Route des Vins de Provence_Dossier de Presse_Juin 2011
Pages locales draguignan 150423
1. Le grand quotidien du Sud-Est
- Publicité/Annonces : 04 93 18 70 00 - Abonnement : www.varmatin.com/abonnement ouRédaction :
draguignan - pays de fayence
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Europe :
état d’alerte
par Denis Jeambar P 24 Le gouvernement a validé les zones de passage de la nouvelle ligne, phasée d’ici
à 2050. Des options contestées par l’association TGV Développement. P 18
(PhotoFrançoisVignola)
Sur les rails?
LIGNE NOUVELLE MARSEILLE-NICETERRORISME
Villejuif : un
projet d’attentat
déjoué P 22
DRAGUIGNAN
Jean-Paul Pierrot,
quarante ans
de gastronomie P 6
LES ARCS
Portes ouvertes
sur le Moyen Âge
dimanche P 8
LIGUE DES CHAMPIONS
Monaco :
pas d’exploit face
à la Juventus P 26
Des jeunes d’Arménie
à Draguignan P 2 À 5
CENTENAIRE DU GÉNOCIDE
(PhotoB.D.)
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015, année du cente-
naire du génocide Ar-
ménien, donnera lieu
à des commémorations
d’une dimension particu-
lière. À Draguignan, de-
main à 17 heures, devant la
stèle du Jardin Anglès, il y
aura certainement un peu
plus d’émotion et de
monde que d’habitude.
Il y aura aussi bien sûr en
nombre, les Arméniens de
la ville. Mais pas seule-
ment. Depuis deux jours a
débarqué de Yerevan un
groupe d’une dizaine de
jeunes, pour la plupart des
collégiens, qui participe-
ront à ces cérémonies. En
attendant ils ont été ac-
cueillis lundi après-midi
dès leur arrivée, par le
maire Richard Strambio.
Celui-ci les a reçus dans
son bureau et le ton était
plutôt à la rigolade avant
de se faire plus solennel
quand tout le monde s’est
retrouvé dans la salle des
Cordeliers. « C’est un plai-
sir de vous recevoir à Dra-
guignan où la communauté
arménienne fait partie in-
tégrante depuis toujours, de
l’histoire de la ville », décla-
rait le maire avant de faire
symboliquement un pas en
arrière pour mettre en
avant Gérard Tavitian, qui
se trouvait juste à côté de
lui. Et sans qui rien n’au-
rait été possible.
Un bel engagement
Comme l’homme est trop
modeste pour le dire, ce
sont ses potes qui parlent
pour lui, « Gérard s’est
beaucoup investi pendant
des mois pour trouver des
soutiens financiers à ce pro-
jet », confiait Jean-Louis
Arnéodo. Il faut dire aussi
qu’une prise de con-
science a considérable-
ment changé la vision des
choses chez cet Arménien
de Draguignan, plus mo-
tivé jusque-là par la pétan-
que que le don de soi. «
C’est vrai que je ne m’inté-
ressais qu’aux boules et
plus l’année dernière à l’oc-
casion d’une cérémonie de-
vant la stèle du jardin An-
glès, je n’en revenais de
voir le peu de monde qu’il
y avait. Du coup ça m’a
donné l’envie de m’inves-
tir dans l’association de
Georges Aïvayan, l’Amicale
Arméniens de Draguignan
et sa région ».
Dans sa tâche, il a été aidé
par Dominique Franceshi
qui lui a ouvert des por-
tes chez les Lions (1) et
Rotariens de la ville. Les-
quels ont mis généreuse-
ment la main à la poche.
Permettant ainsi à tous ces
jeunes d’Arménie, accom-
pagnés par Eva Parsa-
danyan, de passer huit
jours agréables sur Dragui-
gnan et ses alentours,
avant de participer aux
commémorations dracé-
noises du massacre de
leur peuple.
B. D.
(1) Les clubs Pierre de la fée et de Saint-
Hermentaire.
Arrivé de Yerevan, un groupe d’une dizaine de jeunes, pour la plupart des collégiens,
participera demain aux cérémonies commémorant le centenaire du génocide Arménien
Les jeunes de Yerevan ont été chaleureusement accueillis à leur arrivée en mai-
rie par Richard Strambio. (Photos B. D.)
Bienvenus chez nous,
enfants d’Arménie
Ils ont dit
Linda Mkhitaryan,
16 ans
« Ce n’est pas la première
fois que je viens en France,
je suis déjà allée à Paris
avec l’association des
Français et rapatriés de
France en Arménie. C’est
une très belle ville mais
Draguignan aussi... dans un
style différent ».
« Draguignan
est une très
belle ville »
Inesa Sahakyan,
17 ans
« C’est la troisième fois que
je viens dans votre pays et
j’aime beaucoup la langue
Française.
Parmi les livres que j’ai lus,
j’apprécie particulièrement
Le Petit Prince de Saint-
Exupéry et Zadig de
Voltaire ».
« J’aime la
langue
française »
3. U
ne cérémonie dans l’inti-
mité, sans fastes, en pré-
sence de ceux qui tra-
vaillent quotidiennement à ses
côtés : Violette son épouse, son
fils Benjamin qui s’apprête à re-
prendre l’affaire familiale avec
celui qui en sera le nouveau chef,
Benjamin Couzi, et l’apprenti
Kevin Berkeim. Au milieu, la sta-
ture imposante de Jean-Paul Pier-
rot qui a donné son nom à l’au-
berge de la route de La Motte,
voici 25 ans.
Ce matin-là, deux personnalités
ont fait le déplacement pour lui
remettre la médaille d’or du Tra-
vail qui récompense 40 ans de
métier. Jacques Charrette, prési-
dent adjoint de l’Académie natio-
nale de cuisine et des métiers de
bouche, l’une des plus importan-
tes associations professionnelles
de l’Hexagone représentée au-
jourd’hui dans nombre de pays
étrangers; et Dominique Weber,
membre fondateur de ladite aca-
démie, en 1975 à Draguignan, et
présidente d’honneur.
Des journées
de 16 heures…
Une amie, surtout, de ce chef gé-
néreux et passionné au point qu’il
ne compte plus, depuis long-
temps, les heures passées aux
fourneaux : « J’ai commencé à 14
ans et j’en ai bientôt 62. Une fois,
avec mon épouse, on a calculé
qu’on avait trav illé 16 h par jour
pendant plus de 15 ans! Mais le
temps a passé tout seul, sans qu’on
s’en aperçoive… »
Pour Jean-Paul Pierrot, l’aventure
a débuté en 1966, quand il com-
mence son apprentissage au res-
taurant de l’hôtel Vignon de Paris.
Il décroche son certificat d’apti-
tude professionnelle (CAP) de
cuisinier au lycée parisien Jean-
Drouant avant de passer d’un éta-
blissement à l’autre afin de mieux
acquérir les techniques et l’ex-
périence de la profession.
En qualité de commis, il travaille
ainsi dans les restaurants « Café
de l’Est » et « Brice » de Paris,
puis part au « Casino de la forêt »
du Touquet.
