1. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Vous avez besoin d’une chimiothérapie pour traiter votre cancer du poumon. Les
chimiothérapies contre le cancer font souvent peur et vous vous posez sans doute
beaucoup de questions sur leurs conséquences sur votre vie quotidienne. Il est
normal, au début, de se sentir dépassé, voire submergé par toutes les informations
médicales que vous recevez. Ce document a été réalisé pour vous fournir des
informations précises et simples afin de vous aider à adopter les bons réflexes. Il a été
réalisé par des personnes qui ont l’habitude de répondre aux questions des patients :
des représentants d’associations de malades, des professionnels de santé et des
représentants du laboratoire qui fabrique le médicament. N’hésitez pas à prendre le
temps de lire et relire ce document à plusieurs reprises. Faites-le également lire à vos
proches et aux différents professionnels de santé qui vous accompagnent et qui ont
aussi besoin de connaître votre traitement.
Guide pratique pour l'information du patient
Connaître Comprendre Agir
Nom de
marque®
DCI
Bien connaître votre traitement
pour mieux vivre
EXPErimentation
Exemple n°1 : expérimentation d’un guide pratique
médicament par injection
dans le traitement du cancer du poumon
Guide élaboré par le Dr M-L Alby,
M. Pascal Casimir-Perrier, le Dr
Martial Fraysse, Mme Marie Lanta,
le Dr H Morel, ...
Version fabriquée et testée
en février 2010
2. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2>>
EXPErimentation
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3>>
s o m m a i r e
Centralisez les informations importantes1. 6
Bien connaître votre traitement2. 8
Quels sont les autres médicaments associés à votre3.
traitement ? 11
Quelles sont les précautions à prendre pour limiter les4.
effets indésirables ? 13
Les effets indésirables possibles de votre traitement 5. 22
Quelques réponses aux questions les plus fréquentes6. 23
Nos astuces pour mieux vivre votre traitement7. 28
Nos conseils8. 30
3. EXPErimentation
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4>>
EXPErimentation
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5>>
P o i n t s i m p o r t a n t s
Pensez à demander conseil à votre
médecin avant toute intervention
chirurgicale ou dentaire afin d’éviter
des complications infectieuses
Signalez à votre médecin toute
fièvre supérieure à 38°C ou si vous
avez des difficultés respiratoires
Vérifiez la compatibilité de vos
différents médicaments avant de
les prendre (demandez conseil à
votre médecin et pharmacien)
Parce que vous recevez une chimiothérapie :
1
2
3
à m é m o r i s e r
Ne prenez pas de médicaments
appartenant à la famille des anti-
inflammatoires non stéroïdiens
qui sont incompatibles avec votre
traitement anticancéreux.
Par exemple, évitez l’Ibuprofène
que l’on prend parfois de façon
spontanée en cas de fièvre ou de
douleurs.
Surveillez votre poids et maintenez
une alimentation suffisante afin
d’éviter une perte de poids
supérieure à 10% de votre poids
habituel
Réduisez les risques d’infection
en renforçant votre hygiène de vie
et en évitant le contact avec des
personnes malades
Ne restez pas seul(e) face aux
difficultés : sollicitez l’aide de vos
proches, de votre médecin ou
d’une association. Ne laissez pas
les désagréments s’accumuler : il
existe souvent des solutions.
4
5
6
7
4. EXPErimentation
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6>>
EXPErimentation
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7>>
I n f o r m a t i o n s à c o m p l é t e r
Pour vous conseiller au mieux, vos médecins et votre pharmacien ont besoin
de connaître les différents traitements que vous prenez contre votre cancer.
Demandez à votre médecin oncologue de compléter les informations suivantes
afin que vous puissiez les montrer aux différents professionnels de santé que
vous rencontrez.
Votre poids de référence : .......................... Votre taille : ........................................
Type de cancer du poumon :
Composition de votre chimiothérapie contre le cancer du poumon :
Liste des médicaments utiles en complément de votre traitement pour une
meilleure tolérance
.........................................................................................................................................
Marque® (DCI) + ................................... + ...................................
(liste des médicaments actifs)
Date de la 1ère perfusion (démarrage du traitement) : ............................................
(rythme des perfusions : toutes les 3 semaines)
Nombre de cycles de perfusions prévu : .................................
