3. Dans mon expérience dans
l’industrie du pétrole et du gaz,
il y a un certain nombre de
drivers qui invite à la
collaboration entre les
entreprises. Je veux regarder
deux ou trois drivers et se
demander s’ils pourraient
trouver une application dans
notre collaboration
vincentienne, et ce que nous
pourrons apprendre d’eux?
John Darley
4. Un exemple pourrait être celui de la
situation dans laquelle se trouvait une
petite entreprise qui a découvert un
énorme réservoir d’huile, mais
l‘entreprise est trop petite pour avoir les
ressources nécessaires pour pouvoir de
produire avec succès l’huile. Dans ce cas,
un accord de collaboration pourrait être
faite avec une grande entreprise dans
laquelle la plus grande apporte les
investissements nécessaires, à la fois
l’argent et l’expertise, et ils partagent les
récompenses.
Il est parfois plus facile de trouver de
nouvelles réserves par le biais de fusions
et d’acquisitions que par l’exploration.
Image: Un exemple de science- un alliage
formé à partir d‘atomes de tailles différentes
a un résultat synergique
5. Les trésors que notre famille
vincentienne pourrait chercher ne
sont pas celles du pétrole et du gaz,
mais plutôt des pauvres et des
marginaux qui ont besoin de notre
soutien. Peut-être le parallèle ici est
dans ces projets qui ont été initiés
par l’une des filles ou une sœur ou
l’un des Confrères, qui ont identifié la
nécessité et pris des mesures pour
commencer le travail, mais alors se
rendre compte que la portée du
projet est trop grande pour eux de
gérer seul, de sorte que la
collaboration avec d’autres membres
de la famille sera bénéfique à tous.
Photo: Filles de la Charité – Tremblements
de terre à l’Equateur
6. La clé, à mon avis, est de
rester véritablement
respectueux et reconnaissants
de tout ce que chaque partie
apporte à l’entreprise: de
reconnaître que, si une plus
grande entité peut avoir une
expertise large et peut-être à
travers le monde, une
compréhension des
circonstances et de la situation
locales sera presque toujours
unique.
7. Un deuxième facteur de motivation pour la
collaboration peut être de partager les
risques entre les parties.
Prendre des risques dans l’intérêt de
trouver des solutions pour réduire la
pauvreté et la détresse sont les
caractéristiques de la manière
vincentienne. Mais il y a une différence
entre la prise de risques mesurés et
visibles, et simplement espérer pour le
mieux. Ainsi, l’apprentissage des
approches modernes pour la gestion des
risques pourrait être utile. Bien que je dois
admettre que, bien sûr, la Providence Divine
travaille souvent de façon mystérieuse et
imprévisible ... qui ne se présentent pas
toujours dans la matrice des risques!
LES RISQUES
Photo: flickr/gee01
incertitudes de financement
échecs de projets
responsabilités légales
les accidents,
les catastrophes naturelles
8. Le troisième driver de collaboration
pourrait être de partager des forces
complémentaires.
À mon avis, cette motivation pour la
collaboration - de partager les
compétences et l’expertise - est
probablement celui qui trouve une
maison prête dans la famille
vincentienne. Nous avons entre nous
beaucoup de capacités différentes et
complémentaires qui peuvent être
exploitées dans le service des pauvres.
Et vous les savez mieux que moi, mais
notre défi collectif est donc de trouver
des moyens pour travailler ensemble
plus efficacement.
9. • fusion entre les entités
petites et grandes
• partager les risques
entre les parties
• partager les forces
complémentaires
3 drivers qui invitent à
la collaboration
Sommaire
10. 3 clés pour une
collaboration réussie
Photo: facebook/Vincentian Collaboration
11. Le premier sera le véritable partage des objectifs
entre les parties dans la collaboration: qu’est-ce
que chaque partie espère accomplir en travaillant
ensemble?
Dans notre collaboration vincentienne, nous allons
nous rassembler avec l’objectif commun d’alléger
les souffrances des personnes les plus dans le
besoin. Et nous allons considérer que, en
travaillant ensemble, nous pouvons être plus
efficaces que nous sommes en tant qu’individus.
Mais peut-être nos approches différeront. Certains
d’entre nous voudront peut-être se concentrer sur
la collecte de fonds pour acheter un bâtiment pour
soutenir les pauvres, tandis que d’autres peuvent
prêter l’attention à la mobilisation du soutien pour
fournir un soulagement immédiat de la souffrance.
