SlideShare ist ein Scribd-Unternehmen logo
1 von 102
Downloaden Sie, um offline zu lesen
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 1 sur 102
Direction de la Recherche et de l’IngĂ©nierie de la Formation
Secteur: Gestion & commerce
Tronc commun
Technicien Spécialisé en Gestion des entreprises
Module : Management des organisations
Septembre 2021
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 2 sur 102
REMERCIEMENTS
La DRIF / Le CDC Gestion Commerce remercie toutes les personnes qui ont participĂ© Ă  l’élaboration de
ce guide de soutien.
Pour la supervision
Pour la conception :
Pour la validation :
N.B :
Les utilisateurs de ce document sont invités à communiquer à la DRIF / CDC GESTION COMMERCE
toutes les remarques et suggestions afin de les prendre en considĂ©ration pour l’enrichissement et
l’amĂ©lioration de ce manuel.
Les utilisateurs de ce document sont invités à communiquer à la DRIF toutes les remarques et
suggestions afin de les prendre en considĂ©ration pour l’enrichissement et l’amĂ©lioration de ce
programme.
Nom et prénom Qualité Direction
AGLAGALE MOHAMMED Directeur CDC GC DRIF
Nom et prénom QUALITE affectation
MEFTAH SOUNDOUS
AISSA NISRINE
AL TALAA ILYAS
EDDAHBI SIHAM
Formateur
Formateur
Formateur
Formateur
CFMOTI
TIFELT
ISTA OUZZANE
CMC AGADIR
Nom et prénom Qualité affectation
AMIZ AZIZA Formateur animateur DRIF
AMENSSAG ABDELLATIF Formateur animateur DRIF
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 3 sur 102
Module : Management des organisations
Durée : 90 heures
Objectif Opérationnel
COMPORTEMENT ATTENDU
Pour dĂ©montrer sa compĂ©tence, le stagiaire doit situer et analyser l’entreprise dans son
environnement selon les conditions, les critÚres et les précisions qui suivent :
PRECISIONS
‱ Identifier l’entreprise.
‱ Comprendre les interpolations entre le management de l’entreprise et l’environnement.
‱ Prendre conscience des influences extĂ©rieures ainsi que les perspectives de l’entreprise
marocaine
‱ Évaluer sa capacitĂ© d’analyser l’environnement d’une organisation
CONDITIONS D’EVALUATION
 Individuellement.
 Travail effectuĂ© Ă  partir :
✀ De situations reprĂ©sentatives des cas d’entreprises ;
✀ De consignes du formateur.
 Travail effectuĂ© Ă  l’aide :
✀ De documents pertinents sur l’organisation des entreprises ;
✀ Guides d’accompagnement ;
✀ Capsules vidĂ©o en partie asynchrone du module.
CRITERES GENERAUX DE PERFORMANCE
 PrĂ©sentation juste et modernisĂ©e de l’activitĂ© de l’entreprise.
 Exactitude de l’interprĂ©tation des informations.
 MaĂźtrise des relations entre l’entreprise et ses partenaires.
 RepĂ©rage de la mutation vers l’entreprise virtuelle.
CONDITIONS D’ENCAISSEMENT
‱ Constituer des groupes de travail.
‱ PrivilĂ©gier les Ă©changes d’opinions entre les stagiaires et favoriser l’expression de toutes et de
tous.
‱ Motiver les stagiaires Ă  entreprendre les projets proposĂ©s.
‱ Permettre aux stagiaires d’avoir une vue juste et actuelle du mĂ©tier.
‱ Organiser des visites d’entreprises reprĂ©sentatives des principaux milieux de travail.
‱ Assurer la disponibilitĂ© de la documentation et du contenu asynchrone
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 4 sur 102
Objectif Opérationnel (suite)
PRECISIONS SUR LE COMPORTEMENT
ATTENDU
CRITERES PARTICULIERS DE PERFORMANCE
A. DĂ©crire un systĂšme entreprise.
- DĂ©finition de l’entreprise.
- Interprétation des relations entre les sous-systÚmes de
l’entreprise.
- Identification des diffĂ©rents types d’entreprise.
B. Classifier les entreprises.
- Analyse correcte des interpolations entre le systĂšme
entreprise et son contexte.
- CritĂšres de classification des entreprises.
C. Différencier les fonctions
managĂ©riales de l’entreprise.
- Distinction des différentes fonctions managériales de
l’entreprise.
- Mise en relation des fonctions managériales de
l’entreprise.
- Identification des mutations du systùme d’information et
de communications des organisations.
D. DĂ©crire les structures de
l’entreprise.
- Distinction entre les différentes structures :
Hiérarchique fonctionnelle, staff and line, Matricielle et
autres.
- Saisie des motivations des choix entre les différentes
structures .
- Adaptation des structures à l’entreprise virtuelle.
E. PrĂ©senter l’environnement de
l’entreprise.
- Présenter les composantes du micro et macro
environnement.
- Relever les actions de l’entreprise sur l’environnement.
- Relever les actions de l’environnement sur l’entreprise.
- S’adapter aux mutations de l’environnement de
l’entreprise. (IntĂ©grer l’impact des rĂ©seaux sociaux sur
l’organisation.
F. Saisir l’importance de la qualitĂ©
totale.
