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La schizophrénie

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La schizophrénie

  1. 1. Michel Perrier, Bacc es science, BDEB, été 2012 Psychopathologie et intervention
  2. 2. Définition de la santé mentale (OMS)  On définit la santé mentale comme un état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive et d'être en mesure d'apporter une contribution à la communauté.  Pour définir la santé, l'OMS souligne dans sa constitution la dimension positive de la santé mentale:  « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité. »
  3. 3. Psychopathologie et intervention  Chaque être vit sa maladie d’une façon unique et spécifique et, même si des traitements efficaces sont proposés, cette maladie s’inscrit dans une histoire personnelle et le sujet doit pouvoir se l’approprier.  La maladie mentale ne peut être réglée par le traitement des symptômes car même s’il fait disparaître les dits symptômes, ces symptômes ont existés et le sujet doit pouvoir les intégrer dans sa trajectoires spécifique. Viviane kovess-Masfety
  4. 4. Maladie et santé sont-ils deux concepts opposés ? La maladie consiste en une détérioration de l’état de santé. La santé et la maladie ne sont pas des concepts entièrement opposés, la maladie fait partie de la santé et un symptôme peut être un signal d’alarme qui peut nous permettre de réagir contre un danger potentiel.  Diagnostic : Acte par laquelle le médecin, groupant les symptômes morbides chez le patient, les rattaches à une maladie ayant sa place dans la nosographie.  Pronostic : Fait référence à ce qu’on peut prévoir de l’évolution d’une situation clinique à partir de ce qu’on connaît et, par extension, peut désigner une conjecture concernant l’avenir.  Étiologie. : Désigne la recherche des causes d’une maladie, ce terme désigne également la connaissance de la cause d’une maladie.
  5. 5. De la folie à la santé mentale, concept historique  Le premier asile est inauguré en 1845 à Québec (Beauport), l’asile des aliéné change de nom en 1912 et devient l’Asile Saint- Michel-Archange.  En 1873, on assiste à la création à Montréal de l’hôpital Saint- Jean –de-Dieu. La vocation de ces établissement est de fournir un hébergement par les congrégations religieuses de l’époque. Le Québec d’alors n’a pas vécu la Révolution tranquille, qui va permettre une démocratisation de l’accès aux soins et à l’éducation.  Découverte du premier antipsychotique en 1953.  Naissance du mouvement de désinstitutionalisation en 1962.La commission Castonguay-Neveu recommande que le déséquilibre mental soit reconnu comme une maladie.  Crise économique importante en 1980 et accentuation de la de désinstitutionalisation.  Notion de réappropriation du pouvoir de la personne en vue d’une réinsertion sociale.
  6. 6. De la folie à la santé mentale, concept historique (suite)  À l’époque de Émil Kraepelin, on répertorie 10 problèmes de santé mentale. Il existe aujourd’hui autour de 400 regroupés en 16 groupes distincts.  L’apport de l’antipsychiatrie ; les psychiatres donnent la parole aux schizophrènes et on questionne la relation psychiatre-patient.  La désinstitutionalisation des patients en milieu psychiatrique et leur intégration dans la communauté s’amorcent au début des années 60.  Évolution des traitements :  Approches biologiques  Approches psycho-sociales
  7. 7. Approche bio-psycho-social de la maladie mentale  Le modèle biopsychosocial est élaboré par Engel au cours des années 70.  L’approche bio-psycho-social de la maladie mentale favorise une approche holistique afin d’éviter la fragmentation entre les composantes biologiques et psychosociaux. Le médecin examine ces différentes composantes dans une compréhension globale de la vie de son patient.  La composante biologique ne fait plus de doute quant à son importance dans l’émergence de la maladie mentale. Avec ce modèle, elle n’est cependant plus perçue comme étant le seul facteur explicatif d’une étiologie encore inconnue à ce jour. Les recherches médicales tentent de démontrer la primauté du biologique sans toutefois être parvenue à l’explication indéniable de l’apport du biologique sur la maladie mentale.
