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Web 2.0 Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. (Redirigé depuis Web 2) Aller à : Navigation, Rechercher Ne doit pas être confondu avec Internet 2.  Cartographie sensible du web 2.0 L'expression Web 2.0 a été proposée pour désigner ce qui est perçu comme un renouveau du World Wide Web[1]. L'évolution ainsi qualifiée concerne aussi bien les technologies employées que les usages. En particulier, on qualifie de Web 2.0 les interfaces permettant aux internautes d'interagir à la fois avec le contenu des pages mais aussi entre eux. « Web 2.0 » est une expression lancée par Tim O’Reilly en 2004. Il est fondateur des éditions O’Reilly, un éditeur spécialisé dans le domaine de l’Internet. Le terme s'est imposé à partir de 2007. Sommaire[masquer]1 Présentation 1.1 Origine du terme2 Caractéristiques générales3 Technologies 3.1 Application Internet riche3.2 RSS3.3 Étiquetage3.4 Étiquetage social, folksonomie3.5 Protocoles web4 Quelques services web 2.05 Classement proposé6 Critique 6.1 Un terme abusif7 Distinction8 Lexique9 Voir aussi 9.1 Articles connexes9.2 Liens externes10 Références Présentation [modifier] Dans sa conception initiale, le web (nommé dans ce contexte le « web 1.0 ») comprenait des pages web statiques qui étaient rarement mises à jour, voire jamais. Une première évolution fut réalisée par des solutions se basant sur un web dynamique (parfois appelé web 1.5), où des systèmes de gestion de contenu servaient des pages web dynamiques, créées à la volée à partir d'une base de données en constant changement. Le web était considéré principalement comme un outil de diffusion et de visualisation de données, où des aspects comme le nombre de pages vues et l'esthétique revêtaient une très grande importance. Les partisans de l'approche web 2.0 pensent que l'utilisation du web s'oriente de plus en plus vers l'interaction entre les utilisateurs, le crowdsourcing et la création de réseaux sociaux rudimentaires, pouvant servir du contenu et exploitant les effets de réseau, avec ou sans réel rendu visuel et interactif de pages web. En ce sens, les sites web 2.0 agissent plus comme des points de présence, ou portails web centrés sur l'utilisateur plutôt que sur les sites web traditionnels. L'évolution des supports permettant de consulter les sites web, leurs différents formats, amène pour l'instant une approche plus centralisée sur le contenu que sur l'aspect. Les nouveaux gabarits (templates) web 2.0 tentent d'apporter un soin graphique, des effets, en restant compatibles avec cette diversité de supports. Dans le Web2.0, l'internaute est acteur. Il contribue à alimenter en contenu les sites, blogs, ... Origine du terme [modifier] Le terme a été inventé par Dale Dougherty de la société O'Reilly Media lors d'une réflexion avec Craig Cline de MediaLive pour développer des idées pour une conférence conjointe. Il a suggéré que le web était dans une période de renaissance, avec un changement de règles et une évolution des modèles d'entreprise. Dougherty a donné des exemples au lieu de définitions : « DoubleClick, c'était le web 1.0. Google AdSense, c'est le web 2.0. Ofoto, c'était le web 1.0. Flickr, c'est le web 2.0. », et recruté John Battelle. Puis, O'Reilly Media, Battelle et MediaLive ont lancé la première conférence web 2.0 en octobre 2004. La seconde conférence annuelle a eu lieu en octobre 2005. Dans l'exposé d'ouverture de leur conférence, O'Reilly et Battelle ont résumé ensemble les principes clés qu'ils estiment caractéristiques des applications web 2.0 : le web en tant que plate-forme ; les données comme « connaissances implicites » ; les effets de réseau entraînés par une « architecture de participation », l'innovation comme l'assemblage de systèmes et de sites distribués et indépendants ; des business models poids plume grâce à la syndication de contenus et de services ; la fin du cycle d'adoption des logiciels (« la version bêta perpétuelle »). Caractéristiques générales [modifier] La définition précise d'une application web 2.0 est encore chaudement débattue. Cependant, il est généralement admis qu'un site web 2.0 doit montrer certaines caractéristiques : le site ne doit pas être un jardin secret, c'est-à-dire qu'il doit être aisé de faire rentrer ou sortir des informations du système ; l'utilisateur doit rester propriétaire de ses propres données ; le site doit être entièrement utilisable à travers un navigateur standard ; le site doit présenter des aspects de réseaux sociaux. Technologies [modifier] L'infrastructure du web 2.0 est complexe et changeante, mais elle inclut les logiciels de serveur, la syndication de contenu, les protocoles de messagerie, des standards de navigation, et des applications clientes diverses (les plugins, ou greffons, non-standard sont généralement évités). Ces approches complémentaires fournissent au web 2.0 les capacités de stockage, de création et de diffusion qui vont au-delà de ce qui était précédemment attendu des sites web. Un site pourrait être appelé comme utilisant une approche web 2.0 s'il fait la part belle à un certain nombre des techniques suivantes : l'utilisation de CSS, d'un balisage XHTML sémantiquement valide et des microformats ; les techniques d’applications riches telles qu'AJAX ; la syndication et l'agrégation de contenu RSS/Atom ; la catégorisation par étiquetage ; l'utilisation appropriée des URL ; une architecture REST ou des services web XML. Application Internet riche [modifier] Article détaillé : Rich Internet Application. Récemment, des techniques d'application Internet riches telles qu'AJAX ont été mises au point pour améliorer l'expérience utilisateur des applications utilisant un navigateur web. Une application web utilisant AJAX peut échanger des informations entre le client et