Projet visant à proposer un service de type chatbot / assistant vocal pour faciliter la vie sur le territoire de Genève.
Ce document décrit les différents étapes de préparation du projet lors de 3 jours d'ateliers participatifs et de service design.
Ce projet est une expérimentation issue d'échanges lors de rencontres de type barcamp organisées à Genève tous les 2 ou 3 mois depuis octobre 2016 : Responsive City Camp.
Unlocking the Power of ChatGPT and AI in Testing - A Real-World Look, present...
GENIAL - Conversational Responsive City @ Genève
1. GEnIAL
Conversational Responsive City
Après 3 jours de Lift:Lab, les spécifications et le b̶u̶s̶i̶n̶e̶s̶s̶ ̶m̶o̶d̶e̶l̶
Community Model Canvas sont à jour pour passer aux prochaines
étapes du projet Conversational Responsive City !
Ce service qui vise à rendre rapide et agréable l'expérience de la
recherche d'informations des citoyens pour mieux vivre dans leur ville et
être mieux connectés entre eux a même trouvé un nom : GEnIAL ! (avec
le "GE" de Genève et le "IA" de intelligence artificielle et le L de lien)
Nous allons revenir dans ce document sur le déroulement de ces trois
jours et sur les prochaines étapes envisagées pour le projet.
2. Sommaire
Sommaire 1
TLDR 2
Contexte 3
L’équipe 5
Méthodologie Parkour 6
Kickoff 10
Map your environment 14
Design your business model 17
Improve UX - Customer Journey - Service Design 19
Test plan 23
Reflection sur les aspects technologiques 25
Action planning 28
Pitch 30
Naming 31
Visualize 34
Prochaines étapes 36
Outils de collaboration 36
Intérêts et implications des partenaires 36
Prototype/maquette fonctionnelle 37
Blueprint 37
Spécifications du système pour encourager les rencontres “IRL” 37
Spécifications techniques 37
Pitch deck 38
International 38
Groupe de travail “sécurité et vie privée” 38
Open Data Switzerland 38
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Grégoire Japiot & Matteo Mazzeri
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3. TLDR
En trois jours de LIFT:LAB grâce à une équipe de choc, un environnement créatif et la
méthodologie Parkour nous avons pu accélérer notre projet de Conversational Responsive
City, qui a pour but de fluidifier les relations entre la société civile.
La création d’un plateforme de chatbots construite sur des bases d’accessibilité, d’ouverture
inclusion et résilience, qui respecte l'éthique et la privacy des citoyens, est la solution sur
laquelle notre équipe a travaillé. L’équipe, composée de personnes du Genève Lab de l’Etat
de Genève, de LIIP, de GVA2 et de ckatalyzen a pu bénéficier d’échanges avec d’autres
équipes ainsi que d’experts et d’un ensemble d’outils pour faciliter la mise en place de la
value proposition, du Business Model (devenu “Community Model”) ainsi que pas mal
d’autre beacons pour faciliter la réflexion et l’idéation des solutions.
Nous avons étés très heureux d’avoir reçu beaucoup d'intérêt pour notre projet : les trois
jours de LIFT:LAB ne sont que le début du projet qu’on a nommé GEnIAL.
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Grégoire Japiot & Matteo Mazzeri
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4. Contexte
Grégoire et Matteo ont lancé en octobre 2016, en partenariat avec Genève Lab, une
série d’événements sur la thématique des Smart Cities appelés Responsive City
Camp.
Ces événements proposent de réunir toutes les personnes qui s’intéressent à
l'approche Smart City / "Responsive City" et d’imaginer les initiatives innovantes sur
le territoire de Genève et de sa région afin de mettre en œuvre ensemble les
expérimentations participant à construire cette ville intelligente à l'écoute de ses
citoyens.
No smart people no smart cities, telle est notre devise, une ville intelligente est
une ville ou il fait bon vivre, qui crée du lien, qui est inclusive ouverte et encourage
l'épanouissement de ses habitants. La transition numérique promet nombre
d’améliorations de nos vies si elle est menée sur des bases saines d'éthique, de
résilience et de sécurité d’infrastructure.
