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PROJET 3 : COMMUNICATIONS
CIBLÉES
SCÉNARIO & CAHIER DES CHARGES
Étude ‘Nouveaux concepts de déchèteries en Gironde’
2/15
interpersonnels (famille, amis, voisins, gardiens…),
émissions de télévision, etc.
> La communication culpabilisante et moralisatrice
crée la défiance voire le rejet, et confère au tri des
déchets et plus généralement à l’écologie une image
négative.
> Une information noyée dans un océan
d’informations : chaque citoyen, voyant son quotidien
baigné d’informations émanant de sources diverses,
est susceptible de se trouver en « saturation » si le
message ne lui est pas adressé plus finement, plus
directement, et au bon moment.
LES SOUS PROJETS
Le projet se décline en deux sous-projets :
- Sous-projet 1 : 24H GRATOS
- Sous-projet 2 : Déchet-visualisation
DESCRIPTION
Le scénario ‘Communication ciblée’ propose une
série d’objets de communication et d’information qui
prennent le parti de cibler des typologies d’usagers,
des moments de vie, pour une communication plus
efficace. L’idée est, plutôt que d’investir dans des
campagnes de communication généralistes très
coûteuses, d’imaginer des dispositifs pour donner
l’information à la bonne personne, au bon endroit, au
bon moment. Pour lutter contre le rejet ou la défiance
vis-à-vis de la communication institutionnelle, ces
objets de communication sont résolument optimistes
et constructifs, dans le ton comme dans la forme.
POURQUOI
L’étude de terrain a mis en avant un certain
nombre de limites des dispositifs de communication
institutionnelle :
> Les limites d’une information « généraliste » : trop
d’informations, parfois contradictoires, différentes
selon les territoires. Doit on communiquer pareil,
partout et pour tout le monde ? Le tri ne fonctionne
pas de la même manière partout, toutes les déchèteries
n’accueillent pas les mêmes déchets, et d’une manière
générale le système de gestion des déchets est un
système évolutif (évolution des filières) et non pas
établi une fois pour toutes.
> Du côté des usagers, une connaissance sur le
tri et la gestion des déchets issue de multiples
sources : la collectivité est loin d’être le seul canal
d’information des usagers. Leur « expertise » se
construit à partir de différents canaux, et largement
« à côté » de l’information institutionnelle : réseaux
3/15
SOUS PROJET 1 :
COMMUNICATION CIBLÉE
4/15
Monsieur L. a eu connaissance de l’événement 24H GRATOS sur les panneaux d’affi-
chage de sa ville. Sa cave est particulièrement pleine et il se dit que ce pourrait être
l’occasion de se débarrasser d’objets qui l’encombrent et dont il ne se sert plus.
5/15
Il passe à la mairie obtenir des précisions sur l’événement et récupérer un kit “Gratos
Zone”, et en parle autour de lui pour faire connaître l’événement et proposer à des
connaissances de passer. Il affiche dans la semaine précédent l’événement des posters
de l’événement 24H GRATOS dans sa résidence, et comme il dispose d’un peu de
temps, il indique sa Gratos Zone sur le site web.
6/15
Le samedi matin, il installe sa Gratos Zone à l’aide des signalétiques fournies dans le
kit, sur le trottoir devant sa résidence, et remarque qu’un de ses voisins en a égale-
ment installé une. L’événement démarre officiellement à midi. Au cours de la journée,
il reste de temps en temps près de sa zone, par curiosité, mais en profite également
pour parcourir la ville à la recherche d’autres zones…
7/15
En fin de journée, une bonne partie de ses objets est déjà partie, mais comme le
camion Game Over passe le lendemain à partir de midi, il prend en photo sa Gratos
Zone avec les objets restants et poste la photo sur le site web, pour forcer un peu leur
destin !
8/15
Lorsque le camion Game Over passe le lendemain, signalé à grand renfort de gyro-
phares et de jingles inspirés des jeux vidéos, il ne reste plus grand chose dans la
Gratos Zone de Monsieur L.
9/15
DESCRIPTION
24H GRATOS est un événement annuel initié par
la collectivité, qui incite les habitants à partager
pendant 24h les objets dont ils ne se servent plus.
