Le rapport d'innovation finalisé de courts circuits sur les Communautés 2.0 : STRATEGIES 2.0, INNOVATION 2.0, MARKETING 2.0, MEDIA 2.0, WEB 2.0, COMMUNICATION 2.0, ENTREPRISE 2.0, CREATION 2.0 (réflexions, tendances, innovations, cas concrets)
Communautés 2.0
Après s’être alarmé pour la planète et avoir inclus l’écologie et le développement durable dans le champ de responsabilité des marques, une mutation s’opère dans la manière d’appréhender l’innovation, le marketing, la communication, les média et la création. Les marques commencent à étendre leur champ de responsabilité à la sphère sociale.
Ce mouvement est mû par l’apparition d’éléments nouveaux qu’il nous faut désormais prendre en compte dans l’approche stratégique de nos disciplines (voir premiere partie ci dessous).
- Après avoir redonné un sens à la consommation via l’accomplissement personnel, la nouveauté c’est de recontextualiser la consommation dans un parcours de vie, et de se mettre au service de la réalisation des projets de chacun : le développement approprié
- Les affaires humaines sont plus que jamais communautaires. On observe l’émergence de nouvelles communautés de Sens et de projet qui fonctionnent de manière ouverte, autonome et démocratique : la démocratie communautaire
- Les NTIC permettent, facilitent et accélèrent l’apparition et le développement des communautés : Le web comme toile transactionnelle inter humaine
Il se passe donc beaucoup de choses autour de nous, certaines personnes proposent des solutions concrètes pour réinventer le système… Il nous faut évoluer vers une nouvelle approche des affaires humaines.
Les 3 axes ayant guidé notre réflexion de groupe (partie 1
- Quelle est la nouvelle vision des personnes qui remettent l’homme au centre de l’économie, du marketing, de la création, des médias et de toutes les affaires humaines ?
- Qu’est-ce qui réunit les nouvelles communautés humaines ? Qu’y a-t-il à l’origine de ces « communions humaines » ? Des valeurs ? des projets ? Pourquoi agissent ils (agissons nous) ensemble ? Quelles coopérations se mettent en place, comment ?etc.
- En quoi les nouvelles technologies modifient-elles la constitution et le fonctionnement de ces nouvelles communautés humaines ?
Une exigence : des exemples concrets et menés a bien par des marques (partie 2, 3, 4, 5, 6)
- Entreprise 2.0
- Marketing 2.0
- Création 2.0
- Média 2.0
- Communication 2.0
2. 1-1 - Une crise de mutation entre deux stades d’évolution 1-2 - Accomplissement de soi et communautés de valeurs 1-3 - L’âge des communautés actives 1-4 - Internet au secours de l’utopie communautaire PARTIE 1 : LA GRANDE MUTATION
3. 1-1 - Une crise de mutation entre deux stades d’évolution PARTIE 1 : LA GRANDE MUTATION
4. PLAN 1-1-1 Introduction 1-1-2 Le sens de l’avenir ne va pas de soi ou il est perdu. 1-1- 3 La vaine course effreinée pour la croissance… 1-1-4 Les grands systèmes de représentation du monde se sont effondrés. 1-1-5 La crise économique est profonde et sa résolution passera par une difficile médiation politique 1-1-6 La montée de la notion de bien commun qui fait concourir l’interet personnel et l’interet collectif pour retrouver un consensus 1- 1 - Une crise de mutation entre deux stades d’évolution
5. 1-1-1 Introduction Outre la violence dans nos quotidiens que nous impose notre mode de vie, il est important de faire cas d’une perte de sens générale de notre mode de fonctionnement, qui entraîne chez les individus un questionnement sur leur place, leur rôle à jouer en ce monde. Leurs préoccupations ne sont plus directement liées au « matériel », désormais l’homme se préoccupe de son bien être. Or le bien être, passe peut être par le matériel, mais aussi par une nécessité de donner du sens. Or ce sens, le progrès technique ne peut de facto plus lui fournir. Celui-ci remplissait le rôle d’étoile polaire de l’humanité tant que cette humanité était simplement préoccupée par le fait de pouvoir de façon stable et efficace, palier à ses besoins vitaux. A partir du moment ou ces besoins ont été maîtrisés totalement (du moins pour la partie occidentale de la population mondiale), les occidentaux ont perdu la lumière qui les guidait jusqu’alors.