le serveur afin de mettre à jour le contenu d'une page web sans rafraîchir la page entière, grâce au navigateur. RSS [modifier] Article détaillé : Really Simple Syndication. La première et la plus importante évolution vers le web 2.0 concerne la syndication de contenu, en utilisant des protocoles standardisés permettant aux utilisateurs de faire usage des données d'un site dans un autre contexte, allant d'un autre site web au plugin d'un navigateur, ou même d'une application de bureau séparée. Les protocoles permettant la syndication comprennent RSS, RDF (comme dans RSS 1.1) et Atom, tous étant basés sur le langage XML. Des protocoles spécialisés tels que FOAF et XFN (tous deux pour les réseaux sociaux) étendent les fonctionnalités des sites et permettent aux utilisateurs d'interagir de façon décentralisée. Voir les microformats pour des formats de données plus spécialisés. À cause du développement récent de cette tendance, beaucoup de ces protocoles deviennent des standards de facto plutôt que des normes. Étiquetage [modifier] Article détaillé : Mot clef. Utilisation des tags ou étiquettes ou mots clefs pour améliorer la recherche sémantique. De plus en plus présentés sous la forme d'un nuage de mots clefs (Tag cloud en anglais). Ces étiquettes sont des petites expressions de texte qui décrivent un concept, sont attachées à un concept et utilisées pour chercher dans un contenu (exemples typiques : un forum, un blog, un annuaire de blogs) et, ce qui est plus important, interconnecter les choses entre elles. C'est un peu comme dans un réseau de neurones : plus une étiquette est utilisée, plus le concept attaché à l'étiquette est présent et plus il a de poids. Plus les étiquettes sont présentes ensembles et plus les concepts attachés sont reliés entre eux. Les marqueurs peuvent inclure des Méta-éléments (éléments de métadonnées). Étiquetage social, folksonomie [modifier] Article détaillé : Folksonomie. Utilisation des étiquettes, plus d'un système de pondération généralement défini par un facteur humain (le côté social) pour mettre en valeur les articles intéressants dans des systèmes d'informations, typiquement des répertoires de blogs (Social Bookmarking en anglais). L'étiquetage permet un tri préalable des articles recherchés et soit le nombre de références, soit une note donnée par les lecteurs crée l'ordre d'apparition des articles. Protocoles web [modifier] Les protocoles de communication web sont un élément clé de l'infrastructure web 2.0. Les deux approches principales sont REST et SOAP. REST (REpresentational State Transfer) indique une façon d'échanger et de manipuler des données en utilisant simplement les verbes HTTP GET, POST, PUT et DELETE. SOAP implique de poster à un serveur des requêtes XML comprenant une suite d'instructions à exécuter. Dans les deux cas, les accès aux services sont définis par une interface de programmation (API). Souvent, l'interface est spécifique au serveur. Cependant, des interfaces de programmation web standardisées (par exemple, pour poster sur un blog) sont en train d'émerger. La plupart, mais pas toutes, des communications avec des services web impliquent une transaction sous forme XML (eXtensible Markup Language). Voir aussi WSDL (Web Services Description Language), un standard de publication des interfaces de services web. Quelques services web 2.0 [modifier] DMOZ (annuaire participatif) Wikipédia Exalead (moteur de recherche) Dailymotion AdSense (Google) Del.icio.us (Yahoo!) Picasa Web Album (Google) Flickr (Yahoo!) LinkedFeed Netvibes (portail) StumbleUpon Technorati Last.fm YouTube (Google) Wikio (moteur de recherche d'informations) AgoraVox Digg Twitter MySpace Facebook Yoolink Livesticker Keltoa -10426701224280 Les entreprises s’ouvrent aux outils labellisés « Web 2.0 » Publié le Samedi 26 janvier 2008 (No 22) dans Références, page 7, édition Namur/Luxembourg.  1077 mots dans cet articleClassification: travailleur, équipement informatique, informatique et technologie de l'information, internet, entreprise, relation au travail, Auteurs: JULY,BENOIT Technologies Une étude de KPMG  Sites « wiki » et autres réseaux de liens sociaux ont la cote. Les entreprises commencent à s’y préparer.  Alors que diverses études continuent de s’intéresser aux implications du courriel dans le monde du travail et son organisation, le groupe de consultance KPMG porte son regard plus en avant en lorgnant l’arrivée de nouvelles technologies dites du « web 2.0 ». A savoir, cet internet de deuxième génération, plus interactif car favorisant le partage d’informations entre les internautes, à l’instar des sites « wiki » (dont le contenu est modifiable par les visiteurs autorisés, comme l’encyclopédie en ligne Wikipédia par exemple), des sites de réseaux sociaux (de type Facebook ou LinkedIn), ou encore du fameux monde virtuel Second Life, entre autres. « Comme le courriel qui a entraîné une cyber-révolution dans le milieu du travail, ces technologies modifieront substantiellement la façon de faire des entreprises, estimait-on récemment chez KPMG. Etant donné l’engouement de la “génération Y” à l’égard de ces nouveaux médias sociaux numériques, les entreprises manqueraient de perspicacité en sous-estimant l’incidence de ces nouvelles technologies sur les modes de communication de l’avenir et sur les occasions qui en découleront. » Afin d’en savoir davantage, l’entreprise a sondé 472 responsables d’entreprises dans le monde, en partenariat avec The Economist Intelligence Unit. Les constats sont éloquents puisque, manifestement, de nombreuses retombées positives sont attendues du déploiement accru de ces outils labellisés « web 2.0 ». En clair, quelque 70 % des répondants estiment que ces nouveaux outils aideront (ou ont déjà aidé) leurs employés à travailler de manière plus efficace. Les