L’événement se positionne sur des objets en état
/ réutilisables / réparables. Il prend la forme d’un
moment festif et ludique : des kits de signalétique sont
mis à disposition en mairie ou imprimables depuis
internet (affiches, étiquettes à apposer sur les objets,
etc., avec une belle communication graphique). Ces
équipements permettent aux habitants ou collectifs
d’habitants de créer des zones de gratuité (« Gratos
Zone ») temporaires devant chez eux sur le trottoir, en
bas de leur immeuble. Ils y posent leurs objets, avec
éventuellement des commentaires sur les étiquettes
dédiées, et les laissent pendant une journée (ils n’ont
pas besoin de rester). Pour accentuer l’effet ‘jeu’, des
règles sont mises en place (24h max, possibilité de
gagner des points lorsqu’on crée une « gratos zone
», lorsqu’on sauve un objet en le récupérant, etc.). Il
est possible d’imaginer que les points peuvent être
convertis en euros pour des projets environnementaux
ou sociaux locaux (sur le quartier) de la collectivité
ou d’une association locale de quartier. La collectivité
laisse à l’usager le choix du projet qu’il souhaite
soutenir, l’action participative se poursuit donc dans
le temps.
Lorsque les 24h sont écoulées, un camion noir
portant l’inscription « Game Over » circule dans
la ville et récupère les objets qui n’ont pas trouvé
preneur. Le camion permet un dépôt et un tri des
différents objets/matériaux lors de son passage.
Les objets “abandonnés” retournent ensuite dans le
circuit classique de la déchèterie.
Le dispositif favorise la mise en ligne d’informations
(site web et application avec emplacements des zones
de gratuité par géolocalisation, photos de la zone ou
des objets mis à disposition), mais elle n’est pas une
condition obligatoire, afin que n’importe qui puisse
créer sa « gratos zone » le plus facilement possible (les
participants ne gagnent pas d’argent, il faut donc leur
faciliter la tâche au maximum).
En plus des multiples « gratos zones » initiées par
les habitants, certaines zones plus importantes (les
« Gratos Big Zone ») peuvent être gérées par des
associations, syndicats ou la collectivité, avec des
équipements dédiés des lieux spécifiques (place,
campus étudiant…).
OBJECTIFS
> Changer l’image des déchets/objets en
communiquant sur la récup’, la durée de vie des
objets.
> Faire circuler les objets et donc augmenter leur
durée de vie.
Inspirations
> Jeux vidéos / Application Waze, pour le
positionnement ludique, l’inspiration graphique, le
fait de faire gagner des vies aux objets et de gagner
des points comme dans un jeu vidéo, les règles du jeu
(contrainte des 24h, …). L’aspect jeux vidéo devra
être maîtrisé afin que les populations non familières
avec les nouvelles technologies puissent également
s’emparer de l’événements.
> Fête des voisins, pour le côté événement populaire
favorisé par la collectivité, les kits distribués en
mairie, la date récurrente, et également pour le côté
‘convivialité et vie de quartier’.
10/15
des communes pour afficher le décompte du temps
restant.
> Partenaires
- Portage du dispositif par Département/Région
(conception du dispositif, des goodies…) et mise en
œuvre par les collectivités en charge des déchets ou
les communes ?
- Partenariat possible avec associations locales,
mais aussi nationales (Voisins solidaires, Emmaüs,
gestionnaires de recyclerie, …).
- Implication possible de citoyens-acteurs et
d’associations qui peuvent jouer le rôle de relais pour
l’organisateur.
- La collectivité se charge de la collecte « game over »,
les objets gratuits n’ayant pas trouvé preneur risquent
d’être peut attrayants pour d’autres personnes, les
participants participent donc au retraitement des
objets restant en les triant lors du passage du camion
«Game over» .
- Autorisations des mairies, avec la mise en place
d’une police de la manifestation?
> Dimensionnement
- Événement annuel.
-Échelle : échelle du quartier en milieu urbain,
échelle de la commune en milieu rural.
> Canaux de diffusion
Presse, mairies, internet, newsletters des collectivités,
écoles, sites spécialisés, panneaux d’affichages,
commerces, relais médiatiques locaux de type radio,
journal communal…
Il serait souhaitable qu’une équipe organisatrice
soit disponible pour encadrer la mise en place de
ces «gratos zones» et arbitrer les éventuels conflits
d’intérêts qui risquent de poindre à l’occasion de ces
journées.
