Il est impératif que chacun se sente responsable en partie de la dégradation de l'environnement. Parfois, des gestes anodins représente beaucoup et ont un impact environnemental très important. Réfléchissons à changer nos habitudes, à savoir les mauvaises, en des réflexes salutaires à tous. Merci.
2. MATIERE ET TEMPERATURE
LA STRUCTURE DE LA MATIERE EST
DISCONTINUE, LES PLUS PETITS PARTICULES
DONT ELLE EST COMPOSEE SONT APPELES
MOLECULES.
CES MOLECULES SONT TOUJOURS EN
MOUVEMENT, CE MOUVEMENT EST
IMPERCEPTIBLE A CAUSE DE LA TAILLE DES
MOLLECULES.
3. 3
Chaleur ou énergie thermique
• La chaleur est une
Forme d'énergie
correspondant à
l'agitation aléatoire
des molécules de la
matière
6. Chaleur et température
La chaleur ?
La chaleur (Q) est une forme d’énergie, on
l’exprime en Joules (unité du système
international), en calories (1cal = 4,18 Joules)
ou encore en kwh (1kwh = 1000.3600 Joules).
La température (t, T, ou ) est une variable de la chaleur, elle
s’exprime en °C (degrés Celsius) ou en K (Kelvin) :
Remarque :
t(°C) = T(K) - 273,15.
Le « zéro Kevin » est aussi appelé
« zéro absolu ».
Une différence de
température sera la même
qu’elle soit exprimée en K ou
en °C.
James Prescott JOULE
(1818-1889) (GB)
Anders CELSIUS
(1701-1744) (Suède)
William THOMSON
Lord Kelvin
(1824-1907) (GB)
7. ECHELLE DE TEMPERATURES
Sous pression atmosphérique normale 1013 hPa
Echelle Celsius
Echelle Farenheit
Echelle Kelvin
9. C’EST
L’équilibre entre l’homme
et l’ambiance
hygrothermique
et
Un état de bien être moral
et physique
CONFORT
HYGROTHERMIQUE
DANS LE BÂTIMENT
10. Pour assurer le confort thermique, une personne ne
doit avoir ni trop chaud, ni trop froid et ne ressentir
aucun courant d’air gênant, et ne pas éprouver la
sensation de moiteur.
L’appréciation du confort thermique dépend aussi du
métabolisme de chacun, de son activité et de sa vêture.
Dans une même ambiance quelqu’un pourra se sentir
bien (sensation de confort) alors qu’une autre
personne pourra éprouver une certaine gêne !
Le confort thermique est
défini comme
« un état de satisfaction
du corps vis-à-vis de
l’environnement
thermique »
11. 11
Deux types de critères de confort
o Métabolisme
o Activité
o Habillement
o Santé
Propres au bâtimentPropres à l'individu
o Environnement
thermique
(températures)
o Vitesse de l'air et
turbulence
o Humidité de l'air
13. TEMPERATURES
Les températures prises en compte sont
• 1 – La température de l’air ambiant,
mesurée au centre de la pièce, elle doit
être comprise entre 19°C et 26°C;
• 2 – La température des parois.
14. Température résultante
C’est la température ressentie dans une
ambiance donnée
C’est la moyenne entre la température
ambiante et la température des parois
Tr = (Ta + Tp)/2
15. Exigences pour la Température
• La température ambiante doit être située entre
19°C et 26°C, il faut veiller à l’homogénéité de
cette température dans le logement.
• Il faut limiter l’écart de température entre la tête et
les pieds à 3°C maximum.
• Veiller à avoir une température de paroi
(vitre/mur) proche de celle de l’air ambiant, pour
éviter l’inconfort de la paroi froide.
17. 17
GRADIENT VERT. DE TEMP.
SENSATION DE COURANT D’AIRASYMETRIE DE RAYONNEMENT
LA TEMPERATURE DU SOL
Les sources d’inconfort
18. HUMIDITE RELATIVE ET HUMIDITE ABSOLUE
- HUMIDITE RELATIVE est le pourcentage de
vapeur d’eau contenu dans l’air.
