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Somme des billets publiés sur mon blog de Février 2010 à Mai 2010



                                         Temps et espace



       Ce document n’inclut pas les images, les sons et les vidĂ©os. Les liens
                   hypertextes permettent de le consulter.




07 FĂ©vrier 2010 – Classe virtuelle analyse d’usage #1 http://moiraudjp.wordpress.com/
2010/02/07/classe-virtuelle-2/



Premier test en grandeur réelle de la classe virtuelle avec mes étudiants.

- L’élaboration du scĂ©nario que je souhaite intituler  “module d’apprentissage par classe virtuelle”
commence Ă  prendre forme, il est le rĂ©sultat d’une phase assez longue de prĂ©paration. DĂ©crivons
les premiĂšres Ă©tapes :

   ‱      Les acteurs
◊ Informer  les Ă©tudiants. Une phase prĂ©paratoire d’explication des enjeux a Ă©tĂ© nĂ©cessaire.
Il a fallu contextualiser ce travail en Ă©tablissant les liens de causalitĂ© entre l’existence d’un espace
numĂ©rique et les enjeux de formation de l’économie et gestion Vs design. L’objectif afïŹchĂ© est de
favoriser le rencontrer entre des professionnels du secteur mode, textile et environnement et les
Ă©tudiants en cours de formation. Je souhaite que s’instaure un espace de rĂ©ïŹ‚exion , d’analyse sur
les enjeux croisĂ©s du design et du monde de l’entreprise. Dans le monde rĂ©el je bute depuis des
annĂ©es sur l’obstacle temps et espace, le monde virtuel est une rĂ©ponse partielle Ă  mes
questionnements pédagogiques. Chaque classe (Design de mode, créateur concepteur textile,
matériaux souples) ont été informés des enjeux de cette construction.

◊ Contacter les intervenants. Il m’a fallu contacter les potentiels intervenants et leur
expliquer le sens de ma dĂ©marche, tant sur le point thĂ©orique que technique. C’est donc un temps
de travail masquĂ© relativement long. Pour l’instant il est organisĂ© sur la base de mon rĂ©seau
personnel et du volontariat des intervenants. Il pose à terme la question de la rémunération, quelle
est la position réglementaire sur la rémunération du temps de travail numérique dans un systÚme
qui est fondé essentiellement sur un présentiel synchrone ?

  ‱    Les outils. J’ai optĂ© pour la plateforme nommĂ©e Assemblive dĂ©veloppĂ©e par aworldforus.
       Ce choix est le fruit d’une analyse comparĂ©e avec le monde virtuel second life.
◊ SL -Depuis deux ans je visite ce monde mais sans y trouver des rĂ©ponses adaptĂ©es Ă  mes
besoins de professeur exerçant dans les sections post bac du secondaire (BTS, DMA, DSAA).
Second Life est, en l’état de mes besoins, trop vaste, trop compliquĂ© et je n’ai pas les connaissances
et/ou les infrastructures de programmation sufïŹsantes pour construire un espace ad hoc. J’ai le
sentiment que le temps de formation de mes Ă©tudiants serait trop long et que la lourdeur du soft Ă 
télécharger serait un obstacle technique potentiel.
◊ Assemblive - Le choix de cette solution est motivĂ© par les intentions suivantes.

   Un environnement dans lequel on navigue simplement sans recours à un “soft” lourd. Les
acteurs du processus arrivent directement sur le lieu de travail, il n’est nul besoin de “chercher son
lieu de rĂ©union”. Cet environnement est chargĂ© de signiïŹant pour des Ă©tudiants de la gĂ©nĂ©ration y
ou digitals natives. Il évoque les ©sims avec lesquels ils ont joué plus jeunes. Les compétences
basses (Jean-François Cerisier – UniversitĂ© de Poitiers) manipulatoires ont Ă©tĂ© acquises de façon
informelle pendant leur adolescence.

   Des avatars qui permettent d’exprimer un gestuelle et des sentiments dans des espaces bien
identiïŹĂ©s. C’est un avantage notoire par rapport Ă  la visio confĂ©rence ou l’on ne travaille qu’avec
un homme ou une femme tronc sans avoir la possibilité de percevoir les évÚnements au-delà du
cadrage caméra. Il me semble que les étudiants sont véritablement immergés dans cet espace, ils
peuvent percevoir les interactions dans une conception 3D, exprimer des sentiments, des attitudes
via leur avatar (se saluer, applaudir, lever la main etc)




   Des espaces identiïŹĂ©s (amphithĂ©Ăątre, salle de rĂ©union, espace de dĂ©tente) dans lesquels il est
possible d’exercer des travaux spĂ©ciïŹques diffĂ©renciĂ©s. Ces espaces simulent le rĂ©el, pour autant on
ne se situe pas dans une posture d’effet diligence.

   Des moyens d’interaction multiples – La voix, le texte, la vidĂ©o, prĂ©sentation de supports
numĂ©riques. La communication est orientĂ©e vers la rĂ©ticularitĂ©. Les possibilitĂ©s d’interactions ne
sont pas seulement descendantes et unilatĂ©rales mais bien rĂ©ticulaires (Prof / Ă©tudiants – Ă©tudiants/
Ă©tudiants – dialogue public, dialogue privĂ©, dialogue public et privĂ©)

◊ Invariants pĂ©dagogiques entre SL et Assemblive

Dans les deux mondes on peut isoler des invariants.

   Le design des environnements, je parle sous couvert des jugements de mes Ă©tudiants et
collĂšgues du secteur design, “laid, moche, Ă  amĂ©liorer, horreur 
” Cette variable est Ă 
améliorer.Deux explications me paraissent plausibles pour expliquer cette absence de prise en
compte de la variable design :

      Le coût de conception des espaces, il faudrait facturer le temps de travail de designers
formĂ©s Ă  ce type de travail (ce qui augmenterait d’autant le coĂ»t des services) ;

     La difïŹcultĂ© Ă  mener des projets qui intĂšgrent la diversitĂ© des compĂ©tences (les geeks
savent programmer mais ne sont pas des designers, les designers ne sont pas nécessairement des
programmeurs).

   L’occupation de l’espace de travail. Ces espaces sont en gĂ©nĂ©ral ouverts, ce qui suppose
que toute personne peut y entrer. On peut imaginer que des personnes investissent des lieux qui
ne sont pas les leurs. Que se passerait-il si je venais faire cours dans l’amphithĂ©Ăątre second life de
la fac de droit virtuelle de Lyon ? Que se passerait-il si un tiers venait perturber une conférence,
comment rĂ©agir en prĂ©sence d’un muïŹ‚e numĂ©rique ?

◊ L’équipement des Ă©tudiants – C’est une variable fondamentale du dispositif, sans
Ă©quipement personnel l’expĂ©rience est sans objet. J’ai la chance d’opĂ©rer dans un milieu oĂč le taux
d’équipement des Ă©tudiants est trĂšs important, le travail distant s’en trouve facilitĂ©. Par contre le
rĂ©seau du lycĂ©e est un obstacle certain par la prĂ©sence d’un  pare feu trĂšs efïŹcace (trop efïŹcace)

  ‱    Les ressources
◊ Pour l’instant les ressources sont des traces d’analyse d’usage rĂ©alisĂ©es lors des premiers tests
grandeur nature. En témoigne la vidéo ci-dessous (préférez le mode HD)


Les traces iconographiques sur Flickers

A terme les conférences seront en partie saisies en motion capture et les diaporamas des
intervenants seront mis en ligne.

  ‱  Bilan du premier test
◊ Constat de l’enseignant

   Techniquement l’opĂ©ration s’est dĂ©roulĂ©e sans encombre technique, pas de bug pour un
public de huit participants. Les Ă©tudiants Ă©taient Ă  l’heure au rendez-vous (contrairement Ă  ce que
dit un tweet). L’opĂ©ration Ă©tait commentĂ©e en direct sur twitter, des Ă©changes ont eu lieu avec
@Hugobiwan et @hme

Il est a noter que les intervenants doivent opérer dans un environnement calme parce que les
bruits des environnements domestiques peuvent parasiter le travail (pendant la réunion nous avons
entendu une sonnette, un chien aboyer, le son de la wii de mes ïŹls qui jouaient Ă  Super Mario et
parfaitement identiïŹĂ© par les Ă©tudiants)

   Il semble nĂ©cessaire que les participants se munissent d’un casque pour Ă©viter des effets d’écho
trÚs désagréables.

   Socialement – l’usage invite Ă  Ă©tablir des rĂšgles sociales de fonctionnement. Il a Ă©tĂ© actĂ© que
les professeurs, Ă©tudiants et intervenants n’auront pas de pseudo mais s’identiïŹeront par leur Ă©tat
civil. Le cours étant un mix de présentiel réel et de distant virtuel, les acteurs se connaissent (ce
n’est pas le cas dans des dispositifs intĂ©gralement distants mĂȘme avec pĂ©riode de regroupement en
présentiel). Les acteurs doivent apprendre à gérer une forme de diffraction sociale. Par diffraction
sociale, je fais rĂ©fĂ©rence Ă  Wiener et Ă  la possible perte d’information. Il faut gĂ©rer Ă  la fois la voix
mais aussi le chat, de la sorte on peut communiquer sans brouiller les messages. Le monde
d’assemblive n’est pas Ă©quipĂ© d’un systĂšme qui permette de garder les traces des chats, c’est un
inconvénient notoire parce que ces écrits sont des ressources riches pour les enseignants et les
Ă©tudiants.

◊ Constat des Ă©tudiants

PremiĂšres analyses – Quelques “loupĂ©s” sont Ă  constater

Des Ă©tudiantes sont venues au rendez vous virtuel mais ne se sont pas rendues dans la bonne
salle. Elles  ont attendu mais en vain et pour cause. C’est une pierre qui est lancĂ©e dans mon
jardin. Je suppose que j’ai mal expliqué  les modalitĂ©s de connexion (le syndrome du prof qui
trempe dans un bain numĂ©rique et qui pense que c’est toujours simple). Je pense Ă  l’avenir envoyer
le lien par mail ou par twitter aux personnes concernées.

Une étudiante est venue trop tard au rendez vous, elle est arrivée dans la bonne salle mais vidée
des ses occupants

La suite de cette expĂ©rience fera l’objet de nouveaux billets

A titre d’illustration, un environnement ludique qui a du sens pour les Ă©tudiants de la gĂ©nĂ©ration Y.
Le jeu participe Ă  la formation informelle des Ă©tudiants dans les mondes virtuels – Une vidĂ©o des
©Sims




11 fĂ©vrier Classe virtuelle analyse d’usage #2 - http://moiraudjp.wordpress.com/2010/02/11/classe-
virtuelle-analyse-dusage-2/



La prise en main du monde par les Ă©lĂšves.

La semaine du 08 fĂ©vrier au 12 fĂ©vrier 2010 s’est caractĂ©risĂ©e par une frĂ©quentation
accrue de la classe et ce par divers acteurs :

  ‱     “Mes” Ă©tudiants viennent dĂ©couvrir l’espace pour se familiariser ;
  ‱     Un Ă©tudiant de Marseille en DSAA est venu visiter le lieu intriguĂ© par l’expĂ©rience.
        C’est un Ă©tudiant fĂ©ru de nouvelles technologies et utilisateur de twitter (c’est par ce biais
        qu’il a connu cet espace). dans sa classe les Ă©tudiants ont tous un compte facebook mais
        peu utilisent twitter comme instrument de veille informationnelle ;
  ‱     Un enseignant de l’universitĂ© qui travaille sur les mĂȘmes thĂ©matiques de
        l’enseignement virtuel.
  ‱     Les observateurs tiers – Je sais par tĂ©moignage de mes Ă©tudiants qu’un avatar est
        souvent une entitĂ© multiple. Les familles, les amis observent la pratique. J’ai souvent eu des
        commentaires dans les chats de type “mes parents regardent en mĂȘme temps que moi”
        “ma grand mĂšre regarde et vous salue” “mes amis ont regardĂ© l’espace”.
Au stade de la découverte et des prises en main la classe est parfois un lieu de rencontres
pédagogiques imprévues. Une séance en ligne a mis en contact deux étudiants de lycées différents
et de formation diffĂ©rente (un DSAA de Marseille et une IMS de lyon). L’usage me fait songer Ă  des
possibilités non envisagées (rencontre interlycée ?)

Les premiers constats – La prise en mais ne semble pas poser de problùmes aux divers
utilisateurs dont les proïŹls sont divers (du geek au bĂ©otien).

A ce stade je reste prudent et je pense que les utilisateurs sont encore dans la situation de la
dĂ©couverte, de l’émerveillement de la chose nouvelle.
‱    Les premiĂšres rĂ©actions des Ă©tudiantes

* Elise (mais elle vous a dĂ©jĂ  expliquĂ© son problĂšme) : “Ne trouvant pas le lien sur votre blog, je
suis allĂ© directement sur le site assembl’ive. Je me suis retrouvĂ©e avec Julie C, j’ai pu dĂ©couvrir mais
au bout de 20 minutes, aprùs 2 bugs, je suis partie.”

* ProblĂšme similaire pour Sandrine.

* CĂ©line : “Moyen Ă  la fois plaisant et pĂ©dagogique ; simple d’utilisation et pratique.”

* Aurore : “J’ai achetĂ© un micro !”

* Julie C. : “IntĂ©ressant mais donnez-nous le lien pour s’y retrouver 
”

* Jessica : “J’ai beaucoup aimĂ© ! Assemb’live mĂ©lange le travail et le divertissement. Cependant il y
a beaucoup de bugs.”

* Laureen : “J’ai trouvĂ© ça trĂšs divertissant. Pour moi tout a bien marchĂ© . Une nouvelle vision du
travail, virtuelle et simple. Une mĂ©thode qui peut permettre de parler a des personnes d’autres
pays en quelques clic. L’espace est trĂšs design et actuel, il donne envie de le dĂ©couvrir ; A quand la
prochaine rĂ©union ?”

* Fanny : “Oui, ce “sims en ligne ” est un media original et en phase avec les nouvelles
technologie
Elles sont utilisées ici à bon escient ! Ces conférences pédagogiques sont vraiment
les bienvenues dans notre formation. Elles nous permettent d’avoir un lien et un vrai dialogue avec
les professionnels, par l’intermĂ©diaire d’un professeur, tout ça sans se dĂ©placer. & s’y connectent
ceux qui sont vraiment motivĂ©s. De plus l’espace, les personnages et les attitudes sont bien adaptĂ©s
et à la fois drîles

En revanche je trouve ça dommage qu’il n’y ai pas possibilitĂ© de crĂ©er un compte dĂ©ïŹnitif, car si
l’on rejoint rĂ©guliĂšrement l’espace Assemb’live, il faut systĂ©matiquement re-ecrire un nom & re-
customiser son personnage
surtout quand il y a des bugs, c’est long !
J’ai hĂąte de voir comment l’interface arrive a gĂ©rer une vraie confĂ©rence.”

NDLR : Les Ă©tudiants parlent de bugs mais Ă  titre personnel je n’ai pas ressenti de problĂšmes et
j’ai perçu ce travail comme extrĂȘmement ïŹ‚uide. J’ai l’impression que les problĂšmes Ă©voquĂ©s
viennent des tests du vidéo chat privé qui ont momentanément interrompu la conversation
collective. Il me faudra déterminer ce que recouvre la notion de bug dans le discours des étudiants.

- Travail de tutorat Ă  distance le 23 fĂ©vrier 2010 – (une Ă©tudiante)

  ‱    Type de travail – Distant synchrone en individualisation.

Cours en individualisation séance du 23/02/2010

Une rĂ©union de 30 minutes avec une Ă©tudiante d’IMS 2 option mode qui souhaitait avoir des
explications sur une problématique de comptabilité analytique. Conseil personnalisé à distance en
mode syncrhone. La rĂ©union a eu lieu dans la “meeting room”, l’étudiante avait envoyĂ©
prĂ©alablement un ïŹchier xls. Le travail s’est concentrĂ© sur les donnĂ©es chiffrĂ©es visualisĂ©es en
duplex.

- Tests du 24 février 2010

  ‱    Causerie Inde -France
Bengalore

Une communication avec une designer textile travaillant en Inde. Communication ïŹ‚uide et prise en
main relativement simple. J’ai du tutorer la prise en main par internet. Un discussion centrĂ©e sur la
nécessité de travailler de façon distante synchrone. En Inde on demande le pseudo skype pour
travailler avec ses interlocuteurs. La designer a découvert le monde virtuel.

  ‱    RĂ©union prĂ©vue – Objet prise en main et dĂ©couverte du monde virtuel- Les retours
       commentés par les des étudiants.
Eva – Je trouve que cette classe virtuelle est trĂšs pratique et simple d’ utilisation. NĂ©anmoins j’ai
eu quelques coupures de sons et j’ai Ă©tĂ© dĂ©connectĂ©e 3 fois du site au cours de la rencontre. Mis Ă 
part ces quelques problùme j’adhùre complùtement au concept.

Eric (prof observateur) – DĂ©solĂ© mais mon ordi n’est certainement pas assez puissant pour
supporter ce type d’application
 il s’est mis à ramer et je n’ai pas pu vous rejoindre dans la
meeting-room
 j’ai donc dĂ» couper.

Julie – à venir

25 février 2010

La salle virtuelle est visitée mais de façon non prévue, les étudiants (actuels et anciens) fréquentent
la salle de classe pour venir demander des renseignements. La rencontre est fortuite parce qu’elle
n’est pas provoquĂ©e par un rendez-vous ïŹxĂ©. Ce sera un point Ă  analyser plus prĂ©cisĂ©ment.




28 février 2010 - Un autre exemple de monde virtuel - http://moiraudjp.wordpress.com/
2010/02/28/un-autre-exemple-de-monde-virtuel-et-pedagogie/



Un autre exemple de pédagogie qui utilise un monde virtuel. Un professeur de mathématiques au
collĂšge de l’Estaque à  Marseille. On retrouve certains invariants pĂ©dagogiques que j’évoquais dans
un autre billet :

La lecture de ce document montre que malgré les différences de niveau de formation (collÚge /
Lycée post-bac), les disciplines  (math / éco-gestion), les intentions initiales (apprendre dans les
murs de la classe / tutorer à distance) on dégage des invariants pédagogiques. De quoi, sinon
valider, donner du corps au futur scénario que je vais bientÎt publier.

Analysons ces invariants :


DSAAT

  ‱    Une rĂ©alitĂ© mixte ;
‱     Un travail qui exploite les possibilitĂ©s et fonctionnalitĂ©s mutimodales du numĂ©rique (texte,
        image, son et vidéo) ;
  ‱     Un travail expĂ©rimental, on est encore loin de la gĂ©nĂ©ralisation. Nous sommes en prĂ©sence
        d’un enseignant bricoleur, au sens ou Claude Levi Strauss l’entend ;
  ‱     Utilisation d’un espace restreint (“espace plus conïŹnĂ©â€) ;
  ‱     Choix de ne pas sĂ©lectionner SL parce que trop complexe et trop vaste ;
  ‱     Un projet transversal (math, histoire, technologie, EPS, SVT) ;
  ‱     Choix d’un cadre spatial et temporel (dans la classe, pendant les heures de cours) ;
  ‱     PossibilitĂ© de travail collaboratif (que recouvre la travail collaboratif dans ce cas ? pas de
        dĂ©ïŹnition) ;
  ‱     Prise en compte des contraintes technologiques (puissance des ordinateurs)




2) Les premiÚres conférences
04 mars 2010 Conférence virtuelle N° 1- http://moiraudjp.wordpress.com/2010/03/04/conference-
virtuelle-n%C2%B0-1/



Le 03 mars 2010, nous avons organisé la premiÚre réunion virtuelle, étaient présents environ 25
étudiants et profs (certains avatars représentaient plusieurs étudiants). Le thÚme de la séance :
DSAAT quelle formation ? Savoirs et compétences à acquérir.

Pour reprendre une image tirĂ©e de la presse Ă©crite, nous pourrions dire que c’était le N° O.

Premier constat, le statut de professeur orchestre (concepteur du processus, trouveur de
conférencier, meneur des débats, technicien pour la capture des ressources 
) est parfois lourd à
assumer. Le stress ne m’a pas laissĂ© le temps de vĂ©riïŹer les calages de quick time player et j’ai
oubliĂ© d’activer le module son

Une sĂ©ance qui s’est dĂ©roulĂ©e de 20 heures 30 Ă  22 heures 30

Un grand merci aux Ă©tudiants de DSAAT et aux Ă©tudiants de BTS pour leur brillante participation.


Analyse de la séance
Dans un ancien billet je tentais de dĂ©ïŹnir le travail collaboratif et je disais1 :

«Collaborer c’est : Ne pas connaĂźtre Ă  l’avance le rĂ©sultat de la collaboration est la premiĂšre
caractĂ©ristique  du travail collaboratif. L’enseignant prend le risque de se conformer aux dĂ©cisions
du groupe. Cet aspect est probablement un argument de rejet prévisible pour de nombreux
enseignants. Sur le terrain les apprentissages sont au centre d’une double tension, rĂ©aliser les
objectifs du programme , respecter la progression pédagogique dans un calendrier contraint.
L’incertitude gĂ©nĂ©rĂ©e par le travail collaboratif est forte, le risque d’échec est Ă  prendre en
compte.»

Nous Ă©tions hier soir dans cette situation, les faits ne l’ont pas dĂ©menti.

En organisant cette premiĂšre rĂ©union nous prenions un risque, celui de rĂ©ussir ou celui d’échouer
lamentablement.

Je vais essayer d’analyser le plus objectivement possible cette rĂ©union virtuelle sous des angles
multiples. Je vais bĂątir mon plan en utilisant le cadre de construction d’un scĂ©nario pĂ©dagogique –
Le contexte, les outils, les acteurs, les ressources.

  ‱   Le contexte
une conférence en ligne organisée pour les étudiants de DSAAT et BTS du lycée La MartiniÚre-
Diderot.

PrĂ©sents une vingtaine d’étudiants (chiffres Ă  afïŹner) et deux enseignants (un professeur de
tissage, un professeur de gestion).

Le but Ă©tait de faire dialoguer des professionnels du secteur avec des Ă©tudiants en cours de
formation.

  ‱    Les outils
Lors d’une premiĂšre expĂ©rience, les enjeux technologiques sont primordiaux, du bon
fonctionnement technique dépend la réussite pédagogique.

Au moment de lancer la conférence je ne connaissais pas le parc machine des étudiants (je le
suppose hétérogÚne). Il serait probablement indispensable de rédiger un mémo technique de
conïŹguration.

– Le microphone

Des Ă©tudiants sollicitĂ©s pour intervenir, ainsi qu’un professeur ont dĂ©clinĂ© l’invitation au motif qu’ils
n’avaient pas de microphone. Une question se pose le microphone est effectivement absent ou le
participant connait mal le fonctionnement de son ordinateur ?