- Concevoir la qualité totale.
- Mettre en place la démarche qualité.
- Agir pour l’amĂ©lioration de la qualitĂ©.
- Présenter la démarche de certification comme arme
commerciale.
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 5 sur 102
Chapitre 1: Le conceptde l’entreprise
Situation du démarrage :
I. Concept de l’entreprise
1. DĂ©finition de l’entreprise
L’entreprise est une entitĂ© Ă©conomique indĂ©pendante qui utilise des moyens humains, matĂ©riels
et financiers (matiÚre premiÚre, ressources humaines, matériels
.) afin de produire ou
commercialiser des biens ou de services, destinĂ©s Ă  ĂȘtre vendus sur un marchĂ© moyennant un
prix, en vue de réaliser un bénéfice.
Entreprise= Main d’Ɠuvre + Matiùres + Machines = Biens et services Exemple: Boulangerie =
Boulanger + Farine +Four = Pain
L'entreprise a un but lucratif : réaliser des profits et
gagner d'argent
On distingue entre deux approches de définition
d'entreprise :
‱ L'approche traditionnelle.
‱ L'approche systĂ©mique.
Dans cette vidĂ©o, nous dĂ©couvrons la notion d’entreprise d’une façon claire et concise.
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 6 sur 102
2. L’approche traditionnelle de l’entreprise
 L’entreprise est une unitĂ© de production
Produire des biens et des services en combinant des facteurs de production : l’entreprise
transforme des flux d’entrĂ©e (Intrants ou Inputs) en flux de sortie ( Extrants ou outputs). Les intrants
peuvent ĂȘtre classĂ©s en trois catĂ©gories :
Le capital technique : bùtiments, matériels

Le travail fourni par le personnel de l’entreprise
Les consommations intermédiaires : matiÚres 1er, services

 L’entreprise est une unitĂ© de rĂ©partition des richesses :
Redistribuer des revenus en partageant les richesses crĂ©Ă©es (valeur ajoutĂ©e) :l’entreprise
distribue les rémunérations aux agents qui ont participé à la réalisation de la production.
o L’Etat perçoit les impîts
o Le personnel reçoit le salaire
o Les prĂȘteurs reçoivent des intĂ©rĂȘts
o Les apporteurs de capitaux reçoivent les dividendes
o Les organismes sociaux perçoivent les cotisations sociales
o L’entreprise garde pour elle mĂȘme les revenus non distribuĂ©s
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 7 sur 102
Valeur Ajoutée : est un indicateur économique qui mesure la
valeur ou la richesse créée par une entreprise, un secteur
d’activitĂ© au cours d'une pĂ©riode donnĂ©e.
VA=Production (CA)– consommation intermĂ©diaire
NB: les achats et les dépenses ne sont pas tous des CI
Exemple: Production du pain
VA= Production (prix du pain vendu)- Consom.inter (farine+levure + électricité, eau
)
Corrigé :
1- La valeur de la production : VP= 10 000*50 = 500 000 DH
2- La valeur du chiffre d’affaires : CA=12 000*50
CA=600 000 DH
Exemple 1:
Une entreprise a produit dans une annĂ©e 10 000 biens qu’elle a vendu Ă  50 DH l’unitĂ©.
En plus de sa production, elle a vendu 2000 biens stockĂ©s l’annĂ©e passĂ©e.
TAF:
1- Quelle est la valeur de laproduction ?
2- Quelle est la valeur du chiffred’affaires ?
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 8 sur 102
Exemple 2 :
Une entreprise d’automobile, rĂ©alise les opĂ©rations suivantes :
1. Achat de matiĂšrepremiĂšre
2. Paiement de la facture d’eau etd’électricitĂ©
3. Achat desordinateurs
4. Paiement dessalaires
5. Paiementd’impît
6. Achat de pneus
TAF : Déterminez les consommations intermédiaires
Corrigé
CI :
1. Achat de MPCI
2. Paiement de la facture d’eau et d’élĂ©ctricitĂ©:CI
6. Achat de pneus: CI
DĂ©penses:
3. Achat des ordinateurs:dépenses
4. Paiement dessalaires
5. Paiementd’impît
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 9 sur 102
3. L’approche systĂ©mique de l’entreprise
a. DĂ©finition de systĂšme
i. Exemple introductif
ii. RĂ©ponse
1- Le systĂšme est un ensemble d’élĂ©ments liĂ©s logiquement entre eux, qui, rĂ©unis,
concourent Ă  la rĂ©alisation d’un objectif commun. Exemples : systĂšme nerveux, digestif,
solaire

2- Etablissement de l’ofppt, entreprise, une administration
3-l’entreprise est un systĂšme qui combine des moyens humains et matĂ©riels en
interaction dynamique pour réaliser un objectif :« le Profit »
b. Les flux
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 10 sur 102
Par exemple, le systĂšme OFPPT a pour objectif d’assurer aux entreprises des laurĂ©ats
compétents. Pour cela, chacune de ses composantes a un rÎle particulier en fonction de cet
objectif :
- Les administrations : ont pour rĂŽle de recruter les meilleurs formateurs
- Les formateurs : ont pour rÎle de former des stagiaires compétents
- Les stagiaires : ont pour but d’acquĂ©rir les compĂ©tences nĂ©cessaires
c. Composantes d’un systùme :
Un systĂšme est un ensemble d’élĂ©ments liĂ©s logiquement entre eux, qui, rĂ©unis, concurrent
Ă  la rĂ©alisation d’un objectif commun.
