter le financement par émission
de titres de propriété (actions) sur le marché primaire. Cela ne coûte rien à l’entreprise… maispeut entraîner une
dilution des bénéfices futurs et des droits de votes…
3. Le financement par endettement consiste à emprunter auprès de créanciers un capital que l’on remboursera
moyennant intérêts. Cette dette peut être titrisée sous forme d’obligation (morceaux de dettes…) ou bien être
contractée auprès d’une banque (« on contracte une dette »)
4. Les banques et les agents non financiers à capacité de financement (particuliers et entreprises).
Action (reszveny) Obligation (kötveny)
Définitions et
caractéristiques
- Titre de propriété émis par une entreprise en
contrepartie du capital apporté par un premier
souscripteur lors de l’émission
- Rémunération : dividende (fraction des bénéfices
réalisés)
- Droit de vote lors des décisions lors des
Assemblées Générales
- Titre de créance (reconnaissance de dette) émis par
une entreprise ou un Etat en contrepartie d’un capital
prêté
- Rémunération : intérêt fixé à l’avance
- Remboursement à échéance
- Pas de droit de vote aux assemblées générales
Avantages
Pour l’émetteur:
- Paye les dividendes seulement lorsqu’il y a profits
- Pas de remboursement du capital apporté
Pour le détenteur:
- Participation aux décisions
- Si les profits sont élevés, il y a possibilité de
percevoir des dividendes élevés
- Possibilité de réaliser une plus-value importante
sur le marché secondaire
Pour l’émetteur:
- Pas de dissolution du droit de vote
- Pas de dissolution des bénéfices futurs
Pour le détenteur:
- Rémunération fixe
- Le risque de ne pas être remboursé est faible car il ne
survient qu’en cas de faillites graves
- Possibilité de revendre l’obligation sur le marché
secondaire avec un risque faible de moins-value
Inconvénients
Pour l’émetteur:
- Dissolution du droit de vote jusqu’à perte du
contrôle
- Dissolution des bénéfices futurs
Pour le détenteur:
- Pas de profits = pas de rémunération
- Risque de moins-value élevé
Pour l’émetteur:
- Paiement d’intérêts même en cas de perte
- Obligation de rembourser le capital à échéance
-
Pour le détenteur:
- Pas de participation aux décisions
- Même en cas de profits élevés, la rémunération reste
la même
- Même en cas de profits élevé, la possibilité de plus-
value est faible
Action (reszveny) Obligation (kötveny)
Définitions et
caractéristiques
- Titre de propriété émis par une entreprise en
contrepartie du capital apporté par un premier
souscripteur lors de l’émission
- Rémunération : dividende (fraction des bénéfices
réalisés)
- Droit de vote lors des décisions lors des
Assemblées Générales
- Titre de créance (reconnaissance de dette) émis par
une entreprise ou un Etat en contrepartie d’un capital
prêté
- Rémunération : intérêt fixé à l’avance
- Remboursement à échéance
- Pas de droit de vote aux assemblées générales
Avantages
Pour l’émetteur:
- Paye les dividendes seulement lorsqu’il y a profits
- Pas de remboursement du capital apporté
Pour le détenteur:
- Participation aux décisions
- Si les profits sont élevés, il y a possibilité de
percevoir des dividendes élevés
- Possibilité de réaliser une plus-value importante
sur le marché secondaire
Pour l’émetteur:
- Pas de dissolution du droit de vote
- Pas de dissolution des bénéfices futurs
Pour le détenteur:
- Rémunération fixe
- Le risque de ne pas être remboursé est faible car il ne
survient qu’en cas de faillites graves
- Possibilité de revendre l’obligation sur le marché
secondaire avec un risque faible de moins-value
Inconvénients
Pour l’émetteur:
- Dissolution du droit de vote jusqu’à perte du
contrôle
- Dissolution des bénéfices futurs
Pour le détenteur:
- Pas de profits = pas de rémunération
- Risque de moins-value élevé
Pour l’émetteur:
- Paiement d’intérêts même en cas de perte
- Obligation de rembourser le capital à échéance
-
Pour le détenteur:
- Pas de participation aux décisions
- Même en cas de profits élevés, la rémunération reste
la même
- Même en cas de profits élevé, la possibilité de plus-
value est faible
Prenons par exemple l'entreprise Microsoft. Le vendredi 12 novembre 2004, à la clôture du marché
américain, une action de l'entreprise Microsoft valait 29,97$. Le 15 novembre à l'ouverture, l'action
Microsoft affichait une baisse impressionnante de 2,63$, soit près de 9% ! Mais que s'est-il passé ce
week-end de novembre 2004. Et bien rien de spécial, hormis le fait que le lundi 15 novembre était le
jour de détachement d'un dividende de 3,08$ par action de la part de Microsoft. Car en réalité, le 15
novembre 2004 n'a pas été une journée catastrophique pour Microsoft, au contraire. Si vous aviez dans
votre portefeuille une action de l'entreprise Microsoft le 12 novembre (valeur 29,97$) et peu importe la
date d'acquisition de l'action (le jour même ou il y a un an), vous avez touché le 15 novembre un
dividende de 3,08$ et la valeur à la fin de journée de l'action est de 27,39$ (La variation sur la journée
du 15 novembre est donc nettement positive car 3,08 + 27,39 = 30,47$ (supérieur à 29,97$).
source : "NASDAQ Historical Quote - Microsoft").
Peut-on s'enrichir rapidement en achetant une action la veille du versement du dividende
et en la revendant le lendemain après avoir encaissé le paiement du dividende? Non…
 Le paiement du dividende étant une sortie
d'argent pour l'entreprise, son versement est
immédiatement répercuté sur le cours de l'action du
fait de la modification de la valorisation de la société.
Son actif net baisse d’un montant égal à la valeur des
bénéfices distribués.
 Par conséquent il faut abandonner l'idée de
s'enrichir rapidement en achetant une action la veille
du versement du dividende et en la revendant le
lendemain après avoir encaissé le dividende.
L'ajustement du cours du titre se fait le jour même,
un montant équivalent au dividende net étant
instantanément retranché.
C) Le développement du financement externe direct
Etude du doc 1 page 124
1) Europlasma émet de nouvelles actions, mises en vente sur le marché primaire. Si
elles sont toutes vendues, cela augmentera les capitaux propres de l’entreprise de
27,8 millions d’€, d’où l’expression augmentation de capital.
2) Europlasma a souhaite diminuer son taux d’endettement et à investir dans différentes
activités (Usine CHO Morcenx)… et pouvoir saisir des opportunités dans le futur…
3) 27 764 415,20/34 705 519= 0,8€
2) Evolution de l’endettement des SNF auprès d’institutions financières entre 2009 et 2012:
(884-864,7/864,7)*100= + 2,23%
Evolution de l’endettement des SNF auprès du marché financier entre 2009 et 2012:
(460,7-360,8)/360,8*100= +27, 7%
1) En 2012, les SNF prises dans leur ensemble avaient des dettes de 1344,7 milliards d’€. Sur
ces 1344 milliards, elles s’étaient endettées de 884 milliards auprès des banques et 460
milliards auprès des marchés, en vendant des obligations ou des titres de créances
négociables
 La part de l’endettement auprès des IF (les banques ) diminue au profit de l’endettement
direct (ou désintermédié), ce qui permet une baisse du coût du financement, puisqu’il ne
faut plus rémunérer un intermédiaire. On remarque toutefois que malgré les évolutions
observées, la part de l’endettement auprès des banques reste largement majoritaire
pour les SNF par rapport à l’endettement de marché.
 Cependant, cela ne doit pas ne conduire à sous-estimer le développement des marchés
financiers dans le financement des SNF dont l’endettement n’est qu’une des modalités…
 En effet, l’émission de nouvelles actions sur les marchés financiers permet le
financement des SNF n’est logiquement pas considéré comme de l’endettement mais
comme un financement sur capitaux propres.
Et effectivement: …
50%
30%
Evolution des ressources au passif des entreprises.
Page 125
2) Les SNF se financent de moins en moins par emprunts (cf derniers docs)
et de plus en plus sur les marchés… Les banques ont donc accompagné ce
développement de la finance de marché pour offrir des services et
devenir intermédiaires « sur les marchés financiers » et se procurer une
nouvelle source de revenus.
(Teneurs de compte titres, gestion de portefeuille…)
3) Comme on le voit dans le doc 5,
les marchés financiers sont très
volatiles et du fait du
développement de leurs nouvelles
activités sur les marchés, elles sont
plus exposées à des risques de
crises et même de faillite comme
celle de la banque Lehman
Brothers en 2009 aux EU.
1) La banque collecte l’épargne
des agents à capacité (surtout les
ménages) à de financement en
les rémunérant contre un
faible intérêt et prête aux agents à besoin de financement contre un
intérêt plus fort. L’intérêt des ménages est que face à une grande
asymétrie d’informations s’il devait acheter des titres financier à une
entreprise dont ils ne comprennent pas le projet, ils préfèrent un
intérêt faible dans une banque ayant bonne réputation… la banque
étant plus capable d’identifier les bons et les mauvais projets…
(Transforme aussi l’épargne sur temps court des ménages en emprunt
sur temps long des entreprises)
Agents à
capacité de
financement
(Ménages)
Agents à besoin de
financement
(Entreprises, Etats)
Marchés
financiers
Banques Prêts bancaires
Achats de
titres
financiers
Vente de titres
financiers
Taux d’intermédiation au sens large
Taux d’intermédiation au sens strict
D) Quel est le rôle joué par les taux d’intérêt?
Qu’est-ce qu’un taux d’intérêt ?
 L’intérêt (ou les intérêts), c’est la rémunération du capital prêté et qui sera remboursé.
 Cette rémunération est calculée à partir d’un pourcentage de la somme due pour une période
donnée (dans presque tous les cas, une année).
 Le taux d’intérêt annuel c’est la rémunération annuelle du capital prêté exprimée en % du capital
prêté.
Remarque: le paiement des intérêts peut s’effectuer en une fois à la fin de chaque année, mais aussi
par exemple en 12 fois.
Le taux d’intérêt annuel n’est pas égal à la somme des intérêts payés sur
le capital emprunté si la durée de l’emprunt est supérieure à une année!
Pour comprendre cela, nous allons considérer que le taux d’intérêt, c’est le LOYER DE L’ARGENT!
A KAMAT, A PENZNÉK A BERLETI DIJA!