- La connexion internet

Elle a été le gros problÚme technique de cette séance. A la façon des ordinateurs, les modalités de
connexion Ă©taient hĂ©tĂ©rogĂšnes (Box, ADSL, borne wiïŹ, G3 
). Cela ramĂšne aux rĂ©alitĂ©s de
l’enseignement. J’ai l’habitude de travailler avec des enseignants de la communautĂ© numĂ©rique, issus
des milieux universitaires ou enseignants du secondaire geeks, tous Ă©quipĂ©s a minima d’adsl lorsque
ce n’est pas la ïŹbre.

RĂ©sultat la premiĂšre confĂ©renciĂšre prĂ©vue s’est dĂ©sistĂ©e pour cause de crash de la freebox, la
seconde n’a pas pu venir pour cause de connexion poussive.

Pendant la conférence une étudiante a abandonné la conférence par impossibilité de charger
l’environnement (son avatar Ă©tait nu cf un message de chat).

Je suppose que tous les autres participants qui sont restĂ©s Ă  la confĂ©rence c’est-Ă -dire la majoritĂ©
des Ă©tudiants Ă©taient Ă©quipĂ©s de lignes haut dĂ©bit (Ă  vĂ©riïŹer)
Un reproche unanime de la part des participants a été le son haché à certains moments. Henri
Morlaye de la société aworldforus (concepteur de assemblive) en donne les explications
techniques plus bas. Si je comprends bien il est nĂ©cessaire de n’ouvrir que le monde virtuel pour le
pas perturber les connexions.

  ‱   La solution pour Ă©viter que le son soit hachĂ© :  Le modĂ©rateur de la sĂ©ance
      (moi) doit désactiver la fonction free talk et donner la parole aux intrevenants (de façon
      alternative) en cliquent sur la fonction add zone moderator de chaque avatar
Conclusion intermédiaire  faire le point avec les étudiants sur le parc machine.

- Le logiciel

J’ai l’impression que la prise en main du monde s’est faite sans encombre par les participants. Je
suppose que les nombreux essais rĂ©alisĂ©s en amont ont contribuĂ© Ă  une prise en main efïŹcace.

   ‱     Les acteurs
Ils étaient prévus au nombre de trois catégories :

- Les Ă©tudiants

Il a Ă©tĂ© dĂ©ïŹni en cours le principe suivant : La participation reposent sur le volontariat. Dans la
mesure ou cette activitĂ© est hors le cadre institutionnel je n’ai pas d’argument pour obliger,
contraindre. C’est d’ailleurs un bel exercice pĂ©dagogique, agir par la conviction.

- Les enseignants

Un seul enseignant pour l’instant parce que je ne me suis ouvert de mon projet qu’à un seul
enseignant de la section. Le travail d’explication doit s’ampliïŹer.

- Les professionnels du secteur

Deux intervenants étaient prévus mais pour des raisons purement techniques (problÚmes de
connexion)  ils n’ont pu venir. Le groupe dans un esprit de travail collaboratif a dĂ©cidĂ© de faire
contre mauvaise fortune bon cƓur et a mis en place une discussion structurĂ©e sur la nature de la
formation DSAAT. Une présentation des enjeux de la formation (acquisition des savoirs et des
compĂ©tences) puis de questions / rĂ©ponses s’est organisĂ©e.

- Les avatars

L’auditoire d’avatars est intĂ©ressant Ă  analyser. J’avais Ă©noncĂ© les rĂšgles d’identiïŹcation, utiliser son
nom d’état civil. En pratique quelques avatars reprĂ©sentaient plusieurs Ă©tudiants rĂ©unis pour
bĂ©nĂ©ïŹcier d’un Ă©quipement ou d’une connexion efïŹciente. Un point d’analyse intĂ©ressant sur la
nature de l’identitĂ© numĂ©rique, avoir trois personnes sous une identitĂ© sans que l’on soit dans le
domaine de la pathologie.
Il faudra rĂ©ïŹ‚Ă©chir Ă  l’avenir sur la façon d’identiïŹer un avatar multiple

- Les relations entre les acteurs

Nous avons appris que les conversations doivent faire l’objet d’une discipline technique. Celui qui
parle ouvre son microphone, lorsqu’il cesse de parler il coupe son micro.



Echanges de mails, suite à la conférence
‱    DebrieïŹng technique
- Dialogue asynchone Henri Morlaye – Jean-Paul Moiraud

Nous avons eu quelques problÚmes techniques (en fait un seul) parfois un son haché. Avez vous
des explications ?
Le son haché vient dans la quasi totalité des cas:
- des réseau bas débit, ou haut débit mais partagé par trop de personnes
- un logiciel de partage de ïŹchier utilisant aussi la bande passante montante comme bittorrent
utilisĂ© sur l’ordinateur ou un autre ordinateur utilisant le rĂ©seau. En fait n’importe quelle
application saturant la bande passante montante.
Dans les deux cas cela se voit en regardant la jauge verte ou rouge à coté du nom du participant.
On a eu trĂšs rarement des cas de micro dĂ©fectueux, facile Ă  vĂ©riïŹer en utilisant skype ou gtalk. Et
une fois une entreprise qui avait un logiciel interne qui posait des problĂšmes au niveau du proxy, et
rendait le son hachĂ©, le logiciel s’appellait Videotron je crois. Si aucune de ces explications ne
s’applique on est face à une nouvelle espùce de problùme.

> Mais le résultat est globalement trÚs positif, nous allons continuer.
Fantastique. Je suis impatient que l’on sorte la nouvelle version, probablement ce week end ou la
semaine prochaine.

> Nous avons appris Ă  faire fonctionner en groupe (environ 25) couper le micro. en cas de non
participation et ouveture du micro en cas de participation. IntĂ©ressant. C’est effectivement la
maniÚre la plus sûre de fonctionner pour un groupe discipliné. Il existe également un systÚme de
micro monopolisĂ© par le confĂ©rencier, qu’il peut donner aux auditeurs qui dĂ©sirent poser des
question. Je devrais faire un screencast sur ce sujet un de ces jours. Un screencast existant en parle
déjà un peu:
http://aworldforus.tumblr.com/post/240181568/focus-on-ease-of-use-this-screencast-will-show

> Les problĂšmes techniques viennent surtout des Ă©quipements des Ă©tudiants et de la nature des
connexions (l’absence de box et le 3G sont rĂ©dhibitoires)

Oui effectivement, entre le tĂ©lĂ©chargement de scĂšnes 3D et la voix sur IP la connexion doit ĂȘtre
de type ADSL. Beaucoup d’étudiants sont concernĂ©s par ce souci ?

Comment Ă©viter les coupures de son ?

Suite conversation – Quelle est la solution pour Ă©viter le son hachĂ© ?

Et bien je dirais dans l’ordre le protocole serait: 1) Si une personne entend tous les autres en
hachĂ©, mais les autres entre eux ne s’entendent pas hachĂ©: lui demander de vĂ©riïŹer son dĂ©bit
descendant par exemple avec un site comme http://www.speedtest.net/

2) Si tout le monde entend hachĂ© une personne et voit sa jauge en rouge: lui demander de vĂ©riïŹer
son dĂ©bit montant avec Speedtest et de vĂ©riïŹer s’il n’y a pas une application utilisant le dĂ©bit
montant comme bittorrent sur son ordinateur ou celui de quelqu’un utilsant la mĂȘme box.

3) Si les dĂ©bits montant et descendant sont bons, vĂ©riïŹer la qualitĂ© du micro par exemple en
discutant avec quelqu’un en apartĂ© avec Skype

4) Si rien ne marche, faire un rapport de bug.

  ‱   DebrieïŹng pĂ©dagogique
- Marie étudiante de DSAAT (réaction immédiate aprÚs la conférence)
Bonsoir,
Cette rĂ©union virtuelle , qui malgrĂ© l’absence de la principale intĂ©ressĂ©e, Ă©tait plutĂŽt rĂ©ussie. Face Ă 
un professionnel certes le débat aurait pour moi plus intéressant.  Organiser un questions
rĂ©ponses pour les ïŹliĂšres dsaa ou post dsaa pourrait peut ĂȘtre intĂ©ressant pour certains Ă©tudiants
en manque de réponses

Vivement la prochaine réunion virtuelle!!
En espérant que le dieu des ordi sera avec nous
Cordialement
Marie

  ‱    DebrieïŹng graphique




25 mars 2010 Conférence virtuelle N° 2 Thomsaine Giesecke - http://moiraudjp.wordpress.com/
2010/03/25/conference-virtuelle-n%C2%B02/



La confĂ©rence virtuelle N° 2 s’est dĂ©roulĂ©e le 25 mars de 21 heures Ă  22 heures 30. L’intervenante
était  Thomasine Giesecke designer

Voici son book



Cette intervention a été préparée en amont, réunions techniques et cadrage conceptuel.

Le cadrage de l’intervention




AprĂšs la confĂ©rence – Constats
J’aborderai plusieurs points :

 ‱     Le public de la confĂ©rence
Une assistance nombreuse est venue écouter à la conférence, des étudiants et des observateurs.

- Des étudiants de BTS et des étudiants de DSAAT étaient présents et ont participé au débat en
posant de nombreuses questions.

- Des observateurs professionnels, selon mon recensement il y avait, une responsable de
communication d’une entreprise industrielle, deux organisateurs d’un Ă©vĂšnement liĂ© aux serious
games, un responsable d’une entreprise (je me souviens qu’il Ă©tait question de vidĂ©o surveillance),
un viticulteur bordelais.
‱    Les aspects technologiques
- La seconde sĂ©ance s’est amĂ©liorĂ©e du point de vue technique, nous avons pu Ă©couter sans
problÚme la conférence de Thomasine Giesecke. Le chat est un outil précieux en complément de
communication.

- Mes interventions orales Ă©taient d’un niveau de rĂ©ception faible, je crois que cela tient Ă  ma
(encore) mauvaise prise en main de mon I.mac et de la conïŹguration son.

- Certains participants ont eu des pbs de connexions. Il me semble que cela est du Ă  la nature de
leur connexion (Ă  vĂ©riïŹer) “5Ăšme dĂ©connexion intempestive de la salle de cours. J’abandonne
 Mais
expĂ©rience Ă  renouveler. ” – “Grrr, ma connexion n’arrĂȘte pas de planter ! “- LP

- Écouter le (la) confĂ©rencier(e) et visualiser son diaporama. En phase d’expĂ©rimentation, il est
parfois difïŹcile de gĂ©rer tous les paramĂštres. Je suis encore dans une logique du rĂ©el que je
transfĂšre dans le virtuel. Je m’aperçois que j’associe inconsciemment confĂ©rence, amphithĂ©Ăątre et
besoin d’ĂȘtre assis. Or ce qui prime c’est le contenu intellectuel. Assemblive met Ă  disposition une
salle virtuelle qui permet de visualiser le diaporama en mĂȘme temps que la confĂ©rence (un avatar
non assis ne souffrira jamais de lumbago). Je tiens compte de cette erreur et la prochaine
conférence sera dans la salle évoquée.

A terme il sera possible de visualiser le conférencier par technologie one to many



Le prochaine confĂ©rence aura lieu ici – Nouvelles fonctionnalitĂ©s –
Une salle avec un Ă©cran de visualisation central

1 - Un nouveau design de salle avec un Ă©cran central




2 – Salle avec un viewer




La salle de confĂ©rence est Ă©quipĂ©e d’un viewver pour chaque auditeur (confort de lecture)




>/br>
3 – Lieu de confĂ©rence privĂ©e

Il est possible de prévoir plusieurs discussions pour plusieurs groupes en simultané. Les
conversations ne se percutent pas.




Je pense en conclusion que nous sommes dans la bonne direction, à terme nous aurons isolé les
problĂšmes techniques et nos confĂ©rences seront totalement ïŹ‚uides.

DĂ©roulement de la confĂ©rence – Conclusions

   ‱   La confĂ©rence et sa thĂ©matique
La confĂ©rence virtuelle s’est dĂ©roulĂ©e conformĂ©ment au plan de travail ïŹxĂ©. Thomasine est
intervenue de façon fort brillante en se tenant au plan de travail ïŹxĂ© en amont

  ‱    Twitter
La conférence a été aussi commentée sur twitter #giesecke par plusieurs participants, il y a eu des
RT

 ‱    Facebook
Une personne a rĂ©digĂ© une note sur l’Ɠuvre cƓur blindĂ©.

  ‱     Point de vue technico – pĂ©dagogique
A la deuxiĂšme confĂ©rence, je n’ai pas progressĂ©, je tire les mĂȘmes constats qu’à la premiĂšre
confĂ©rence. Je n’arrive pas Ă  tout gĂ©rer en mĂȘme temps c’est-Ă -dire,  accueillir les gens, mener les
dĂ©bats, suivre le chat, twitter, prendre ds photos, enregistrer les ïŹlms 
 Les traces des dĂ©bats ne
sont pas Ă  la hauteur de mes attentes, elles sont partielles et forcĂ©ment c’est insatisfaisant.



Un ïŹlm de la sĂ©ance mais je n’ai pas encore rĂ©ussi Ă  insĂ©rer le son




Tout me pousse à penser que cette construction pédagogique qui instrumente les mondes virtuels
fait émerger des spécialités (développeur, concepteur de cours, meneur de débat, gestionnaire de
ressources pédagogiques etc). Un travail nécessairement transversal qui instrumente des spécialités
bien identiïŹĂ©es.
01 avril 2010 Une entrevue avec Jean - Michel Billaut - http://moiraudjp.wordpress.com/
2010/04/01/une-entrevue-avec-jean-michel-billaut/



L’entrevue au E.Billaut show

La vie professionnelle d’enseignant rĂ©serve des surprises et parfois de trĂšs bonnes surprises. Un
jour j’ai reçu un mail que j’ai trouvĂ© Ă©nigmatique :

“accepteriez vous un interview par skype visio sur votre premiĂšre expĂ©rience de cours on line avec
Assembly ? de parler du monde de l’éducation face au 2.0 ? etc

vous pouvez-voir un peu ce que je fais sur mon blog (http://billaut.typead.com)
Si OK il faut nous ïŹxer une date (en gros cela dure 15 Ă  20 minutes)..
A vous lire“

J’ai pris contact par curiositĂ© et j’ai rencontrĂ© une personne formidable Jean-Michel Billaut. Si j’ose
le superlatif ce n’est pas parce que j’ai eu droit à une entrevue mais parce que je le pense
sincĂšrement (ce blog Ă©tant dĂ©diĂ© Ă  la pĂ©dagogie et aux TICE, je n’irai pas ïŹ‚irter avec l’extime). Je
resterai dans l’institutionnel en disant que Jean-Michel Billaut vient d’ĂȘtre Ă©lu homme de l’annĂ©e
par l’ACSEL – La vidĂ©o de son discours

Jean Michel Billaut me qualiïŹe de E.Franc tireur, c’est ïŹ‚atteur

“Bouger notre Education Nationale pour l’adapter Ă  l’économie numĂ©rique, n’est pas une mince
affaire


Mais Jean Paul, dans son petit coin, s’y est attelĂ©. Il n’est pas le seul (il y en a quelques autres).
Structures hiĂ©rarchiques lourdes, syndicats 
  Et telle une poule qui a trouvĂ© un couteau, notre
Education Nationale observe


Jean Paul est enseignant Ă  Lyon. Il est professeur de gestion en section “design de mode” (LycĂ©e La
MartiniĂšre Diderot). Il intĂšgre des mondes virtuels dans des dispositifs
d’apprentissage en prĂ©sentiel
 Pourquoi a-t-il choisi la plateforme Assemblive (dĂ©jĂ 
passĂ© au e-billautshow) ? Est-ce vraiment un cours qu’il fait dans ce monde virtuel ? Comment
fonctionne la mĂ©canique ? Ses Ă©tudiants sont-ils intĂ©ressĂ©s ? (oui car ce sont des “digital natives”,
pas besoin de leurs expliquer comment cela fonctionne
). Etc“

Dans les commentaires Xavier Coiffard (@AngeZanetti) parle d’évangĂ©lisateur (Ă  propos de Jean
Michel), on retrouve lĂ  le langage des ïŹdĂšles de SL. Jean – Michel Billaut est-il  un Evangelist
advisor ? Assurément

Mon entrevue avec Jean-Michel Billaut
06 avril 2010 - Conférence virtuelle N° 3 - http://moiraudjp.wordpress.com/2010/04/06/
conference-virtuelle-n%C2%B0-3/

ConfĂ©rence avec des professeurs de gestion de l’acadĂ©mie de Lyon. Mardi 06 avril 2010 21 heures

L’objectif de cette rĂ©union est de mettre en pratique le cadre conceptuel dĂ©veloppĂ© au cours d’un
stage. Chaque enseignant et IPR sera à son domicile et participera en présentant un sujet ayant
pour thĂ©matique l’économie. Chaque participant aura prĂ©alablement prĂ©parĂ© un diaporama de
maximum 5 slides.

Objectifs de la séance :

  ‱    L’aspect technologique, les ordinateurs, le soft, les connexions ;
  ‱    Le travail distant synchrone ;
  ‱    Le travail commun avec une diversitĂ© de public (enseignants, IPR, professeur d’autres
       disciplines) ;
  ‱    La construction d’une interaction pĂ©dagogique ;
  ‱    Envisager des suites dans le champ disciplinaire de l’économie et gestion (essaimage de
       pratiques)
Un petit mémo de présentation du monde virtuel a été envoyé au groupe préalablement à la
réunion.



Post rĂ©union 22 heures 16 – 7 participants
Comme Ă  chaque fois que l’on organise une premiĂšre rĂ©union avec un nouveau groupe c’est l’effet
d’apprentissage qui domine et sa suite de questions techniques Ă  rĂ©gler en direct :

  ‱     Prise en main de l’avatar et dĂ©placement ;
  ‱     problĂšme de son liĂ© au calibrage du microphone et Ă  la distribution de parole ;
  ‱     Comprendre Ă  distance les rĂ©glages de l’équipement de son correspondant.
AprĂšs des dĂ©buts compliquĂ©s pour raisons de prise en main de l’outil, nous avons pu dialoguer
correctement, trois présentations ont été réalisées (Yolande Barrau, Eric Guiraud, Jean-Paul
Moiraud) à la fois en mode voix et en mode présentation du diaporama grùce au viewer intégré.
C’est une amĂ©lioration Ă©vidente par rapport Ă  mes autres expĂ©riences, c’est mĂȘme un Ă©lĂ©ment
central du dispositif.

Je constate que lorsque le public est habitué aux conférences en ligne le temps consacré aux
rĂ©glages s’amenuise parce qu’il y a une meilleure maĂźtrise de l’outil.
Dans un cadre pédagogique il faut absolument passer par des phases de formation en
prĂ©sentiel avant d’envisager un travail de fond, c’est indispensable (une formation en
prĂ©sentiel a priori me semblerait ĂȘtre la bonne solution). Ce discours vaut pour tout type de
dispositif en ligne (Opensim, second life n’échappent pas Ă  cette rĂšgle) – Il est nĂ©cessaire de
tutorer les futurs tuteurs

AprÚs la phase de réglage nécessaire nous avons pu envisager les applications pédagogiques
possibles, il en ressort plusieurs pistes :

 ‱     Individualisation de l’enseignement ;
 ‱     Cours en ligne avec utilisation de documents en appuie ;
 ‱     Aide aux Ă©lĂšves malades ;
 ‱     Session de rĂ©vision 

Nous avons convenu d’une prochaine rĂ©union Merci aussi Ă  BĂ©atrice Donguy, RaphaĂ«l Multari et
Annie Faure pour leur participation active

Les ressources de la réunion
Présentation de Véronique Bellemin



Présentation de Yolande Barrau

PrĂ©sentation d’Eric Guiraut

Présentation de  Jean-Paul Moiraud



Twitter pendant la sĂ©ance (une activitĂ© peu signiïŹcative)

  ‱    RĂ©union virtuelle le 06 / 04 / 2010 21 heures – Suite stage en prĂ©sentiel – essaimage
       construction pĂ©dagogique – Des profs cette fois # ecogest-lyon
  ‱    rĂ©union virtuelle demain le hashtag sera # ecogest-lyon
  ‱    Test de fonctionnement d’assemblive avec Yolande # ecogest-lyon
  ‱    pb communication sur assemblive # ecogest-lyon
  ‱    Eric Guiraut fait sa prĂ©sentation # ecogest-lyon




10 avril 2010 - Module formation et mondes virtuels - http://moiraudjp.wordpress.com/
2010/04/10/module-formation/

La pratique des mondes virtuels me montre qu’il est vain de croire que les participants vont
comprendre rapidement et seuls les modalitĂ©s de fonctionnement (mĂȘme les fameux digitals
natives). Voici une premiĂšre tentative d’élaboration  d’un document de formation Ă  remettre avant
toute sĂ©ance. Ce document doit permettre de mieux aider l’administrateur Ă  guider les
participants. L’administrateur n’a pas le mĂȘme Ă©cran que les utilisateurs. Par extension il faut se
poser la question des liens entre le réel et le virtuel, quelle est la part de la formation en réel
prĂ©sentiel pour ĂȘtre efïŹcient en virtuel, distant, synchrone ?




Le premier module de formation s’applique au monde Assemblive. On peut appliquer les mĂȘmes
rÚgles aux mondes virtuels développés dans Second Life parce que les problématiques sont encore
plus complexes. Il s’agit d’ĂȘtre en capacitĂ© de mouvoir son avatar, de l’orienter dans un vaste
monde. Par conséquent comment se donner rendez-vous ? Quel lieu sera le lieu de réunion ? Sera
t’il au sol, dans les airs ? La vidĂ©o ci-dessous donne un aperçu de la complexitĂ© du dĂ©placement. Le
référencement préalable des lieux est indispensable.




20 avril 2010 - Mondes virtuels et compétences - http://moiraudjp.wordpress.com/2010/04/20/
mondes-virtuels-et-competences-observations/



Je suis avec attention les expériences pédagogiques qui sont menées dans les mondes virtuels. Je
viens de lire le Billet de David Cordina de Lille 1 Ă  propos d’une rĂ©union dans opensims qui s’est
dĂ©roulĂ©e le 18 mars 2010 – Le Billet
(J’étais prĂ©sent Ă  cette rĂ©union).

Une autre description de cette visite par Sapaya

Il est trĂšs intĂ©ressant d’analyser le billet de David parce que l’on y retrouve certains invariants que
j’avais Ă©voquĂ©s dans d’autres billets. par invariant, j’entends des points communs Ă  un processus
d’apprentissage. Un Ă©lĂ©ments transversal indĂ©pendant du champ disciplinaire, du niveau de
formation. La question technique dans les mondes virtuels me paraĂźt ĂȘtre dĂ©terminante, les billets
de David et de Sapaya l’expliquent clairement.