Personneàcontacterencasdeproblèmeoudesurvenued'effetsindésirablesintenses :
.......................................................................................................................
Précautions particulières :
..................................................................................................................................................
Nom du médicament Pour lutter contre : Posologie
samu : 15
Centralisez les informations
importantes
1
a v e c v o t r e m é d e c i n o n c o l o g u e
listez les PROFESSIONNELS DE SANTé impliqués dans la>>
prise en charge de votre cancer
Il est utile de garder au même endroit les coordonnées des différents
professionnels de santé pour les retrouver plus facilement. Demandez-leur de
compléter les informations suivantes :
Mon pharmacien :
autre professionnel de santé :
établissement de prise en charge :
Mon médecin oncologue :
Mon médecin traitant :
Nom :
Service :
Adresse :
Téléphone :
Horaires de permanence :
Nom :
Service :
Adresse :
Téléphone :
Horaires de permanence :
Nom :
Service :
Adresse :
Téléphone :
Horaires de permanence :
Nom :
Service :
Adresse :
Téléphone :
Horaires de permanence :
Profession :
Nom :
Service :
Adresse :
Téléphone :
Horaires de permanence :
5. EXPErimentation
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8>>
EXPErimentation
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9>>
Bien connaître votre traitement
Votre traitement est prescrit dans le cas des cancers dits «mésothéliome
pleural» et des cancers dits «bronchiques non à petites cellules».
Souvent appelé «chimiothérapie» ou «protocole thérapeutique», il a pour
objectif de bloquer la multiplication des cellules malades et de diminuer la taille
de la tumeur.
L’exemple d’un traitement avec marque® (DCI) >>
Marque® (DCI) est le nom commercial d’une molécule qui s’appelle DCI.
En général, il est associé à un second médicament. Le plus souvent, il s’agit
du Cisplatyl ® (ou cisplatine). Utilisé dans le traitement de nombreux cancers, le
cisplatine agit sur la prolifération et la multiplication des cellules cancéreuses
selon un mécanisme différent mais complémentaire à celui de marque® (DCI).
2
B i e n c o n n a î t r e
Comment se prend votre traitement ?>>
Marque® (DCI) et les autres médicaments qui composent votre chimiothérapie
sont administrés par perfusion : les médicaments sont injectés directement
dans le sang.
En général, votre perfusion a lieu toutes les 3 semaines, sur plusieurs mois.
Votre médecin vous indiquera le nombre de perfusions qui lui semble utiles.
Marque® (DCI) est souvent pris en association avec le cisplatine, parfois avec un
3ème
médicament. Dans d’autre cas, il est pris seul.
La durée totale de chaque perfusion dépend des autres médicaments pris avec
Marque® (DCI) :
Si Marque® (DCI) est pris seul, la perfusion dure environ 10 min{{
Si Marque® (DCI) est pris avec le cisplatine , la perfusion est d’environ{{
3 heures, voire plus car le cisplatine nécessite parfois une perfusion
d’hydratation prolongée (pour protéger les reins).
v o t r e t r a i t e m e n t
Perfusion
n°1
Semaine
n°1
Cycle =
3 semaines
Perfusion
n°2
Semaine
n°4
Perfusion
n°3
Semaine
n°7
Perfusion
n°4
Semaine
n°10
Perfusion
n°5
Semaine
n°13
Perfusion
n°6
Semaine
n°16
6. EXPErimentation
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10>>
EXPErimentation
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11>>
Les étapes de la perfusion>>
La perfusion commence par le passage d'une solution d'hydratation (sérum1.
physiologique)
Ensuite, Marque® (DCI) est diffusé pendant environ 10 minutes.2.
Si vous prenez du cisplatine (ou autres sels de platine), une pause de 303.
minutes est alors nécessaire. Ensuite, le passage du cisplatine dure environ
2 heures. Il est parfois suivi d'une perfusion d’hydratation prolongée.
Dans la majorité des cas, la perfusion a lieu dans un hôpital ou une clinique
pour un maximum de sécurité sur la préparation de votre perfusion (maintien
de la stérilité) et pour votre surveillance pendant et juste après la perfusion.