Un règlement doit être élaboré afin qu’une «police»
puisse intervenir (distinguer le domaine public du
domaine privé).
CIBLES/BÉNÉFICIAIRES
Grand public
MISE EN ŒUVRE
> Conditions de réussite
Positionnement ludique, festif et accessible à tous.
> Modalités
- Objets concernés : objets en état / réutilisables /
réparables. Mobilier, objets de maison, appareils
électroniques, petit électroménager, décoration,
textile, livres, restes de bricolage.
- Kit « Gratos Zone » distribué par les mairies avec
affiches, flyers, rouleau d’adhésif pour le zonage,
règlement de la manifestation, etc.
- Kit « Gratos Big Zone » : palettes pour poser les
objets, panneaux, possibilité d’utiliser l’affichage de
la ville, etc.
- Site web + application pour trouver des ressources
(informations, et kits à imprimer) et avec possibilité
de signaler une zone créée
- Possibilité d’utiliser les affichages électroniques
11/15
> Finances
Établir un budget prévisionnel a minima et établir
des conventions de partenariat avec chacun des
organismes qui participent à la prise en charge des
dépenses (investissement temps et bénévoles inclus)
> Déclinaisons possibles
- Possibilité de compléter le dispositif avec une
campagne de communication utilisant le même ton
et la même identité visuelle.
- Voir l’articulation avec les temps de déménagements
des étudiants (départs en juin/juillet, arrivée en
septembre). Cf. notamment la recyclerie de l’INSA à
Lyon.
- S’appuyer sur d’autres manifestations locales pré-
existantes de façon à renforcer l’impact des actions
> Étapes
- Désignation d’un chef de projet et de ses
correspondants auprès de chacune des structures
concernées.
- Établissement des conventions qui précisent qui fait
quoi...
- Constitution de l’équipe qui va contrôler le bon
déroulement du projet
- Description phase test
Créer un premier événement test
12/15
SOUS-PROJET 2 :
DÉCHET-VISUALISATION
13/15
matière secondaire est destinée. De plus, lorsque ces
fabricants ou transformateurs sont implantés sur le
même territoire géographique que le point d’apport,
cette info permet de renforcer la notion de circuits
courts … L’usager peut alors aussi se projeter dans des
pratiques de consommation vertueuse privilégiant ces
produits déjà disponibles sur le marché. Du point de
vue des fabricants / transformateurs, cette présence
et visibilité peut également apparaître comme un
avantage concurrentiel.
Organiser des envois email ou sms en retour usager
1 fois par an, en début d’année pour l’informer de
la quantité de matières premières secondaires et des
gains en eau, en gaz à effet de serre et en énergie
qu’ont permis ses gestes de tri et de prévention. L’idée
est vraiment de valoriser tous les gestes de tri et de
prévention, en premier lieu les foyers peu trieurs.
Sont proposées d’autres informations pour produire
moins, trier plus et mieux si le foyer le souhaite.
- transmettre un message sur l’économie circulaire et
son impact sur le coût de traitement des déchets en
plus du lien social
- proposer des espaces d’expositions éphémères de
productions artistiques upcyclées ou détournées
qui véhiculeront aux usagers une illustration
créative décalée, esthétique et concrète des enjeux
du réemploi, et ce, non seulement du point de vue
environnemental mais aussi culturel, artistique,
social et économique de leur territoire. Convier (par
le biais de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat
etc..) des Artisans / Artistes recycleurs et Associations
du réemploi et ESS du territoire à exposer leurs
productions ou divulguer leurs actions déjà en œuvre.
Il pourrait aussi s’agir seulement d’expositions photos
faute d’espace ou pour répondre à des contraintes
liées à la sécurité et valeur marchande des pièces
DESCRIPTION
Outre les difficultés à comprendre et faire comprendre
les consignes de tri, deux grandes familles
d’informations ont été identifiées comme pertinentes
danslacommunicationliéeauxdéchets:l’information
sur le devenir des déchets et l’information sur les
coûts de traitement.
Déchet-Visualisation est pensé comme une démarche
d’information et de communication ‘positive’ sur
le système de gestion des déchets qui mise sur les
outils de visualisation graphique (infographies,
datavisualisation, pictogrammes…).