La question technique est, au dĂ©but d’un processus, centrale

  1.   “Certains Ă©tudiants eurent des difïŹcultĂ©s Ă  installer leur environnement et s’initier Ă  la navigation
       dans les mondes 3D.” – L’intĂ©gration des mondes virtuels dans les dispositifs d’apprentissage
       pose en effet la question de la formation des acteurs et la question des choix de monde.
       Oui c’est difïŹcile, parce qu’il faut installer un environnement souvent lourd et APPRENDRE
       les manipulations. Le facteur technologique reste encore un obstacle. dans le cas décrit on
       est en prĂ©sence d’acteurs largement convaincus dans un cadre, me semble t-il, de
       l’expĂ©rimentation (“aventure, soyez les pionniers d’un monde libre et indĂ©pendant !”)
  2.   “Les serveurs de Francogrid ont un peu craquĂ© durant la visite” – Je retrouve ici les risques que
       chaque enseignant prend en instrumentant les mondes numériques, le risque
       technologique, qui s’ajoute aux autres
3.   “La gestion du groupe n’a Ă©tĂ© facile car nous sommes de nombreux dĂ©butants ne maitrisant pas la
       navigation, la tĂ©lĂ©portation, ou la communication dans ces mondes.” – LĂ  encore une question de
       formation, une question de compétence manipulatoire.
Bien Ă©videmment cette rĂ©union s’inscrivait dans un cadre expĂ©rimental avec tous les risques que
cela engendre mais elle a le mérite de poser de façon claire les enjeux éducatifs futurs. Cette
expĂ©rience permet d’alimenter un matĂ©riel de recherche pour bĂątir de futurs scĂ©narii. Il me
semble que David est sur les mĂȘmes bases puisqu’il conclu par :

“Les projets pĂ©dagogiques sont Ă  (re)dĂ©couvrir Ă©galement par de nouveaux usages Ă  dĂ©velopper : la
crĂ©ation, le dessin, l’accompagnement de nouveaux groupes et les scĂ©narii d’usage ou d’écriture dans les
mondes 3D de la part des apprenants.”

Une conclusion qui me conforte dans l’idĂ©e que les nouveaux processus d’apprentissage se
complexiïŹent et que l’on s’éloigne petit Ă  petit du cadre simple enseignant / apprenant. Enseigner
doit ĂȘtre pensĂ©, Ă  terme, comme un acte de collaboration oĂč sont identiïŹĂ©s des champs de
compĂ©tences spĂ©ciïŹques (le concepteur, le designer, le dĂ©veloppeur, l’enseignant 
). Pour l’instant
nous balbutions,nous tùtonnons, le développeur se veut designer, le designer se frotte au
développement, le professeur tente de fédérer le tout, le chercheur observe 


Encore une belle façon d’illustrer les propos de Claude Levi Strauss sur le bricolage :

“Une forme d’activitĂ© subsiste parmi nous qui, sur le plan technique, permet assez bien de concevoir ce
que, sur le plan de la spĂ©culation, put ĂȘtre une science que nous prĂ©fĂ©rons appeler premiĂšre plutĂŽt que
primitive : c’est celle communĂ©ment dĂ©signĂ©e par le terme de bricolage. Dans son sens ancien, le verbe «
bricoler » s’applique au jeu de balle et de billard, Ă  la chasse et Ă  l’équitation, mais toujours pour Ă©voquer
un mouvement incident: celui de la balle qui rebondit, du chien qui divague, du cheval qui s’écarte de la
ligne droite pour Ă©viter un obstacle. Et, de nos jours, le bricoleur reste celui qui Ɠuvre de ses mains, en
utilisant des moyens dĂ©tournĂ©s par comparaison avec ceux de l’homme de l’art. /
/
Le bricoleur est apte Ă  exĂ©cuter un grand nombre de tĂąches diversiïŹĂ©es ; mais, Ă  la diffĂ©rence de
l’ingĂ©nieur, il ne subordonne pas chacune d’elles Ă  l’obtention de matiĂšres premiĂšres et d’outils conçus et
procurés à la mesure de son projet: son univers instrumental est clos, et la rÚgle de son jeu est de toujours
s’arranger avec les « moyens du bord », c’est-Ă -dire un ensemble Ă  chaque instant ïŹni d’outils et de
matĂ©riaux, hĂ©tĂ©roclites au surplus, parce que la composition de l’ensemble n’est pas en rapport avec le
projet du moment, ni d’ailleurs avec aucun projet particulier, mais est le rĂ©sultat contingent de toutes les
occasions qui se sont prĂ©sentĂ©es de renouveler ou d’enrichir le stock, ou de l’entretenir avec les rĂ©sidus de
constructions et de destructions antĂ©rieures. L’ensemble des moyens du bricoleur n’est donc pas
dĂ©ïŹnissable par un projet (ce qui supposerait d’ailleurs, comme chez l’ingĂ©nieur, l’existence d’autant
d’ensembles instrumentaux que de genres de projets, au moins en thĂ©orie) ; il se dĂ©ïŹnit seulement par son
instrumentalitĂ©, autrement dit, et pour employer le langage mĂȘme du bricoleur, parce que les Ă©lĂ©ments sont
recueillis ou conservés en vertu du principe que « ça peut toujours servir ». De tels éléments sont donc à
demi particularisĂ©s : sufïŹsamment pour que le bricoleur n’ait pas besoin de l’équipement et du savoir de
tous les corps d’état, mais pas assez pour que chaque Ă©lĂ©ment soit astreint Ă  un emploi prĂ©cis et
déterminé. Chaque élément représente un ensemble de relations, à la fois concrÚtes et virtuelles ; ce sont
des opĂ©rateurs, mais utilisables en vue d’opĂ©rations quelconques au sein d’un type.
/
/
l’exemple du bricoleur. Regardons-le Ă  l’Ɠuvre : excitĂ© par son projet, sa premiĂšre dĂ©marche pratique est
pourtant rĂ©trospective il doit se retourner vers un ensemble dĂ©jĂ  constituĂ©, formĂ© d’outils et de matĂ©riaux ;
en faire, ou en refaire, l’inventaire enïŹn et surtout, engager avec lui une sorte de dialogue, pour rĂ©pertorier,
avant de choisir entre elles, les rĂ©ponses possibles que l’ensemble peut offrir au problĂšme qu’il lui pose.
Tous ces objets hĂ©tĂ©roclites qui constituent son trĂ©sor, il les interroge pour comprendre ce que chacun d’eux
pourrait « signiïŹer », contribuant ainsi Ă  dĂ©ïŹnir un ensemble Ă  rĂ©aliser, mais qui ne diffĂ©rera ïŹnalement de
l’ensemble instrumental que par la disposition interne des parties. Ce cube de chĂȘne peut ĂȘtre cale pour
remĂ©dier Ă  l’insufïŹsance d’une planche de sapin, ou bien socle, ce qui permettrait de mettre en valeur le
grain et le poli du vieux bois. Dans un cas il sera Ă©tendue, dans l’autre matiĂšre. Mais ces possibilitĂ©s
demeurent toujours limitĂ©es par l’histoire particuliĂšre de chaque piĂšce, et par ce qui subsiste en elle de
prĂ©dĂ©terminĂ©, dĂ» Ă  l’usage originel pour lequel elle a Ă©tĂ© conçue, ou par les adaptations qu’elle a subies en
vue d’autres emplois. /
/ les Ă©lĂ©ments que collectionne et utilise le bricoleur sont « prĂ©contraints ».
D’autre part, la dĂ©cision dĂ©pend de la possibilitĂ© de permuter un autre Ă©lĂ©ment dans la fonction vacante, si
bien que chaque choix entraßnera une réorganisation complÚte de la structure, qui ne sera jamais telle que
celle vaguement rĂȘvĂ©e, ni que telle autre, qui aurait pu lui ĂȘtre prĂ©fĂ©rĂ©e.
/
/ Sans jamais remplir son projet, le bricoleur y met toujours quelque chose de soi”

Si non ne souhaitons plus “bricoler” nous devons commencer par dĂ©terminer quelles sont les
compétences techniques à maßtriser par les acteurs :

  ‱  CompĂ©tences manipulatoires pour les enseignants et les apprenants ;
  ‱  CompĂ©tences techniques pour les enseignants et les apprenants (paramĂ©trer ses logiciels, le
     module audio de l’ordinateur 
) ;
 ‱   Être en capacitĂ© de choisir le monde virtuel adaptĂ© Ă  ses besoins. Une question se pose,
     j’investis un monde et je conçois dans cet espace ou alors je pense mon enseignement, je
     détermine un cahier des charges et ensuite je sélectionne un monde adapté ?
MAJ du 19 avril 2010

Le premier jet de ce billet a Ă©tĂ© rĂ©digĂ© le 21mars. Depuis j’ai beaucoup pratiquĂ© les mondes
virtuels dans le cadre de mon enseignement, j’ai confrontĂ© mon travail avec des universitaires (Lyon
3),avec des professionnels du secteur privé (assemblive notamment). Il en ressort que les
problĂ©matiques de formation sont identiques, si l’on extirpe la chair disciplinaire on dĂ©gage des
invariants (je rédigerai un billet sur cette thématique)

Par contre je vois une diffĂ©rence notable entre l’enseignement dans le secondaire et le supĂ©rieur :

- Dans le secondaire l’enseignant reste l’homme orchestre, il a en charge toute l’organisation
du processus, ce qui en l’état est une limite certaine Ă  la gĂ©nĂ©ralisation.

- Dans le supérieur la situation diffÚre par la capacité des UMR à diviser les tùches de
conception. D’aprĂšs ce que j’en ai vu le processus est rĂ©parti entre, le programmeur dĂ©veloppeur,
le concepteur des cours (MCF, professeur des universités), les tuteurs.

Ces analyses restent Ă  afïŹner mais elles m’orientent vers l’idĂ©e qu’il n’ y a pas un modĂšle de
formation / apprentissage unique. Le processus semble trÚs dépendant du contexte de la formation
et de l’état des relations entre les diffĂ©rents acteurs.

Ces éléments valident partiellement des éléments du scénario monde virtuel en téléchargement
sur ce blog.

Mon activitĂ© et mes rĂ©ïŹ‚exions sur ce sujet m’ont fait dĂ©couvrir des positions assez radicales qui
opposent les mondes virtuels et les mondes augmentĂ©s (les augmentatistes). Je n’ai pas trouvĂ© de
littérature abondante à ce sujet mais elles traduisent une bataille de fond entre les défenseurs de
Second Life et les mondes qui s’insĂšrent dans un navigateur. Ces querelles me semblent dĂ©suĂštes
parce que  trop centrĂ©es sur l’outil et laissent de cĂŽtĂ© l’essentiel : est ce que les mondes virtuels
donnent une valeur ajoutĂ©e Ă  l’apprentissage ?
23 avril 2010 - Individualisation - http://moiraudjp.wordpress.com/
2010/04/23/individualisation-mondes-virtuels/


Stade N°2 de l’expĂ©rience.
Mois d’avril – La phase de bricolage est en passe de s’achever, les expĂ©riences s’accumulent et les
soucis techniques semblent s’amenuiser. Je suis en phase rĂ©elle de travail, je peux me concentrer
sur l’essentiel de ma mission, enseigner et faire apprendre l’économie et gestion pour les design de
mode.

Trois utilisations pédagogiques de ce monde virtuel

- Pour les apprenants :

  ‱     Les confĂ©rences en ligne
Les expĂ©riences commencent Ă  s’accumuler mais elles ne deviendront satisfaisantes  qu’à partir du
moment oĂč il y aura un programme rĂ©gulier, planiïŹĂ© avec une rĂ©elle banque de donnĂ©es ressources
qui sera réutilisable.

    ‱   L’individualisation
Cette orientation commence Ă  prendre forme et semble tout Ă  fait satisfaisante parce que
l’interaction est rĂ©elle. Les moments de travail ne sont pas “factices“. Pourquoi factices ? Ce
qualiïŹcatif est Ă  interprĂ©ter par rapport aux pratiques du rĂ©el. Au lycĂ©e je peux aller dans les
laboratoires de crĂ©ation mais 9 / 10 ce n’est pas le bon moment. Je suis administrativement dans
mon rĂŽle (je suis lĂ ) mais pĂ©dagogiquement totalement inefïŹcace. Le monde virtuel me permet de
ïŹxer des rendez-vous d’une durĂ©e programmĂ©e, personne ne le voit mais 
 c’est efïŹcace

- Deux pratiques d’individualisation dans la mĂȘme journĂ©e, une interaction dans deux contextes
technologiques. PremiĂšre cas un travail d’interaction avec son et texte projetĂ© dans le viewer.
Seconde une Ă©tudiante qui ne savait pas activer le module audio de son PC. Nous avons ƓuvrĂ©
avec l’étudiante qui Ă©coutait les commentaires et donnait ses rĂ©ponses par chat.

Le travail avec Amandine
- Le travail d’individualisation avec Amandine s’est rĂ©alisĂ©e dans des conditions technologiques 
optimales, un rĂ©el global talk (pas d’écho, une bonne Ă©coute, une bonne rĂ©ception). Nous avons pu
nous consacrer au travail concernant la gestion et le design. Nous avons fait Ă©voluer le travail en
direct grĂące Ă  nos Ă©changes d’argumentaires.

Le travail a semblé, de mon point de vue, trÚs positif, les réactions des étudiants sont à consulter
dans les commentaires.

Eric Guiraut et ses élÚves du lycée Carriat (voir les commentaires) de Bourg en Bresse semblent
tirer les mĂȘmes conclusions (mĂȘme si se sont des conclusions qui ne reposent pas encore sur une
pratique Ă©tablie)

Une vidĂ©o d’un moment d’individualisation (mettre votre son au maximum)


  ‱    Un ïŹchier son de cette sĂ©ance d’individualisation




- Pour les enseignants

L’expĂ©rience est accompagnĂ©e d’une analyse de pratique, de l’écriture d’un scĂ©nario. A ce jour le
rĂ©sultat est encourageant puisque  deux personnes utilisent les rĂ©sultats de mon travail, c’est peut
ĂȘtre l’amorce d’une scĂ©narisation par l’usage

- Eric Guiraut cité précédemment

- @AngeZanetti consultant en monde virtuel



25             avril 2010 - Wvcamp

http://moiraudjp.wordpress.com/2010/04/25/opensims-vwcamp/

Le cadre du vwcamp
J’ai participĂ© ( 24 avril 2010) au Vwcamp organisĂ© dans opensims. Une sĂ©ance trĂšs instructive pour
mon analyse des mondes virtuels comme Ă©lĂ©ment de construction de processus d’apprentissage.

Tout d’abord quelques ressources pour illustrer cette manifestation – Le contexte (une rĂ©union de
praticien des mondes virtuels), les acteurs (une quantitĂ© de geeks scripteurs oĂč pas), les outils
(opensims, twitter, un blog,un wiki, facebook, google docs)

  ‱    Une vidĂ©o


  ‱    Un diaporama

Visualiser mon diaporama
Visualiser le diaporama de Jean – Marie Louche



Les invariants techniques – La forme
Les discussions dans les différents ateliers ont été trÚs riches (je reviendrai sur ce point dans un
autre billet)

Quels sont les points communs, les invariants pédagogiques, avec mes expériences dans
assemblive ? Beaucoup plus nombreux que je ne le croyais 
 Je vais commencer par la
communication, J’ai retrouvĂ© les mĂȘmes contraintes :

  1.   Les réglages du son, il est nécessaire de caler les équipements avant de lancer toute
       discussion, cela peut prendre un certain moment car le logiciel demande une certaine
       maĂźtrise. Il est indispensable qu’il y ait un organisateur / technicien / formateur / pĂ©dagogue
       pour piloter les bĂ©otiens dans leurs rĂ©glages. J.M Louche a Ă©tĂ© parfait dans ce rĂŽle et m’a
       guidĂ© de façon prĂ©cise et efïŹcace- (phase de formation technique indispensable)
  2.   La communication. Elle repose sur deux éléments fondamentaux la voix et le chat. Des
       participants n’avaient pas la fonctionnalitĂ© activĂ©e soit pour des raisons techniques soit
       pour des raisons personnelles
  ‱    Raisons techniques – On retrouve un Ă©lĂ©ment que j’avais dĂ©jĂ  abordĂ©, l’homogĂ©nĂ©itĂ© du
       parc ordinateur ;
  ‱    Raison personnelle – Un participant utilisait le chat pour ne pas rĂ©veiller ses enfants (j’ai
       bien connu cette obligation), je n’ai pas utilisĂ© le casque car pour une raison mystĂ©rieuse il
       dĂ©sactive le son – J’en tire une conclusion ,le travail dans un monde virtuel nĂ©cessitĂ©
       d’avoir des conditions matĂ©rielles optimales parce que l’interaction est rĂ©elle. Intervenir
       c’est parler, parler c’est avoir un environnement serein et calme. Pour les adolescents tous
       les pĂ©dagogues, Ă©ducateurs prĂ©cisent qu’il ne faut pas que l’ordinateur soit dans un endroit
       isolĂ© mais bien dans un lieu commun aïŹn d’éviter les dĂ©rives, aïŹn de favoriser un contrĂŽle
       parental. Pour les mondes virtuels c’est le contraire IL FAUT un lieu calme, isolĂ©
       favorisant l’interaction. Comment imaginer interagir dans un monde virtuel avec un
       ordinateur situĂ© dans un lieux commun oĂč l’on regarde la tĂ©lĂ©, on gambade, on claque les
       portes ?
Les débats de fond
L’analyse de Philippe Couzon sur son blog

Je vais reprendre et commenter un extrait du billet de Philippe / Mascottus “Ce fut donc
essentiellement d’éducation et de pĂ©dagogie dont il a Ă©tĂ© question, pas particuliĂšrement d’opensim“. C’est
l’éternel dĂ©bat sur le net, quelle est la place de l’outil ? Personnellement j’ai tranchĂ© depuis
longtemps, ce sont les usages qui m’intĂ©ressent. Entre un dĂ©bat sur le court terme centrĂ© sur
l’outil et un dĂ©bat Ă  plus long terme centrĂ© sur une politique Ă©ducative mon choix est fait. J’ai
rĂ©digĂ© des billets sur ce point en m’appuyant sur notre histoire de la pĂ©dagogie instrumentĂ©e. En
disant cela je ne mets pas la technologie comme un élément anecdotique, bien au contraire, je
souhaite simplement (?) qu’on la mette en Ă©cho avec les enjeux structurels des apprentissages et
de l’enseignement.

Philippe Couzon semble en partie partager cette analyse : “En trĂšs bref rĂ©sumĂ©, je dirais seulement
ceci : ce ne sont pas les mondes virtuels qu’il faut expliquer mais les usages et il faut montrer
plutĂŽt que de dĂ©montrer.”
Je sais que ma position ne va pas satisfaire les développeurs, les users geeks qui continuent à peser
le pour et le contre des mondes en tant que technologie en tĂ©moigne le billet de blog de “The
imprudence blog” :

“/
/ What that does not mean is that we are shifting our focus back to Second Life. On the contrary,
OpenSim is, and will remain, our primary target. OpenSim-related features and issues will
take a much higher priority than before, while issues speciïŹc to Second Life take a back seat.

In addition to focusing on OpenSim as a platform, we are becoming more involved with the OpenSim
community. The response and enthusiasm from OpenSim users and developers has been incredible, and
we’re looking forward to a long and fruitful future with OpenSim /
/”

VidĂ©o d’une intervention du 25 / 04 – Fabrice Parisi




28 avril - Conférence ITECH http://moiraudjp.wordpress.com/
2010/04/28/prochaine-conference-virtuelle/



La prochaine confĂ©rence virtuelle aura pour thĂšme    – Les textiles
innovants – Challenge Itech

Cette confĂ©rence est une progression certaine dans la dĂ©marche des mondes virtuels parce qu’elle
est organisĂ©e en transdisciplinaritĂ© – Technologie textile et gestion.

Elle  aura lieu le 26 mai à 20 heures 30


La date dĂ©ïŹnitive n’est pas arrĂȘtĂ©e mais ce sera ïŹn mai. Seront intervenants des enseignants de
technologie textile, des anciens Ă©tudiants de DSAAT, une reprĂ©sentante de l’ARDI (agence
rĂ©gionale du dĂ©veloppement et de l’innovation)



La salle de conférence est ici

Travaux préparatoires
La rĂ©ussite d’une confĂ©rence virtuelle dĂ©pend largement de sa bonne
prĂ©paration – (PrĂ©paration des outils, formation des acteurs, calibrage des
interventions, indication des formats acceptés par le systÚme, collationnement
des documents à présenter), il faut donc lui consacrer du temps en amont pour
optimiser les chances de réussite en aval.

Le cadre des rĂ©unions virtuelles commence Ă  se prĂ©ciser (le scĂ©nario pĂ©dagogique devra l’intĂ©grer)
‱    Choix des confĂ©renciers ;
  ‱    Envoi d’un mĂ©mo de formation ;
  ‱    RĂ©union prĂ©paratoire avec les confĂ©renciers pour prendre en main l’environnement ;
  ‱    Fixation d’un cadre d’intervention (nature de l’intervention, temps de l’intervention, nature
       des documents d’accompagnement, temps de discussion avec le public) ;
  ‱    MĂ©thode d’information pour la rĂ©union (information en classe, utilisation de twitter, groupe
       facebook, mailing)
La partie sélection et contact avec les conférenciers, détermination des thématiques est prise en
charge par Bruno Venturelli, professeur de technologie textile et responsable de la plateforme
technologique.

J’assurerai le rĂ©ception des ïŹchiers et leur mise en ligne dans le viewer de assemblive. Je
m’occuperai de la captation de la sĂ©ance (ïŹlms, photo).

RĂ©partition des rĂŽles

- Introduction de la sĂ©ance – Bruno venturelli

- Transitions entre les invitĂ©s – Jean – Paul Moiraud

- Captation des donnĂ©es - Jean – Paul Moiraud

Le document de formation envoyé aux intervenants




La salle de conférence et son mur de présentation




Les nouveautés testées pendant cette conférence :

- Le fractionnement des tĂąches – Cette rĂ©union pilotĂ©e par deux enseignants qui se sont
répartis les tùches (voir les explications ci-dessus)

- L’insertion des photos des intervenants. Le cours en immersion crĂ©ent de
l’interactivitĂ©. Une rĂ©ïŹ‚exion d’un groupe d’étudiants m’a fait comprendre qu’il Ă©tait utile de
pouvoir identiïŹer l’individu qui se “cache” derriĂšre l’avatar. Bruno Venturelli est intervenu dans une
confĂ©rence (ConfĂ©rence avec Thomasine Giesecke), il s’est prĂ©sentĂ© en tant que professeur du
lycĂ©e. Les Ă©tudiantes prĂ©sentes m’ont dit qu’elles auraient aimĂ© pouvoir mettre un visage  sur le
discours  du professeur qu’elles ne connaissaient pas.