Ces rencontres s'inspirent du format Barcamp, qui propose aux participants de
s'organiser en petits groupes sous forme d'ateliers participatifs (tables rondes) afin
d'échanger sur les sujets qui sont déterminés ensemble le jour de l'événement (plus
d'information sur le format Barcamp ici).
Deux Responsive City Camps ont été organisés en octobre et décembre 2016 dans
l’espace de coworking Voisins, un troisième en février 2017 dans les locaux de
Genève Lab et enfin un quatrième au CERN le 15 mars 2017.
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Grégoire Japiot & Matteo Mazzeri
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5. Début 2017, Grégoire et Matteo ont été contactés par Abir Oreibi, CEO de Lift, qui
désirait mieux connaître ces événements, et qui était en recherche pour le Lift:Lab
d’un projet sur la thématique Smart City à Genève.
Comme l’idée d’un projet d’interface conversationnelle basée sur les technologies de
type chatbot qui permettrait aux citoyens d’échanger avec leur Ville, avait émergée
en marge des Responsive City Camp, Lift a soumis cette proposition au sponsor
GVA2 qui a retenu le projet.
Une équipe s’est donc formée afin de donner toutes ses chances à ce projet d’avoir
un véritable coup d’accélérateur (“coup de lift” !) durant les trois jours de Lift:Lab.
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6. L’équipe
Durant ces trois jours notre équipe était composée de :
- Grégoire Japiot et Matteo Mazzeri (Ckatalyzen)
- Patrick Genoud, Christopher Larraz, Alexander Barclay et Christine
Aïdonidis-Flückiger (Geneve Lab/Etat de Genève)
- Laurent Prodon et Lukasz Gintowt (LIIP)
- Stéphanie Sarfati (GVA2)
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7. Méthodologie Parkour
Pour animer le Lift:Lab, l’équipe de Lift était accompagnée d’une équipe de Codesign-it!,
société spécialisée dans la facilitation et le collaborative design.
Ils avaient mis en place une méthode qu’ils ont appelée Parkour dont voici les grandes
lignes à partir d’un article publié par Grégoire sur Linkedin que vous pouvez retrouver en
ligne ici.
Pour ceux qui ont comme moi passé 3 jours la semaine dernière à #LiftLab17, ils se
souviennent bien de ce carnet qui rythmait nos journées : le Parkour…
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8. C’était un peu notre « bible » car c’est là que l’on choisissait les modules d’une heure
(aka « beacons » dans le jargon lift) qui correspondaient aux activités de prototypage
que nous choisissions avec notre équipe afin de faire avancer aux mieux notre projet.
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9. Alors si en effet on peut considérer que le chemin tracé entre le début de LiftLab et le
dernier jour représente un parcours, je trouve aussi intéressant de noter que c’est en
effet plus un Parkour qu’un parcours :)
Comme tout le monde n’est pas forcément familier avec la notion de Parkour, je propose
un aperçu de ce que donne une recherche images avec ce mot-clef :
…et en complément ce qu’on trouve sur Wikipedia :
Les images montrent bien le dynamisme, l’agilité et l’adaptation au contexte extérieur, et
les mots-clefs de wikipedia sont très explicites quant à la philosophie du concept
Parkour : « (…) un déplacement libre et efficace dans tous types d’environnements, en
particulier hors des voies de passage préétablies (…) »…
Il ne reste qu’à ajouter que cette discipline Parkour encore très jeune (années 90)
intègre aussi une grosse part de prise de risques et de franchissement d'obstacles, pour
comprendre que d’adapter cette philosophie au monde des entrepreneurs innovants a
tout son sens !
C’est vraiment ce que les équipes ont ressenti durant ces 3 jours : cette impression, bien
au-delà du classique « outside the box », d'une alchimie d'agilité, de compréhension du
contexte complexe dans lequel le projet évolue, de la connaissance et la maîtrise de la
prise de risques inhérente à tout projet innovant, de l’exploration des raccourcis et
autres chemins de traverses …et sans oublier l’adrénaline et le fun que ce genre
d’activité procure :)
...et le "Parkour Lift:Lab" n'oublie pas le fun en gardant entre autres la célèbre fondue !