6. 1-1-2 Le sens de l’avenir ne va pas de soi ou il est perdu. Aujourd’hui il n’y a plus de direction évidente vers laquelle nous devons tous tendre. La société n’a plus a se mettre en branle pour un objectif qui la transcende. De là, résulte une perte de sens collective, qui se traduit sur le plan individuel. Ce fait est une des raisons principale qui pousse l’homme actuel vers un individualisme croissant. En effet, comme nous n’avons plus de but commun nous ne nous battons plus que pour nous même. Le sens collectif avait par le passé plusieurs vecteurs, il les a progressivement perdus au cour des derniers siècles. Que ce soit la famille comme ciment des valeurs civiques et sociales, ou bien la patrie et la religion comme ciment social, tous ces vecteurs de sens ont été balayé par les évolutions de nos sociétés. Ne restait plus alors que le sacro-saint progrès technique comme fin en soi, qui avait le mérite de constituer un liant social.
7. 1-1- 3 La vaine course effreinée pour la croissance… Aujourd’hui, il semblerait que celui-ci ai été remplacé par le seul concept de « croissance ». La croissance économique comme objectif de l’humanité. Tel est notre lot quotidien. Le problème de ce concept, bien plus global et flou que celui de progrès technique, vient justement du fait qu’il est flou. Il ne constitue pas un objectif clair dans l’inconscient humain. Il fait référence à tout, mais finalement à rien de concret. Et surtout on peine à lui trouver un sens. Le progrès technique avait comme alibi de nous permettre de « survivre » dignement, ce n’est pas le cas de la croissance. Celle ci nous propose de « vivre » plus richement. L’un avait comme motivation la nécessité, l’autre, le superflu.
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9. 1-1-5 La crise économique est profonde et sa résolution passera par une difficile médiation politique - Ajustements économiques impossibles : tous les intermédiaires économiques seront touchés : les banques d’abord, les distributeurs par la suite, mais aussi les producteurs et les consommateurs - Le politique revient sur le devant de la scène pour réguler les échanges dans le sens de « l’utilité publique » : clarifier les rêgles du jeu, décider ou va l’argent, et dans quelle mesure il profite a qui. - Mais l’état français peut il réguler un système dont il est lui même acteur, et peut il le faire au profit de tous les acteurs pour permettre a chacun d’entre eux de se développer ?
12. PLAN 1-2-1 La reconnaissance de « l’homme responsable » 1- 2-2 Un contexte qui favorise l’émergence du « SOI » 1- 2-3 L’accomplissement de soi, c’est penser et se penser 1- 2-4 Manifestation majeures de l’accomplissement de soi 1- 2-5 Exemple de nouvelles valeurs communes 1-2-6 Le développement communautaire approprié 1-2-7 Le temps des modes de vie choisis. 1- 2 - Accomplissement de soi et communautés de valeurs
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16. 1 - 2- 2 Un contexte social, politique et économique qui favorise l’émergence de la conscience de « SOI »
17. Effondrement des institutions qui définissent les valeurs et les repères de la société Religion, famille, politique, entreprise, école Disparition de la sphère sécuritaire Chômage, terrorisme, épidémies, catastrophes naturelles Remise en question des croyances sociales Le progrès, l’amour à vie, le plein emploi, l’éducation nationale, la réussite personnelle, la religion comme soutient morale, l’amélioration de la qualité de vie, l’entreprise comme lieu d’accomplissement Des pressions sociales de plus en plus pesantes Devant être heureux, adulant/adulé, devant jouir, séduisant/séduit, dynamique, participant, productif
18. 1- 2- 3 Le développement personnel renvoie au conformisme. Alors que l’accomplissement de soi, c’est penser et se penser Les gens ne souhaitent plus se conformer et se projètent en tant que personne singulière
19. « Socle de base » pour pouvoir atteindre l’estime de soi
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21. 1- 2- 3 L’accomplissement de soi, c’est penser et se penser L’estime de soi se manifeste par la fierté ou non d’être qui nous sommes. Elle résulte d’une évaluation continue de nos actions. Si celles-ci sont en accord avec nos valeurs, l’appréciation est positive et renforce l’estime de soi et, inversement, les comportements en contradiction avec nos valeurs conduisent à une dévalorisation de soi Les gens ont besoin de faire par eux même, pour se rapprocher des choses vraies, se sentir vivre: faire son pain, jardiner, bricoler, décorer, tricoter… On appelle cette tendance: l’actologie ( s’exprimer par l’action)
25. 1- 2-6 Le développement communautaire approprié : présentation du concept C’est pour une communauté humaine, se développer non pas forcément sur le plan quantitatif mais sur le plan qualitatif. C’est développer ses qualités propres, qualités des hommes, qualités de la vie, qualité des réalisations, qualités d’humanité spécifiques. Ce développement est bien celui de la qualité des choses, des pratiques, des productions, des biens matériels, celui aussi de la qualité des représentations, connaissances, conscience, identification. Le développement dans ce Sens est aussi un enrichissement des facteurs et des acteurs. Il est le choix de valeurs et d’une aspiration : accomplir sa vocation propre. Il est enfin une avancée dans l’histoire selon une voie de progrès, progrès veut dire aussi bien marche en avant qu’amélioration.