Pour cette raison j’ai demandĂ© aux intervenants d’envoyer une photo aïŹn d’alimenter le document
de présentation de la conférence.
La conférence sera commentée sur Twitter vous pourrez suivre les commentaires en direct sur la
page ïŹ‚ux twitter du blog de cours – ici



A suivre 





15 mai 2010 LiÚge Chaire des civilisations numériques                http://moiraudjp.wordpress.com/
2010/05/15/chaire-des-civilisations-numeriques/



Mon intervention à la chaire des civilisations numériques à la haute école de LiÚge

L’enseignement (apprentissage) en sections design de mode et particuliùrement en gestion pose en
permanence la question des connexions entre les enjeux de la formation initiale et les enjeux du
monde professionnel.

II est utile sinon indispensable de confronter les savoirs académiques transmis en classe et les
savoirs professionnels (l’un ne primant pas sur l’autre). Jusqu’à ces derniĂšres annĂ©es il m’était trĂšs
difïŹcile de faire dialoguer ces deux mondes en raison d’incompatibilitĂ©s temporelles et spatiales.

La question rĂ©currente Ă©tait la suivante : “Comment convier d’autres acteurs, riches de savoirs et
compĂ©tences, en capacitĂ© de faire la synthĂšse entre les acquis de l’école et les compĂ©tences du
monde du travail.”

Dans un cadre non numĂ©rique, il est difïŹcile, voire impossible (lorsque le rĂ©fĂ©rentiel ne le prĂ©voit
pas explicitement) d’organiser ces rencontres pendant le temps de cours. Les designers ne
refusent pas de participer aux débats mais 
 ils sont géographiquement éloignés, ils ont une
intense activité professionnelle, leurs temps de liberté professionnelle ne sont jamais les temps
d’apprentissage.

Le temps et l’espace sont un frein Ă©vident Ă  la communication et aux rencontres dans une
conception classique. Depuis des années je me demandais comment concilier ces contraintes :

* Confronter le savoir disciplinaire Ă  une pratique professionnelle ;

* Opérer dans un rapport temps et espace qui ne soit pas seulement un face à face pédagogique ;

* Abolir le temps et les distances pour construire un apprentissage.

L’introduction des fonctionnalitĂ©s d’un monde virtuel dans la construction de mon enseignement
et dans les apprentissages de mes Ă©tudiants m’a permis de reconïŹgurer mes intentions
pédagogiques.

AprĂšs avoir a priori dĂ©terminĂ© le contexte, les acteurs, les outils et les ressources,j’ai pu formaliser
ma pratique.
J’ai souhaitĂ© ajouter une dimension rĂ©ïŹ‚exive Ă  ma pratique, m’extraire d’une situation de bricolage
(Ă  bien des Ă©gards enfermante).

J’ai rĂ©digĂ© un scĂ©nario pĂ©dagogique, il est tĂ©lĂ©chargeable sur mon blog, ne se veut pas prescriptif et
ambitionne de mutualiser une pratique que chaque enseignant pourra interpréter à sa façon.

Construire un processus d’apprentissage en utilisant un monde virtuel

Un scĂ©nario pour l’utilisation d’un monde virtuel dans un dispositif d’apprentissage. Il n’est en rien
prescriptif, Ă©voluera avec l’expĂ©rience et dĂ©coule d’une analyse et d’une pratique avec des
Ă©tudiants.

Le diaporama présenté en séance




18 mai 2010

JournĂ©es numĂ©riques - DĂ©brieïŹng



Il est des journĂ©es que l’on aimerait ne pas avoir vĂ©cu. Ce 18 mai en fait partie

Foin de mon Ă©go, il a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Ă©cornĂ© il le sera encore 
 En ïŹligrane je dis que ma prestation n’a
pas été à la hauteur de mes attentes et pour cause 


1 – Quand tout va de travers 


Pour la premiÚre fois de ma vie numérique je cumule les catastrophes, lors des premiers essais je
n’avais pas accĂšs aux ïŹ‚ux vidĂ©os du carrĂ© des blogueurs, la pile de mon clavier sans ïŹl a lachĂ©, la
connexion internet s’est effondrĂ©e chaque fois que je me suis connectĂ© sur le carrĂ© (les autres
mondes m’accueillaient sans problĂšme). Connexion, dĂ©connexion, jurons, reconnexion, jurons 


J’ai demandĂ© l’asile numĂ©rique sur l’ordinateur de mon ïŹls – Connexion aprĂšs tĂ©lĂ©chargement du
viewer 2.0.

ArrivĂ© sur site dans un Ă©tat d’énervement avancĂ© j’ai bĂąclĂ© mon intervention, disons qu’elle n’était
pas à la hauteur de ce que j’avais à dire, d’un sujet que je maütrise parfaitement. Heureusement
Hugo dans sa restitution brillante m’a sauvĂ© du naufrage.




Passons donc cette navrante expĂ©rience au compte des pertes et proïŹts pĂ©dagogiques.

2 – Quelles conclusion en tirer ?
Dans toute situation détestable, il y a des enseignements à tirer.

J’imagine cette situation en conïŹguration pĂ©dagogique devant des Ă©tudiants
 ou plutĂŽt je n’ose
pas l’imaginer.

Je reviens Ă  mon scĂ©nario d’utilisation du monde virtuel -                 Quels sont les prĂ©-requis
indispensables :

- Avoir une connexion stabilisée en permanence. Je suis ultra mais je reste persuadé que la machine
est au service de l’humain, pas le contraire) ;

- Avoir une formation prĂ©alable pour que l’outil reste en tĂąche de fond (la fonction du monde
virtuel est la facilitation de l’acte pĂ©dagogique, pas la loi de l’emmerdement maximum). J’ai eu du
mal Ă  manipuler la visionneuse de ppt ;

Dans une situation pĂ©dagogique mon cours aurait Ă©tĂ© annulĂ©, on voit poindre l’obstacle
technologique dans les constructions, s’il se doit ĂȘtre en tĂąche de fond, il n’en reste pas moins qu’il 
conditionne tout le reste.

J’en conclus que cet Ă©pisode tragico-comique explique en partie la frilositĂ© des enseignants face
aux nouvelles technologies en général, aux mondes virtuels en particulier. Un enseignant a besoin
de sĂ©rĂ©nitĂ©, de stabilitĂ© pour travailler, il n’a pas envie de concevoir un cours pour le jour oĂč ça
marche et un cours pour le jours ou ça ne marche pas.

Utiliser un monde virtuel c’est se mettre en danger, qui a envi de rajouter une couche d’instabilitĂ©
dans un univers incertain ?

C’est un dĂ©bat passionnant qui n’écornera pas deux convictions fondamentales chez moi :

- J’adore utiliser les mondes virtuels dans les dispositifs d’apprentissage ;

- Ma conférence était pas terrible.




19 mai 2010 - Du général au particulier http://moiraudjp.wordpress.com/2010/05/19/jnumcamp-du-
personnel-au-general/



AprĂšs avoir contĂ© mes dĂ©boires Ă©gocentrico-technologiques, il me faut passer Ă  l’essentiel de cette
journĂ©e, le contenu et mes rĂ©ïŹ‚exions sur le fond.

D’abord un regret, celui de ne pouvoir utiliser a posteriori les traces du chat. La force des mondes
virtuels est qu’ils permettent de concevoir les projets en mode mutimodal (texte, image, son,
vidĂ©o), chaque mĂ©dium est riche  parce qu’il permet d’Ɠuvrer a priori pendant les dĂ©bats et a
posteriori Ă  l’aide des traces conservĂ©es. Pourtant je ne peux rĂ©diger ce billet que sur la base de
notes prises à la volée par absence des traces sauvegardées. Il est dommage que cette
fonctionnalitĂ© n’existe pas ou ne soit pas activĂ©e.  Il en est de mĂȘme pour les autres mondes que
j’observe (opensims, assemblive)
Mon thùme d’analyse est l’utilisation des mondes virtuels dans les processus d’apprentissage, les
enjeux et les scĂ©narii de la pĂ©dagogie embarquĂ©e (SPE) – La phase apprentissage est l’objectif
principal, la ïŹn , le monde virtuel est un moyen (la proposition inverse me parait contre-
productive).



Dans mon intervention j’ai posĂ© la question du design des mondes virtuels, qui designe les
environnements ? En disant cela je savais que je jetais un pavé dans la marre et je connaissais par
avance la rĂ©ponse qui me serait faite. ConformĂ©ment Ă  mes attentes il m’a Ă©tĂ© rĂ©pondu que dans
SL chaque propriĂ©taire Ă©tait son propre crĂ©ateur-dĂ©veloppeur d’espaces, d’objets de lieu. Je
comprends cette philosophie généreuse et par certains aspects libertaires mais 


Je me positionne comme enseignant du secondaire post bac et je cherche Ă  analyser par quels
moyens  pourrait -on développer ces méthodes, les rendre mutualisables au plus grand nombre,
oserais je le mot d’industrialisation ? Je ne connais pas le proïŹl type des participants du
JnumCamp mais j’ai le sentiment que c’est majoritairement une communautĂ© de geeks, ceux qui
agitent les idées, les pionniers, les chercheurs des laboratoires ad hoc, les doctorants 


Je comprends la revendication du “do it yourself“, lorsque je circule dans les crĂ©ations de
@hugobiwan dans la bibliothÚque francophone (le lien est la SLurl de la biblio), je suis fasciné, je
voyage en pleine poĂ©sie, c’est un laboratoire d’idĂ©es Ă  ciel numĂ©rique ouvert. Pour autant, peut-on
demander Ă  chaque enseignant d’ĂȘtre en capacitĂ© de concevoir son monde, pour ses cours ? Je ne
le pense pas. Il me parait illusoire de penser que les enseignants vont se mettre à coder, à créer à
organiser de façon massive, à acheter des ßles. En disant cela je ne tiens pas un discours défaitiste, je
pose une question de méthode pour un enseignement de masse.

Je pense qu’il faut penser l’intĂ©gration des mondes virtuels dans les apprentissages de façon globale
par division des tùches. La transversalité, la capacité à croiser les compétences est un moteur de
dĂ©veloppement. L’intervention d’un  Ă©tudiant de l’HETIC Ă©tait intĂ©ressante Ă  ce titre car il
expliquait que leur projet Ă©tait menĂ© Ă  plusieurs mains. Je crois beaucoup Ă  une forme de “supply
chain” pĂ©dagogique. Des concepteurs de cours, des dĂ©veloppeurs, des ergonomes, des designers, un 
“community manager” pĂ©dagogique 
 et j’en oublie surement. A titre d’exemple, les photos en ligne
de l’organisation des jnumcamp est trĂšs intĂ©ressante parce qu’elle montre cette division des tĂąches
(un chargé des tweets par exemple).

Je ne suis pas dans la tonalitĂ© actuelle mais je pense qu’une vision d’un apprentissage instrumentĂ©
par les mondes virtuels est une source d’emplois, de nouveaux mĂ©tiers. Dans le dĂ©bat j’ai posĂ© la
question suivante Ă  l’intervenant de l’ENSAD : “faut-il crĂ©er un enseignement d’art appliquĂ© pour des
designers de mondes virtuels ? “

Je suis convaincu qu’il faut passer du stade du bricolage au stade de la mĂ©thode gĂ©nĂ©ralisable. Ne
pas l’envisager n’est ce pas se condamner à cantonner les travaux des profs (notamment dans le
secondaire) au stade de l’expĂ©rimentation dĂ©calĂ©e ? J’en parle avec sĂ©rĂ©nitĂ© parce que j’ai le
sentiment d’appartenir Ă  ce groupe de profs pionniers mais cette Ă©tiquette me pĂšse tant elle est
enfermante. Ce dont ont besoin les enseignants, ce sont des outils clĂ©s en main (Éric
Guiraud).

En conclusion il me semble qu’il y a un champ à investir – Proposer des patrons de mondes
virtuels pour l’enseignement – un apprentissage conçu dans une dynamique de projet
transdiciplinaires. Je livre ma rĂ©ïŹ‚exion aux commentaires parce que le sujet est vaste, complexe,
probablement source de polémique mais évidemment passionnant.

Précisions : Suite au commentaire de @angezanetti je tiens à préciser que dans mon esprit un
projet transdisciplinaire intĂšgre les dĂ©cideurs et les ïŹnanciers. Les enjeux pĂ©cuniaires sont
fondamentaux. Sur ma page facebook je disais que le développement des mondes virtuels
dépendait probablement de nos capacités à externaliser la conception. Le jnumcamp démontre de
façon criante l’existence de ce terreaux fĂ©cond , les ïŹnanciers n’étaient pas prĂ©sents, ils peuvent
s’exprimer ici.




19 mai 2010
Challenge Itech – RĂ©union prĂ©paratoire


Le 19 mai au soir s’est dĂ©roulĂ©e la rĂ©union prĂ©paratoire Ă  la confĂ©rence ITECH.

Cette rĂ©union s’inscrit dans le cadre d’un travail collaboratif transversal entre un professeur de
technologie textile, responsable de la plateforme technologique et un professeur de gestion pour
l’aspect organisation. Le travail collaboratif c’est aussi la capacitĂ© Ă  rĂ©unir en un mĂȘme endroit des
personnes de secteurs différents (enseignants, professionnels).

Conformément à ce que je propose dans mon scénario pédagogique, nous avons réunis les divers
acteurs en présentiel  distant synchrone (professeurs de spécialités, étudiants, professionnels du
textile). Pour la plupart des acteurs, le travail immersif était une premiÚre, une découverte.
L’objectif factuel Ă©tait par consĂ©quent double, faire dĂ©couvrir une autre rĂ©alitĂ© de l’apprentissage –
enseignement et organiser une conférence.

Nous avons provoqué cette réunion car, hors les milieux de la recherche, des milieux
technophiles, les mondes virtuels (immersifs) restent largement méconnus. Il fallait donc présenter
la logique des milieux immersifs. Nous sommes convaincus que ces solutions apportent une valeur
ajoutĂ©e dans nos constructions mais tout aussi convaincus qu’il faut guider, orienter les participants
notamment dans les fonctions manipulatoires pour les débuts. La clé de la réussite passe par une
démarche pédagogique permanente.

Nous avons proïŹtĂ© de cette soirĂ©e pour aborder les questions de technique ie prendre en main
les avatars, gérer les modes relationnels et les passages de parole. Il apparait que les acteurs du
processus utilisent assez naturellement le chat. Une activitĂ© de “babillage” intense s’est dĂ©roulĂ©e 
pendant la confĂ©rence (il est dommage que l’on ne puisse pas encore sauvegarder ce chat).

Compétences manipulatoires abordées : Les déplacements des avatars, la gestion de la gestuelle, la
manipulation de la visionneuse, la gestion de la prise de parole, la gestion de l’identitĂ© numĂ©rique
(le choix de l’état civil est imposĂ©)
Cette réunion est un forme de mise en abime puisque nous proposons une méthode innovante de
communication  / apprentissage pour un concours qui traite d’innovation technologique textile.

En résumé cette séance se caractérisait par :

  ‱   Le contexte – L’enseignement de la technologie textile et le design au niveau BTS,
      DSAAT et Ă©cole d’ingĂ©nieur ;
 ‱    Une intention pĂ©dagogique – La prĂ©sentation du challenge ITECH sur les textiles
      innovants. Réunir les différents acteurs engagés dans ce challenge et notamment la
      plateforme technologique du lycĂ©e La MartiniĂšre-Diderot et l’école d’ingĂ©nieur ITECH ;
 ‱    Des acteurs - Des enseigants, des apprenants, des professionnels du textile, des
      institutionnels ;
 ‱    Les outils – Le monde virtuel Assemblive, des ordinateurs interconnectĂ©s ;
 ‱    Des ressources – La production de documents de prĂ©sentation sous forme de
      diaporama, la captation d’images de la sĂ©ance et Ă  terme captation de vidĂ©os Ă  ïŹn de
      diffusion ;
Quelques conclusions intermédiaires :

Quelques conclusions intermédiaires :

Il est nĂ©cessaire de dĂ©terminer les rĂŽles des organisateurs pour gĂ©rer de façon efïŹcace les
rĂ©unions, les rendre plus ïŹ‚uides. Il faut me semble t-il attribuer des fonctions prĂ©cises Ă  diffĂ©rentes
personnes. Les rĂ©unions virtuelles nous orientent vers une division des tĂąches c’est-Ă -dire nommer
un administrateur des dĂ©bats, un gestionnaire des captations, un gestionnaire du chat. La ïŹ‚uiditĂ©
des dĂ©bats dĂ©pend largement de cette capacitĂ© Ă  organiser efïŹcacement les relations sociales.

La gestion de la visionneuse - Nous avons eu des problĂšmes de gestion de la visionneuse. ce
qui nous est apparu comme un “bug” technique est en fait une question de rĂ©gulation sociale.
Lorsque le diaporama Ă©tait mis en ligne plusieurs personnes actionnaient les ïŹ‚Ăšches
directionnelles. Nous aviserons Ă  l’avenir les participants que seul le confĂ©rencier peut avoir la main
sur le dĂ©roulement, les auditeurs se contentant d’avoir une attitude passive Ă  l’endroit du
document




20 mai 2010 Challenge ITECH et réunion e.tech http://moiraudjp.wordpress.com/2010/05/20/
challenge-itech/


L’ensemble des diaporamas qui seront prĂ©sentĂ©s lors de la sĂ©ance de travail et la prĂ©sentation des
intervenants et auditeurs. Les participants peuvent consulter prĂ©alablement Ă  la rĂ©union l’ensemble
des documents et préparer leurs questions.

Vous pouvez déjà déposer vos questions en laissant un commentaire sur ce
blog, nous y répondrons en séance.

Pour vous connecter sur le monde virtuel c’est ici

La réunion ITECH -  La MartiniÚre-Diderot aura lieu
le 26 mai Ă  20 heures 30
Le déroulement de la séance et les participants



La prĂ©sentation de l’ITECH



La plateforme technologique (PFT)



L’historique des challenges ITECH



Un projet – La borne de repos OKAMAK



Le diaporama de synthĂšse



Le projet abaca




22 mai 2010 Mashup http://moiraudjp.wordpress.com/2010/05/22/mushup/

Un billet, une fois n’est pas coutume, pour mettre en avant un outil, un widget pour ĂȘtre prĂ©cis.
J’utilise souvent une expression pour dĂ©ïŹnir mon travail.

“Utiliser les fonctionnalitĂ©s d’outils hĂ©tĂ©rogĂšnes au proïŹt d’un projet homogĂšne“



L’hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© peut avoir l’inconvĂ©nient de multiplier les lieux numĂ©riques, se dĂ©placer de site en
site pour bĂ©nĂ©ïŹcier des fonctionnalitĂ©s souhaitĂ©es (Facebook, Twitter, monde virtuel 
),
mémoriser les diverses url et les mots de passe. A ce jour mon blog concentre en un seul lieu ces
Ă©lĂ©ments, Twitter, Delicious et maintenant le monde virtuel. L’objectif de souplesse au service du
travail, d’une rĂ©ïŹ‚exion gestion-design. J’espĂšre que les Ă©tudiants sauront se saisir de ces
fonctionnalitĂ©s pour les mettre au service de cet immense “think tank” qu’est le DSAAT.

L’insertion du monde virtuel me permet de tutorer à distance les utilisateurs. Je peux me loguer,
selon mes besoins en mode administrateur ou en mode utilisateur. Je bĂ©nĂ©ïŹcie ainsi du visuel des
mondes de l’un et de l’autre ce qui me facilite  le travail en cas de demande d’assistance.

Les images ci-dessous rĂ©sument l’intĂ©gration des solutions hĂ©tĂ©rogĂšnes dans le blog.
Ci-dessous une vidĂ©o qui prĂ©sente l’intĂ©gration du monde virtuel dans le blog.




26 mai 2010 - Itech Vidéos - http://moiraudjp.wordpress.com/2010/05/26/itech-videos/



Les vidéos de la conférence consacrée au challenge ITECH.

Une confĂ©rence de plus et c’est du savoir faire supplĂ©mentaire engrangĂ©. Pour la premiĂšre fois
nous pouvons produire des traces de notre travail. Des traces que nous allons pouvoir injecter
dans nos cours de l’annĂ©e prochaine. Ce rĂ©sultat est le fruit d’une analyse rĂ©alisĂ©e avec Bruno
Venturelli et Josiane Masson. Nous nous sommes partagĂ©s les rĂŽles. J’ai donc pu me consacrer au
travail de captation et laisser la construction des enjeux techniques aux spécialistes du domaine.
Cette rĂ©union est l’aboutissement de six mois de travail, de test, d’analyse sur les mondes virtuels
et la pédagogie. Nous entrons dans la période des stages, des examens et de la future période de
vacances scolaire. L’activitĂ© du monde virtuel va se mettre en sommeil sous sa forme active. Je vais
entrer dans la période des bilans et des constructions des futurs projets.