OBJECTIFS
> Coûts de traitement des déchets : proposer des outils
visuels de communication pour informer de manière
simple, pragmatique et non-moralisatrice sur ce que
coûte le traitement des déchets. Par exemple : une
remorque de déchets verts, un coffre de tout-venant,
une poubelle de tri.
> Devenir des déchets : expliquer ce que deviennent
les déchets triés, pour donner du sens aux gestes de
tri des habitants et les inscrire dans un processus
compris et cohérent.
Par exemple :
concevoir des supports graphiques pédagogiques
à proximité des bennes de déchèterie, des
containers à verre, etc. en utilisant des illustrations
photographiques des produits issus de ces matières
par filière (réemploi /détournement/valorisation
matière/énergétique). Cette photographie pourrait
inclure le nom du fabricant ou de celui qui
transforme la matière et des usages auxquels cette
14/15
exposées. Cette démarche permettrait à la fois
d’impliquer les habitants dans des pratiques qu’ils
pourraient eux-mêmes adopter (chez eux ou au sein
même de la «Recyclette» ou de tout autre tiers lieu
permettant de s’initier, se perfectionner, voire même
transmettre leurs «savoirs- faires».
CIBLES/BÉNÉFICIAIRES
> Usagers des déchèteries.
> Habitants d’une collectivité, usagers d’un point
d’apport volontaire.
Mise en œuvre
> Conditions de réussite
Les informations doivent être « matérialisées de
manière simple, ludique et visuelle. Assumer le côté
« peu glamour » du recyclage et créer des objets «
décalés », visuellement marquants.
Compte tenu des enjeux, l’investissement dans la
réflexion préalable à l’organisation de tels projets est
nécessaire pour renforcer leur efficacité.
Intégrer la notion de récurrence dans la
communication qui est porteur de plus de sensibilité
au près des populations.
DIMENSIONNEMENT
Fonction du contexte : possible de communiquer au
sein des déchèteries sur les coûts de traitement pour
les différentes bennes, aux points d’apport volontaires
sur le coût de traitement de chaque filière, dans
des lieux publics pour de la prévention thématique
et ludique décontextualisée (sur le réemploi par
exemple).
Point de vigilance : la communication particulière
sur les déchèteries doit être bien pensée, conçue et
accompagnée pour être pertinente, surtout que les
déchèteries sont déjà saturées de communication
(multiplication des contenants et filières, règlements
intérieurs..) souvent peu pertinente pour l’usager.
CANAUX DE DIFFUSION
> Affichages, canaux de diffusions classiques.
> utilisations des réseaux sociaux, pages dédiées
relayées par les collectivités, ville, Communauté de
Commune,…
> diffusion vidéo sur écrans digitaux réparés (issus
des apports reconditionnés de la filière DEEE type
Envie) diffusant des clips thématiques. Plusieurs
sources existantes disponibles comme par exemple
celle-ci dédiée aux enfants : http://www.syctom-
paris.fr/edi/sitetom/animation/
Ce support permet de varier les thèmes et d’actualiser
les contenus en fonction des publics , mettre le
projecteur sur une typologie de ‘’déchet’’, leur
potentielle recyclabilité. En fonction de la taille
de la structure, il serait même envisageable (sur le
même principe de réemploi d’équipements digitaux
reconditionnés) la mise à disposition de terminaux
interactifs auprès des usagers pour s’informer,
s’évaluer par des quiz. Possibilité de créer un compte
usager permettant d’évaluer ses apports, ce qu’ils
sont devenus etc…
L’installation d’écrans digitaux de grande taille
pourrait même par moment animer les files d’attentes
des déchèteries qui les jours de forte affluence sont
parfois longues.
15/15
AVEC QUI ?
> Spécialistes de la médiation, de l’information (data-
visualisation, ludification)
> Un groupe de travail composé d’acteurs techniques
et sociaux sur le territoire concerné, comme par
exemple :
-Spécialistesduréemploi(Leprojetdematériauthèque
et d’Ateliers mutualisés, l’atelier éco solidaire,…)
-Associations représentatives nationales (CNR et
AMORCE)
FINANCES
Chaque projet doit faire l’objet d’une évaluation
financière avec les coûts externalisés et les moyens
internalisés, puis être suivi dans son déroulement
pour faire la corrélation entre les coûts prévus et réels
ÉTAPES
> définir les objectifs; les publics visés
> élaborer le contenu du projet
> définir les acteurs
> coordonner ces acteurs
> lancer le projet
> encadrer le projet
> évaluer le projet
PHASE TEST
Mettre en place un test dans une zone géographique
donnée.