Tous ces objectifs peuvent être valides, bien sûr, et
la collaboration réussie va les voir partagé
ouvertement et discuté pour atteindre un accord
sur une façon.
12. La deuxième clé de la réussite, et celui-ci qui
joue sur les points forts de la famille
vincentienne, est celle des valeurs partagées
entre les participants à la collaboration.
Nous avons un énorme avantage ici. Nos
valeurs parlent d’eux-mêmes. Ce n’est
clairement pas le cas dans le monde
commercial, et de nombreuses entreprises
vont échouer en raison d’un manque de
valeurs partagées entre les joueurs. Je pense
que si je voulais faire un exposé sur la
collaboration à un rassemblement
d’industries, ou à une réunion des organismes
d’aide, la plupart de mon discours serait axée
sur l’importance des valeurs partagées dans
toute collaboration réussie. De nombreuses
acquisitions et coentreprises échouent tout
simplement parce que les cultures
d’entreprise sont inconciliables.
Photo: facebook/Vincentian Collaboration
VFCAP Spain
13. Un troisième aspect important de la
collaboration réussie est celle du
respect mutuel entre les participants. Et
couplé à ce sera un sentiment d’humilité
et d’ouverture pour entendre les
opinions et les aspirations des autres.
Pour nous-mêmes dans la famille
vincentienne, l’humilité et le respect
mutuel seront notre seconde nature, j’en
suis sûr. Mais nos egos peuvent parfois
obtenir de la manière, et nous pourrions
nous demander si nous sommes
toujours véritablement ouverts pour
entendre et comprendre les opinions
des autres comme nous travaillons dans
nos environnements collaboratifs.Photo: facebook/Vincentian Collaboration
VFCAP Spain
14. • véritable partage des
objectifs
• les valeurs partagées
• le respect mutuel
3 clés pour réussir
Sommaire
Photo: facebook/Vincentian Collaboration
VFCAP Ethiopia
16. La première barrière pourrait
être une absence de véritable
confiance entre les parties.
Dans mon article, je mentionne la nécessité de
documenter les arrangements, et c’est toujours
nécessaire - mais la vraie confiance n’est pas
exprimée sur le papier, mais dans les relations
personnelles entre les individus et les
organisations. Nous ne parviendrons jamais à
un modèle de collaboration réussie si nous
essayons constamment de deviner la vraie
motivation et l’intention de nos partenaires,
tout simplement parce que nous ne faisons pas
confiance les uns les autres implicitement,
ainsi que de façon explicite. Ce n’est pas
toujours facile - et nous ramène à cet esprit
d’humilité - mais ce sera essentiel si nous
voulons travailler ensemble en harmonie.
17. Une deuxième barrière, peut-être liée à
la première, est celle de la manière
d’exercer une influence et la direction
de l’entreprise collaborative.
Il sera souvent le cas où une entité
deviendra le « opérateur », responsable de
la prestation des services et des activités
tandis que d’autres auront un rôle plus
passif. Mais chacun, naturellement et
correctement, souhaite apporter son propre
connaissance, de l’expérience et de
l’expertise au profit de la collaboration.
L’opérateur devra être ouvert à cela, et la
façon dont tous peuvent contribuer et la
direction de l’influence devra être
convenu- idéalement avant de commencer!
18. Enfin, la question de la
différence de taille dans les
accords de collaboration.
Dans ma carrière professionnelle,
il est resté un défi- constant
comment travailler ensemble avec
deux entités de taille et de
capacité tout à fait différente. Et
nous avons mis en évidence la
façon dont ce défi peut émerger
dans la famille vincentienne.
19. • une absence de véritable
confiance entre les parties
• comment exercer une
influence et une direction
• comment travailler ensemble
avec deux entités de taille et
de capacité tout à fait
différent
3 obstacles à la réussite
Sommaire
? ?
20. L’importance de la fixation
d’objectifs et de planification
« Un objectif sans plan s’appelle un vœu »
-Antoine de Saint-Exupéry
21. Je vais essayer de résumer
mes pensées autour de trois
points clés.
La première est de comprendre
et de partager les objectifs
primordiaux de tout effort
collectif: pourquoi sommes-
nous à venir ensemble?
Comment la somme de nos
efforts individuels améliorera
nos services à ceux qui en ont
besoin si nous travaillons
ensemble?
22. La seconde est l’accord à la fois
des objectifs spécifiques de
notre travail conjoint et
comment allons-nous travailler
ensemble pour les atteindre.
