1. Université de Montréal
Faculté de l’éducation permanente
Certificat en Relations Publiques
ESSAI ANALYTIQUE :
FACEBOOK
REP 2400
Présenté à
Patrice Leroux
Travail individuel
Préparé par
Olivier Mbouya-Dzomo
Octobre 2012
2. Mes parents m’ont toujours dit que les jeunes de ma génération étions chanceux
et même parfois trop gâtés à cause de la révolution technologie de nos jours. Il
n’y avait pas de téléphone cellulaire ni d’ordinateur portable à l’époque où mes
parents débutaient leurs recherches universitaires. Ce n’est que quelques
années plu tard que la technologie a connu une immense montée, que l’on
constate aujourd’hui et ce, de manière continue.
J’ai grandi, comme la majorité des jeunes de mon âge, en me familiarisant avec
les divers gadgets qui traînaient à la maison, de l’ordinateur aux téléphones
intelligents. C’est pendant ma dernière année à l’école secondaire que j’ai fait la
découverte du nouveau phénomène des réseaux sociaux tel que
Facebook. Quand cette plateforme de partage d’informations en ligne a vu le
jour, en 2004, je ne savais pas qu’en 2012ce serait le plus gros réseau social au
niveau mondial.
Le phénomène Facebook a connu un succès exponentiel au fur et à mesure que
les jours avançaient. Les gens trouvaient intéressant le fait de pouvoir se créer
un compte personnel et de pouvoir entrer en contact avec plusieurs autres
personnes en même temps. Ils pouvaient également mettre des photos et des
vidéos en ligne pour les partager avec leurs amis. Le phénomène à vite pris de
l‘expansion, tellement d’expansion que pratiquement tous les jeunes de l’école
possédaient un compte Facebook.
3. Quelques semaines seulement après son apparition, Facebook faisait déjà partie
du mode de vie de plusieurs milliers de personnes. Environ 800 millions
d’internautes en sont membres aujourd’hui, contre 500 millions environ pour
Twitter. C’est dire combien son importance est croissante sur la toile. Nous
allons analyser ce phénomène social qui a un impact considérable sur toutes les
communautés à travers le monde entier sous une perspective sociologique, tout
en l’illustrant de quelques exemples de mon vécu.
Perspective sociologique :
Dès son arrivée, Facebook a modifié le style de vie non seulement des jeunes,
mais également de plusieurs adolescents et adultes. Ce médium est venu
s’insérer dans la vie quotidienne de tous, de façon progressive. Les gens ont
commencé à utiliser Facebook à toutes les sauces.
Ce réseau social est tombé à point dans la société québécoise puisque celle-ci
est une société très axée sur le social et l’estime de soi1. Grâce à Facebook,
nous pouvons nous exprimer comme nous le voulons. La liberté d’expression est
une valeur très importante ici au Québec, comme dans toutes les sociétés
démocratiques. C’est donc une des raisons pour laquelle Facebook a connu un
immense succès dès sa naissance. Il est possible de créer une page
personnalisée comme nous le souhaitons, et d’y diffuser plusieurs informations
de notre choix. Cela peut aller des images diverses, des photos, des
applications, des jeux, aux films, et bien plus encore. Facebook ne cesse de
1
http://homosemiotikus.wordpress.com/2009/07/16/reflexions-sociologiques-sur-les-usages-de-
facebook/
4. grandir et de nous offrir une panoplie d’instruments à notre disposition pour
continuer de nous divertir.
Le réseau social, en tant que phénomène social, est très intéressant car il est un
élément rassembleur pour la société. Il y a possibilité de créer un groupe pour
une cause précise, autant pour rallier les gens pour une cause, autant pour
rassembler des personnes pour un événement à venir.
Le terme réseau social est bien employé puisque Facebook a créé un autre
monde a lui tout seul. Les gens sont maintenant obligés de passer du temps sur
Facebook. Certains l’utilisent pour mettre leur profil à jour, d’autres pour ajouter
les photos les plus récentes d’eux et de leurs proches. Il y a également ceux qui
utilisent Facebook comme on tient un journal intime. Chaque individu peut
trouver dans Facebook une utilité propre à lui-même.