26. 1- 2-6 Le développement communautaire approprié : la mise en valeur des potentialités propres Chaque communauté est porteuse de ressources humaines. Il s’agit toujours d’un potentiel original qui peut être exprimé en termes de vocation, de talents, de qualification, ou aussi de vertus ou de valeurs. Le Sens du développement, son esprit, sa logique doivent toujours être assumés de façon originale et autonome. Cela résulte d’un choix, d’une expression authentique, d’une mise en valeur qui affirme les meilleurs potentiels et non pas d’une fatalité à subir. C’est la condition pour que le développement ait un Sens humain porteur de valeurs humaines.
27. 1- 2-6 Le développement communautaire approprié : l’adaptation appropriée aux conditions de l’environnement propre En fait le développement est approprié s’il correspond à un potentiel propre et s’il s’adapte à un environnement approprié. Chaque potentiel original trouve son "univers de pertinence", c’est-à-dire l’environnement approprié à son développement. Le développement doit trouver son champ de déploiement et de réalisation propre. C’est à partir de là qu’une adaptation est nécessaire à cet environnement. Cette adaptation va permettre à l’offre, à la vocation, aux meilleurs potentiels de trouver leur forme appropriée. Il est en effet inutile de s’adapter à des conditions qui ne sont pas pertinentes pour le développement propre.
28. 1- 2-6 Le développement communautaire approprié : l’appropriation de la maitrise du développement par une stratégie propre Le développement ne consiste pas simplement à définir des objectifs ou des projets. Encore faut-il qu’une dynamique soit suscitée, engagée, accompagnée et qu’une stratégie soit conçue et conduite pour faire avancer les choses d’une façon progressive et rationnelle. Là aussi le développement approprié à ses propres règles. D’abord, sans la mobilisation des hommes, il n’y a pas de développement durable. Le développement approprié s’appuie sur les deux clés d’une mobilisation constructive : - l’identification aux valeurs propres, aux meilleurs potentiels, - la reconnaissance en retour par un environnement pertinent.
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30. 1-2-7 Le temps des modes de vie choisis - Où? lieu de vie et environnement, habitat - Avec qui? Partenaires, groupe ou communauté de proximité - Dans quelles sphères? Milieux ou communautés d'affinités à distance - Avec quel équipements? Communications, mises en relation, confort... - Pour participer à quel modèle économique. Production, échanges, services - Avec quel projet de vie? Personnel et collectif - Avec quels engagements? Dans la cité ou des communautés d'enjeux - Selon quelles valeurs? Propres et communautaires,
31. 1-3 - L’âge des communautés actives PARTIE 1 : LA GRANDE MUTATION
32. PLAN 1- 3-1 La proximité humaine se mesure en termes de consensus . 1- 3-2 Les communautés d’action 1-3-3 Les champs de concourrance 1- 3 - L’age des communautés actives
33. 1- 3-1 La proximité humaine se mesure en termes de consensus. Le lien social, ce qui noue chaque groupe humain c’est ce qui est le cœur de l’homme : le sens. Dès lors que toute communauté est une communauté de sens, une communauté de devenir. Le sens du bien commun fait concourir l’interet personnel et l’int é ret commun pour retrouver un consensus… On le trouve du coté d’un devenir qui a de la valeur pour chacun et tous. Cela prête a conséquence pour toutes les communautés humaines : de la famille aux cités, des entreprises aux nations et aux régions.
34. 1- 3-1 La proximité humaine se mesure en termes de consensus.
35. 1- 3-2 Les communautés d’action : au delà de l’intérêt particulier, le sens du devenir « ensemble » Le devenir prime sur l’état des choses et le bien de l’homme est dans son accomplissement futur : la direction commune, l’orientation partagée, le projet poursuivit… D’ou la notion de « communauté active » puisque c’est une communauté engagée dans la m ême direction et la même action. Cela remet au centre des affaires non seulement l’homme en personne mais aussi …et c’est ca qui est vraiment nouveau…l’homme en tant que force active de sa communauté. Le fait de partager un même Sens du bien commun, des valeurs communes, des moyens d’évaluation communs de la valeur ne suppose pas que les intérêts soient les mêmes, ni que les critères ou les repères soient strictement identiques. Chaque personne participe de plusieurs communautés de valeurs différentes (et de l’humanité toute entière) mais n’est engagé que dans certaines actions à un moment donné et dans un lieu donné.