Les objectifs et les méthodes
pour les atteindre sont
importants ici.
23. Troisièmement, quelles mesures
pouvons-nous prendre pour
améliorer la façon dont nous
travaillons ensemble? Nous avons
parlé de la nécessité pour les
valeurs réelles partagées, pour le
respect mutuel et l’appréciation
de la contribution que chaque
partie apporte, de l’humilité et de
l’ouverture à apprendre les uns
des autres. Un accord de
réciprocité où chacun de nous
donne et reçoit. Nos relations
avec les autres sont essentielles,
elles sont la clé.
25. Si je regarde autour pour trouver
de bons exemples de travail
collaboratif, il y a quelques cas
qui ont résisté à l’épreuve du
temps mieux que ceux qui se
trouvent dans cette salle. Peu
d’organisations peuvent montrer
400 ans de travail ensemble pour
atteindre des objectifs cohérents
comme la manière dont les
organisations Vincentiens ont fait,
suivant les objectifs fixés par
Saint-Vincent et Sainte Louise
toutes ces années.
26. Et encore moins les
organisations seront en mesure
de montrer comment les
valeurs spirituelles - le
charisme vincentien - sont
restés constants et durables,
comment ils ont permis et
inspiré à de nouvelles
organisations d’ajouter au
travail, et comment la famille
vincentienne a grandi en
service et en exemple au cours
de la des siècles.
27. Notre défi consiste à
construire sur ces fondations
pour travailler ensemble avec
plus d’efficacité - pour tirer
de l’esprit d’harmonie et de
réciprocité qui travaille au
sein de la famille depuis des
centaines d’années et de
façonner un nouvel esprit de
collaboration que nous
avançons.
28. Le site de FAMVIN a
beaucoup d’histoires
impressionnantes de la façon
dont vous travaillez ensemble
pour faire une différence,
avec des exemples des
quatre coins du monde - et il
est peut-être de se rappeler
la citation de la JMV dans
leur travail en Croatie - "Le
charisme vincentien se
propage plus rapidement et
efficacement, en
collaboration! "
29. Deux messages simples :
Premièrement, nous devons
jouer sur nos points forts. Nous
- vous – on a tous une très forte
histoire de collaboration
fructueuse dans le service des
pauvres. Votre site web montre
d’excellents exemples d’activités
et de services de partout dans le
monde, où les membres de la
famille se réunissent pour
obtenir d’excellents résultats
pour ceux qui en ont besoin.
Continuons à faire pour servir
les personnes en marge en
mettant à profit nos talents
collectifs de tous les côtés.
30. Deuxièmement, et peut-être le
plus difficile, nous pouvons
étendre nos modèles de
collaboration au-delà de la
famille vincentienne et de
partager nos talents avec
d’autres organisations, alors
peut-être bénéficier à son tour
de nouvelles compétences et
capacités? Sommes-nous
suffisamment ouvert à penser à
un travail collaboratif plus
fréquemment? Peut-être
l’occasion de promouvoir nos
valeurs vincentiennes et
éthiques à une société plus
large?
31. Réflexions de clôture ...
collaboration
histoires
croyances
comportement
capacités
patrimoine
Classe sociale
compétences
32. Je me trouvais récemment à une
réunion avec mon amie
Margaret Mwaniki, - une
fiduciaire Cafod qui vit et
travaille au Kenya. Nous parlions
de partenariats, la collaboration,
travailler ensemble et certaines
des difficultés que ceux-ci
apportent. Margaret m’a rappelé
un vieux proverbe africain:
Si vous voulez voyager
rapidement, voyager seul. Si
vous voulez voyager loin,
voyager ensemble.
33. Permettez-moi encore une fois exprimer
mon humble gratitude pour l’occasion de
prendre la parole aujourd’hui. Il y a peu
de choses que je peux vous offrir, à
l’exception d’une conviction personnelle
et sincère que seulement en travaillant
dans une véritable collaboration les uns
avec les autres que nous vraiment en
mesure de promouvoir le Royaume des
Cieux sur la terre. Les exemples nous sont
donnés par St Vincent et St Louise et à
leur tour ils ne font que suivre le message
de Jésus-Christ quand il a encouragé ses
disciples d’aller deux par deux. Peut-on,
dans notre travail de service des
personnes les plus dans le besoin, ne pas
faire moins que de travailler ensemble –
collaborer - en son nom?