Cependant, Facebook a tellement pris de l’expansion 2 qu’il est devenu un
problème pour plusieurs. Beaucoup d’écoles primaires et secondaires ont eu
besoin de recourir au blocage d’accès à Facebook à l’école parce que les jeunes
l’utilisaient disproportionnellement lors des cours d’informatique3. À cet égard, le
réseau social est au cœur de plusieurs débats, par exemple faut-il accepter
Facebook dans les écoles ? Les enseignants devraient-ils avoir des comptes
Facebook ?
2
http://www.lemonde.fr/technologies/infographe/2012/02/01/evolution-du-nombre-d-utilisateurs-de-
facebook_1637419_651865.html
3
http://www.cheznadia.com/archives/2011/02/les-medias-sociaux-a-lecole-interdire-ou-eduquer.html
5. Lorsque l’on parle de Facebook, on ouvre un vrai débat social. Je vais prendre
mon exemple pour m’expliquer. J’ai travaillé longtemps (et j’y travaille encore)
dans le milieu des jeunes, en tant qu’entraîneur de basketball au primaire et au
secondaire, ainsi qu’en tant que moniteur dans un camp de jour. Nous voyons
qu’avec les technologies numériques de nos jours, les jeunes sont, de plus en
plus jeunes, à l’aise avec la technologie constamment en évolution. Cela fait en
sorte que plusieurs jeunes du primaire savent comment fonctionne un ordinateur
portable, un téléphone intelligent, mais ils ont également des comptes Facebook.
À ce niveau, le défi est de rester confidentiel avec eux car une fois qu’ils savent
que nous possédons un compte Facebook, plusieurs vont essayer de nous
ajouter comme ami sur le site. C’est ici que le problème se manifeste. Est-ce
acceptable qu’un adulte accepte qu’un enfant l’ajoute sur Facebook ? Les
opinions sont partagées. Certains pensent qu’il est dans le droit de l’enseignant
d’accepter une demande d’amitié d’un de ses jeunes4. Par contre, ce n’est pas
tous qui partagent le même point de vue. Dans le camp de jour où j’ai travaillé
durant 3 étés, mes supérieurs m’ont strictement interdit d’avoir des liens sur
Facebook avec les jeunes avec lesquels je travaillais durant la journée. Leurs
raisons étaient motivées par un souci d’ordre préventif, d’une part et de
protection de la vie privée, d’autre part. En d’autres mots, ils voulaient que l’on
fasse une distinction claire entre notre vie personnelle et notre vie
professionnelle.
4
http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/archives/2011/11/20111128-174741.html
6. Il serait délicat pour ma crédibilité auprès des jeunes qu’ils parcourent ma page
Facebook et tombent sur des photos de moi en train de faire la fête ou bien
n’importe quelle photo ou vidéo pouvant créer un doute dans l’esprit des jeunes
et faisant en sorte que mon autorité à leur égard soit compromise.
Par contre, certains de mes collègues ont trouvé une alternative pour remédier à
ce problème. Ils se sont créé un deuxième compte Facebook sur lequel le
contenu est approprié et n’expose pas leur vie professionnelle.
Toutefois, il convient de souligner qu’un autre aspect très intéressant de
Facebook est que ce réseau social est devenu un moyen de communication de
premier ordre. Maintenant, la façon la plus simple de rejoindre quelqu’un est
d’écrire sur son mur ou bien de lui laisser un message dans sa boîte de
réception Facebook. La boîte de réception est parfois même plus utilisée que
Hotmail ou les autres plateformes de courrier électronique. J’ai un ami qui a
souvent des problèmes avec son cellulaire, je communique donc avec lui via
Facebook car c’est le moyen le plus simple de le rejoindre.
Facebook est devenu également un moyen de communication tellement
accessible et utilisé par la majorité des gens que maintenant, les quelques
personnes qui n’utilisent pas ce réseau social sont perçus comme différents des
autres, ils sont parfois même traités différemment des autres, surtout au niveau
secondaire.