proportions sont plus importantes encore s’agissant de l’impact positif sur l’innovation (75 % de réponses favorables), étant entendu que le web 2.0 est précisément conçu pour favoriser la communication et la circulation de l’information entre ses utilisateurs. Le propos est d’ailleurs largement confirmé par le fait que 86 % des personnes interrogées sont d’avis que ces outils et technologies aideront leurs entreprises à partager la connaissance de manière plus efficace. Besoin de sécurisation Mais de quels outils parle-t-on ? Des blogs (qui seraient utilisés de manière quotidienne par 52 % des répondants), des sites de réseaux professionnels ou sociaux (utilisés par 47 % d’entre eux) et des sites « wiki » (44 %) essentiellement. Quant aux podcasts (téléchargements multimédias) et les flux RSS (informations continues), ils seraient respectivement utilisés chaque jour par 37 % et 41 % des personnes sondées. Ceci étant, ces technologies ne sont pas exemptes de risques. Et dans les entreprises, on en est apparemment bien conscient. « Plus de la moitié des répondants affirment que la protection et la sécurisation des données critiques constituent les principales barrières à l’adoption de ces outils », souligne-t-on chez KPMG où l’on constate que les difficultés relatives à l’évaluation de l’impact de ces technologies constituent le plus sérieux obstacle à leur implémentation à plus large échelle dans les entreprises. Il ressort d’ailleurs de l’enquête que les entreprises n’ont pas encore pris les mesures de prévention adéquates de manière systématique, sur le plan de la gestion des risques au sens strict ou de la gouvernance. Mais le défi est évidemment à l’ordre du jour, dans les prochains mois au plus tard pour nombre d’entre elles. Notons à cet égard que les sociétés des secteurs financiers et des technologies de l’information figurent parmi les plus attentives à ces risques, la majorité d’entre elles ayant déjà pris des mesures, les autres envisageant de le faire dans les deux ans. « Des outils désormais indispensables dans le recrutement » Xavier Mezquita Administrateur délégué de Mezquita & Associates  Avant tout, je crois qu’il faut relativiser la portée actuelle de ces technologies dans la sphère de la gestion des ressources humaines dans un pays comme le nôtre, où elles n’ont pas encore acquis une ampleur comparable aux pays anglo-saxons notamment. Il convient également de tenir compte du temps nécessaire à leur apprivoisement, car de tels outils, s’ils ne sont pas bien maîtrisés, peuvent générer des risques et des pertes de temps. Ceci étant, je suis d’avis que certains de ces outils ne peuvent pas être ignorés dans le monde du recrutement, comme les réseaux professionnels par exemple, sur lesquels il est possible de cibler des candidats potentiels, de rentrer en contact avec eux voire vérifier, le cas échéant, la concordance des informations disponibles à leur sujet. Je me souviens qu’il y a dix ans, certains cabinets de recrutement doutaient de l’impact qu’aurait l’internet sur leur travail : on voit ce qu’il en est advenu. Il serait dès lors peu pertinent de mon point de vue de faire aujourd’hui la fine bouche vis-à-vis du « web 2.0 » : les technologies sont disponibles, et il faut y avoir recours… car leurs utilisateurs vont se multiplier. J’en veux pour preuve le succès des salons virtuels de l’emploi. Ils ne vont pas remplacer les autres canaux, mais s’inscrire en complément de ceux-ci. A chacun d’en exploiter les opportunités ! « Quelque vingt-cinq spécialistes à recruter sur “Second Life” » Thierry Bouckaert Porte-parole de Belgacom  Nous sommes présents sur Second Life, cet univers virtuel en 3D accessible via internet, depuis plus d’un an maintenant. Destinée dans un premier temps à familiariser le visiteur avec les avantages de nos technologies, notre île Belgacom a depuis lors accueilli de nouvelles applications et se prépare à servir très prochainement de théâtre à une procédure de recrutement en bonne et due forme. Les 18, 19, 25 et 26 février prochains, les candidats pourront en effet y répondre par le biais de leurs avatars à diverses questions et même bénéficier d’un premier entretien de sélection au terme duquel ils sauront s’ils peuvent ou non poursuivre le processus dans la vie réelle. Nous avons dans ce but envoyé un mail d’invitation, par le biais des universités, à des milliers d’étudiants. Pourquoi utiliser cet outil ? Parce que nous disposons déjà de cette infrastructure virtuelle, dont le développement ne demande pas un investissement lourd, parce que c’est facile mais aussi, il faut le reconnaître, parce que c’est « hype » (« tendance », NDLR). Nous visons en effet un public de jeunes ingénieurs, informaticiens et autres spécialistes IT, pour lesquels Second Life est un univers familier. On ne peut en effet pas négliger que Second Life compte déjà des millions de résidents, dont plusieurs dizaines de milliers de  Belges. Quand le Web 2.0 transforme votre entreprise Publié le Samedi 17 mai 2008 (No 115) dans Références, page 5, édition Namur/Luxembourg.  