Pour faciliter le passage des médicaments sans abîmer vos veines, un
appareil d’injection (appelé cathéter ou encore portacath) est placé sous votre
peau : l’infirmière peut alors facilement poser votre perfusion en piquant
directement dans cet appareil. Il s’agit d’un petit boîtier rond, placé sous la peau,
généralement sous le cou et la clavicule, du côté droit. Une anesthésie locale est
souvent suffisante pour la pose de l’appareil d’injection.
S'organiser pour les perfusions>>
Il est préférable de se faire conduire à l’hôpital et raccompagner à la maison. Si
vos proches ne sont pas disponibles, demandez à bénéficier d’un transport par
ambulance (ou taxi).
Il est important de ne pas décaler la perfusion. Si vous pensez ne pas pouvoir
vous rendre à la prochaine perfusion, prenez contact rapidement avec votre
médecin pour trouver une nouvelle date proche.
B i e n c o n n a î t r e v o t r e t r a i t e m e n t
Quels sont les autres médicaments
associés à votre traitement ?
3
Pour réduire l’intensité de certains effets indésirables, il est nécessaire de
prendre d’autres médicaments :
des>> comprimés de corticoïdes à prendre deux fois par jour :
la veille de la perfusion,1.
le jour de la perfusion et2.
le lendemain de la perfusion.3.
Les corticoïdes réduisent le risque d’apparition de problème de peau.
un>> médicament contre les vomissements (appelé traitement anti-émétique)
en comprimés ou perfusion le jour de la perfusion et en cas de besoin, plusieurs
jours après la perfusion.
un>> apport en vitamines car Marque® (DCI) réduit les quantités de certaines
vitamines dans le corps :
des comprimés multi vitamines, comprenant de l’acide folique{{
(vitamine B9), à commencer une semaine avant la 1ère perfusion,
puis à prendre tous les jours pendant la durée du traitement (et les 3
semaines qui suivent la dernière perfusion).
une injection intramusculaire de vitamine B12 dans la semaine qui{{
précède la 1ére perfusion puis toutes les 3 perfusions (ou 3 cycles,
toutes les 9 semaines) en général le même jour que la perfusion.
7. EXPErimentation
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12>>
EXPErimentation
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13>>
L e s a u t r e s m é d i c a m e n t s a s s o c i é s
Comme toute chimiothérapie anticancéreuse, le traitement par Marque® (DCI),
seul ou associé au cisplatine, présente des effets indésirables.
Les effets indésirables ne doivent pas être sous-estimés. En effet, certains
peuvent être graves et atteindre des fonctions vitales. Il est important de
signaler tout trouble anormal et intense à votre médecin. C’est lui qui pourra
savoir si la toxicité est sévère et si vous avez besoin d’une surveillance
rapprochée.
Les effets indésirables ne doivent pas être considérés comme une fatalité. Il
existe des moyens pour limiter ou minimiser ces toxicités. Il est donc important
que vous les connaissiez ainsi que les solutions qui vont être mises en œuvre
par l’équipe soignante, pour que vous puissiez participer activement à votre
traitement, en appliquant toutes les recommandations qui vous seront
données.
Cela vous aidera à conserver une qualité de vie la plus satisfaisante possible,
durant la durée du traitement.
On distingue 2 grandes familles d'effets indésirables :
les effets indésirables ressentis>>
au niveau de la digestion{{
au niveau de la peau{{
un risque de fatigue{{
les effets indésirables non visibles>>
au niveau des reins{{
au niveau des cellules sanguines{{
Quelles sont les précautions à
prendre pour limiter les effets
indésirables ?4
L i m i t e r l e s e f f e t s i n d é s i r a b l e s
LUNDI MARDI MERCREDI JEUDI VENDREDI SAMEDI
Vitamines Corticoïde
Vitamines
Perfusion
Corticoïde
Vitamines
Corticoïde
Vitamines Vitamines Vitamines
8h
9h
10h
11h
12h
13h
14h Repos
15h
16h
17h
18h
19h
20h
8h
9h
10h
11h
12h
13h
14h
15h
16h
17h
18h
19h
20h
8h
9h
10h rdv perf
11h
12h
13h
14h
15h
16h
17h
18h
19h
20h
8h
9h
10h
11h
12h
13h
14h
15h
16h
17h
18h
19h
20h
8h
9h
10h
11h
12h
13h
14h
15h
16h
17h
18h Cinéma
19h
20h
DIMANCHE
Vitamines
NOTES
Médicaments
antivomitifs
si besoin
Récapitulatif des traitements à prendre au moment>>
d'une perfusion
que faire en cas de rétention ou accumulation de>>
liquide au niveau du torse ?
