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PRODUIRE LA WEB-INFORMATION


           Quelles sont les armes à notre
                   disposition ?


     L’écriture
     La photo
     Le son
     La vidéo
     Le live
     Les data
     L’infographie
ÉCRIRE POUR LE WEB
Premier « cliché » : la longueur des papiers
 IL PARAIT qu’il faut écrire court sur le Web. Plus court qu’ailleurs en tout cas.
 L’information se consommerait plus rapidement : il faut donc des contenus
  courts, stéréotypés selon quelques règles simples…
>>> Ce n’est pas totalement faux.
 La lecture sur écran fatiguerait l’œil 25% plus vite que sur tout autre support
  selon l’ergonome Jacob Nielsen
 L’œil est d’autant plus sollicité que le personnel et le professionnel se
  mélangent allègrement, le « personal stuff » et le « serious business »
  cohabitent – lire « Le Monde », Facebook, un mail d’une copine, checker le
  Tweetdeck, le pop-up Google Agenda du rendez-vous de 15h…
 La surabondance d’information conduit (ou conduirait) à faire concis pour être
  compris
ÉCRIRE POUR LE WEB

Certains média cherchent effectivement à faire du court pour le court.
 En France, Atlantico se vantait à ses débuts de ne jamais faire plus de 3 000 signes
  (hors chroniques extérieures qui elles, pour le coup, peuvent atteindre jusqu’à 20
  000), calibrage des commentaires (400 signes), « link journalism » (Slate en fait
  aussi)
 Drudge Report : l’ancêtre du « link journalism »
D’autres font délibérément le choix inverse
 Le New York Times n’hésite pas à écrire du 20 000 signes SUR LE NET (quitte à
  découper leurs articles en plusieurs pages)
 ProPublica ne fait QUE ça : du long sur le Web. Et de l’investigation. Modèle
  assumé de Mediapart.
ÉCRIRE POUR LE WEB


Ou on s’en tire avec plus de long que de court au final (pour l’instant ?)
 Slate, par exemple, fait du « link journalism » mais pond souvent des papiers
  d’au moins 6 000 signes (Atlantico, au fond, fait de même)
 OWNI avait pour habitude de faire dans la longueur
 Hors dépêches, les médias généralistes excèdent régulièrement les 3 feuillets
Et il y a une raison simple à cela : la notion de calibrage est dépassée, le
    Web a un stockage (quasi) infini !
 Info courte vs. Info longue : privilégier la quantité (logique de flux) ou celle de
  qualité (logiques d’investigation mais aussi de curation) ?
 (Mais pensez au lecteur quand même, veut-il vraiment s’infliger 9 000 signes ?
  Une infographie ne ferait-elle pas mieux ?)
ÉCRIRE POUR LE WEB

Comment organiser un papier Web ?
    Quelques petites règles de base (il y en
    a quelques-unes, mais fort peu)…
 Pas de révolution : les « 5W » (what, who,
  where, when, why) doivent arriver vite, de
  préférence dans la première partie du papier
  si celui-ci est long
 Corps de l’article : informations importantes
  plutôt au début, le secondaire à la fin.
 Un paragraphe, une idée – quitte à ce qu’ils
  soient de taille inégale
 Bref, la « pyramide inversée » est encore
  plus importante sur le Web que sur un
  support papier !


Et ceci est d’autant plus important que
    c’est…
                    qui dirige (presque) tout
ÉCRIRE POUR LE WEB


Second cliché : « Sans référencement, je suis impuissant »
 En pratique >>> Il est important d’y songer après l’écriture d’un article – au
  niveau du secrétariat de rédaction notamment – car un article bien fichu
  mais mal référencé a toujours moins de chances d’être lu qu’un mauvais
  feuillet avec un SEO bien réfléchi
 … bref, faire plaisir au « Googlebot » !
Deux éléments au niveau de la rédaction :
 Importance des liens sortants : faire référence à d’autres papiers dans
  votre papier. Et espérer obtenir la réciproque. Un papier bien linké est
  considéré par le Googlebot comme mieux « rempli » qu’un texte sans URL
  externe
 Répéter certains mots-clés fondamentaux de votre papier… mais pas trop,
  sans quoi votre article serait illisible. Bref, si vous pouvez être le papier de
  référence (ce que Google aime bien aussi)

Deux autres points au niveau de la « mise en page » :
 Mettre les principaux termes en gras. Importance du chapô et des « sous-
  titres » : le Googlebot lit en priorité les 1 000 premiers signes d’un papier
 Réfléchir à une URL optimisée SEO (Slate.fr est le roi de l’URL
  tarabiscotée mais efficace)
ÉCRIRE POUR LE WEB

Ceci étant…
 Vous n’êtes PAS les esclaves de Google !
    Les critères « réclamés » sont en soi légers – le gras aide même au
     confort du lecteur – et chaque « Google guru » aura ses « trucs et
     astuces » bien à lui
    Il n’interdit EN RIEN les textes longs – bien au contraire :
       Plus de possibilités de placer des occurrences pertinentes (et ainsi
         d’éviter de placer 6 fois le même mot dans un feuillet comme on
         pourrait le croire)
       Plus de possibilités d’insérer des liens (enfin, pas trop, il ne s’agirait pas
         de noyer le lecteur non plus…)
 Vous pouvez écrire des sujets sérieux !
    En lisant les histoires du « Découvrir » de Twitter, on pourrait croire que
     les sujets « sérieux », « lourds » ne marchent pas sur le Web. Dans
     Google News, il y a déjà (un peu) plus matière à se réjouir. Mais surtout…