998 mots dans cet articleClassification: travail, science informatique et technologie de l'information, internet, technologie, Auteurs: LEDERER,EDOUARD Management Les meilleures idées viennent souvent de l’extérieur  La « wikinomie », vous connaissez ? Non ? Et pourtant, toutes les entreprises vont y baigner…  entretien Une nouvelle ère pour les entreprises ? Dans un ouvrage récent, Don Tapscott, professeur de management à Toronto, et Anthony Williams décrivent de quelle façon l’internet dit 2.0 transforme les organisations. La « wikinomie » recouvre l’ensemble des technologies qui permettent – comme sur un blog ou sur Wikipédia – d’échanger très facilement des idées ou de mettre en commun des connaissances. Appliquée à l’entreprise, cette évolution affecte d’abord la fonction recherche et développement. Les auteurs racontent, par exemple, de quelle manière certaines entreprises font déjà appel à leurs clients et partenaires pour « cocréer » de nouveaux produits. Mais au-delà de la recherche, la logique « collaborative » pourrait fortement changer le visage des entreprises. Vous estimez que l’internet apporte des possibilités inédites de travail collaboratif ou de partage d’information à l’intérieur et à l’extérieur de l’entreprise. Mais ces notions existaient déjà avant le Web… Don Tapscott. Certes, mais les grandes entreprises – qui ne partagent que peu d’informations – ne les mettent pas toujours en pratique. Grâce au Web 2.0, les entreprises commencent à développer et distribuer des produits et des services autrement. Elles réalisent que les meilleures idées ne viennent plus forcément de l’intérieur, et l’idée selon laquelle il faudrait attirer et retenir les collaborateurs les plus brillants devient moins centrale. Le vivier d’innovations dans lequel les entreprises peuvent puiser s’est considérablement étendu. S’ouvrir davantage ou partager ses informations ne coule pas de source. On le voit déjà avec les « alliances managers » qui ont du mal à faire accepter en interne les partenariats qu’ils mettent en place… A court terme, partager des informations peut être ressenti comme une perte de pouvoir, surtout dans une grande entreprise très cloisonnée. Mais ce pouvoir pèse moins que la capacité qu’ont développée les entreprises plus « collaboratives » à proposer plus rapidement le bon produit pour le bon marché. Pensez-vous que certains secteurs d’activité seront plus affectés que d’autres par le développement du Web 2.0 ? Tous les secteurs d’activités sont concernés. L’échange continu d’information devient vital parce que dans une économie globale, la concurrence peut venir de n’importe où et de n’importe qui. Faire preuve d’ouverture devient incontournable pour les entreprises qui veulent garder une avance scientifique ou technologique. Ce qui signifie dans bien des cas repérer des opportunités et des bonnes idées à l’extérieur de sa propre entreprise. Vous décrivez dans votre livre la manière dont la fonction R&D sera affectée par le nouveau web. Mais les fonctions support (RH, marketing, finance…) seront, elles aussi, touchées ? Pratiquement toutes les facettes de la vie en entreprise se trouveront affectées. Par exemple, le marketing – au niveau de la conception – prend davantage en compte les idées et conseils des consommateurs. Les ressources humaines, elles aussi, prendront de nouvelles formes, puisqu’elles devront parfois gérer des collaborateurs « externes » travaillant simultanément pour plusieurs entreprises, ou encore concevoir des solutions de rémunération très personnalisées. On entend généralement dire que la génération née après 1975 a une approche naturelle d’internet et du travail en équipe… Je parle de la génération internet, née entre 1977 et 1997. En effet, cette génération appréhende très naturellement le travail collaboratif. Pour elle, la technologie digitale n’est pas plus intimidante qu’un simple magnétoscope ou qu’un grille-pain. Cette génération apprend, joue, communique, travaille et crée des communautés d’une manière très différente de ses parents. Et les plus âgés d’entre eux – 31 ans – commencent déjà à occuper des positions à responsabilité dans les entreprises. Avec les départs à la retraite des générations du papy-boom, cette génération va monter en puissance. Les entreprises utilisent-elles déjà l’argument du 2.0 pour attirer cette tranche d’âge ? Certains employeurs mettent en avant ce type d’arguments, une structure « horizontale », peu hiérarchisée, où les idées neuves sont les bienvenues. Mais si ce descriptif ne correspond pas à la réalité, les jeunes vont vite s’en rendre compte… à supposer que cette réalité ne soit pas déjà connue et discutée sur un forum en ligne ou sur Facebook. Dans un système où l’entreprise recherche aussi les bonnes idées à l’extérieur, les salariés ne risquent-ils pas de se démotiver et de perdre confiance en leur compétence ? Je ne partage pas votre pessimisme. Chercher des idées neuves hors de votre entreprise sauve votre emploi et ne le met pas en péril. Votre propre créativité s’enrichira des rencontres et des idées découvertes à l’extérieur. Les entreprises se sont longtemps tournées vers des agences de publicité ou des cabinets d’avocats. Ce qui n’avait rien de démoralisant pour les salariés. Aujourd’hui, on peut trouver des ordinateurs portables dessinés par Ferrari. Ce croisement des compétences me paraît aller dans le bon sens. Mais il s’agit tout de même pour un salarié d’une nouvelle façon de travailler, d’un nouveau rapport à sa légitimité. Comment l’aider ? La transition ne va pas forcément de soi. Certaines personnes auront besoin d’apprendre comment travailler à un haut niveau de performance dans un environnement 2.0. Les entreprises devront alors fournir les formations nécessaires. Dans une organisation totalement 2.0, que devient le manager ? Un simple coordinateur ? La « wikinomie » ne marque pas la fin des managers, bien au contraire. La capacité à faire travailler dans le même sens et à aider les équipe à obtenir le plus de résultats, ce n’est pas un « simple » travail de coordination. Tous les bons films s’appuient sur un bon réalisateur pour s’assurer que les scénaristes, acteurs et techniciens travaillent bien ensemble. « Wikinomics : Wikipédia, Linux, YouTube… Comment l’intelligence collaborative bouleverse l’économie », Editions Pearson / Village Mondial. Pour Don Tapscott, pratiquement toutes les facettes de l’entreprise, notamment la gestion des ressources humaines, seront affectées par la montée en puissance du Web 2.0. © D.R.