On va supposer qu’on pourrait exprimer le loyer annuel d’un appartement en % .
Par exemple, 1 000€ par mois de loyer, soit 12 000€ par € pour un appartement d’une
valeur marchande de 240 000€, cela représente un loyer annuel de 5% de la valeur de
l’appartement.
Louisa loue son appartement d’une valeur de 240 000€ à Mark, pour 1 000 €/mois , soit 12000€ /an.
Cela représente un loyer annuel de 5% de sa valeur totale de l’appartement. (12 000/240 000*100= 5%).
Au bout de trois ans, Mark redonne les clés de l’appartement à Louisa.
1ère année =
12 000€ de loyers
2ème année =
12 000€ de loyers
3ème année =
12 000€ de loyers
Total des loyers perçus pour 3 ans= 36 000€, soit 15 % de la valeur de l’appartement.
Unappartement
à240000€
Un appartement à 240 000 €
Flux de capital Flux d’intérêts
+ 36 000€
(Intérêts/Capital)*100= (36 000/240000)*100 = 15%
15% ≠ 5% de taux d’intérêt annuel
1ère année =
12 000€ d’intérêts
2ème année =
12 000€ d’intérêts
3ème année =
12 000€ d’intérêts
Total des intérêts perçus pour 3 ans= 36 000€, soit 15 % de la somme prêtée.
C’est logique car il a fallu payer 5% de la somme prêtée chaque année pendant 3 ans.
Unesommede
240000€
Une somme de 240 000 €
Flux de capital Flux d’intérêt
C’est la même chose si Louisa prête 240 000€ à Mark, pour 1 000 €/mois , soit 12 000€ /an, ce qui représente un loyer
annuel de l’argent de 5% de la valeur totale de la somme prêtée.(12 000/240 000*100= 5%). Mark rembourse
l’intégralité de la somme de 240 000 € au bout de trois ans.
240 000 €
+ 36 000€
=276 000€
240 000 € 240 000 € 240 000 €
(Intérêts/Capital)*100= (36 000/240000)*100 = 15%
15% ≠ 5% de taux d’intérêt annuel
1ère année =
12 000€ d’intérêts
2ème année =
8 000€ d’intérêts
3ème année =
4 000€ d’intérêts
Total des intérêts perçus sur 3 ans pour 240 000€ à 5% par an:
24 000€ soit 10 % de la somme prêtée.
C’est logique que cela soit moins que dans le cas précédent car
la somme « louée » était de moins en moins grande chaque
année, donc les intérêts à payer baissaient…
Comme si…
Louisaprêteà
Mark240000€
Or dans la réalité, on n’attend pas toujours pour commencer à rembourser… Louisa prête 240 000€ à Mark, pour 1
000 €/mois , soit 12 000€ /an, ce qui représente un loyer annuel de l’argent de 5% de la valeur totale de la somme
prêtée.(12 000/240 000*100= 5%). Mark rembourse 1/3 de la somme de 240 000€ à la fin de chaque année
Capital remboursé = 240 000 € (3*80 000)
Intérêts payés = 12 000 + 8000 + 4000€= 24 000€
Total Remboursé à Louisa par Mark =264 000€
240 000 €
240 000€ -80 000€ =
160 000€
160 000€-80 000€ =
80 000€
1ère année =
12 000€ de loyer
2ème année =
8 000€ de loyer
3ème année =
4 000€ d’intérêts
Total des loyers perçus pour 3 ans= 24 000€ soit 10 % de la somme prêtée.
C’est logique que cela soit moins que dans le cas où l’appartement loué faisait toujours 240m2: ici, l’appartement
« loué » était de moins en moins grand chaque année, donc le loyer à payer baissait…
LouisaloueàMarkun
appartde240000€
… comme si on louait un appartement de moins en moins grand.
Louisa loue un appartement de 240m2 d’une valeur de 240 000€ à Mark, pour 1 000 €/mois , soit 12000€ /an pour
une année. L’année suivante, elle lui loue un appartement plus petit, de 160m2, pour un loyer annuel de 8 000€. La
dernière année elle lui loue un appartement de 80 m2 pour 4 000€ par an. A chaque fois, le loyer représente 5% de la
valeur de l’appartement. Au bout de 3 ans Mark redonne les clés de l’appartement à Louisa.
Un appart à 240 000 €
de 240 m2
Un appart à 160 000 €
de 160 m2
Un appart à 80
000 € de 80 m2
Louisaprêteà
Mark240000€
Si on veut se rapprocher de la réalité, on va maintenant supposer que Mark souhaite rembourser chaque année la
même somme. Rappels: Louisa prête 240 000€ à Mark, pour 1 000 €/mois , soit 12 000€ /an, ce qui représente un
loyer annuel de l’argent de 5% de la valeur totale de la somme prêtée.(12 000/240 000*100= 5%). Mark rembourse
1/3 de la somme de 240 000€ à la fin de chaque année
En cas d’annualités fixes, la part des intérêts est plus grande dans les premières annualités
car la somme « restant due », la « somme louée » est plus grande.
On voit que: 12 000 € > 8 000€ > 4 000€
240 000 €
240 000€ -80 000€ =
160 000€
160 000€-80 000€ =
80 000€
(1) Valeurs simplifiées
Total des intérêts perçus sur 3 ans pour 240 000€ à
5% par an: 24 000€ soit 10 % de la somme prêtée.
Cliquez ici!
Dans le cas où Mark
aurait remboursé non
pas à la fin de chaque
année mais à la fin de
chaque mois, on aurait
eu la situation suivante.
Total des intérêts perçus
sur 3 ans pour 240 000€ à
5% par an:
18 948,55 € soit 7,89 % de
la somme prêtée.
7,89% ≠ 5%
 En effet, dans la réalité, pour les ménages, les remboursements se font chaque mois,
même si le taux d’intérêt pris en compte est un taux d’intérêt annuel.
 Ex: Emprunt de 10 000€ à rembourser en 36 mois avec un taux d’intérêt 4% par an.
Comme dans l’exercice A :
 Calculs Intérêts pour la 1ère mensualité:
(1/12ème ) de 10 000*0,04= 1/12*400€ = 33,33€ ;
En effet, il ne s’agit pas de 4% d’intérêt par mois, il faut donc diviser par 12 le montant
des intérêts annuels car la période écoulée représente un 12ème d’une année!
En général, les ménages choisissent des mensualités fixes.
Dans l’Exercice A (10 000€ à rembourser en 36 mois avec un taux d’intérêt 4% par an),
la mensualité fixe sera de 295,24€ à payer 36 fois.
(Calculer le montant de la mensualité fixe avec les paramètres du crédit est TROP
difficile à faire en 1ère , on admet ce résultat)
1ère mensualité fixe= 295,24 €
Intérêts= 33,33€Capital remboursé dans la mensualité = 261,91
Nombre
d’échéances
Capital restant
à rembourser
avant échéance
Intérêts
versés par
échéance
Capital
remboursé
par échéance
Total cumulé
du capital
remboursé
Capital restant
à rembourser
Après échéance
1 10 000 33.33 (1) 261.91 (2) 261.91 9 738.09 (3)
2 9 738.09 32.46 262.78 524.69 9 475.31
3 9475.31 31.58 263.66 788.34 9 211.66
4 9 211,66 30.7 264.54 1052.88 8 947.12
5 8 947.12 29.82 265.42 1 318.3 8 681.7
1) Complétez les deux dernières lignes.
Paramètres du credit:
Montant de l'emprunt: 10000 €
Durée du pret: 36 mois
Taux annuel du crédit: 4 %
Assurance mensuelle: 0
Debut du credit: 1 / 2006
Mensualité du crédit : 295.24€
(1) Intérêts versés à la 1ère échéance= (1/12)* Capital restant dû* taux d’intérêt=
1/12* 10 000*0,04= 1/12*400€ = 33,33€
(2): Capital remboursé à la 1ère échéance= Mensualité Fixe – Intérêts remboursés à la
première échéance= 295,24- 33,33= 261,91€
(3) Capital restant à rembourser après 1ère échéance=
Capital restant dû avant la 1ère échéance – capital remboursé à la 1ère échéance=
10 000 – 261,91= 9738,09€
2 Comment évolue la part des intérêts et du remboursement du capital dans la mensualité
fixe à mesure que le temps passe?
2ème mensualité fixe= 295,24 €
Intérêts= 32,46 €Capital remboursé dans la mensualité = 262, 78
3ème mensualité fixe= 295,24 €
Intérêts= 31,58 €Capital remboursé dans la mensualité = 263, 66
35ème mensualité fixe= 295,24 €
Intérêts
= 1,96 €Capital remboursé dans la mensualité = 293,28€
……… si on regardait la suite
36ème mensualité fixe= 295,24 €
Intérêts
= 0,98 €Capital remboursé dans la mensualité = 294,26€
On voit que la
part des intérêts
baisse à mesure
que l’on se
rapproche de la
fin du
remboursement!
Cliquez
vers
tableau
Ce que je vous demande à tous de retenir:
 Le taux d’intérêt n’est pas égal à la somme des intérêts payés sur le capital emprunté si le
capital n’est emprunté pour un an exactement.
 Plus la durée de l’emprunt est longue, plus les mensualités sont faibles MAIS plus le coût
de l’emprunt rapporté à la somme empruntée est élevé PUISQUE VOUS LOUEZ L’ARGENT
PLUS LONGTEMPS, ce qui est encore plus vrai quand le taux d’intérêt est élevé!
10 000€ à 4% par an pendant
Durée de l’emprunt 3 ans 6 ans 10 ans 20 ans
Mensualités fixes 295,24 156,45 101,5 60,60
Total intérêts payés 628,63 € 1264.53€ 2149.42€ 4543.53€
(Total intérêts payés)/
Capital emprunté)*100
6,28% 12,64% 21,49% 45,43%
10 000€ à 8% par an pendant
Durée de l’emprunt 3 ans 6 ans 10 ans 20 ans
Mensualités fixes
Total intérêts payés 1281.09 € 2623.93€ 4559.31€ 10074.56€
(Total intérêts payés)/
Capital emprunté)*100
12,81% 26,23% 45,59% 100,74%
1) L’emprunteur
accepte de payer un
intérêt pour le plaisir
qu’il peut s’offrir
immédiatement en
consommant des
biens qu’il n’aurait
pas pu acheter avant
longtemps et donc
en profiter tout de
suite… Exemple des
meubles…
 ou parce qu’il
pense qu’il pourra
investir et avoir des
gains supérieurs au
taux d’intérêt.