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10. Alors oui c’était une première édition de Lift:Lab et il y a quelques points d’amélioration
(on a par exemple cherché désespérément un beacon pour une session « blueprint
service design » ;)), mais en tout cas bravo à Lift et Codesign-it! d’avoir eux-mêmes géré
avec succès en mode Parkour la transformation de Lift Conference vers Lift:Lab, avec
toute l’agilité et la prise de risque que cela représentait !
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11. Kickoff
Avant d’attaquer avec la méthodologie Parkour et le choix des premiers beacons, nous
avons trouvé intéressant de mettre sur des post-its un maximum de mots-clefs qui nous
venaient en tête en rapport avec le projet.
Tout au long des 3 jours ces mots-clefs étaient visibles et nous pouvions regarder cette
liste pour inspiration ou piocher des post-its au fure et à mesure de nos besoins.
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12. Design your value proposition
Nous avons opté de manière unanime pour ce premier atelier qui semblait
particulièrement pertinent en début de Lift:Lab : il était indispensable que nous soyions
bien d’accord sur la proposition de valeur du projet avant de pouvoir réfléchir à son
business model, à la façon d’impliquer les différents partenaires et toutes les autres
étapes de notre Parkour.
En commençant les réflexions nous avons décidé de choisir un cas pratique nous
permettant de mieux identifier les problématiques et ce que la solution pouvait apporter.
Ce scénario que nous avons choisi nous a au final accompagné tout au long de ces trois
jours quand nous devions réfléchir à des points clefs du projet, où encore pour expliquer
le projet aux nombreuses personnes intéressées qui sont passées sur notre “stand”.
Les scénario est le suivant : nous avons imaginé une femme de 75 ans appelée Léonie,
qui a besoin de se séparer de sa vieille machine à laver afin de gagner un peu d’espace
dans son appartement.
A partir du moment où elle décide de se séparer de sa machine, elle est confrontée à la
question suivante : que doit-elle faire et où trouver les infos sur la marche à suivre ?
La première partie du Value Proposition Canvas (VPC) nous a permi de lister les
éléments clefs liés à sa situation et les sentiments associés.
La seconde partie a permi de spécifier les valeurs ajoutées de notre solution de type
“conversationnelle” GeNIAL (le scénario d’usage de GeNIAL par Léonie a été détaillé
étape par étape plus tard lors du beacon “customer journey” que nous verrons plus loin).
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15. Map your environment
Avant de passer à l’étape Business Model Canvas qui est la suite logique dans la
méthodologie de Strategyser, nous avons trouvé intéressant d’intercaler un beacon nous
permettant d’établir la cartographie de l’environnement du projet avec une réflection sur les
technologies, les tendances et les principaux bénéficiaires du projet, indépendamment des
citoyens/utilisateurs finaux de GeNIAL, ainsi que les partenaires et ressources concernées.
Pour chacun des partenaires/ressources identifiés, un travail de spécification de leurs
intérêts et de leur implication est prévu dans les prochaines étapes (cf. plus bas intérêts et
implication des partenaires).
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18. Design your business model
Assez rapidement en commençant le travail sur le Business Model Canvas, il nous est
apparu de façon de plus en plus évidente qu’un des facteurs clefs de succès était de
proposer une solution autour de laquelle pourraient se retrouver et collaborer, des
acteurs très variés. Qu’il fallait un projet fédérateur pour les différents acteurs publics,
“semi-publics” et privés du territoire de Genève concernés par la Smart City.
Nos expériences sur les projets de ce type nous ont amené à valider un modèle qui
d’une part reposerait sur une structure de type “non-profit” (et donc pas une société et
un projet géré en mode start-up classique), et d’autre part qui mettrait le citoyen et la
société civile au centre du projet.
Ces réflexions nous ont conduit à préférer la notion de Community Model Canvas
plutôt que Business Model Canvas.