  8. 8. Approche psychanalytique de la maladie mentale  L’approche psychanalytique naît au début du 20E siècle, elle est inventée par Sigmund Freud. Selon Freud, la psychopathologie est le fruit d’événements psychiques survenus dans l’histoire antérieur de l’individu à certaines étapes de son développement.  La notion de structure réfère à une hypothèse relativement au fonctionnement humain. Freud élabore la structure de la pathologie à propos de la névrose obsessionnelle. En outre, il élabore 3 structures principales : la psychose, la névrose et la perversion. La notion de structure peut être regardée comme un modèle conceptuel.
  9. 9. Anormal et pathologique sont-ils des concepts synonymes ?  Le terme « normal » est ambiguë et renvoie à des concepts de normes et de moyenne. Il faut éviter de poser le problème de normalité et d’anormalité en terme trop généraux. Des conduites jugées anormal amèneront l’individu è certains comportements adaptatifs et ayant un sens malgré une perception différentes de l’extérieur.  Il faut être prudent avant d’accoler « anormalité » au pathologique et comprendre que la science médicale ne défini pas la normalité.  La psychopathologie s’intéresse plus à l’anomalie qu’à l’anormalité. L’anomalie est en psychopathologie un « marqueur du comportement » et d’en trouver une genèse.
  10. 10. Normalité et anormalité  La norme repose en médecine somatique sur des tests et des examens précis qui permettent de préciser l’écart par rapport à une moyenne.  La norme en psychiatrie repose sur des données culturelles, géographiques, temporelles etc. La norme n’est que la convention d’un groupe social en un lieu donné, à un moment donné.  L’homme oscille entre la normalité et le pathologique, il s’agit d’un continuum variant selon le moment et les circonstances de la vie.
  11. 11. Normalité et anormalité: La folie ailleurs  L’ethnopsychiatrie nous apprend que chaque collectivité sécrète ses propres modèles de déviance.  Nos modèles de compréhension de la maladie mentale s’appliquent mal à des collectivités dont les structures sont différentes des nôtres.  Certains comportements parfaitement admis dans une culture donnée apparaîtront comme pathologique ailleurs, et inversement.
  12. 12. Point tournant, décision, danger ou opportunité : la crise  La crise est vécu comme un déséquilibre, à laquelle les ressources internes d’un individu sont épuisées.  L'émergence de la crise est une expérience intense et difficile, elle oblige l'individu à rechercher des solutions, afin de mettre un terme à la tourmente.  L'individu acquiert au terme de la crise, de nouveaux apprentissages et une meilleure compréhension de ses capacités d'adaptation.  Les crises sont normales, individuelles et limitées dans le temps.  La crise s'accompagne de symptômes invalidants et potentiellement dommageables pour l’individu tels que : ______________________
  13. 13. L’influence des valeurs de la société  Si chacun d’entre nous possédons nos valeurs , nos propres préjugés. Le choix d’un élément comme indice de santé mentale est lié aux valeurs d’une société.  Retrait et nouveautés du DSM 3 et du DSM 4  L’APA met en garde sur l’utilisation efficace du DSM. Lors de l’évaluation du malade, le diagnostique n’aurait pas de valeur si le patient appartient à un groupe ethnique autre que le clinicien observateur car la culture et ses valeurs inhérentes varient et évoluent dans le temps.
  14. 14. Complexité du soins psychiatriques et alourdissement des clientèles 1. Rapidité des changements technologiques et problème d’adaptation 2. Éclatement des famille et du réseau social 3. Arrivée des immigrants aux valeurs culturelles et religieuses différentes 4. Augmentation de la toxicomanie et des comorbidités 5. Mutation du réseau et soucis de performance
  15. 15. Les indices d’évaluation de la santé mentale  Perception de la réalité  Stabilité émotionnelle  Adaptation sociale et interpersonnelle  Adéquation entre accomplissement et potentiel personnel  Estime de soi  Sentiment de bien-être
  16. 16. Mal de vivre ou maladie mentale  Névrose : Problème sur le plan social, émotionnel ou comportemental, qui affecte la vie d’un individu et qui l’empêche d’être fonctionnelle.  Psychose : Perturbation sévère sur le plan social, émotionnel ou comportemental, associée à des délires ou à des hallucinations ainsi qu’à une désorganisation grave de la pensée, de la parole ou du comportement.