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Web 2.0 Complet

  • 1. Web 2.0 Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. (Redirigé depuis Web 2) Aller à : Navigation, Rechercher Ne doit pas être confondu avec Internet 2. Cartographie sensible du web 2.0 L'expression Web 2.0 a été proposée pour désigner ce qui est perçu comme un renouveau du World Wide Web[1]. L'évolution ainsi qualifiée concerne aussi bien les technologies employées que les usages. En particulier, on qualifie de Web 2.0 les interfaces permettant aux internautes d'interagir à la fois avec le contenu des pages mais aussi entre eux. « Web 2.0 » est une expression lancée par Tim O’Reilly en 2004. Il est fondateur des éditions O’Reilly, un éditeur spécialisé dans le domaine de l’Internet. Le terme s'est imposé à partir de 2007. Sommaire[masquer]1 Présentation 1.1 Origine du terme2 Caractéristiques générales3 Technologies 3.1 Application Internet riche3.2 RSS3.3 Étiquetage3.4 Étiquetage social, folksonomie3.5 Protocoles web4 Quelques services web 2.05 Classement proposé6 Critique 6.1 Un terme abusif7 Distinction8 Lexique9 Voir aussi 9.1 Articles connexes9.2 Liens externes10 Références Présentation [modifier] Dans sa conception initiale, le web (nommé dans ce contexte le « web 1.0 ») comprenait des pages web statiques qui étaient rarement mises à jour, voire jamais. Une première évolution fut réalisée par des solutions se basant sur un web dynamique (parfois appelé web 1.5), où des systèmes de gestion de contenu servaient des pages web dynamiques, créées à la volée à partir d'une base de données en constant changement. Le web était considéré principalement comme un outil de diffusion et de visualisation de données, où des aspects comme le nombre de pages vues et l'esthétique revêtaient une très grande importance. Les partisans de l'approche web 2.0 pensent que l'utilisation du web s'oriente de plus en plus vers l'interaction entre les utilisateurs, le crowdsourcing et la création de réseaux sociaux rudimentaires, pouvant servir du contenu et exploitant les effets de réseau, avec ou sans réel rendu visuel et interactif de pages web. En ce sens, les sites web 2.0 agissent plus comme des points de présence, ou portails web centrés sur l'utilisateur plutôt que sur les sites web traditionnels. L'évolution des supports permettant de consulter les sites web, leurs différents formats, amène pour l'instant une approche plus centralisée sur le contenu que sur l'aspect. Les nouveaux gabarits (templates) web 2.0 tentent d'apporter un soin graphique, des effets, en restant compatibles avec cette diversité de supports. Dans le Web2.0, l'internaute est acteur. Il contribue à alimenter en contenu les sites, blogs, ... Origine du terme [modifier] Le terme a été inventé par Dale Dougherty de la société O'Reilly Media lors d'une réflexion avec Craig Cline de MediaLive pour développer des idées pour une conférence conjointe. Il a suggéré que le web était dans une période de renaissance, avec un changement de règles et une évolution des modèles d'entreprise. Dougherty a donné des exemples au lieu de définitions : « DoubleClick, c'était le web 1.0. Google AdSense, c'est le web 2.0. Ofoto, c'était le web 1.0. Flickr, c'est le web 2.0. », et recruté John Battelle. Puis, O'Reilly Media, Battelle et MediaLive ont lancé la première conférence web 2.0 en octobre 2004. La seconde conférence annuelle a eu lieu en octobre 2005. Dans l'exposé d'ouverture de leur conférence, O'Reilly et Battelle ont résumé ensemble les principes clés qu'ils estiment caractéristiques des applications web 2.0 : le web en tant que plate-forme ; les données comme « connaissances implicites » ; les effets de réseau entraînés par une « architecture de participation », l'innovation comme l'assemblage de systèmes et de sites distribués et indépendants ; des business models poids plume grâce à la syndication de contenus et de services ; la fin du cycle d'adoption des logiciels (« la version bêta perpétuelle »). Caractéristiques générales [modifier] La définition précise d'une application web 2.0 est encore chaudement débattue. Cependant, il est généralement admis qu'un site web 2.0 doit montrer certaines caractéristiques : le site ne doit pas être un jardin secret, c'est-à-dire qu'il doit être aisé de faire rentrer ou sortir des informations du système ; l'utilisateur doit rester propriétaire de ses propres données ; le site doit être entièrement utilisable à travers un navigateur standard ; le site doit présenter des aspects de réseaux sociaux. Technologies [modifier] L'infrastructure du web 2.0 est complexe et changeante, mais elle inclut les logiciels de serveur, la syndication de contenu, les protocoles de messagerie, des standards de navigation, et des applications clientes diverses (les plugins, ou greffons, non-standard sont généralement évités). Ces approches complémentaires fournissent au web 2.0 les capacités de stockage, de création et de diffusion qui vont au-delà de ce qui était précédemment attendu des sites web. Un site pourrait être appelé comme utilisant une approche web 2.0 s'il fait la part belle à un certain nombre des techniques suivantes : l'utilisation de CSS, d'un balisage XHTML sémantiquement valide et des microformats ; les techniques d’applications riches telles qu'AJAX ; la syndication et l'agrégation de contenu RSS/Atom ; la catégorisation par étiquetage ; l'utilisation appropriée des URL ; une architecture REST ou des services web XML. Application Internet riche [modifier] Article détaillé : Rich Internet Application. Récemment, des techniques d'application Internet riches telles qu'AJAX ont été mises au point pour améliorer l'expérience utilisateur des applications utilisant un navigateur web. Une application web utilisant AJAX peut échanger des informations entre