Participants à la séance du 26 mai (et seulement eux) répondez au questionnaire pour
connaĂźtre votre Ă©quipement informatique pendant la sĂ©ance – ici




Intervention de Bruno Venturelli – Responsable de la plateforme
technologique
Intervention de Josiane Masson – Responsable ITECH


Intervention de Josiane Masson (2) – Responsable ITECH

Intervention de Laure Soncourt

Intervention de Michel Fayot professeur tuteur



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2010

  • 1. Somme des billets publiĂ©s sur mon blog de FĂ©vrier 2010 Ă  Mai 2010 Temps et espace Ce document n’inclut pas les images, les sons et les vidĂ©os. Les liens hypertextes permettent de le consulter. 07 FĂ©vrier 2010 – Classe virtuelle analyse d’usage #1 http://moiraudjp.wordpress.com/ 2010/02/07/classe-virtuelle-2/ Premier test en grandeur rĂ©elle de la classe virtuelle avec mes Ă©tudiants. - L’élaboration du scĂ©nario que je souhaite intituler  “module d’apprentissage par classe virtuelle” commence Ă  prendre forme, il est le rĂ©sultat d’une phase assez longue de prĂ©paration. DĂ©crivons les premiĂšres Ă©tapes : ‱ Les acteurs ◊ Informer  les Ă©tudiants. Une phase prĂ©paratoire d’explication des enjeux a Ă©tĂ© nĂ©cessaire. Il a fallu contextualiser ce travail en Ă©tablissant les liens de causalitĂ© entre l’existence d’un espace numĂ©rique et les enjeux de formation de l’économie et gestion Vs design. L’objectif afïŹchĂ© est de favoriser le rencontrer entre des professionnels du secteur mode, textile et environnement et les Ă©tudiants en cours de formation. Je souhaite que s’instaure un espace de rĂ©ïŹ‚exion , d’analyse sur les enjeux croisĂ©s du design et du monde de l’entreprise. Dans le monde rĂ©el je bute depuis des annĂ©es sur l’obstacle temps et espace, le monde virtuel est une rĂ©ponse partielle Ă  mes questionnements pĂ©dagogiques. Chaque classe (Design de mode, crĂ©ateur concepteur textile, matĂ©riaux souples) ont Ă©tĂ© informĂ©s des enjeux de cette construction. ◊ Contacter les intervenants. Il m’a fallu contacter les potentiels intervenants et leur expliquer le sens de ma dĂ©marche, tant sur le point thĂ©orique que technique. C’est donc un temps de travail masquĂ© relativement long. Pour l’instant il est organisĂ© sur la base de mon rĂ©seau personnel et du volontariat des intervenants. Il pose Ă  terme la question de la rĂ©munĂ©ration, quelle est la position rĂ©glementaire sur la rĂ©munĂ©ration du temps de travail numĂ©rique dans un systĂšme qui est fondĂ© essentiellement sur un prĂ©sentiel synchrone ? ‱ Les outils. J’ai optĂ© pour la plateforme nommĂ©e Assemblive dĂ©veloppĂ©e par aworldforus. Ce choix est le fruit d’une analyse comparĂ©e avec le monde virtuel second life. ◊ SL -Depuis deux ans je visite ce monde mais sans y trouver des rĂ©ponses adaptĂ©es Ă  mes besoins de professeur exerçant dans les sections post bac du secondaire (BTS, DMA, DSAA). Second Life est, en l’état de mes besoins, trop vaste, trop compliquĂ© et je n’ai pas les connaissances et/ou les infrastructures de programmation sufïŹsantes pour construire un espace ad hoc. J’ai le sentiment que le temps de formation de mes Ă©tudiants serait trop long et que la lourdeur du soft Ă  tĂ©lĂ©charger serait un obstacle technique potentiel.
  • 2. ◊ Assemblive - Le choix de cette solution est motivĂ© par les intentions suivantes. Un environnement dans lequel on navigue simplement sans recours Ă  un “soft” lourd. Les acteurs du processus arrivent directement sur le lieu de travail, il n’est nul besoin de “chercher son lieu de rĂ©union”. Cet environnement est chargĂ© de signiïŹant pour des Ă©tudiants de la gĂ©nĂ©ration y ou digitals natives. Il Ă©voque les ©sims avec lesquels ils ont jouĂ© plus jeunes. Les compĂ©tences basses (Jean-François Cerisier – UniversitĂ© de Poitiers) manipulatoires ont Ă©tĂ© acquises de façon informelle pendant leur adolescence. Des avatars qui permettent d’exprimer un gestuelle et des sentiments dans des espaces bien identiïŹĂ©s. C’est un avantage notoire par rapport Ă  la visio confĂ©rence ou l’on ne travaille qu’avec un homme ou une femme tronc sans avoir la possibilitĂ© de percevoir les Ă©vĂšnements au-delĂ  du cadrage camĂ©ra. Il me semble que les Ă©tudiants sont vĂ©ritablement immergĂ©s dans cet espace, ils peuvent percevoir les interactions dans une conception 3D, exprimer des sentiments, des attitudes via leur avatar (se saluer, applaudir, lever la main etc) Des espaces identiïŹĂ©s (amphithĂ©Ăątre, salle de rĂ©union, espace de dĂ©tente) dans lesquels il est possible d’exercer des travaux spĂ©ciïŹques diffĂ©renciĂ©s. Ces espaces simulent le rĂ©el, pour autant on ne se situe pas dans une posture d’effet diligence. Des moyens d’interaction multiples – La voix, le texte, la vidĂ©o, prĂ©sentation de supports numĂ©riques. La communication est orientĂ©e vers la rĂ©ticularitĂ©. Les possibilitĂ©s d’interactions ne sont pas seulement descendantes et unilatĂ©rales mais bien rĂ©ticulaires (Prof / Ă©tudiants – Ă©tudiants/ Ă©tudiants – dialogue public, dialogue privĂ©, dialogue public et privĂ©) ◊ Invariants pĂ©dagogiques entre SL et Assemblive Dans les deux mondes on peut isoler des invariants. Le design des environnements, je parle sous couvert des jugements de mes Ă©tudiants et collĂšgues du secteur design, “laid, moche, Ă  amĂ©liorer, horreur 
” Cette variable est Ă  amĂ©liorer.Deux explications me paraissent plausibles pour expliquer cette absence de prise en compte de la variable design : Le coĂ»t de conception des espaces, il faudrait facturer le temps de travail de designers formĂ©s Ă  ce type de travail (ce qui augmenterait d’autant le coĂ»t des services) ; La difïŹcultĂ© Ă  mener des projets qui intĂšgrent la diversitĂ© des compĂ©tences (les geeks savent programmer mais ne sont pas des designers, les designers ne sont pas nĂ©cessairement des programmeurs). L’occupation de l’espace de travail. Ces espaces sont en gĂ©nĂ©ral ouverts, ce qui suppose que toute personne peut y entrer. On peut imaginer que des personnes investissent des lieux qui ne sont pas les leurs. Que se passerait-il si je venais faire cours dans l’amphithĂ©Ăątre second life de
  • 3. la fac de droit virtuelle de Lyon ? Que se passerait-il si un tiers venait perturber une confĂ©rence, comment rĂ©agir en prĂ©sence d’un muïŹ‚e numĂ©rique ? ◊ L’équipement des Ă©tudiants – C’est une variable fondamentale du dispositif, sans Ă©quipement personnel l’expĂ©rience est sans objet. J’ai la chance d’opĂ©rer dans un milieu oĂč le taux d’équipement des Ă©tudiants est trĂšs important, le travail distant s’en trouve facilitĂ©. Par contre le rĂ©seau du lycĂ©e est un obstacle certain par la prĂ©sence d’un  pare feu trĂšs efïŹcace (trop efïŹcace) ‱ Les ressources ◊ Pour l’instant les ressources sont des traces d’analyse d’usage rĂ©alisĂ©es lors des premiers tests grandeur nature. En tĂ©moigne la vidĂ©o ci-dessous (prĂ©fĂ©rez le mode HD) Les traces iconographiques sur Flickers A terme les confĂ©rences seront en partie saisies en motion capture et les diaporamas des intervenants seront mis en ligne. ‱ Bilan du premier test ◊ Constat de l’enseignant Techniquement l’opĂ©ration s’est dĂ©roulĂ©e sans encombre technique, pas de bug pour un public de huit participants. Les Ă©tudiants Ă©taient Ă  l’heure au rendez-vous (contrairement Ă  ce que dit un tweet). L’opĂ©ration Ă©tait commentĂ©e en direct sur twitter, des Ă©changes ont eu lieu avec @Hugobiwan et @hme Il est a noter que les intervenants doivent opĂ©rer dans un environnement calme parce que les bruits des environnements domestiques peuvent parasiter le travail (pendant la rĂ©union nous avons entendu une sonnette, un chien aboyer, le son de la wii de mes ïŹls qui jouaient Ă  Super Mario et parfaitement identiïŹĂ© par les Ă©tudiants) Il semble nĂ©cessaire que les participants se munissent d’un casque pour Ă©viter des effets d’écho trĂšs dĂ©sagrĂ©ables. Socialement – l’usage invite Ă  Ă©tablir des rĂšgles sociales de fonctionnement. Il a Ă©tĂ© actĂ© que les professeurs, Ă©tudiants et intervenants n’auront pas de pseudo mais s’identiïŹeront par leur Ă©tat civil. Le cours Ă©tant un mix de prĂ©sentiel rĂ©el et de distant virtuel, les acteurs se connaissent (ce n’est pas le cas dans des dispositifs intĂ©gralement distants mĂȘme avec pĂ©riode de regroupement en prĂ©sentiel). Les acteurs doivent apprendre Ă  gĂ©rer une forme de diffraction sociale. Par diffraction sociale, je fais rĂ©fĂ©rence Ă  Wiener et Ă  la possible perte d’information. Il faut gĂ©rer Ă  la fois la voix mais aussi le chat, de la sorte on peut communiquer sans brouiller les messages. Le monde d’assemblive n’est pas Ă©quipĂ© d’un systĂšme qui permette de garder les traces des chats, c’est un inconvĂ©nient notoire parce que ces Ă©crits sont des ressources riches pour les enseignants et les Ă©tudiants. ◊ Constat des Ă©tudiants PremiĂšres analyses – Quelques “loupĂ©s” sont Ă  constater Des Ă©tudiantes sont venues au rendez vous virtuel mais ne se sont pas rendues dans la bonne salle. Elles  ont attendu mais en vain et pour cause. C’est une pierre qui est lancĂ©e dans mon jardin. Je suppose que j’ai mal expliqué  les modalitĂ©s de connexion (le syndrome du prof qui
  • 4. trempe dans un bain numĂ©rique et qui pense que c’est toujours simple). Je pense Ă  l’avenir envoyer le lien par mail ou par twitter aux personnes concernĂ©es. Une Ă©tudiante est venue trop tard au rendez vous, elle est arrivĂ©e dans la bonne salle mais vidĂ©e des ses occupants La suite de cette expĂ©rience fera l’objet de nouveaux billets A titre d’illustration, un environnement ludique qui a du sens pour les Ă©tudiants de la gĂ©nĂ©ration Y. Le jeu participe Ă  la formation informelle des Ă©tudiants dans les mondes virtuels – Une vidĂ©o des ©Sims 11 fĂ©vrier Classe virtuelle analyse d’usage #2 - http://moiraudjp.wordpress.com/2010/02/11/classe- virtuelle-analyse-dusage-2/ La prise en main du monde par les Ă©lĂšves. La semaine du 08 fĂ©vrier au 12 fĂ©vrier 2010 s’est caractĂ©risĂ©e par une frĂ©quentation accrue de la classe et ce par divers acteurs : ‱ “Mes” Ă©tudiants viennent dĂ©couvrir l’espace pour se familiariser ; ‱ Un Ă©tudiant de Marseille en DSAA est venu visiter le lieu intriguĂ© par l’expĂ©rience. C’est un Ă©tudiant fĂ©ru de nouvelles technologies et utilisateur de twitter (c’est par ce biais qu’il a connu cet espace). dans sa classe les Ă©tudiants ont tous un compte facebook mais peu utilisent twitter comme instrument de veille informationnelle ; ‱ Un enseignant de l’universitĂ© qui travaille sur les mĂȘmes thĂ©matiques de l’enseignement virtuel. ‱ Les observateurs tiers – Je sais par tĂ©moignage de mes Ă©tudiants qu’un avatar est souvent une entitĂ© multiple. Les familles, les amis observent la pratique. J’ai souvent eu des commentaires dans les chats de type “mes parents regardent en mĂȘme temps que moi” “ma grand mĂšre regarde et vous salue” “mes amis ont regardĂ© l’espace”. Au stade de la dĂ©couverte et des prises en main la classe est parfois un lieu de rencontres pĂ©dagogiques imprĂ©vues. Une sĂ©ance en ligne a mis en contact deux Ă©tudiants de lycĂ©es diffĂ©rents et de formation diffĂ©rente (un DSAA de Marseille et une IMS de lyon). L’usage me fait songer Ă  des possibilitĂ©s non envisagĂ©es (rencontre interlycĂ©e ?) Les premiers constats – La prise en mais ne semble pas poser de problĂšmes aux divers utilisateurs dont les proïŹls sont divers (du geek au bĂ©otien). A ce stade je reste prudent et je pense que les utilisateurs sont encore dans la situation de la dĂ©couverte, de l’émerveillement de la chose nouvelle.
  • 5. ‱ Les premiĂšres rĂ©actions des Ă©tudiantes * Elise (mais elle vous a dĂ©jĂ  expliquĂ© son problĂšme) : “Ne trouvant pas le lien sur votre blog, je suis allĂ© directement sur le site assembl’ive. Je me suis retrouvĂ©e avec Julie C, j’ai pu dĂ©couvrir mais au bout de 20 minutes, aprĂšs 2 bugs, je suis partie.” * ProblĂšme similaire pour Sandrine. * CĂ©line : “Moyen Ă  la fois plaisant et pĂ©dagogique ; simple d’utilisation et pratique.” * Aurore : “J’ai achetĂ© un micro !” * Julie C. : “IntĂ©ressant mais donnez-nous le lien pour s’y retrouver 
” * Jessica : “J’ai beaucoup aimĂ© ! Assemb’live mĂ©lange le travail et le divertissement. Cependant il y a beaucoup de bugs.” * Laureen : “J’ai trouvĂ© ça trĂšs divertissant. Pour moi tout a bien marchĂ© . Une nouvelle vision du travail, virtuelle et simple. Une mĂ©thode qui peut permettre de parler a des personnes d’autres pays en quelques clic. L’espace est trĂšs design et actuel, il donne envie de le dĂ©couvrir ; A quand la prochaine rĂ©union ?” * Fanny : “Oui, ce “sims en ligne ” est un media original et en phase avec les nouvelles technologie
Elles sont utilisĂ©es ici Ă  bon escient ! Ces confĂ©rences pĂ©dagogiques sont vraiment les bienvenues dans notre formation. Elles nous permettent d’avoir un lien et un vrai dialogue avec les professionnels, par l’intermĂ©diaire d’un professeur, tout ça sans se dĂ©placer. & s’y connectent ceux qui sont vraiment motivĂ©s. De plus l’espace, les personnages et les attitudes sont bien adaptĂ©s et Ă  la fois drĂŽles
 En revanche je trouve ça dommage qu’il n’y ai pas possibilitĂ© de crĂ©er un compte dĂ©ïŹnitif, car si l’on rejoint rĂ©guliĂšrement l’espace Assemb’live, il faut systĂ©matiquement re-ecrire un nom & re- customiser son personnage
surtout quand il y a des bugs, c’est long ! J’ai hĂąte de voir comment l’interface arrive a gĂ©rer une vraie confĂ©rence.” NDLR : Les Ă©tudiants parlent de bugs mais Ă  titre personnel je n’ai pas ressenti de problĂšmes et j’ai perçu ce travail comme extrĂȘmement ïŹ‚uide. J’ai l’impression que les problĂšmes Ă©voquĂ©s viennent des tests du vidĂ©o chat privĂ© qui ont momentanĂ©ment interrompu la conversation collective. Il me faudra dĂ©terminer ce que recouvre la notion de bug dans le discours des Ă©tudiants. - Travail de tutorat Ă  distance le 23 fĂ©vrier 2010 – (une Ă©tudiante) ‱ Type de travail – Distant synchrone en individualisation. Cours en individualisation sĂ©ance du 23/02/2010 Une rĂ©union de 30 minutes avec une Ă©tudiante d’IMS 2 option mode qui souhaitait avoir des explications sur une problĂ©matique de comptabilitĂ© analytique. Conseil personnalisĂ© Ă  distance en mode syncrhone. La rĂ©union a eu lieu dans la “meeting room”, l’étudiante avait envoyĂ© prĂ©alablement un ïŹchier xls. Le travail s’est concentrĂ© sur les donnĂ©es chiffrĂ©es visualisĂ©es en duplex. - Tests du 24 fĂ©vrier 2010 ‱ Causerie Inde -France
  • 6. Bengalore Une communication avec une designer textile travaillant en Inde. Communication ïŹ‚uide et prise en main relativement simple. J’ai du tutorer la prise en main par internet. Un discussion centrĂ©e sur la nĂ©cessitĂ© de travailler de façon distante synchrone. En Inde on demande le pseudo skype pour travailler avec ses interlocuteurs. La designer a dĂ©couvert le monde virtuel. ‱ RĂ©union prĂ©vue – Objet prise en main et dĂ©couverte du monde virtuel- Les retours commentĂ©s par les des Ă©tudiants. Eva – Je trouve que cette classe virtuelle est trĂšs pratique et simple d’ utilisation. NĂ©anmoins j’ai eu quelques coupures de sons et j’ai Ă©tĂ© dĂ©connectĂ©e 3 fois du site au cours de la rencontre. Mis Ă  part ces quelques problĂšme j’adhĂšre complĂštement au concept. Eric (prof observateur) – DĂ©solĂ© mais mon ordi n’est certainement pas assez puissant pour supporter ce type d’application
 il s’est mis Ă  ramer et je n’ai pas pu vous rejoindre dans la meeting-room
 j’ai donc dĂ» couper. Julie – Ă  venir 25 fĂ©vrier 2010 La salle virtuelle est visitĂ©e mais de façon non prĂ©vue, les Ă©tudiants (actuels et anciens) frĂ©quentent la salle de classe pour venir demander des renseignements. La rencontre est fortuite parce qu’elle n’est pas provoquĂ©e par un rendez-vous ïŹxĂ©. Ce sera un point Ă  analyser plus prĂ©cisĂ©ment. 28 fĂ©vrier 2010 - Un autre exemple de monde virtuel - http://moiraudjp.wordpress.com/ 2010/02/28/un-autre-exemple-de-monde-virtuel-et-pedagogie/ Un autre exemple de pĂ©dagogie qui utilise un monde virtuel. Un professeur de mathĂ©matiques au collĂšge de l’Estaque à  Marseille. On retrouve certains invariants pĂ©dagogiques que j’évoquais dans un autre billet : La lecture de ce document montre que malgrĂ© les diffĂ©rences de niveau de formation (collĂšge / LycĂ©e post-bac), les disciplines  (math / Ă©co-gestion), les intentions initiales (apprendre dans les murs de la classe / tutorer Ă  distance) on dĂ©gage des invariants pĂ©dagogiques. De quoi, sinon valider, donner du corps au futur scĂ©nario que je vais bientĂŽt publier. Analysons ces invariants : DSAAT ‱ Une rĂ©alitĂ© mixte ;
  • 7. ‱ Un travail qui exploite les possibilitĂ©s et fonctionnalitĂ©s mutimodales du numĂ©rique (texte, image, son et vidĂ©o) ; ‱ Un travail expĂ©rimental, on est encore loin de la gĂ©nĂ©ralisation. Nous sommes en prĂ©sence d’un enseignant bricoleur, au sens ou Claude Levi Strauss l’entend ; ‱ Utilisation d’un espace restreint (“espace plus conïŹnĂ©â€) ; ‱ Choix de ne pas sĂ©lectionner SL parce que trop complexe et trop vaste ; ‱ Un projet transversal (math, histoire, technologie, EPS, SVT) ; ‱ Choix d’un cadre spatial et temporel (dans la classe, pendant les heures de cours) ; ‱ PossibilitĂ© de travail collaboratif (que recouvre la travail collaboratif dans ce cas ? pas de dĂ©ïŹnition) ; ‱ Prise en compte des contraintes technologiques (puissance des ordinateurs) 2) Les premiĂšres confĂ©rences 04 mars 2010 ConfĂ©rence virtuelle N° 1- http://moiraudjp.wordpress.com/2010/03/04/conference- virtuelle-n%C2%B0-1/ Le 03 mars 2010, nous avons organisĂ© la premiĂšre rĂ©union virtuelle, Ă©taient prĂ©sents environ 25 Ă©tudiants et profs (certains avatars reprĂ©sentaient plusieurs Ă©tudiants). Le thĂšme de la sĂ©ance : DSAAT quelle formation ? Savoirs et compĂ©tences Ă  acquĂ©rir. Pour reprendre une image tirĂ©e de la presse Ă©crite, nous pourrions dire que c’était le N° O. Premier constat, le statut de professeur orchestre (concepteur du processus, trouveur de confĂ©rencier, meneur des dĂ©bats, technicien pour la capture des ressources 
) est parfois lourd Ă  assumer. Le stress ne m’a pas laissĂ© le temps de vĂ©riïŹer les calages de quick time player et j’ai oubliĂ© d’activer le module son Une sĂ©ance qui s’est dĂ©roulĂ©e de 20 heures 30 Ă  22 heures 30 Un grand merci aux Ă©tudiants de DSAAT et aux Ă©tudiants de BTS pour leur brillante participation. Analyse de la sĂ©ance Dans un ancien billet je tentais de dĂ©ïŹnir le travail collaboratif et je disais1 : «Collaborer c’est : Ne pas connaĂźtre Ă  l’avance le rĂ©sultat de la collaboration est la premiĂšre caractĂ©ristique  du travail collaboratif. L’enseignant prend le risque de se conformer aux dĂ©cisions du groupe. Cet aspect est probablement un argument de rejet prĂ©visible pour de nombreux
  • 8. enseignants. Sur le terrain les apprentissages sont au centre d’une double tension, rĂ©aliser les objectifs du programme , respecter la progression pĂ©dagogique dans un calendrier contraint. L’incertitude gĂ©nĂ©rĂ©e par le travail collaboratif est forte, le risque d’échec est Ă  prendre en compte.» Nous Ă©tions hier soir dans cette situation, les faits ne l’ont pas dĂ©menti. En organisant cette premiĂšre rĂ©union nous prenions un risque, celui de rĂ©ussir ou celui d’échouer lamentablement. Je vais essayer d’analyser le plus objectivement possible cette rĂ©union virtuelle sous des angles multiples. Je vais bĂątir mon plan en utilisant le cadre de construction d’un scĂ©nario pĂ©dagogique – Le contexte, les outils, les acteurs, les ressources. ‱ Le contexte une confĂ©rence en ligne organisĂ©e pour les Ă©tudiants de DSAAT et BTS du lycĂ©e La MartiniĂšre- Diderot. PrĂ©sents une vingtaine d’étudiants (chiffres Ă  afïŹner) et deux enseignants (un professeur de tissage, un professeur de gestion). Le but Ă©tait de faire dialoguer des professionnels du secteur avec des Ă©tudiants en cours de formation. ‱ Les outils Lors d’une premiĂšre expĂ©rience, les enjeux technologiques sont primordiaux, du bon fonctionnement technique dĂ©pend la rĂ©ussite pĂ©dagogique. Au moment de lancer la confĂ©rence je ne connaissais pas le parc machine des Ă©tudiants (je le suppose hĂ©tĂ©rogĂšne). Il serait probablement indispensable de rĂ©diger un mĂ©mo technique de conïŹguration. – Le microphone Des Ă©tudiants sollicitĂ©s pour intervenir, ainsi qu’un professeur ont dĂ©clinĂ© l’invitation au motif qu’ils n’avaient pas de microphone. Une question se pose le microphone est effectivement absent ou le participant connait mal le fonctionnement de son ordinateur ? - La connexion internet Elle a Ă©tĂ© le gros problĂšme technique de cette sĂ©ance. A la façon des ordinateurs, les modalitĂ©s de connexion Ă©taient hĂ©tĂ©rogĂšnes (Box, ADSL, borne wiïŹ, G3 