   > Un sujet complexe traité avec un format pertinent (infographie,
    mapping… bref tout ce qu’on va voir dans les prochains slides)
    SERA LU par le lecteur car CELA L’INTERESSE
LA PHOTO

Plusieurs possibilités de se « fournir » en photos :
 Les faire soi-même (pas toujours possible…)
    Ceci étant, les smartphones peuvent fournir des contenus photo de qualité
     suffisante pour le Web
       Au cas où, rajouter un filtre Instagram (juste pour le côté
        social)/PixlrOmatic/PiMagic
 Voir chez les agences (payant, évidemment)
 Explorer le monde du gratuit : les licences Creative Commons.
    Deux sources principales : Flickr et Wikimedia Commons
    Coexistence de contenus libres de droits et d’autres réservés !
    Mention obligatoire de la source (la base, tout de même…)




 Et, bien entendu, A NE PAS FAIRE : reprendre une image pêchée sur Google sans
  autorisation car, justement, grâce à Google (et aussi grâce aux données EXIF de la
  photo) il est aisé de savoir qui s’accapare des contenus photographiques sans en
  avoir eu le droit !
    Exemple de #Fail : la photo de l’affiche de campagne « La France Forte » de
     Nicolas Sarkozy identifiée comme celle d’une mer de Grèce grâce aux EXIF
LA PHOTO
Creative Commons : késako ?
 « Creative Commons est une organisation à but non lucratif qui a pour dessein
  de faciliter la diffusion et le partage des œuvres tout en accompagnant les
  nouvelles pratiques de création à l’ère numérique. »
 Plusieurs licences permettent pour l’utilisateur de contrôler ce qui peut être
  réutilisé/remixé de son site, de ses œuvres, … et dans quelles conditions.
 Cela concerne donc un champ de contenus beaucoup plus large que celui des
  photos : sons, contenus textuels…
Plusieurs moyens de se procurer ces contenus réutilisables…
LA PHOTO
Via Google : la « Recherche Avancée » permet de sélectionner uniquement
    des images en Creative Commons, choisir un type de licence
    particulier… 
    http://support.google.com/websearch/bin/answer.py?hl=fr&answer=295
    08
Via Wikimedia Commons : http://commons.wikimedia.org/wiki/Main_Page
Et sinon, pour coordonner tout ceci, une seule adresse (et pas que pour les
    photos d’ailleurs) :

   http://search.creativecommons.org

Ceci étant, si vous êtes en rédac, vous parlerez plutôt en photos
AFP/Reuters/AP (mais individuellement on va plutôt s’en tenir à du gratuit
pour l’instant)
LA PHOTO
Réaliser des slideshows photos : simple et souple
 Galerie Flickr : pour regrouper des photos, les organiser en album… Un usage
  « à la base » personnel mais qui peut tout à fait être professionnel – tout
  dépend du mode de partage des contenus choisi.
 Exemples d’utilisation
    Les slideshows du groupe CCM Benchmark (L’Internaute, Journal du Net…)
     : http://www.journaldunet.com/management/emploi-cadres/entreprises-qui-
     recrutent/
    France TV Info : http://www.francetv.fr/info/un-oeil-sur-l-actu_69151.html
A noter : comment connaître l’origine d’une photo ?
 Tineye : http://www.tineye.com
 En retirer son EXIF : Jeffery’s Exif Viewer
 - http://regex.info/exif.cgi
 (Comme ça, si quelqu’un vole une photo, c’est TROP FACILE de le choper)
LA PHOTO
Editer une photo :   En faire une photo interaactive    Voir même un GIF : Picasion !
-    GIMP               :
-    Photoshop       -   Thinglink (annotation)
-    Pixlr           -   Stipple (annotation sociale)
-    Social Media    -   Dermandar (panorama)
     Image Maker
LE SON
Plusieurs possibilités de se « fournir » en son :
 Bases de données audio
   Gratuites : Freesound, Archive.org
   A noter : Jamendo (Creative Commons)
 Plateformes spécialisées
   Mixcloud : peu de contenus média – et non téléchargeables – mais peut
     constituer une base de sources
   Soundcloud : plus souple que Mixcloud, les média y arrivent tranquillement…
 Et, bien entendu, les faire vous-même (mais ça coule de source…)
LE SON


Que faire du « produit sonore » créé ?
 Mixcloud
   Utilisé surtout par les DJ, il est une plateforme rêvée pour les podcasts
   Pas de limite dans la taille des uploads
   Possibilité d’étiqueter des épisodes (« timecode »)
   Impossibilité de télécharger (question de droits d’auteur) mais embeddable
   Encore assez méconnu par les média, en dehors de Newsweek et la NPR
    (National Public Radio, USA)
LE SON


Que faire du « produit sonore » créé ?
 Soundcloud
   Plateforme audio beaucoup plus « connue » que Mixcloud
   Limite dans la taille des uploads en mode gratuit (2 heures de son sur un
    compte)
   Possibilité de paramétrer le partage et le téléchargement des fichiers
   (Un peu) plus facile de l’utiliser via un mobile que Mixcloud
   Média qui l’utilisent : France 24, RFI, ESPN (sport), Radio Campus France (si si)
    et quelques journalistes indépendants
   (D’ailleurs, je parle de celui de Radio Campus Grenoble ou pas ?)
LE SON