7. Non seulement les jeunes utilisent Facebook comme moyen de communication,
mais ils l’utilisent aussi comme moyen d’intimidation5. De plus en plus de jeunes
sont victimes d’harcèlement et d’intimidation. En effet, puisque le réseau offre la
possibilité de diffuser de l’information et que la liberté d’expression est plus que
présente, les jeunes s’en permettent souvent un peu, voire jusqu’à dépasser les
limites permises socialement. Ce qui est dommage, c’est qu’avec l’évolution de
la technologie et l’arrivée de Facebook, plusieurs jeunes se font intimider et
harceler non seulement à l’école mais également à la maison. Avant, un jeune
qui se faisait déranger par ses camarades rentrait à la maison après l’école et
pouvait enfin respirer en paix. Maintenant, ce jeune se fait harceler non
seulement à l’école, mais lorsqu’il rentre à la maison et se connecte sur
Facebook, il continue de se faire intimider par les autres6.
Plusieurs parents ont dénoncé des gestes d’intimidation ayant été fait à l’endroit
de leurs enfants7. Si nous sommes rendus à cette étape-là, il y a un sérieux
problème à corriger, du moins, il faudrait mettre des règles pour essayer de
réduire ce genre de comportements.
5
http://www.francoischarron.com/victime-de-harcelement-ou-dintimidation-sur-le-web-quoi-faire/-
/2C2D5TYCAS/
6
http://tva.canoe.ca/emissions/salutbonjour/chroniques/sb/divertissementtechno/137691/intimidation-
et-harcelement-sur-facebook-et-twitter-quoi-faire
7
http://www.radio-canada.ca/regions/atlantique/2012/09/10/004-parents-intimidation-shippagan.shtml
8. 8
Le phénomène est quand même généralisé et s’applique à différents niveaux.
Durant la crise étudiante, au printemps dernier, des pages avaient été créées
afin de dénoncer la ministre Line Beauchamp, car les étudiants n’étaient pas en
accord avec elle. Plusieurs pages ont été aperçues et certaines étaient très
violentes. Depuis la venue de Facebook, les gens utilisent ce moyen de
communication pour dénoncer certaines choses, mais parfois la façon de le faire
n’est pas très souvent la bonne.
Un autre point important pour la société, c’est que nous parlons de plus en plus
d’obésité chez les jeunes et de mauvaises habitudes de vie. Le simple fait d’avoir
8
http://www.google.ca/imgres?um=1&hl=fr&sa=N&tbm=isch&tbnid=wLTqAdk3dAWGhM:&imgrefurl=htt
p://levraigabroy.com/cyber-intimidation-vol-
11/&docid=Og70OxHuus9kFM&imgurl=http://levraigabroy.com/wp-content/uploads/2011/10/11-
mere.png&w=474&h=333&ei=OFWPUK_xHZTV0gHfuYDwDw&zoom=1&iact=rc&dur=8&sig=11507132244
7031238797&page=1&tbnh=150&tbnw=214&start=0&ndsp=16&ved=1t:429,i:84&tx=103&ty=68&biw=13
66&bih=632
9. Facebook à la maison incitent les jeunes à faire moins d’exercices physiques,
car dès qu’ils reviennent de l’école, ils s’installent devant leur ordinateur et
passent des nombreuses heures sur Facebook. Ce ne sont pas tous les jeunes
qui le font, mais un grand nombre le font et c’est un grave problème de santé
publique et même de société auquel il faut remédier dans les meilleurs délais.
Une étude révélait que chez les travailleurs, le manque de temps était une raison
évoquée très fréquemment pour ne pas faire d’activités physiques. Les
répondants disaient qu’ils n’avaient pas assez de temps dans leurs journées
pour faire de l’activité physique. Pourtant, ces mêmes personnes avouaient
prendre du temps durant la journée pour consulter leur page Facebook et
clavarder pendant de longues périodes de temps9. Seulement un travailleur sur
cinq avoue consacrer du temps pour faire de l’activité physique dans sa journée.
Cela représente un problème crucial puisque ce sont des parents alors qu’ils se
doivent de donner le bon exemple aux jeunes de la société. S’ils ne le font pas,
les jeunes prendront exemple sur eux et comme nous pouvons le constater dans
les nouvelles, les jeunes auront des problèmes de santé et d’habitudes de vie.