le client et le serveur afin de mettre à jour le contenu d'une page web sans rafraîchir la page entière, grâce au navigateur. RSS [modifier] Article détaillé : Really Simple Syndication. La première et la plus importante évolution vers le web 2.0 concerne la syndication de contenu, en utilisant des protocoles standardisés permettant aux utilisateurs de faire usage des données d'un site dans un autre contexte, allant d'un autre site web au plugin d'un navigateur, ou même d'une application de bureau séparée. Les protocoles permettant la syndication comprennent RSS, RDF (comme dans RSS 1.1) et Atom, tous étant basés sur le langage XML. Des protocoles spécialisés tels que FOAF et XFN (tous deux pour les réseaux sociaux) étendent les fonctionnalités des sites et permettent aux utilisateurs d'interagir de façon décentralisée. Voir les microformats pour des formats de données plus spécialisés. À cause du développement récent de cette tendance, beaucoup de ces protocoles deviennent des standards de facto plutôt que des normes. Étiquetage [modifier] Article détaillé : Mot clef. Utilisation des tags ou étiquettes ou mots clefs pour améliorer la recherche sémantique. De plus en plus présentés sous la forme d'un nuage de mots clefs (Tag cloud en anglais). Ces étiquettes sont des petites expressions de texte qui décrivent un concept, sont attachées à un concept et utilisées pour chercher dans un contenu (exemples typiques : un forum, un blog, un annuaire de blogs) et, ce qui est plus important, interconnecter les choses entre elles. C'est un peu comme dans un réseau de neurones : plus une étiquette est utilisée, plus le concept attaché à l'étiquette est présent et plus il a de poids. Plus les étiquettes sont présentes ensembles et plus les concepts attachés sont reliés entre eux. Les marqueurs peuvent inclure des Méta-éléments (éléments de métadonnées). Étiquetage social, folksonomie [modifier] Article détaillé : Folksonomie. Utilisation des étiquettes, plus d'un système de pondération généralement défini par un facteur humain (le côté social) pour mettre en valeur les articles intéressants dans des systèmes d'informations, typiquement des répertoires de blogs (Social Bookmarking en anglais). L'étiquetage permet un tri préalable des articles recherchés et soit le nombre de références, soit une note donnée par les lecteurs crée l'ordre d'apparition des articles. Protocoles web [modifier] Les protocoles de communication web sont un élément clé de l'infrastructure web 2.0. Les deux approches principales sont REST et SOAP. REST (REpresentational State Transfer) indique une façon d'échanger et de manipuler des données en utilisant simplement les verbes HTTP GET, POST, PUT et DELETE. SOAP implique de poster à un serveur des requêtes XML comprenant une suite d'instructions à exécuter. Dans les deux cas, les accès aux services sont définis par une interface de programmation (API). Souvent, l'interface est spécifique au serveur. Cependant, des interfaces de programmation web standardisées (par exemple, pour poster sur un blog) sont en train d'émerger. La plupart, mais pas toutes, des communications avec des services web impliquent une transaction sous forme XML (eXtensible Markup Language). Voir aussi WSDL (Web Services Description Language), un standard de publication des interfaces de services web. Quelques services web 2.0 [modifier] DMOZ (annuaire participatif) Wikipédia Exalead (moteur de recherche) Dailymotion AdSense (Google) Del.icio.us (Yahoo!) Picasa Web Album (Google) Flickr (Yahoo!) LinkedFeed Netvibes (portail) StumbleUpon Technorati Last.fm YouTube (Google) Wikio (moteur de recherche d'informations) AgoraVox Digg Twitter MySpace Facebook Yoolink Livesticker Keltoa -10426701224280 Les entreprises s’ouvrent aux outils labellisés « Web 2.0 » Publié le Samedi 26 janvier 2008 (No 22) dans Références, page 7, édition Namur/Luxembourg. 1077 mots dans cet articleClassification: travailleur, équipement informatique, informatique et technologie de l'information, internet, entreprise, relation au travail, Auteurs: JULY,BENOIT Technologies Une étude de KPMG Sites « wiki » et autres réseaux de liens sociaux ont la cote. Les entreprises commencent à s’y préparer. Alors que diverses études continuent de s’intéresser aux implications du courriel dans le monde du travail et son organisation, le groupe de consultance KPMG porte son regard plus en avant en lorgnant l’arrivée de nouvelles technologies dites du « web 2.0 ». A savoir, cet internet de deuxième génération, plus interactif car favorisant le partage d’informations entre les internautes, à l’instar des sites « wiki » (dont le contenu est modifiable par les visiteurs autorisés, comme l’encyclopédie en ligne Wikipédia par exemple), des sites de réseaux sociaux (de type Facebook ou LinkedIn), ou encore du fameux monde virtuel Second Life, entre autres. « Comme le courriel qui a entraîné une cyber-révolution dans le milieu du travail, ces technologies modifieront substantiellement la façon de faire des entreprises, estimait-on récemment chez KPMG. Etant donné l’engouement de la “génération Y” à l’égard de ces nouveaux médias sociaux numériques, les entreprises manqueraient de perspicacité en sous-estimant l’incidence de ces nouvelles technologies sur les modes de communication de l’avenir et sur les occasions qui en découleront. » Afin d’en savoir davantage, l’entreprise a sondé 472 responsables d’entreprises dans le monde, en partenariat avec The Economist Intelligence Unit. Les constats sont éloquents puisque, manifestement, de nombreuses retombées positives sont attendues du déploiement accru de ces outils labellisés « web 2.0 ». En clair, quelque 70 % des répondants estiment que ces nouveaux outils aideront (ou ont déjà aidé) leurs employés à travailler de manière plus