Que faire du « produit sonore » créé ?
 Audioboo
   Une utilisation plus axée sur le smartphone que Mixcloud et Soundcloud
   Possibilité d’ajouter des photos de votre téléphone à votre son (« boo ») pour
    faire un diaporama sonore basique à partir de votre seul mobile
   Alternative moins commode (mais illimitée en temps d’upload) : Minch
 Via lecteur intégré au site : dépend de la plateforme/CMS utilisée.
   Conseil d’ami : si le site est paramétré en Real Player, gifler le webmaster et
    demander autre chose.
IMAGE + SON = DIAPORAMA SONORE
•    Moins lourd à réaliser qu’une vidéo, un diaporama sonore peut tout à
     fait convenir comme produit journalistique si le besoin d’ « animation »
     n’est pas primordial.
    • A retenir : un diaporama sonore peut tout à fait être considéré comme une
      vidéo quand vous aurez besoin de le mettre sur une plateforme comme
      Youtube.

                                                                Principal logiciel de
                                                                création de
                                                                diaporamas sonores :
                                                                Soundslides (version
                                                                gratuite limitée,
                                                                version de base
                                                                à $40)



                                                                 Alternative à
                                                                 Soundslides :
                                                                 VUVOX.
IMAGE + SON = DIAPORAMA SONORE
•   Moins lourd à réaliser qu’une vidéo, un diaporama sonore peut tout à
    fait convenir comme produit journalistique si le besoin d’ « animation »
    n’est pas primordial.




•   Exemple d’utilisation simple d’un diaporama Soundslides : ICI
•   Tous les échantillons de diaporamas sonores du Guardian : ICI
•   Site spécialisé dans les diaporamas sonores : le « Diasporamas » de
    Morgane Tual
LA VIDÉO


Plusieurs possibilités de se « fournir » en vidéos :
 Les faire soi-même (pas toujours possible…)
    Soit en plateau
    Soit avec une caméra de télévision « normale »
    Soit avec des outils type Smartphone : la qualité est souvent suffisante pour les
     standards de la publication vidéo en ligne.
       Quid de Vine, déjà utilisé par Euronews ?
       Youtube Capture, sur le même modèle
       Tout, entre Vine et réseau social people
    Soit avec des outils en ligne : Skype, Twitcam, Livestream, Ustream, Google+
     Hangout…
LA VIDÉO


Plusieurs possibilités de se « fournir » en vidéos (2)
 Voir chez les agences (payant, évidemment)
 Embedder des contenus existants
    Vidéos Youtube, Dailymotion, Vimeo, Wat, LiveLeak, Metacafe…
    Vidéos de média sur leurs propres sites
    Deux limitations à noter : les vidéos sont à prendre tel quel… Et tous les média
     et/ou posteurs de vidéo n’autorisent pas forcément l’embed ! (genre l’AFP)
LA VIDÉO
Que faire du « produit vidéo » créé ? Deux grands champs de possibilité :
 L’héberger soi-même
    Contrairement aux documents et sons (et encore, ceci est tout relatif), les
     fichiers vidéo sont beaucoup plus lourds en termes de taille
    Nécessité d’avoir un FTP résistant et un gros stockage
 Passer par l’upload chez Youtube, Dailymotion, Vimeo…
    Création d’une chaîne spécialisée pour vous ou votre média
    Beaucoup plus facile à partager
       Que ce soit sur les réseaux sociaux…
       … que de fixer les modalités de ce partage, justement !
    (et si vous n’avez pas de vrai serveur dédié, à vrai dire, vous n’aurez pas le
     choix)
LE LIVE
Faire du live via le Web peut se faire de plusieurs manières :
 En vidéo :
   Dailymotion autorise le live. Une télé dans votre ordinateur pour les programmes
    qui acceptent d’être « streamés » !
      Exemple : « Des clics et des claques » d’Europe 1
      Aussi sur Youtube, avec le « Vinvinteur » de France 5
   Les outils de stream : Livestream, Ustream, Twitcam
LE LIVE


Faire du live via le Web peut se faire de
    plusieurs manières :
 En textuel :
   Outils de live : le principal a longtemps été
    CoverItLive
      « Le Monde » utilise une solution maison
       qui en est très proche (et développée par
       CIL)
   ScribbleLive est la meilleure alternative
   Storify (que l’on développera plus tard) est
    un outil intéressant de « live différé »
LE LIVE


Faire du live via le Web peut se faire de
    plusieurs manières :
 En textuel :
   Pas forcément besoin de passer par un
    outil spécifique… si on pense à Google
   Beaucoup de sites gardent le format
    textuel brut qu’ils alimentent au fur et à
    mesure…
   … en modifiant la date de « publication »
    du contenu…
   … pour que Google croit que c’est un
    nouveau papier…
   … et qu’il le remonte sur Google News !
LES DATA
Puisque Word ne suffit pas (plus)…
 Il va falloir passer à Excel !
Le « data journalism », ou « journalisme de données », rend les data – sur
   le papier si barbantes – plus intéressantes… et graphiquement
   parlantes.
Il existe une multitude d’outils permettant, sur la base de ces données, de
     réaliser de jolies choses :
 Mapping :
     Google Maps : http://maps.google.com/maps?hl=fr&tab=Xl
     Open Heart Map : http://www.openheatmap.com/gallery.html
     CommunityMap (technologie Google) : http://www.communitywalk.com/
     CartoDB, ZeeMaps, MapTales, MapBox (cartes dans le « cloud »)…
 Data-visualisation : Google Fusion Tables, Tableau Public…
LES DATA : MAPPING