Tout naturellement, il monte en
grade : le voilà chef de partie, de
retour dans la capitale où il
exerce ses talents à « La Table du
roy », « La Quetche », au « Coly-
sée », à « L’Automobile club de
France » et à « La Pergola. »
Pour Jean-Paul Pierrot, le temps
est venu de voler de ses propres
ailes. Il y a 40 ans, il descend sous
le soleil varois qu’il ne quittera
plus.
Une première
« Auberge Pierrot »
à Bargemon
Dans un premier temps, il prend
la gérance d’un restaurant à Bar-
gemon, « La Crémaillère » qui de-
viendra vite la première « Au-
berge Pierrot » de sa carrière,
mais surtout son tout premier
restaurant sur la place du village.
Quinze ans plus tard en compa-
gnie de Violette, une Varoise pure
souche native de Seillans, ils
s’installent à Draguignan où ils
rachètent le restaurant « Côté jar-
din », rebaptisé ensuite « Tourne-
broche » et qui sera finalement la
nouvelle « Auberge Pierrot » que
les gourmets connaissent bien,
pour y apprécier l’hiver (outre la
délicieuse cuisine du chef) la cha-
leur d’un grand feu de cheminée
et aux beaux jours la quiétude et
la fraîcheur d’une terrasse buco-
lique entourée d’arbres.
Un quart de siècle plus tard, le
chef titré Maître-restaurateur
laisse donc à son fils un établisse-
ment à la solide réputation, qui af-
fiche le Label qualité délivré par
la préfecture. Mais parions que le
nouveau médaillé d’or ne sera ja-
mais très loin des pianos et des
tables de son « Auberge » !
EMERIC CHARPENTIER
Le propriétaire de « L’auberge Pierrot » vient de recevoir la médaille d’or du Travail, remise par
l’Académie nationale de cuisine. Elle récompense 40 ans de carrière au service de la gastronomie
Entouré de son épouse, de son fils et de son équipe, Jean-Paul Pierrot a reçu médaille et diplôme des mains de Dominique Weber
et Jacques Charrette, au nom de l’Académie nationale de cuisine. (Photos E.C.)
Jean-Paul Pierrot :
un chef en or massif
Empreinte de simplicité, la remise du diplôme et de la
médaille d’or à Jean-Paul Pierrot n’a pas échappé à une
tradition plus solennelle au sein de l’Académie nationale
de cuisine : le chef a ainsi réitéré le serment qui suit.
« Devant vous,
maîtres et disciples,
en ce jour solennel,
je fais le serment de transmettre mon savoir,
de mettre en valeur les femmes et les hommes
compétents,
d’aider et d’encourager les jeunes professionnels,
et, enfin, d’œuvrer efficacement au sein de l’Académie
nationale de cuisine avec l’appui de votre expérience et
le respect de l’esprit qui l’anime. »
Serment solennel
Une deuxième cérémonie
s’est déroulée dans la mati-
née, marquant l’arrivée de
Mathieu Casanova au sein
de l’Académie nationale de
cuisine en qualité de mem-
bre d’honneur.
Né à Saint-Raphaël, il a effec-
tué son pré-apprentissage
en 1993 au CFA des Arcs-
sur-Argens avant de rejoin-
dre la brasserie familiale à
Puget-sur-Argens où il a oc-
cupé tous les postes (cui-
sine, plonge, service, bar).
Il y est resté jusqu’en 1993
avant de lancer sa propre
affaire en octobre de cette
même année à Draguignan,
le restaurant « El M », déjà
bien connu des amateurs
de bonne cuisine.
Mathieu Casanova,
membre d’honneur
Draguignan
Mathieu Casanova, nou-
vel « académicien ».
Jeudi 23 avril 2015
var-matin
4. Dracénie
D
ernièrement réuni, le
conseil a approuvé
les comptes de ges-
tion dressés par le tréso-
rier municipal et les comp-
tes administratifs de l’eau et
de l’assainissement ainsi
que du budget communal
2014 (Christian Luque s’est
abstenu), puis a voté le
budget 2015. Pour l’eau et
l’assainissement, il s’équi-
libre en recettes et dépen-
ses à 199742,26 € en exploi-
tation et à 264412,06 € en
investissement. Dans le
budget communal les recet-
tes et dépenses s’équili-
brent à 1537519,84 € en
fonctionnement et à 852614
€ en investissement. Le
budget s’élève à 2390133,84
€.
Le conseil a ensuite donné
son accord pour le main-
tien de crédits pour l’em-
ploi de 12 contrats aidés en
2015 et décidé de ne pas
augmenter les taxes loca-
les soit : taxe d’habitation
11 %; foncier bâti 13,25 %;
non bâti 98 %. Le produit
attendu s’élève à 147329 €.
Les taxes pour la participa-
tion aux travaux d’eau 1200
€, aux travaux d’assainis-
sement 3500 €, la conces-
sion de 30 ans 1000 €, les
droits de place 7,69 €/m2,
les vacations funéraires 23
€, sont stables. Laure Ber-
dugo a voté contre le taux
des travaux d’assainisse-
ment. Les subventions aux
associations s’élèvent à
27500 € soit pour l’ASL
Nartuby 110 €, association
Lei Gimerri 2500 €, crèche
Dorémi 19000 €, coop sco-
laire 760 €, société de
chasse 600 €, Amaac 300
€, collège Figanières 180 €,
fondation du patrimoine 50
€, CCAS 4000 €.
Christian Luque et Laure
Berdugo se sont aussi abs-
tenus sur l’approbation par
le conseil à adhérer à un
groupement de comman-
des coordonné par la CAD
pour des prestations pré-
sentées et le projet de con-
vention. Mais à l’unanimité
les élus sollicitent auprès
du conseil général la dota-
tion de 30000 € pour les
petites communes.
B. G.
Les impôts locaux restent inchangés
La commune ne subira pas d’augmentation des taxes cette année. (Photo B. G.)
CHÂTEAUDOUBLE
Annick est arrivée sur le
canton de Comps en 1993
pour développer le porte-
feuille commercial ban-
caire de ce qui s’appelait
encore «La Poste».
À l’époque, elle travaillait
de Vidauban à La Bastide
avec douze bureaux de
poste à charge. Le canton
comptait alors deux bu-
reaux de poste, deux re-
ceveurs, une agence pos-
tale et trois facteurs. An-
nick était receveur à La
Bastide, à Comps mais
aussi conseiller financier.
Le bureau de Trigance de-
puis est devenu une
agence postale commu-
nale suivi par celui de La
Bastide en 2009, qu’An-
nick supervisait en asso-
ciation avec la municipa-
lité.
Une nouvelle
carrière
Le canton compte désor-
mais deux agences posta-
les et un bureau de poste
principal, le courrier,
quant à lui, est désormais
rattaché à la DOTC de
Nice (Direction opération-
nelle territoriale du cour-
rier). Le poste de direc-
teur d’établissement du
terrain de Comps qu’An-
nick occupait ne sera pas
renouvelé. La vie continue
à Comps, Béatrice Gior-
dano au guichet poursuit
l’accueil et le conseil à la
clientèle.