efficace. Les proportions sont plus importantes encore s’agissant de l’impact positif sur l’innovation (75 % de réponses favorables), étant entendu que le web 2.0 est précisément conçu pour favoriser la communication et la circulation de l’information entre ses utilisateurs. Le propos est d’ailleurs largement confirmé par le fait que 86 % des personnes interrogées sont d’avis que ces outils et technologies aideront leurs entreprises à partager la connaissance de manière plus efficace. Besoin de sécurisation Mais de quels outils parle-t-on ? Des blogs (qui seraient utilisés de manière quotidienne par 52 % des répondants), des sites de réseaux professionnels ou sociaux (utilisés par 47 % d’entre eux) et des sites « wiki » (44 %) essentiellement. Quant aux podcasts (téléchargements multimédias) et les flux RSS (informations continues), ils seraient respectivement utilisés chaque jour par 37 % et 41 % des personnes sondées. Ceci étant, ces technologies ne sont pas exemptes de risques. Et dans les entreprises, on en est apparemment bien conscient. « Plus de la moitié des répondants affirment que la protection et la sécurisation des données critiques constituent les principales barrières à l’adoption de ces outils », souligne-t-on chez KPMG où l’on constate que les difficultés relatives à l’évaluation de l’impact de ces technologies constituent le plus sérieux obstacle à leur implémentation à plus large échelle dans les entreprises. Il ressort d’ailleurs de l’enquête que les entreprises n’ont pas encore pris les mesures de prévention adéquates de manière systématique, sur le plan de la gestion des risques au sens strict ou de la gouvernance. Mais le défi est évidemment à l’ordre du jour, dans les prochains mois au plus tard pour nombre d’entre elles. Notons à cet égard que les sociétés des secteurs financiers et des technologies de l’information figurent parmi les plus attentives à ces risques, la majorité d’entre elles ayant déjà pris des mesures, les autres envisageant de le faire dans les deux ans. « Des outils désormais indispensables dans le recrutement » Xavier Mezquita Administrateur délégué de Mezquita & Associates Avant tout, je crois qu’il faut relativiser la portée actuelle de ces technologies dans la sphère de la gestion des ressources humaines dans un pays comme le nôtre, où elles n’ont pas encore acquis une ampleur comparable aux pays anglo-saxons notamment. Il convient également de tenir compte du temps nécessaire à leur apprivoisement, car de tels outils, s’ils ne sont pas bien maîtrisés, peuvent générer des risques et des pertes de temps. Ceci étant, je suis d’avis que certains de ces outils ne peuvent pas être ignorés dans le monde du recrutement, comme les réseaux professionnels par exemple, sur lesquels il est possible de cibler des candidats potentiels, de rentrer en contact avec eux voire vérifier, le cas échéant, la concordance des informations disponibles à leur sujet. Je me souviens qu’il y a dix ans, certains cabinets de recrutement doutaient de l’impact qu’aurait l’internet sur leur travail : on voit ce qu’il en est advenu. Il serait dès lors peu pertinent de mon point de vue de faire aujourd’hui la fine bouche vis-à-vis du « web 2.0 » : les technologies sont disponibles, et il faut y avoir recours… car leurs utilisateurs vont se multiplier. J’en veux pour preuve le succès des salons virtuels de l’emploi. Ils ne vont pas remplacer les autres canaux, mais s’inscrire en complément de ceux-ci. A chacun d’en exploiter les opportunités ! « Quelque vingt-cinq spécialistes à recruter sur “Second Life” » Thierry Bouckaert Porte-parole de Belgacom Nous sommes présents sur Second Life, cet univers virtuel en 3D accessible via internet, depuis plus d’un an maintenant. Destinée dans un premier temps à familiariser le visiteur avec les avantages de nos technologies, notre île Belgacom a depuis lors accueilli de nouvelles applications et se prépare à servir très prochainement de théâtre à une procédure de recrutement en bonne et due forme. Les 18, 19, 25 et 26 février prochains, les candidats pourront en effet y répondre par le biais de leurs avatars à diverses questions et même bénéficier d’un premier entretien de sélection au terme duquel ils sauront s’ils peuvent ou non poursuivre le processus dans la vie réelle. Nous avons dans ce but envoyé un mail d’invitation, par le biais des universités, à des milliers d’étudiants. Pourquoi utiliser cet outil ? Parce que nous disposons déjà de cette infrastructure virtuelle, dont le développement ne demande pas un investissement lourd, parce que c’est facile mais aussi, il faut le reconnaître, parce que c’est « hype » (« tendance », NDLR). Nous visons en effet un public de jeunes ingénieurs, informaticiens et autres spécialistes IT, pour lesquels Second Life est un univers familier. On ne peut en effet pas négliger que Second Life compte déjà des millions de résidents, dont plusieurs dizaines de milliers de Belges. Quand le Web 2.0 transforme votre entreprise Publié le Samedi 17 mai 2008 (No 115) dans Références, page 5, édition Namur/Luxembourg. 