Un systĂšme est composĂ© d’élĂ©ments en interaction il ne s’agit pas d’une simple
juxtaposition d’élĂ©ments mais d’un ensemble organisĂ© de façon cohĂ©rente en fonction d’un
but.
d. Les caractĂ©ristiques du systĂšme l’entreprise
‱ Un systĂšme dirigĂ© : les dĂ©cisions sont organisĂ©es et hiĂ©rarchisĂ©es
‱ Un systùme ouvert : l’entreprise est en relation avec son environnement
‱ Un systĂšme finalisĂ© : l’entreprise poursuit des buts prĂ©cis et recherche du profit
‱ Un systĂšme hiĂ©rarchie : se dole de structures d’exĂ©cution, de direction et de
contrĂŽle.
‱ Un systĂšme coordonnĂ© : s’organise pour atteindre ses objectifs
‱ Un systĂšme vivant : qui naĂźt, se dĂ©veloppe et disparaĂźt
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 11 sur 102
EXERCICE 1 :
Une organisation est un ensemble de moyens structurés constituant une unité de coordination
ayant des frontiùres identifiables, fonctionnant en continue en vue d’atteindre un ensemble
d’objectifs partagĂ©s par les membres participants. Une organisation est donc essentiellement un
cadre structurĂ© pour une action, ce qui permet de regrouper toutes les formes d’entreprises.
(Robbins)
a-Touteorganisationsecaractérisepar:
Une divisionetunecoordinationdestĂącheset desactivitĂ©s,
Une formalisation des rĂšgles et desprocĂ©duresde fonctionnement,
UnehiĂ©rarchieetuncontrĂŽle,
Une stabilitĂ©relative.
b- L’entreprise doit se focaliser sur sa mission:
Evite de connaitre et travailler avec ses semblables,
Ne pas s’influencer par le marchĂ©,
Suivre les tendances du marchĂ©,
c-Toute action d’une certaine importance nepeutsefairesansunminimumd’organisation:
 Les actions Ă exĂ©cutersontnombreuseset doivent ĂȘtre
exécutées dans un certainordre,
 Plusieurs individus (ou services) doivent collaborer pour rĂ©aliser
une mĂȘme opĂ©ration,
 Diviser le travail global en tĂąches plus Ă©lĂ©mentaires, ce qui implique de
spécifier les tùches et de spécialiser les moyens employés,
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 12 sur 102
 Coordonner les tĂąches ainsi divisĂ©es pour que l’action globale souhaitĂ©e
se rĂ©alise, ce qui implique de donner une finalitĂ© commune Ă  l’emploi
des moyens
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 13 sur 102
II. Le Concept du management
1. Management et organisation
Ce sont deuxnotions étroitement associées, en pratique et en théorie.
-De la qualité du management vont dépendre le degré de réalisation des objectifs de
l’organisation et sa performance.
-Il est donc essentiel de dĂ©finir l’espace organisationnel avant d’étudier le concept de
management.
2. DĂ©finition du management
a. Illustration
KNOWLE
DGE
Manage
ment
PROJEC
T
Manage
ment
OPERATI
ONS
Manage
ment
QUALITY
Manage
ment
POLITIC
AL
Manage
ment
TEAM
Manage
ment
PUBLIC
Manage
ment
CHANGE
Manage
ment
CRISIS
Manage
ment
HR
Manage
ment
MARKET
ING
Manage
ment
STRATE
GIC
Manage
ment
FINANCI
AL
Manage
ment
INVES
TMEN
T
Manag
ement
ENTREPRENE
URIAL
Management
Management ??
Dans cette vidéo, nous découvrons la différence entre les différents niveaux du management
à savoir : le management opérationnel et stratégique.
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 14 sur 102
Ensemble de techniques de gestion d’entreprise, qui, mises en Ɠuvre, vont
tenter de conduire l’entreprise à atteindre un objectif commun.
3. Les Ă©tapes du management
COHERENCE
entre
Les Finalités
Les Objectifs
La
Coordination
L’Organisation
Dans cette vidéo, nous allons présenter une synthÚse à propos du management.
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 15 sur 102
4. Les niveaux du management
 MANAGEMENT STRATEGIQUE : dĂ©finit les orientations et les objectifs de
l’entreprise
 MANAGEMENT TACTIQUE : permet la mise en Ɠuvre des dĂ©cisions stratĂ©giques
 MANAGEMENT OPERATIONNEL : concerne l’activitĂ© quotidienne de l’entreprise
Ce management repose sur une double démarche :
- Une analyse des ressources et des compĂ©tences de l’entreprise permettant de dĂ©gager
ses forces et faiblesses.
- Une analyse de l’environnement de l’entreprise pour dĂ©celer les opportunitĂ©s a saisir et
les menaces Ă  Ă©viter.
5. Le manager
a. la définition du manager
- Le manager est un T-man : un homme en forme de T. Il a des
compĂ©tences, un grand intĂ©rĂȘt pour toutes les disciplines et une rĂ©elle
ouverture d’esprit (d’aprùs Peter Drucker
b. Mission du manager
-Faire preuve de ses capacités et de ses compétences
- Etre reconnu par l’équipe
- Utiliser les outils adéquats.