- HUMIDITE ABSOLUE est la quantité en g de
vapeur d’eau contenue dans 1 Kg d’air.
- A SATURATION la quantité en g de vapeur
d’eau contenue dans 1 kg d’air saturé dépend de
la température. Plus la température est élevée
plus la quantité de vapeur d’eau est importante
à saturation.
19. Pour un degré hygrométrique de 100% on a
Température °C Masse (g) de
vapeur d’eau
dans 1 m3 d’air
saturé
Température °C Masse (g) de
vapeur d’eau
dans 1 m3 d’air
saturé
0 4.5 24 21.6
3 6 27 25.2
6 7.2 30 30.1
9 8.8 33 35.3
12 10.6 36 41.3
15 12.7 39 48.2
18 15.2 42 56
21 18.2 45 64.8
QUANTITE DE VAPEUR D’EAU SATURANTE
DANS L’AIR SELON SA TEMPERATURE
20. • C’est la température à laquelle un air ne peut plus
contenir de vapeur d’eau supplémentaire, car il est
saturée (100% d’humidité relative).
• Il se produit alors une condensation sur les parois,
et apparition de gouttelettes d’eau.
• Pour l’utilisateur la sensation de moiteur est très
inconfortable, et pour la bâtiment, la condensation
est aussi nuisible.
POINT DE ROSEE
21. Diagramme de Mollier
Humidité relative de l’air, fonction de sa
température et degré de saturation.
L’humidité de l’air influe considérablement
la sensation de confort, quelle que soit la
température, et la saison, il faut veiller à
la limiter dans les deux sens.
22.
23. LE VÊTEMENT
• Le vêtement a un rôle primordial d’isolant
thermique. Le niveau d’habillement d’une
personne est alors évalué à travers la
définition d’un indice de vêture, exprimé en
« Clo » et caractérisant le coefficient de
transmission de chaleur du vêtement.
• 1 Clo = 0.15 m²°C/w
25. Les valeurs du niveau d’habillement
Tenue vestimentaire Habillement (clo)
Nu 0
Short 0,1
Tenue tropicale type (short, chemise à col ouvert et à manches courtes,
chaussettes légères et sandales) 0,3
Tenue d'été légère (pantalon léger, chemise à col ouvert et à manches courtes,
chaussettes légères et chaussures) 0,5
Tenue de travail légère (chemise de travail en coton à manches longues,
pantalon de travail, chaussettes de laine et chaussures) 0,7
Tenue d'intérieur pour l'hiver (chemise à manches longues, pantalon,
pull-over à manches longues, chaussettes épaisses et chaussures) 1,0
Tenue de ville traditionnelle (complet avec pantalon, gilet et veston, chemise,
chaussettes de laine et grosses chaussures) 1,5
1 Clo = 0.15 m².°C/w
L’habilement est considéré comme un isolant thermique dont la résistance
est donnée comme suit
27. ACTIVITE ET METABOLISME
• Lorsqu’une personne est au repos, ou pratique
une activité physique, l’énergie ou la chaleur
dégagée n’est pas la même, le tableau suivant
donne une approximation de la chaleur
dégagée, par m² de surface corporelle, et
exprimée en unité MET (métabolisme). Ces
données sont utilisées pour le calcul des
indices d’évaluations qui suivront.
29. 29
Le confort thermique a eu droit
à plusieurs définitions
• Absence d’inconforts (FANGER);
• Sensation de bien être physique et mental;
• Conditions pour lesquelles les mécanismes
d’autorégulation du corps sont à un niveau
minimum d’activité (GIVONI);
30. EVALUATION DU CONFORT
THERMIQUE
• LA SUBJECTIVITE DU CONFORT A FAIT QU’IL SOIT
PRESQUE IMPOSSIBLE A EVALUER ET A
QUANTIFIER. MAIS IL A QUAND MEME FAIT
L’OBJET DE BEAUCOUP DE TRAVAUX EMPIRIQUES,
ET DES ESSAIS DE LABORATOIRES DES
CLIMATICIENS. NOUS NOUS INTERESSERONS A
UNE SEULE METHODE DANS NOTRE COUR.