2) Le taux d’intérêt est élevé, épargner rapporte plus et m’endetter pour consommer aujourd’hui me coûte plus
cher… donc je préfère plutôt épargner davantage…
3)  Plus la durée de l’emprunt est élevé, plus le taux demandé est fort… car la durée de non disponibilité des fonds
pour celui qui prête est plus longue…
 Plus le risque de non remboursement (total ou partiel) est jugé élevé, risque de crédit, plus le taux sera élevé
 Plus le risque que la somme finalement remboursée ait perdu de sa valeur au cours du temps est jugé élevé , plus le
taux demandé est fort.
La perte de la valeur de la somme remboursée dépend du taux d’inflation mais aussi, du point de vue des prêteurs
internationaux, de l’évolution du taux de change par rapport à d’autres devises…
4) Expression « les deux visages du taux d’intérêt » peut avoir 2 interprétations:
Le taux d’intérêt est un coût pour l’emprunteur, un revenu pour le prêteur.
 Le taux d’intérêt, c’est le prix de l’abstinence et de la prise de risque.
Page 126
Mensualité 603,76 533,90 1087,6
Coût Total de l’emprunt
(total des intérêts pays) 15205,55 7661,03 2204,58
Coût de
l’emprunt/Montant
emprunté*100
30,41% 15,3% 4,4%
2) La durée de
l’emprunt de
Jeanne est plus
court, le taux
d’intérêt est plus
bas…
Prêter 50 000 € sur
108 mois à André est
jugé plus risqué que
de prêter la même
somme, sur la même
durée à Karim car
André a un revenu
plus bas, le risque de
non remboursement
est jugé plus grand
DONC le taux
d’intérêt exigé est
plus haut.
Ces raisonnements, nous pouvons les appliquer à des emprunts d’Etat aussi…
52 204,8
Page 126
1) D’après Eurostat, en
2013, la dette publique
(Etat et administrations
publiques) moyenne des
pays de l’UE
représentait 85,4% de
leur PIB, celle de la
France 92,2% de son PIB
et celle de la Grèce
174,9% de son PIB
2) On peut supposer que les taux d’intérêt élevés seront exigés aux pays en difficulté
économique, notamment ceux qui ont connu des difficultés économiques dans le passé et
qui ont une dette publique élevée aujourd’hui.
3) Non, le taux d’intérêt auquel emprunte la Grèce reflète l’opinion des marchés sur le
risque de crédit pour la Grèce et il dépend des perspectives de croissance dans le futur, de
la capacité à prélever l’impôt, des actifs de l’Etat…
Page 127
1) Parce que l’opinion moyenne
des marchés sur le risque de crédit
de l’Etat français en mai 2012 est
beaucoup plus optimiste que
l’opinion moyenne des marchés
sur le risque crédit de l’Etat grec…
2) Cela renforce bien-sûr l’effet
boule de neige enclenché et
amplifie encore les problèmes!
Page 127
Qui fait
l’opinion
moyenne des
marchés? Les
agences de
notation!
L’adhésion à l’€ fait que la prime de risque liée à la perte de change devient la
même pour tous les pays partageant l’€… jusqu’en 2010! Nous verrons en
terminale que c’est une des raisons qui avait poussé les pays européens à
partager une monnaie commune.
Et la Hongrie? BBB!
2) Elles servent à réduire les asymétries d’informations et
donc à rassurer les investisseurs et à favoriser les
échanges sur les marchés financiers. (Mais scandale
quand il y a conflits d’intérêt)  cela détermine les taux
auxquels vont s’endetter les emprunteurs. (Voir doc 5)
3) Voir réponse 3) du doc 3.
1)Page
127
IV) Qui crée la monnaie?
A) La création monétaire: voir prezi: prise de notes au fur et à
mesure
1) Les dépôts font les crédits :
Quand des ménages déposent
des billets et des pièces à la
banque, celle-ci crédite leur
compte en écrivant en face de
leur nom une valeur positive!
Rappel:
1 Banque
Centrale
Banque de
2nd rang n°1
Banque de
2nd rang n°3
Banque de
2nd rang n°2
Banque de
2nd rang
n°150…
…
Toutes les B2R possèdent un
compte en monnaie centrale
à la banque centrale
2) Les crédits font les dépôts :
Quand une B2R (Banque de 2nd Rang)
accorde un crédit à un agent
économique à partir de rien (càd
qu’elle ne prête pas l’épargne déposée
au préalable par un autre agent), cet
argent nouveau peut-être
immédiatement déposé sur le compte
bancaire de l’agent, COMME s’il faisait
un dépôt de 100 000€ en billets de
banque.
Donc les crédits accordés par les
banques font (ou ont les mêmes effets
que) les dépôts sur les comptes
bancaires.
Rappel:
1 Banque
Centrale
Banque de
2nd rang n°1
Banque de
2nd rang n°3
Banque de
2nd rang n°2
Banque de
2nd rang
n°150…
… …
Toutes les B2R possèdent un
compte en monnaie centrale
à la banque centrale
3) Les risques de fuites de monnaie hors du système bancaire :
Paiement entre clients d’une même banque : pas de fuite de monnaie !
 Paiement entre clients de deux
banques différentes= fuite de
monnaie :
Retraits en
billets/pièces : fuite de
monnaie
4) Les fuites de monnaies entre banques se compensent :
Doit à BNP Doit à LCL
Doit à Banque
Populaire
Total (chambre de compensation)
BNP Doit à  200 000€ 100 000€ 300 000€
LCL Doit à  150 000€ 300 000€ 450 000€
Banque Populaire Doit à  150 000€ 250 000€ 400 000€
Total que la chambre de compensation
de compensation doit à
300 000€ 450 000€ 400 000€
Doit à BNP Doit à LCL
Doit à Banque
Populaire
Total dû à la chambre de compensation
BNP Doit à  200 000€ 100 000€ 300 000€
LCL Doit à  150 000€ 300 000€ 450 000€
Banque Populaire Doit à  150 000€ 250 000€ 400 000€
Total que la chambre de compensation de compensation
doit à
300 000€ 450 000€ 400 000€
1) Compléter le tableau suivant
2) Quelle est la quantité de monnaie centrale
dont ont besoin ces banques pour faire face à
ces fuites de monnaies centrales ?
3) Quelle solution pourrait trouver une banque
ayant besoin urgent de monnaie centrale ?
Dans cet exemple, malgré les nombreuses
dépenses de leurs clients, les banques n'ont besoin
d'aucune monnaie centrale pour y faire face!
Toutefois, si les échanges ne s'équilibrent pas,
certaines banques auront un manque de liquidités
et d'autres un excès de liquidités.
Emprunter momentanément de la MC ou vendre des titres!
La BNP doit 0 € à la chambre
5) Les banques à la recherche de monnaie centrale
6) Faillite de banque quand il n’y a plus assez de monnaie centrale à la banque.
David et Camille, n’ont
pas d’emploi,
produisent pas de
voiture et ne
perçoivent aucun
revenu!
Marcel le
boulanger n’a
pas beaucoup de
clients… Il ne
peut pas offrir
des cours de
tennis à Artur et
Alexis, ses deux
enfants!
David et
Camille ne
peuvent pas
acheter leur
pain
quotidien…
Roger, le prof de tennis n’a
pas beaucoup d’élèves …
Roger le prof de tennis
n’a pas assez revenu
pour s’acheter la voiture
rouge de ses rêves… de
toute façon, l’usine de
voiture ne va pas bien et
n’en n’avait pas
produite…
7) Une petite histoire sur l’importance des banques et l’utilité de la création monétaire
Le chômage est élevé, le PIB
stagne… et les banques ont
peur de prêter, voyant que
l’activité des entreprises est
réduite…
La banque
n’accorde pas
100 000 € de prêt à
Voiture KFT
Marcel le
boulanger a
beaucoup de
clients… Il peut
offrir des cours
de tennis à Artur
et Alexis, ses
deux enfants!
David et
Camille
peuvent
acheter leur
pain
quotidien…
Roger, le prof de tennis a
beaucoup d’élèves …
… Roger a assez revenu
pour s’acheter la voiture
rouge de ses rêves…en
plus, l’usine de voitures
tourne a plein régime et
il y en a déjà une de
disponible!
7) Une petite histoire sur l’importance des banques et l’utilité de la création monétaire
LE PIB augmente (voitures, pain,
cours de tennis et services financiers
ont été produits en plus) … les
ventes de voitures permettent à
l’entreprise voiture de rembourser
son prêt avec intérêt… et de
rémunérer les salariés et les
actionnaires de la banque populaire!
Tout ça grâce à de la monnaie créée
à partir de rien qui a stimulé
l’activité économique!!!
La banque accorde
100 000 € de prêt à
Voiture KFT
David et Camille ont un emploi,
produisent une voiture et
perçoivent un revenu!
B) Le rôle de la Banque centrale
1) Les 3 agrégat de la masse monétaire
M1 : c’est la monnaie au sens strict, c’est-à-dire totalement liquide : pièces, billets et dépôts à vue.
M2 : agrégat plus large regroupe un ensemble d'actifs appelés aussi « quasi-monnaie» : placements à vue rémunérés (compte sur
livret, livret de caisse d'épargne, codevi, compte d'épargne logement).
Les sommes qui sont sur ces comptes n'ont pas de pouvoir libératoire immédiat (elles ne peuvent servir à régler une transaction),
mais elles peuvent être transformées instantanément en moyens de paiement.
M3 : un agrégat plus large encore ajoute au précédent les placements à terme : dépôts en devises, titres du marché monétaire
émis par les banques. Ces titres sont à peine moins liquides que M2.
2) Et 3) Pour éviter que trop de monnaie en circulation n’entraîne trop d’inflation
4) L’inflation a des conséquences négatives… même si elle a aussi des avantages…
Page 132
Questions:
1) Expliquer l’expression prêteur en dernier ressort!
2) Pourquoi vouloir sauver une banque?
3) Pourquoi ne pas vouloir sauver une banque?