Finaliser
‱ DĂ©finir les finalitĂ©s, fixer les objectifs, prĂ©ciser les stratĂ©gies, etc

Organiser
‱ DĂ©finir des structures, des mĂ©canismes de coordination, des procĂ©dures, un
organigramme, etc

Animer
‱ Mobiliser les ressources, orienter l’action collective vers les objectifs fixĂ©s, gĂ©rer les
ressources humaines, etc

ContrĂŽler
‱ Les rĂ©sultats, vĂ©rifier la cohĂ©rence entre finalitĂ©s et objectifs, prendre des mesures
correctives, etc

OFPPTDRIF,CDC – GC Page 16 sur 102
- Remplir les missions inhérentes à son rÎle :
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 17 sur 102
Quiz
(https://quizizz.com/join?gc=704067
Soit utilisez ce lien sur votre téléphone ou sur votre ordinateur pour accéder
au quizziz)
OU
Recopiez sur votre cahier et mettez une croix dans la case correspondante Ă 
la bonne réponse :
1- L’entreprise a des relations avec des partenaires. Elle est qualifiĂ©e de :
SystĂšme autonome
 SystĂšme ouvert
 SystĂšme finalisĂ©
 SystĂšme organisĂ©
2- Une entreprise ne peut pas vivre en autarcie :
 Vrai
 Faux
3- L’entreprise est :
 Une personne morale
 Une personne physique
 Un agent Ă©conomique
 Un ĂȘtre Ă©conomique
 Un centre de dĂ©cisions
 Un lieu d’épanouissement humain
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 18 sur 102
 Un centre de consommation
4- Parmi les réponses suivantes, lesquelles sont fausses :
 L’entreprise est un agent Ă©conomique dans la fonction principale et
la production des biens et services.
 L’entreprise est un agent Ă©conomique qui contribue Ă  la rĂ©partition
des richesses dans la société.
 L’entreprise est un signe de richesse personnelle
 L’entreprise est un lieu de confrontation sociale
 L’entreprise rĂ©ussit uniquement grĂące Ă  la compĂ©tence et aux
dynamismes de son patron
5- Comment dĂ©finir l’entreprise ?
 L’entreprise est un organe Ă©conomique et politique crĂ©ateur de
richesses.
 L’entreprise produit des biens et services en combinant du travail et
des capitaux
 L’entreprise produit des services Ă  destination des mĂ©nages
6- Plus une organisation est ùgée et grande, plus elle a un comportement
formalisé :
 Vrai
 Faux
7- Cocher l’intrus parmi les niveaux de management suivants :
 Management opĂ©rationnel
 Management durable
 Management stratĂ©gique
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 19 sur 102
8- Il existe une seule façon de gérer les hommes :
 Vrai
 Faux
9- Parmi les produits suivants, lesquels sont des produits d'Ă©quipement ?
 Un ordinateur
 Le sucre
 Un camion
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 20 sur 102
Chapitre 2: FinalitĂ© de l’entreprise
Les finalitĂ©s ou missions de l’entreprise sont les raisons pour lesquelles a eu lieu sa
création.
Il s’agit de rĂ©pondre aux questions : « Pourquoi avons-nous crĂ©Ă©
l’entreprise ? » ; « Que voulons-nous devenir ? »
III. Finalités économiques
Elles concernent l’entreprise ou l’économie du pays, telles que :
- Le profit
- Produire et distribuer des biens etservices
- Lacroissance
- La pĂ©rennitĂ© (survie del’entreprise)
- Préservation dupatrimoine
IV. Finalités humaines
Elles concernent les personnes travaillant dans l’entreprise
a) Les créateurs ou dirigeants : renommée, prestige,
accomplissementpersonnel

b) Le personnel :
- Création de nouveaux emplois
- Reconversion professionnelle
- Limiter les licenciements
- Participer Ă  la formation continue
- Participer Ă  la formation professionnelle
- Insérer des jeunes diplÎmes
V. Finalités sociétales écologie
Elles concernent la société (la population
extĂ©rieure Ă  l’entreprise) :
- Services à la société : Transport ;
formation ;télécommunications

- Indépendance nationale : Parfois,
l’Etat crĂ©e une entreprise publique
(contrĂŽlĂ©e par elle Ă  100%) pour qu’elle ne
Vision
stratégique
Buts et
objéctifs
Finalité
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 21 sur 102
soit plus dĂ©pendante d’autres pays.
- Respect de l’environnement Ă©cologique par le traitement des dĂ©chets
-
Cette vidéo représente une
synthÚse des finalités de
l’entreprise
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 22 sur 102
Quiz
https://quizizz.com/admin/quiz/613f67725abbb4001f87e0bf/startV4
https://quizizz.com/admin/quiz/613f5ef0344447001dd13af5
Utilisez ce lien sur votre téléphone ou sur votre ordinateur pour accéder au
site quizziz
OU
Recopiez sur votre cahier et mettez une croix dans la case
correspondante à la bonne réponse :
1- L’entreprise Ă  cinq grandes finalitĂ©s :
 Vrai
 Faux
2- Quelles sont les principaux objectifs Ă©conomiques de l’entreprise ?