31. EVALUATION DU CONFORT THERMIQUE par
LES INDICES PMV / PPD (FANGER)
Ce modèle est constitué de trois équations:
• La première - vue au chapitre précédent -
correspond à l’équilibre du bilan thermique
humain;
• À partir du bilan thermique humain, Fanger a
établi une équation de confort;
• Il en a déduit un indice de confort, PMV :
indice de vote moyen prévisible;
32. L’INDICE PMV
• L’indice PMV « Predicted Mean Vote »,
correspond à la sensation de confort de
différentes personnes soumises à une même
ambiance thermique.
• Cet indice se calcule par l’expression suivante
PMV = ( 0,303 e - 0,036M + 0,028 ) S
M = taux métabolique;
S = résidu du bilan thermique humain;
33. 33
CORRESPONDANCES ENTRE VALEURS DE
PMV ET SENSATIONS THERMIQUES
-3 très froid
-2 froid
-1 frais
0 confortable
1 tiède
2 chaud
3 très chaud
insatisfait parce que trop
chaud
insatisfait parce que trop froid
satisfait
34. L’INDICE PPD
• Le PMV permet d’estimer le pourcentage de
personnes insatisfaites par rapport à l’ambiance
thermique précise. Il s'agit donc d'une autre
façon d'exprimer le même résultat : le PPD
«Predicted Percentage of Dissatisfied», défini
selon l’expression suivante :
PPD = 1 – 0,95 · exp(- 0,03353 PMV4 – 0,2179 PMV2)
36. CONFORT ET VALEURS
PMV / PPD
Objectifs à atteindre
- 0.5 PMV + 0.5
ce qui signifierait
PPD 10 %
37. EVALUATION DU CONFORT
HYGROTHERMIQUE PAR DES
DIAGRAMMES
• GRAPHE DE GIVONI en est exemple, il inclue,
la température, l’humidité absolue et
l’humidité relative de l’air;
Vu la complexité des informations et leur caractère
empirique, beaucoup de travaux ont abouti à
l’élaboration d’outils graphiques d’évaluation du niveau
de confort, en considérant touts les paramètres qui
entrent en jeu ; ces outils sont :
Les DIAGRAMMES PSYCHROMETRIQUES
39. Comment se situer dans le graphe
• 1 - Zone à éviter vis-à-vis des problèmes de
sécheresse.
• 2 et 3 : Zones à éviter vis-à-vis des
développements de bactéries et de
microchampignons.
• 3 - Zone à éviter vis-à-vis des développements
d'acariens.
• 4 - Polygone de confort hygrothermique.
40. REGLEMENTATION THERMIQUE
• Les réglementations thermiques sont des
textes réglementaires dont le but est
d’encadrer les performances des systèmes de
chauffage, ventilation et climatisation (CVC).
Elles s’adressent également aux domaines de
la production d’eau chaude sanitaire ainsi qu’à
l’éclairage.
• Ces réglementations s’appliquent uniquement
aux bâtiments neufs et ont pour but de
réduire la consommation énergétique des
nouveaux bâtiments.
41. REGLEMENTATION ALGERIENNE
En Algérie la règlementation thermique en vigueur est
• Le Document Technique Réglementaire DTR C 3-2,
qui détermine les règles de calcul des déperditions
calorifiques en hiver des bâtiments d’habitations.
• Le DTR C 3-4, qui lui détermine les règles de calcul
des apports de chaleur en été, des habitations.
• Le DTR C 3-31, relatif à la ventilation naturelle des
locaux à usage d’habitation.
42. OBJECTIFS DU CONCEPTEUR ET/OU
ARCHITECTE D’INTERIEUR
Les objectifs minimaux du concepteur ne
peuvent être que :
• « assurer le confort toute l’année »,
un objectif secondaire étant de le faire
• « au moindre coût énergétique »,
Pour cela, une série de moyens à mettre en
œuvre a été élaborée par les climaticiens.
43. COMMENT ?
• En hiver, définir une « stratégie du chaud »,
comme il sera développé dans un chapitre
spécifique.
