OBJECTIFS: Faciliter l’accès au logement, favoriser l’intégration sociale des résidents, mettre à disposition un service social, organiser des activités socioculturelles et des services de Tutorat - Banque alimentaire.
2. Projet s d’ intégrat ion
2
JUIN 2013
SOMMAIRE
P. 3 Edito - Entre crise et optimisme
P. 4 Impact sur le bâti
P. 5 Impact social - Projets, personnel, loyer, public
P. 6 … en conclusion
P. 7 En librairie : Sources et Ressources
Loye r s adaptés
Publ ic en quête
de logement
Coopér at ion au
développement
Projet s cul turel s
RECONSTRUIRE L’AFRIQUE PAR LE SAVOIR
3. 3
Edi to
Depuis 2008 déjà, la crise financière nous accable sans relâche. L’immobilier souffre, les banques disent souffrir, de nombreuses fa-milles
ont dû revoir leurs divers budgets à la baisse, les faillites de PME ont récemment connu un pic historique, …
A cette première crise - que certains comparent à 1929 - la Belgique en a ajouté une seconde, politique. S’il est évident que certaines
mesures récentes sont venues adoucir les effets de la première crise, force est de reconnaître que toutes les mesures ne vont pas dans le
même sens.
Qu’en est-il du logement pour étudiants étrangers à Bruxelles? Depuis 1974, la Belgique finance en partie nos activités. Nous ne pou-vons
que l’en remercier. Les subsides alloués aux Maisons internationales et Foyers depuis bientôt 40 ans ont permis de loger des mil-liers
d’étudiants, de les accompagner dans leur séjour en Belgique, de leur faire rencontrer un large public … en somme, de leur faire
passer un séjour fructueux sous tous les angles. Aussi, et grâce à ces subsides toujours, nos Maisons jouent un rôle constructif - modeste
mais réel - dans l’image que certains Européens se font de l’Afrique.
Mais deux crises sont venues balayer cela. La première, qui rend l’accès au logement étudiants de plus en plus difficile. La seconde, qui
renforce la première en remettant en question le financement public du logement pour étudiants étrangers. En effet, le transfert de cette
compétence aux entités fédérées sans les budgets qui y sont liés réduirait l’accessibilité à notre Maison et affecterait définitivement le
caractère social et culturel évoqué. Or, il y a à Bruxelles une unanimité pour reconnaître les bienfaits du caractère international de la ville
et pour reconnaître que le prix du logement augmente trop vite. Seuls les pouvoirs publics, moyennant de faibles interventions, sont en
mesure de réguler ce schéma.
Convaincus que les pouvoirs publics ont entièrement conscience de cette situation, nous poursuivons l’ensemble de nos activités avec le
même optimisme.
Thierry Van Pevenage,
Directeur
4. A N N I V E R SImpAactI suRr leE bât i
4
Le subside de la Coopération au Développement
est avant tout un subside de fonctionnement. Il
nous permet d’assurer la bonne marche de l’asbl
dans son ensemble : le personnel, les frais admi-nistratifs,
les frais d’énergie, quelques frais cultu-rels,
… sont compris dans cette enveloppe. Aus-si,
ce même subside est calculé au prorata du
nombre de chambres et permet à notre asbl de ga-rantir
un logement décent dans des conditions so-cioculturelles
adéquates.
Ce subside nous permet donc, indirectement,
d’investir dans le bâtiment. Ces investissements
indispensables à l’heure où l’on constate qu’il y a
de plus en plus, à Bruxelles, de bâtiments qui sont
délaissés, abandonnés, squattés. Du reste, lorsque
l’on connait les conditions déplorables dans les-quelles
vivent certains étudiants, on ne peut se
permettre de négli-ger
la qualité de
nos chambres, stu-dios
et apparte-ment.
Sans jamais affecter l’équilibre des
comptes, notre compte d’amortisse-ment
a presque doublé en 10 ans.
Nous avons en effet choisi d’investir
sur le moyen et le long terme.