Le traitement peut entraîner une accumulation de liquide dans certaines
cavités du corps qui, en principe, n’en contiennent pas, ou peu. Ce phénomène
peut s’observer au niveau des poumons (on parle d’épanchement pleural ou
de pleurésie) ou du ventre (épanchement péritonéal ou ascite). Leur présence
risque de perturber la diffusion de la chimiothérapie, qui risque de se diluer
dans ces épanchements au lieu d’atteindre les tissus de votre organisme pour
combattre le cancer. Il est donc indispensable, pour vous soulager, de les drainer
(ponction), c'est-à-dire de les évacuer avant de commencer un traitement par
Marque® (DCI) associé ou non au cisplatine.
Exemple d’organisation d’une semaine si la perfusion a lieu un mercredi
8. EXPErimentation
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14>>
EXPErimentation
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15>>
les effets indésirables ressentis
au niveau de la PEAU>>
Des démangeaisons (rashs cutanés) peuvent apparaître, en général en tout
début de traitement. Elles sont plus ou moins intenses et accompagnées, ou
non, d’éruptions cutanées.
Ce phénomène peut être d’origine allergique ou non, et il n’est pas toujours
prévisible. En cas de terrain allergique connu, il pourra être important de mettre
en place un traitement antiallergique préventif.
Les solutions :
Comprimés de corticoïdes>>
Au moment des perfusions (la veille, le jour même et le lendemain). Les
corticoïdes ont une action anti-inflammatoire puissante dont le but est de
limiter les réactions cutanées allergiques ou non.
é>> vitez l'exposition au soleil
Si besoin, comprimés d’antiallergiques (ou antihistaminiques)>>
Il s’agit d’un médicament qui sert à réduire ou à éliminer les réactions
allergiques qui peuvent survenir lors de l’administration de marque® (DCI). Il
sera donné en complément des corticoïdes.
Utilisez des crèmes lavantes sans savon et des crèmes hydratantes>>
C o m m e n t l i m i t e r
au niveau de la digestion>>
Les nausées, si elles apparaissent, surviennent habituellement le jour de
l’administration de la chimiothérapie ou les jours suivants. Il en est de même
pour les vomissements. Dans certains cas, ces symptômes apparaissent avant
le jour de la chimiothérapie, ils sont dits anticipatoires et sont favorisés par
l’anxiété. Dans tous les cas, il existe des traitements adaptés qui peuvent les
soulager.
La diarrhée peut être associée à des douleurs abdominales, de type spasme
ou «colique». Elle apparaît le plus souvent entre 2 perfusions ou cures de
chimiothérapie. Il s'agit d'un symptôme sérieux qui peut entraîner un état de
faiblesse et une déshydratation et qui expose à un risque d’infection, surtout
si la diarrhée est accompagnée de fièvre. Il est donc indispensable d’en parler
à votre médecin afin de mettre en place un traitement efficace et procéder aux
analyses nécessaires (prise de sang).
Enfin, si vous souffrez de mucite au niveau de la bouche (développement d’une
mycose) ou d’aphtes, des traitements sont souvent nécessaires : demandez
conseil à votre médecin et à votre pharmacien.
l e s e f f e t s i n d é s i r a b l e s ?
9. EXPErimentation
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16>>
EXPErimentation
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17>>
Les solutions :
Bien s’hydrater>>
Le fait d’être bien hydraté, en buvant beaucoup d’eau chaque jour (de l’ordre
de 8 à 10 grands verres d’eau par jour soit 1,5 litre environ par jour), limite
les nausées. Lors de diarrhée, on perd énormément de liquide. Si vous
buvez suffisamment d’eau pendant toute la durée de votre traitement, vous
limiterez les conséquences de ces troubles digestifs dont la déshydratation.
Les boissons légèrement sucrées ou salées sont les mieux tolérées. évitez le
lait, le café, le thé, l’alcool et les boissons gazeuses.
Fractionnez les repas>>
Il est conseillé de manger légèrement à chacun des principaux repas et de
faire des collations au cours de la journée
Privilégiez les féculents>> (riz, pommes de terre) et le pain (sauf le pain complet)
Limitez les apports en fibres>>
Il est préférable de réduire sa consommation de fruits et de légumes, en
particulier crus. On peut cependant consommer des légumes bouillis (qui
apportent beaucoup d’eau), des carottes, des bananes et de la compote de
pommes.