Quand plus personne d’autre ne peut prêter, la BC peut toujours prêter puisqu’elle peut produire à
l’infini de la monnaie centrale (sous forme scripturale ou sous forme de billets…)
S’il s’agit d’une banque bien gérée, qui est victime d’une mauvaise conjoncture… et/ou s’il s’agit d’une banque
tellement grosse que sa faillite entraînerait toute l’économie dans sa chute avec la mise en place de l’effet domino
décrit dans la phrase soulignée
S’il s’agit d’une banque mal gérée, qui a pris trop de risques, prêtant en créant de la monnaie pour de mauvais projets
et qui n’a aucune chance d’être remboursée… et si c’est une banque dont la faillite n’est pas dangereuse pour le
système, au contraire, elle aura valeur d’exemple et montrera que les mauvaises banques sont punies!
Page 133
C) La politique monétaire
1) Atteindre des objectifs macroéconomiques généraux (tendre vers le plein emploi, avoir une
faible inflation, avoir une croissance du PIB solide et avoir une balance commerciale équilibrée).
Chaque BC a des objectifs plus ou moins différents: par exemple, la BCE a surtout pour objectif de
maintenir le niveau d’inflation à moins de 2%
2) Moyens= limitation des possibilités d’octroi de crédit… ou modification du taux de réserves
obligatoires et surtout modification du taux d’intérêt auquel les B2R (Banque de 2nde rang) se
refinancent.
3) Aujourd’hui, l’instrument essentiel est la modification du taux d’intérêt que la BC manipule à son
gré…
Page 176
1. Si une banque accorde un crédit de 2 000 € et que le taux de réserve obligatoire estde
2%; elle doit détenir 40 €. (0,02*2000=40 €)
2. Si toutes les autres banques n’ont pas assez de monnaie centrale à lui prêter ou si les
autres banques estiment que le risque de crédit de cette banque est trop élevé.
3. Elle refinance la banque de second rang. Oui, elle le fait en créant de la monnaie centrale.
En fait, la BC (Banque Centrale) est la seule banque du système a pouvoir créer une quantité infinie de
monnaie centrale scripturale CAR elle est la seule banque du système à pouvoir imprimer des billets de
banque autant qu’elle le veut. Toutefois, son objectif n’est pas de faire des profits, mais garantir la valeur
de la monnaie en évitant l’inflation, elle n’a donc pas intérêt à créer trop de monnaie!
Page 133
1) En rendant plus ou moins facile l’accès à la MC, la BC a une influence sur la capacité des banques à
financer l’économie… Si les banques financent beaucoup de projets d’investissement ou de
consommation et fournissent de nombreux moyens de paiement supplémentaires aux agents
économiques… la DEMANDE GLOBALE qui s’adresse à l’économie sera forte, ce qui sera source de
croissance de la production et/ou d’inflation. On n’est jamais sûr de ce que vont faire les producteurs
face à une hausse de la demande: produire plus ou augmenter leur prix…
2) Question difficile: les taux d’intérêt élevés attirent les capitaux étrangers car la rémunération de
l’épargne est plus forte. Ainsi, sur le marché des changes, des agents étrangers vendent des devises
étrangères pour acheter de la devise nationale qui s’apprécie donc (s’apprécier= sa valeur augmente…)
Les exportations baissent et les importations augmentent, ce qui fait baisser la demande globale.
Page 176
Page 177
Pour soutenir la demande après
la crise des subprimes!
Si les banques centrales prêtent de la
monnaie centrale pour moins cher… la B2R
devront logiquement baisser les taux
d’intérêt auxquels elles prêtent à leurs
clients ( à condition qu’il y ait assez de
concurrence…)
Baisse des taux
d’intérêt
Hausse de la
consommation
Baisse du taux
de change
Hausse des
exportations
Impacte le
refinancement
des banques
Page 176
1) Utiliser des moyens de politiques monétaires
inhabituels comme par exemple annoncer à
l’avance les quantités de MC que l’on va injecter
pour racheter certains titres de dettes publiques
sur les marchés financiers (= quantitative easing )
2) Parce que les mesures habituelles ne suffisaient
avec une crise de cette ampleur
3) La FED a réagi plus vite, et de façon plus massive
que le BCE…
4) Oui plutôt, surtout aux EU où les politiques
économiques ont permis de bien amortir la crise
alors que c’était de ce pays qu’elle était partie!
« pas de faillite en série, timide retour à la
croissance… »
Page 177

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  • 1. Chapitre 5: La monnaie et le financement de l’économie Intro : Qu’est-ce qu’une monnaie ? Qu’est-ce que le financement de l’économie ?  Monnaie: chose difficile à définir par sa nature car elle a pris des formes très différentes dans le temps… Elle se définit plutôt par ses fonctions… et l’évolution de sa forme s’explique notamment par élimination des monnaies qui remplissaient mal ces fonctions… C’est pourquoi nous allons commencer par étudier les fonctions de la monnaie puis l’évolution de ses formes.  Le financement de l’économie: c’est l’ensemble des solutions mises en œuvre par certains agents économiques ayant des ressources inférieures à leurs projets de dépenses en faisant appel à l’excès de ressources d’autres agents économiques. Les agents ayant une capacité de financement (nous verrons qui?) financent (nous verrons comment et pourquoi) d’autres agents ayant un besoin de financement. (nous verrons qui?)
  • 2. I) Les fonctions économiques de la monnaie : 1) Fonction d’unité de compte: Doc 2 page 116 : 1) Cela ne sert à savoir si c’est cher ou non… 2) 4 prix seulement, à la place de 12 prix! A en €, B en € C en € et D en €= 4 prix  A en B, A en C et A en D… puis B en A, B en C et B en D… puis C en A, C en B et C en D, Et enfin D en A, D en B et D en C= 12 prix (ou alors 6 prix si on estime que 3) Avec une seule unité de compte, le nombre des prix est fortement réduit et ils sont tous exprimés dans une unité (l’€, le forint…) dont les agents économiques connaissent bien la valeur… ce qui leur permet de comparer plus facilement al valeur des BS entre eux (Difficultés à compter dans une monnaie étrangère nouvelle)  Fonction d’unité de compte. Qualité requise= facile à diviser (les métaux fongibles plus que le diamant par exemple…), assez stable dans le temps pour permettre la mémorisation des valeurs.
  • 3. 1) Oui, mais cela dépend où ; toutes les monnaies ne sont pas acceptées partout… mais dans la zone euro, tout ce qui s’achète peut s’acheter avec des euros. 2) Parce qu’il sait (ou croit) que d’autres accepteront de la monnaie en échanges des biens dont il a besoin. Marchandise acceptée par tous comme ayant de la valeur. Toute est fondé sur la CONFIANCE dans la valeur de la monnaie ; ce n’est pas tellement qu’elle est utile ou qu’elle a de la valeur d’usage pour moi, mais je sais, ou je crois savoir que la monnaie est perçue par les autres comme ayant de la valeur. Je la veux donc parce qu’elle a une valeur d’échange importante. 3) Le troc nécessite ce qu’on appelle une double coïncidence des besoins. (Avoir besoin de la chose que sait faire l’autre ET qu’il ait besoin de ce que je sais faire) + en même temps ! La monnaie vient donc résoudre le problème de l’incompatibilité des besoins. 2) Fonctions d’intermédiaire des échanges (ou de moyen de paiement) et de réserve de valeur Doc 3 page 117: 4) L’épargne : le vendeur peut utiliser cette monnaie aujourd’hui ou « demain ». Il faut donc qqchose qui sera accepté comme intermédiaire des échanges demain, càd qui conserve sa valeur d’échange dans le temps ! Les bonnes monnaies seront celles dont la forme physique se maintient dans le temps, mais aussi celles dont le pouvoir d’achat se maintient dans le temps. Je vais donc accepter quelque chose qui ne m’est pas utile (or) parce que tout le monde pense que l’or a de la valeur, il est assez facile à transporter (grande valeur pour un faible volume…), facile à diviser (les métaux fongibles plus que le diamant par exemple…)
  • 4. II) L’évolution des formes de monnaies 1) Des monnaies marchandises aux monnaies fiduciaires : doc 2 page 118 : Pourquoi accepte-t-on d’utiliser de la monnaie ? 1. Le billet de banque est un morceau de papier. 3. Confiance dans le fait que les autres membres de la société acceptent d’être payés en monnaie ; confiance dans le fait que la monnaie garde son pouvoir d’achat ; confiance dans le fait que les billets en circulation sont de « vrais billets », fabriqués par une instance fiable ; confiance dans la solidité des institutions politiques , des règles (Etat, banque centrale) et dans le fait qu’elles servent l’intérêt général. (Pb posés par le Bitcoin de ce point de vue là et aussi par le manque de confiance qu’inspire l’Etat vénézuélien et la forte inflation qui en découle ). 2. Fiduciaire : de « fiducia », confiance en latin. Longtemps, les billets permettaient d’obtenir une quantité de métal (or…) fixe. Ils étaient aussi bon, ce que l’or, ce qui inspiraient confiance. 4. Perte de valeur de la monnaie nationale par rapport aux autres devises ; forte inflation qui fait baisser le pouvoir d’achat et la valeur de l’épargne, faillites de banque ; forte instabilité gouvernementale, sortie d’un Etat de la zone €… ;
  • 5. 2) La dématérialisation de la monnaie 1) La monnaie, c’est ce qui sert d’unité de compte… (les forints en Hongrie),les moyens de paiement c’est la monnaie elle-même ou les moyens de la faire circuler 2) c,a, puis g, e,, puis ensemble (h, d, b, f) 3) Nous n’utilisons plus les blocs de thé, ni les louis d’or… et les chèques de moins en moins. Page 120
  • 6. Doc. 2 p120• La composition des moyens de paiements en France 1. 95 % des transactions qui ont eu lieu en France en 2012 ont été réglées en monnaie scripturale. 2. Il est très faible puisqu’il ne représente que 5 % de la masse monétaire en circulation 3. Elle ne cesse d’augmenter puisqu’elle passe de 57 % en 1960à 95 % en 2012. 4. Les agents économiques détiennent tous un compte à vue auprès d’une institution financière. Les banques ont diversifié les moyens de circulation de la monnaie scripturale (chèque, mandat, virement, carte bancaire…)… L’ Etat a aussi encouragé le développement de ce type de moyens de paiements car ils sont plus faciles à contrôler et donc à taxer. Monnaie scripturale: Monnaie écrite dans les comptes des banques.
