Au terme de vingt années de vie dominicaine, Sœur Marie Dupont cherche à quel Ordre rattacher la communauté de moniales dont elle est devenue responsable
1. Soeur Marie Dupont
Au terme de vingt années de vie dominicaine, Sœur Marie Dupont cherche à quel Ordre rattacher la communauté
de moniales dont elle est devenue responsable. En quête des racines de la vie monastique primitive d’Orient,
elle séjourne à plusieurs reprises dans des monastères en Grèce et en Terre Sainte. Ces expériences orientales,
l’enseignement des Pères du désert, les richesses des liturgies orientales marquent la liturgie, la spiritualité et la
vie des petites surs de Bethléem. Parallèlement, la sagesse et l’esprit de saint Bruno – présents dans les coeurs
dès le début de la fondation – servent, petit à petit, de référence.
En 1973, les Chartreux proposent aux moniales de venir vivre et prier dans leur monastère de Currière situé dans
le Massif de Chartreuse et restauré par leurs soins.
En 1976, les moniales reçoivent saint Bruno pour père et vivent cachés avec la Vierge Marie dans la Gloire des
Trois Personnes divines. L’Assomption de la Vierge est une réalité axiale dans la vie de toute l’Eglise, car elle
contient et exprime sa finalité. Ce mystère de la Mère de Dieu accomplit l’article du Credo : «Je crois à la résurrec-
tion de la chair»
Le 24 juin 1986, la communauté des petites soeurs de Bethléem et de l’Assomption est érigée canoniquement par
Mgr Gabriel MATAGRIN, évêque de Grenoble, en Institut religieux monastique.
Très artiste et très spirituelle, en même temps que déjà bien formée dans son intelligence, y compris théologique,
sœur Marie Dupont sent, à l’époque, que ses Soeurs ont besoin, pour leur vie contemplative, que leur intelligence
soit structurée par une formation philosophique réaliste. En effet, le monastère des Tourelles dont elle est issue,
était à l’avant-garde parmi les monastère de moniales dominicaines : les études y étaient très poussées.