CompLit - Journal of European Literature, Arts and Society - n. 7 - Table of ...
Fête du sport
1. Les défibrillateurs
La défibrillation consiste à délivrer un courant électrique dans le cœur en cas de troubles du
rythme (fibrillation ventriculaire)
En France, 40 000 à 60 000 morts par arrêt cardiaque chaque année,
soit près de 200 morts par jour.
Le délai d'intervention des équipes d'urgence est en moyenne de 7 à 8 minutes. Or, dans l'idéal, la
5 premières minutes
défibrillation devrait être réalisée dans les suivant l'accident, afin
d'augmenter les chances de survie
L'utilisation de cet appareil
multiplie par 10 les chances
survie à un accident cardiaque
3. Les 4 étapes pour porter secours
Quelle que soit la situation d'urgence, il importe d'apprécier correctement la situation et de réaliser
les gestes de premiers secours de manière appropriée.
1. Sécurisez le lieu de l'accident et les personnes impliquées
Evaluez les conditions de sécurité et vérifiez qu'il n'existe aucun danger supplémentaire (circulation,
incendie, électricité...).
N'approchez le lieu de l'accident que si cela ne présente aucun risque pour vous. Dans la mesure du
possible, assurez la sécurité des victimes et des autres personnes présentes.
Si la situation est dangereuse et si vous ne pouvez agir sans prendre de risque, alertez les services
d'urgence. Etablissez un périmètre de sécurité autour du lieu de l'accident en attendant l'arrivée des
secours.
2. Appréciez l'état de la victime
Présentez-vous et expliquez à la victime ce que vous allez faire afin de la rassurer. Vérifiez qu'elle
est consciente et respire normalement. Le pronostic vital est souvent en jeu en cas d'altération de la
conscience ou de la respiration.
3. Demandez de l'aide
Si vous avez besoin d'aide, alertez les services d'urgence :
Le 18 : les sapeurs-pompiers pour tout problème de secours, notamment accident, incendie.
Le 15 : le Samu pour tout problème urgent de santé, c'est un secours médicalisé.
Le 17 : la police ou la gendarmerie pour tout problème de sécurité ou d'ordre public.
Le 112 : numéro d'appel unique des urgences sur le territoire européen, recommandé aux étrangers
circulant en France et aux Français circulant à l'étranger.
Le 115 : le Samu social pour toute personne qui présente une détresse sociale comme les personnes
sans domicile ou sans abri et exposées aux intempéries.
Vous devez pouvoir fournir aux services d'urgence
• le numéro de téléphone ou de la borne d'où vous appelez,
• si nécessaire, votre nom,
4. • la nature du problème (maladie ou accident),
• les risques éventuels (incendie, explosion, effondrement...),
• la localisation précise de l'événement,
• le nombre de personnes concernées,
• l'état de chaque victime,
• les premières mesures prises,
Vous devez également répondre aux questions qui vous seront posées par les secours ou par le
médecin.
4. Effectuez les gestes de premiers secours
Dispensez les gestes de premiers secours de façon calme et non précipitée.
Ces contenus sont extraits du guide des gestes qui sauvent de la Croix-Rouge française, remis à
chaque participant à une formation PSC 1. Textes : Dr Pascal Cassan, Dr Daniel Meyran, Dr
Vincent Hubert - Photo : Valérie Archeno - Illustrations : Philippe Diemunch - Pictogrammes :
Yann Brien.
5. Conduites dopantes
Une conduite dopante, qu'est-ce que c'est ?
On parle de conduite dopante lorsqu'une personne consomme notamment certains
produits, afin d'améliorer ses performances (compétition sportive, examen, entretien
d'embauche, prise de parole en public, situations professionnelles ou sociales
difficiles).Dans le monde sportif, cette pratique prend le nom de dopage.
Le sport et les produits dopants
Dans le sport, les interdictions sont classées en trois catégories (décret 99-790 du
8 septembre 1999) :
Les substances interdites
• Les stimulants ;
• Les narcotiques ;
• Les agents anabolisants ;
• Les diurétiques (produits qui favorisent la sécrétion urinaire) ;
• Les hormones peptidiques, les hormones de croissance, l'érythropoïétine ou EPO.
Les méthodes interdites
• Le dopage sanguin ;
• La manipulation pharmacologique, chimique et physique.
Les substances soumises à certaines restrictions
• L'alcool ;
• Les cannabinoïdes (substances apparentées au THC, principe actif du cannabis) ;
• Les anesthésiques locaux ;
• Les corticostéroïdes ;
• Les bêtabloquants.
