Frank o gehry

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Fait par l’étudiante :
Mechri Nour El Houda
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE POPULAIRE
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHRECHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE CONSTANTINE 3
FACULTE D’ARCHITECTURE ET D’URBANISME
DEPARTEMENT D’ARCHITECTURE
Année universitaire 2015/2016
1ère année master option « Conception architecturale et environnement urbain »
Exposé sur:
Sous la supervision de :
Mr. M.Bellil

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Plan de travail
I. Introduction
II. Biographie
III. Les œuvres clés de Frank Gehry
IV. Analyse d’un exemple « musée Guggenheim Bilbao »
V. Principes et démarche de l’architecte
VI. Synthèse
VII.Bibliographie

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Introduction
Architecte de renommée internationale, Frank Gehry vit à Los Angeles et a
signé, durant les quarante dernières années, des bâtiments majeurs,
principalement aux Etats-Unis et en Europe.
Parmi eux, sa résidence de Santa Monica qui lui servit de manifeste, le
musée Guggenheim de Bilbao, le DZ Bank Building à Berlin, le Walt Disney
Concert Hall à Los Angeles, l’IAC Bulding et la New York Tower. Il enseigne
depuis plusieurs années à l’université de Yale. Animé par une quête
permanente d’innovation et de sens, il repousse, projet après projet, les
frontières de l’architecture traditionnelle pour créer des bâtiments
puissants et poétiques.

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Frank Gehry en quelques dates :
1929 : Naissance le 28 février à Toronto, Canada.
1949-1954 : Études d'architecture à l'University of Southern California.
1956 : Études d'urbanisme à la Faculté de Design de l'Université d'Harvard, Massachusetts.
1962 : Frank Gehry ouvre son agence à Santa Monica, près de Los Angeles, Californie.
1969 : Il commence à travailler sur la série de meubles en carton Easy Edges qu'il développera jusqu'en
1973.
1978 : Il réalise l'extension-restructuration de sa maison, la Gehry Residence.
1989 : Le Prix Pritzker d'Architecture lui est décerné par la Hyatt Foundation.
Livre le Vitra Design Museum à Weil-am-Rhein.
1992 : Il est lauréat du Praemium Imperiale décerné par la Japan Art Association.
Inauguration de la sculpture d'acier inoxydable en forme de poisson, située au Port olympique de
Barcelone.
1996 : L’immeuble de la Nationale-Nederlanden Building à Prague est inauguré (1992–96).
1997 : Puis celui du Musée Guggenheim à Bilbao (1991–97).
2000 : Frank Gehry reçoit la Médaille d'Or du Royal Institute of British Architect.
Livraison du bâtiment Experience Music Project à Seattle (1995-2000).
2003 : Le Walt Disney Concert Hall est inauguré à Los Angeles (1989-2003).
2005 : Sortie de Sketches of Frank Gehry, réalisé par Sidney Pollack.
2010 : Le Lion d'or de la Biennale d'architecture de Venise lui est attribué.
2011 : Livraison de la Beekman Tower au 8 Spruce Street à Manhattan, New York (2003-2011).
Octobre 2014 : Inauguration de la Fondation Louis Vuitton à Paris (2005-2014).
Biographie

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Diplômé en 1954, il travaille durant un an et demi dans le cabinet de Victor
Gruen, un architecte viennois émigré, que l'on considère comme l'inventeur
des malls – nom donné aux centres commerciaux aux États-Unis.
En 1956, Gehry intègre Harvard afin d’y suivre des études d'urbanisme. Josep
Lluís Sert, Sigfried Giedion et Jacob Bakema, tous enseignants à cette époque,
l'initient au travail de Le Corbusier et plus généralement au modernisme
européen. Il suit également les conférences dispensées à l'université par des
personnalités comme le physicien J. Robert Oppenheimer, l'anthropologue
Margaret Mead ou l'économiste John Kenneth Galbraith. Mais c’est surtout
l'enseignement de Joseph Hudnut, basé sur des déambulations dans la ville de
Boston plutôt que sur des cours magistraux, qui constitue pour lui une
expérience déterminante. L'exploration de « l'architecture américaine » in situ,
avec ses rangées de maisons alignées et contiguës, ses bâtiments industriels
le convainc de faire à son tour une architecture détachée de toutes influences
européennes.
Attiré par la tradition du modernisme californien, inspiré du style international,
il est particulièrement intéressé par le langage de Frank Lloyd Wright dont il
retient le plan asymétrique et le souci des matériaux ; il est également sensible
aux formes libres d'Alvar Aalto. Dès cette époque, l'étudiant imagine des
projets en collaboration avec le département d'art.
Influences