 Augmenter la rentabilitĂ©
 Agrandir les parts de marchĂ©
 RĂ©aliser le profit
 Assurer l’épanouissement humain
 Permettre de rĂ©guler les activitĂ©s non polluantes
3- Quelles sont les rĂŽles Ă©conomiques de l’entreprise ?
 C’est une unitĂ© de production
 C’est un lieu d’épanouissement et de frustration
 C’est une unitĂ© de rĂ©partition
 C’est une unitĂ©
4- L’augmentation des salaires est une condition suffisante pour augmenter le
rendement des salariés :
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 23 sur 102
 Vrai
 Faux
5- L’entreprise est comme un jour dans une salle de casino, ne cherchant que le
gain maximal :
 Vrai
 Faux
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 24 sur 102
Chapitre 3: Classification des entreprises
a. Exemple introductif
Solution
1- Le nom de la société : Bassoli
2- La forme juridique : SARL
3- Le nombre d’associĂ© : 2 (Marc et nicolas)
4- Le secteur : secondaire, l’activitĂ© :BTP
I. Classification selon la nature Ă©conomique
Elle peut se faire selon 3 aspects : le secteur d’activitĂ© ; le type d’opĂ©rations accomplies et la
branche d’activitĂ©.
1. Classification par secteur d’activitĂ© (sectorielle)
On distingue 3 secteurs (activités principales) :
1) Secteur primaire: regroupe toutes les entreprises utilisant Ă  titre principal le
facteur naturel, c’est-à-dire, tout ce qu’on trouve dans la nature et qu’on peut
le vendre tel qu’il est:
1)
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 25 sur 102
- Agriculture ➔LĂ©gumes, fruits, cĂ©rĂ©ales

- PĂȘche ➔Poissons, fruits demer

- Elevage ➔Lapins,vaches

- Mines ➔matiùres brutes (charbon, fer,cuivre
)
b. Secteur secondaire : regroupe toutes les entreprises ayant comme activité
latransformationde matiĂšres premiĂšres en produits finis (Industries)
c. Secteur tertiaire : regroupe toutes les entreprises qui:
-Vendent des biens sans transformation (achetés du fabricant et
vendus sans transformation), on les appelle : entreprisescommerciales.
- Vendent des services, on les appelle : entreprises de prestation deservices.
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 26 sur 102
2. Classification selon le type d’opĂ©rations accomplies
Chaque secteur (activitĂ© principale) est constituĂ© par un ensemble d’opĂ©rations
(entreprises) :
- Secteur primaire:
Entreprises agricoles :oĂč le facteur naturel est prĂ©dominant et qui sont
influencĂ©es par les variations climatiques (pluie, sĂ©cheresse, tempĂȘtes,
soleil
)
- Secteur secondaire:
Entreprises industrielles :qui font de la transformation des matiĂšres
premiĂšres en produitsfinis.
- Secteur tertiaire:
Entreprises commerciales : qui vendent des biens sans transformation, elles
se divisent en:
 Grossistes : qui achĂštent en grande quantitĂ© directement
chez le fabricant et vendent en grande quantité
auxrevendeurs.
 Semi-grossistes : achĂštent du grossiste et vendent auxdĂ©taillants.
 DĂ©taillants : vendent directement au consommateur final,
ils peuvent acheter soit du semi-grossiste, soit du
grossiste ou du fabricantlui-mĂȘme.
Cette vidéo représente une explication
de la Classification des entreprises par
secteur d’activitĂ©
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 27 sur 102
Parfois, le grossiste peut vendre directement au consommateur
final sans passer par les semi-grossistes ou détaillants
Entreprises de prestation de services : fournissent un travail sans fabriquer
d’objets, soit pour le vendre à :
- D’autres entreprises : services de production (transport du personnel,
Ă©tudes,publicité )
- Aux individus : services de consommation (transport commun,formation
)
Entreprises financiÚres :collectent des ressources monétaires auprÚs des
personnes à orte capacité de financement et les distribuent aux personnes
ayant un besoin de financement.
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 28 sur 102
3. Classification selon la branche d’activitĂ©
Contrairement au secteur qui regroupe des activités variées, la branche ne regroupe que
les entreprises fabriquant la mĂȘme catĂ©gorie de biens.
Puisque les entreprises d’une mĂȘme branche d’activitĂ© produisent le mĂȘme bien ou
service, elles :
- Utilisent les mĂȘmes matiĂšres premiĂšres et mĂȘmes techniques deproduction
- Ont des intĂ©rĂȘts Ă©conomiques communs qui vont les pousser parfois Ă  s’entraider et
collaborer ensemble (création de lobby, centre de recherchecommun
)
RĂ©capitulatif
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 29 sur 102
II. Classification selon la taille (dimensionnelle)
1. Effectif du personnel employé
- Petite entreprise : 1 Ă  10personnes
- Moyenne entreprise : De 10 Ă  500personnes
- Grande entreprise : plus de 500personnes
L’importance selon la taille dĂ©pend surtout de l’activitĂ©.
2. Chiffre d’affaires
Il permet d’avoir une idĂ©e sur le volume des transactions de l’entreprise avec ses
clients.