Attention aux graisses>>
Il faut éviter les aliments riches en matières grasses
é>> vitez les produits laitiers
Les produits laitiers (lait, yaourts, fromage blanc, chantilly...) sont à éviter. A
noter, les fromages cuits peuvent être consommés.
Les autres aliments à écarter :>>
Les aliments qui contiennent des hydrates de carbone en grande quantité
(comme le pain complet, le son, les pâtes) sont à éviter, ainsi que les
légumineuses (lentilles, haricots secs).
Les traitement utiles>>
En fonction du type et de l’importance de vos symptômes, votre médecin{{
pourra vous proposer des antidiarrhéiques.
Si vous êtes anxieux, il pourra vous être proposé des tranquillisants pour{{
éviter des vomissements anticipatoires.
Pour éviter des pertes de poids importantes, il peut s'avérer utile de pren-{{
dre des compléments alimentaires hyperprotéiques et hypercaloriques.
C o m m e n t l i m i t e r l e s e f f e t s i n d é s i r a b l e s ?
10. EXPErimentation
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EXPErimentation
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19>>
Que faire en cas de fatigue ?>>
La fatigue est un effet indésirable fréquent de la chimiothérapie. Elle peut
apparaître plusieurs jours après la perfusion et varier en intensité d’une
perfusion (cycle) à l’autre. Elle peut également s’installer de façon permanente.
Elle peut avoir de nombreuses causes : perte de poids importante, angoisse,
stress, baisse de moral (voire dépression), difficultés respiratoires, baisse des
globules rouges du sang (anémie), insomnies, etc.
Ses conséquences sont également importantes : incapacité à réaliser des
efforts physiques, perturbations relationnelles, difficulté à se concentrer et
à travailler, sentiment de ne plus pouvoir être efficace et de jouer son rôle
habituel, dépression...
Les solutions :
Contre la fatigue, il est souvent utile d’agir de plusieurs façons :
rétablir un bon sommeil (si besoin demander conseil à votre médecin),>>
apprendre à se relaxer, se reposer pendant la journée (par exemple faire la>>
sieste),
avoir une activité physique quotidienne (par exemple marcher),>>
prendre rendez-vous chez un kinésithérapeute pour détendre le corps,>>
manger en quantité suffisante (éviter de perdre plus de 10% de son poids>>
habituel),
envisager un traitement pour faire remonter les globules rouges dans le sang>>
(en cas d’anémie, il existe des traitements comme l’érythro-poïétine),
accepter de demander de l’aide (aide ménagère, soutien psychologique ou>>
autre)...
C o m m e n t l i m i t e r
les effets indésirables non Visibles
Protéger les reins>>
Marque® (DCI) ou l’association Marque® (DCI) + cisplatine que vous recevez sont
éliminés dans les urines, en passant au préalable dans les reins pour lesquels
ce traitement peut s’avérer toxique. En effet, les reins sont susceptibles d'être
abîmés lors de l'élimination de ces médicaments, entraînant des dégâts parfois
irréversibles qui conduisent alors à une insuffisance rénale.
Les solutions :
Boire suffisamment d’eau tous les jours (au moins 1,5 à 2 litres)
Lors d’un traitement par chimiothérapie, il est important de
toujours bien boire. Lorsque l’on n’est pas assez hydraté, les
chimiothérapies peuvent être trop concentrées dans le sang et,
de ce fait, augmenter le risque de toxicité. Boire beaucoup d'eau
permet de diluer la chimiothérapie, réduisant ainsi son séjour
dans les reins et limitant le risque de les endommager.
En cas de traitement par cisplatine, très toxique pour le rein, vous recevrez,
avant et après votre injection de cisplatine une importante perfusion de
liquide pour favoriser l’élimination rénale. C’est l’hyperhydratation. Les équipes
d’infirmières surveilleront alors attentivement votre diurèse, c’est-à-dire la
quantité d’urine éliminée.
Une bonne hydratation permet également de diminuer la survenue de troubles
digestifs (nausées, vomissements ou diarrhée).
l e s e f f e t s i n d é s i r a b l e s ?