). Cela ramĂšne aux rĂ©alitĂ©s de l’enseignement. J’ai l’habitude de travailler avec des enseignants de la communautĂ© numĂ©rique, issus des milieux universitaires ou enseignants du secondaire geeks, tous Ă©quipĂ©s a minima d’adsl lorsque ce n’est pas la ïŹbre. RĂ©sultat la premiĂšre confĂ©renciĂšre prĂ©vue s’est dĂ©sistĂ©e pour cause de crash de la freebox, la seconde n’a pas pu venir pour cause de connexion poussive. Pendant la confĂ©rence une Ă©tudiante a abandonnĂ© la confĂ©rence par impossibilitĂ© de charger l’environnement (son avatar Ă©tait nu cf un message de chat). Je suppose que tous les autres participants qui sont restĂ©s Ă  la confĂ©rence c’est-Ă -dire la majoritĂ© des Ă©tudiants Ă©taient Ă©quipĂ©s de lignes haut dĂ©bit (Ă  vĂ©riïŹer)
  • 9. Un reproche unanime de la part des participants a Ă©tĂ© le son hachĂ© Ă  certains moments. Henri Morlaye de la sociĂ©tĂ© aworldforus (concepteur de assemblive) en donne les explications techniques plus bas. Si je comprends bien il est nĂ©cessaire de n’ouvrir que le monde virtuel pour le pas perturber les connexions. ‱ La solution pour Ă©viter que le son soit hachĂ© :  Le modĂ©rateur de la sĂ©ance (moi) doit dĂ©sactiver la fonction free talk et donner la parole aux intrevenants (de façon alternative) en cliquent sur la fonction add zone moderator de chaque avatar Conclusion intermĂ©diaire  faire le point avec les Ă©tudiants sur le parc machine. - Le logiciel J’ai l’impression que la prise en main du monde s’est faite sans encombre par les participants. Je suppose que les nombreux essais rĂ©alisĂ©s en amont ont contribuĂ© Ă  une prise en main efïŹcace. ‱ Les acteurs Ils Ă©taient prĂ©vus au nombre de trois catĂ©gories : - Les Ă©tudiants Il a Ă©tĂ© dĂ©ïŹni en cours le principe suivant : La participation reposent sur le volontariat. Dans la mesure ou cette activitĂ© est hors le cadre institutionnel je n’ai pas d’argument pour obliger, contraindre. C’est d’ailleurs un bel exercice pĂ©dagogique, agir par la conviction. - Les enseignants Un seul enseignant pour l’instant parce que je ne me suis ouvert de mon projet qu’à un seul enseignant de la section. Le travail d’explication doit s’ampliïŹer. - Les professionnels du secteur Deux intervenants Ă©taient prĂ©vus mais pour des raisons purement techniques (problĂšmes de connexion)  ils n’ont pu venir. Le groupe dans un esprit de travail collaboratif a dĂ©cidĂ© de faire contre mauvaise fortune bon cƓur et a mis en place une discussion structurĂ©e sur la nature de la formation DSAAT. Une prĂ©sentation des enjeux de la formation (acquisition des savoirs et des compĂ©tences) puis de questions / rĂ©ponses s’est organisĂ©e. - Les avatars L’auditoire d’avatars est intĂ©ressant Ă  analyser. J’avais Ă©noncĂ© les rĂšgles d’identiïŹcation, utiliser son nom d’état civil. En pratique quelques avatars reprĂ©sentaient plusieurs Ă©tudiants rĂ©unis pour bĂ©nĂ©ïŹcier d’un Ă©quipement ou d’une connexion efïŹciente. Un point d’analyse intĂ©ressant sur la nature de l’identitĂ© numĂ©rique, avoir trois personnes sous une identitĂ© sans que l’on soit dans le domaine de la pathologie. Il faudra rĂ©ïŹ‚Ă©chir Ă  l’avenir sur la façon d’identiïŹer un avatar multiple - Les relations entre les acteurs Nous avons appris que les conversations doivent faire l’objet d’une discipline technique. Celui qui parle ouvre son microphone, lorsqu’il cesse de parler il coupe son micro. Echanges de mails, suite Ă  la confĂ©rence
  • 10. ‱ DebrieïŹng technique - Dialogue asynchone Henri Morlaye – Jean-Paul Moiraud Nous avons eu quelques problĂšmes techniques (en fait un seul) parfois un son hachĂ©. Avez vous des explications ? Le son hachĂ© vient dans la quasi totalitĂ© des cas: - des rĂ©seau bas dĂ©bit, ou haut dĂ©bit mais partagĂ© par trop de personnes - un logiciel de partage de ïŹchier utilisant aussi la bande passante montante comme bittorrent utilisĂ© sur l’ordinateur ou un autre ordinateur utilisant le rĂ©seau. En fait n’importe quelle application saturant la bande passante montante. Dans les deux cas cela se voit en regardant la jauge verte ou rouge Ă  cotĂ© du nom du participant. On a eu trĂšs rarement des cas de micro dĂ©fectueux, facile Ă  vĂ©riïŹer en utilisant skype ou gtalk. Et une fois une entreprise qui avait un logiciel interne qui posait des problĂšmes au niveau du proxy, et rendait le son hachĂ©, le logiciel s’appellait Videotron je crois. Si aucune de ces explications ne s’applique on est face Ă  une nouvelle espĂšce de problĂšme. > Mais le rĂ©sultat est globalement trĂšs positif, nous allons continuer. Fantastique. Je suis impatient que l’on sorte la nouvelle version, probablement ce week end ou la semaine prochaine. > Nous avons appris Ă  faire fonctionner en groupe (environ 25) couper le micro. en cas de non participation et ouveture du micro en cas de participation. IntĂ©ressant. C’est effectivement la maniĂšre la plus sĂ»re de fonctionner pour un groupe disciplinĂ©. Il existe Ă©galement un systĂšme de micro monopolisĂ© par le confĂ©rencier, qu’il peut donner aux auditeurs qui dĂ©sirent poser des question. Je devrais faire un screencast sur ce sujet un de ces jours. Un screencast existant en parle dĂ©jĂ  un peu: http://aworldforus.tumblr.com/post/240181568/focus-on-ease-of-use-this-screencast-will-show > Les problĂšmes techniques viennent surtout des Ă©quipements des Ă©tudiants et de la nature des connexions (l’absence de box et le 3G sont rĂ©dhibitoires) Oui effectivement, entre le tĂ©lĂ©chargement de scĂšnes 3D et la voix sur IP la connexion doit ĂȘtre de type ADSL. Beaucoup d’étudiants sont concernĂ©s par ce souci ? Comment Ă©viter les coupures de son ? Suite conversation – Quelle est la solution pour Ă©viter le son hachĂ© ? Et bien je dirais dans l’ordre le protocole serait: 1) Si une personne entend tous les autres en hachĂ©, mais les autres entre eux ne s’entendent pas hachĂ©: lui demander de vĂ©riïŹer son dĂ©bit descendant par exemple avec un site comme http://www.speedtest.net/ 2) Si tout le monde entend hachĂ© une personne et voit sa jauge en rouge: lui demander de vĂ©riïŹer son dĂ©bit montant avec Speedtest et de vĂ©riïŹer s’il n’y a pas une application utilisant le dĂ©bit montant comme bittorrent sur son ordinateur ou celui de quelqu’un utilsant la mĂȘme box. 3) Si les dĂ©bits montant et descendant sont bons, vĂ©riïŹer la qualitĂ© du micro par exemple en discutant avec quelqu’un en apartĂ© avec Skype 4) Si rien ne marche, faire un rapport de bug. ‱ DebrieïŹng pĂ©dagogique - Marie Ă©tudiante de DSAAT (rĂ©action immĂ©diate aprĂšs la confĂ©rence)
  • 11. Bonsoir, Cette rĂ©union virtuelle , qui malgrĂ© l’absence de la principale intĂ©ressĂ©e, Ă©tait plutĂŽt rĂ©ussie. Face Ă  un professionnel certes le dĂ©bat aurait pour moi plus intĂ©ressant.  Organiser un questions rĂ©ponses pour les ïŹliĂšres dsaa ou post dsaa pourrait peut ĂȘtre intĂ©ressant pour certains Ă©tudiants en manque de rĂ©ponses
 Vivement la prochaine rĂ©union virtuelle!! En espĂ©rant que le dieu des ordi sera avec nous Cordialement Marie ‱ DebrieïŹng graphique 25 mars 2010 ConfĂ©rence virtuelle N° 2 Thomsaine Giesecke - http://moiraudjp.wordpress.com/ 2010/03/25/conference-virtuelle-n%C2%B02/ La confĂ©rence virtuelle N° 2 s’est dĂ©roulĂ©e le 25 mars de 21 heures Ă  22 heures 30. L’intervenante Ă©tait  Thomasine Giesecke designer Voici son book Cette intervention a Ă©tĂ© prĂ©parĂ©e en amont, rĂ©unions techniques et cadrage conceptuel. Le cadrage de l’intervention AprĂšs la confĂ©rence – Constats J’aborderai plusieurs points : ‱ Le public de la confĂ©rence Une assistance nombreuse est venue Ă©couter Ă  la confĂ©rence, des Ă©tudiants et des observateurs. - Des Ă©tudiants de BTS et des Ă©tudiants de DSAAT Ă©taient prĂ©sents et ont participĂ© au dĂ©bat en posant de nombreuses questions. - Des observateurs professionnels, selon mon recensement il y avait, une responsable de communication d’une entreprise industrielle, deux organisateurs d’un Ă©vĂšnement liĂ© aux serious games, un responsable d’une entreprise (je me souviens qu’il Ă©tait question de vidĂ©o surveillance), un viticulteur bordelais.
  • 12. ‱ Les aspects technologiques - La seconde sĂ©ance s’est amĂ©liorĂ©e du point de vue technique, nous avons pu Ă©couter sans problĂšme la confĂ©rence de Thomasine Giesecke. Le chat est un outil prĂ©cieux en complĂ©ment de communication. - Mes interventions orales Ă©taient d’un niveau de rĂ©ception faible, je crois que cela tient Ă  ma (encore) mauvaise prise en main de mon I.mac et de la conïŹguration son. - Certains participants ont eu des pbs de connexions. Il me semble que cela est du Ă  la nature de leur connexion (Ă  vĂ©riïŹer) “5Ăšme dĂ©connexion intempestive de la salle de cours. J’abandonne
 Mais expĂ©rience Ă  renouveler. ” – “Grrr, ma connexion n’arrĂȘte pas de planter ! “- LP - Écouter le (la) confĂ©rencier(e) et visualiser son diaporama. En phase d’expĂ©rimentation, il est parfois difïŹcile de gĂ©rer tous les paramĂštres. Je suis encore dans une logique du rĂ©el que je transfĂšre dans le virtuel. Je m’aperçois que j’associe inconsciemment confĂ©rence, amphithĂ©Ăątre et besoin d’ĂȘtre assis. Or ce qui prime c’est le contenu intellectuel. Assemblive met Ă  disposition une salle virtuelle qui permet de visualiser le diaporama en mĂȘme temps que la confĂ©rence (un avatar non assis ne souffrira jamais de lumbago). Je tiens compte de cette erreur et la prochaine confĂ©rence sera dans la salle Ă©voquĂ©e. A terme il sera possible de visualiser le confĂ©rencier par technologie one to many Le prochaine confĂ©rence aura lieu ici – Nouvelles fonctionnalitĂ©s – Une salle avec un Ă©cran de visualisation central 1 - Un nouveau design de salle avec un Ă©cran central 2 – Salle avec un viewer La salle de confĂ©rence est Ă©quipĂ©e d’un viewver pour chaque auditeur (confort de lecture) >/br>
  • 13. 3 – Lieu de confĂ©rence privĂ©e Il est possible de prĂ©voir plusieurs discussions pour plusieurs groupes en simultanĂ©. Les conversations ne se percutent pas. Je pense en conclusion que nous sommes dans la bonne direction, Ă  terme nous aurons isolĂ© les problĂšmes techniques et nos confĂ©rences seront totalement ïŹ‚uides. DĂ©roulement de la confĂ©rence – Conclusions ‱ La confĂ©rence et sa thĂ©matique La confĂ©rence virtuelle s’est dĂ©roulĂ©e conformĂ©ment au plan de travail ïŹxĂ©. Thomasine est intervenue de façon fort brillante en se tenant au plan de travail ïŹxĂ© en amont ‱ Twitter La confĂ©rence a Ă©tĂ© aussi commentĂ©e sur twitter #giesecke par plusieurs participants, il y a eu des RT ‱ Facebook Une personne a rĂ©digĂ© une note sur l’Ɠuvre cƓur blindĂ©. ‱ Point de vue technico – pĂ©dagogique A la deuxiĂšme confĂ©rence, je n’ai pas progressĂ©, je tire les mĂȘmes constats qu’à la premiĂšre confĂ©rence. Je n’arrive pas Ă  tout gĂ©rer en mĂȘme temps c’est-Ă -dire,  accueillir les gens, mener les dĂ©bats, suivre le chat, twitter, prendre ds photos, enregistrer les ïŹlms 
 Les traces des dĂ©bats ne sont pas Ă  la hauteur de mes attentes, elles sont partielles et forcĂ©ment c’est insatisfaisant. Un ïŹlm de la sĂ©ance mais je n’ai pas encore rĂ©ussi Ă  insĂ©rer le son Tout me pousse Ă  penser que cette construction pĂ©dagogique qui instrumente les mondes virtuels fait Ă©merger des spĂ©cialitĂ©s (dĂ©veloppeur, concepteur de cours, meneur de dĂ©bat, gestionnaire de ressources pĂ©dagogiques etc). Un travail nĂ©cessairement transversal qui instrumente des spĂ©cialitĂ©s bien identiïŹĂ©es.
  • 14. 01 avril 2010 Une entrevue avec Jean - Michel Billaut - http://moiraudjp.wordpress.com/ 2010/04/01/une-entrevue-avec-jean-michel-billaut/ L’entrevue au E.Billaut show La vie professionnelle d’enseignant rĂ©serve des surprises et parfois de trĂšs bonnes surprises. Un jour j’ai reçu un mail que j’ai trouvĂ© Ă©nigmatique : “accepteriez vous un interview par skype visio sur votre premiĂšre expĂ©rience de cours on line avec Assembly ? de parler du monde de l’éducation face au 2.0 ? etc
 vous pouvez-voir un peu ce que je fais sur mon blog (http://billaut.typead.com) Si OK il faut nous ïŹxer une date (en gros cela dure 15 Ă  20 minutes).. A vous lire“ J’ai pris contact par curiositĂ© et j’ai rencontrĂ© une personne formidable Jean-Michel Billaut. Si j’ose le superlatif ce n’est pas parce que j’ai eu droit Ă  une entrevue mais parce que je le pense sincĂšrement (ce blog Ă©tant dĂ©diĂ© Ă  la pĂ©dagogie et aux TICE, je n’irai pas ïŹ‚irter avec l’extime). Je resterai dans l’institutionnel en disant que Jean-Michel Billaut vient d’ĂȘtre Ă©lu homme de l’annĂ©e par l’ACSEL – La vidĂ©o de son discours Jean Michel Billaut me qualiïŹe de E.Franc tireur, c’est ïŹ‚atteur “Bouger notre Education Nationale pour l’adapter Ă  l’économie numĂ©rique, n’est pas une mince affaire
 Mais Jean Paul, dans son petit coin, s’y est attelĂ©. Il n’est pas le seul (il y en a quelques autres). Structures hiĂ©rarchiques lourdes, syndicats 
  Et telle une poule qui a trouvĂ© un couteau, notre Education Nationale observe
 Jean Paul est enseignant Ă  Lyon. Il est professeur de gestion en section “design de mode” (LycĂ©e La MartiniĂšre Diderot). Il intĂšgre des mondes virtuels dans des dispositifs d’apprentissage en prĂ©sentiel
 Pourquoi a-t-il choisi la plateforme Assemblive (dĂ©jĂ  passĂ© au e-billautshow) ? Est-ce vraiment un cours qu’il fait dans ce monde virtuel ? Comment fonctionne la mĂ©canique ? Ses Ă©tudiants sont-ils intĂ©ressĂ©s ? (oui car ce sont des “digital natives”, pas besoin de leurs expliquer comment cela fonctionne
). Etc“ Dans les commentaires Xavier Coiffard (@AngeZanetti) parle d’évangĂ©lisateur (Ă  propos de Jean Michel), on retrouve lĂ  le langage des ïŹdĂšles de SL. Jean – Michel Billaut est-il  un Evangelist advisor ? AssurĂ©ment Mon entrevue avec Jean-Michel Billaut
  • 15. 06 avril 2010 - ConfĂ©rence virtuelle N° 3 - http://moiraudjp.wordpress.com/2010/04/06/ conference-virtuelle-n%C2%B0-3/ ConfĂ©rence avec des professeurs de gestion de l’acadĂ©mie de Lyon. Mardi 06 avril 2010 21 heures L’objectif de cette rĂ©union est de mettre en pratique le cadre conceptuel dĂ©veloppĂ© au cours d’un stage. Chaque enseignant et IPR sera Ă  son domicile et participera en prĂ©sentant un sujet ayant pour thĂ©matique l’économie. Chaque participant aura prĂ©alablement prĂ©parĂ© un diaporama de maximum 5 slides. Objectifs de la sĂ©ance : ‱ L’aspect technologique, les ordinateurs, le soft, les connexions ; ‱ Le travail distant synchrone ; ‱ Le travail commun avec une diversitĂ© de public (enseignants, IPR, professeur d’autres disciplines) ; ‱ La construction d’une interaction pĂ©dagogique ; ‱ Envisager des suites dans le champ disciplinaire de l’économie et gestion (essaimage de pratiques) Un petit mĂ©mo de prĂ©sentation du monde virtuel a Ă©tĂ© envoyĂ© au groupe prĂ©alablement Ă  la rĂ©union. Post rĂ©union 22 heures 16 – 7 participants Comme Ă  chaque fois que l’on organise une premiĂšre rĂ©union avec un nouveau groupe c’est l’effet d’apprentissage qui domine et sa suite de questions techniques Ă  rĂ©gler en direct : ‱ Prise en main de l’avatar et dĂ©placement ; ‱ problĂšme de son liĂ© au calibrage du microphone et Ă  la distribution de parole ; ‱ Comprendre Ă  distance les rĂ©glages de l’équipement de son correspondant. AprĂšs des dĂ©buts compliquĂ©s pour raisons de prise en main de l’outil, nous avons pu dialoguer correctement, trois prĂ©sentations ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es (Yolande Barrau, Eric Guiraud, Jean-Paul Moiraud) Ă  la fois en mode voix et en mode prĂ©sentation du diaporama grĂące au viewer intĂ©grĂ©. C’est une amĂ©lioration Ă©vidente par rapport Ă  mes autres expĂ©riences, c’est mĂȘme un Ă©lĂ©ment central du dispositif. Je constate que lorsque le public est habituĂ© aux confĂ©rences en ligne le temps consacrĂ© aux rĂ©glages s’amenuise parce qu’il y a une meilleure maĂźtrise de l’outil.
  • 16. Dans un cadre pĂ©dagogique il faut absolument passer par des phases de formation en prĂ©sentiel avant d’envisager un travail de fond, c’est indispensable (une formation en prĂ©sentiel a priori me semblerait ĂȘtre la bonne solution). Ce discours vaut pour tout type de dispositif en ligne (Opensim, second life n’échappent pas Ă  cette rĂšgle) – Il est nĂ©cessaire de tutorer les futurs tuteurs AprĂšs la phase de rĂ©glage nĂ©cessaire nous avons pu envisager les applications pĂ©dagogiques possibles, il en ressort plusieurs pistes : ‱ Individualisation de l’enseignement ; ‱ Cours en ligne avec utilisation de documents en appuie ; ‱ Aide aux Ă©lĂšves malades ; ‱ Session de rĂ©vision 
 Nous avons convenu d’une prochaine rĂ©union Merci aussi Ă  BĂ©atrice Donguy, RaphaĂ«l Multari et Annie Faure pour leur participation active Les ressources de la rĂ©union PrĂ©sentation de VĂ©ronique Bellemin PrĂ©sentation de Yolande Barrau PrĂ©sentation d’Eric Guiraut PrĂ©sentation de  Jean-Paul Moiraud Twitter pendant la sĂ©ance (une activitĂ© peu signiïŹcative) ‱ RĂ©union virtuelle le 06 / 04 / 2010 21 heures – Suite stage en prĂ©sentiel – essaimage construction pĂ©dagogique – Des profs cette fois # ecogest-lyon ‱ rĂ©union virtuelle demain le hashtag sera # ecogest-lyon ‱ Test de fonctionnement d’assemblive avec Yolande # ecogest-lyon ‱ pb communication sur assemblive # ecogest-lyon ‱ Eric Guiraut fait sa prĂ©sentation # ecogest-lyon 10 avril 2010 - Module formation et mondes virtuels - http://moiraudjp.wordpress.com/ 2010/04/10/module-formation/ La pratique des mondes virtuels me montre qu’il est vain de croire que les participants vont comprendre rapidement et seuls les modalitĂ©s de fonctionnement (mĂȘme les fameux digitals natives). Voici une premiĂšre tentative d’élaboration  d’un document de formation Ă  remettre avant toute sĂ©ance. Ce document doit permettre de mieux aider l’administrateur Ă  guider les participants. L’administrateur n’a pas le mĂȘme Ă©cran que les utilisateurs. Par extension il faut se