  17. 17. Les stratégies pour augmenter la résistance au stress  Hygiène de vie  Relaxation  Sens de l’humour  Soutien social  Sentiment de compétence personnelle  Contrôle de nos comportements  Maîtrise de nos pensées irrationnelles  Affirmation de soi  Capacité à résoudre ses problèmes  Bonne gestion du temps
  18. 18. Le DSM Les tentatives de décrire les maladies mentales origines d’époques lointaines. De tout temps, l’homme a tenté de classifier en effectuant des recoupements selon des critères spécifiques, les différentes choses qui l’entourent. La nosographie actuelle ne se compare en rien avec les premières tentatives de circonscrire des phénomènes comportementaux. L’histoire médicale nous rappelle Hippocrate et sa tentative d’expliquer la personnalité via les fluides biologiques. D’autres comme Kretschmer, Eysenck, Pinel, Kraepelin, Bleuler et Freud ont tenté, tour à tour, de comprendre la maladie et d’élaborer des recoupements de symptômes. Les différentes classifications répertoriées, permettent de saisir l’évolution des connaissances selon les périodes de l’histoire.  Prochaine édition du DSM en October 2013
  19. 19. Le DSM  Langage commun  Définition officielle du trouble mental  Approche de catégorisation athéorique  Critères diagnostiques
  20. 20. Classification en évolution  L’histoire de l’homosexualité est maintes fois soulevée et représente l’exemple parfait de la transformation des concepts associés à la maladie mentale. Le retrait de l’homosexualité de la classification, est la conséquence de vifs débats et d’un consensus mettant en cause la pertinence de qualifier ces comportements de pathogènes.  Outre l’homosexualité, on retire la personnalité passive agressive et le bredouillement pour ajouter plusieurs nouvelles maladies dont l’ESPT et la maladie bipolaire type 2. Les études démontrent clairement qu’au-delà des critères diagnostiques, l’interprétation des signes et symptômes tout comme l’acceptation des modes de vie du malade, varient dans le temps et diffèrent d’un clinicien à l’autre.
  21. 21. Principales classifications  Troubles psychotiques  Troubles de l’humeur  Troubles anxieux  Troubles de la personnalité  Troubles de l’adaptation  Troubles somatoformes  Troubles dissociatifs  Troubles factices  Troubles sexuels et troubles de l’identité sexuelle  Trouble de l’alimentation  Démences et troubles cognitifs  Troubles lié à une substance
  22. 22. Le diagnostic psychiatrique  En psychiatrie, on ne dispose pas d’examens biologiques, électriques ou radiologiques permettant de diagnostiquer de manière indiscutable la maladie mentale.  Tous les symptômes psychiques sont purement subjectifs à l’œil de l’observateur. Ils lui sont transmit par le support des comportements, des mots utilisés et de l’humeur du client  L’évaluation de l’état mental d’une personne est un acte lourd de conséquence  l’exercice d’évaluer pose le risque d’un glissement vers l’étiquetage au détriment d’une reconnaissance de l’expérience subjective du patient. Il est important de préciser (qui dit cela?) que l’approche catégorielle du DSM, n’évalue pas des personnes mais plutôt la présence d’une maladie via des signes et symptômes d’une maladie.