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LES ŒUVRES
CLES DE
GEHRY

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Les œuvres clés de Frank Gehri
Pour ce grand magasin, Frank O. Gehry bannit les matériaux chers et les lumières
agressives habituels dans ce type de lieu. " J'ai voulu créer un espace neutre et fort, (...)
un théâtre dédié à la vente de vêtements. "
la fois atelier et lieu d'habitation du
peintre, cette imbrication de deux
bâtiments traduit les recherches
conjointes de Ron Davis et de Frank
Gehry sur la perception et la perspective
: les effets d'optique sont ici le produit
de la construction elle-même, accentués
par l'absence de repère naturel pour
l'œil.
Joseph Magnin Store, Costa Mesa, Californie (1968)
Ron Davis Studio and residence, Malibu, Californie (1968-1972)

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Ce sont ses créations de mobiliers et non ses
bâtiments qui ont, les premiers, attiré l'attention
du public et des professionnels américains, en
1972. Avec cette série de dix-sept pièces en
carton ondulé pleines d'esprit et d'humour, Gehry
voulait mettre un design de qualité à portée du
marché de masse et à un prix accessible. Il
poursuivra plus tard l'expérience sur le plan
purement artistique avec sa série des
Expérimental Edges.
Outre le prodigieux effet graphique formé
par l'enseigne du centre commercial, cette
réalisation, révolutionnaire à l'époque,
présente une magistrale variété d'espaces
intérieurs illuminés par le jeu de multiples
éclairages naturels.
Easy Edges Furnitures, (1969-1973)
Santa Monica Place, Santa Monica, Californie (1972-1980)

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Pour sa propre maison, Gehry s'est livré
à un véritable exercice de style. Il
explose les volumes de ce classique
bungalow sud-californien dans une
imbrication extérieur-intérieur, avec une
utilisation des matériaux qui résume ses
recherches de plusieurs décennies
Pour ce musée de la Marine situé entre
l'Océan et une base militaire, Gehry manie
les lignes droites et des formes
ultrasimples. Le choix des structures
tubulaires et du grillage favorise
l'interaction de l'ensemble avec
l'environnement et le ciel.
Gehry house, Santa Monica, Californie (1977-1978)
Cabrillo Marine Museum, San Pedro, Californie (1977-1979)

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Gehry s'adapte ici à l'exigence d'un projet institutionnel d'envergure limité dans son budget. Autre
défi relevé : le souci du campus de ne pas perturber son environnement (une institution
catholique) par son activité ni par son architecture, tout en préservant une " accessibilité visuelle
" de bon aloi...
Afin de répondre au souhait du
producteur de pouvoir passer d'une
pièce à l'autre en prenant l'air... et face à
un manque de place pour réaliser un
patio traditionnel, Gehry décide de
dissocier carrément les pièces, les faisant
se répondre par des jeux de volumes,
d'échelle, de matériaux et de couleurs.
Loyola University Law school, Los Angeles, Carlifonie (1978-1984)
House for a Filmmaker (1981)

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De toutes mes réalisations, c'est la plus
proche dans sa conception d'une cathédrale
gothique ! " dira en substance Gehry de ce
hangar géant et sculptural. La collision entre
le volume recouvert de stucco et un polygone
métallique génère une dynamique renforcée
par l'avion - un Starfighter F 104 - accroché en
façade.
En prise directe sur l'Océan, la maison
de cet écrivain et de son épouse,
artiste, multiplie les terrasses et les
matériaux dans une cacophonie
minutieusement étudiée. " Ma fierté
et ma joie ", écrira l'architecte.
California Aerospace Musuem and theater, Los Angeles, Carlifonie (1982-1984)
Norton House, Venice, Carlifonie (1982-1984)