« J’éprouve une certaine
nostalgie quant au contact
avec la clientèle, la proxi-
mité avec les gens, ces vil-
lages et paysages que je
traversais lorsque j’arpen-
tais les routes. C’était un
choix de vie, d’autres ou-
vertures et postes à respon-
sabilité m’avaient été pro-
posés mais j’ai souhaité
rester vivre ici. Je reste à
La Bastide où je réside de-
puis 1993. Une nouvelle
carrière commence pour
moi. Je vais devenir tra-
ductrice ce qui me permet-
tra de travailler depuis
chez moi », explique An-
nick.
M. P.
Annick Battesti a pris
sa retraite
De gauche à droite : Annick Battesti, Béatrice Gior-
dano, Sabrina et Patricia, factrices. (Photo M.P.)
COMPS-SUR-ARTUBY
Adventi Voce s’est produit,
ce dimanche, à l’église Saint-
Victor. Cette chorale dyna-
mique d’une quarantaine de
chanteurs amateurs dirigés
par Alexis Duffaure, a inter-
prété un programme musi-
cal de qualité dans lequel
on a pu entendre en pre-
mière partie, de la musique
sacrée, avec gospels, negros
spirituals, ave maria, en se-
conde partie , de la musi-
que populaire avec du jazz
vocal ou traditionnel...
Les bénéfices de cette mani-
festation ont été reversés à
l’association « Les P’Tits
Loups » regroupant l’an-
cienne crèche et « Les Re-
nardeaux »...
Le projet est de rénover en-
tièrement la cuisine de la
première crèche construite
en 1994.
Les jeunes enfants profitent,
dans cette structure, des
services d’une cuisinière,
alors que généralement, des
plateaux sont livrés pour les
repas.
J. G.
Adventi Voce se produit pour « Les P’tits Loups »
La chorale Adventi Voce, à l’église Saint-Victor.
(Photo J. G.)
TRANS-EN-PROVENCE
Jeudi 23 avril 2015
var-matin
5. Dracénie
E
xceptionnellement,
les Médiévales ouvri-
ront leurs ateliers du
Site d’Arcus, quartier de
La Chabotte aux Arcs, ce
dimanche. Le public
pourra franchir les portes
du temps pour se retrou-
ver, entre 10 h et 12 h et de
14 h à 17 h, au cœur du
Moyen âge. Gentes dames
et preux chevaliers ne se-
ront pas de sortie pour cet
événement printanier mais
les visiteurs découvriront
mieux encore que les no-
bles personnages. Au rez-
de-chaussée, les adultes
s’intéresseront plus spé-
cialement à la construc-
tion des grands décors, la
création de Griffons mon-
tés sur échasses ou à la
réalisation de la terrible
Vouivre dont devra se mé-
fier le fils du Seigneur Rai-
mon Béranger, comte de
Provence, dans sa quête
de l’idéal.
Les enfants préféreront
surveiller les allées et ve-
nues de Dragonium, le
monstre cracheur de feu
qui sortira de sa torpeur
hivernale pour exprimer,
de chaleureuse façon, son
plaisir à jouer la vedette.
À l’étage, les hôtes fémini-
nes seront enchantées par
l’excellence des couturiè-
res bénévoles qui doivent
concevoir et réaliser quel-
que 150 costumes d’ici les
17, 18, 19 et 20 juillet. Le
long week-end durant le-
quel les Festes du Castrum
d’Arcus battront leur
plein. Ce sera la première
occasion de montrer au
public les arbres de la
Forêt magique et les ani-
maux qui la peupleront.
Un bonheur ne venant ja-
mais seul, même aux
temps médiévaux, à 11 h,
les 35 lauréats du 7e
con-
cours de dessin, organisé
sur le thème du Bestiaire
fantastique dans les éco-
les locales, recevront leur
prix en présence des fa-
milles.
Un joyeux prétexte pour
savourer, après coup, Ar-
cusienne, Hypocras et au-
tres boissons médiévales,
avec ou sans alcool.
Pour venir sans difficulté :
depuis le carrefour des
Quatre-Chemins, emprun-
ter la route de Taradeau.
Au bout de la longue ligne
droite se situe un impo-
sant stock de bois, sur la
gauche. Il suffit d’emprun-
ter le chemin opposé. 100
m plus loin vous serez par-
venus à destination.
Portes ouvertes sur le Moyen âge
Josiane Bonnaud met la dernière touche à l’écureuil
qui rejoindra ses copains de la Forêt magique.
(Photo D. R.)
LES ARCS-SUR-ARGENS
La semaine dernière, les
amoureux de la peinture ont
eu l’opportunité de décou-
vrir les travaux de Mme
Bou-
rel à l’office de tourisme.
Une occasion bien venue
pour se faire connaître dans
le coin.
En effet, après 13 ans de
beaux-arts en Belgique, 5
ans de peinture et 8 de gra-
vure, cette artiste a beau-
coup voyagé.
Et c’est ainsi que sa carrière
a pris son envol, enchaînant
les expositions en Belgique
mais aussi dans les pays voi-
sins, en Hollande notam-
ment.
Ses travaux font émerger
cette notion de découverte,
elle-même les définit comme
en perpétuel mouvement.
L’aspect figé d’un tableau
ne l’inspire pas, prônant
ainsi le côté vivant et réa-
liste de l’élément qu’elle
veut partager.
La plupart de ses œuvres
sont sur le thème de la na-
ture, ce dernier qu’elle dit
vouloir représenter à sa
façon avec pour caractéris-
tique dominante l’obscurité.
Les tableaux ne sont pas
peints d’une manière léchée
et fine mais plutôt garnis et
généreux de matière accen-
tuant ainsi le mouvement.
Mme
Bourel se réjouit de la
possibilité qu’offre aux ar-
tistes la municipalité d’ex-
poser gratuitement pour le
seul plaisir de ses habitants
et d’avoir donc pu partager
sa passion en toute simpli-
cité en ces lieux.
K. P.
La peinture s’expose
à l’office de tourisme
Mme
Bourel, présente pour expliquer ses œuvres à
l’office du tourisme. (Photo K. P.)
LORGUES
Après l’approbation du
compte de gestion, du
compte administratif, les
élus se penchaient sur le
« gros morceau » de la soi-
rée, les différents budgets
primitifs. Avant cela, Jean-
Pierre Camilleri présentait
et faisait approuver les nou-
velles opérations d’investis-
sement 2015. L’adjoint aux
finances regroupait par «
genre » les différentes opéra-
tions. Ainsi sur le budget de
la commune une enveloppe
de 35000 € environ sera
consacrée aux bâtiments
communaux, 93000 € à la
voirie avec entre autres le
piétonnier route de Vidau-
ban et la chaussée de la Co-
lette, et 10000 € pour
l’agenda accessibilité. 25000
€ seront nécessaires sur le
budget de l’eau pour la re-
prise des réseaux sous le
gué des Moulins et en assai-
nissement 45000 € pour
l’étude et la canalisation des
eaux usées à La pouponne,
30000 € consacrés au
schéma directeur des eaux
usés.
Les budgets enregistrent
comme partout la baisse
des dotations de l’État qui
passe cette année à 150000
€ soit 43000 € de moins
que l’an dernier.