6. QUELQUES CHIFFRES
CONSOMMATION DÉCLARÉE PAR LES JEUNES EN 2002 [16]
Produits pour améliorer les performances physiques ou sportives
Au moins une fois dans la vie chez les jeunes de 18 ans :
7,6% des garçons - 3,6% des filles
En détails :
Par les garçons : Par les filles :
32% stimulants (amphétamines, cocaïne, caféine à haut dosage, etc.) 32% stimulants
9% corticoïdes 13% corticoïdes
8% anabolisants 2% anabolisants
LE RECOURS AU DOPAGE PAR LES SPORTIFS
Contrôles antidopage réalisés dans le cadre de la réglementation française, chiffres 2004 [17]
8 945 prélèvements réalisés : Classes de substances interdites les
plus souvent détectées :
4,3% sont positifs*
45,6% corticoïdes
6,5% des contrôles déclarés positifs sont des "constats de
carence" (le sportif ne se soumet pas au contrôle) 28,9% narcotiques (cannabinoïdes,
héroïne, morphine, méthadone,
58% des contrôles sont inopinés buprénorphine, etc.)
* Présence de substances dopantes interdites ou soumises à 7,5% stimulants
restriction mais exclusion de toute substance à seuil dont le taux
ne permet pas de déclencher une procédure disciplinaire. 7% agents anabolisants
Ces textes sont extraits du livre d'information "Drogues : savoir plus, risquer moins" et « Drogues et
dépendance »réalisés par la MILDT, l'INPES et le ministère de la santé et des solidarités,
7. L’alimentation du sportif
Elle doit avant tout être équilibrée. Néanmoins pour répondre aux besoins de l'organisme soumis à
rude épreuve, pour éviter carences et coup de pompe, quelques conseils s'imposent.
La consommation énergétique du muscle est particulièrement importante. Il devra donc majorer sa
consommation en énergie ainsi qu’en nutriments (vitamines essentiellement). Le
sportif transpire et perd donc ainsi beaucoup de sels minéraux. Le fonctionnement de l’organisme d’un
sportif étant plus intense, il "s’use" davantage et à donc besoin d’être "nourri" régulièrement.
Au-delà d'un apport énergétique important, le sportif devra également veiller à consommer
suffisamment de vitamines et de sels minéraux.
Une alimentation particulière
A la base, les produits consommés seront les mêmes que pour les personnes non sportives mais la
planification des repas doit permettre un apport énergétique régulier sur l'ensemble de la journée sans
occasionner de gêne :
• Des produits laitiers à chaque repas afin d’assurer un bon apport
en protéines et surtout en calcium (ils participent aussi à la contraction musculaire) ;
• Des viandes ou équivalents en quantités importantes
pour favoriser le renouvellement et la croissance musculaire, ainsi que l’apport en
fer ;
• Des fruits et des légumes, cuits et crus, à chaque repas
et en récupération d’activité physique afin de majorer l’apport vitaminique et
minéral. Riches en eau, ils vont aussi favoriser la réhydratation. De plus, le sucre
des fruits (le fructose), a des propriétés particulières qui favorisent le stockage de
sucre (glycogène) dans le foie (ce qui est très favorable à la performance sportive) ;
• Des féculents en quantités très importantes car ils apportent le
carburant préférentiel de l’effort : les glucides. Ces glucides pourront aussi être
consommés par l’intermédiaire de boissons durant l’effort ;
• Des corps gras, vecteurs de vitamines et d’acides gras essentiels
fondamentaux au bon fonctionnement de l’organisme.
Ainsi, l’apport de ces différents aliments sera réparti sur l’ensemble de la journée en fonction de paramètres
variables : les horaires de pratique sportive, le type de sport pratiqué, le moment de la saison (la
consommation énergétique d’un sportif est différente en période de repos ou en période de compétition), le
climat…
La présence de petites collations sera nécessaire sur l’ensemble de la journée afin d’assurer un apport en
nutriments et micro-nutriments régulier sur le nycthémère sans surcharger les territoires digestifs. Ces
collations vont aussi permettre de refaire le plein d’énergie avant et après l’effort afin de favoriser une bonne
performance et une bonne récupération.
8. S'hydrater régulièrement
L’autre point fondamental de la ration du sportif sera l’apport hydrique qui devra être largement majoré pour
quatre raisons essentielles :
• Permettre le maintien d’une bonne hydratation de l’organisme tout en sachant
que les pertes sudorales du sportif peuvent être très importantes. Ces pertes
en eau sont accompagnées de pertes minérales importantes elles aussi. On
veillera donc à boire
régulièrement tout au long de la
journée y compris pendant l’effort (perdre 1 % de son poids
de corps en eau durant l’effort entraîne une perte d’efficacité musculaire de
10 %). Afin donc d’assurer une bonne couverture hydrique et minérale on
consommera des eaux plus ou moins riches en minéraux ;
• La consommation d’eau va permettre l’élimination des "déchets" par les reins. La production de
déchets étant bien évidemment accrue en période d’activité physique intense ;
• Une eau fortement minéralisée va majorer l’apport minéral, ce qui n’est
pas un mal chez un sportif qui en perd beaucoup…
• L’eau, du moins la boisson, peut être un vecteur efficace d’apport en énergie très
rapidement disponible durant un effort.