998 mots dans cet articleClassification: travail, science informatique et technologie de l'information, internet, technologie, Auteurs: LEDERER,EDOUARD Management Les meilleures idées viennent souvent de l’extérieur La « wikinomie », vous connaissez ? Non ? Et pourtant, toutes les entreprises vont y baigner… entretien Une nouvelle ère pour les entreprises ? Dans un ouvrage récent, Don Tapscott, professeur de management à Toronto, et Anthony Williams décrivent de quelle façon l’internet dit 2.0 transforme les organisations. La « wikinomie » recouvre l’ensemble des technologies qui permettent – comme sur un blog ou sur Wikipédia – d’échanger très facilement des idées ou de mettre en commun des connaissances. Appliquée à l’entreprise, cette évolution affecte d’abord la fonction recherche et développement. Les auteurs racontent, par exemple, de quelle manière certaines entreprises font déjà appel à leurs clients et partenaires pour « cocréer » de nouveaux produits. Mais au-delà de la recherche, la logique « collaborative » pourrait fortement changer le visage des entreprises. Vous estimez que l’internet apporte des possibilités inédites de travail collaboratif ou de partage d’information à l’intérieur et à l’extérieur de l’entreprise. Mais ces notions existaient déjà avant le Web… Don Tapscott. Certes, mais les grandes entreprises – qui ne partagent que peu d’informations – ne les mettent pas toujours en pratique. Grâce au Web 2.0, les entreprises commencent à développer et distribuer des produits et des services autrement. Elles réalisent que les meilleures idées ne viennent plus forcément de l’intérieur, et l’idée selon laquelle il faudrait attirer et retenir les collaborateurs les plus brillants devient moins centrale. Le vivier d’innovations dans lequel les entreprises peuvent puiser s’est considérablement étendu. S’ouvrir davantage ou partager ses informations ne coule pas de source. On le voit déjà avec les « alliances managers » qui ont du mal à faire accepter en interne les partenariats qu’ils mettent en place… A court terme, partager des informations peut être ressenti comme une perte de pouvoir, surtout dans une grande entreprise très cloisonnée. Mais ce pouvoir pèse moins que la capacité qu’ont développée les entreprises plus « collaboratives » à proposer plus rapidement le bon produit pour le bon marché. Pensez-vous que certains secteurs d’activité seront plus affectés que d’autres par le développement du Web 2.0 ? Tous les secteurs d’activités sont concernés. L’échange continu d’information devient vital parce que dans une économie globale, la concurrence peut venir de n’importe où et de n’importe qui. Faire preuve d’ouverture devient incontournable pour les entreprises qui veulent garder une avance scientifique ou technologique. Ce qui signifie dans bien des cas repérer des opportunités et des bonnes idées à l’extérieur de sa propre entreprise. Vous décrivez dans votre livre la manière dont la fonction R&D sera affectée par le nouveau web. Mais les fonctions support (RH, marketing, finance…) seront, elles aussi, touchées ? Pratiquement toutes les facettes de la vie en entreprise se trouveront affectées. Par exemple, le marketing – au niveau de la conception – prend davantage en compte les idées et conseils des consommateurs. Les ressources humaines, elles aussi, prendront de nouvelles formes, puisqu’elles devront parfois gérer des collaborateurs « externes » travaillant simultanément pour plusieurs entreprises, ou encore concevoir des solutions de rémunération très personnalisées. On entend généralement dire que la génération née après 1975 a une approche naturelle d’internet et du travail en équipe… Je parle de la génération internet, née entre 1977 et 1997. En effet, cette génération appréhende très naturellement le travail collaboratif. Pour elle, la technologie digitale n’est pas plus intimidante qu’un simple magnétoscope ou qu’un grille-pain. Cette génération apprend, joue, communique, travaille et crée des communautés d’une manière très différente de ses parents. Et les plus âgés d’entre eux – 31 ans – commencent déjà à occuper des positions à responsabilité dans les entreprises. Avec les départs à la retraite des générations du papy-boom, cette génération va monter en puissance. Les entreprises utilisent-elles déjà l’argument du 2.0 pour attirer cette tranche d’âge ? Certains employeurs mettent en avant ce type d’arguments, une structure « horizontale », peu hiérarchisée, où les idées neuves sont les bienvenues. Mais si ce descriptif ne correspond pas à la réalité, les jeunes vont vite s’en rendre compte… à supposer que cette réalité ne soit pas déjà connue et discutée sur un forum en ligne ou sur Facebook. Dans un système où l’entreprise recherche aussi les bonnes idées à l’extérieur, les salariés ne risquent-ils pas de se démotiver et de perdre confiance en leur compétence ? Je ne partage pas votre pessimisme. Chercher des idées neuves hors de votre entreprise sauve votre emploi et ne le met pas en péril. Votre propre créativité s’enrichira des rencontres et des idées découvertes à l’extérieur. Les entreprises se sont longtemps tournées vers des agences de publicité ou des cabinets d’avocats. Ce qui n’avait rien de démoralisant pour les salariés. Aujourd’hui, on peut trouver des ordinateurs portables dessinés par Ferrari. Ce croisement des compétences me paraît aller dans le bon sens. Mais il s’agit tout de même pour un salarié d’une nouvelle façon de travailler, d’un nouveau rapport à sa légitimité. Comment l’aider ? La transition ne va pas forcément de soi. Certaines personnes auront besoin d’apprendre comment travailler à un haut niveau de performance dans un environnement 2.0. Les entreprises devront alors fournir les formations nécessaires. Dans une organisation totalement 2.0, que devient le manager ? Un simple coordinateur ? La « wikinomie » ne marque pas la fin des managers, bien au contraire. La capacité à faire travailler dans le même sens et à aider les équipe à obtenir le plus de résultats, ce n’est pas un « simple » travail de coordination. Tous les bons films s’appuient sur un bon réalisateur pour s’assurer que les scénaristes, acteurs et techniciens travaillent bien ensemble. « Wikinomics : Wikipédia, Linux, YouTube… Comment l’intelligence collaborative bouleverse l’économie », Editions Pearson / Village Mondial. Pour Don Tapscott, pratiquement toutes les facettes de l’entreprise, notamment la gestion des ressources humaines, seront affectées par la montée en puissance du Web 2.0. © D.R.