11. EXPErimentation
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20>>
EXPErimentation
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21>>
Baisse du nombre des cellules sanguines (les globules>>
blancs en particulier)
Tout au long de votre cycle de chimiothérapie, votre médecin fera pratiquer un
examen du sang appelé Numération Formule Sanguine (NFS). Cette numération
permet de voir si les cellules contenues dans le sang sont en nombre suffisant.
Dans le cadre d’un traitement par Marque® (DCI) ou par Marque® (DCI) associé à
cisplatine, on surveillera les globules blancs, particulièrement les neutrophiles,
qui risquent de diminuer. On appelle cette situation une neutropénie. En cas
de neutropénie importante, les risques d’infection augmentent. Il est donc
important de pouvoir anticiper cette situation. Le seul signe pouvant révéler
une éventuelle neutropénie est la fièvre. Si vous avez une fièvre supérieure
ou égale à 38°C entre 2 perfusions ou cures de chimiothérapie, vous devez
prévenir votre médecin dans la journée pour obtenir une consultation et faire
une prise de sang.
Par ailleurs, avant chaque cure de chimiothérapie, votre médecin vous
demandera aussi de faire une prélèvement sanguin, même en l’absence
de fièvre. Si les résultats de cet examen ne sont pas normaux, votre cure de
chimiothérapie pourra être reportée de quelques jours.
C o m m e n t l i m i t e r
Apport de vitamines :
La prise complémentaire de certaines vitamines est un moyen simple et efficace
pour limiter, voire diminuer, les effets de la chimiothérapie sur les cellules du
sang.
Ces vitamines sont la vitamine B9 (Acide Folique) et la vitamine B12
(Cobalamine).
La prise régulière de ces vitamines est importante, elle est indissociable de votre
traitement de chimiothérapie : il est donc essentiel de penser à les prendre tous
les jours comme indiqué par votre médecin.
Apport de vitamine B9>> : comprimés par voie orale.
Leur prise est quotidienne tout le long du traitement : elle commence dans
les 7 jours avant le début de votre chimiothérapie et doit être prolongée 21
jours après votre dernière injection de Marque® (DCI).
Apport de vitamine B1>> : Injection intramusculaire.
La première aura lieu dans les 7 jours avant le début de votre chimiothérapie,
puis sera renouvelée toutes les 3 perfusions (cycles), en général le même jour
que la perfusion.
Les solutions :
l e s e f f e t s i n d é s i r a b l e s ?
12. EXPErimentation
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EXPErimentation
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Les effets indésirables possibles
de votre traitement
5
Nombre de globules blancs peu élevé
(neutropénie)
Taux d’hémoglobine peu élevé (anémie)
Nombre de plaquettes peu élevé
(thrombopénie)
Diarrhée
Vomissements
Douleur, rougeur, gonflement ou plaies
dans votre bouche
Nausées
Perte d’appétit
Fatigue
éruption cutanée
Perte de cheveux
Constipation
Perte de sensibilité
Rein : analyses sanguines anormales
Réaction allergique : éruption cutanée /
sensation de brûlure ou de fourmille-
ment
Infection
Fièvre
Déshydratation
Insuffisance rénale
Irritation de la peau et démangeaisons
Douleur au niveau de la poitrine
Faiblesse musculaire
Conjonctivite (inflammation de l’œil)
Troubles de la digestion
Douleurs au niveau du ventre
Modification du goût
Foie : analyses sanguines anormales
Larmoiement
La fréquence des effets indésirables possibles listés dans les notices de
médicament est définie comme suit :
Très fréquent (touche plus d’1 patient sur 10)
Fréquent (touche au moins 1 patient sur 100 et moins d’1 patient sur 10)
Peu fréquent (touche au moins 1 patient sur 1 000 et moins d’1 patient sur 100)
Rare (touche au moins 1 patient sur 10 000 et moins d’1 patient sur 1 000)
Très rare (touche moins d’1 patient sur 10 000)
Indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
FréquentsTrès fréquents
L e s e f f e t s i n d é s i r a b l e s
Si vous souffrez d'un ou de plusieurs symptômes ou si vous présentez des
effets indésirables non mentionnés dans cette liste, veuillez en informer votre
médecin ou votre pharmacien.
Ne sont listés ci-dessous que les effets indésirables très fréquents et fréquents.