Pas de nouvel
emprunt
Le budget de la commune
dégage environ 56000 €
d’autofinancement avec,
belle surprise, un reliquat
2013 d’environ 270000 €.
Le budget de la commune
s’équilibre à 3145366 €,
celui de l’eau à 1112051 €,
l’assainissement à 376814
€. Il était décidé de ne pas
faire pour l’instant de nou-
vel emprunt et vu les taux
attractifs, de renégocier les
anciens. Toutes ces déci-
sions étaient prises à l’una-
nimité de même une attri-
bution forfaitaire aux éco-
les de 42 € par élève dont 6
pour la coopérative.
Quant aux différentes taxes,
le maire assurait qu’elles ne
subissaient aucune augmen-
tation.
F. H.
Les investissements
au programme
TARADEAU
Si les scolaires vidauban-
nais ne manquent pas,
grâce à leurs professeurs
et au soutien des collecti-
vités de découvrir le
monde avec des voyages
en Angleterre, Italie, la ré-
ciproque est également
vraie. Le collège Paul-
Émile Victor dirigé de main
de maître par Delphine
Loyer a ainsi reçu cette
fois une quarantaine de
jeunes turinois. Cela se fai-
sait dans le cadre d’échan-
ges entre correspondants,
les élèves de « l’instituto
cena » amenés par leur
professeur de français,
Mme
Paschero étant ac-
cueillis par les italophiles
d’Edith Marena. Si la dé-
couverte du collège vidau-
bannais haute qualité envi-
ronnementale était au pro-
gramme, c’est autour d’un
pique-nique sur la base
nautique que jeunes ita-
liens et français ont oublié
la barrière de la langue,
gommé leurs différences
et fait avancer l’Europe.
F. H.
Les voyages forment la jeunesse
Des jeunes turinois accueillis par leur correspondants vidaubannais.
(Photo F. H.)
VIDAUBAN
Une vraie performance pour
Anne Marlange qui à elle
seule a transporté pendant
1h30 le public au XIXe
siècle
et loin de ses conventions
désuètes. Pour cette cin-
quième représentation théâ-
trale de la saison, Guy de
Maupassant était à l’hon-
neur avec « Un goût de bai-
sers sous les étoiles ». Qua-
tre nouvelles, La serre, Im-
prudence, L’enfant et
Sauvée, « vécues » par Anne
Marlange dans un décor et
avec des accessoires raffi-
nés comme l’imposait l’épo-
que. Les spectateurs ont
ainsi assisté aux péripéties
de quatre couples avec
leurs travers et leurs pas-
sions et des portraits de
femmes tellement différen-
tes mais qui aspiraient à une
certaine liberté. Le prochain
rendez-vous donné par le
service culturel et associatif
de la commune proposera
une rencontre avec la Com-
pagnie Rassegna qui inter-
prétera des chants, flamen-
cos, napolitaines, grecs, cor-
ses... choisis parmi
différentes traditions musi-
cales de Méditerranée.
N. C.
Des nouvelles surprenantes de Maupassant
Anne Marlange.
(Photo N. C.)
Jeudi 23 avril 2015
var-matin
6. Dracénie - Pays de Fayence
P
our sa 20e
édition, le
festival « Cantar lou
païs » accueillait à
Seillans plus d’une cen-
taine de chanteurs tradi-
tionnels de la région : le
groupe Balandrin de Nice,
Capodastre de St Jeannet,
Damont Davau de Cabris,
Lo cercle de La Seyne, La
Farigouleto de La Garde
et les chanteurs de Car-
delina, du canton de
Fayence, animateurs du
festival, menés par Pa-
trick Meyer et Marlène
Hosan.
De 11 heures du matin à
17 heures, tous ces grou-
pes se sont confrontés
dans une joute vocale
amicale : la « targa des
cantaïres ». Ils ont fait
vivre et revivre des chants
traditionnels à plusieurs
voix où pointaient ici et
là des arrangements aux
sonorités très contempo-
raines.
En fin d’après-midi, La Ro-
quette avec ses 5 chan-
teuses professionnelles
venues d’Arles, invitées
d’honneur du XXe
festival,
se lançaient dans une dé-
monstration décoiffante
de la vitalité des polypho-
nies provençales contem-
poraines. Une belle éner-
gie, des arrangements
très contemporains, tout
en restant dans la simpli-
cité et la complicité avec
les spectateurs. À les en-
tendre, on se dit que les
polyphonies provençales
n’ont pas fini de nous sur-
prendre.
Et la journée s’est termi-
née par un « baleti » en-
diablé, mené par Henri
Maquet qui mariait avec
bonheur et virtuosité le
galoubet et les sons elec-
tro. En présence de Serge
Leibovitz, adjoint à la cul-
ture, l’équipe de l’associa-
tion Cantar lou païs et de
Cardelina a chaleureuse-
ment remercié tous les
participants ainsi que la
commune de Seillans et
son maire pour son ac-
cueil, en leur donnant ren-
dez-vous « à l’an que ven
» pour la 21e
édition.
V. L.
Les polyphonies provençales
contemporaines
Dimanche toute la journée, Seillans recevait le festival «Cantar lou pais».
(Photo V. L.)
SEILLANS
De l’éveil musical des pe-
tits à la chorale des grands
adultes, les élèves de
l’école communautaire de
musique ont joué en audi-
tions publiques ce dernier
week-end à la salle de
l’Amicale. En deux repré-
sentations pour satisfaire
un nombreux public, le
concert a débuté vendredi
soir avec l’atelier Jazz dont
le niveau atteint est suffi-
sant pour s’appeler désor-
mais « Jazz’Ic ».
Avec les encouragements
du public, la formation a
joué différentes étapes de
l’histoire du jazz dans un
répertoire de styles variés
: dixieland, bossa-nova,
blues.
Puis la rythmique du big-
band a accompagné Yan-
nick Lopez, élève adulte de
la classe de chant sur des
standards comme « You are
the sunshine of my life », «
Fever », « Georgia on my
mind »... La soirée s’est
poursuivie avec un inter-
mède de trompette de la
classe de David Tallent et
ses trompettistes en herbe
qui ont joué un beau rag-
time « par cœur » et aussi
de la variété avec les ate-
liers de musiques actuel-
les de David Tallent avec
treize musiciens/chanteurs
dont un formidable «
Happy days » des B. Bro-
thers avec le look chapeau-
lunettes noires.
Trois chanteuses, Mélanie
(une fidèle), Julia et Julie,
ont aussi conquis le public
en représentant avec brio
l’atelier variétés des jeu-
nes. Dimanche en fin de
journée, autour de la direc-
trice Corinne Martin et plu-
sieurs professeurs, la
classe d’éveil musical, les
chorales enfants et adultes
ont charmé le public en au-
ditions des petites forma-
tions. Un beau succès.
Musique et chants
en deux auditions
L’histoire du jazz par l’atelier « Jazz’Ic ». (Photo R. P.)