• Prendre en compte le confort d’été, en
développant une « stratégie du froid »,
détaillée également dans un autre chapitre.
• Pour ce faire le concepteur se doit d’évaluer
les quantités de chaleur traversant les parois
du bâtiment dans les deux sens possibles.
44. COMPORTEMENT DES PAROIS
• Les parois sont souvent composées de
plusieurs matériaux, ces derniers ayant
chacun des caractéristiques bien propres
qui vont déterminer son comportement
vis-à-vis de la chaleur, du froid, de
l’humidité … etc
45. L’INERTIE THERMIQUE D’UNE PAROI
• C’est sa capacité à la fois d’accumuler de la
chaleur (ou la fraicheur) et de la restituer, avec un
déphasage dépendant des caractéristiques
physiques, dimensionnelles et environnementale
de la paroi de stockage ». Plus l’inertie d’une
paroi est importante, plus elle stocke des
quantités importantes de chaleur (ou de
fraicheur), et les restitue ensuite, en décalage par
rapport aux variations de températures
extérieures.
47. DIFFUSIVITE ET EFFUSIVITE DU MATERIAU
La capacité et la vitesse de stockage ou de
déstockage de la chaleur sont déterminées par deux
autres grandeurs :
• La diffusivité thermique du matériau D, qui exprime
la VITESSE avec laquelle sa température va évoluer
en fonctions des variations de température.
D = λ / (ρ * c) [m²/s]
• L’effusivité thermique d’un matériau E, est sa
CAPACITE à échanger son énergie thermique avec
l’extérieur. C’est la sensation de chaud ou de froid
ressentis au contact du matériau.
E = √ (λ * ρ * c) [ J. s1/2K-1.m-2]
48. • D = λ / (ρ * c) [m²/s]
• E = √ (λ * ρ * c) [ J. s1/2K-1.m-2]
• Où:
– λ conductivité thermique [W . m-1 . K-1]
– ρ la masse volumique du matériau en [kg.m-3]
– c la capacité thermique massique du matériau en
[J.kg-1.K-1]
49. VARIATIONS DE « D » ET DE « E »
• Plus la diffusivité D est faible, plus la chaleur
met du temps à traverser l’épaisseur du
matériau, (déphasage important entre le
moment où la chaleur arrive sur une face du
mur et le moment où elle atteint l’autre face).
• Une faible effusivité donne la sensation de
«chaud» au contact du matériau, mais une
grande effusivité donne la sensation de
« froid » au contact avec le matériau.
51. • l’inertie d’un bâtiment permet de
tempérer les amplitudes
journalières des températures
intérieures, faces aux variations
de températures extérieures, tout
en générant le confort et
l’économie d’énergie.
INTERET DE L’INERTIE D’UNE PAROI
52. ACTIONS DE L’INERTIE THERMIQUE
EN HIVER : grâce à l’inertie
du bâtiment , le
refroidissement de la paroi
sera ralenti.
Par conséquent, la
température extérieure
n’affectera pas l’intérieur, et
la chaleur stockée le jour
par la paroi, sera restituée
le soir.
EN ETE : le réchauffement de la paroi sera ralenti, et donc la
température extérieure n’influera pas l’ambiance intérieure, et la
fraicheur stockée la nuit par la paroi, va rafraichir l’intérieur la journée.
56. LE BILAN THERMIQUE
Un bilan thermique est la première chose que
l’on doit faire avant le début d’une construction
ou d’une rénovation d’un bâtiment.
Il permet d’établir la puissance d’une installation
de chauffage, et dimensionner également une
installation de climatisation en fonction de
l’ensemble des déperditions et des apports
thermiques du bâtiment.
59. Origine des déperditions
Les parois opaques :
les planchers bas, intermédiaires et hauts, les
façades;
Les parois vitrées, et ouvertures :
les fenêtres, les baies, les portes fenêtres…
Les ponts thermiques :
changement sensible de la résistance
thermique au niveau de la paroi;
60. • Température de surface d'un
simple vitrage.
• Température de surface d'un
double vitrage.
