Antenne citoyenne - Synthèse d’activité pour le rapport de fin de programme d'Administration en ligne
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DÉPARTEMENT DE LA SECURITE Genève, le 13 mars 2013
DIRECTION GENERALE DES SYSTEMES D'INFORMATION
Note à : Copil AeL
Expéditeur : Clothilde Gosset
Concerne : Antenne citoyenne - synthèse d’activité pour le rapport de fin de programme AeL
Contexte :
Le projet Antenne citoyenne a démarré fin 2011 suite aux recommandations formulées par la Cour des
comptes dans son rapport de légalité et de gestion n°39 du programme Administration en Ligne (Loi 10177)
dans le but de répondre à l’injonction de la lutte contre la fracture numérique.
Après validation du concept par le Conseil d’Etat en date du 21 décembre 2011, la première phase du projet
a vu le jour pour une durée d’une année. C’est ainsi que le 12 septembre 2012, la première Antenne
citoyenne Pilote du canton de Genève a officiellement ouvert ses portes au public en Ville d’Onex selon une
approche partenariale. Projet AeL de cyber-inclusion, HERMES n° 1102 : objectif atteint, dans les
temps et selon les budgets impartis.
Constat au 13 mars 2013 :
La structure Antenne citoyenne est depuis le 1
er
janvier 2013 indépendante de son cadre initial de
l’Administration en Ligne. Quelques mois de vie et déjà quelques constats…
L’Antenne citoyenne est une mesure cantonale qui trouve son sens dans le tissage de liens de
confiance avec les acteurs locaux. Nous observons que l’Antenne citoyenne est en moins de six mois
pleinement intégrée dans la structure qui l’accueille, la Ville d’Onex. Elle est une décentralisation de l’offre
étatique qui agit en complémentarité avec les éléments locaux existants. Eu égard à l’investissement des
partenaires dans cette relation de confiance, un désengagement de l’Etat - avant même une évaluation
réellement pertinente - serait dommageable.
Clé du dispositif, l’Antenne citoyenne a déjà permis d’identifier des besoins de la part des citoyens
en termes de prestations eService. La proximité de l’Etat avec les citoyens permettra donc bien à terme
l’adéquation entre les besoins des citoyens et l’offre de prestations en ligne de l’administration.
L’Antenne citoyenne rend compte, expérience de terrain à l’appui, de la réalité de la fracture
numérique. En attendant un déploiement généralisé des eServices de l’Etat, nous constatons que l’utilisation
principale de l’Antenne citoyenne relève du numérique de manière générale. En effet : en sus de la faible
quantité de eServices actuellement disponibles, il existe des obstacles très concrets d’accessibilité à
l’administration en ligne et au numérique. Cette réalité, pièce du puzzle de l’exclusion socio-culturelle, sera
documentée à travers une évaluation itérative du projet.
Enfin, les organisations présentes sur le terrain travaillent ensemble à l’élaboration et à l’animation des
prestations proposées (ateliers, etc.). Il en ressort de la cohérence et de l’efficacité pour l’ensemble de
l’action publique : les ressources et énergies sont mutualisées, et le réseau en est renforcé. Par sa plus-
value transversale, l’Antenne citoyenne rend visible l’action publique tout en valorisant les relations
partenariales.
Perspective :
La richesse des échanges et des questions que suscite le numérique sera relayée à travers l’évaluation
qualitative qui sera faite. Nous préconisons une rencontre Etat-Onex pour une prise en compte factuelle et
nécessaire de la richesse de l’outil aujourd’hui proposé.
L’Antenne citoyenne s’inscrit dans la politique de cohésion sociale en milieu urbain et de lutte contre la
précarité. Nous préconisons un ancrage opérationnel de l’Antenne citoyenne autre que la DGSI, qui soit plus
cohérent avec sa mission et basé sur le long terme.
L’Antenne citoyenne est une démarche novatrice, fondée sur le travail en réseau, qui bouscule les habitudes
d’une administration bien ancrées en elle. Nous préconisons de construire un réseau Antenne citoyenne afin
de permettre une évaluation réellement pertinente des forces et faiblesses de cette dernière.