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Requis par le couple Winton, fameux collectionneurs
d'art contemporain, pour édifier leur maison d'hôtes,
Gehry se confronte sur le même site à un autre
architecte de renom, Philip Johnson, auteur de la
maison principale (1952). " Je suis sûr qu'il a été horrifié
en apprenant mon intervention ", s'amuse Gehry.
Toujours est-il qu'il explore une multitude de solutions
avant de concevoir cet impressionnant, quoique réduit,
ensemble de pièces-bâtiments.
Winton Guest House, Wayzata, Minnesota (1982-1987)
Rolf Fehlbaum, président de Vitra (meubles et sièges de
bureau) et éminent éditeur-collectionneur de chefs-
d'œuvre du design, commande à Gehry un projet pour
son usine et son musée voisin. L'architecte concilie ici le
souci d'une fonctionnalité sobre (l'usine) et son
penchant pour les volumes radicalement sculpturaux (le
musée).
Vitra International Furniture and Manifacturing Facility and Design
Museum,Weil-am-Rhein, Allemagne (1987-1989)

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Un affolement volumétrique stoppé net côté rue
et qui se déverse côté jardin : d'une intelligence
expansive, la première réalisation de Gehry en
France témoigne d'une attention respectueuse à
Paris et aux gens, portée par un vent de liberté
et de folie joyeuses.
Seul Gehry peut ainsi faire swinguer
la pierre, le métal et le béton. Cet
ensemble, dont l'un des bâtiments
semble se coller à l'autre pour un
tour de valse, a été surnommé "
Ginger and Fred " en évocation du
célèbre couple de danseurs-acteurs
Ginger Rogers et Fred Astaire.
American Center, Paris, France (1988)
Nationale-Nederlanden Building, Prague, République tchèque (1992-1996)

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Le Musée Guggenheim (1991-1997) de Bilbao
en Espagne est emblématique de la capacité
de l’architecture à réactiver le tissu
économique non seulement d'une ville mais
de tout un territoire.
Dans le cadre du concours organisé par les
autorités basques, le premier geste de Gehry
consiste à choisir lui-même le site du projet.
Au terrain en centre-ville initialement
proposé, il substitue une friche au bord du
fleuve Nervión, traversée par un pont
autoroutier, dans le secteur le plus déshérité
de la cité : le port. Cette remise en cause du
site initial « est peut-être la meilleure
démonstration d’un processus global que
Frank Gehry cherche à initier et à concrétiser
par son architecture.
Guggenheim Museum Bilbao,Espagne (1991-1997)

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Analyse d’un exemple Musée
Guggenheim Bilbao

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Lieu
Nature
Le concepteur Date de sa création
Surface
24 000m²
Le musée Guggenheim Bilbao 1997
F r a n k G e h r y
( n é e n 1 9 2 9 )
un musée d'art moderne et
contemporain
Bilbao, Espagne
Présentation du projet

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Inspiration
 L’architecte s’est inspiré des sculptures
anciennes, il déclara « j’ai constater grâce
aux grandes sculptures anciennes
grecques et indiennes qu’il était possible
de donner un effet de mouvement aux
matériaux inertes .
 Cette technique ,qui nous vient des temps
anciens, m’a intéressé parce qu’elle
pourrait se substituer à la décoration »
 Il dit aussi qu’il voulait utiliser la rudesse
esthétique du charme de Bilbao pour faire
du musée le cœur de la ville

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Caractéristique du musée
 Gehry lui donne des formes
organiques et ondulantes, jouant des
matières et des lumières
 Son aspect chaotique pose la question
de sa stabilité
 L'édifice est composé d'une série de
volumes interconnectés ; certains de
forme octogonale et revêtus de pierre
calcaire d’Espagne

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O.Gehry voulait créer un bâtiment ,
qui est a sa place pré de la rivière , et
qui s'intègre parfaitement aux autres
bâtiments qu'ils soient anciennes ou
modernes , un bâtiment qui
s'accorde avec le reste de site.
Le musée Guggenheim est situé dans la
ville de Bilbao, la vieille capitale des pays
Basques ( Espagne ) .
Le terrain se situe au milieu de la ville, il
est traversé à l’une de ses extrémités par
le pont colossal de la salve, une des
principales entres de la ville et le point le
plus animé,
Situation

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Etude du plan de masse

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Contraste formel et spatial à l’égard de la ville. Le Musée est implanté au cœur de la ville de
Bilbao au prés de la rivière et le pont de Selve. Cette situation exceptionnelle permet à la fois
d'installer le musée en plein centre de la ville et lui donne la respiration visuelle suffisante
pour assumer pleinement sa fonction de monument-phare pour la ville de Bilbao
Implantation