• Température de surface d'un
double vitrage basse émissivité.
Le vitrage
Les simples et les doubles vitrages ordinaires sont considérés comme
des parois froides, un inconfort inévitable dû au rayonnement froid
se produit à leur proximité.
Ce phénomène est d'autant plus important que la surface est grande.
61.
62. Que sont les Ponts thermiques ?
Un pont thermique est une partie de
l'enveloppe du bâtiment où la résistance
thermique, par ailleurs uniforme, est modifiée
de façon sensible.
63. Causes des Ponts thermiques 1
La pénétration totale ou partielle de l'enveloppe
du bâtiment par des matériaux ayant une
conductivité thermique λ différente;
Ex: les systèmes d'attaches métalliques qui
traversent une couche d’isolant.
64. Un changement local de l'épaisseur des
matériaux de la paroi, ce qui revient à
changer localement la résistance thermique.
Causes des Ponts thermiques 2
65. Une différence entre les surfaces intérieures et
extérieures, comme il s'en produit aux liaisons
entre parois :
• Façade / Paroi.
• Façade / plancher haut.
• Façade / plancher bas.
Causes des Ponts thermiques 3
66. Conséquences des ponts thermiques
– Pertes de la chaleur,
– Refroidissement des surfaces intérieures
des parois,
– Accroissement du risque de moisissures.
68. Le pont thermique linéaire
Liaison en partie courante entre un plancher et
un mur extérieur, caractérisé par un coefficient
linéique en [W/(m.K)]
69. Le pont thermique ponctuel
Liaison entre un plancher et deux murs
perpendiculaires de façade, caractérisés par un
coefficient ponctuel X en [W/K]
70. Déperditions aux ponts thermiques ?
La déperdition en [W/K], à travers le pont
thermique linéaire, se calcule en multipliant le
coefficient linéique par sa longueur exprimée
en mètres.
La déperdition en [W/K], à travers le pont
thermique ponctuel, est égale au coefficient
ponctuel X du pont thermique en question.
77. COMMENT CORRIGER LES
DEPERDITIONS THERMIQUES ?
Il faut optimiser, voire réduire les transferts de
chaleur existants, en modifiant quand cela est
possible les caractéristiques thermiques de la
paroi, et en augmentant sa résistance thermique :
– En augmentant son épaisseur e,
– En diminuant sa conductivité thermique λ,
– En corrigeant les ponts thermiques.
79. Vocation de l’isolant
L’isolant a pour vocation de freiner la
déperdition ou le gain de chaleur dû à la
différence de température entre l’extérieur et
l’intérieur de l’habitat.
80. Efficacité de l’isolant
Un isolant est efficace, lorsqu’il est
mauvais conducteur de chaleur,
cette performance est donnée par
sa résistance thermique R.
85. L'isolant principal dans le bâtiment
L'air immobile
Les fibres ou parois des cellules
immobilisent l'air, supprimant la convection
Le rayonnement ne peut pas passer au
travers du matériau globalement opaque
Dans l'idéal, il ne reste que la conduction de
l'air.
86. L'espace
Le vide interdit la
convection et la
conduction;
Seul le rayonnement
reste;
Une tenue réfléchissante
assure une isolation
thermique presque
parfaite.
87. Où Isoler ? Comment Isoler ?
- Par les matériaux
- Par le choix des techniques
intérieure
extérieure
répartie
le type
l’épaisseur / la densité
- Par un travail sur les ouvertures
châssis
double / triple vitrage
88. Les parties à isoler
Chaque élément d’une habitation nécessite
des aménagements spécifiques en termes
d’isolation thermique. Sans une bonne
isolation, l’air chaud monte, s’accumule en
hauteur et s’échappe hors de la maison.
La toiture est donc une priorité en termes
d’isolation.
89.
90. Isoler les combles et les toitures
On estime que 30 % des déperditions de chaleur
se font par la toiture. Isoler les combles et le toit
présente donc tous les avantages : l’isolation est
plus facile à réaliser et plus rentable.