Parfois, il peut nous induire en erreur, supposant qu’une entreprise
rĂ©alise pendant 5 annĂ©es consĂ©cutives un chiffre d’affaires annuel de 1
millions de DH, on pensera qu’elle est une grande entreprise, toutefois,
durant les 5 annĂ©es, elle n‘arrive pas Ă  avoir un bĂ©nĂ©fice
3. Valeur ajoutée
Pour réaliser leurs productions, les entreprises consomment des biens et
des services achetĂ©s Ă  l’extĂ©rieur (consommations intermĂ©diaires), c’est-
Ă -dire achetĂ©s Ă  d’autres entreprises (fournisseurs).
Et donc, la valeur ajoutĂ©e, c’est ce que l’entreprise a produit (Production)
dĂ©duction faite de ce qu’elle a achetĂ© de l’extĂ©rieur (consommations
intermédiaires)
Donc la VA est la richesse crĂ©Ă©e par l’entreprise
La valeur ajoutée sera répartie entre les différents facteurs de production
qui ont participé à sa réalisation, comme suit :
Valeur AjoutĂ©e = Production – Consommations intermĂ©diaires
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 30 sur 102
III. Classification juridique (selon la loi )
On distingue :
1. Entreprises du secteur public
OĂč l’État est prĂ©sent dans le capital :
a.Entreprise publique : appartient en totalitĂ© Ă  l’État (100% ducapital)
b. Entreprise semi-publique: appartient à l’État et à des personnes
privées qui participent au financement (capital) et à la gestion, mais elle
est contrĂŽlĂ©e par l’État, puisqu’il dĂ©tient
plus de 51% ducapital.
Cette vidéo représente la
signification des organisations
publiques et leurs
caractéristiques.
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 31 sur 102
2. Entreprisesprivées
OĂč le capital est dĂ©tenu Ă  100% par des personnes privĂ©es.
a.Entreprise individuelle: appartient en totalité à une seule personne qui réalise
son activitĂ© en son nom propre, et par consĂ©quent, il risque mĂȘme ses biens
personnels, si son activité ne lui activité ne lui permet pas de rembourser ses
dettes.
b.Entreprise sociétaire (société) (voir détail en annexe): créée suite
à un contrat entre 1 personne ou plus, qui réaliseront leur activité, non
pas en leurs propres noms, mais en nom de la nouvelle personne
juridique qu’ils vont crĂ©er (la sociĂ©tĂ©), et qui aura aussi un nomjuridique.
c. Coopérative: réunion de personnes désirant mettre en commun leurs
compétences et ressources
poursatisfaireleurbesoinsspécifiques(survie:mangeretboire;logement
)s
anschercherleprofit.
Toutefois, certaines coopératives peuvent avoir comme but, la réalisation de profits.
Exemple d’application :
Exemple :
M. Ahmed est un épicier, il a emprunté 100.000 DH de la banque pour développer son activité.
Malheureusement, son activitĂ© a connu une grande crise et aprĂšs 5 ans, il n’arrive pas Ă 
rembourser sa dette.
La banque décide de se faire rembourser en vendant son épicerie qui vaut 70.000 DH. Ce montant
Ă©tant infĂ©rieur aux 100.000 DH qu’elle a donnĂ© Ă  M. Ahmed, elle a dĂ©cidĂ© de saisir sa voiture
personnelle qui vaut 30.000 DH.
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 32 sur 102
L’entreprise « ASMAA production » est une S.A de capital 1 000 000 DH qui fabrique
des articles en cuir. Elle produit de grandes familles de produits : les chaussures et les
sacs. Le directeur général affecte deux responsables pour chaque type de produit,
appelés chef de produit. Pour chacun de ces chefs de produit, il y a un service
technique qui emploie 500 personnes, un service commercial : 80 personnes, un
service financier : 10 personnes, un service administratif : 10 personnes. Pour cette
année, cette entreprise a vendu 15 000 000 DH pour les chaussures et 12 000 000
DH pour les Sacs.
Travail Ă  faire :
1- Il s’agit de quel type d’entreprise, selon les critùres : juridique, dimensionnel,
sectoriel.
2- Quels sont les critÚres de base sur lesquels avez-vous appuyé votre réponse
SynthĂšse
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 33 sur 102
Quiz
https://quizizz.com/admin/quiz/613f835e8b057e001d9374b3/startV4
Utilisez ce lien sur votre téléphone ou sur votre ordinateur pour accéder au site
quizziz
OU
Recopiez sur votre cahier et mettez une croix dans la case correspondante Ă 
la bonne réponse :
1- Une entreprise dont le capital appartient Ă  la fois Ă  l’Etat ou privĂ© est une
entreprise :
 Publique
 PrivĂ©e
 Semi-publique
2- Le secteur quaternaire regroupe :
 Des entreprises agricoles
 Des entreprises industrielles
 Des entreprises commerciales
 Des entreprises opĂ©rant dans le domaine des NTIC
3- La société anonyme appartient aux :
 SociĂ©tĂ©s de capitaux
 SociĂ©tĂ©s de personnes
4- Les services offerts gratuitement par les administrations publiques sont
appelés des services marchands :
 Vrai
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 34 sur 102
 Faux
5- Une branche d’activitĂ© appartient toujours Ă  un secteur d’activitĂ© :
 Vrai
 Faux
6- Le secteur tertiaire regroupe les entreprises qui transforment les matiĂšres en
produits finis :
 Vrai
 Faux
7- Selon leur forme juridique, comment peuvent ĂȘtre classĂ©es les entreprises ?