  • 7. Doc 4 page 121 Les instruments de circulation de la monnaie 1. Sur 100 paiements effectués en France au cours de l’année 2010, 40 % ont été effectués par carte bancaire, 20 % par chèque, 20 % par prélèvements, 18 % par virements et 2 % par les autres moyens de paiement (effet de commerce, monnaie électronique et titre interbancaire de paiement). 2. L’utilisation du chèque décline au profit de celui de la carte bancaire. 3. Le chèque est un outil peu sécurisé (imitation facile de la signature manuelle) alors qu’avec la carte bancaire la transaction n’est pas autorisée sans la fourniture de codes plus sécurisés et si le compte courant du débiteur n’est pas approvisionné. Un titre interbancaire de paiement (TIP) est un moyen de paiement simple d'utilisation conçu pour régler des factures à un organisme ou à une personne à qui le débiteur doit de l'argent. Il donne au créancier l'initiative de la mise en recouvrement de ces créances et est conçu pour les règlements à distance, notamment les factures1 LCR= Lettre de change; BOR= billets à ordre A l’oral…
  • 8. 2. À de la monnaie scritpurale puisque, in fine, celui qui achète verra son compte courant débité de la somme payée. 3. Panne informatique ; piratage des coordonnées bancaires, soit du code confidentiel, soit des numéros de la carte et du pictogramme. Le système Paylib permet de sécuriser le paiement en ligne puisque le client n’a plus à fournir ses coordonnées bancaires à chaque transaction. Doc 3 page 121 : La dématérialisation des systèmes de paiement 1. Tous les agents économiques détiennent un compte bancaire ; les individus détiennent de moins en moins de monnaie fiduciaire; tous les commerçants sont équipés d’un terminal de carte bleue ; de plus en plus de ménages ont une connexion internet ; développement du e- commerce.
  • 9. Peut-on parler de progrès dans l’évolution des formes de la monnaie ? Troc (Pas de monnaie) Monnaie marchandise Monnaie métallique La fonction d’unité de compte Autant de prix relatifs que d’échange possibles. Les monnaies marchandises sont peu divisibles, leur valeur d’usage n’est pas toujours reconnue par tous. Deux ou trois métaux à la valeur d’usage élevée et bien connue s’imposent. De plus leur rareté leur confère une valeur d’échange élevée. Ils sont faciles à fondre, donc facile à diviser. Capacité de la monnaie à remplir la fonction Très mauvaise Mauvaise Assez bonne La fonction de moyen de paiement (ou fonction d’intermédiaire des échanges) Pratique ou non ?  Inspire facilement confiance ?  Infinité de biens possibles, plus ou moins pratiques  Si un bien ne m’est pas directement utile, il est risqué de l’accepter comme moyen de paiement, il faudrait compter sur la chance de tomber sur quelqu’un qui en aura besoin. Très mauvaise, l’échange n’est possible qu’en cas de coïncidence des besoins des coéchangistes.  Les monnaies marchandises sont difficiles à transporter, parfois à compter, on peut les voler.  Leur valeur intrinsèque élevée est de tout de même gage de confiance  Plus pratique que les marchandises même si les pièces peuvent être lourdes et difficiles à transporter. On peut les voler. Il est parfois long de compter.  Leur valeur intrinsèque très élevée est gage de confiance Mais leur rareté est un obstacle à l’extension des échanges. Capacité de la monnaie à remplir la fonction Très mauvaise Mauvaise Très bonne mais… La fonction de réserve de valeur Il y a autant de possibilité de transférer de la valeur qu’il y a de biens disponibles, aucun n’assure un résultat rassurant. Les monnaies marchandises sont souvent périssables, elles ne résistent pas aux effets du temps Les métaux comme l’or sont physiquement très stables dans le temps. Leur valeur d’usage reste stable dans le temps (bijoux, industrie, croyance dans la capacité à être une bonne réserve de valeur)  Demande élevée.  Découvertes de nouvelles mines rares Offre faible et stable. Leur valeur d’échange (prix de marché) est stable et élevée.  Mais le coût de garde est non nul. Capacité de la monnaie à remplir la fonction Très mauvaise Mauvaise Excellente, mais…
  • 10. Peut-on parler de progrès dans l’évolution des formes de la monnaie ? Monnaie fiduciaire Monnaie scripturale La fonction d’unité de compte Les monnaies nationales ont une valeur reconnue sur tout le territoire, elles sont très faciles à diviser Les monnaies nationales ont une valeur reconnue sur tout le territoire, elles sont très faciles à diviser. Capacité de la monnaie à remplir la fonction Très bonne Excellente La fonction de moyen de paiement (ou fonction d’intermédiaire des échanges) Pratique ou non ?  Inspire facilement confiance ? Très pratique mais : Les pièces et surtout les billets peuvent permettre de transporter facilement de la monnaie ayant une très forte valeur d’échange. Toutefois, on peut les voler, les perdre. Il est parfois long de compter les billets et les pièces.  Leur coût de production est très faible ce qui règle le problème de la rareté.  Mais la valeur intrinsèque est très faible voire nulle, et la valeur d’échange ne repose que sur la confiance La perfection du point de vue pratique : Poids nul, capable de circuler en une seconde à l’autre bout de la planète, techniquement possible à sécuriser, très facile à compter.  Avantage pour L’Etat car les transactions sont plus traçables, il est plus facile de prélever l’impôt. Leur coût de production est nul, aucun problème de rareté  Mais la valeur intrinsèque est totalement nulle ; la valeur d’échange ne repose que sur la confiance, notamment dans le système bancaire.  Mais il y a parfois de problèmes de sécurisation des paiements. Ex : achat de logiciels sur internet par CB… Capacité de la monnaie à remplir la fonction Très bonne mais… Excellente mais… La fonction de réserve de valeur  Totalement insensible aux effets du temps. Les vieux billets sont remplacés par des nouveaux.  Les modalités de sa production (coût de production quasi nul), donc de la création monétaire peuvent faire craindre de l’inflation.  Immatérielle ( !) donc totalement insensible aux effets du temps.  Les modalités de sa production (coût de production nul), donc de la création monétaire peuvent faire craindre de l’inflation.  Capacité de la monnaie à remplir la fonction Très bonne mais… Très bonne mais…
  • 11. III) Comment l’activité économique est-elle financée ? A) Besoin ou capacité de financement 1. En 2013, les entreprises non financières résidentes dégageaient un besoin de financement de 35,7 milliards d’euros ; en 2011, les ménages dégageaient une capacité de financement de 83,5 milliards d’euros ; en 2006, la Nation française avait un besoin de financement vis-à-vis du reste du monde de 10,6 milliards d’euros. Doc 3 page 123: Besoin ou capacité de financement Le financement l’économie, c’est : comment les agents qui ont des besoins de financement et ceux qui ont des capacités de financement cherchent à améliorer leur situation…, notamment en procédant à des échanges marchands, càd mutuellement avantageux ! 4. Auprès du reste du monde (ménages, entreprises, banques non-résidents). 3. Les SNF et les administrations publiques sont structurellement en besoin de financement ; les ménages et les SF en capacité de financement. 2. On obtient la situation globale pour la Nation ; en 2009, les SNF ont un besoin de financement égal à 12,5 milliards d’euros ; en 2013, la Nation dégage un besoin de financement égal à 41,8 milliards d‘euros.
  • 12. Doc 2 page 122 : Le financement des entreprises B) Comment les entreprises peuvent-elles se financer ? 1. Moyens de financement obtenus au sein même de l’entreprise grâce à son activité (bénéfices non distribués aux actionnaires et dotations aux amortissements). 2. L’autofinancement fait partie du financement sur fonds propres mais il faut y ajouter le financement par émission de titres de propriété (actions) sur le marché primaire. Cela ne coûte rien à l’entreprise… maispeut entraîner une dilution des bénéfices futurs et des droits de votes… 3. Le financement par endettement consiste à emprunter auprès de créanciers un capital que l’on remboursera moyennant intérêts. Cette dette peut être titrisée sous forme d’obligation (morceaux de dettes…) ou bien être contractée auprès d’une banque (« on contracte une dette ») 4. Les banques et les agents non financiers à capacité de financement (particuliers et entreprises).