LE MUY
Début février, la nouvelle
est annoncée dans le bul-
letin municipal « Toninfo
» : les festivités estivales,
mises en place depuis 50
ans dans le village, n’au-
ront plus lieu, faute de per-
sonnel.
C’est sans compter sur la
volonté de certains de
vouloir maintenir ces ren-
dez-vous traditionnels. La
première, Priscillia Lacour,
se rend à la mairie, ren-
contre le maire et propose
de lancer une campagne
de recrutement pour créer
une nouvelle association.
Le 19 février, une trentaine
de volontaires se retrouve
pour une première réu-
nion d’information. Le 25
février, un nouveau bureau
est formé.
Le 7 avril, l’association «
Fêtes notre village » est of-
ficielle auprès de la pré-
fecture. Elle est constituée
de Priscillia Lacour, la pré-
sidente ; Antoine d’Inguim-
bert, le trésorier, adjoint
à Claudine Cordeil-
Tachdjian et Pascal Rou-
ges, la secrétaire, adjoint à
Mylène Laurent.
Ils sont entourés d’une
quinzaine de bénévoles de
20 à 80 ans, tous unis pour
la dynamique antonaise
autour d’un calendrier de
manifestations prévues de
mai à décembre dans les
espaces extérieurs du
parc Fustier ou dans la
toute neuve salle des
fêtes.
C. C.
Le nouveau comité des fêtes est installé
La présidente Priscillia Lacour (à gauche au premier rang) et les membres du
bureau de la nouvelle association. (Photo C. C.)
SAINT-ANTONIN
Malgré la crise qui semble
toucher les festivals de
musique dans la région,
l’association « Festival des
Ferrières » maintient son
programme estival (1
) en
produisant le groupe va-
rois « Guitars ZZ ».
S’inscrivant dans le cré-
neau entre la fête locale et
les festivités de la libéra-
tion du 15 août, ce concert
événementiel, prévu le 9
août sur la place du Rou-
cas, est en quelque sorte
un retour aux sources
pour l’équipe d’organisa-
teurs bénévoles autour du
président Daniel Stalenq
qui avaient déjà reçu ce
groupe au quartier des
Ferrières, lors de la pre-
mière édition du Festival
en 2006.
Tête d’affiche de la mani-
festation, « Guitars ZZ »
jouera son répertoire « Re-
menber the shadows » de
sons mythiques légendai-
res : Man of mystery, Big
Boy, Dakota, Shindig et
bien sûr Apache pour des
années 60 ainsi que « Pe-
tite fleur », « Eléonor rigby
», de production plus ré-
cente (2003).
Pour accueillir plus de fans
nostalgiques et un public
plus large de jeunes à la
découverte des sons
d’époque des guitares Fen-
der, ampli Vox (de 1964),
électro acoustique Taka-
mine, la 10e
édition de ce
concert sera proposée sur
la place du Roucas.
Pour financer ce projet
2015, l’association orga-
nise une nouvelle tombola
dont les billets sont en
vente chez les commer-
çants locaux. Contact
04.94.54.67.37.
R. P.
Les « Guitars ZZ »
sont de retour
Jeudi 23 avril 2015
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En bref
LES ARCS
Concert
Vendredi 24 avril à 19h30, récital de
mélodies slaves et russes, chansons
traditionnelles, airs classiques... par le
duo Kalinka, Boris Skhakoumidov et
Natalia Tomilova au piano, accordéon
et mandoline russe (domra), chant, à
l’hôtel-restaurant Le Logis du Guetteur.
Tarif : récital seul : 20€. Soirée (repas +
concert) : 35€.
Expositions
- Jusqu’au 15 mai, « Au fil du temps »,
exposition sur les personnages arcois,
en centre-ville et boulevard Gambetta,
par M. José Rubio.
- Du 25 avril au 11 mai, exposition sur
la Résistance de 39-45 aux Arcs, dans
la chapelle Saint-Pierre du Parage, par
l’association des Anciens Combattants
VIDAUBAN
La plaine des Maures à la
médiathèque
Dans le cadre d’une exposition sur la
réserve naturelle de la plaine des
Maures, la médiathèque
communautaire propose vendredi 24
de 18h30 à 21 h une conférence
diaporama « La Faune des Maures »
pour une découverte des secrets des
différents milieux du massif et de sa
faune.
Café-théâtre
Le théâtre du boulevard propose
vendredi et samedi soir à partir de
20h30 précises son café-théâtre avec
des sketches à gogo à la salle
polyculturelle. Entrée 7 €, réservations
au 04.94.99.41.30.
LE MUY
Animations au Club House
Le week-end prochain, le Tennis club
muyois organise des journées
animations pour tous :
- Samedi 25 avril dès 14h30 pour les
jeunes : chasse aux œufs, jeux,
animations et goûter vers 16 h.
- Dimanche 26 avril à 9h30
(constitution des équipes) pour les
adultes : tennis et pétanque en double
à la mêlée; à 13 h, repas. Chacun
apportera une entrée et un dessert
que l’on mettra en commun. Invitation
à tous.
Pour le dimanche et pour des besoins
d’intendance, Il est souhaitable
d’envoyer votre participation et le
nombre de personnes par mail à :
tcmuyois@numericable.fr
TARADEAU
Boules
La Boule Taradéenne organise un
concours de pétanque, 2x2 choisis, le
dimanche 26 avril à 14 h. Inscriptions
sur place.
AUPS
Lucette Ponçin : dédicaces
Lucette Ponçin signe son livre « La
vallée du Verdon avant le lac »
vendredi 25 avril à 10 h à la librairie
« Caractères Libres ».
Journée dégustation à la
Tuillière
Samedi 25 avril de 10 h à 19 h Liliane
et Sylvie Mailaender organisent leur
3e journée dégustation à la Tuillière :
confitures, chutneys, sirops,
accompagnés de crêpes et de
fromages ainsi que des créations
artisanales. Contact 06.11.01.04.17.
COMPS
Repas avec le foyer rural
Le foyer rural Léo Lagrange organise
son traditionnel repas pieds et
paquets dimanche 26 avril à 12 h à la
salle polyvalente; après midi dansant
avec le trio « Mélodie » Music +, du
musette à nos jours. Tarif plein : 24 €;
adhérent : 20 €. Menu spécial enfants :
5 € jusqu’à 12 ans. Rens.
06.28.52.50.67.
TRANS
Concours de chant
Un spectacle Concours de chant : « Un
chant pour un enfant », se déroulera
dimanche 26 avril à 16h30, salle
polyvalente. Entrée : 7 € par
personne; 10 € pour 2 personnes.
FAYENCE
Vide grenier du football club
Dimanche 10 mai se tiendra au stade
Intercommunal un vide-greniers.
Contact et inscription : 06.08.62.81.02
ou 06.07.77.83.10.
TOURRETTES
Rallye de voitures anciennes
Dimanche 26 avril, la 3e balade de
printemps organisée par le David
HRTeam (David Historic Rallye Team) à
partir de 10 h départ Tourrettes à
Monaco.