  23. 23. Construction du diagnostic  Axe 1 : Trouble mental  Axe 2 : Trouble de la personnalité  Axe 3 : Troubles physiques  Axe 4 : Problèmes psychosociaux  Axe 5 : Échelle du fonctionnement (EGF)
  24. 24. Examen mental  L’examen mental se déroule parallèlement à l’entrevue, la description détaillée des signes et symptômes permet l’établissement d’un diagnostic médical par le psychiatre. On apporte alors une attention particulière aux comportements, à l’humeur ainsi qu’à la pensée du client au cours de la maladie actuelle.  L’examen mental constitue un processus d’analyse, une décomposition d’un tout en ses diverses parties. L’infirmière en psychiatrie doit être en mesure d’observer le comportement verbal et non verbal de son client ainsi que de pouvoir vérifier l’exactitude de ses perceptions. Elle doit rapporter les faits de façon claire, précise et correspondant à la réalité vécue et exprimée par le client.
  25. 25. Examen mental  Comportement  Affect  Pensée  Fonctions mentales supérieures
  26. 26. Dimension de la maladie mentale  La santé mentale comporte 3 dimensions  Biologique  Psychologique  Sociale
  27. 27. Le modèle vulnérabilité-stress  Facteur prédisposant  Facteur précipitant  Facteur perpétuant
  28. 28. Signe et symptôme  Les symptômes sont des problèmes perçus et signalés par le patient. Il s’agit de plaintes subjectives qui appartiennent à l’histoire du patient.  Les signes sont des manifestations objectives découvertes par le médecin au cours d’un examen mental.
  29. 29. Traitement bio-psycho-social  Biologie : Un symptôme clinique observable du fonctionnement cérébral et qui débouche sur un traitement médicamenteux.  Psychologique : Le sens du symptôme est propre à chaque individu et repose sur une théorie psychologique et renvoie à une forme de psychothérapie.  Social : Analyse des systèmes de communication du client et approche thérapeutiques systémiques, familiale ou de couples.
  30. 30. Comorbidité psychiatrique  Définition de la comorbidité : l’existence ou l’apparition d’un autre trouble quel qu’il soit ; au cours de l’évolution clinique d’un patient présentant déjà une problématique de santé mentale.  L’apparition du terme comorbidité dans les articles psychiatriques est récente et remonte au milieu des années 80.  Bon nombre de personnes atteintes de schizophrénie souffrent également de détresse, d'anxiété et de dépression, d’abus de substances
  31. 31. Traitements pharmacologiques  Antipsychotiques  Antidépresseurs  Anxiolytiques et hypnotiques  Stabilisateurs de l’humeur  Électroconvulsivothérapie (ECT)
  32. 32. Observance  Psychoéducation  Gestion des effets indésirables  Alliance thérapeuthique
  33. 33. Équipe de soins  Psychiatre  Infirmière  Psychologue À la base, nous sommes  Travailleur social tous égaux : il n’y a pas  Ergothérapeute de « nous » et « d’eux ».  Neuropsychologue  Psycho-éducateur
  34. 34. Michel Perrier, Bacc es science, BDEB, été 2012 Psychopathologie et intervention
  35. 35. La schizophrénie et autres troubles psychotiques Document réalisé par Michel Perrier BDEB, 2012
  36. 36. Critères diagnostiques de la schizophrénie (DSM-4-tr)  Présence sur 1 mois d’au moins 2 symptômes suivants :  Délire  Hallucinations  Langage ou comportement désorganisé  Symptômes négatifs  Altération du fonctionnement sociale (travail, relations interpersonnelles, soins personnels)  Perturbation d’une durée d’au moins 6 mois  Exclusion d’un autre trouble mental  Absence d’un problème de drogue/ condition médicale
  37. 37. La schizophrénie, évolution classique  La schizophrénie est la maladie . mentale la plus profonde et qui cause le plus de dommage.  Plus de la moitié des personnes hospitalisées dans les services de psychiatrie sont atteint de schizophrénie.  Caractérisée par exacerbations et rémissions.