Q u e s t i o n s f r é q u e n t e s
Est-ce que le traitement va modifier mon apparence>>
physique ?
Comment savoir si le traitement marche ?>>
Les chimiothérapies contre le cancer du poumon entraînent moins de chute
de cheveux ou de poils que d’autres chimiothérapies (en général cet effet
indésirable touche 1 personne sur 10).
La peau et les ongles peuvent devenir secs et changer d’apparence (écaillement
et perte de l’ongle dans certains cas) : en utilisant tous les jours une crème
hydratante et un vernis spécifique, on peut souvent éviter ces problèmes.
Enfin, la perte de poids peut être importante : il convient de surveiller son poids
et de faire attention à maintenir une alimentation suffisante tout au long du
traitement (si besoin à l’aide de compléments alimentaires).
Il faut en moyenne attendre 6 à 8 semaines, ou plus, avant de savoir si le
traitement a permis de faire diminuer la taille de la tumeur. On réalise souvent
un scanner des poumons pour pouvoir mesurer la tumeur.
Quelques réponses aux
questions les plus fréquentes
6
13. EXPErimentation
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EXPErimentation
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Q u e l q u e s r é p o n s e s a u x
Est-ce que le traitement peut avoir un impact sur ma>>
sexualité ?
Au-delà de l’obligation de contraception, le traitement
peut entraîner une diminution de la libido (baisse du
désir) ou une baisse de lubrification. L’utilisation de
médicaments stimulant le désir ou de gels lubrifiants
peut être utile.
Est-ce que je vais être tres malade pendant>>
le traitement ?
Aujourd’hui, des médicaments contre les nausées et les diarrhées sont
proposés de manière préventive pour diminuer l’intensité de ces problèmes :
s’ils ne suffisent pas, demandez conseil à votre médecin.
Le traitement peut diminuer vos défenses immunitaires et vous fragiliser face
aux infections. Il est donc important de signaler à votre médecin tout signe
qui vous fait penser à une infection : symptômes grippaux (fièvre, courbatures,
maux de tête), toux anormale, ...
Est-ce que je dois abandonner le sport pendant mon>>
traitement ?
Le sport et l’activité physique sont possibles pendant
le traitement, ils sont même conseillés (en fonction de
vos capacités physiques) pour le bien-être physique
et le moral ! Pensez à en parler avec votre médecin
traitant.
Est-ce que je vais pouvoir avoir un enfant pendant et>>
apres le traitement ?
Il est malheureusement déconseillé d'avoir un enfant pendant le traitement :
d’une part, le traitement peut entraîner des anomalies au niveau des{{
spermatozoïdes du futur père ou des ovules de la future mère,
d’autre part, pendant une grossesse, le traitement peut être toxique pour{{
le développement du fœtus et entraîner des malformations.
Comme la présence des médicaments persiste assez longtemps dans
l'organisme, il est également recommandé d’attendre quelques mois après la
fin du traitement avant d’envisager d’avoir un enfant.
Il est donc indispensable, pendant et après le traitement, d’utiliser un moyen de
contraception efficace afin d’empêcher tout risque de grossesse.
Enfin, le traitement peut entraîner une baisse de la fertilité, parfois de façon
irréversible.
Si vous envisagez d’avoir un enfant après votre traitement, demandez à
conserver du sperme ou des ovocytes, avant le démarrage du traitement.
q u e s t i o n s l e s p l u s f r é q u e n t e s
14. EXPErimentation
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EXPErimentation
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Q u e l q u e s r é p o n s e s a u x
Est-ce que je peux conduire pendant mon traitement ?>>
Vérifiez avec votre médecin que vous pouvez conduire.
Le traitement peut s’accompagner de sensations passagères d’étourdissement
ou de fatigue. Avant de conduire un véhicule, assurez-vous que votre aptitude
n’est pas diminuée.
Est-ce que je vais pouvoir continuer à travailler>>
pendant le traitement et à mener mes activités
habituelles ?
D'une part, tout va dépendre de votre énergie physique.
D'autre part, le traitement et le suivi médical obligent à se rendre régulièrement
dans un centre de soin, ce qui réduit cette possibilité.
Des solutions sont possibles pour maintenir votre activité professionnelle :
discutez-en avec votre employeur, votre médecin et votre médecin du travail.
Un recours au temps partiel thérapeutique peut parfois être possible, ainsi
qu’un aménagement de votre poste.