                     Mapping sorti le 6 mars 2012 :
                       étude cartographique de la
                       pauvreté en Angleterre
                       (Guardian)
                     Différents niveaux de lecture :
                         risque de pauvreté, risque
                         de maladies pulmonaires,
                         de déscolarisation…
                     Sous la forme d’un « rank » de
                        1 à 280 (280 comtés en
                        Angleterre)
LES DATA : MAPPING




Mapping perso réalisé pour feu Pigemag sur les élections cantonales en Isère :
résultats en temps réel par localisation.
LES DATA : CE QUE GOOGLE PROPOSE


Google Chart Tools (pour faire des
   graphiques simples) :
   http://code.google.com/apis/cha
   rt/image/docs/making_charts.ht
   ml
Google Fusion Tables :
   http://www.google.com/fusionta
   bles/public/tour/index.html
Plus complexe : Google Refine


Exemple d’utilisation de Fusion
   Tables
LES DATA : DATA-VISUALISATION


Tableau Public :
   http://www.tableausoftware.co
   m/public/training
Many Eyes (IBM) : http://www-
  958.ibm.com/software/data/cog
  nos/manyeyes/page/Data_Form
  at.html
Vidi : http://www.dataviz.org/
L’INFOGRAPHIE
Infogr.am permet, à partir d’un ensemble de modèles
    préétablis, de réaliser sa propre infographie
    interactive.
 Comme ici sur ce blog de la « Monde
  Académie ».


Service gratuit et simple, encore en version bêta.
Très fort potentiel de développement.
L’INFOGRAPHIE
Plus poussé que Infogr.am, Visual.ly sert de
   « communauté » des data-visualisations.


Catalogue d’outils plus confidentiels mais
   servant pour des besoins précis : la boîte à
   outils de l’Expoviz !
Et l’indispensable DataBlog du Guardian
L’INFOGRAPHIE : PEARLTREES
L’INFOGRAPHIE : STORIFY


           Le principe : agréger des contenus pluriels pour en faire une
               histoire complète.
            Photos : Flickr, Instagram
            Twitter : recherche par hashtag, par utilisateur…
            Facebook : statuts
            Liens URL
            Google : résultats de recherche, images, vidéos (+ Youtube)
            Autres Storify
            Et on peut aussi ajouter du texte à l’intérieur de la Storify (en
             plus du titre et du chapô)
           C’est donc à la fois un outil de live et de curation – « séparer
              le bon grain de l’ivraie » est une expression qui lui
              correspond particulièrement bien…
           La « machine à écrire » du XXIème siècle ?
L’INFOGRAPHIE : STORIFY




Exemple du volet d’édition d’une Storify…   Et le résultat >>
                                            Storify de la manifestation
                                            anti-ACTA du 25 février 2012
L’INFOGRAPHIE : STORIFY
Quand utiliser une Storify ? Cet outil – à la base – de curation est
    particulièrement adapté à certains types d’utilisation :
 Evènements en live. La simplicité de l’interface et sa connexion en temps réel
  aux différents réseaux sociaux imbriqués (Twitter, Facebook, Flickr) lui permet
  une très grande instantanéité
    Manifestations
    Conférences
    Cérémonies (Oscars)
 Comptes rendus d’activité sur les réseaux sociaux. Storify permet en quelques
  clics de resituer des débats/discussions qui ont eu lieu sur les réseaux, que ce
  soit en matière politique, économique ou plus généraliste
L’INFOGRAPHIE : STORIFY
L’outil Storify s’adapte automatiquement au CMS Wordpress.
 Une Storify peut ainsi constituer en 2 CLICS maximum un article comme un autre
  sur un site d’information fonctionnant sous ce CMS
Encore peu utilisé en France (hors « Le Lab » d’Europe 1 et des sites liveurs
    comme Europe 1 ou Atlantico qui fort du Storify-like) mais à l’international
    plusieurs s’y sont déjà mis :
 Le LA Times ou encore le Washington Post l’utilisent (genre, pour rendre compte
  des Grammy Awards http://storify.com/washingtonpost/grammy-awards-2012)
 BBC pour rendre compte… du Marathon de Londres !
  http://storify.com/bbclondonnews/your-story-of-marathon-2011
 Breaking News (qui a écrit l’une des Storify les plus vues avec ce compte-rendu en
  images d’une série de tempêtes dans le sud des Etats-Unis 
  http://storify.com/breakingnews/storms-in-the-south)
La Storify automatique ?  http://storify.com/sxsw
L’INFOGRAPHIE : LES CHRONOLOGIES
Comment organiser un ensemble de dates, d’évènements, sous forme de
  frise chronologique ?
-   Dipity, l’ancêtre
-   TimelineJS