Ainsi, l’alimentation du sportif est établie sur les bases de l’équilibre alimentaire au même titre que la ration
de la personne sédentaire, mais elle subira de grosses variations d’organisation et de majoration dans la
consommation de tel ou tel aliment.
Tout cela sera fonction du sport pratiqué, de la saison, du climat, des objectifs…. Mais surtout de l’individu
car il est le premier concerné.
Geneviève Pons
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9. Sportifs : attention aux idées reçues !
1. Un sportif doit doubler ses portions de viande
Faux : il est certes utile d'en consommer régulièrement, ne serait-ce que parce que c'est une très bonne
source de fer (dont les besoins sont élevés chez les sportifs), mais une alimentation riche en viande
n'augmente pas la masse musculaire, et n'améliore pas les performances.
2. Il faut manger beaucoup de sucre quand on fait du sport
Faux : le sucre entre, bien sûr, dans la ration du sportif. Mais attention aux excès, qui peuvent
déséquilibrer l'alimentation et provoquer des hypoglycémies réactionnelles et des "passages à
vide".
3. Pendant le sport, il faut limiter les boissons pour ne pas avoir les jambes "coupées"
Faux : un apport hydrique insuffisant rend, au contraire, l'activité sportive difficile et pénible, et peut
provoquer des troubles graves.
4. L'activité sportive augmente le besoin de magnésium
Vrai : le magnésium est utilisé pour la contraction musculaire et le métabolisme des glucides.
Un sportif a donc intérêt à privilégier des aliments à haute teneur en magnésium (légumes
verts, céréales complètes, fruits secs oléagineux, chocolat…), et certaines eaux minérales
riches en magnésium (Hépar, Badoit, Contrex, Saint Antonin…).
5. On recommande de prendre du bouillon de légumes après une épreuve sportive
Vrai : c'est une excellente façon de se réhydrater, tout en aidant l'organisme à reconstituer ses réserves
minérales.
6. Le café permet d'améliorer les performances sportives
Faux : La caféine apportée par le café stimule la vigilance et peut parfois améliorer les réflexes.
Mais, à forte dose (variable selon les individus), elle peut aussi provoquer maux de tête,
nausées, tachycardie…
A noter : la caféine à dose pharmacologique pourrait permettre une économie du stock de glycogène, en
mobilisant les acides gras libres. C'est pourquoi elle est maintenant inscrite sur la liste des produits dopants :
le seuil autorisé (12 µg/ml) permet de distinguer une consommation "normale" d'une charge
pharmacologique.
7. Pour augmenter la force musculaire, il est utile d'ajouter des protéines en poudre à l'alimentation
Faux : les muscles se développent d'abord grâce à l'activité physique. Et dans une alimentation bien
équilibrée, l'apport de protéines est largement suffisant, même pour les sportifs.
12. 1. Le cannabis a des vertus dopantes qui peuvent améliorer les performances d'un
sportif :
Vrai
Faux
Réponse : Vrai
On peut recenser plusieurs motifs d'utilisation du cannabis à des fins de dopage :-
Action analgésique, diminution des réactions à la douleur, relaxant musculaire ;-
Action euphorisante, libération de la libido ;- Action sédative et anxiolitique, lutte
contre le stress et l'anxiété avant, pendant et après la compétition ;- Action
psychostimulante, modification de diverses facultés de perceptions sensorielles,
augmentation de la capacité de faire abstraction de l'environnement.
2. L'alcool figure sur la liste des produits dopants :
Vrai
Faux
Réponse : Vrai
A ce titre, il figure dans la catégorie des substances soumises à restriction et peut être
contrôlé selon le règlement de certaines fédérations (pour l'alcool, la substance recherchée
est l'éthanol).
3 - La consommation de café peut induire un contrôle positif :
Vrai
Faux
Réponse : Vrai .
Oui, car le café contient de la caféine qui est une substance interdite appartenant à la
classe des stimulants. En fait, tout est une question de dose : a priori, on ne peut pas être
positif en ne buvant qu'un ou deux cafés ! En effet, un échantillon sera considéré comme
positif si la concentration dans les urines dépasse 12 microgrammes/ml.
13. 4 - Les transfusions sanguines sont interdites par le Code antidopage du
Mouvement Olympique :
Vrai
Faux
Réponse : Vrai
Les transfusions sanguines entrent dans le cadre du dopage sanguin et sont donc à ce
titre interdites.
5.Un sportif non-licencié qui se dope peut être puni :
Vrai
Faux
Réponse :Vrai
Les sanctions concernant les non-licenciés convaincus de dopage qui ont participé à une
compétition organisée ou agréée par une fédération sont directement prononcées par le
CPLD (Conseil de Prévention et de Lutte contre le Dopage).