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L'entrée principale du musée se trouve
au bout de la rue Iparraguirre , l'un des
axes stratégique de Bilbao qui traverse
toute la ville en diagonale comme un
trait d'union entre le centre urbain et le
musée
Elle mène au 2éme niveau , a travers une
rampe conçue pour faciliter l'entrée aux
gens handicapés
Accessibilité

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Elle est marquée par deux auvents
revêtus en titane au-dessus d'un
volume faite en segments de métal
pour montrer la structure métallique
de l'édifice
La deuxième entrée
Elle est adjacente à la principale ,
et mène vers le premier niveau
avec un large escalier descendent
. elle est au-dessus d'un rideau
colossal de verre , qui nous
donne l'impression que le léger
prend le lourd
Accessibilité

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Troisième entrée

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La circulation à l'extérieur
Un large escalier qui aboutit au vestibule du
musée , résout avec succès la différence de
hauteur qui existe entre la cote de la ria et
celle de la partie centrale de la ville , ce qui
rend possible un édifice de 24.000m2 de
surface et de plus de 50m de hauteur , qui ce
pendant ne dépasse pas en hauteur les
constructions environnantes
La passerelle sue les eaux qui mène vers la
café , le restaurant , et la tour
Une large volé de marche qui
remonte vers la tour sculpturale ,
conçue pour absorber et intégrer le
pont de la Salve dans l'ensemble
architectural , constitue également
un accès public qui connecte les
promeneurs avec le centre urbain
Circulation extérieure

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Le musée ne possède pas son propre parking pour les visiteurs. Toutefois, il est possible de se
garer dans des espaces de stationnement municipal dans l'environnement (paiement
parcomètres) ou dans les parkings à proximité de la Plaza Plaza Pio Baroja ou Euskadi
Parking

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A la dimension spectaculaire du bâtiment s'ajoute un
environnement dans lequel le Nervión marque son empreinte en
embrassant une agréable promenade sur la rive. Le Musée
Guggenheim Bilbao se trouve entouré de promenades, espaces
verts et places récemment urbanisées, où cohabitent des oeuvres
artistiques de créateurs
Les environs du musée sont devenus un point de rencontre attirant,
pour profiter de l'art, prendre un rafraîchissement, écouter de la
musique en live, faire du sport ou jouer dans un espace de jeux pour
enfants aux balançoires avant-gardistes, doté d'une fontaine
interactive, véritable aimant pour les plus petits.
Espaces verts

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Etude
volumétrique

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« jouer avec les formes c’est du sérieux »VOLUMETRIE
Chez lui la volumétrie semble a un objet sculpté , par la décomposition d'elle en plusieurs volumes
différents dont chaque volume a son traitement Et avec cette architecture spectaculaire , Gehry s'eloigne
de la convention de l'angle droit ; il semait a concevoir des formes et des surfaces arrondis
Etude volumétrique

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Sinuosité du gabarit .
L'équilibre entre l'horizontalité et
la verticalité
la dégradation au niveau vertical
La notion « base , corps , tête » :
La façade est caractérisée par un gabarit qui se compose par :
- base : elle est d'une forme rectangulaire , qui assure la relation entre le projet et la
terre , et donne la sensation d'une façade stable .
- le corps : représente la grande partie du gabarit , et il est caractérisé avec une forme
très complexe par rapport au base .
- la tête : elle a une forme triangulaire , pour assurer la contradiction terre-ciel .
Gabarie

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Traitement des
façades

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L'entrée principale du musée se trouve au bout de la rue Iparraguirre , l'un des axes stratégique de
Bilbao qui traverse toute la ville en diagonale comme un trait d'union entre le centre urbain et le
musée
Elle mène au 2éme niveau , a travers une rampe conçue pour faciliter l'entrée aux gens handicapés
Elle est marquée par deux auvents
revêtus en titane au-dessus d'un
volume faite en segments de métal
pour montrer la structure
métallique de l'édifice
Traitement d’accès principal

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Les trois niveaux sont reliés entre eux par des
ascenseurs vitrés, des tours d’escaliers et des
passerelles curvilignes escaladant les parois comme de
véritables autoroutes.
Type d’ouverture