Elle constitue également un bon investissement,
vous retrouverez rapidement en économies
d’énergie votre dépense initiale. De plus, isoler
une toiture est, sauf exception, plus facile que
d’isoler les murs ou les sols
91.
92. Murs avec matériaux isolants
L’utilisation de matériaux isolants permet d’éviter
l’ajout d’une isolation supplémentaire. Vous avez le
choix entre le béton cellulaire (mélange de sable,
de ciment, de chaux et de poudre d’aluminium), la
brique monomur (brique en terre cuite avec des
alvéoles d’air) ou encore l’ossature en bois (les
nouvelles maisons en bois sont naturellement bien
isolées).
93. En revanche, si vous utilisez des parpaings ou
des briques classiques, vous devrez ajouter
une isolation. Pour une maison d’un ou deux
niveaux, isoler par l’intérieur revient moins
cher. À l’inverse, si l’habitation fait plus de
deux niveaux, passer par l’extérieur sera plus
efficace et rentable.
96. Les portes et fenêtres
13 % à 20 % de la perte totale de chaleur de votre
habitation s’effectue par les fenêtres et les portes mal
isolées. Leur rénovation est donc non seulement
agréable d’un point de vue esthétique et acoustique,
mais elle est également très efficace sur le plan
thermique.
Il existe quatre approches différentes :
• calfeutrer ses fenêtres avec des joints ;
• mettre du double vitrage ou un survitrage sans changer
ses fenêtres ;
• changer les fenêtres ou les portes en profitant ;
• mettre un doublage plastique (film ou cadre).
97.
98. ext int ext int
int
ext
isolant mur
Isolation
extérieure
Isolation
intérieure
Isolation
répartie
TECHNIQUES D’ISOLATION
isolantmur Matériau isolant
99.
100. Pour isoler il faut:
- Enlever la matière pour diminuer
la conduction
- Elément étanche (ou le vide)
pour éliminer la convection
- Elément opaque ou réfléchissant
pour diminuer le rayonnement
- Matériau sec pour éviter l'évapo-
condensation
105. Qualités recherchées des isolants
thermiques
Faible conductivité thermique
Résistance mécanique (traction et compression)
Etanchéité à l'air
Résistance à la diffusion de vapeur d'eau
Faible absorption d'eau
Stabilité dimensionnelle
Résistance au feu
Comportement à la chaleur
Qualités acoustiques
Prix
106. Conductivité thermique [W/(m.K)]:
caractéristique intrinsèque , plus elle est faible
plus le matériau est isolant
Performant
Acier Les bétons
Les isolants
50
λ [W / m.K]
2 à 0,10
0,05 à 0,02
Caractéristiques thermiques des matériaux
107. Résistance thermique R :
Plus elle est élevée plus la paroi est isolante, dépend de
l’épaisseur de la paroi et de la conductivité thermique du
matériau.
Coefficient de transmission thermique k [W/(m².K)]:
Flux thermique à travers 1 m² de paroi pour une différence
de température de 1 Kelvin, plus il est faible plus la paroi est
isolante.
Caractéristiques thermiques des parois
+ Performant
Murs blocs creux de 20
cm + 10 cm d’isolant
Murs de briques
pleines de 11 cm
d’épaisseur
Murs Bloc creux
béton de 10 cm
0,12 2,86
Murs blocs creux
béton de 20 cm
0,23Rparoi
108. Résistance mécanique
Pas toujours nécessaire, sauf :
Résistance à la compression pour dalles,
planchers, ouvrages souterrains.
Se mesure par la contrainte à 10% de
compression.
Résistance à la traction (rupture) pour
isolation extérieure compacte, toitures plates
non chargées.
Ces essais sont réalisés en laboratoires.
109. Etanchéité à l'air
Un bâtiment doit respirer pour durer, donc
il est exigé de l’enveloppe du bâtiment de
respirer aussi. L’important est le contrôle
de cette respiration.
L’étanchéité de la paroi est donc nécessaire
pour le confort, la durabilité de l’ouvrage et
le contrôle de l'aération.