  38. 38. Types de schizophrénie Schizophrénie paranoïde Schizophrénie désorganisée Schizophrénie catatonique Schizophrénie indifférenciée Schizophrénie résiduelle
  39. 39. Aspect historique  Bleuler (1911) crée le terme schizophrénie qui signifie schisme de l’esprit.  Il décrit les symptômes primaires de la maladie par les 4 A.  Philippe Pinel demeure le père fondateur de la nosographie psychiatrique fondée sur la classification des symptômes.  L’apport de l’antipsychiatrie  Les vagues de désinstitutionalisation  L’influence des valeurs de la société sur la compréhension de la maladie mentale.
  40. 40. Épidémiologie de la schizophrénie •Incidence mondiale : 1% de la population ou 2100 cas nouveaux par année (donnée revue à la baisse par l’étude de Nicole, Lesage et Lalonde, 1993). Au Québec, 60 000 personnes feront au moins un épisode de schizophrénie. •On rencontre cette maladie dans toutes les cultures et dans tous les groupes socio-économiques. •Le début de la maladie est rare avant 10 ans ou après 50 ans. •Près de 70 % des lits des hôpitaux psychiatriques sont occupés par des personnes atteintes de schizophrénie.
  41. 41. Les causes de la schizophrénie •La recherche d’une cause unique est exclue depuis longtemps. On envisage maintenant une étiologie génético-bio-psycho-sociale. •L’accumulation des événements de la vie provoquent des stress qui peuvent entraîner des décompensations chez les individus ayant une vulnérabilité bio-psychologique.
  42. 42. Évolution et pronostic  Le début peut survenir lors d’un changement important au niveau social ou environnemental.  L’évolution classique se caractérise par exacerbations et rémissions. Il est par ailleurs impossible pour le schizophrène de revenir à son fonctionnement antérieur après chaque rechute.  Les symptômes positifs deviennent moins sévère avec le temps mais les symptômes négatifs peuvent augmenter en sévérité.  L'espérance de vie des personnes souffrant de schizophrénie est réduite par la maladie et les effets du traitement neuroleptique accroissent le risque de troubles métaboliques.  Le suicide et les tentatives sont malheureusement fréquentes.
  43. 43. Le modèle vulnérabilité stress
  44. 44. Phase prodromique  Peu ou pas de camarade, ils sont calmes, passifs et introvertis. Ils sont en général tendus, soupçonneux, réservés et tourmentés.  L’angoisse s’installe graduellement et craint de perdre le contrôle de ses pensées ou de son comportements.  Les stratégies afin de diminuer l’angoisse sont le retrait, l’usage de drogues, les activités compulsives et la découverte mystique.  La période précédant la psychose est désignée « d’état mental à risque ultra élevé ».  Aucun traitement précis n’est recommandé dans ce groupe à risque ultra élevé.
  45. 45. Désorganisation psychotique  Délire  Hallucination  Associations incohérentes des idées  Comportement désorganisé
  46. 46. Le délire  Le délire est une erreur de la logique de la pensée ou du raisonnement. Il se définit comme une conviction absolue, erronée et irréductible par la logique et l’évidence des faits.  Le délire est également non- conformes aux croyances du groupe.