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Projet3 communicationsciblees

  • 1. PROJET 3 : COMMUNICATIONS CIBLÉES SCÉNARIO & CAHIER DES CHARGES Étude ‘Nouveaux concepts de déchèteries en Gironde’
  • 2. 2/15 interpersonnels (famille, amis, voisins, gardiens…), émissions de télévision, etc. > La communication culpabilisante et moralisatrice crée la défiance voire le rejet, et confère au tri des déchets et plus généralement à l’écologie une image négative. > Une information noyée dans un océan d’informations : chaque citoyen, voyant son quotidien baigné d’informations émanant de sources diverses, est susceptible de se trouver en « saturation » si le message ne lui est pas adressé plus finement, plus directement, et au bon moment. LES SOUS PROJETS Le projet se décline en deux sous-projets : - Sous-projet 1 : 24H GRATOS - Sous-projet 2 : Déchet-visualisation DESCRIPTION Le scénario ‘Communication ciblée’ propose une série d’objets de communication et d’information qui prennent le parti de cibler des typologies d’usagers, des moments de vie, pour une communication plus efficace. L’idée est, plutôt que d’investir dans des campagnes de communication généralistes très coûteuses, d’imaginer des dispositifs pour donner l’information à la bonne personne, au bon endroit, au bon moment. Pour lutter contre le rejet ou la défiance vis-à-vis de la communication institutionnelle, ces objets de communication sont résolument optimistes et constructifs, dans le ton comme dans la forme. POURQUOI L’étude de terrain a mis en avant un certain nombre de limites des dispositifs de communication institutionnelle : > Les limites d’une information « généraliste » : trop d’informations, parfois contradictoires, différentes selon les territoires. Doit on communiquer pareil, partout et pour tout le monde ? Le tri ne fonctionne pas de la même manière partout, toutes les déchèteries n’accueillent pas les mêmes déchets, et d’une manière générale le système de gestion des déchets est un système évolutif (évolution des filières) et non pas établi une fois pour toutes. > Du côté des usagers, une connaissance sur le tri et la gestion des déchets issue de multiples sources : la collectivité est loin d’être le seul canal d’information des usagers. Leur « expertise » se construit à partir de différents canaux, et largement « à côté » de l’information institutionnelle : réseaux
  • 3. 3/15 SOUS PROJET 1 : COMMUNICATION CIBLÉE
  • 4. 4/15 Monsieur L. a eu connaissance de l’événement 24H GRATOS sur les panneaux d’affi- chage de sa ville. Sa cave est particulièrement pleine et il se dit que ce pourrait être l’occasion de se débarrasser d’objets qui l’encombrent et dont il ne se sert plus.
  • 5. 5/15 Il passe à la mairie obtenir des précisions sur l’événement et récupérer un kit “Gratos Zone”, et en parle autour de lui pour faire connaître l’événement et proposer à des connaissances de passer. Il affiche dans la semaine précédent l’événement des posters de l’événement 24H GRATOS dans sa résidence, et comme il dispose d’un peu de temps, il indique sa Gratos Zone sur le site web.
  • 6. 6/15 Le samedi matin, il installe sa Gratos Zone à l’aide des signalétiques fournies dans le kit, sur le trottoir devant sa résidence, et remarque qu’un de ses voisins en a égale- ment installé une. L’événement démarre officiellement à midi. Au cours de la journée, il reste de temps en temps près de sa zone, par curiosité, mais en profite également pour parcourir la ville à la recherche d’autres zones…
  • 7. 7/15 En fin de journée, une bonne partie de ses objets est déjà partie, mais comme le camion Game Over passe le lendemain à partir de midi, il prend en photo sa Gratos Zone avec les objets restants et poste la photo sur le site web, pour forcer un peu leur destin !
  • 8. 8/15 Lorsque le camion Game Over passe le lendemain, signalé à grand renfort de gyro- phares et de jingles inspirés des jeux vidéos, il ne reste plus grand chose dans la Gratos Zone de Monsieur L.