                         Niveau ultime de la chronologie interactive (pour l’instant
                         > les dix ans de Last.fm (basée sur une architecture JS)
L’INFOGRAPHIE : PREZI
> A la base, Prezi est un outil de présentation alternatif à PowerPoint.
Très joli, qui bouge tout le temps mais avec des possibilités de
   personnalisation encore limitées (à moins d’y mettre un peu le prix)
Applications :
 Un CV Prezi, c’est rigolo http://prezi.com/nw3u4c18mk9o/web-cv/
 Une utilisation média de Prezi, c’est encore rare http://www.francetv.fr/info/la-
  galaxie-sarkozy_63135.html

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Fondamentaux du journalisme web session 2 - 2013

  • 1.
  • 2.
  • 3. PRODUIRE LA WEB-INFORMATION Quelles sont les armes à notre disposition ? L’écriture La photo Le son La vidéo Le live Les data L’infographie
  • 4. ÉCRIRE POUR LE WEB Premier « cliché » : la longueur des papiers  IL PARAIT qu’il faut écrire court sur le Web. Plus court qu’ailleurs en tout cas.  L’information se consommerait plus rapidement : il faut donc des contenus courts, stéréotypés selon quelques règles simples… >>> Ce n’est pas totalement faux.  La lecture sur écran fatiguerait l’œil 25% plus vite que sur tout autre support selon l’ergonome Jacob Nielsen  L’œil est d’autant plus sollicité que le personnel et le professionnel se mélangent allègrement, le « personal stuff » et le « serious business » cohabitent – lire « Le Monde », Facebook, un mail d’une copine, checker le Tweetdeck, le pop-up Google Agenda du rendez-vous de 15h…  La surabondance d’information conduit (ou conduirait) à faire concis pour être compris
  • 5. ÉCRIRE POUR LE WEB Certains média cherchent effectivement à faire du court pour le court.  En France, Atlantico se vantait à ses débuts de ne jamais faire plus de 3 000 signes (hors chroniques extérieures qui elles, pour le coup, peuvent atteindre jusqu’à 20 000), calibrage des commentaires (400 signes), « link journalism » (Slate en fait aussi)  Drudge Report : l’ancêtre du « link journalism » D’autres font délibérément le choix inverse  Le New York Times n’hésite pas à écrire du 20 000 signes SUR LE NET (quitte à découper leurs articles en plusieurs pages)  ProPublica ne fait QUE ça : du long sur le Web. Et de l’investigation. Modèle assumé de Mediapart.
  • 6. ÉCRIRE POUR LE WEB Ou on s’en tire avec plus de long que de court au final (pour l’instant ?)  Slate, par exemple, fait du « link journalism » mais pond souvent des papiers d’au moins 6 000 signes (Atlantico, au fond, fait de même)  OWNI avait pour habitude de faire dans la longueur  Hors dépêches, les médias généralistes excèdent régulièrement les 3 feuillets Et il y a une raison simple à cela : la notion de calibrage est dépassée, le Web a un stockage (quasi) infini !  Info courte vs. Info longue : privilégier la quantité (logique de flux) ou celle de qualité (logiques d’investigation mais aussi de curation) ?  (Mais pensez au lecteur quand même, veut-il vraiment s’infliger 9 000 signes ? Une infographie ne ferait-elle pas mieux ?)
  • 7. ÉCRIRE POUR LE WEB Comment organiser un papier Web ? Quelques petites règles de base (il y en a quelques-unes, mais fort peu)…  Pas de révolution : les « 5W » (what, who, where, when, why) doivent arriver vite, de préférence dans la première partie du papier si celui-ci est long  Corps de l’article : informations importantes plutôt au début, le secondaire à la fin.  Un paragraphe, une idée – quitte à ce qu’ils soient de taille inégale  Bref, la « pyramide inversée » est encore plus importante sur le Web que sur un support papier ! Et ceci est d’autant plus important que c’est… qui dirige (presque) tout
  • 8. ÉCRIRE POUR LE WEB Second cliché : « Sans référencement, je suis impuissant »  En pratique >>> Il est important d’y songer après l’écriture d’un article – au niveau du secrétariat de rédaction notamment – car un article bien fichu mais mal référencé a toujours moins de chances d’être lu qu’un mauvais feuillet avec un SEO bien réfléchi  … bref, faire plaisir au « Googlebot » ! Deux éléments au niveau de la rédaction :  Importance des liens sortants : faire référence à d’autres papiers dans votre papier. Et espérer obtenir la réciproque. Un papier bien linké est considéré par le Googlebot comme mieux « rempli » qu’un texte sans URL externe  Répéter certains mots-clés fondamentaux de votre papier… mais pas trop, sans quoi votre article serait illisible. Bref, si vous pouvez être le papier de référence (ce que Google aime bien aussi) Deux autres points au niveau de la « mise en page » :  Mettre les principaux termes en gras. Importance du chapô et des « sous- titres » : le Googlebot lit en priorité les 1 000 premiers signes d’un papier  Réfléchir à une URL optimisée SEO (Slate.fr est le roi de l’URL tarabiscotée mais efficace)