110. Si l'isolation est faible et que l'humidité de l'air
intérieur est relativement élevée, deux types de
dégâts peuvent apparaître:
a) Dès que la température de surface intérieure
est égale ou inférieure au point de rosée de l'air
intérieur,
b) Si l'humidité relative de l'air dépasse environ
80% près de la surface pendant une longue
période, alors des moisissures peuvent croître
sur cette surface, sans qu'il y ait condensation.
Mauvaise isolation pour une aération
donnée, ou mauvaise aération pour une
isolation donnée.
111. Résistance à la diffusion de vapeur d'eau
Nécessaire pour la durabilité de la
construction
La vapeur d'eau diffuse à travers les
matériaux poreux, et condense dans les
zones froides, donc en aval de l'isolation.
112. Absorption d'eau
Un isolant humide perd son pouvoir.
Les isolants pouvant être en contact avec
de l'eau ne doivent donc pas l'absorber.
Se mesure
– en laissant flotter des échantillons sur l'eau
– par diffusion de vapeur dans un gradient de
température
114. Réaction au feu
Une norme notée l’Euroclasse, clase les matériaux
selon leurs caractéristiques d’inflammabilité, de
dégagement de fumée en cas d’incendie et de chute
de débris. On distingue 5 classes :
115. Classes d'inflammabilité
I S'enflamme très rapidement
II S'enflamme très facilement
III Facilement combustible (laine de bois)
IV Moyenneement combustible (épicéa)
V Difficilement combustible (chêne)
VI Incombustible
1 Forte absorption lumineuse (fumées opaques)
2 Absorption lumineuse moyenne
3 Faible absorption lumineuse (moins de 50%)
116.
117. 117
La fiche technique d’un produit
Norme incendie.
Les classes A1 et A2, A2, A1fl et
A2fls1 sont attribuées aux
produits très peu combustibles.
S (1,2,3) pour la production de
fumées (s pour "smoke").
d (0,1,2) pour la chute de
gouttes et de débris
enflammés (d pour "drop").
Résistance thermique
Conductivité thermique
Epaisseur de l’isolant
118. ACERMI
L’ACERMI, Association pour la Certification
des Matériaux Isolants, est un organisme
dont le rôle est de garantir la véracité des
caractéristiques annoncées par le fabriquant
et de les réévaluer périodiquement.
Après vérification, un certificat est délivré
par cette organisme.
119. Vérifications de l’ACERMI
• Elles portent sur les caractéristiques suivantes,
représentées par les initiales :
I - S - O - L - E – R
• I : Propriété mécanique en compression
• S: Comportement à la déformation
• O: Comportement à l’eau
• L: Comportement à la flexion
• E: Comportement aux transfert de vapeur d’eau.
• R: Résistance thermique
122. Fibres minérales
Fibre de verre
Laine de roche
Fibres obtenues par filage de verre plus ou moins
pur, liée avec une colle
Bonne résistance au feu
Peu hygroscopique
Absorption acoustique
Résistance mécanique nulle à basse densité,
moyenne à haute densité
123. Fibres naturelles
Laine, coton, cellulose, paille, coco, chanvre
Cellulose (papier recyclé) injectée
Emploi marginal, connotation écologique
Absorption acoustique
Faible résistance au feu, à l’humidité et aux
agents biologiques
125. Isolants organiques synthétiques
Polystyrène expansé
• Usage général
• Résistance à l’eau médiocre
• Résistance mécanique suffisante dans bien des cas
Polystyrène extrudé
• Usage spécifique pour toitures inversées et isolation
enterrée
• Bonne résistance aux intempéries, notamment à l’eau
• Résistance mécanique supérieure
• Plus cher que le PS expansé
126. Isolants organiques synthétiques
Polyuréthane
• Bonne résistance mécanique
• Excellent pouvoir isolant
• Résistance nulle aux intempéries et UV
• Mousse injectable
Urée-formol
• Mousse injectable in situ
• Très sensible à l’eau
• Résistance mécanique nulle
127. Isolants ligneux
Bois léger, paille agglomérée
• Bonne résistance mécanique
• Pouvoir isolant médiocre
• Faible résistance à l’humidité (pourriture)