  • 9. 9/15 DESCRIPTION 24H GRATOS est un événement annuel initié par la collectivité, qui incite les habitants à partager pendant 24h les objets dont ils ne se servent plus. L’événement se positionne sur des objets en état / réutilisables / réparables. Il prend la forme d’un moment festif et ludique : des kits de signalétique sont mis à disposition en mairie ou imprimables depuis internet (affiches, étiquettes à apposer sur les objets, etc., avec une belle communication graphique). Ces équipements permettent aux habitants ou collectifs d’habitants de créer des zones de gratuité (« Gratos Zone ») temporaires devant chez eux sur le trottoir, en bas de leur immeuble. Ils y posent leurs objets, avec éventuellement des commentaires sur les étiquettes dédiées, et les laissent pendant une journée (ils n’ont pas besoin de rester). Pour accentuer l’effet ‘jeu’, des règles sont mises en place (24h max, possibilité de gagner des points lorsqu’on crée une « gratos zone », lorsqu’on sauve un objet en le récupérant, etc.). Il est possible d’imaginer que les points peuvent être convertis en euros pour des projets environnementaux ou sociaux locaux (sur le quartier) de la collectivité ou d’une association locale de quartier. La collectivité laisse à l’usager le choix du projet qu’il souhaite soutenir, l’action participative se poursuit donc dans le temps. Lorsque les 24h sont écoulées, un camion noir portant l’inscription « Game Over » circule dans la ville et récupère les objets qui n’ont pas trouvé preneur. Le camion permet un dépôt et un tri des différents objets/matériaux lors de son passage. Les objets “abandonnés” retournent ensuite dans le circuit classique de la déchèterie. Le dispositif favorise la mise en ligne d’informations (site web et application avec emplacements des zones de gratuité par géolocalisation, photos de la zone ou des objets mis à disposition), mais elle n’est pas une condition obligatoire, afin que n’importe qui puisse créer sa « gratos zone » le plus facilement possible (les participants ne gagnent pas d’argent, il faut donc leur faciliter la tâche au maximum). En plus des multiples « gratos zones » initiées par les habitants, certaines zones plus importantes (les « Gratos Big Zone ») peuvent être gérées par des associations, syndicats ou la collectivité, avec des équipements dédiés des lieux spécifiques (place, campus étudiant…). OBJECTIFS > Changer l’image des déchets/objets en communiquant sur la récup’, la durée de vie des objets. > Faire circuler les objets et donc augmenter leur durée de vie. Inspirations > Jeux vidéos / Application Waze, pour le positionnement ludique, l’inspiration graphique, le fait de faire gagner des vies aux objets et de gagner des points comme dans un jeu vidéo, les règles du jeu (contrainte des 24h, …). L’aspect jeux vidéo devra être maîtrisé afin que les populations non familières avec les nouvelles technologies puissent également s’emparer de l’événements. > Fête des voisins, pour le côté événement populaire favorisé par la collectivité, les kits distribués en mairie, la date récurrente, et également pour le côté ‘convivialité et vie de quartier’.