SEILLANS
Le salon de mai
L’office de tourisme organise le salon
de mai qui se déroule du 23 avril au 10
mai. Cette année, le thème est « Murs
des villes, murs des champs». Cette
expo, qui se tiendra dans les salles du
Couvent et du Cercle, permet à des
peintres de la région de s’exprimer sur
un sujet choisi, avec des techniques
très différentes : huiles, pastels,
acrylique, aquarelles, techniques
mixtes, sculptures etc. Un jury de
professionnels sélectionnera plusieurs
artistes qui seront primés par des lots
d’articles des beaux-arts.
Rens. 04.94.76.85.91.
Jeudi 23 avril 2015
var-matin
8. Draguignan ̈̈ SSppoorrttss
U
ne délégation du
Draguignan course
orientation s’est dé-
placée dimanche dans les
Alpes-Maritimes au col de
Braus dans le cadre de la
quatrième manche du chal-
lenge PACA qui servait de
support au championnat
de la ligue de Provence. Un
lieu chargé d’histoire (li-
bération de la Provence
septembre-octobre 1944).
Sur des parcours techni-
ques et des circuits courts
mais à fort dénivelé, les re-
présentants du club sous-
préfectoral se sont remar-
quablement bien compor-
tés dans leurs catégories
respectives (180 partici-
pants au départ, 11 clubs).
Au sommet
de leur art
Sur le circuit D (2, 7 km,
180 m de dénivelé, 14 pos-
tes), Jean-Pierre Campos
s’est adjugé la première
place en H65 (2e
sur le cir-
cuit à 49 secondes du lau-
réat). De son côté, Pierre
Segondy termine à la cin-
quième place en H65 (9e
sur le circuit).
Sur le circuit C (3,5 km, 200
m de dénivelé, 17 postes),
Gilles Jacquesson s’est oc-
troyé une probante troi-
sième place à 1 minute et
quarante secondes du se-
cond.
Sur vos tablettes
Prochain rendez-vous le di-
manche 31 mai à Salignac
(04) pour le compte de la
cinquième manche du
challenge PACA.
En attendant, deux cou-
reurs du Draco (Jean-
Pierre Campos et Pierre Se-
gondy) vont affronter
l’élite nationale sur trois
jours sur le territoire Lo-
dévois et Larzac : le 1er
mai
au Caylar, le 2 mai à Saint-
Jean-de-la-Blaquière, le 3
mai dans la forêt de l’Es-
candorgue.
Les Dracénois auront très
certainement fort à faire
en terrain inconnu et de-
vront être au top pour se
classer aux toutes premiè-
res places.
J. L.
Le Draco, boussole à la main,
au col de Braus
Jean-Pierre Campos (premier à droite) s’est imposé en H65 sur le circuit D.
(Photo J. L.)
ORIENTATION
L’édition 2015 du tournoi
des jeunes de l’ASPTT Dra-
guignan se poursuit chaque
soir au complexe des Inca-
pis. On assiste à de belles
confrontations dans toutes
les catégories d’âge.
Les résultats
- 15-16 ans garçons : Costa
bat Roubaud (6/4, 6/1),
Fabre bat Quillivio (6/3, 4/6,
6/4), Delgarde bat Perret
(5/7, 6/3, 6/1).
- 14 ans garçons : Van de
Velde bat Lanteaume (6/2,
6/0), Brasseur bat Muret
(6/3, 6/4).
- 17-18 ans garçons : Gon-
calvez bat Figuiere (6/1, 7/5).
J. L.
Contact au 07.62.59.41.93.
Pas de répit pour les
jeunes aux Incapis
Tom Goncalvez et Bastien Figuiere en 17-18 ans.
ASPTT DRAGUIGNANTENNIS
Louis Le Beon et Killian Brasseur en 13-14 ans.
(Photos J. L.)
Le week-end dernier s’est
déroulé à Saint-Raphaël le
championnat régional des
benjamins à l’épée. Les
couleurs du Cercle d’es-
crime dracénois ont parti-
culièrement brillé à la lec-
ture du palmarès. La palme
reviendra toutefois de
droit à Félix Robotti qui
s’est octroyé la première
place.
Pluie de satisfac-
tions
À noter derrière, Vald Pou-
zet-Oprean (7e
), Baptiste
martel (12e
), Dara Talbot
(17e
). Chez les filles, les ré-
sultats sont également plu-
tôt sympathiques avec Ma-
thilde Munier (6e
), Taina
Jerent (8e
), Paloma Delsol
(13e
). Les championnats de
zone auront lieu le 25 mai
à Narbonne.
Par ailleurs, il est à noter
les 2 et 3 mai les champion-
nats de France épée (ca-
dettes) pour Lina Chau
ainsi que le 17 mai à La
Garde pour le compte des
toutes catégories en équi-
pes de deux (mixte).
J. L.
Félix Robotti sur la plus haute
marche du podium
Les couleurs du CED ont été à l’honneur dimanche à Saint-Raphaël.
(Photo J. L.)
ESCRIME
Les échos sportifs
Gymnastique
rythmique
La Dracénoise organisera
une initiation à la
gymnastique rythmique, le
lundi 27 avril, de 17 heures
à 19h30 pour les
représentants de
l’association Dracénie sport
adapté au complexe Saint-
Exupéry.
Tennis
Tout dernièrement, a eu
lieu au complexe des
Négadis une réunion
d’informations concernant
la tournée de tennis de cet
été. Une expérience
exceptionnelle avec
logement au Tennis club de
Villeneuve-Loubet et six
tournois dans les Alpes-
Maritimes du 15 au 29
août. Des places sont
encore disponibles (même
extérieurs au TCD). Pour de
plus amples
renseignements, se
rapprocher d’Antoine Badet
au 06.07.27.05.58.
Randonnée
Les Randonneurs
Dracéniens organiseront,
dimanche, une sortie
journée à la Crête du
Crémont (D : 2, km : 15,
déniv : 650 m) avec G.
Dauvissat ainsi qu’une
randonnée à thème au
Rayol-Canadel «Le
domaine fête le
printemps» (km : 1à, déniv
: 360 m) puis visite guidée
des jardins avec C. Peyraud.
D’autre part, il est à noter
pour la journée du mardi
28 avril le challenge Michel
Vandenbussche. Une
course d’orientation par
équipes au Pont de l’Endre.
Football
Amis supporters du
Sporting club Dracénie, ne
pas oublier que vos favoris
accueilleront, samedi, à 18
heures, au stade Raoul-
Brulat, leurs homologues
de Gardanne en
championnat de division
d’honneur régionale.
Jeudi 23 avril 2015
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Professionnels
Le tour de tables de la foire
BRIGNOLES
U
ne petite faim? Gar-
dianne de taureau,
cassoulet et chou-
croute auront de quoi vous
mettre en appétit. Le choix
est large : des spécialités
lettones aux plats typique-
ment régionaux, en pas-
sant par les apéros impro-
visés en bout de comptoir,
les visiteurs sont invités à
l’évasion culinaire.