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STUCTURE
La structure porteuse en coque de béton
initialement envisagée s'est révélée trop
massive et peu adaptée a la précision
recherchée pour les formes libres du
bâtiment .
La construction des parois a double
courbure s'est donc faite à l'aide d'un
maillage de poutrelles droites en acier
d'environ 3m de coté , dont les noeuds
sont positionnés à 500 mm de la façade
de la peau extérieure cela permet de
suivre d'assez prés la géométrie de projet
tout en laissant un passage pour le
réseaux et le retour de la ventilation
Système constructif

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Le maillage forme une structure réticulée de facettes
planes contreventées par des diagonales , les
variations de direction étant données par les noeuds
de jonction formés par l'assemblage boulonné de
deux platines préalablement soudées aux éléments .
Une légère armature secondaire vient
porter un bardage en tôle d'acier
galvanisée , sur lequel sont ensuite
fixées les écailles , épaisses de 0.38
millimètres
Système constructif

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Modélisation
La modélisation de
l'enveloppe et de la structure
porteuse s'est faite en
plusieurs étapes . la
volumétrie a été relevée
point par point directement
sur la maquette finale a l'aide
de sondes , puis numérisée à
l'aide d'un logiciel
d'informatique s'appelle
CATIA , il a été initialement
conçue pour l'industrie
aérospatiale
Modélisation

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Modélisation
Après chaque étape préliminaire ,
une fraiseuse dirigée par CATIA
établit une maquette à l'échelle ,
les données informatiques sont
ensuite équilibrées grâce à la
maquette ainsi obtenue
Elles servent alors a définir le maillage des
3200 éléments et 6000 noeuds de la
structure porteuse , c'est également a partir
de ces informations numérisées que sont
taillés et modelés ; le titane , la pierre et les
autres matériaux

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Modélisation
mais sans l'aide des
logiciels spéciaux Gehry
n'aurait pas pu
transposer ce nouveau
language architectural
Chaque point sur la
surface galbée de la
maquette est numérisé ,
et les données obtenues
sont entrées dans un
programme bien
particulier en vie de
l'élaboration du système
de construction

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Les matériaux de construction sont :
La pierre , le verre , et le titane , ce dernier est
un métal de grand qualité un peu moins
précieux que l'argent , il est généralement
utilisée dans la fabrication des instruments
médicales ainsi que pour la finage de l'acier .
le titane comme revêtement extérieur ; un
effet éclatant et chatoyant Le choix du titane
L'architecte au début pensait d'utiliser de cuivre au plomb pour construire cette édifice ,
mais pour des raisons liées à l'environnement , le plomb a été interdit car il se diverse
dans la système d'approvisionnement qu'il ont , il avait donc décidé d'utiliser l'acier
inoxydable , mais lorsqu'il fait grêler a Bilbao , l'acier semble triste et froid , et pour lui
s'était un réel problème , il a essayé de trouver un moyen de traiter l'acier pour le rendre
plus chaleureux et plus agréable ,
Il a utilisé le titane pour construire le Guggenheim de Bilbao car il voulait
qu'il soit lumineux et muable
Matériaux de construction

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Par des découpes dans le toit , toutes les salles
d'exposition bénéficient d'un éclairage naturel
en provenance de verrières zénithales qui
permet de créer une ambiance naturelle et
confortable , pour ne pas couper le visiteur
des conditions de lumière extérieure ,
dépendantes de l'heure de la journée et de la
saison
Et il est important de souligner
cependant que ces verrières ont
mises dans la mesure ou la lumière
naturelle a des effets pernicieux sur
les œuvres d'art ; il est donc
nécessaire de contrôler l'intensité à
l'aide de tissus de protection qui
adhérent au verre
Eclairage

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Après le coucher du soleil , de
la lumière chaude s'échappe
des fentes et passages en verre
de la peau extérieure du musée
Guggenheim , et le reflet sur la
surface écailleuse accentue
l'aspect plastique du bâtiment
Pour le montage de l'éclairage dans les pièces
extrêmement grandes du musée , il y a des pont
d'éclairage suspendus , ce que l'on appelle des Catwalks.
ce sont des éléments techniques de l'architecture
clairement définis.
Les plafonds élevés nécessitaient des outils
particulièrement performants pour l'éclairage
d'accentuation
Eclairage

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Les musée sont également des centres animés
, les visiteurs et les passants doivent donc
pouvoir s'orienter . tout architecte accorde
beaucoup d'attention à l'orientation correcte
du public par l'architecture d'un bâtiment .
pendant la nuit un éclairage
d'orientation irréprochable doit
étayer la fonction d'orientation
Eclairage