L’utilisation de Facebook au travail est un autre débat. Certains disent qu’il ne
faut pas accepter le réseau social dans les lieux de travail, comme dans les
écoles, et d’autres partagent un avis différent, à savoir qu’il faut tolérer Facebook
au travail, car cela permet de se distraire et donc d’être plus productif par la
suite. En effet, plusieurs travailleurs ont changé leur habitude de consulter leurs
emails ou le journal avant de commencer leur travail. Maintenant, ces derniers
9
http://affaires.lapresse.ca/cv/201205/07/01-4522736-facebook-avant-lactivite-physique.php
10. ont comme réflexe premier de consulter leur page Facebook afin de voir les
récentes activités de leurs amis ou bien de simplement mettre à jour leur profil
personnel. Cela ne rend pas heureux tous les employeurs par exemple, même si
certains disent que Facebook au travail augmente la productivité 10. Ce n’est par
exemple qu’une minorité des travailleurs qui consultent leur page Facebook au
travail, et encore moins d’entre eux laissent leur page ouverte en permanence.
Des études ont été réalisées comparant les travailleurs qui consultaient leur
compte Facebook sur les heures de travail à ceux qui ne la consultaient pas.
L’étude a révélé que ceux qui avaient fait une pause de 10 minutes étaient plus
productifs par la suite parce qu’ils étaient plus heureux au travail et donc plus
motivés à effectuer leurs tâches respectives.
Un aspect que je trouve très intéressant sur Facebook est l’utilité qu’en font les
différents employeurs. De nos jours, les réseaux sociaux sont de plus en plus
utiles dans les domaines professionnels. En effet, plusieurs employeurs utilisent
Facebook pour faire une mini-enquête sur leurs potentiels futurs employés. Cet
aspect peut sembler anodin pour les jeunes du primaire et du secondaire, mais
lorsqu’il est temps de se trouver un emploi, il est important de veiller à ce que
notre profil Facebook soit présentable. Cela veut dire qu’il faut être vigilant pour
ne pas mettre n’importe quel type de photos ou d’information sur son profil.
10
http://www.rtl.be/loisirs/detente/societe/736624/faire-des-pauses-facebook-au-travail-augmente-la-
productivite-
11. Par contre, cela dépend du milieu dans lequel on travaille. Si c’est dans le
domaine des communications et des relations publiques, il faut être assuré que
votre employeur jettera un coup d’œil sur votre page Facebook afin de voir quel
type de personne vous êtes hors des lieux de travail. Certains employeurs vont
trouver intéressant et seront ouverts d’esprit à un certain contenu sur Facebook.
Par contre, ce ne sont pas tous les employeurs qui seront ravis d’engager une
personne qui n’a que des photos de beuveries et d’autres contenus insolites. Il
faut s’assurer avec Facebook que notre image reste propre et qu’elle est
présentable en tout temps. Dans le cadre de mon travail (Mosaic XM, agence de
marketing), j’ai eu à référer des gens pour différentes promotions à mon
coordonnateur. Lorsque je lui donnais des noms, il allait toujours vérifier quel
genre de personne je lui référais en visitant son compte Facebook. Pour certains,
cette analyse était à leur avantage, mais pour d’autres, ce fut fatal et ils n’ont pas
eu l’emploi. Cela m’amène à mon dernier point.
Comme mentionnée plus haut, de nos jours, il n’est plus rare de voir un enfant
du primaire qui possède un compte Facebook. Il est aussi possible de constater
qu’il y a perte du sentiment de vie privée chez les jeunes utilisateurs. Lorsque les
utilisateurs affichent des photos, des vidéos et plusieurs autres informations
12. personnelles les concernant, ils tombent dans le cercle vicieux des médias
sociaux et ce, d’autant plus qu’ils le font sans même être assurés d’une
confidentialité quelconque de la part du site. Bien qu’ils sachent qu’ils ne sont
pas propriétaires de ce site, ils ne s’empêchent pas d’y afficher des informations
d’ordre privé.
D’après Facebook, il y a une garantie quant à la protection des données
affichées par les utilisateurs, lorsque l’utilisateur sait se montrer attentif et
précautionneux. En fait, Facebook met à la disposition des utilisateurs un tableau
de bord les aidant à configurer et personnaliser leur profil à leur guise. Ils
peuvent choisir qui sont ceux de leurs amis qui pourront avoir accès à leurs
différentes données en partie ou en totalité. Ces données se rapportent le plus
souvent aux photos, vidéos, applications et autres contenus générés par
l’utilisateur. Il est possible pour l’utilisateur de demander que son nom ne figure
pas dans le moteur de recherche de Facebook afin de garder sa confidentialité.
Par défaut, le profil d’un utilisateur est ouvert au public et ce n’est qu’en
changeant les paramètres de confidentialité qu’il peut le rendre privé.