SIMON SAÏDI
ET CHANAËL CHEMIN
Photos : frank muller
Chez les fidèles Au comptoir
Marre des mets franco-français? La foire pro-
pose de découvrir des saveurs plus exoti-
ques, comme ces sandwichs lettons, compo-
sés de saucisses, de choux et d’oignons. Situé
dans le hall 2, le stand Lettonie vend sa for-
mule à 5 euros, bière du pays inclu. Le stand
charcuteries d’Italie exposant ses produits
dans le grand espace qui lui est dédié, pro-
pose également des sandwichs « jambon de
pays-fromage » pour une bouchée de pain.
Voyages
voyages
Dans un style plus original et amusant, il y a l’apéro au
comptoir. Le principe est simple : il suffit de composer soi-
même son menu en se ravitaillant auprès des nombreux
stands gastronomiques. Tous proposent un large choix de
bons produits du terroir. Huîtres, fromages, charcuteries
ou encore salades de pois chiches peuvent être consom-
més sur place et s’accompagnent parfaitement d’un sub-
til blanc de Correns ou encore d’un bon rouge des co-
teaux varois.
Conviviaux et sympathiques, ces apéros improvisés sédui-
sent aussi par leurs avantages. Peu onéreux, il en coûte une
petite dizaine d’euros par personne. Manger bon et pas
cher est donc toujours possible.
Au détour des allées, il n’est pas rare de
croiser ces stands dont s’échappent de
délicieuses odeurs qui éveillent les pa-
pilles. A l’instar de «l’allée marchande », où
se côtoient sous le même chapiteau le sud-
ouest, la Camargue et la Corse. Le restau-
rant « Les Camarguais » met en avant ses
meilleuresviandes,dontlecélèbrepavéde
taureau du pays, apprécié pour sa finesse
en bouche et réputé pour sa tendresse.
Côté Sud-ouest, c’est le canard qui honore
les plats. En magret, en confit ou en sa-
lade,onlemangeàtouteslessauces.Enfin,
chez Giovannoni, les savoureux plats cor-
ses sont à l’honneur.
Mais bien manger a un coût : comptez
18 euros en moyenne pour un plat, ce qui
n’est pas à la portée de toutes les bourses.
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Particuliers
Professionnels
D
u théâtre à huit
euros, on en rede-
mande. Ça tombe
bien car la troisième édition
des Rencontres théâtrales
de Saint-Raphaël, à parta-
ger entre amis ou en famille,
s’est étoffée : vingt et une
pièces sont proposées du
24 avril au 10 mai. Le pro-
gramme fait la part belle aux
comédies, pour rire en ou-
bliant tous ses soucis.
Une belle panoplie de com-
pagnies locales qui, en plus
d’être talentueuses, sont gé-
néreuses. Elles font don de
places gratuites pour les
personnes en difficulté. Les
membres de l’association
Les Amis de Saint-François-
de-Paule retireront les pla-
ces offertes par les compa-
gnies auprès du boulanger
Maoro du boulevard du gé-
néral Leclerc pour les redis-
tribuer aux familles en pré-
carité.
De la prose
et des épées
Les compagnies sont aux
anges : « Nous avons doublé
le nombre de spectacles et
nous mettons à disposition
des compagnies les lieux,
salle Félix-Martin et audito-
rium du centre culturel gratui-
tement. La salle et le matériel
et le régisseur. Nous avons
aussi ouvert une salle “Lou
Safranié”, juste en face du
centre culturel, dans la rue
du Safranié afin que les ac-
teurs puissent se retrouver et
partager. Ils peuvent égale-
ment tenir une permanence
dans le hall du centre culturel
afin de promouvoir leur
pièce et de rencontrer leur
public », a détaillé Guillaume
Decard, adjoint a maire, dé-
légué à la culture et con-
seiller général.
« C’est un plaisir de proposer
ces rencontres aux Ra-
phaëlois et d’accompagner
les compagnies du territoire.
Tout le monde participe car
nous avons construit ce pro-
jet ensemble, avec les com-
pagnies. Et je voudrais aussi
les associer lors d’une visite
du théâtre Le Forum pour en-
visager d’autres projets pour
2016. Car nous avons un pu-
blic pour le théâtre sur le sec-
teur ». Le programme est al-
léchant dès le 24 et le
25 avril avec « Les Cheva-
liers des roches rouges » qui
savent manier la prose aussi
bien que l’épée. En costume
d’époque Louis XIV, ils
jouent un duc aigri et ses
femmes et croisent le fer
dans de grands combats
scénarisés. C’est très drôle
tout comme la fameuse
« histoire de oufs » de la très
douée compagnie de l’Étin-
celle. Cette succession de
quiproquos de Pierre Sau-
vil, mise en scène par Do-
minique Auzet promet une
soirée déjantée.
Nerval, Aragon,...
Didier Beaumont a écrit une
pièce originale Le passager
de 10h09. Avec sa compa-
gnie « grain de scène », il
jouera la trentième après
avoir tourné dans tous les
festivals de la région Paca.
Là encore, pas question de
s’ennuyer.
On ne sortira pas morose
non plus avec la comédie
du célèbre Eric Assous Le
Bonheur présenté par Les
scènes d’Argens, une com-
pagnie pugétoise.
Rapt, « dramatiquement
drôle », Le mariage de made-
moiselle, une heure trente
de rire, de l’immense Michel
Heim dont les dialogues
sont si savoureux… et bien
d’autre encore.
Enfin, le Lien défait pour
compléter de façon plus lit-
téraire et intimiste ces ren-
contres. Julien Ettori y est
un passeur de textes. Ac-
compagné d’une violoncel-
liste et d’une pianiste, il
montre que la poésie est ac-
cessible à tous et son inter-
prétation d’Apollinaire, Ner-
val, Heine, Aragon… émer-
veille son public.
JOCELYNE JORIS
jjoris@nicematin.fr
Mise en bouche. Galère, mystère…
presbytère! vendredi 24 avril à 20h30,
auditorium Saint-Exupéry. 1001 lames,
samedi 25 avril à 17 h, auditorium Saint-
Exupéry. Une Histoire de ouf! samedi 25
avril à 20h30, salle Félix-Martin.
Les Papys Boomers : dernière tournée,
dimanche 26 avril à 20h30, salle
Félix-Martin.
Réservationsàl’accueilducentreculturel,
du mardi au samedi de 14h à 18h.
Tél. : 04.98.11.89.00 - billetterie@ville-
saintraphael.fr Tarif unique : 8 euros -
GratuitépourlespectacleHaroldetMaude
du lundi.
La troisième édition s’est particulièrement étoffée avec 21 pièces de théâtre. Au programme
essentiellement des comédies à partager entre amis ou en famille pour oublier tous ses soucis
Les rencontres théâtrales
pour rire à Saint-Raphaël
Un programme très alléchant pour cette troisième édition qui démarre samedi. (Photos Philippe Arnassan)
11. Saint-Tropez Jeudi 23 avril 2015
var-matin
L
a scène se passe fin
novembre dernier à
Saint-Tropez. Une bru-
tale montée des eaux tou-
che certains secteurs de
la cité. Heureusement,
aucun drame n’est à dé-
plorer à l’issue de ces inon-
dations, même si de nom-
breuses personnes se sont
retrouvées bloquées et
n’ont pu regagner leur do-
micile.