  • 13. Action (reszveny) Obligation (kötveny) Définitions et caractéristiques - Titre de propriété émis par une entreprise en contrepartie du capital apporté par un premier souscripteur lors de l’émission - Rémunération : dividende (fraction des bénéfices réalisés) - Droit de vote lors des décisions lors des Assemblées Générales - Titre de créance (reconnaissance de dette) émis par une entreprise ou un Etat en contrepartie d’un capital prêté - Rémunération : intérêt fixé à l’avance - Remboursement à échéance - Pas de droit de vote aux assemblées générales Avantages Pour l’émetteur: - Paye les dividendes seulement lorsqu’il y a profits - Pas de remboursement du capital apporté Pour le détenteur: - Participation aux décisions - Si les profits sont élevés, il y a possibilité de percevoir des dividendes élevés - Possibilité de réaliser une plus-value importante sur le marché secondaire Pour l’émetteur: - Pas de dissolution du droit de vote - Pas de dissolution des bénéfices futurs Pour le détenteur: - Rémunération fixe - Le risque de ne pas être remboursé est faible car il ne survient qu’en cas de faillites graves - Possibilité de revendre l’obligation sur le marché secondaire avec un risque faible de moins-value Inconvénients Pour l’émetteur: - Dissolution du droit de vote jusqu’à perte du contrôle - Dissolution des bénéfices futurs Pour le détenteur: - Pas de profits = pas de rémunération - Risque de moins-value élevé Pour l’émetteur: - Paiement d’intérêts même en cas de perte - Obligation de rembourser le capital à échéance - Pour le détenteur: - Pas de participation aux décisions - Même en cas de profits élevés, la rémunération reste la même - Même en cas de profits élevé, la possibilité de plus- value est faible
  • 14. Action (reszveny) Obligation (kötveny) Définitions et caractéristiques - Titre de propriété émis par une entreprise en contrepartie du capital apporté par un premier souscripteur lors de l’émission - Rémunération : dividende (fraction des bénéfices réalisés) - Droit de vote lors des décisions lors des Assemblées Générales - Titre de créance (reconnaissance de dette) émis par une entreprise ou un Etat en contrepartie d’un capital prêté - Rémunération : intérêt fixé à l’avance - Remboursement à échéance - Pas de droit de vote aux assemblées générales Avantages Pour l’émetteur: - Paye les dividendes seulement lorsqu’il y a profits - Pas de remboursement du capital apporté Pour le détenteur: - Participation aux décisions - Si les profits sont élevés, il y a possibilité de percevoir des dividendes élevés - Possibilité de réaliser une plus-value importante sur le marché secondaire Pour l’émetteur: - Pas de dissolution du droit de vote - Pas de dissolution des bénéfices futurs Pour le détenteur: - Rémunération fixe - Le risque de ne pas être remboursé est faible car il ne survient qu’en cas de faillites graves - Possibilité de revendre l’obligation sur le marché secondaire avec un risque faible de moins-value Inconvénients Pour l’émetteur: - Dissolution du droit de vote jusqu’à perte du contrôle - Dissolution des bénéfices futurs Pour le détenteur: - Pas de profits = pas de rémunération - Risque de moins-value élevé Pour l’émetteur: - Paiement d’intérêts même en cas de perte - Obligation de rembourser le capital à échéance - Pour le détenteur: - Pas de participation aux décisions - Même en cas de profits élevés, la rémunération reste la même - Même en cas de profits élevé, la possibilité de plus- value est faible
  • 15. Prenons par exemple l'entreprise Microsoft. Le vendredi 12 novembre 2004, à la clôture du marché américain, une action de l'entreprise Microsoft valait 29,97$. Le 15 novembre à l'ouverture, l'action Microsoft affichait une baisse impressionnante de 2,63$, soit près de 9% ! Mais que s'est-il passé ce week-end de novembre 2004. Et bien rien de spécial, hormis le fait que le lundi 15 novembre était le jour de détachement d'un dividende de 3,08$ par action de la part de Microsoft. Car en réalité, le 15 novembre 2004 n'a pas été une journée catastrophique pour Microsoft, au contraire. Si vous aviez dans votre portefeuille une action de l'entreprise Microsoft le 12 novembre (valeur 29,97$) et peu importe la date d'acquisition de l'action (le jour même ou il y a un an), vous avez touché le 15 novembre un dividende de 3,08$ et la valeur à la fin de journée de l'action est de 27,39$ (La variation sur la journée du 15 novembre est donc nettement positive car 3,08 + 27,39 = 30,47$ (supérieur à 29,97$). source : "NASDAQ Historical Quote - Microsoft"). Peut-on s'enrichir rapidement en achetant une action la veille du versement du dividende et en la revendant le lendemain après avoir encaissé le paiement du dividende? Non…
  • 16.  Le paiement du dividende étant une sortie d'argent pour l'entreprise, son versement est immédiatement répercuté sur le cours de l'action du fait de la modification de la valorisation de la société. Son actif net baisse d’un montant égal à la valeur des bénéfices distribués.  Par conséquent il faut abandonner l'idée de s'enrichir rapidement en achetant une action la veille du versement du dividende et en la revendant le lendemain après avoir encaissé le dividende. L'ajustement du cours du titre se fait le jour même, un montant équivalent au dividende net étant instantanément retranché.
  • 17. C) Le développement du financement externe direct Etude du doc 1 page 124 1) Europlasma émet de nouvelles actions, mises en vente sur le marché primaire. Si elles sont toutes vendues, cela augmentera les capitaux propres de l’entreprise de 27,8 millions d’€, d’où l’expression augmentation de capital. 2) Europlasma a souhaite diminuer son taux d’endettement et à investir dans différentes activités (Usine CHO Morcenx)… et pouvoir saisir des opportunités dans le futur… 3) 27 764 415,20/34 705 519= 0,8€
  • 18. 2) Evolution de l’endettement des SNF auprès d’institutions financières entre 2009 et 2012: (884-864,7/864,7)*100= + 2,23% Evolution de l’endettement des SNF auprès du marché financier entre 2009 et 2012: (460,7-360,8)/360,8*100= +27, 7% 1) En 2012, les SNF prises dans leur ensemble avaient des dettes de 1344,7 milliards d’€. Sur ces 1344 milliards, elles s’étaient endettées de 884 milliards auprès des banques et 460 milliards auprès des marchés, en vendant des obligations ou des titres de créances négociables
  • 19.  La part de l’endettement auprès des IF (les banques ) diminue au profit de l’endettement direct (ou désintermédié), ce qui permet une baisse du coût du financement, puisqu’il ne faut plus rémunérer un intermédiaire. On remarque toutefois que malgré les évolutions observées, la part de l’endettement auprès des banques reste largement majoritaire pour les SNF par rapport à l’endettement de marché.  Cependant, cela ne doit pas ne conduire à sous-estimer le développement des marchés financiers dans le financement des SNF dont l’endettement n’est qu’une des modalités…  En effet, l’émission de nouvelles actions sur les marchés financiers permet le financement des SNF n’est logiquement pas considéré comme de l’endettement mais comme un financement sur capitaux propres. Et effectivement: …
  • 20. 50% 30% Evolution des ressources au passif des entreprises.
  • 21. Page 125 2) Les SNF se financent de moins en moins par emprunts (cf derniers docs) et de plus en plus sur les marchés… Les banques ont donc accompagné ce développement de la finance de marché pour offrir des services et devenir intermédiaires « sur les marchés financiers » et se procurer une nouvelle source de revenus. (Teneurs de compte titres, gestion de portefeuille…) 3) Comme on le voit dans le doc 5, les marchés financiers sont très volatiles et du fait du développement de leurs nouvelles activités sur les marchés, elles sont plus exposées à des risques de crises et même de faillite comme celle de la banque Lehman Brothers en 2009 aux EU. 1) La banque collecte l’épargne des agents à capacité (surtout les ménages) à de financement en les rémunérant contre un faible intérêt et prête aux agents à besoin de financement contre un intérêt plus fort. L’intérêt des ménages est que face à une grande asymétrie d’informations s’il devait acheter des titres financier à une entreprise dont ils ne comprennent pas le projet, ils préfèrent un intérêt faible dans une banque ayant bonne réputation… la banque étant plus capable d’identifier les bons et les mauvais projets… (Transforme aussi l’épargne sur temps court des ménages en emprunt sur temps long des entreprises)
  • 22. Agents à capacité de financement (Ménages) Agents à besoin de financement (Entreprises, Etats) Marchés financiers Banques Prêts bancaires Achats de titres financiers Vente de titres financiers
  • 23. Taux d’intermédiation au sens large Taux d’intermédiation au sens strict
  • 24. D) Quel est le rôle joué par les taux d’intérêt? Qu’est-ce qu’un taux d’intérêt ?  L’intérêt (ou les intérêts), c’est la rémunération du capital prêté et qui sera remboursé.  Cette rémunération est calculée à partir d’un pourcentage de la somme due pour une période donnée (dans presque tous les cas, une année).  Le taux d’intérêt annuel c’est la rémunération annuelle du capital prêté exprimée en % du capital prêté. Remarque: le paiement des intérêts peut s’effectuer en une fois à la fin de chaque année, mais aussi par exemple en 12 fois. Le taux d’intérêt annuel n’est pas égal à la somme des intérêts payés sur le capital emprunté si la durée de l’emprunt est supérieure à une année! Pour comprendre cela, nous allons considérer que le taux d’intérêt, c’est le LOYER DE L’ARGENT! A KAMAT, A PENZNÉK A BERLETI DIJA! On va supposer qu’on pourrait exprimer le loyer annuel d’un appartement en % . Par exemple, 1 000€ par mois de loyer, soit 12 000€ par € pour un appartement d’une valeur marchande de 240 000€, cela représente un loyer annuel de 5% de la valeur de l’appartement.
  • 25. Louisa loue son appartement d’une valeur de 240 000€ à Mark, pour 1 000 €/mois , soit 12000€ /an. Cela représente un loyer annuel de 5% de sa valeur totale de l’appartement. (12 000/240 000*100= 5%). Au bout de trois ans, Mark redonne les clés de l’appartement à Louisa. 1ère année = 12 000€ de loyers 2ème année = 12 000€ de loyers 3ème année = 12 000€ de loyers Total des loyers perçus pour 3 ans= 36 000€, soit 15 % de la valeur de l’appartement. Unappartement à240000€ Un appartement à 240 000 € Flux de capital Flux d’intérêts + 36 000€ (Intérêts/Capital)*100= (36 000/240000)*100 = 15% 15% ≠ 5% de taux d’intérêt annuel
  • 26. 1ère année = 12 000€ d’intérêts 2ème année = 12 000€ d’intérêts 3ème année = 12 000€ d’intérêts Total des intérêts perçus pour 3 ans= 36 000€, soit 15 % de la somme prêtée. C’est logique car il a fallu payer 5% de la somme prêtée chaque année pendant 3 ans. Unesommede 240000€ Une somme de 240 000 € Flux de capital Flux d’intérêt C’est la même chose si Louisa prête 240 000€ à Mark, pour 1 000 €/mois , soit 12 000€ /an, ce qui représente un loyer annuel de l’argent de 5% de la valeur totale de la somme prêtée.(12 000/240 000*100= 5%). Mark rembourse l’intégralité de la somme de 240 000 € au bout de trois ans. 240 000 € + 36 000€ =276 000€ 240 000 € 240 000 € 240 000 € (Intérêts/Capital)*100= (36 000/240000)*100 = 15% 15% ≠ 5% de taux d’intérêt annuel
  • 27. 1ère année = 12 000€ d’intérêts 2ème année = 8 000€ d’intérêts 3ème année = 4 000€ d’intérêts Total des intérêts perçus sur 3 ans pour 240 000€ à 5% par an: 24 000€ soit 10 % de la somme prêtée. C’est logique que cela soit moins que dans le cas précédent car la somme « louée » était de moins en moins grande chaque année, donc les intérêts à payer baissaient… Comme si… Louisaprêteà Mark240000€ Or dans la réalité, on n’attend pas toujours pour commencer à rembourser… Louisa prête 240 000€ à Mark, pour 1 000 €/mois , soit 12 000€ /an, ce qui représente un loyer annuel de l’argent de 5% de la valeur totale de la somme prêtée.(12 000/240 000*100= 5%). Mark rembourse 1/3 de la somme de 240 000€ à la fin de chaque année Capital remboursé = 240 000 € (3*80 000) Intérêts payés = 12 000 + 8000 + 4000€= 24 000€ Total Remboursé à Louisa par Mark =264 000€ 240 000 € 240 000€ -80 000€ = 160 000€ 160 000€-80 000€ = 80 000€
  • 28. 1ère année = 12 000€ de loyer 2ème année = 8 000€ de loyer 3ème année = 4 000€ d’intérêts Total des loyers perçus pour 3 ans= 24 000€ soit 10 % de la somme prêtée. C’est logique que cela soit moins que dans le cas où l’appartement loué faisait toujours 240m2: ici, l’appartement « loué » était de moins en moins grand chaque année, donc le loyer à payer baissait… LouisaloueàMarkun appartde240000€ … comme si on louait un appartement de moins en moins grand. Louisa loue un appartement de 240m2 d’une valeur de 240 000€ à Mark, pour 1 000 €/mois , soit 12000€ /an pour une année. L’année suivante, elle lui loue un appartement plus petit, de 160m2, pour un loyer annuel de 8 000€. La dernière année elle lui loue un appartement de 80 m2 pour 4 000€ par an. A chaque fois, le loyer représente 5% de la valeur de l’appartement. Au bout de 3 ans Mark redonne les clés de l’appartement à Louisa. Un appart à 240 000 € de 240 m2 Un appart à 160 000 € de 160 m2 Un appart à 80 000 € de 80 m2
  • 29. Louisaprêteà Mark240000€ Si on veut se rapprocher de la réalité, on va maintenant supposer que Mark souhaite rembourser chaque année la même somme. Rappels: Louisa prête 240 000€ à Mark, pour 1 000 €/mois , soit 12 000€ /an, ce qui représente un loyer annuel de l’argent de 5% de la valeur totale de la somme prêtée.(12 000/240 000*100= 5%). Mark rembourse 1/3 de la somme de 240 000€ à la fin de chaque année En cas d’annualités fixes, la part des intérêts est plus grande dans les premières annualités car la somme « restant due », la « somme louée » est plus grande. On voit que: 12 000 € > 8 000€ > 4 000€ 240 000 € 240 000€ -80 000€ = 160 000€ 160 000€-80 000€ = 80 000€ (1) Valeurs simplifiées Total des intérêts perçus sur 3 ans pour 240 000€ à 5% par an: 24 000€ soit 10 % de la somme prêtée.