  • 10. 10/15 des communes pour afficher le décompte du temps restant. > Partenaires - Portage du dispositif par Département/Région (conception du dispositif, des goodies…) et mise en œuvre par les collectivités en charge des déchets ou les communes ? - Partenariat possible avec associations locales, mais aussi nationales (Voisins solidaires, Emmaüs, gestionnaires de recyclerie, …). - Implication possible de citoyens-acteurs et d’associations qui peuvent jouer le rôle de relais pour l’organisateur. - La collectivité se charge de la collecte « game over », les objets gratuits n’ayant pas trouvé preneur risquent d’être peut attrayants pour d’autres personnes, les participants participent donc au retraitement des objets restant en les triant lors du passage du camion «Game over» . - Autorisations des mairies, avec la mise en place d’une police de la manifestation? > Dimensionnement - Événement annuel. -Échelle : échelle du quartier en milieu urbain, échelle de la commune en milieu rural. > Canaux de diffusion Presse, mairies, internet, newsletters des collectivités, écoles, sites spécialisés, panneaux d’affichages, commerces, relais médiatiques locaux de type radio, journal communal… Il serait souhaitable qu’une équipe organisatrice soit disponible pour encadrer la mise en place de ces «gratos zones» et arbitrer les éventuels conflits d’intérêts qui risquent de poindre à l’occasion de ces journées. Un règlement doit être élaboré afin qu’une «police» puisse intervenir (distinguer le domaine public du domaine privé). CIBLES/BÉNÉFICIAIRES Grand public MISE EN ŒUVRE > Conditions de réussite Positionnement ludique, festif et accessible à tous. > Modalités - Objets concernés : objets en état / réutilisables / réparables. Mobilier, objets de maison, appareils électroniques, petit électroménager, décoration, textile, livres, restes de bricolage. - Kit « Gratos Zone » distribué par les mairies avec affiches, flyers, rouleau d’adhésif pour le zonage, règlement de la manifestation, etc. - Kit « Gratos Big Zone » : palettes pour poser les objets, panneaux, possibilité d’utiliser l’affichage de la ville, etc. - Site web + application pour trouver des ressources (informations, et kits à imprimer) et avec possibilité de signaler une zone créée - Possibilité d’utiliser les affichages électroniques
  • 11. 11/15 > Finances Établir un budget prévisionnel a minima et établir des conventions de partenariat avec chacun des organismes qui participent à la prise en charge des dépenses (investissement temps et bénévoles inclus) > Déclinaisons possibles - Possibilité de compléter le dispositif avec une campagne de communication utilisant le même ton et la même identité visuelle. - Voir l’articulation avec les temps de déménagements des étudiants (départs en juin/juillet, arrivée en septembre). Cf. notamment la recyclerie de l’INSA à Lyon. - S’appuyer sur d’autres manifestations locales pré- existantes de façon à renforcer l’impact des actions > Étapes - Désignation d’un chef de projet et de ses correspondants auprès de chacune des structures concernées. - Établissement des conventions qui précisent qui fait quoi... - Constitution de l’équipe qui va contrôler le bon déroulement du projet - Description phase test Créer un premier événement test
  • 13. 13/15 matière secondaire est destinée. De plus, lorsque ces fabricants ou transformateurs sont implantés sur le même territoire géographique que le point d’apport, cette info permet de renforcer la notion de circuits courts … L’usager peut alors aussi se projeter dans des pratiques de consommation vertueuse privilégiant ces produits déjà disponibles sur le marché. Du point de vue des fabricants / transformateurs, cette présence et visibilité peut également apparaître comme un avantage concurrentiel. Organiser des envois email ou sms en retour usager 1 fois par an, en début d’année pour l’informer de la quantité de matières premières secondaires et des gains en eau, en gaz à effet de serre et en énergie qu’ont permis ses gestes de tri et de prévention. L’idée est vraiment de valoriser tous les gestes de tri et de prévention, en premier lieu les foyers peu trieurs. Sont proposées d’autres informations pour produire moins, trier plus et mieux si le foyer le souhaite. - transmettre un message sur l’économie circulaire et son impact sur le coût de traitement des déchets en plus du lien social - proposer des espaces d’expositions éphémères de productions artistiques upcyclées ou détournées qui véhiculeront aux usagers une illustration créative décalée, esthétique et concrète des enjeux du réemploi, et ce, non seulement du point de vue environnemental mais aussi culturel, artistique, social et économique de leur territoire. Convier (par le biais de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat etc..) des Artisans / Artistes recycleurs et Associations du réemploi et ESS du territoire à exposer leurs productions ou divulguer leurs actions déjà en œuvre. Il pourrait aussi s’agir seulement d’expositions photos faute d’espace ou pour répondre à