 SociĂ©tĂ©s de personnes
 SociĂ©tĂ©s de capitaux
 SociĂ©tĂ©s de mixage
 SociĂ©tĂ©s de coopĂ©ration
 SociĂ©tĂ©s de personnelles
8- Les critùres de classification d’une entreprise sont :
 Le secteur auquel elle appartient
 Le chiffre d’affaires rĂ©alisĂ©
 Le nombre de salariĂ©
 Le nombre de filiales
 La qualitĂ© des actionnaires
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 35 sur 102
Chapitre 4: Fonctions managĂ©riales de l’entreprise
Introduction
Afin d’atteindre les objectifs fixĂ©s, d’assurer sa survie, et sa croissance, de s’adopter Ă 
l’environnement et aux changements qui peuvent l’affecter, le systùme entreprise doit
agencer, disposer et coordonner les éléments dont il dispose de la maniÚre la plus
rationnelle possible.
RĂ©partition des tĂąches par grandes fonctions :
L’idĂ©e d’entreprendre engendre l’idĂ©e d’organiser dont son premier objectif est
l’identification des diffĂ©rentes tĂąches, des diffĂ©rentes opĂ©rations Ă  accomplir.
Le regroupement de ces tùches et de ces opérations en unités de travail et par activités
visant la rĂ©alisation d’un but commun est Ă  la base de la naissance de fonctions
 L’identification des tĂąches :
C’est Ă  partir de la naissance de l’idĂ©e d’entreprendre liĂ©e au produit Ă  rĂ©aliser ou au
service Ă  rendre que le problĂšme de l’identification des diffĂ©rentes tĂąches et des personnes
qui vont les accomplir devient présent. Cette identification des tùches passe par :
- Une analyse minutieuse de différentes étapes nécessaires à la réalisation de la
production.
- Un premier regroupement des tùches élémentaires en tùches plus complexes.
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 36 sur 102
- Un rassemblement des tùches complexes en activités (acheter, vendre, produire
)
donnant lieu à la naissance de poste de responsabilité piloté et appelé service.
 Les grandes fonctions dans l’entreprise :
En réalité, la mise en évidence des fonctions dépend, dans l'entreprise, de
l'importance qui est donnée à chacune d'elles. Cette modulation de leur importance aboutit
à des structures adaptées à l'évolution des techniques de production et de distribution
d'une part, ainsi qu'Ă  celle de l'Ă©volution des conditions de travail d'autre part.
Certaines fonctions ont un retentissement sur toutes les autres (Ex. les 3 fonctions de
base), d'autres ont un horizon plus limitĂ©, mais toutes doivent pouvoir ĂȘtre exercĂ©es, soit
par une personne, soit par un service plus ou moins étoffé (service fonctionnel).
Il ne faut pas confondre la fonction Ă  exercer et l'organe qui l'exerce.
Fayol (1841-1925) définit 6 fonctions pour le fonctionnement d'une Entreprise :
o Administrative o FinanciĂšre o Comptable o Commerciale
o Technique o De sécurité et sociale
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 37 sur 102
I. Fonction administrative ou du management
D’apres H.Fayol, elle se rĂ©sume en : prĂ©voir, organiser, commander, Coordonner,
contrĂŽler.
La fonction management n'est, ni un privilĂšge exclusif, ni une charge personnelle des Dirigeants
; elle se répartit, comme les autres fonctions, entre les divers niveaux du corps Social.
Ses structures reflÚtent le degré de centralisation ou de décentralisation de
l'Entreprise, parfois mĂȘme, de nos jours, le degrĂ© d'autonomie de certains groupes.
1. Missions :
- Dimension Ă©conomique :
‱ Formuler ce que veut l’entreprise : les objectifs.
‱ Comprendre ce qu’est l’entreprise : points forts/ points faibles.
‱ ApprĂ©hender l’environnement : menaces / opportunitĂ©s.
‱ Formuler ce que fera l’entreprise : stratĂ©gie et programmes d’action.
- Dimension humaine
‱Quels sont les acteurs en prĂ©sence : partenaires salariĂ©s.
‱Que veulent les acteurs : coopĂ©ration ou conflit.
‱Que faire avec ou contre les acteurs.
- Dimension organisationnelle
‱Type et forme de structures
2. TĂąches de la fonction management:
 D’information : recueillir en permanence l’information propre Ă  l’entreprise ou de son
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 38 sur 102
Environnement ;
 D’analyse : comprĂ©hension des problĂšmes et de leurs causes ;
 De choix des objectifs : processus de dĂ©cision, de hiĂ©rarchisation des objectifs, les
quantifier, et les faire connaĂźtre ;
 De formulation des politiques et des stratĂ©gies : dĂ©finir les lignes de conduite, prĂ©voir les
RĂ©sultats attendus ;
 D’organisation : consistent Ă  planifier, et prĂ©ciser comment (moyens, dĂ©lĂ©gation,
structures, Procédures et méthodes) ;
 D’animation et de motivation des hommes : informer, communiquer, mobiliser les
Ă©nergies et les compĂ©tences dans une mĂȘme direction, celle des objectifs ;
 De contrĂŽle : mesurer les rĂ©sultats obtenus, les comparer aux objectifs, analyser les
Ă©carts, Identifier les causes, corriger.