  47. 47. Le délire et le contenu de la pensée  On s’intéresse au fond de la pensée, c’est à dire aux thèmes qui reviennent dans le discours du client.  Les délires de type Schneidérien se voient surtout dans la schizophrénie.  Formes : Contrôle de la pensée, vol de la pensée, divulgation et écho de la pensée, délire de référence
  48. 48. Trouble de la perception et les hallucinations  Touche l’un des 5 sens.  Selon les sens en cause, on parlera d’hallucinations auditives, visuelles, olfactives, gustatives et tactiles.  Les hallucinations auditives sont les plus fréquentes et consistent en une ou plus voix qui commentent ses comportements ou qui parlent de lui en permanence.  Les voix mandatoires : Ordres que reçoit le client
  49. 49. Associations incohérentes des idées  On parle d’une pensée incohérente quand une partie du discours ne respecte pas la logique usuelle aisément compréhensible par l’auditeur.  Formes d’incohérence : Pensée tangentielle et circonstanciée, associations relâchées, coq à l’âne,fuite des idées, néologisme, persévération
  50. 50. Méfiance : un continuum (Leclerc) Passivité Prise de risque Espoir Confiance réaliste Prudence Méfiance Suspicion Paranoïa
  51. 51. Symptômes positifs et négatifs  Les symptômes positifs sont caractéristiques de la phase aiguë de la maladie appelée également décompensation psychotique.  Symptômes positifs : __________________________  Les symptômes négatifs se caractérisent par l’absence de comportement habituel et un retrait important de la vie active.  Symptômes négatifs : _________________________
  52. 52. Hypofrontalité  Étant donné que le cortex préfrontal est hypofonctionnel dans la schizophrénie, les fonctions suivantes seront déficientes :  L’organisation de la pensée  La facilité d’expression verbale  Les attachements affectifs  Le jugement social  L’attention  La volonté et la motivation  L’établissement et la planification de buts  Les comportements pour parvenir à un but
  53. 53. Approche biologique •Les médicaments antipsychotiques demeurent la pierre angulaire de toute réussite thérapeutique. L’utilisation symptomatique des anxiolytiques ainsi que des antidépresseurs et des stabilisateurs de l’humeur peut être nécessaire. •Avantages des antipsychotiques atypiques : Ils sont efficace contre les symptômes positifs et négatifs de la maladie. Il y a moins d’effets secondaires donc meilleure tolérance et meilleure observance. •L’inobservance du traitement médicamenteux est de 50%.
  54. 54. Traitements psycho-sociaux et de réadaptation  Thérapie cognitive  Thérapie comportementale  Thérapie de groupe  Thérapie par immersion  Thérapie psychanalytique  Thérapie dynamique brève  Entraînement aux habiletés sociales  Relaxation (Jacobson, Wolpe, training autogène)
  55. 55. Exemples de stratégies de rétablissement  Ni drogue, ni alcool;  Trouver des environnements tolérants; Des rapports amicaux;  La spiritualité et trouver une raison à ma souffrance;  Un sentiment de but et de direction; la mission de survie autour de laquelle organiser mon rétablissement;  La routine; Un jour à la fois, une heure à la fois, une minute à la fois;  Étudier, apprendre et travailler;  La volonté de prendre mes responsabilités et accepter que personne ne peut faire le travail de rétablissement pour moi;  La volonté de suivre une psychothérapie pour dépasser les traumatismes;  Rencontrer d’autres personnes se rétablissant et apprendre à ne pas être honteuse;  Développement des capacités d’autonomie : comment éviter les idées délirantes; comment accepter d’entendre des voix; comment gérer l’anxiété; comment se reposer, se calmer, dormir; prier, méditer; diète.
  56. 56. Interventions psychosociales  Les interventions psychosociales  Résolutions des problèmes concrets.  La psychoéducation  L'entraînement aux habiletés sociales  Réinsertion professionnelle  Intervention familiale  Remédiation cognitive
  57. 57. Plan de soins  Procéder à un Examen de l’état mental (préciser fréquence).  Évaluer la sévérité des symptômes positifs et négatifs (préciser fréquence).  Rapporter la présence de signes et symptômes psychotiques : agitation, méfiance, parle seul, peur, retrait, etc.  Vérifier la présence d’hallucination en questionnant directement.  Explorer avec la personne ses croyances face aux hallucinations.  Identifier les situations susceptibles de provoquer l’apparition des symptômes (observation, échange avec la personne ou ses proches).  Écouter attentivement les préoccupations.  Intervenir de façon brève dans un langage clair. : Expliquer la réalité sans chercher à convaincre.  Éviter de raisonner la personne ou de discuter inutilement.  Reconnaître les sentiments vécus (angoisse, peur), valider sa souffrance, ne pas nier ce qu’elle vit.  Procurer un environnement calme.  Offrir une présence rassurante.  Utiliser la diversion.  Orienter vers des activités concrètes : AVQ, AVD, activités récréatives, etc.