36. 1-3-2 Les communautés d’action : des communautés partageant une culture et des valeurs Une communauté existe dans des faits, des usages, des outils, des procédés, des façons de faire, des productions, des moyens de se nourrir, de s’abriter, de se transporter, de s’occuper des affaires quotidiennes. Il faut une attention particulière pour bien voir que tout est différent d’une communauté à l’autre, même s’il peut y avoir de très grandes ressemblances.. Une communauté existe dans ses représentations d’elle-même, des autres, de son monde, de l’univers, etc. Elle existe aussi dans ses sensibilités, ses façons de vivre les choses de la vie, d’éprouver des affects communs.
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38. Le cycle d’expérimentation personnel et collectif. JE M’AMÉLIORE MA CULTURE = NOTRE MODE DE VIE La culture utile et vivante de la communauté JE FAIS MES CONNAISSANCES = MON ACTION Unité d’action et cohérence transversale J’EXPERIMENTE MON LIEN SOCIAL = PARTAGE EXPERIENCES SIMILAIRES Enrichissement via partage d’expériences similaires 1 2 3 1-3-2 Les communautés d’action : les partages d’expérience
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40. 1- 3-3 Les champs de concourrance : le service comme r êgle des relations et des échanges Le service devient la r ê gle des relations et des échanges. Le service rendu à l’homme et non pas au système Toute activité se justifie parce qu’elle sert et en cela elle concourre au bien d’autrui. Tout métier vaut par le service qu’il rend. La logique de service dépend du rapport entretenu avec le problème ou les attentes de quelqu’un Mais aussi de son propre rapport avec ce problème. Le service ultime devenant la transmission d’un savoir, le passage de culture…
41. 1 - Une crise de mutation entre deux stades d’évolution 2 - Accomplissement de soi et communautés de valeurs 3 - L’age des communautés actives 4 - Internet au secours de l’utopie communautaire PARTIE 1 La grande mutation sociale et la révolution internet ravivent l’utopie communautaire
42. 1-4 - Internet au secours de l’utopie communautaire PARTIE 1 : LA GRANDE MUTATION
43. PLAN 1-4- 1 Introduction 1-4-2 Le potentiel d’internet : une plateforme relationnelle 1-4- 3 Emergence d’une nouvelle logique communautaire sur internet 1-4-4 Emergence d’une nouvelle logique communautaire dans le réel 1-4-5 Internet permet aux cultures de se développer plus rapidement via une extension du monde habituel dans des espaces d’échanges communautaires 1-4-6 Internet est un outil que les deux décennies précédentes recherchaient vainement pour fédérer les hommes autour du « bon » développement de leurs communautés 1-4-7 Internet exige une meilleure maîtrise des phénomènes relationnels que les rituels habituels dont on a souvent perdu le Sens. 1-4-8 La notion d’espaces communautaires 1-4-9 Les espaces virtuels ne sont pas l’exclusivité d’Internet 1-4-10 Nouvelles attentes expérientielles dans le réel : « le ici, maintenant, ensemble » 1- 4 - Internet au secours de l’utopie communautaire
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51. 1-4-8 La notion d’espaces communautaires - Dans l’espace public existe des sites qui sont des lieux virtuels ou se rassemblent des communautés « virtuelles » constituant toute une trame de relations autour d’enjeux et d’objets d’interet communs. Chaque communauté peut abriter d’autres communautés ou participer a des communautés plus larges. - C’est autour des enjeux ou d’une activité commune qu’un tel imaginaire se développe aidé et facilité par les échanges et les accessoires mis en commun (ex. penser à un jeu de rôle ou à l’imaginaire partagé par un groupe fortement investi dans une aventure collective ou simplement une activité commune). - Les espaces communautaires sont crées a partir de communautés existantes (associations, communes, collectivités territoriales…) ou autour d’une entité ou d’un objet d’interet ou d’affinité particulière - L’accès à la participation aux espaces virtuels se fait principalement par un ordinateur et par les outils (logiciels) de maniement des fonctions disponibles (navigation, recherche, courrier, messagerie instantanée, chat, forums, téléchargement de fichiers, etc...). Ils permettent d’établir des relations et de gérer les communications et informations accessoires. - Un espace virtuel est le champ des relations d’un groupe ou communauté virtuelle dans lequel sont partagés des enjeux ou des activités communes avec les rôles et les accessoires qui vont avec (information, communication, images, fonctions, etc...). - La vie collective s’organise avec ses régles et ses valeurs spécifiques. - Les usages relèvent d‘une économie communautaire en fonction des valeurs ou objectifs communs
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54. ENSEMBLE REGLES Comment on s’organise ICI VALEURS Ce qui a de la valeur MAINTENANT PROJETS Ce que on pourrait en faire 1 2 3
55. Un rapport d’innovation Courts-Circuits , le cercle d’innovation 2.0 Une initiative de Pourquoi tu cours (l’agence des idées) : www.pourquoitucours.fr Crédits photos : Visual Complexity