  • 9. ÉCRIRE POUR LE WEB Ceci étant…  Vous n’êtes PAS les esclaves de Google !  Les critères « réclamés » sont en soi légers – le gras aide même au confort du lecteur – et chaque « Google guru » aura ses « trucs et astuces » bien à lui  Il n’interdit EN RIEN les textes longs – bien au contraire :  Plus de possibilités de placer des occurrences pertinentes (et ainsi d’éviter de placer 6 fois le même mot dans un feuillet comme on pourrait le croire)  Plus de possibilités d’insérer des liens (enfin, pas trop, il ne s’agirait pas de noyer le lecteur non plus…)  Vous pouvez écrire des sujets sérieux !  En lisant les histoires du « Découvrir » de Twitter, on pourrait croire que les sujets « sérieux », « lourds » ne marchent pas sur le Web. Dans Google News, il y a déjà (un peu) plus matière à se réjouir. Mais surtout…  > Un sujet complexe traité avec un format pertinent (infographie, mapping… bref tout ce qu’on va voir dans les prochains slides) SERA LU par le lecteur car CELA L’INTERESSE
  • 10. LA PHOTO Plusieurs possibilités de se « fournir » en photos :  Les faire soi-même (pas toujours possible…)  Ceci étant, les smartphones peuvent fournir des contenus photo de qualité suffisante pour le Web  Au cas où, rajouter un filtre Instagram (juste pour le côté social)/PixlrOmatic/PiMagic  Voir chez les agences (payant, évidemment)  Explorer le monde du gratuit : les licences Creative Commons.  Deux sources principales : Flickr et Wikimedia Commons  Coexistence de contenus libres de droits et d’autres réservés !  Mention obligatoire de la source (la base, tout de même…)  Et, bien entendu, A NE PAS FAIRE : reprendre une image pêchée sur Google sans autorisation car, justement, grâce à Google (et aussi grâce aux données EXIF de la photo) il est aisé de savoir qui s’accapare des contenus photographiques sans en avoir eu le droit !  Exemple de #Fail : la photo de l’affiche de campagne « La France Forte » de Nicolas Sarkozy identifiée comme celle d’une mer de Grèce grâce aux EXIF
  • 11. LA PHOTO Creative Commons : késako ?  « Creative Commons est une organisation à but non lucratif qui a pour dessein de faciliter la diffusion et le partage des œuvres tout en accompagnant les nouvelles pratiques de création à l’ère numérique. »  Plusieurs licences permettent pour l’utilisateur de contrôler ce qui peut être réutilisé/remixé de son site, de ses œuvres, … et dans quelles conditions.  Cela concerne donc un champ de contenus beaucoup plus large que celui des photos : sons, contenus textuels… Plusieurs moyens de se procurer ces contenus réutilisables…
  • 12. LA PHOTO Via Google : la « Recherche Avancée » permet de sélectionner uniquement des images en Creative Commons, choisir un type de licence particulier…  http://support.google.com/websearch/bin/answer.py?hl=fr&answer=295 08 Via Wikimedia Commons : http://commons.wikimedia.org/wiki/Main_Page Et sinon, pour coordonner tout ceci, une seule adresse (et pas que pour les photos d’ailleurs) : http://search.creativecommons.org Ceci étant, si vous êtes en rédac, vous parlerez plutôt en photos AFP/Reuters/AP (mais individuellement on va plutôt s’en tenir à du gratuit pour l’instant)
  • 13. LA PHOTO Réaliser des slideshows photos : simple et souple  Galerie Flickr : pour regrouper des photos, les organiser en album… Un usage « à la base » personnel mais qui peut tout à fait être professionnel – tout dépend du mode de partage des contenus choisi.  Exemples d’utilisation  Les slideshows du groupe CCM Benchmark (L’Internaute, Journal du Net…) : http://www.journaldunet.com/management/emploi-cadres/entreprises-qui- recrutent/  France TV Info : http://www.francetv.fr/info/un-oeil-sur-l-actu_69151.html A noter : comment connaître l’origine d’une photo ?  Tineye : http://www.tineye.com  En retirer son EXIF : Jeffery’s Exif Viewer
 - http://regex.info/exif.cgi  (Comme ça, si quelqu’un vole une photo, c’est TROP FACILE de le choper)
  • 14. LA PHOTO Editer une photo : En faire une photo interaactive Voir même un GIF : Picasion ! - GIMP : - Photoshop - Thinglink (annotation) - Pixlr - Stipple (annotation sociale) - Social Media - Dermandar (panorama) Image Maker
  • 15. LE SON Plusieurs possibilités de se « fournir » en son :  Bases de données audio  Gratuites : Freesound, Archive.org  A noter : Jamendo (Creative Commons)  Plateformes spécialisées  Mixcloud : peu de contenus média – et non téléchargeables – mais peut constituer une base de sources  Soundcloud : plus souple que Mixcloud, les média y arrivent tranquillement…  Et, bien entendu, les faire vous-même (mais ça coule de source…)
  • 16. LE SON Que faire du « produit sonore » créé ?  Mixcloud  Utilisé surtout par les DJ, il est une plateforme rêvée pour les podcasts  Pas de limite dans la taille des uploads  Possibilité d’étiqueter des épisodes (« timecode »)  Impossibilité de télécharger (question de droits d’auteur) mais embeddable  Encore assez méconnu par les média, en dehors de Newsweek et la NPR (National Public Radio, USA)