  58. 58. Plan de soins (suite)  Expliquer l’importance de la prise régulière de la médication.  Surveiller la prise des médicaments.  Administrer la médication PRN (spécifier les symptômes et/ou les circonstances particulières).  Proposer de venir voir un membre du personnel lorsque se sent plus préoccupé.  Enseigner des moyens pour éviter de se laisser envahir par les hallucinations :  écouter de la musique;  participer à des activités divertissantes; faire de la lecture;  ordonner à ses voix de partir;  voir des amis;  méditer; faire de la relaxation.  Encourager la reconnaissance des facteurs de stress qui contribuent à augmenter son anxiété.  Favoriser l’identification des situations de stress qui précèdent l’apparition des symptômes.  Renforcer l’autocritique et les perceptions réalistes.  Faire de l’enseignement sur la maladie et les symptômes et sur la prévention des rechutes.
  59. 59. Les troubles délirants  Âge de survenue : 40 à 55 ans  Le fonctionnement intellectuel et professionnel est satisfaisant. En revanche, le fonctionnement social et conjugal est souvent perturbé.  Idées délirantes non-bizarre (systématisées) impliquant des situations de la vie courante.
  60. 60. Formes cliniques du trouble délirant  Érotomane  Mégalomanie (délire de grandeur)  Jalousie  Persécution  Somatique  Mixte
  61. 61. Bibliographie  Lalonde, P., Grunberg, F., Psychiatrie clinique : approche bio-psycho-sociale. Montréal, Gaëtan Morin  Fortinash, K et Holoday-Worret, P. Soins infirmiers, Santé mentale et Psychiatrie, Groupe Beauchemin, Laval, 2003  DSM-4, Critères diagnostiques, Masson, Paris, 1994  Lalonde, P., Grunberg, F. (1999).Psychiatrie clinique : approche bio-psycho-sociale. Montréal : Gaëtan Morin Éditeur.  Cottraux J., Blackburn I-M., Thérapies cognitives des troubles de la personnalité, Masson, 2001
  62. 62. Bibliographie  Plan d'action Québec, Agir ensemble pour mieux soutenir les jeunes, 2000  Louis Léonard, Mahamed Ben Amar, Les psychotropes : pharmacologie et toxicomanie, Les Presses de l'université de Montréal, 2002  Annick Vincent, Mon cerveau à encore besoin de lunettes, Éditions Académie Impact, 2005  Annick Vincent, présentation power point de la conférence de l’AQIISM, 2006  DSM-4, Critères diagnostiques, Masson, 1994  DSM-4, Diagnostics différentiels, Masson, 1195  Sylvain Bernier et Sylvain Charbonneau, Le TDAH chez l’adulte, DVD de la conférence à HLHL, 2005  Étude sur les psychostimulants reproduit dans la revue l’AQETA  Notes de cours, Épistémologie et santé mentale, SAM 4010  Édouard Zarifian, Des paradis plein la tête, Éditions Odile Jacob  L'actualité médicale du 3 mars, Dossier hyperactivité : bilan et perspective, 2004  www.quebecoislibre.org/020413-11.htm  http://www.institutsmq.qc.ca/enseignement/repertoire-guides-cliniques-pti-sante- mentale/constats-guides-cliniques/comportements-inadaptes/index.html
  63. 63. Le rétablissement Penser autrement le rétablissement a tout d’abord été documenté par l’apport des récits autobiographiques (Deegan, 1988, 1996, 1997; Spaniol et Koehler, 1994). Les personnes utilisatrices de services y relatent les nombreux changements positifs associés à cette expérience, comme la découverte de nouvelles facettes du soi, la croyance dans son propre potentiel de transformation, l’espoir en une vie meilleure ou le développement d’un sens critique face aux préjudices sociaux liés au trouble mental. Elles insistent également sur l’importance de pouvoir compter sur des ressources dans la communauté (par exemple, la famille, les intervenants, les organismes) qui leur offrent de véritables et concrètes possibilités de croissance personnelle et qui concourent à la diminution des préjugés et des comportements discriminatoires à leur égard.