Page 42
Organisation
fonctionnelle et spatial
du projet

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Le musée Guggenheim représente un collage de tours ,
de rampes , de courbures et de parallélépipèdes ; ces
formes expressives n'ont rien d'arbitraire , elle sont
fonctionnelles , dont le jeu n'est pourtant jamais
gratuit
L'intérieur du musée abrite sur trois étages , les
surfaces d'exposition 11000 mètre carrés , sur un total
de 24000 mètre carrés construit , s'organisent autour
de plusieurs formes complexes imbriquées avec
virtuosité les unes dans les autres
Ces galerie d'exposition sont en trois types
Les salles dite « classiques » , destinées à la présentation de la collection
permanente ( à caractère historique ) du musée , on les trouve avec les locaux
administratifs au niveau des deux grands parallélépipèdes revêtus de pierre
blende
Organisation fonctionnelle et spatiale

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Des espace moins
conventionnels pour la
présentation de travaux
d'artistes contemporains ,
ces galeries offrent des
surfaces d'exposition très
dégagées , pratiquement
libre de tout poteaux , elles
se déploient sur trois
niveaux
Elles expriment de
l'intérieur le mouvement
ondulatoire de l'extérieur

Page 45
Enfin un grand espace surnommée le bateau
ou le poisson
Se déploie sur une longueur de 130 mètres ,
pour une hauteur variable de 10 à 25 mètres
, et une largeur de 30 mètres , libre de
colonnes et au sol préparé avec un type de
revêtement spécial apte à supporter le poids
des œuvres , ce qui permet
L'exposition d’œuvres d'échelle monumental
Et avec ces galeries d'exposition , et les
locaux administratifs , il y a un auditorium
de 350 place , un restaurant , un café , et
des boutiques
Une esquisse des débuts de Frank
O.Gehry décore un logo au-dessus du
comptoir au café du musée

Page 46
Plan du premier
niveau
Plan du deuxième
niveau
Plan du troisième niveau
Différent
s plans

Page 47
Les trois niveaux de galerie que
comporte l'édifice s'organisent
autour de l'atrium central et
s'interconnectent grâce à un
système de passerelle curvilignes
suspendues au plafond ,
d'ascenseurs vitrés et de tours
d'escaliers
Circulation intérieur

Page 48
Une vision spectaculaire qui a été qualifier de ville métaphorique , dans laquelle les panneaux de verre qui
recouvrent le puits d'ascenseur évoque les écailles d'un poisson qui bondit et se retord , et quant aux passerelles
qui remontent le long des parois intérieurs , elle ressemblent à des autoroutes verticales
Circulation intérieure

Page 49
Principes de conception de Frank Gehry
 Il travaille énormément les détails pour que la réalisation soit aussi efficace qu’un bâtiment plus classique.
 Les œuvres de Frank o. Gehry sont souvent comparées à des sculptures, puisque le site est abordé comme un socle et ses
réalisations sont traitées comme des objets finis grâce à leur harmonie et donc leur perte de tout rapport d’échelle.
 Les principes de perte des angles et d’échelle sont visibles dans les projets de Gehry avec la volonté qu’il a de « déstabiliser »
l’observateur.
 multiplication des surfaces, superposition des plans, additions et soustractions d’éléments sont autant de procédés qui
permettent à Gehry et ses équipes de sortir d’un contexte d’architecture uniforme et d’approcher des styles visuels atypiques.
Tout d’abord, il envisage
une forme à travers un
croquis sur la base d’une
idée qui, pour lui,
exprimerait tout l’intérêt
du projet.
Ensuite, il expérimente cette forme et cette
idée par une série de maquettes d’intentions.
cela lui permet de trouver une certaine
harmonie, une qualité des proportions, un jeu
de lumière, des matérialités, qui traduisent au
mieux son idée.
Et enfin, il dessine le projet sur
le logiciel CATIA, emprunté à
Dassault système, qui sert à
l’aérospatial. il lui permet de
travailler précisément chacun
des détails de construction.
Démarche