  • 30. Cliquez ici! Dans le cas où Mark aurait remboursé non pas à la fin de chaque année mais à la fin de chaque mois, on aurait eu la situation suivante. Total des intérêts perçus sur 3 ans pour 240 000€ à 5% par an: 18 948,55 € soit 7,89 % de la somme prêtée. 7,89% ≠ 5%
  • 31.  En effet, dans la réalité, pour les ménages, les remboursements se font chaque mois, même si le taux d’intérêt pris en compte est un taux d’intérêt annuel.  Ex: Emprunt de 10 000€ à rembourser en 36 mois avec un taux d’intérêt 4% par an. Comme dans l’exercice A :  Calculs Intérêts pour la 1ère mensualité: (1/12ème ) de 10 000*0,04= 1/12*400€ = 33,33€ ; En effet, il ne s’agit pas de 4% d’intérêt par mois, il faut donc diviser par 12 le montant des intérêts annuels car la période écoulée représente un 12ème d’une année! En général, les ménages choisissent des mensualités fixes. Dans l’Exercice A (10 000€ à rembourser en 36 mois avec un taux d’intérêt 4% par an), la mensualité fixe sera de 295,24€ à payer 36 fois. (Calculer le montant de la mensualité fixe avec les paramètres du crédit est TROP difficile à faire en 1ère , on admet ce résultat) 1ère mensualité fixe= 295,24 € Intérêts= 33,33€Capital remboursé dans la mensualité = 261,91
  • 32. Nombre d’échéances Capital restant à rembourser avant échéance Intérêts versés par échéance Capital remboursé par échéance Total cumulé du capital remboursé Capital restant à rembourser Après échéance 1 10 000 33.33 (1) 261.91 (2) 261.91 9 738.09 (3) 2 9 738.09 32.46 262.78 524.69 9 475.31 3 9475.31 31.58 263.66 788.34 9 211.66 4 9 211,66 30.7 264.54 1052.88 8 947.12 5 8 947.12 29.82 265.42 1 318.3 8 681.7 1) Complétez les deux dernières lignes. Paramètres du credit: Montant de l'emprunt: 10000 € Durée du pret: 36 mois Taux annuel du crédit: 4 % Assurance mensuelle: 0 Debut du credit: 1 / 2006 Mensualité du crédit : 295.24€ (1) Intérêts versés à la 1ère échéance= (1/12)* Capital restant dû* taux d’intérêt= 1/12* 10 000*0,04= 1/12*400€ = 33,33€ (2): Capital remboursé à la 1ère échéance= Mensualité Fixe – Intérêts remboursés à la première échéance= 295,24- 33,33= 261,91€ (3) Capital restant à rembourser après 1ère échéance= Capital restant dû avant la 1ère échéance – capital remboursé à la 1ère échéance= 10 000 – 261,91= 9738,09€
  • 33. 2 Comment évolue la part des intérêts et du remboursement du capital dans la mensualité fixe à mesure que le temps passe? 2ème mensualité fixe= 295,24 € Intérêts= 32,46 €Capital remboursé dans la mensualité = 262, 78 3ème mensualité fixe= 295,24 € Intérêts= 31,58 €Capital remboursé dans la mensualité = 263, 66 35ème mensualité fixe= 295,24 € Intérêts = 1,96 €Capital remboursé dans la mensualité = 293,28€ ……… si on regardait la suite 36ème mensualité fixe= 295,24 € Intérêts = 0,98 €Capital remboursé dans la mensualité = 294,26€ On voit que la part des intérêts baisse à mesure que l’on se rapproche de la fin du remboursement!
  • 34. Cliquez vers tableau Ce que je vous demande à tous de retenir:  Le taux d’intérêt n’est pas égal à la somme des intérêts payés sur le capital emprunté si le capital n’est emprunté pour un an exactement.  Plus la durée de l’emprunt est longue, plus les mensualités sont faibles MAIS plus le coût de l’emprunt rapporté à la somme empruntée est élevé PUISQUE VOUS LOUEZ L’ARGENT PLUS LONGTEMPS, ce qui est encore plus vrai quand le taux d’intérêt est élevé! 10 000€ à 4% par an pendant Durée de l’emprunt 3 ans 6 ans 10 ans 20 ans Mensualités fixes 295,24 156,45 101,5 60,60 Total intérêts payés 628,63 € 1264.53€ 2149.42€ 4543.53€ (Total intérêts payés)/ Capital emprunté)*100 6,28% 12,64% 21,49% 45,43% 10 000€ à 8% par an pendant Durée de l’emprunt 3 ans 6 ans 10 ans 20 ans Mensualités fixes Total intérêts payés 1281.09 € 2623.93€ 4559.31€ 10074.56€ (Total intérêts payés)/ Capital emprunté)*100 12,81% 26,23% 45,59% 100,74%
  • 35. 1) L’emprunteur accepte de payer un intérêt pour le plaisir qu’il peut s’offrir immédiatement en consommant des biens qu’il n’aurait pas pu acheter avant longtemps et donc en profiter tout de suite… Exemple des meubles…  ou parce qu’il pense qu’il pourra investir et avoir des gains supérieurs au taux d’intérêt. 2) Le taux d’intérêt est élevé, épargner rapporte plus et m’endetter pour consommer aujourd’hui me coûte plus cher… donc je préfère plutôt épargner davantage… 3)  Plus la durée de l’emprunt est élevé, plus le taux demandé est fort… car la durée de non disponibilité des fonds pour celui qui prête est plus longue…  Plus le risque de non remboursement (total ou partiel) est jugé élevé, risque de crédit, plus le taux sera élevé  Plus le risque que la somme finalement remboursée ait perdu de sa valeur au cours du temps est jugé élevé , plus le taux demandé est fort. La perte de la valeur de la somme remboursée dépend du taux d’inflation mais aussi, du point de vue des prêteurs internationaux, de l’évolution du taux de change par rapport à d’autres devises… 4) Expression « les deux visages du taux d’intérêt » peut avoir 2 interprétations: Le taux d’intérêt est un coût pour l’emprunteur, un revenu pour le prêteur.  Le taux d’intérêt, c’est le prix de l’abstinence et de la prise de risque. Page 126
  • 36. Mensualité 603,76 533,90 1087,6 Coût Total de l’emprunt (total des intérêts pays) 15205,55 7661,03 2204,58 Coût de l’emprunt/Montant emprunté*100 30,41% 15,3% 4,4% 2) La durée de l’emprunt de Jeanne est plus court, le taux d’intérêt est plus bas… Prêter 50 000 € sur 108 mois à André est jugé plus risqué que de prêter la même somme, sur la même durée à Karim car André a un revenu plus bas, le risque de non remboursement est jugé plus grand DONC le taux d’intérêt exigé est plus haut. Ces raisonnements, nous pouvons les appliquer à des emprunts d’Etat aussi… 52 204,8 Page 126
  • 37. 1) D’après Eurostat, en 2013, la dette publique (Etat et administrations publiques) moyenne des pays de l’UE représentait 85,4% de leur PIB, celle de la France 92,2% de son PIB et celle de la Grèce 174,9% de son PIB 2) On peut supposer que les taux d’intérêt élevés seront exigés aux pays en difficulté économique, notamment ceux qui ont connu des difficultés économiques dans le passé et qui ont une dette publique élevée aujourd’hui. 3) Non, le taux d’intérêt auquel emprunte la Grèce reflète l’opinion des marchés sur le risque de crédit pour la Grèce et il dépend des perspectives de croissance dans le futur, de la capacité à prélever l’impôt, des actifs de l’Etat… Page 127
  • 38. 1) Parce que l’opinion moyenne des marchés sur le risque de crédit de l’Etat français en mai 2012 est beaucoup plus optimiste que l’opinion moyenne des marchés sur le risque crédit de l’Etat grec… 2) Cela renforce bien-sûr l’effet boule de neige enclenché et amplifie encore les problèmes! Page 127 Qui fait l’opinion moyenne des marchés? Les agences de notation!
  • 39. L’adhésion à l’€ fait que la prime de risque liée à la perte de change devient la même pour tous les pays partageant l’€… jusqu’en 2010! Nous verrons en terminale que c’est une des raisons qui avait poussé les pays européens à partager une monnaie commune.