  • 17. poser la question des liens entre le rĂ©el et le virtuel, quelle est la part de la formation en rĂ©el prĂ©sentiel pour ĂȘtre efïŹcient en virtuel, distant, synchrone ? Le premier module de formation s’applique au monde Assemblive. On peut appliquer les mĂȘmes rĂšgles aux mondes virtuels dĂ©veloppĂ©s dans Second Life parce que les problĂ©matiques sont encore plus complexes. Il s’agit d’ĂȘtre en capacitĂ© de mouvoir son avatar, de l’orienter dans un vaste monde. Par consĂ©quent comment se donner rendez-vous ? Quel lieu sera le lieu de rĂ©union ? Sera t’il au sol, dans les airs ? La vidĂ©o ci-dessous donne un aperçu de la complexitĂ© du dĂ©placement. Le rĂ©fĂ©rencement prĂ©alable des lieux est indispensable. 20 avril 2010 - Mondes virtuels et compĂ©tences - http://moiraudjp.wordpress.com/2010/04/20/ mondes-virtuels-et-competences-observations/ Je suis avec attention les expĂ©riences pĂ©dagogiques qui sont menĂ©es dans les mondes virtuels. Je viens de lire le Billet de David Cordina de Lille 1 Ă  propos d’une rĂ©union dans opensims qui s’est dĂ©roulĂ©e le 18 mars 2010 – Le Billet (J’étais prĂ©sent Ă  cette rĂ©union). Une autre description de cette visite par Sapaya Il est trĂšs intĂ©ressant d’analyser le billet de David parce que l’on y retrouve certains invariants que j’avais Ă©voquĂ©s dans d’autres billets. par invariant, j’entends des points communs Ă  un processus d’apprentissage. Un Ă©lĂ©ments transversal indĂ©pendant du champ disciplinaire, du niveau de formation. La question technique dans les mondes virtuels me paraĂźt ĂȘtre dĂ©terminante, les billets de David et de Sapaya l’expliquent clairement. La question technique est, au dĂ©but d’un processus, centrale 1. “Certains Ă©tudiants eurent des difïŹcultĂ©s Ă  installer leur environnement et s’initier Ă  la navigation dans les mondes 3D.” – L’intĂ©gration des mondes virtuels dans les dispositifs d’apprentissage pose en effet la question de la formation des acteurs et la question des choix de monde. Oui c’est difïŹcile, parce qu’il faut installer un environnement souvent lourd et APPRENDRE les manipulations. Le facteur technologique reste encore un obstacle. dans le cas dĂ©crit on est en prĂ©sence d’acteurs largement convaincus dans un cadre, me semble t-il, de l’expĂ©rimentation (“aventure, soyez les pionniers d’un monde libre et indĂ©pendant !”) 2. “Les serveurs de Francogrid ont un peu craquĂ© durant la visite” – Je retrouve ici les risques que chaque enseignant prend en instrumentant les mondes numĂ©riques, le risque technologique, qui s’ajoute aux autres
  • 18. 3. “La gestion du groupe n’a Ă©tĂ© facile car nous sommes de nombreux dĂ©butants ne maitrisant pas la navigation, la tĂ©lĂ©portation, ou la communication dans ces mondes.” – LĂ  encore une question de formation, une question de compĂ©tence manipulatoire. Bien Ă©videmment cette rĂ©union s’inscrivait dans un cadre expĂ©rimental avec tous les risques que cela engendre mais elle a le mĂ©rite de poser de façon claire les enjeux Ă©ducatifs futurs. Cette expĂ©rience permet d’alimenter un matĂ©riel de recherche pour bĂątir de futurs scĂ©narii. Il me semble que David est sur les mĂȘmes bases puisqu’il conclu par : “Les projets pĂ©dagogiques sont Ă  (re)dĂ©couvrir Ă©galement par de nouveaux usages Ă  dĂ©velopper : la crĂ©ation, le dessin, l’accompagnement de nouveaux groupes et les scĂ©narii d’usage ou d’écriture dans les mondes 3D de la part des apprenants.” Une conclusion qui me conforte dans l’idĂ©e que les nouveaux processus d’apprentissage se complexiïŹent et que l’on s’éloigne petit Ă  petit du cadre simple enseignant / apprenant. Enseigner doit ĂȘtre pensĂ©, Ă  terme, comme un acte de collaboration oĂč sont identiïŹĂ©s des champs de compĂ©tences spĂ©ciïŹques (le concepteur, le designer, le dĂ©veloppeur, l’enseignant 
). Pour l’instant nous balbutions,nous tĂątonnons, le dĂ©veloppeur se veut designer, le designer se frotte au dĂ©veloppement, le professeur tente de fĂ©dĂ©rer le tout, le chercheur observe 
 Encore une belle façon d’illustrer les propos de Claude Levi Strauss sur le bricolage : “Une forme d’activitĂ© subsiste parmi nous qui, sur le plan technique, permet assez bien de concevoir ce que, sur le plan de la spĂ©culation, put ĂȘtre une science que nous prĂ©fĂ©rons appeler premiĂšre plutĂŽt que primitive : c’est celle communĂ©ment dĂ©signĂ©e par le terme de bricolage. Dans son sens ancien, le verbe « bricoler » s’applique au jeu de balle et de billard, Ă  la chasse et Ă  l’équitation, mais toujours pour Ă©voquer un mouvement incident: celui de la balle qui rebondit, du chien qui divague, du cheval qui s’écarte de la ligne droite pour Ă©viter un obstacle. Et, de nos jours, le bricoleur reste celui qui Ɠuvre de ses mains, en utilisant des moyens dĂ©tournĂ©s par comparaison avec ceux de l’homme de l’art. /
/ Le bricoleur est apte Ă  exĂ©cuter un grand nombre de tĂąches diversiïŹĂ©es ; mais, Ă  la diffĂ©rence de l’ingĂ©nieur, il ne subordonne pas chacune d’elles Ă  l’obtention de matiĂšres premiĂšres et d’outils conçus et procurĂ©s Ă  la mesure de son projet: son univers instrumental est clos, et la rĂšgle de son jeu est de toujours s’arranger avec les « moyens du bord », c’est-Ă -dire un ensemble Ă  chaque instant ïŹni d’outils et de matĂ©riaux, hĂ©tĂ©roclites au surplus, parce que la composition de l’ensemble n’est pas en rapport avec le projet du moment, ni d’ailleurs avec aucun projet particulier, mais est le rĂ©sultat contingent de toutes les occasions qui se sont prĂ©sentĂ©es de renouveler ou d’enrichir le stock, ou de l’entretenir avec les rĂ©sidus de constructions et de destructions antĂ©rieures. L’ensemble des moyens du bricoleur n’est donc pas dĂ©ïŹnissable par un projet (ce qui supposerait d’ailleurs, comme chez l’ingĂ©nieur, l’existence d’autant d’ensembles instrumentaux que de genres de projets, au moins en thĂ©orie) ; il se dĂ©ïŹnit seulement par son instrumentalitĂ©, autrement dit, et pour employer le langage mĂȘme du bricoleur, parce que les Ă©lĂ©ments sont recueillis ou conservĂ©s en vertu du principe que « ça peut toujours servir ». De tels Ă©lĂ©ments sont donc Ă  demi particularisĂ©s : sufïŹsamment pour que le bricoleur n’ait pas besoin de l’équipement et du savoir de tous les corps d’état, mais pas assez pour que chaque Ă©lĂ©ment soit astreint Ă  un emploi prĂ©cis et dĂ©terminĂ©. Chaque Ă©lĂ©ment reprĂ©sente un ensemble de relations, Ă  la fois concrĂštes et virtuelles ; ce sont des opĂ©rateurs, mais utilisables en vue d’opĂ©rations quelconques au sein d’un type. /
/ l’exemple du bricoleur. Regardons-le Ă  l’Ɠuvre : excitĂ© par son projet, sa premiĂšre dĂ©marche pratique est pourtant rĂ©trospective il doit se retourner vers un ensemble dĂ©jĂ  constituĂ©, formĂ© d’outils et de matĂ©riaux ; en faire, ou en refaire, l’inventaire enïŹn et surtout, engager avec lui une sorte de dialogue, pour rĂ©pertorier, avant de choisir entre elles, les rĂ©ponses possibles que l’ensemble peut offrir au problĂšme qu’il lui pose. Tous ces objets hĂ©tĂ©roclites qui constituent son trĂ©sor, il les interroge pour comprendre ce que chacun d’eux pourrait « signiïŹer », contribuant ainsi Ă  dĂ©ïŹnir un ensemble Ă  rĂ©aliser, mais qui ne diffĂ©rera ïŹnalement de l’ensemble instrumental que par la disposition interne des parties. Ce cube de chĂȘne peut ĂȘtre cale pour
  • 19. remĂ©dier Ă  l’insufïŹsance d’une planche de sapin, ou bien socle, ce qui permettrait de mettre en valeur le grain et le poli du vieux bois. Dans un cas il sera Ă©tendue, dans l’autre matiĂšre. Mais ces possibilitĂ©s demeurent toujours limitĂ©es par l’histoire particuliĂšre de chaque piĂšce, et par ce qui subsiste en elle de prĂ©dĂ©terminĂ©, dĂ» Ă  l’usage originel pour lequel elle a Ă©tĂ© conçue, ou par les adaptations qu’elle a subies en vue d’autres emplois. /
/ les Ă©lĂ©ments que collectionne et utilise le bricoleur sont « prĂ©contraints ». D’autre part, la dĂ©cision dĂ©pend de la possibilitĂ© de permuter un autre Ă©lĂ©ment dans la fonction vacante, si bien que chaque choix entraĂźnera une rĂ©organisation complĂšte de la structure, qui ne sera jamais telle que celle vaguement rĂȘvĂ©e, ni que telle autre, qui aurait pu lui ĂȘtre prĂ©fĂ©rĂ©e. /
/ Sans jamais remplir son projet, le bricoleur y met toujours quelque chose de soi” Si non ne souhaitons plus “bricoler” nous devons commencer par dĂ©terminer quelles sont les compĂ©tences techniques Ă  maĂźtriser par les acteurs : ‱ CompĂ©tences manipulatoires pour les enseignants et les apprenants ; ‱ CompĂ©tences techniques pour les enseignants et les apprenants (paramĂ©trer ses logiciels, le module audio de l’ordinateur 
) ; ‱ Être en capacitĂ© de choisir le monde virtuel adaptĂ© Ă  ses besoins. Une question se pose, j’investis un monde et je conçois dans cet espace ou alors je pense mon enseignement, je dĂ©termine un cahier des charges et ensuite je sĂ©lectionne un monde adaptĂ© ? MAJ du 19 avril 2010 Le premier jet de ce billet a Ă©tĂ© rĂ©digĂ© le 21mars. Depuis j’ai beaucoup pratiquĂ© les mondes virtuels dans le cadre de mon enseignement, j’ai confrontĂ© mon travail avec des universitaires (Lyon 3),avec des professionnels du secteur privĂ© (assemblive notamment). Il en ressort que les problĂ©matiques de formation sont identiques, si l’on extirpe la chair disciplinaire on dĂ©gage des invariants (je rĂ©digerai un billet sur cette thĂ©matique) Par contre je vois une diffĂ©rence notable entre l’enseignement dans le secondaire et le supĂ©rieur : - Dans le secondaire l’enseignant reste l’homme orchestre, il a en charge toute l’organisation du processus, ce qui en l’état est une limite certaine Ă  la gĂ©nĂ©ralisation. - Dans le supĂ©rieur la situation diffĂšre par la capacitĂ© des UMR Ă  diviser les tĂąches de conception. D’aprĂšs ce que j’en ai vu le processus est rĂ©parti entre, le programmeur dĂ©veloppeur, le concepteur des cours (MCF, professeur des universitĂ©s), les tuteurs. Ces analyses restent Ă  afïŹner mais elles m’orientent vers l’idĂ©e qu’il n’ y a pas un modĂšle de formation / apprentissage unique. Le processus semble trĂšs dĂ©pendant du contexte de la formation et de l’état des relations entre les diffĂ©rents acteurs. Ces Ă©lĂ©ments valident partiellement des Ă©lĂ©ments du scĂ©nario monde virtuel en tĂ©lĂ©chargement sur ce blog. Mon activitĂ© et mes rĂ©ïŹ‚exions sur ce sujet m’ont fait dĂ©couvrir des positions assez radicales qui opposent les mondes virtuels et les mondes augmentĂ©s (les augmentatistes). Je n’ai pas trouvĂ© de littĂ©rature abondante Ă  ce sujet mais elles traduisent une bataille de fond entre les dĂ©fenseurs de Second Life et les mondes qui s’insĂšrent dans un navigateur. Ces querelles me semblent dĂ©suĂštes parce que  trop centrĂ©es sur l’outil et laissent de cĂŽtĂ© l’essentiel : est ce que les mondes virtuels donnent une valeur ajoutĂ©e Ă  l’apprentissage ?
  • 20. 23 avril 2010 - Individualisation - http://moiraudjp.wordpress.com/ 2010/04/23/individualisation-mondes-virtuels/ Stade N°2 de l’expĂ©rience. Mois d’avril – La phase de bricolage est en passe de s’achever, les expĂ©riences s’accumulent et les soucis techniques semblent s’amenuiser. Je suis en phase rĂ©elle de travail, je peux me concentrer sur l’essentiel de ma mission, enseigner et faire apprendre l’économie et gestion pour les design de mode. Trois utilisations pĂ©dagogiques de ce monde virtuel - Pour les apprenants : ‱ Les confĂ©rences en ligne Les expĂ©riences commencent Ă  s’accumuler mais elles ne deviendront satisfaisantes  qu’à partir du moment oĂč il y aura un programme rĂ©gulier, planiïŹĂ© avec une rĂ©elle banque de donnĂ©es ressources qui sera rĂ©utilisable. ‱ L’individualisation Cette orientation commence Ă  prendre forme et semble tout Ă  fait satisfaisante parce que l’interaction est rĂ©elle. Les moments de travail ne sont pas “factices“. Pourquoi factices ? Ce qualiïŹcatif est Ă  interprĂ©ter par rapport aux pratiques du rĂ©el. Au lycĂ©e je peux aller dans les laboratoires de crĂ©ation mais 9 / 10 ce n’est pas le bon moment. Je suis administrativement dans mon rĂŽle (je suis lĂ ) mais pĂ©dagogiquement totalement inefïŹcace. Le monde virtuel me permet de ïŹxer des rendez-vous d’une durĂ©e programmĂ©e, personne ne le voit mais 
 c’est efïŹcace - Deux pratiques d’individualisation dans la mĂȘme journĂ©e, une interaction dans deux contextes technologiques. PremiĂšre cas un travail d’interaction avec son et texte projetĂ© dans le viewer. Seconde une Ă©tudiante qui ne savait pas activer le module audio de son PC. Nous avons ƓuvrĂ© avec l’étudiante qui Ă©coutait les commentaires et donnait ses rĂ©ponses par chat. Le travail avec Amandine
  • 21. - Le travail d’individualisation avec Amandine s’est rĂ©alisĂ©e dans des conditions technologiques  optimales, un rĂ©el global talk (pas d’écho, une bonne Ă©coute, une bonne rĂ©ception). Nous avons pu nous consacrer au travail concernant la gestion et le design. Nous avons fait Ă©voluer le travail en direct grĂące Ă  nos Ă©changes d’argumentaires. Le travail a semblĂ©, de mon point de vue, trĂšs positif, les rĂ©actions des Ă©tudiants sont Ă  consulter dans les commentaires. Eric Guiraut et ses Ă©lĂšves du lycĂ©e Carriat (voir les commentaires) de Bourg en Bresse semblent tirer les mĂȘmes conclusions (mĂȘme si se sont des conclusions qui ne reposent pas encore sur une pratique Ă©tablie) Une vidĂ©o d’un moment d’individualisation (mettre votre son au maximum) ‱ Un ïŹchier son de cette sĂ©ance d’individualisation - Pour les enseignants L’expĂ©rience est accompagnĂ©e d’une analyse de pratique, de l’écriture d’un scĂ©nario. A ce jour le rĂ©sultat est encourageant puisque  deux personnes utilisent les rĂ©sultats de mon travail, c’est peut ĂȘtre l’amorce d’une scĂ©narisation par l’usage - Eric Guiraut citĂ© prĂ©cĂ©demment - @AngeZanetti consultant en monde virtuel 25 avril 2010 - Wvcamp http://moiraudjp.wordpress.com/2010/04/25/opensims-vwcamp/ Le cadre du vwcamp J’ai participĂ© ( 24 avril 2010) au Vwcamp organisĂ© dans opensims. Une sĂ©ance trĂšs instructive pour mon analyse des mondes virtuels comme Ă©lĂ©ment de construction de processus d’apprentissage. Tout d’abord quelques ressources pour illustrer cette manifestation – Le contexte (une rĂ©union de praticien des mondes virtuels), les acteurs (une quantitĂ© de geeks scripteurs oĂč pas), les outils (opensims, twitter, un blog,un wiki, facebook, google docs) ‱ Une vidĂ©o ‱ Un diaporama Visualiser mon diaporama
  • 22. Visualiser le diaporama de Jean – Marie Louche Les invariants techniques – La forme Les discussions dans les diffĂ©rents ateliers ont Ă©tĂ© trĂšs riches (je reviendrai sur ce point dans un autre billet) Quels sont les points communs, les invariants pĂ©dagogiques, avec mes expĂ©riences dans assemblive ? Beaucoup plus nombreux que je ne le croyais 
 Je vais commencer par la communication, J’ai retrouvĂ© les mĂȘmes contraintes : 1. Les rĂ©glages du son, il est nĂ©cessaire de caler les Ă©quipements avant de lancer toute discussion, cela peut prendre un certain moment car le logiciel demande une certaine maĂźtrise. Il est indispensable qu’il y ait un organisateur / technicien / formateur / pĂ©dagogue pour piloter les bĂ©otiens dans leurs rĂ©glages. J.M Louche a Ă©tĂ© parfait dans ce rĂŽle et m’a guidĂ© de façon prĂ©cise et efïŹcace- (phase de formation technique indispensable) 2. La communication. Elle repose sur deux Ă©lĂ©ments fondamentaux la voix et le chat. Des participants n’avaient pas la fonctionnalitĂ© activĂ©e soit pour des raisons techniques soit pour des raisons personnelles ‱ Raisons techniques – On retrouve un Ă©lĂ©ment que j’avais dĂ©jĂ  abordĂ©, l’homogĂ©nĂ©itĂ© du parc ordinateur ; ‱ Raison personnelle – Un participant utilisait le chat pour ne pas rĂ©veiller ses enfants (j’ai bien connu cette obligation), je n’ai pas utilisĂ© le casque car pour une raison mystĂ©rieuse il dĂ©sactive le son – J’en tire une conclusion ,le travail dans un monde virtuel nĂ©cessitĂ© d’avoir des conditions matĂ©rielles optimales parce que l’interaction est rĂ©elle. Intervenir c’est parler, parler c’est avoir un environnement serein et calme. Pour les adolescents tous les pĂ©dagogues, Ă©ducateurs prĂ©cisent qu’il ne faut pas que l’ordinateur soit dans un endroit isolĂ© mais bien dans un lieu commun aïŹn d’éviter les dĂ©rives, aïŹn de favoriser un contrĂŽle parental. Pour les mondes virtuels c’est le contraire IL FAUT un lieu calme, isolĂ© favorisant l’interaction. Comment imaginer interagir dans un monde virtuel avec un ordinateur situĂ© dans un lieux commun oĂč l’on regarde la tĂ©lĂ©, on gambade, on claque les portes ? Les dĂ©bats de fond L’analyse de Philippe Couzon sur son blog Je vais reprendre et commenter un extrait du billet de Philippe / Mascottus “Ce fut donc essentiellement d’éducation et de pĂ©dagogie dont il a Ă©tĂ© question, pas particuliĂšrement d’opensim“. C’est l’éternel dĂ©bat sur le net, quelle est la place de l’outil ? Personnellement j’ai tranchĂ© depuis longtemps, ce sont les usages qui m’intĂ©ressent. Entre un dĂ©bat sur le court terme centrĂ© sur l’outil et un dĂ©bat Ă  plus long terme centrĂ© sur une politique Ă©ducative mon choix est fait. J’ai rĂ©digĂ© des billets sur ce point en m’appuyant sur notre histoire de la pĂ©dagogie instrumentĂ©e. En disant cela je ne mets pas la technologie comme un Ă©lĂ©ment anecdotique, bien au contraire, je souhaite simplement (?) qu’on la mette en Ă©cho avec les enjeux structurels des apprentissages et de l’enseignement. Philippe Couzon semble en partie partager cette analyse : “En trĂšs bref rĂ©sumĂ©, je dirais seulement ceci : ce ne sont pas les mondes virtuels qu’il faut expliquer mais les usages et il faut montrer plutĂŽt que de dĂ©montrer.”
  • 23. Je sais que ma position ne va pas satisfaire les dĂ©veloppeurs, les users geeks qui continuent Ă  peser le pour et le contre des mondes en tant que technologie en tĂ©moigne le billet de blog de “The imprudence blog” : “/
/ What that does not mean is that we are shifting our focus back to Second Life. On the contrary, OpenSim is, and will remain, our primary target. OpenSim-related features and issues will take a much higher priority than before, while issues speciïŹc to Second Life take a back seat. In addition to focusing on OpenSim as a platform, we are becoming more involved with the OpenSim community. The response and enthusiasm from OpenSim users and developers has been incredible, and we’re looking forward to a long and fruitful future with OpenSim /
/” VidĂ©o d’une intervention du 25 / 04 – Fabrice Parisi 28 avril - ConfĂ©rence ITECH http://moiraudjp.wordpress.com/ 2010/04/28/prochaine-conference-virtuelle/ La prochaine confĂ©rence virtuelle aura pour thĂšme    – Les textiles innovants – Challenge Itech Cette confĂ©rence est une progression certaine dans la dĂ©marche des mondes virtuels parce qu’elle est organisĂ©e en transdisciplinaritĂ© – Technologie textile et gestion. Elle  aura lieu le 26 mai Ă  20 heures 30 La date dĂ©ïŹnitive n’est pas arrĂȘtĂ©e mais ce sera ïŹn mai. Seront intervenants des enseignants de technologie textile, des anciens Ă©tudiants de DSAAT, une reprĂ©sentante de l’ARDI (agence rĂ©gionale du dĂ©veloppement et de l’innovation) La salle de confĂ©rence est ici Travaux prĂ©paratoires La rĂ©ussite d’une confĂ©rence virtuelle dĂ©pend largement de sa bonne prĂ©paration – (PrĂ©paration des outils, formation des acteurs, calibrage des interventions, indication des formats acceptĂ©s par le systĂšme, collationnement des documents Ă  prĂ©senter), il faut donc lui consacrer du temps en amont pour optimiser les chances de rĂ©ussite en aval. Le cadre des rĂ©unions virtuelles commence Ă  se prĂ©ciser (le scĂ©nario pĂ©dagogique devra l’intĂ©grer)
  • 24. ‱ Choix des confĂ©renciers ; ‱ Envoi d’un mĂ©mo de formation ; ‱ RĂ©union prĂ©paratoire avec les confĂ©renciers pour prendre en main l’environnement ; ‱ Fixation d’un cadre d’intervention (nature de l’intervention, temps de l’intervention, nature des documents d’accompagnement, temps de discussion avec le public) ; ‱ MĂ©thode d’information pour la rĂ©union (information en classe, utilisation de twitter, groupe facebook, mailing) La partie sĂ©lection et contact avec les confĂ©renciers, dĂ©termination des thĂ©matiques est prise en charge par Bruno Venturelli, professeur de technologie textile et responsable de la plateforme technologique. J’assurerai le rĂ©ception des ïŹchiers et leur mise en ligne dans le viewer de assemblive. Je m’occuperai de la captation de la sĂ©ance (ïŹlms, photo). RĂ©partition des rĂŽles - Introduction de la sĂ©ance – Bruno venturelli - Transitions entre les invitĂ©s – Jean – Paul Moiraud - Captation des donnĂ©es - Jean – Paul Moiraud Le document de formation envoyĂ© aux intervenants La salle de confĂ©rence et son mur de prĂ©sentation Les nouveautĂ©s testĂ©es pendant cette confĂ©rence : - Le fractionnement des tĂąches – Cette rĂ©union pilotĂ©e par deux enseignants qui se sont rĂ©partis les tĂąches (voir les explications ci-dessus) - L’insertion des photos des intervenants. Le cours en immersion crĂ©ent de l’interactivitĂ©. Une rĂ©ïŹ‚exion d’un groupe d’étudiants m’a fait comprendre qu’il Ă©tait utile de pouvoir identiïŹer l’individu qui se “cache” derriĂšre l’avatar. Bruno Venturelli est intervenu dans une confĂ©rence (ConfĂ©rence avec Thomasine Giesecke), il s’est prĂ©sentĂ© en tant que professeur du lycĂ©e. Les Ă©tudiantes prĂ©sentes m’ont dit qu’elles auraient aimĂ© pouvoir mettre un visage  sur le discours  du professeur qu’elles ne connaissaient pas. Pour cette raison j’ai demandĂ© aux intervenants d’envoyer une photo aïŹn d’alimenter le document de prĂ©sentation de la confĂ©rence.