Hinweis der Redaktion

  • 20000 lits d,hébergement au Québec à cette époque
  • Engel propose alors une conceptualisation nouvelle de la maladie en s’éloignant du modèle médical en vogue. Il élabore une approche qui tient compte de l’importance des diverses composantes de la personne Il intègre les aspects psychologiques et sociaux à la composante biologique. Il soutient également que ses composantes sont en constante interaction.  Cette approche en rupture avec les conceptions de l’étiologie des maladies mentales de l’époque, suscite l’adhésion de plusieurs écoles de pensée La dimension psychologique fait appel aux ressources internes de la personne. On fait appel à différentes approche afin de permettre l’évolution et la réadaptation de l’aidé. Le modèle biopsychosocial conçoit l’approche psychologique sur l’exploration et l’introspection de l’aidé, en regard de son problème. La dimension sociale postule que la personne évolue au sein d’un environnement particulier. Cette argumentation sur la composante sociale et environnementale, confère une importance jusqu’alors nier. Selon le modèle, la dimension sociale est nécessaire dans l’éclosion de la maladie mentale. La capacité d’adaptation de l’individu et les conditions sociales améliorées, sont considérés comme étant des facteurs de protection. Cependant, aucune étude sociologique ne conclut que cette dimension est un facteur de causalité déterminante à l’éclosion des maladies mentales. Une question importante est bien sûr celle de savoir comment les dimensions respectivement biologique, psychologique et sociale de la maladie s'articulent les unes aux autres. Le modèle biopsychosocial postule qu'il importe d'approcher les aspects idiosyncrasique, interpersonnel et social de la vie du malade, avec la même rigueur et la même acuité critique que celle que l'on applique aux phénomènes biologiques. On note cependant la difficulté de démontrer la fiabilité du modèle lors de la clinique.
  • La systémie repose sur les relations et sur le maintien de l’équilibre, au sein d’un groupe. La notion de système intègre la souffrance de la personne en crise ainsi que de celle de son entourage, également tributaire des hauts et des bas de l’un ses membres. Caplan introduit la notion de l’homéostasie au sein d’un système et ce, afin de maintenir l’équilibre dans le groupe. Caplan conçoit la crise comme un déséquilibre soudain et qui entrave le fonctionnement du sujet. Les mécanistes usuels de résolution de problème apparaissent déficients, le sujet mobilise ses énergies en vue de solutionner ses problèmes avec un succès relatif. Les solutions individuelles afin de contrecarrer la crise, permettront un retour à un fonctionnement antérieur ou au contraire, surajouteront à ses difficultés. Selon Lazarus, le sujet utilise deux types de stratégies de coping, la première est axée vers la résolution du problème et le contrôle des émotions, la seconde vers une modification de la perception de la situation. Les idéations suicidaires, une hausse de la consommation de drogues ou d'alcool, une difficulté de gestion des affects et du comportement, une incapacité à soutirer l'aide nécessaire dans la résolution des problèmes, sont manifestes du déséquilibre présupposant la crise
  • Comment expliquer l’alourdissement
  • Les affrontements sur la validité et la fiabilité de la classification, sont notables et perdurent encore à ce jour.Des experts britanniques en santé mentale ont mis en garde mardi, dans une conférence de presse, contre les conséquences négatives potentielles de l'ajout de plusieurs nouveaux diagnostics dans la nouvelle édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM), le principal manuel de référence utilisé internationalement, qui est actuellement en cours de révision pour publication en 2013. Presque tout le monde pourrait, avec le DSM-5, se voir attribuer une étiquette de trouble mental, disent-ils.

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