1. Publication diffamatoire sur le site internet « nuqudy.com ».
Suite à la publication d’un article sur la plateforme internet « nuqudy.com » qui reprend des accusations
diffamatoires sur la personne de Jean-Claude Knebeler et de Jeannot Krecké, nous tenons à réagir et
apporter des clarifications sur les différents points soulevés par le ou les auteurs :
1) Trafic de cigarettes et de matériels militaires ou à double usage vers l’Iran. Malversations
supposées d’agents et employés dans ce contexte
En principe, il appartient à Cargolux de répondre à ces allégations qui ont été examinées, à notre
connaissance, à deux reprises par la société ainsi que par des auditeurs externes. Nous tenons à
rappeler aussi que toute marchandise qui sort du territoire luxembourgeois via son aéroport est soumis
au contrôle de la douane. Cargolux saura sans doute apporter plus d’éléments sur l’historique du
transport de, entre autres, cigarettes pour le compte d’une multinationale japonaise active dans la
région de Trèves en Allemagne vers l’Iran.
De notre part, nous réfutons catégoriquement toute implication ou participation dans la société
« Malu » ou autre structure où nous aurions profité financièrement des activités de Cargolux en Iran.
Jean-Claude Knebeler a effectué un seul voyage en Iran, en février 2005 et en compagnie de M. Jean-
Claude Vesque de la Chambre de Commerce du Luxembourg. Ce voyage de prospection pour le compte
du Ministère de l’Economie et du Commerce Extérieur se faisait dans le cadred’une étude des pays
potentiellement intéressants dans la région du Golfe arabe. Vu la dégradation du climat politique et des
relations avec l’ensemble des Etats-membres de l’Union européenne ainsi que du renforcement du
régime de sanctions depuis la fin 2005, l’Iran n’était pas repris dans la liste des pays à retenir dans le
cadre de la promotion commerciale du Luxembourg.
Il est faux de dire que le gouvernement luxembourgeois aurait ordonné Cargolux à continuer ses vols sur
Téhéran. Le choix des destinations à desservir appartient entièrement à la compagnie. Pour le faire, elle
exploite les droits de trafic qui appartiennent au Grand-Duché et qui sont négociés par le Ministère des
Affaires Etrangères et le Ministère du Développement Durable.
Il est également faux de dire que Jean-Claude Knebeler aurait « couvert » d’hypothétiques
« agissements iraniens » en tant que membre du Conseil d’administration de Cargolux. Ila été nommé
au CA de Cargolux par le gouvernement luxembourgeois qu’en novembre 2009 quand Cargolux
n’opérait déjà plus de vols vers Téhéran.
2) Trafic d’influence pour le compte du Qatar lors de l’acquisition d’une participation dans Cargolux
par Qatar Airways.
Ni Jean-Claude Knebeler, ni Jeannot Krecké ontété impliqués dans cette transaction qui était conduite
par M. le Ministre des Finances ainsi que par un comité de représentants d’actionnaires (présidé par le
Président du CA, M. Marc Hoffmann et au sein duquel l’Etat était représenté par un fonctionnaire du
Ministère du Développement Durable) dont Jean-Claude Knebeler ne faisait pas partie.
2. Le rapport récent de PWC prouve ceci de façon très claire.
Jean-Claude Knebeleret Jeannot Kreckéne disposaient à aucun moment d’une carte de crédit émise par
une entité étrangère, ni d’autres moyens de payement, pour influencer qui que ce soit.
3) Trafic d’influence pour le compte du Qatar lors de l’acquisition de deux banques de la place
luxembourgeoise.
Aucun de nous deux n’a à aucun moment été impliqué ou autrement informé des transactions menant à
l’acquisition des banques Dexia/BIL et KBL par des structures qataries. Ces négociations étaient pilotées
par le Ministère des Finances.
4) Espionnage pour le compte de M. Lakshmi Mittal dans le cadre de l’acquisition d’Arcelor.
Jean-Claude Knebeler n’a à aucun moment été impliqué dans les négociations et ne disposait donc pas
d’informations qui auraient pu intéresser la partie Mittal. Il n’a jamais eu de communication
téléphonique, électronique ou orale avec M. Mittal ou avec un de ses représentants à l’époque de
l’OPA.
Jeannot Krecké a été nommé au Conseil d’administration d’ArcelorMittal par le gouvernement
luxembourgeois, actionnaire de la compagnie, et non pas en lieu de remerciement quelconque de la
part de M. Lakshmi Mittal.
5) Démission de Jeannot Krecké
A aucun moment Jeannot Krecké n’a été forcé de démissionner de ses fonctions de ministre. Déjà en
juin 2009, il a informé les responsables de son parti qu’il n’allait pas terminer ce second mandat et qu’il
allait, dans la deuxième partie de son mandat, demander à pouvoir bénéficier de sa pension légale. Il
démissionna en janvier 2012 et pris sa retraite à 62 ans.
Conclusion :
Nous sommes forcés de constater que ce type d’allégations, reprenant toujours les mêmes sujets sans
apporter la moindre preuve, est lancé périodiquement depuis l’audition de Jean-Claude Knebeler
comme témoin dans le cadre des enquêtes judiciaires sur les écoutes potentiellement illégales opérées
par des membres du Service de Renseignements de l’Etat. Si les auteurs ou les personnes qui se cachent
derrière les auteurs de cet article disposent de quelconques éléments tant soit peu tangibles pour
mettre en cause notre intégrité personnelle et professionnelle, nous les invitons à les présenter au
Procureur d’Etat sans tarder.