La notion de Community Model intègre la notion de Business Model, car il s’agit bien
de penser l’économie du projet de manière à ce qu’il puisse s’auto-financer, mais cela
permet aussi d’inscrire le projet dans une perspective de service public et de bien
commun, et non dans des perspectives économiques classiques pour les startups régies
par la capitalisation et des “options de sortie” par des rachats par les grandes sociétés
mondiales de l’écosystème technologiques.
Ce choix a été avant tout décidé de manière très pragmatique par la nécessité de ne
pas se retrouver dans un contexte de concurrence avec les acteurs du marché, et d’offrir
une solution que les différents acteurs publics du territoire pourront plus facilement
valider et adopter (modèle qui permet aussi grâce à la mutualisation et à l’aspect
non-profit, de donner l’opportunité à des structures aux budgets limités pour ce type de
projets de bénéficier des toutes dernières technologies).
Cette notion de service public et de “communauté” avec le citoyen au centre permet de
penser le projet comme une plateforme unique qui pourrait intégrer des données et des
scénarios d’usages discutés avec des acteurs aussi variés que par exemple l’Etat de
Genève, la Ville de Genève, les TPG, les SIG ou encore Genève Tourisme.
Le modèle économique consistant alors à proposer à ces différents acteurs de
contribuer au financement du projet en ayant uniquement à participer à la couverture
des coûts de fonctionnement particulièrement abordables du fait de la mutualisation, du
statut non-profit de la structure et des partenariats en “nature” (recherche et ressources
technologiques) passés avec les partenaires techniques et universitaires pouvant
contribuer à un projet de service public.
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20. Improve UX - Customer Journey - Service Design
A cette étape du projet, nous avions besoin de visualiser de la manière la plus
synthétique et la plus exhaustive possible l’ensemble des acteurs, des technologies et
des données qui pouvaient être impliquées au travers d’un scénario d’usage de GeNIAL.
La technique à laquelle nous avons pensée est ce que l’on appelle le “bleuprint” dans le
jargon du design de service (cf. wikipedia et exemples).
Le guide Parkour ne proposant pas de beacon “blueprint”, nous avons pris celui qui
s’approchait le plus et permettait de travailler sur la notion de “customer journey” (la
spécification d’un blueprint est passée dans la liste des prochaines actions à l’ordre du
jour après le Lift:Lab : voir plus bas).
Nous avons donc réalisé l’exercice d’un customer journey détaillé en se basant sur le
scénario de Léonie qui veut se débarrasser de sa machine à laver.
A l’heure actuelle, le réflexe de Léonie serait d’utiliser un moteur de recherche et
chercher une requête du genre : débarrasser machine à laver Genève.
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21. Ce qui donne le résultat suivant :
Léonie doit alors éviter de cliquer sur les liens de type commerciaux/publicitaires et aller
naviguer dans les pages plus “sérieuses” pour trouver les informations pratiques
concernant à minima le lieu de collecte correspondant à l’adresse de son habitation et
les horaires d’ouverture.
Avec un peu de temps et de persévérance il est possible d’arriver à trouver l’information
désirée, mais cela prend du temps, et il faut, selon les scénarios, trouver une partie de
l’information sur un site et l’autre sur un autre site... ...et il est toujours possible de
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22. tomber sur un site pas très sérieux avec des informations qui ne sont pas à jour, des
propositions malhonnêtes (voir des “arnaques”) cherchant à profiter des personnes les
moins habituées aux recherches sur internet.
Le projet GeNIAL vise à être accessible via deux différents types d’interface :
- Des interfaces de type messagerie comme les applications de SMS par défaut
sur les téléphones, ou encore les services de type Facebook Messenger,
Whatsapp ou encore Telegram qui sont, comme les études récentes le montrent,
les applications sur lesquelles les utilisateurs de smartphones passent de plus en
plus de temps.
- Des interfaces vocales comme les solutions de type Alexa d’Amazon, Siri d’Apple
ou encore les solutions du même type chez Google ou Microsoft, qui sont là
aussi des tendances qui progressent très rapidement.