  • 25. La confĂ©rence sera commentĂ©e sur Twitter vous pourrez suivre les commentaires en direct sur la page ïŹ‚ux twitter du blog de cours – ici A suivre 
 15 mai 2010 LiĂšge Chaire des civilisations numĂ©riques http://moiraudjp.wordpress.com/ 2010/05/15/chaire-des-civilisations-numeriques/ Mon intervention Ă  la chaire des civilisations numĂ©riques Ă  la haute Ă©cole de LiĂšge L’enseignement (apprentissage) en sections design de mode et particuliĂšrement en gestion pose en permanence la question des connexions entre les enjeux de la formation initiale et les enjeux du monde professionnel. II est utile sinon indispensable de confronter les savoirs acadĂ©miques transmis en classe et les savoirs professionnels (l’un ne primant pas sur l’autre). Jusqu’à ces derniĂšres annĂ©es il m’était trĂšs difïŹcile de faire dialoguer ces deux mondes en raison d’incompatibilitĂ©s temporelles et spatiales. La question rĂ©currente Ă©tait la suivante : “Comment convier d’autres acteurs, riches de savoirs et compĂ©tences, en capacitĂ© de faire la synthĂšse entre les acquis de l’école et les compĂ©tences du monde du travail.” Dans un cadre non numĂ©rique, il est difïŹcile, voire impossible (lorsque le rĂ©fĂ©rentiel ne le prĂ©voit pas explicitement) d’organiser ces rencontres pendant le temps de cours. Les designers ne refusent pas de participer aux dĂ©bats mais 
 ils sont gĂ©ographiquement Ă©loignĂ©s, ils ont une intense activitĂ© professionnelle, leurs temps de libertĂ© professionnelle ne sont jamais les temps d’apprentissage. Le temps et l’espace sont un frein Ă©vident Ă  la communication et aux rencontres dans une conception classique. Depuis des annĂ©es je me demandais comment concilier ces contraintes : * Confronter le savoir disciplinaire Ă  une pratique professionnelle ; * OpĂ©rer dans un rapport temps et espace qui ne soit pas seulement un face Ă  face pĂ©dagogique ; * Abolir le temps et les distances pour construire un apprentissage. L’introduction des fonctionnalitĂ©s d’un monde virtuel dans la construction de mon enseignement et dans les apprentissages de mes Ă©tudiants m’a permis de reconïŹgurer mes intentions pĂ©dagogiques. AprĂšs avoir a priori dĂ©terminĂ© le contexte, les acteurs, les outils et les ressources,j’ai pu formaliser ma pratique.
  • 26. J’ai souhaitĂ© ajouter une dimension rĂ©ïŹ‚exive Ă  ma pratique, m’extraire d’une situation de bricolage (Ă  bien des Ă©gards enfermante). J’ai rĂ©digĂ© un scĂ©nario pĂ©dagogique, il est tĂ©lĂ©chargeable sur mon blog, ne se veut pas prescriptif et ambitionne de mutualiser une pratique que chaque enseignant pourra interprĂ©ter Ă  sa façon. Construire un processus d’apprentissage en utilisant un monde virtuel Un scĂ©nario pour l’utilisation d’un monde virtuel dans un dispositif d’apprentissage. Il n’est en rien prescriptif, Ă©voluera avec l’expĂ©rience et dĂ©coule d’une analyse et d’une pratique avec des Ă©tudiants. Le diaporama prĂ©sentĂ© en sĂ©ance 18 mai 2010 JournĂ©es numĂ©riques - DĂ©brieïŹng Il est des journĂ©es que l’on aimerait ne pas avoir vĂ©cu. Ce 18 mai en fait partie Foin de mon Ă©go, il a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Ă©cornĂ© il le sera encore 
 En ïŹligrane je dis que ma prestation n’a pas Ă©tĂ© Ă  la hauteur de mes attentes et pour cause 
 1 – Quand tout va de travers 
 Pour la premiĂšre fois de ma vie numĂ©rique je cumule les catastrophes, lors des premiers essais je n’avais pas accĂšs aux ïŹ‚ux vidĂ©os du carrĂ© des blogueurs, la pile de mon clavier sans ïŹl a lachĂ©, la connexion internet s’est effondrĂ©e chaque fois que je me suis connectĂ© sur le carrĂ© (les autres mondes m’accueillaient sans problĂšme). Connexion, dĂ©connexion, jurons, reconnexion, jurons 
 J’ai demandĂ© l’asile numĂ©rique sur l’ordinateur de mon ïŹls – Connexion aprĂšs tĂ©lĂ©chargement du viewer 2.0. ArrivĂ© sur site dans un Ă©tat d’énervement avancĂ© j’ai bĂąclĂ© mon intervention, disons qu’elle n’était pas Ă  la hauteur de ce que j’avais Ă  dire, d’un sujet que je maĂźtrise parfaitement. Heureusement Hugo dans sa restitution brillante m’a sauvĂ© du naufrage. Passons donc cette navrante expĂ©rience au compte des pertes et proïŹts pĂ©dagogiques. 2 – Quelles conclusion en tirer ?
  • 27. Dans toute situation dĂ©testable, il y a des enseignements Ă  tirer. J’imagine cette situation en conïŹguration pĂ©dagogique devant des Ă©tudiants
 ou plutĂŽt je n’ose pas l’imaginer. Je reviens Ă  mon scĂ©nario d’utilisation du monde virtuel -  Quels sont les prĂ©-requis indispensables : - Avoir une connexion stabilisĂ©e en permanence. Je suis ultra mais je reste persuadĂ© que la machine est au service de l’humain, pas le contraire) ; - Avoir une formation prĂ©alable pour que l’outil reste en tĂąche de fond (la fonction du monde virtuel est la facilitation de l’acte pĂ©dagogique, pas la loi de l’emmerdement maximum). J’ai eu du mal Ă  manipuler la visionneuse de ppt ; Dans une situation pĂ©dagogique mon cours aurait Ă©tĂ© annulĂ©, on voit poindre l’obstacle technologique dans les constructions, s’il se doit ĂȘtre en tĂąche de fond, il n’en reste pas moins qu’il  conditionne tout le reste. J’en conclus que cet Ă©pisode tragico-comique explique en partie la frilositĂ© des enseignants face aux nouvelles technologies en gĂ©nĂ©ral, aux mondes virtuels en particulier. Un enseignant a besoin de sĂ©rĂ©nitĂ©, de stabilitĂ© pour travailler, il n’a pas envie de concevoir un cours pour le jour oĂč ça marche et un cours pour le jours ou ça ne marche pas. Utiliser un monde virtuel c’est se mettre en danger, qui a envi de rajouter une couche d’instabilitĂ© dans un univers incertain ? C’est un dĂ©bat passionnant qui n’écornera pas deux convictions fondamentales chez moi : - J’adore utiliser les mondes virtuels dans les dispositifs d’apprentissage ; - Ma confĂ©rence Ă©tait pas terrible. 19 mai 2010 - Du gĂ©nĂ©ral au particulier http://moiraudjp.wordpress.com/2010/05/19/jnumcamp-du- personnel-au-general/ AprĂšs avoir contĂ© mes dĂ©boires Ă©gocentrico-technologiques, il me faut passer Ă  l’essentiel de cette journĂ©e, le contenu et mes rĂ©ïŹ‚exions sur le fond. D’abord un regret, celui de ne pouvoir utiliser a posteriori les traces du chat. La force des mondes virtuels est qu’ils permettent de concevoir les projets en mode mutimodal (texte, image, son, vidĂ©o), chaque mĂ©dium est riche  parce qu’il permet d’Ɠuvrer a priori pendant les dĂ©bats et a posteriori Ă  l’aide des traces conservĂ©es. Pourtant je ne peux rĂ©diger ce billet que sur la base de notes prises Ă  la volĂ©e par absence des traces sauvegardĂ©es. Il est dommage que cette fonctionnalitĂ© n’existe pas ou ne soit pas activĂ©e.  Il en est de mĂȘme pour les autres mondes que j’observe (opensims, assemblive)
  • 28. Mon thĂšme d’analyse est l’utilisation des mondes virtuels dans les processus d’apprentissage, les enjeux et les scĂ©narii de la pĂ©dagogie embarquĂ©e (SPE) – La phase apprentissage est l’objectif principal, la ïŹn , le monde virtuel est un moyen (la proposition inverse me parait contre- productive). Dans mon intervention j’ai posĂ© la question du design des mondes virtuels, qui designe les environnements ? En disant cela je savais que je jetais un pavĂ© dans la marre et je connaissais par avance la rĂ©ponse qui me serait faite. ConformĂ©ment Ă  mes attentes il m’a Ă©tĂ© rĂ©pondu que dans SL chaque propriĂ©taire Ă©tait son propre crĂ©ateur-dĂ©veloppeur d’espaces, d’objets de lieu. Je comprends cette philosophie gĂ©nĂ©reuse et par certains aspects libertaires mais 
 Je me positionne comme enseignant du secondaire post bac et je cherche Ă  analyser par quels moyens  pourrait -on dĂ©velopper ces mĂ©thodes, les rendre mutualisables au plus grand nombre, oserais je le mot d’industrialisation ? Je ne connais pas le proïŹl type des participants du JnumCamp mais j’ai le sentiment que c’est majoritairement une communautĂ© de geeks, ceux qui agitent les idĂ©es, les pionniers, les chercheurs des laboratoires ad hoc, les doctorants 
 Je comprends la revendication du “do it yourself“, lorsque je circule dans les crĂ©ations de @hugobiwan dans la bibliothĂšque francophone (le lien est la SLurl de la biblio), je suis fascinĂ©, je voyage en pleine poĂ©sie, c’est un laboratoire d’idĂ©es Ă  ciel numĂ©rique ouvert. Pour autant, peut-on demander Ă  chaque enseignant d’ĂȘtre en capacitĂ© de concevoir son monde, pour ses cours ? Je ne le pense pas. Il me parait illusoire de penser que les enseignants vont se mettre Ă  coder, Ă  crĂ©er Ă  organiser de façon massive, Ă  acheter des Ăźles. En disant cela je ne tiens pas un discours dĂ©faitiste, je pose une question de mĂ©thode pour un enseignement de masse. Je pense qu’il faut penser l’intĂ©gration des mondes virtuels dans les apprentissages de façon globale par division des tĂąches. La transversalitĂ©, la capacitĂ© Ă  croiser les compĂ©tences est un moteur de dĂ©veloppement. L’intervention d’un  Ă©tudiant de l’HETIC Ă©tait intĂ©ressante Ă  ce titre car il expliquait que leur projet Ă©tait menĂ© Ă  plusieurs mains. Je crois beaucoup Ă  une forme de “supply chain” pĂ©dagogique. Des concepteurs de cours, des dĂ©veloppeurs, des ergonomes, des designers, un  “community manager” pĂ©dagogique 
 et j’en oublie surement. A titre d’exemple, les photos en ligne de l’organisation des jnumcamp est trĂšs intĂ©ressante parce qu’elle montre cette division des tĂąches (un chargĂ© des tweets par exemple). Je ne suis pas dans la tonalitĂ© actuelle mais je pense qu’une vision d’un apprentissage instrumentĂ© par les mondes virtuels est une source d’emplois, de nouveaux mĂ©tiers. Dans le dĂ©bat j’ai posĂ© la question suivante Ă  l’intervenant de l’ENSAD : “faut-il crĂ©er un enseignement d’art appliquĂ© pour des designers de mondes virtuels ? “ Je suis convaincu qu’il faut passer du stade du bricolage au stade de la mĂ©thode gĂ©nĂ©ralisable. Ne pas l’envisager n’est ce pas se condamner Ă  cantonner les travaux des profs (notamment dans le secondaire) au stade de l’expĂ©rimentation dĂ©calĂ©e ? J’en parle avec sĂ©rĂ©nitĂ© parce que j’ai le sentiment d’appartenir Ă  ce groupe de profs pionniers mais cette Ă©tiquette me pĂšse tant elle est enfermante. Ce dont ont besoin les enseignants, ce sont des outils clĂ©s en main (Éric Guiraud). En conclusion il me semble qu’il y a un champ Ă  investir – Proposer des patrons de mondes virtuels pour l’enseignement – un apprentissage conçu dans une dynamique de projet
  • 29. transdiciplinaires. Je livre ma rĂ©ïŹ‚exion aux commentaires parce que le sujet est vaste, complexe, probablement source de polĂ©mique mais Ă©videmment passionnant. PrĂ©cisions : Suite au commentaire de @angezanetti je tiens Ă  prĂ©ciser que dans mon esprit un projet transdisciplinaire intĂšgre les dĂ©cideurs et les ïŹnanciers. Les enjeux pĂ©cuniaires sont fondamentaux. Sur ma page facebook je disais que le dĂ©veloppement des mondes virtuels dĂ©pendait probablement de nos capacitĂ©s Ă  externaliser la conception. Le jnumcamp dĂ©montre de façon criante l’existence de ce terreaux fĂ©cond , les ïŹnanciers n’étaient pas prĂ©sents, ils peuvent s’exprimer ici. 19 mai 2010 Challenge Itech – RĂ©union prĂ©paratoire Le 19 mai au soir s’est dĂ©roulĂ©e la rĂ©union prĂ©paratoire Ă  la confĂ©rence ITECH. Cette rĂ©union s’inscrit dans le cadre d’un travail collaboratif transversal entre un professeur de technologie textile, responsable de la plateforme technologique et un professeur de gestion pour l’aspect organisation. Le travail collaboratif c’est aussi la capacitĂ© Ă  rĂ©unir en un mĂȘme endroit des personnes de secteurs diffĂ©rents (enseignants, professionnels). ConformĂ©ment Ă  ce que je propose dans mon scĂ©nario pĂ©dagogique, nous avons rĂ©unis les divers acteurs en prĂ©sentiel  distant synchrone (professeurs de spĂ©cialitĂ©s, Ă©tudiants, professionnels du textile). Pour la plupart des acteurs, le travail immersif Ă©tait une premiĂšre, une dĂ©couverte. L’objectif factuel Ă©tait par consĂ©quent double, faire dĂ©couvrir une autre rĂ©alitĂ© de l’apprentissage – enseignement et organiser une confĂ©rence. Nous avons provoquĂ© cette rĂ©union car, hors les milieux de la recherche, des milieux technophiles, les mondes virtuels (immersifs) restent largement mĂ©connus. Il fallait donc prĂ©senter la logique des milieux immersifs. Nous sommes convaincus que ces solutions apportent une valeur ajoutĂ©e dans nos constructions mais tout aussi convaincus qu’il faut guider, orienter les participants notamment dans les fonctions manipulatoires pour les dĂ©buts. La clĂ© de la rĂ©ussite passe par une dĂ©marche pĂ©dagogique permanente. Nous avons proïŹtĂ© de cette soirĂ©e pour aborder les questions de technique ie prendre en main les avatars, gĂ©rer les modes relationnels et les passages de parole. Il apparait que les acteurs du processus utilisent assez naturellement le chat. Une activitĂ© de “babillage” intense s’est dĂ©roulĂ©e  pendant la confĂ©rence (il est dommage que l’on ne puisse pas encore sauvegarder ce chat). CompĂ©tences manipulatoires abordĂ©es : Les dĂ©placements des avatars, la gestion de la gestuelle, la manipulation de la visionneuse, la gestion de la prise de parole, la gestion de l’identitĂ© numĂ©rique (le choix de l’état civil est imposĂ©)
  • 30. Cette rĂ©union est un forme de mise en abime puisque nous proposons une mĂ©thode innovante de communication  / apprentissage pour un concours qui traite d’innovation technologique textile. En rĂ©sumĂ© cette sĂ©ance se caractĂ©risait par : ‱ Le contexte – L’enseignement de la technologie textile et le design au niveau BTS, DSAAT et Ă©cole d’ingĂ©nieur ; ‱ Une intention pĂ©dagogique – La prĂ©sentation du challenge ITECH sur les textiles innovants. RĂ©unir les diffĂ©rents acteurs engagĂ©s dans ce challenge et notamment la plateforme technologique du lycĂ©e La MartiniĂšre-Diderot et l’école d’ingĂ©nieur ITECH ; ‱ Des acteurs - Des enseigants, des apprenants, des professionnels du textile, des institutionnels ; ‱ Les outils – Le monde virtuel Assemblive, des ordinateurs interconnectĂ©s ; ‱ Des ressources – La production de documents de prĂ©sentation sous forme de diaporama, la captation d’images de la sĂ©ance et Ă  terme captation de vidĂ©os Ă  ïŹn de diffusion ; Quelques conclusions intermĂ©diaires : Quelques conclusions intermĂ©diaires : Il est nĂ©cessaire de dĂ©terminer les rĂŽles des organisateurs pour gĂ©rer de façon efïŹcace les rĂ©unions, les rendre plus ïŹ‚uides. Il faut me semble t-il attribuer des fonctions prĂ©cises Ă  diffĂ©rentes personnes. Les rĂ©unions virtuelles nous orientent vers une division des tĂąches c’est-Ă -dire nommer un administrateur des dĂ©bats, un gestionnaire des captations, un gestionnaire du chat. La ïŹ‚uiditĂ© des dĂ©bats dĂ©pend largement de cette capacitĂ© Ă  organiser efïŹcacement les relations sociales. La gestion de la visionneuse - Nous avons eu des problĂšmes de gestion de la visionneuse. ce qui nous est apparu comme un “bug” technique est en fait une question de rĂ©gulation sociale. Lorsque le diaporama Ă©tait mis en ligne plusieurs personnes actionnaient les ïŹ‚Ăšches directionnelles. Nous aviserons Ă  l’avenir les participants que seul le confĂ©rencier peut avoir la main sur le dĂ©roulement, les auditeurs se contentant d’avoir une attitude passive Ă  l’endroit du document 20 mai 2010 Challenge ITECH et rĂ©union e.tech http://moiraudjp.wordpress.com/2010/05/20/ challenge-itech/ L’ensemble des diaporamas qui seront prĂ©sentĂ©s lors de la sĂ©ance de travail et la prĂ©sentation des intervenants et auditeurs. Les participants peuvent consulter prĂ©alablement Ă  la rĂ©union l’ensemble des documents et prĂ©parer leurs questions. Vous pouvez dĂ©jĂ  dĂ©poser vos questions en laissant un commentaire sur ce blog, nous y rĂ©pondrons en sĂ©ance. Pour vous connecter sur le monde virtuel c’est ici La rĂ©union ITECH -  La MartiniĂšre-Diderot aura lieu le 26 mai Ă  20 heures 30
  • 31. Le dĂ©roulement de la sĂ©ance et les participants La prĂ©sentation de l’ITECH La plateforme technologique (PFT) L’historique des challenges ITECH Un projet – La borne de repos OKAMAK Le diaporama de synthĂšse Le projet abaca 22 mai 2010 Mashup http://moiraudjp.wordpress.com/2010/05/22/mushup/ Un billet, une fois n’est pas coutume, pour mettre en avant un outil, un widget pour ĂȘtre prĂ©cis. J’utilise souvent une expression pour dĂ©ïŹnir mon travail. “Utiliser les fonctionnalitĂ©s d’outils hĂ©tĂ©rogĂšnes au proïŹt d’un projet homogĂšne“ L’hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© peut avoir l’inconvĂ©nient de multiplier les lieux numĂ©riques, se dĂ©placer de site en site pour bĂ©nĂ©ïŹcier des fonctionnalitĂ©s souhaitĂ©es (Facebook, Twitter, monde virtuel 
), mĂ©moriser les diverses url et les mots de passe. A ce jour mon blog concentre en un seul lieu ces Ă©lĂ©ments, Twitter, Delicious et maintenant le monde virtuel. L’objectif de souplesse au service du travail, d’une rĂ©ïŹ‚exion gestion-design. J’espĂšre que les Ă©tudiants sauront se saisir de ces fonctionnalitĂ©s pour les mettre au service de cet immense “think tank” qu’est le DSAAT. L’insertion du monde virtuel me permet de tutorer Ă  distance les utilisateurs. Je peux me loguer, selon mes besoins en mode administrateur ou en mode utilisateur. Je bĂ©nĂ©ïŹcie ainsi du visuel des mondes de l’un et de l’autre ce qui me facilite  le travail en cas de demande d’assistance. Les images ci-dessous rĂ©sument l’intĂ©gration des solutions hĂ©tĂ©rogĂšnes dans le blog.
  • 32. Ci-dessous une vidĂ©o qui prĂ©sente l’intĂ©gration du monde virtuel dans le blog. 26 mai 2010 - Itech VidĂ©os - http://moiraudjp.wordpress.com/2010/05/26/itech-videos/ Les vidĂ©os de la confĂ©rence consacrĂ©e au challenge ITECH. Une confĂ©rence de plus et c’est du savoir faire supplĂ©mentaire engrangĂ©. Pour la premiĂšre fois nous pouvons produire des traces de notre travail. Des traces que nous allons pouvoir injecter dans nos cours de l’annĂ©e prochaine. Ce rĂ©sultat est le fruit d’une analyse rĂ©alisĂ©e avec Bruno Venturelli et Josiane Masson. Nous nous sommes partagĂ©s les rĂŽles. J’ai donc pu me consacrer au travail de captation et laisser la construction des enjeux techniques aux spĂ©cialistes du domaine. Cette rĂ©union est l’aboutissement de six mois de travail, de test, d’analyse sur les mondes virtuels et la pĂ©dagogie. Nous entrons dans la pĂ©riode des stages, des examens et de la future pĂ©riode de vacances scolaire. L’activitĂ© du monde virtuel va se mettre en sommeil sous sa forme active. Je vais entrer dans la pĂ©riode des bilans et des constructions des futurs projets. Participants Ă  la sĂ©ance du 26 mai (et seulement eux) rĂ©pondez au questionnaire pour connaĂźtre votre Ă©quipement informatique pendant la sĂ©ance – ici Intervention de Bruno Venturelli – Responsable de la plateforme technologique
  • 33. Intervention de Josiane Masson – Responsable ITECH Intervention de Josiane Masson (2) – Responsable ITECH Intervention de Laure Soncourt Intervention de Michel Fayot professeur tuteur Intervention de Claire Leblanc professeure tutrice Les photos de la soirĂ©e