Souvenez-vous, notre
immeuble avant les
grands travaux 2011
Le même im-meuble
après
travaux
Nos toitures ont
été entièrement
refaites
5. Impact social A N N I V E R S A I R E
Public Personnel
5
La modification du mandat de
notre Maison n’ira pas sans restructu-ration
du personnel. En effet, le pos-sible
changement de public cible aura
nécessairement un impact sur les de-mandes,
voire exigences de ce public.
Devrons nous proposer de nouveaux
services? Catering, transport, commu-nication,
déménagements, …?
Loyers
Le subside aux Foyers et Maison inter-nationales
permet entre autres de revoir
les charges locatives à la baisse pour
les étudiants en difficulté. La suppres-sion
dudit subside nous mènera inévita-blement
à choisir des étudiants « bons
payeurs ».
Enfin, dans le même ordre d’idée,
si nous développons à ce jour des
projets en lien avec la coopération
au développement, l’intégration
professionnelle ou la vie sociale
du quartier, il y a fort à parier que
l’impact d’une diminution des
subsides se fasse également sentir
sur les projets satellites de la Mai-son.
L’impact social d’une diminution
des subsides se mesure directe-ment
sur 4 échelles :
® Loyers
® Public cible
® Personnel
® Projets spécifiques
La sélection des étudiants selon leur portefeuille nous mènera, dans
un premier temps, à travailler essentiellement avec des étudiants boursiers. Notons
toutefois que dans le cadre de l’actuelle réforme de l’état, il ne faut pas exclure que
le nombre de ceux-ci diminue considérablement.
Vers qui, alors, nous tournerons nous? Une nouvelle catégorie d’étudiants, de jeunes
travailleurs, des personnes en difficulté d’intégration, … Les questions sont nom-breuses.
Notre Maison se bat, aujourd’hui, pour le maintien de son mandat de
base avec possible ajustement calqué sur les réalités culturelles de
notre époque et les contraintes économico-politiques évoquées ci-dessus.
Projets spécifiques
6. 6
IN FINE . . .
Que deviendrai t - alors - notre Mai son sans subs ide ?
Nous ne pourrions plus proposer aux étudiants qui arrivent un accueil complet qui consiste à :
® leur fournir des explications et renseignements sur le mode de vie européen,
® sur la vie de quartier, sur les moyens de transports pu-blics,
® sur les possibilités de trouver un job d’étudiant,
® sur les services que propose leur université ou école su-périeure,
® sur les entreprises, ong ou autres structures qu’ils vou-draient
rencontrer à l’occasion de leur passage en Bel-gique.
Finis aussi
® les contacts privilégiés avec les Universités et organismes
de bourses,
® les démarches administratives et assimilées que nous
réalisons pour les étudiants dès leur arrivée à Bruxelles,
® les aides sociales, banques alimentaires et soutiens aux
étudiants en difficulté.
Enfin, nous mettrons un terme aux projets, il est vrai plus mo-destes,
de valorisation culturelle.
… et la Maison se transformerait en dortoir pour étu-diants,
avec tous les risques que cela implique.
Est-ce vraiment vers cela que les pouvoirs publics veu-lent
aller ?
Nous ne le pensons pas. Une solution doit exister.
Laissons encore un peu de temps à la réflexion et à la
discussion.
7. 7
En l ibrairie
Sources et ressources. Panorama des cul-tures
fondamentales de la République Dé-mocratique
du Congo
Clémentine M. Faïk-Nzuji
Exposé magistral des aspects les plus identaires
des cultures fondamentales de la RDC.
Dans le contexte de l’immigraon, notamment en
Europe, au Canada et aux Etats-Unis, met à la dis-posi
on des parents concernés, des instuons et
de toute personne soucieuse de mieux comprendre
les résidents d’origine africaine, des matériaux à la
fois sûrs et aisés d’accès.
Une excellente interface cul-turelle,
originale et profondé-ment
humaine.
Pour tout public.
8. Vous voulez renforcer l’un de nos projets
Notre compte
Tout don de 40 euros ou plus est fiscalement déductible.
8
40
EUROS
POUR UN ÉLÈVE,
UN ÉTUDIANT,
POUR L’ÉDUCATION,
POUR L’AFRIQUE
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Contact, Réalisation, Éditeur responsable
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