  • 40. Et la Hongrie? BBB! 2) Elles servent à réduire les asymétries d’informations et donc à rassurer les investisseurs et à favoriser les échanges sur les marchés financiers. (Mais scandale quand il y a conflits d’intérêt)  cela détermine les taux auxquels vont s’endetter les emprunteurs. (Voir doc 5) 3) Voir réponse 3) du doc 3. 1)Page 127
  • 41. IV) Qui crée la monnaie? A) La création monétaire: voir prezi: prise de notes au fur et à mesure 1) Les dépôts font les crédits : Quand des ménages déposent des billets et des pièces à la banque, celle-ci crédite leur compte en écrivant en face de leur nom une valeur positive! Rappel: 1 Banque Centrale Banque de 2nd rang n°1 Banque de 2nd rang n°3 Banque de 2nd rang n°2 Banque de 2nd rang n°150… … Toutes les B2R possèdent un compte en monnaie centrale à la banque centrale
  • 42. 2) Les crédits font les dépôts : Quand une B2R (Banque de 2nd Rang) accorde un crédit à un agent économique à partir de rien (càd qu’elle ne prête pas l’épargne déposée au préalable par un autre agent), cet argent nouveau peut-être immédiatement déposé sur le compte bancaire de l’agent, COMME s’il faisait un dépôt de 100 000€ en billets de banque. Donc les crédits accordés par les banques font (ou ont les mêmes effets que) les dépôts sur les comptes bancaires. Rappel: 1 Banque Centrale Banque de 2nd rang n°1 Banque de 2nd rang n°3 Banque de 2nd rang n°2 Banque de 2nd rang n°150… … … Toutes les B2R possèdent un compte en monnaie centrale à la banque centrale
  • 43. 3) Les risques de fuites de monnaie hors du système bancaire : Paiement entre clients d’une même banque : pas de fuite de monnaie !  Paiement entre clients de deux banques différentes= fuite de monnaie : Retraits en billets/pièces : fuite de monnaie
  • 44. 4) Les fuites de monnaies entre banques se compensent : Doit à BNP Doit à LCL Doit à Banque Populaire Total (chambre de compensation) BNP Doit à  200 000€ 100 000€ 300 000€ LCL Doit à  150 000€ 300 000€ 450 000€ Banque Populaire Doit à  150 000€ 250 000€ 400 000€ Total que la chambre de compensation de compensation doit à 300 000€ 450 000€ 400 000€ Doit à BNP Doit à LCL Doit à Banque Populaire Total dû à la chambre de compensation BNP Doit à  200 000€ 100 000€ 300 000€ LCL Doit à  150 000€ 300 000€ 450 000€ Banque Populaire Doit à  150 000€ 250 000€ 400 000€ Total que la chambre de compensation de compensation doit à 300 000€ 450 000€ 400 000€ 1) Compléter le tableau suivant 2) Quelle est la quantité de monnaie centrale dont ont besoin ces banques pour faire face à ces fuites de monnaies centrales ? 3) Quelle solution pourrait trouver une banque ayant besoin urgent de monnaie centrale ? Dans cet exemple, malgré les nombreuses dépenses de leurs clients, les banques n'ont besoin d'aucune monnaie centrale pour y faire face! Toutefois, si les échanges ne s'équilibrent pas, certaines banques auront un manque de liquidités et d'autres un excès de liquidités. Emprunter momentanément de la MC ou vendre des titres! La BNP doit 0 € à la chambre
  • 45. 5) Les banques à la recherche de monnaie centrale
  • 46. 6) Faillite de banque quand il n’y a plus assez de monnaie centrale à la banque.
  • 47. David et Camille, n’ont pas d’emploi, produisent pas de voiture et ne perçoivent aucun revenu! Marcel le boulanger n’a pas beaucoup de clients… Il ne peut pas offrir des cours de tennis à Artur et Alexis, ses deux enfants! David et Camille ne peuvent pas acheter leur pain quotidien… Roger, le prof de tennis n’a pas beaucoup d’élèves … Roger le prof de tennis n’a pas assez revenu pour s’acheter la voiture rouge de ses rêves… de toute façon, l’usine de voiture ne va pas bien et n’en n’avait pas produite… 7) Une petite histoire sur l’importance des banques et l’utilité de la création monétaire Le chômage est élevé, le PIB stagne… et les banques ont peur de prêter, voyant que l’activité des entreprises est réduite… La banque n’accorde pas 100 000 € de prêt à Voiture KFT
  • 48. Marcel le boulanger a beaucoup de clients… Il peut offrir des cours de tennis à Artur et Alexis, ses deux enfants! David et Camille peuvent acheter leur pain quotidien… Roger, le prof de tennis a beaucoup d’élèves … … Roger a assez revenu pour s’acheter la voiture rouge de ses rêves…en plus, l’usine de voitures tourne a plein régime et il y en a déjà une de disponible! 7) Une petite histoire sur l’importance des banques et l’utilité de la création monétaire LE PIB augmente (voitures, pain, cours de tennis et services financiers ont été produits en plus) … les ventes de voitures permettent à l’entreprise voiture de rembourser son prêt avec intérêt… et de rémunérer les salariés et les actionnaires de la banque populaire! Tout ça grâce à de la monnaie créée à partir de rien qui a stimulé l’activité économique!!! La banque accorde 100 000 € de prêt à Voiture KFT David et Camille ont un emploi, produisent une voiture et perçoivent un revenu!
  • 49. B) Le rôle de la Banque centrale 1) Les 3 agrégat de la masse monétaire M1 : c’est la monnaie au sens strict, c’est-à-dire totalement liquide : pièces, billets et dépôts à vue. M2 : agrégat plus large regroupe un ensemble d'actifs appelés aussi « quasi-monnaie» : placements à vue rémunérés (compte sur livret, livret de caisse d'épargne, codevi, compte d'épargne logement). Les sommes qui sont sur ces comptes n'ont pas de pouvoir libératoire immédiat (elles ne peuvent servir à régler une transaction), mais elles peuvent être transformées instantanément en moyens de paiement. M3 : un agrégat plus large encore ajoute au précédent les placements à terme : dépôts en devises, titres du marché monétaire émis par les banques. Ces titres sont à peine moins liquides que M2. 2) Et 3) Pour éviter que trop de monnaie en circulation n’entraîne trop d’inflation 4) L’inflation a des conséquences négatives… même si elle a aussi des avantages… Page 132
  • 50. Questions: 1) Expliquer l’expression prêteur en dernier ressort! 2) Pourquoi vouloir sauver une banque? 3) Pourquoi ne pas vouloir sauver une banque? Quand plus personne d’autre ne peut prêter, la BC peut toujours prêter puisqu’elle peut produire à l’infini de la monnaie centrale (sous forme scripturale ou sous forme de billets…) S’il s’agit d’une banque bien gérée, qui est victime d’une mauvaise conjoncture… et/ou s’il s’agit d’une banque tellement grosse que sa faillite entraînerait toute l’économie dans sa chute avec la mise en place de l’effet domino décrit dans la phrase soulignée S’il s’agit d’une banque mal gérée, qui a pris trop de risques, prêtant en créant de la monnaie pour de mauvais projets et qui n’a aucune chance d’être remboursée… et si c’est une banque dont la faillite n’est pas dangereuse pour le système, au contraire, elle aura valeur d’exemple et montrera que les mauvaises banques sont punies! Page 133
  • 51. C) La politique monétaire 1) Atteindre des objectifs macroéconomiques généraux (tendre vers le plein emploi, avoir une faible inflation, avoir une croissance du PIB solide et avoir une balance commerciale équilibrée). Chaque BC a des objectifs plus ou moins différents: par exemple, la BCE a surtout pour objectif de maintenir le niveau d’inflation à moins de 2% 2) Moyens= limitation des possibilités d’octroi de crédit… ou modification du taux de réserves obligatoires et surtout modification du taux d’intérêt auquel les B2R (Banque de 2nde rang) se refinancent. 3) Aujourd’hui, l’instrument essentiel est la modification du taux d’intérêt que la BC manipule à son gré… Page 176
  • 52. 1. Si une banque accorde un crédit de 2 000 € et que le taux de réserve obligatoire estde 2%; elle doit détenir 40 €. (0,02*2000=40 €) 2. Si toutes les autres banques n’ont pas assez de monnaie centrale à lui prêter ou si les autres banques estiment que le risque de crédit de cette banque est trop élevé. 3. Elle refinance la banque de second rang. Oui, elle le fait en créant de la monnaie centrale. En fait, la BC (Banque Centrale) est la seule banque du système a pouvoir créer une quantité infinie de monnaie centrale scripturale CAR elle est la seule banque du système à pouvoir imprimer des billets de banque autant qu’elle le veut. Toutefois, son objectif n’est pas de faire des profits, mais garantir la valeur de la monnaie en évitant l’inflation, elle n’a donc pas intérêt à créer trop de monnaie! Page 133
  • 53. 1) En rendant plus ou moins facile l’accès à la MC, la BC a une influence sur la capacité des banques à financer l’économie… Si les banques financent beaucoup de projets d’investissement ou de consommation et fournissent de nombreux moyens de paiement supplémentaires aux agents économiques… la DEMANDE GLOBALE qui s’adresse à l’économie sera forte, ce qui sera source de croissance de la production et/ou d’inflation. On n’est jamais sûr de ce que vont faire les producteurs face à une hausse de la demande: produire plus ou augmenter leur prix… 2) Question difficile: les taux d’intérêt élevés attirent les capitaux étrangers car la rémunération de l’épargne est plus forte. Ainsi, sur le marché des changes, des agents étrangers vendent des devises étrangères pour acheter de la devise nationale qui s’apprécie donc (s’apprécier= sa valeur augmente…) Les exportations baissent et les importations augmentent, ce qui fait baisser la demande globale. Page 176
  • 54. Page 177 Pour soutenir la demande après la crise des subprimes! Si les banques centrales prêtent de la monnaie centrale pour moins cher… la B2R devront logiquement baisser les taux d’intérêt auxquels elles prêtent à leurs clients ( à condition qu’il y ait assez de concurrence…)
  • 55. Baisse des taux d’intérêt Hausse de la consommation Baisse du taux de change Hausse des exportations Impacte le refinancement des banques Page 176
  • 56. 1) Utiliser des moyens de politiques monétaires inhabituels comme par exemple annoncer à l’avance les quantités de MC que l’on va injecter pour racheter certains titres de dettes publiques sur les marchés financiers (= quantitative easing ) 2) Parce que les mesures habituelles ne suffisaient avec une crise de cette ampleur 3) La FED a réagi plus vite, et de façon plus massive que le BCE… 4) Oui plutôt, surtout aux EU où les politiques économiques ont permis de bien amortir la crise alors que c’était de ce pays qu’elle était partie! « pas de faillite en série, timide retour à la croissance… » Page 177