Est-ce que ça va être difficile de tenir le coup pendant>>
le traitement ?
Certaines personnes se demandent si elles vont« être à la hauteur» et ne pas
se décourager pendant le traitement.
C'est normal, n’hésitez pas à demander de l’aide auprès de professionnels
(psychologues), ou à solliciter les associations de malades qui proposent des
moments de rencontres et d’entraide, afin de trouver un réconfort utile et du
soutien.
q u e s t i o n s l e s p l u s f r é q u e n t e s
Est-ce que je peux voyager pendant mon traitement ?>>
Après quelques semaines de traitement, un voyage court entre les différentes
visites au centre de soin peut, dans certains cas, être envisagé (y compris à
l'étranger).
Demandez conseil à votre équipe soignante.
Avec Marque® (DCI), il est formellement contre indiqué de se faire vacciner
contre la fièvre jaune pendant la durée du traitement (vaccin nécessaire pour
se rendre dans certains pays).
15. EXPErimentation
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EXPErimentation
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N o s a s t u c e s p o u r m i e u x
Nos astuces pour mieux vivre votre
traitement
Arrêtez de fumer et renforcez votre hygiène de vie{{ : alimentation suffisante
et équilibrée, activité physique et relaxation pour gérer le stress
Pensez à vous faire du bien{{ : ne laissez pas la maladie et le traitement envahir
votre quotidien. Centrez-vous sur vos centres d’intérêts (vos proches, vos
loisirs) pour y puiser du bien-être et de l’énergie
Face à la maladie, vous n’êtes pas seul{{ : la famille, les amis sont là mais aussi
le psychologue de l’hôpital, votre médecin, des associations où vous pourrez
trouver un lieu de partage et d’échange et parfois une aide financière.
Croire en l’efficacité du traitement{{ aide à accepter les contraintes et efforts
à réaliser
Il est possible de conserver une qualité de vie «satisfaisante» pendant le{{
traitement en trouvant des solutions pratiques face aux désagréments :
Vousdormezmal ?Vousavezdesidéesnoires ?Voussouffrezdedouleurs ? Vous
perdez du poids ? Signalez ces problèmes à vos médecins qui vous aideront.
N’hésitez pas non plus à vous faire conseiller par une association de malades.{{
Savoir qui joindre en cas de problème de santé.{{
v i v r e v o t r e t r a i t e m e n t
7
16. EXPErimentation
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EXPErimentation
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N o s c o n s e i l s . . . M e s n o t e s . . .
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notez tout ce qui vous préoccupe>>
Informez les autres professionnels de santé>>
Il est utile de constituer un «journal» où vous notez vos questions, vos
préoccupations sur votre traitement et où vous tenez un registre des
désagréments que vous ressentez. Ce document vous aidera à faire le point
avec votre médecin qui pourra ainsi mieux vous aider pour trouver des solutions
et soulager vos difficultés.
Des aides sont envisageables pour vous soutenir dans vos tâches quotidiennes :
demandez conseil à une assistante sociale.
Que ce soit pour la gestion des effets indésirables ou pour vérifier si vos autres
traitements sont compatibles, il est important d’informer vos médecins et
pharmaciens que vous recevez une chimiothérapie anticancéreuse.
Demandez à votre médecin oncologue de compléter les premières pages de ce
document et montrez la à vos médecins et pharmaciens.
Nos conseils
8
17. EXPErimentation
Pour plus d’explications sur le cancer
du poumon et ses traitements :
N’hésitez pas à poser des questions à votre médecin.
Vous pouvez également vous procurer le dépliant d’information sur le
cancer du poumon édité par La ligue contre le Cancer (www.ligue-cancer.
net ou 0810 111 101) ou le guide «Cancer Info» sur le cancer du poumon
édité dans l’Institut National contre le Cancer (www.e-cancer.fr).
Si vous avez des problèmes d’acceptation de votre traitement ou de
votre maladie, n’hésitez pas non plus à contacter d’autres personnes
malades pour apprendre de leur expérience, ou à faire appel au soutien
d’un professionnel de type psychologue ou psychiatre.
En cas de difficultés matérielles liées à la maladie, prenez contact avec
une assistante sociale de l’hôpital ou contacter :
Droits des Malades
Info au 0 810 51 51 51