des contraintes liées à la sécurité et valeur marchande des pièces DESCRIPTION Outre les difficultés à comprendre et faire comprendre les consignes de tri, deux grandes familles d’informations ont été identifiées comme pertinentes danslacommunicationliéeauxdéchets:l’information sur le devenir des déchets et l’information sur les coûts de traitement. Déchet-Visualisation est pensé comme une démarche d’information et de communication ‘positive’ sur le système de gestion des déchets qui mise sur les outils de visualisation graphique (infographies, datavisualisation, pictogrammes…). OBJECTIFS > Coûts de traitement des déchets : proposer des outils visuels de communication pour informer de manière simple, pragmatique et non-moralisatrice sur ce que coûte le traitement des déchets. Par exemple : une remorque de déchets verts, un coffre de tout-venant, une poubelle de tri. > Devenir des déchets : expliquer ce que deviennent les déchets triés, pour donner du sens aux gestes de tri des habitants et les inscrire dans un processus compris et cohérent. Par exemple : concevoir des supports graphiques pédagogiques à proximité des bennes de déchèterie, des containers à verre, etc. en utilisant des illustrations photographiques des produits issus de ces matières par filière (réemploi /détournement/valorisation matière/énergétique). Cette photographie pourrait inclure le nom du fabricant ou de celui qui transforme la matière et des usages auxquels cette
  • 14. 14/15 exposées. Cette démarche permettrait à la fois d’impliquer les habitants dans des pratiques qu’ils pourraient eux-mêmes adopter (chez eux ou au sein même de la «Recyclette» ou de tout autre tiers lieu permettant de s’initier, se perfectionner, voire même transmettre leurs «savoirs- faires». CIBLES/BÉNÉFICIAIRES > Usagers des déchèteries. > Habitants d’une collectivité, usagers d’un point d’apport volontaire. Mise en œuvre > Conditions de réussite Les informations doivent être « matérialisées de manière simple, ludique et visuelle. Assumer le côté « peu glamour » du recyclage et créer des objets « décalés », visuellement marquants. Compte tenu des enjeux, l’investissement dans la réflexion préalable à l’organisation de tels projets est nécessaire pour renforcer leur efficacité. Intégrer la notion de récurrence dans la communication qui est porteur de plus de sensibilité au près des populations. DIMENSIONNEMENT Fonction du contexte : possible de communiquer au sein des déchèteries sur les coûts de traitement pour les différentes bennes, aux points d’apport volontaires sur le coût de traitement de chaque filière, dans des lieux publics pour de la prévention thématique et ludique décontextualisée (sur le réemploi par exemple). Point de vigilance : la communication particulière sur les déchèteries doit être bien pensée, conçue et accompagnée pour être pertinente, surtout que les déchèteries sont déjà saturées de communication (multiplication des contenants et filières, règlements intérieurs..) souvent peu pertinente pour l’usager. CANAUX DE DIFFUSION > Affichages, canaux de diffusions classiques. > utilisations des réseaux sociaux, pages dédiées relayées par les collectivités, ville, Communauté de Commune,… > diffusion vidéo sur écrans digitaux réparés (issus des apports reconditionnés de la filière DEEE type Envie) diffusant des clips thématiques. Plusieurs sources existantes disponibles comme par exemple celle-ci dédiée aux enfants : http://www.syctom- paris.fr/edi/sitetom/animation/ Ce support permet de varier les thèmes et d’actualiser les contenus en fonction des publics , mettre le projecteur sur une typologie de ‘’déchet’’, leur potentielle recyclabilité. En fonction de la taille de la structure, il serait même envisageable (sur le même principe de réemploi d’équipements digitaux reconditionnés) la mise à disposition de terminaux interactifs auprès des usagers pour s’informer, s’évaluer par des quiz. Possibilité de créer un compte usager permettant d’évaluer ses apports, ce qu’ils sont devenus etc… L’installation d’écrans digitaux de grande taille pourrait même par moment animer les files d’attentes des déchèteries qui les jours de forte affluence sont parfois longues.
  • 15. 15/15 AVEC QUI ? > Spécialistes de la médiation, de l’information (data- visualisation, ludification) > Un groupe de travail composé d’acteurs techniques et sociaux sur le territoire concerné, comme par exemple : -Spécialistesduréemploi(Leprojetdematériauthèque et d’Ateliers mutualisés, l’atelier éco solidaire,…) -Associations représentatives nationales (CNR et AMORCE) FINANCES Chaque projet doit faire l’objet d’une évaluation financière avec les coûts externalisés et les moyens internalisés, puis être suivi dans son déroulement pour faire la corrélation entre les coûts prévus et réels ÉTAPES > définir les objectifs; les publics visés > élaborer le contenu du projet > définir les acteurs > coordonner ces acteurs > lancer le projet > encadrer le projet > évaluer le projet PHASE TEST Mettre en place un test dans une zone géographique donnée.