Page 50
L’amont du projet
Ses influences (art et architecture), le programme, le site, le contexte…
L’idée, l’intuition : l’idée
qui va orienté ses recherches.
La recherche : croquis,
expérimentation en maquette…
Après une analyse et des recherches sur la démarche de projet de
frank o. Gehry, nous avons trouvé 5 parties qui y contribuent :
Les détails techniques: détails de structures, de constructions, le
budget, la réalisation…évidemment, ces 5 parties dialoguent entre
elles. c’est un dialogue interdisciplinaire « archi/sculpture » qui va
de l’ensemble autout. c’est pourquoi nous avons décidé d’articuler
les mots composants les différentes parties entre eux.
Les caractéristiques trouvées : l’enveloppe, les proportions,
l’harmonie, les formes, les
points de vue selon un angle de vue, les surfaces…
nous avons alors décidé que :
1- L’amont serait le socle, comme une base pour le projet
(papier journal)
2- L’idée serait la structure principale, comme le cœur du
projet(carton mousse)
3- La recherche serait l’enveloppe principale, qui façonne
l’idée (plaque d’aluminium)
4- Les caractéristiques seraient le « plus », qui habillent et
lient les différents éléments du projet (bandelettes de
grillage)
5- Les détails techniques seraient la structure de
l’enveloppe, secondaire, qui ne se voit pas mais qui soutient
et permet cette réalisation (tissus mousse)

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CENTRIFUGE
PRINCIPE DE PERTE D’ANGLE
PAR DIFFERENCE
DE MATERIAUX
PAR ADDITIONPAR SOUSTRACTION
PAR LES FORMES
PROJECTION D’ANGLE
PAR DISSIMULATION

Page 52
PRINCIPE DE PERTE D’ECHELLE
SCULPTUREREFERENCE
1. Par son inexistence :
La base de la conception de l’architecture n’intègre pas d’échelles
de références.
La perte d’échelle se fait par abstraction des éléments
architecturaux pour qu’ils puissent être libérés de tout rapport
extérieur. ils sont travaillés comme des objets en soit, afin que
sans élément de référence il soit impossible de leurs définir une
taille. Ce sont des jeux de proportions et de formes qui
permettent d’intégrer le « bâtiment » à n’importe quelle taille et lieu
sans que ses qualités plastiques ne soient alté-rées. seules ses
fonctions changent…on observe ces caractéristiques de
suppression du rapport d’échelle dans le travail de la sculpture.
2. Par sa transformation :
L’échelle de base est référencée au corps humain puis subit
une transformation proportionnelle.
La perte d’échelle se fait par la reproduction d’un bâtiment à une
échelle différente. Les proportions originales sont
respectées mais subissent un agrandissement ou un
rétrécissement. L’échelle de référence n’est donc plus la même,
ce qui déstabilise l’observateur.

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Au-delà de sa dimension urbaine, le musée condense la volonté de Gehry de
libérer son architecture des contraintes liées aux matériaux et aux formes
conventionnelles. Les formes complexes, qu'il étudie depuis des années pour
des projets comme le Disney Concert Hall à Los Angeles (dont la conception
commence quatre ans auparavant), se matérialisent ici dans une symphonie
de volumes entrelacés. Conçu comme un assemblage de blocs connectés à
un vaste atrium, le Guggenheim offre pour la présentation des œuvres d'art
un large éventail de volumes parallélépipédiques ou curvilignes dont
l'impressionnante galerie principale, longue de 130 mètres sur 30 de large
sans le moindre poteau.
Synthèse

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OUVRAGES :
 Casey CM Mathewson, Frank O. Gehry : Selected works : 1969 to
today, Firefly books, Canada, 2007
 Francesco Dal Co, Kurt W. Forster, Arnold Hadley, Frank O. Gehry: the
Complete Works, New York, Electa, 2003
 Coosje Van Bruggen, Frank O. Gehry. Musée Guggenheim, Bilbao,
Paris, Éditions de la Martinière, 1999
 Olivier Boissière, Martin Filler, Vitra Design Museum : Frank Gehry,
Londres, Thames and Hudson, 1990
 Barbaralee Diamonstein, Architecture américaine d’aujourd’hui,
Liège/Bruxelles, P. Mardaga, 1983
 Olivier Boissière, Gehry, Site, Tigerman : trois portraits de l'artiste en
architecte, Paris, Le Moniteur, 1981
REVUES :
 Chantal Beret, « Frank Gehry : l'organisation du désordre », Art Press,
février 1990
 Olivier Boissière, « L'art et Frank Gehry », Les Cahiers du CCI,
éditions du Centre Pompidou, n°3, « Monuments éphémères: BD,
mode, théâtre, lumière... et architecture », 1987
Bibliographie

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