Pour le cas de Léonie, nous avons imaginé qu’elle s’adressait à GENIAL par la voix et
demandait tout simplement “comment se débarrasser d’une vieille machine à laver ?”.
La photo ci-dessous détail les différentes interfaces, le “script” correspondant à ce
scénario.
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23. Ce scénario sera détaillé et formalisé lors de la réalisation du blueprint et de la mise en
place de la maquette fonctionnelle et du prototype (cf. plus bas dans les prochaines
étapes).
Les points clefs à ce stade sont :
- Au moment où GeNIAL proposera à l’utilisateur les informations contextuelles les
plus pertinentes, la connaissance de la localisation de l’utilisateur est un vrai plus
en terme d’expérience utilisateur; cela nous a amené à identifier un “warning”
concernant les données relatives à la vie privée, et nous avons décidé d’adresser
tous les points qui concerne la vie privée et la sécurité dans un groupe de travail
spécifique, groupe dans lequel nous avons d’ores et déjà l’intérêt d’experts sur
ces questions (cf. plus bas dans les prochaines étapes).
- Au moment où Léonie aura la réponse sur le lieu et les horaires du point de
collecte pour sa machine à laver, GeNIAL va aller au-delà de sa demande et lui
demander “êtes-vous en mesure d’apporter vous même votre machine au point
de collecte ou bien souhaitez vous des informations sur les différentes options
pour vous aider ?”.
Ce scénario met en avant la partie intelligence artificielle de GeNIAL qui est en
mesure de proposer à l’utilisateur des informations qu’il n’a pas directement
demandées, mais cela a aussi été pour nous l’occasion d’identifier et de réfléchir
à un aspect particulier et innovant de GeNIAL : Léonie peut se voir proposer
dans les options d’aide au transport de sa machine la possibilité de solliciter un
coup de main de la part d’habitants du quartier.
En effet, dès le début du projet, il est apparu comme primordial de faire en sorte
que le projet GeNIAL puisse aller au-delà de l’aide à trouver facilement et
rapidement les informations pratiques qui rendent la vie du citoyen plus agréable,
en intégrant aussi la possibilité de faire en sorte que les citoyens puisse plus
facilement se rencontrer, et de créer du lien social et de “l’inter-générationnel”.
Cet aspect du projet étant très spécifique, il nécessite un vrai travail “d'ingénierie
sociale” et d’outils adaptés, et nous avons là aussi décidé de l’aborder dans un
groupe de travail spécifique (cf. plus bas dans les prochaines étapes).
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24. Test plan
Pour cette étape de notre projet, nous avons décidé de réfléchir à une thématique sur
laquelle nous pourrions avoir accès assez facilement aux données car déjà disponibles
en Open Data ou pour lesquelles il serait possible de rapidement avoir accès grâce à
nos connaissances sur le sujet et à un partenariat avec Open Data Switzerland (cf. plus
bas dans les prochaines étapes).
Le choix de la thématique “déchets” nous a aussi semblé un exemple intéressant pour
tester la collaboration au projet GeNIAL d’un service spécifique de l’Etat de Genève.
Ce “test plan” nous a permi d’identifier les différents acteurs concernés
(indépendamment du citoyen/utilisateur final), les différents types de données ainsi que
quelques scénarios d’usages.
Ce “test plan” ayant été pensé comme le premier test pour la mise en place de la
première version opérationnelle de GeNIAL (cf. plus bas dans les prochaines étapes).
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26. Reflection sur les aspects technologiques
Si une partie de l’équipe disposait déjà d’un assez bon background technique pour
appréhender les challenges technologiques du projet (Intelligence Artificielle (IA),
Natural Language Processing (NLP), Machine Learning (ML) etc.), nous avons profité de
la présence ce jour là dans notre équipe d’un développeur chevronné de LIIP, ayant
l’expérience de projets de chatbots complexes, pour spécifier les différents points clefs
au niveau du système d’information et des technologies inhérentes au projet.
Cette session a permis de vulgariser pour l’ensemble de l’équipe les points techniques,
et de partir sur des bases compréhensibles par tous pour la prochaine étape (cf. plus
bas).