  • 17. LE SON Que faire du « produit sonore » créé ?  Soundcloud  Plateforme audio beaucoup plus « connue » que Mixcloud  Limite dans la taille des uploads en mode gratuit (2 heures de son sur un compte)  Possibilité de paramétrer le partage et le téléchargement des fichiers  (Un peu) plus facile de l’utiliser via un mobile que Mixcloud  Média qui l’utilisent : France 24, RFI, ESPN (sport), Radio Campus France (si si) et quelques journalistes indépendants  (D’ailleurs, je parle de celui de Radio Campus Grenoble ou pas ?)
  • 18. LE SON Que faire du « produit sonore » créé ?  Audioboo  Une utilisation plus axée sur le smartphone que Mixcloud et Soundcloud  Possibilité d’ajouter des photos de votre téléphone à votre son (« boo ») pour faire un diaporama sonore basique à partir de votre seul mobile  Alternative moins commode (mais illimitée en temps d’upload) : Minch  Via lecteur intégré au site : dépend de la plateforme/CMS utilisée.  Conseil d’ami : si le site est paramétré en Real Player, gifler le webmaster et demander autre chose.
  • 19. IMAGE + SON = DIAPORAMA SONORE • Moins lourd à réaliser qu’une vidéo, un diaporama sonore peut tout à fait convenir comme produit journalistique si le besoin d’ « animation » n’est pas primordial. • A retenir : un diaporama sonore peut tout à fait être considéré comme une vidéo quand vous aurez besoin de le mettre sur une plateforme comme Youtube. Principal logiciel de création de diaporamas sonores : Soundslides (version gratuite limitée, version de base à $40) Alternative à Soundslides : VUVOX.
  • 20. IMAGE + SON = DIAPORAMA SONORE • Moins lourd à réaliser qu’une vidéo, un diaporama sonore peut tout à fait convenir comme produit journalistique si le besoin d’ « animation » n’est pas primordial. • Exemple d’utilisation simple d’un diaporama Soundslides : ICI • Tous les échantillons de diaporamas sonores du Guardian : ICI • Site spécialisé dans les diaporamas sonores : le « Diasporamas » de Morgane Tual
  • 21. LA VIDÉO Plusieurs possibilités de se « fournir » en vidéos :  Les faire soi-même (pas toujours possible…)  Soit en plateau  Soit avec une caméra de télévision « normale »  Soit avec des outils type Smartphone : la qualité est souvent suffisante pour les standards de la publication vidéo en ligne.  Quid de Vine, déjà utilisé par Euronews ?  Youtube Capture, sur le même modèle  Tout, entre Vine et réseau social people  Soit avec des outils en ligne : Skype, Twitcam, Livestream, Ustream, Google+ Hangout…
  • 22. LA VIDÉO Plusieurs possibilités de se « fournir » en vidéos (2)  Voir chez les agences (payant, évidemment)  Embedder des contenus existants  Vidéos Youtube, Dailymotion, Vimeo, Wat, LiveLeak, Metacafe…  Vidéos de média sur leurs propres sites  Deux limitations à noter : les vidéos sont à prendre tel quel… Et tous les média et/ou posteurs de vidéo n’autorisent pas forcément l’embed ! (genre l’AFP)
  • 23. LA VIDÉO Que faire du « produit vidéo » créé ? Deux grands champs de possibilité :  L’héberger soi-même  Contrairement aux documents et sons (et encore, ceci est tout relatif), les fichiers vidéo sont beaucoup plus lourds en termes de taille  Nécessité d’avoir un FTP résistant et un gros stockage  Passer par l’upload chez Youtube, Dailymotion, Vimeo…  Création d’une chaîne spécialisée pour vous ou votre média  Beaucoup plus facile à partager  Que ce soit sur les réseaux sociaux…  … que de fixer les modalités de ce partage, justement !  (et si vous n’avez pas de vrai serveur dédié, à vrai dire, vous n’aurez pas le choix)
  • 24. LE LIVE Faire du live via le Web peut se faire de plusieurs manières :  En vidéo :  Dailymotion autorise le live. Une télé dans votre ordinateur pour les programmes qui acceptent d’être « streamés » !  Exemple : « Des clics et des claques » d’Europe 1  Aussi sur Youtube, avec le « Vinvinteur » de France 5  Les outils de stream : Livestream, Ustream, Twitcam
  • 25. LE LIVE Faire du live via le Web peut se faire de plusieurs manières :  En textuel :  Outils de live : le principal a longtemps été CoverItLive  « Le Monde » utilise une solution maison qui en est très proche (et développée par CIL)  ScribbleLive est la meilleure alternative  Storify (que l’on développera plus tard) est un outil intéressant de « live différé »
  • 26. LE LIVE Faire du live via le Web peut se faire de plusieurs manières :  En textuel :  Pas forcément besoin de passer par un outil spécifique… si on pense à Google  Beaucoup de sites gardent le format textuel brut qu’ils alimentent au fur et à mesure…  … en modifiant la date de « publication » du contenu…  … pour que Google croit que c’est un nouveau papier…  … et qu’il le remonte sur Google News !