Facebook s’est engagé à ne pas garder les informations qu’un utilisateur à
utilisées après 90 jours d’inactivation11. Par contre, il faut être au courant que les
données peuvent tout de même être visibles sur le site, mais elles ne seront pas
associées à cet utilisateur. D’ailleurs, il convient de se montrer prudent sur
11
http://www.lepoint.fr/high-tech-internet/facebook-jusqu-ou-sommes-nous-proteges-18-10-2011-
1385985_47.php
13. Facebook, car même lorsqu’on supprime des informations, elles peuvent
toujours circuler, simplement parce qu’elles ont déjà été partagées avec d’autres
membres du site. En général, les conditions générales d’utilisation de ces
réseaux sociaux sont très peu protectrices des droits de ses utilisateurs,
notamment du fait des licences plus ou moins étendues que s’accordent les
plateformes, à l’instar de Facebook ou Twitter. La Commissaire à la protection de
la vie privée du Canada, Mme Jennifer stoddart, a très souvent dénoncé le fait
que les réseaux communautaires spécialisés dans le partage de la photographie
obligeaient les internautes à accepter des conditions générales d’utilisation du
site, des clauses contractuelles rédigées dans le but de restreindre l’usage du
contenu qu’ils seront amenés à partager12. Dans la plupart des cas, ces réseaux
sociaux insèrent des clauses qui obligent l’utilisateur du réseau à accorder au
réseau et à ses affiliés une licence non exclusive, gratuite et définitive de leurs
contenus, permettant ainsi aux administrateurs du réseau d’utiliser et de
distribuer ces contenus librement et légalement alors même que les utilisateurs
restent propriétaires de leurs images même en les proposant sur le réseau. Il
s’agit donc d’être vigilant et de prendre ses précautions en lisant
scrupuleusement les conditions générales d’utilisations de Facebook.
12
Voir Communiqué - Rapport de conclusions concernant Facebook – Document d’information,
Commissariat à la protection de la vie privée du Canada, Ottawa, le
16 juillet 2009http://www.priv.gc.ca/media/nr-c/2009/bg_090716_f.asp
14. D’un autre côté, avec le phénomène grandissant qu’est Facebook, il y a un
accroissement de la liberté d’expression. Habituellement, cette recrudescence
amène des points positifs, mais dans d’autres cas, son impact peut entraîner des
retentissements négatifs. Ainsi, plusieurs cas d’abus ont été signalés. À l’heure
actuelle, les médias ne parlent que du cas de la jeune Marjorie Raymond par
exemple, qui s’est enlevée la vie au début du mois de décembre13. Il n’est pas
affirmé que sa mort à été causée par Facebook, mais durant la marche
organisée en la mémoire de Marjorie Raymond, plusieurs personnes ont affirmé
que des réseaux sociaux, comme Facebook, facilitent l’intimidation chez les
jeunes.
Pour conclure, il est important de bien connaître les conditions générales
d’utilisation de Facebook et ses politiques et paramètres de confidentialité, , afin
d’être bien informé sur ce sur quoi nous sommes protégés sur le site. Il faut
savoir que Facebook est propriétaire de son site et qu’en tant qu’utilisateur, les
informations que nous publions peuvent rester visibles sur le moteur de
recherche et sur la plateforme du site et ce, même si l’on désactive ou supprime
notre compte. Parce que lorsque nous y déposons nos contenus nous lui
donnons implicitement une autorisation d’utiliser ces contenus comme bon lui
semble par le biais de la licence non exclusive, gratuite et définitive que nous lui
octroyons sur nos contenus.
13
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/societe/201112/03/01-4474343-une-marche-
contre-lintimidation-pendant-lenterrement-de-marjorie-raymond.php
15. Sur ce, j’espère avoir touché plusieurs cordes afin que vous puissiez vous
questionner sur l’utilisation de Facebook. Il y a des avantages, mais également
plusieurs inconvénients avec ce réseau social. Il faut s’assurer que le contenu
que l’on met sur ce site est décent, que les informations ne sont pas trop
personnelles, et si tel n’est pas le cas, il faut être conscient que Facebook est
propriétaire de tout le contenu que nous mettons sur nos pages.
Soyez prudents avec les informations que vous laissez sur Facebook.