Il est à noter que nous avons opté pour les choix technologiques offrant le maximum
d’agilité au projet : les fondations technologiques et frameworks choisis pour les tests et
les toutes premières versions seront fait de manière à pouvoir évoluer facilement, en
particulier pour ce qui concerne les parties les plus pointues au niveau IA, ML et NLP
pour lesquels des collaborations avec des laboratoires en pointe sur ce sujet ont été
identifiés comme partenaires potentiels.
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29. Action planning
Cette session qui marquait le début de la dernière journée était l’occasion de faire le
point sur les avancées du projet, de choisir les actions prioritaires pour cette dernière
journée, et de commencer à réfléchir aux prochaines actions à l’issue du Lift:Lab.
Nous avons décidé pour cette dernière journée de travailler sur le pitch du projet, le nom
à donner au projet et enfin sur une “synthèse visuelle” pour profiter de la mise à
disposition d’une facilitatrice graphique de talent (le détails sur ces 3 beacons se trouve
juste après).
Concernant les actions à venir, nous avons mis volontairement en dehors de la timeline
le post-it qui concerne le financement, sujet que nous avons prévu de discuter à part
compte tenu de la complexité de l’équation.
Pour les autres actions, plus de détails se trouvent en fin de document dans le chapitre
“prochaines étapes”, mais dans les grandes lignes nous avons identifié des actions
concernant :
- la mise en place d’outils de collaboration et communication qui vont permettre de
continuer à faire avancer le projet de manière collective avec l’ensemble de
l’écosystème,
- la spécification des relations avec les différents types de partenaires et
ressources identifiés,
- la mise en place rapide d’une première maquette/prototype simple,
- la réalisation d’un blueprint détaillé,
- les spécifications du système permettant de mettre en contact des personnes
d’un même quartier,
- les spécifications techniques du chatbot,
- le lancement de la toute première version fonctionnelle de GeNIAL,
- la mise en réseau avec des personnes de Paris, Lyon et Milan ayant manifesté
leur intérêt pour organiser des Responsive City Camp dans leurs villes et
éventuellement déployer aussi la solution GeNIAL,
- la mise en place d’un groupe de travail sur toutes les questions en rapport avec
la sécurité et la vie privée,
- la collaboration avec l’écosystème dynamique Open Data Switzerland.
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31. Pitch
L’équipe au complet s’est réunie afin de construire le pitch qui doit permettre de présenter le
projets en quelques phrases, et ce de manière claire et compréhensible par des personnes
n’ayant pas de culture technologique particulière.
La version finale du pitch sera rédigée lors de la réalisation du pitch deck prévu dans les
semaines à venir.
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32. Naming
Jusque là le projet avait un nom de code : Conversational Responsive City.
Si ce nom permettait de comprendre la vocation du projet pour les personnes
passionnées par l’innovation et les dernières tendances technologiques, ce n’était
clairement pas un nom à garder pour un service grand public.
Nous avons profité des compétences de notre coach Rémi Sabouraud, “creative
consultant”, qui nous a permi avec sa méthodologie de réaliser une “mind map”
reprenant tous les mots-clefs et concepts qui venaient à l’esprit des membres de
l’équipe, et ensuite en formant des binômes de proposer des noms s’inspirant de ces
dizaines de mots.
Le nom GeNIAL a fait l’unanimité !
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35. Visualize
Nous avons voulu programmer cette session le plus tard possible lors de cette dernière
journée afin de pouvoir transmettre le pitch du projet le plus abouti et le plus clair
possible.
La réalisation du visuel ci-dessous par Viviana Gozzi (aka Vivi), co-founder de
Codesign-it! et facilitatrice graphique, a pris un peu plus d’une heure : à chaque coup de
crayon, Vivi intégrait les remarques des différentes personnes de l’équipe (elle a effacé
et refait des parties du visuel à maintes reprises). Cette session a été un vrai moment de
satisfaction en constatant que toute l’équipe était vraiment en phase sur le projet et que
chaque remarque était validée unanimement.
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