  • 27. LES DATA Puisque Word ne suffit pas (plus)…  Il va falloir passer à Excel ! Le « data journalism », ou « journalisme de données », rend les data – sur le papier si barbantes – plus intéressantes… et graphiquement parlantes. Il existe une multitude d’outils permettant, sur la base de ces données, de réaliser de jolies choses :  Mapping :  Google Maps : http://maps.google.com/maps?hl=fr&tab=Xl  Open Heart Map : http://www.openheatmap.com/gallery.html  CommunityMap (technologie Google) : http://www.communitywalk.com/  CartoDB, ZeeMaps, MapTales, MapBox (cartes dans le « cloud »)…  Data-visualisation : Google Fusion Tables, Tableau Public…
  • 28. LES DATA : MAPPING Mapping sorti le 6 mars 2012 : étude cartographique de la pauvreté en Angleterre (Guardian) Différents niveaux de lecture : risque de pauvreté, risque de maladies pulmonaires, de déscolarisation… Sous la forme d’un « rank » de 1 à 280 (280 comtés en Angleterre)
  • 29. LES DATA : MAPPING Mapping perso réalisé pour feu Pigemag sur les élections cantonales en Isère : résultats en temps réel par localisation.
  • 30. LES DATA : CE QUE GOOGLE PROPOSE Google Chart Tools (pour faire des graphiques simples) : http://code.google.com/apis/cha rt/image/docs/making_charts.ht ml Google Fusion Tables : http://www.google.com/fusionta bles/public/tour/index.html Plus complexe : Google Refine Exemple d’utilisation de Fusion Tables
  • 31. LES DATA : DATA-VISUALISATION Tableau Public : http://www.tableausoftware.co m/public/training Many Eyes (IBM) : http://www- 958.ibm.com/software/data/cog nos/manyeyes/page/Data_Form at.html Vidi : http://www.dataviz.org/
  • 32. L’INFOGRAPHIE Infogr.am permet, à partir d’un ensemble de modèles préétablis, de réaliser sa propre infographie interactive.  Comme ici sur ce blog de la « Monde Académie ». Service gratuit et simple, encore en version bêta. Très fort potentiel de développement.
  • 33. L’INFOGRAPHIE Plus poussé que Infogr.am, Visual.ly sert de « communauté » des data-visualisations. Catalogue d’outils plus confidentiels mais servant pour des besoins précis : la boîte à outils de l’Expoviz ! Et l’indispensable DataBlog du Guardian
  • 35. L’INFOGRAPHIE : STORIFY Le principe : agréger des contenus pluriels pour en faire une histoire complète.  Photos : Flickr, Instagram  Twitter : recherche par hashtag, par utilisateur…  Facebook : statuts  Liens URL  Google : résultats de recherche, images, vidéos (+ Youtube)  Autres Storify  Et on peut aussi ajouter du texte à l’intérieur de la Storify (en plus du titre et du chapô) C’est donc à la fois un outil de live et de curation – « séparer le bon grain de l’ivraie » est une expression qui lui correspond particulièrement bien… La « machine à écrire » du XXIème siècle ?
  • 36. L’INFOGRAPHIE : STORIFY Exemple du volet d’édition d’une Storify… Et le résultat >> Storify de la manifestation anti-ACTA du 25 février 2012
  • 37. L’INFOGRAPHIE : STORIFY Quand utiliser une Storify ? Cet outil – à la base – de curation est particulièrement adapté à certains types d’utilisation :  Evènements en live. La simplicité de l’interface et sa connexion en temps réel aux différents réseaux sociaux imbriqués (Twitter, Facebook, Flickr) lui permet une très grande instantanéité  Manifestations  Conférences  Cérémonies (Oscars)  Comptes rendus d’activité sur les réseaux sociaux. Storify permet en quelques clics de resituer des débats/discussions qui ont eu lieu sur les réseaux, que ce soit en matière politique, économique ou plus généraliste
  • 38. L’INFOGRAPHIE : STORIFY L’outil Storify s’adapte automatiquement au CMS Wordpress.  Une Storify peut ainsi constituer en 2 CLICS maximum un article comme un autre sur un site d’information fonctionnant sous ce CMS Encore peu utilisé en France (hors « Le Lab » d’Europe 1 et des sites liveurs comme Europe 1 ou Atlantico qui fort du Storify-like) mais à l’international plusieurs s’y sont déjà mis :  Le LA Times ou encore le Washington Post l’utilisent (genre, pour rendre compte des Grammy Awards http://storify.com/washingtonpost/grammy-awards-2012)  BBC pour rendre compte… du Marathon de Londres ! http://storify.com/bbclondonnews/your-story-of-marathon-2011  Breaking News (qui a écrit l’une des Storify les plus vues avec ce compte-rendu en images d’une série de tempêtes dans le sud des Etats-Unis  http://storify.com/breakingnews/storms-in-the-south) La Storify automatique ?  http://storify.com/sxsw
  • 39. L’INFOGRAPHIE : LES CHRONOLOGIES Comment organiser un ensemble de dates, d’évènements, sous forme de frise chronologique ? - Dipity, l’ancêtre - TimelineJS Niveau ultime de la chronologie interactive (pour l’instant > les dix ans de Last.fm (basée sur une architecture JS)
  • 40. L’INFOGRAPHIE : PREZI > A la base, Prezi est un outil de présentation alternatif à PowerPoint. Très joli, qui bouge tout le temps mais avec des possibilités de personnalisation encore limitées (à moins d’y mettre un peu le prix) Applications :  Un CV Prezi, c’est rigolo http://prezi.com/nw3u4c18mk9o/web-cv/  Une utilisation média de Prezi, c’est encore rare http://www.francetv.fr/info/la- galaxie-sarkozy_63135.html