Mais cette situation était
suffisamment grave pour
que les services de la com-
mune se mettent en alerte,
prêts à tout moment à ac-
tiver le fameux plan com-
munal de sauvegarde des-
tiné à mettre en sécurité
les habitants et leurs
biens. Pour être paré à
toute éventualité, la Ville a
fait le choix d’éditer un Di-
crim (Document d’infor-
mation communal sur les
risques majeurs). Une pre-
mière à Saint-Tropez, sous
la férule de Magali Dragon
et Pierre Bey, directeurs-
adjoint des services tech-
niques.
Un guide
pour quoi faire ?
Distribué depuis lundi à la
population, le Dicrim pré-
sente les phénomènes sus-
ceptibles de toucher la cité
et divulgue la marche à sui-
vre et les bons réflexes à
avoir. « Nous ne voulons
alarmer personne, tempère
le conseiller délégué aux
travaux Claude Haute-
feuille. C’est un guide d’in-
formation pour que les ha-
bitants connaissent la mar-
che à suivre. » Pour rappel,
la Ville travaille avec
Météo France et «Predict»
lors de chaque intempé-
rie.
Quels risques
à Saint-Tropez ?
C’est devenu une évidence
au fil des années : l’inonda-
tion constitue le risque na-
turel numéro 1, avec des
ruisseaux comme le Ber-
gon, l’Estagnet ou la
Bouillabaisse pouvant bru-
talement entrer en crue.
Dans la même lignée, la
submersion marine, en rai-
son du vent d’Est, peut né-
cessiter une surveillance
accrue du littoral. Feux de
forêts (bois du Capon), in-
cendie de bateau dans le
port, éboulements de ter-
rains ou secousses sismi-
ques : l’éventail des ris-
ques est large dans la cité.
Le tsunami est même ré-
pertorié. « Des études ont
prouvé que la côte méditer-
ranéenne pouvait recevoir
des vagues très importan-
tes, venues des Alpes-Mari-
times ou des côtes nord-afri-
caines. On a recensé tous
les points hauts, où la popu-
lation pourrait se réfugier »,
note Magali Dragon.
Quels précédents ?
La dernière inondation de
grande importance re-
monte à une dizaine d’an-
nées. Ces derniers temps,
les eaux étaient montées,
en moyenne une fois par
an, mais sans conséquen-
ces trop fâcheuses. Con-
cernant les incendies, un
bateau s’était embrasé
dans le port en 2010. Im-
pressionnant, ce type de
sinistre aurait pu avoir des
répercussions terribles,
entre la propagation sur
les autres navires et l’éma-
nation de fumées toxiques
à l’intérieur du village.
Heureusement, il n’en a
rien été. Feu toujours, un
départ avait été enregistré
à la Citadelle au début des
années 2000.
Dans son histoire récente,
Saint-Tropez a donc été re-
lativement épargné par les
aléas naturels. Pourvu que
ça dure.
YOANN TERRASSE
Le mythique village a beau être un havre de paix, il se trouve tout de même exposé à des risques
comme les inondations, les incendies ou... le tsunami. La Ville vient de sortir un guide d’information
Le phénomène de submersion marine est répertorié parmi les risques naturels majeurs susceptibles de
frapper la cité tropézienne. Sur ce cliché, une montée importante des eaux s’était produite en novembre
dernier. (Photo DR)
Des risques naturels majeurs
peuvent toucher Saint-Tropez
La date n’a pas été dévoi-
lée, mais la Ville prévoit
d’organiser, cette année,
un exercice grandeur na-
ture pour s’exercer autour
de son plan communal de
sauvegarde.
Incendie majeur, tremble-
ment de terre ou inonda-
tion : rien n’a encore filtré
sur la teneur de cette si-
mulation. Comme pour
de vrai, le PC de crise sera
installé aux tennis muni-
cipaux et le gymnase du
Moulin-Blanc fera office
de salle d’hébergement.
En haut de la pyramide,
on retrouve une cellule
décisionnaire composée
du maire, du directeur gé-
néral des services, du chef
de cabinet et du directeur
des services techniques.
Ce sont eux qui ont le
pouvoir de mettre en ac-
tion le plan communal de
sauvegarde et de prendre
des décisions majeures.
Pour alerter les Tropé-
ziens en cas de risque na-
turel majeur, les sirènes
de la mairie et de la ca-
serne des pompiers re-
tentiront puissamment et
longtemps.
Sur ce dispositif d’alerte
de la population juste-
ment, une troisième si-
rène sera installée
prochainement au stade
des Salins.
Exercice
grandeur
nature
De retour à St-Tropez pour
son 25e
anniversaire, le
salon « Vivre Côté Sud » est
l’événement d’ouverture de
saison. Rencontre avec sa
directrice Florence
Colonna.
Pourquoi fêter les 25 ans
du salon à Saint-Tropez?
C’est un clin d’œil
intéressant, un retour aux
sources. Et une belle
opportunité car Saint-
Tropez représente un
phénomène d’attraction
exceptionnel. Pour la ville,
c’est l’occasion de
bénéficier d’un événement
haut de gamme pour
lancer la saison.
Êtes-vous satisfaite de la
date du rendez-vous?
Absolument. Elle coïncide
avec le moment où les
propriétaires ont des
envies de renouveau et où
les résidents secondaires
rouvrent leurs habitations.
Vos exposants habituels
vous ont-ils suivis?
Notre noyau de fidèles est
présent, ce qui représente
40 % des stands.
Comment fonctionneront
les coachings?
Pour la partie décoration,
des stylistes et spécialistes
font le voyage avec une
banque d’images
importante. De façon à
aider le visiteur à définir
ses goûts et établir un
cahier de tendances. Pour
la partie jardin, les
paysagistes de Derbez sont
à la disposition du public
pour répondre à toutes les
questions, de l’abri au look
d’une terrasse. Il est
conseillé d’amener plans,
photos et vidéos.
Comment définissez-vous
l’art de vivre dans le Sud?
Tout tourne autour du
soleil, de la vie tournée
vers l’extérieur. Une
certaine notion du beau,
de l’authentique. Un art
subtil d’utiliser les savoir-
faire traditionnels en y
incorporant tous les
procédés, les techniques et
les matériaux actuels. Ce
phénomène est
représentatif du Sud dans
beaucoup de domaines,
comme celui de la
viticulture. Rien n’est
fossilisé, tout est en
constante évolution. C’est
cette formidable
adaptabilité qui fait l’art du
Sud.
RECUEILLI PAR C. G.
La salon Côté sud commence demain :
« Le sud, une certaine notion du beau »
Florence Colonna.
Remerciements
Très touchés et émus par les
nombreuses marques d’affection
et de sympathie adressées lors
du décès de
Madame
Joséphine
BORRELLI-ALFIERI
Ses enfants, petits-enfants, ar-
rière-petits-enfants, parents pro-
ches et alliés, remercient tous
ceux qui les ont soutenus pen-
dant ces moments.
Ils tiennent aussi à remercier
chaleureusement et sincèrement
tous les personnels des Platanes
pour l’extrême attention appor-
tée à « Fifine », pendant son sé-
jour et encore plus lors des der-
niers instants.