3. Le management des ressources humaines
C’est un ensemble de connaissances, de principes et de thĂ©ories qui expliquent la
dynamique del’utilisation de la main-d’Ɠuvre. C’est un ensemble de pratiques et d’activitĂ©s
exercĂ©es au sein d’une organisation en vue d’avoir une main-d’Ɠuvre performante, stable et
satisfaite.
Les thĂ©ories sont Ă©laborĂ©es sur la base de l’observation des pratiques opĂ©rationnelles en
milieu de travail. D’aprùs Mayo (1927-1934), Usines Hawthorne de Western Electric, Maslow,
Mc Gregor, Herzberg, Ces théories reposent sur :
 Reconnaissance des besoins des employĂ©s :SĂ©curitĂ©, motivation, satisfaction, Ă©quitĂ©,
etc.
 Valorisation des pratiques de gestion plus respectueuses des personnes :Leadership,
communication et reconnaissance, participation et implication des employés.
Les acteurs de la GRH sont : Dirigeants, Cadres hiérarchiques, Professionnels en RH,
Employés, Syndicats, Gouvernements.
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 39 sur 102
Service direction - Prendre des décisions
- Coordonner les actions des différents services
- Assumer la responsabilité des décisions prises
Service secrĂ©tariat - Saisir, gĂ©rer et faire circuler l’information
Service comptable - Enregistrer les opérations et dégager périodiquement un bilan
Service financier -Réunir les ressources nécessaires au
fonctionnement de l’entresprise
Service social
- veiller Ă  l’amĂ©lioration des conditions de travail etau respect des norm
sécurité tant sur lespersonnes que sur les biens
II. Fonction commerciale et Marketing :
Elle est l'élément moteur de l'activité de l'entreprise, à la base de toutes les prévisions.
Beaucoup trop d'entreprises savent trĂšs bien concevoir et produire, mais ne savent pas encore
vendre leurs produits de qualité.
3. La Fonction Mercatique (Marketing)
‣ DĂ©finition
Le marketing semble indispensable au succĂšs de toute entreprise, il s’intĂ©resse Ă 
satisfaire les consommateurs par l’offre d’un produit ou service adĂ©quat avec leurs besoins et
attentes, tout en tenant compte du bĂ©nĂ©fice de l’entreprise, et de l’offre de la concurrence.
‣ DĂ©marche :
Pour satisfaire les consommateurs et générer un bénéfice le marketing intervient en plusieurs
phases :
‱ Avant l’achat (analyse
)
‱ Durant l’achat (force de vente, distribution...)
‱ AprĂšs l’achat (service aprĂšs-vente, actions de fidĂ©lisation 
.)
o Phase d’analyse (avant)
‱ Diagnostic interne
‱ Diagnostic externe
‱ Le marchĂ©
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 40 sur 102
‱ Le comportement du consommateur
‱ La concurrence
‱ La distribution
MalgrĂ© l’inconscience des consommateurs de l’effort qu’accorde le marketing Ă  cette
phase de recherche, cette derniÚre reste la base de tout objectif ou stratégie choisis par
l’entreprise.
‣ Fixation des objectifs
Le marketing a une forte relation avec le dĂ©partement financier de l’entreprise (CA,
volume de ventes et part de marché )
Le marketing fait toujours attention à la cible ainsi qu’aux concurrents à travers :
‱ Segmentation du marchĂ©
‱ Choix d’une cible
‱ Choix d’un positionnement.
‣ Choix stratĂ©giques
Selon la cible et les objectifs marketing, l’entreprise choisit sa stratĂ©gie :
‱ Diversification produit
‱ Diversification marchĂ©
‱ Diversification pure et simple
‱ Concentration
‣ Plan d’action
Le mix marketing doit ĂȘtre cohĂ©rent avec les objectifs, la stratĂ©gie ainsi qu’à la cible visĂ©e.
‣ Contrîle
Le contrĂŽle d’efficacitĂ© des stratĂ©gies adoptĂ©es ainsi que du plan marketing peut
intervenir pour l’évolution de l’entreprise en termes de part de marchĂ© et de son portefeuille
client.
‣ Conclusion
Pour que le marketing gĂ©nĂšre beaucoup de succĂšs (atteinte des objectifs), l’entreprise
doit consacrer un budget important, qui rembourse la communication, les promotions,
lesrecherches 
dont on doute leur efficacitĂ© immĂ©diate, puisque le marketing n’est pas une
science exacte
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 41 sur 102
4. La Fonction Commerciale
‣ DĂ©finition
Juridiquement, la vente est le transfert de propriĂ©tĂ© d’une personne (physique ou
morale) à une autre, avec une contrepartie pécuniaire.
La vente est une nĂ©gociation (les intĂ©rĂȘts ne sont en effet ni totalement conciliables, ni
totalement inconciliables) qui met en jeu une relation (c’est la part de l’affectif) mĂ©diatisĂ©e par
un objet (c’est la part des lois du marchĂ© et des techniques qui s’y rapportent) rĂ©pondant Ă  des
attentes ou à des besoins de personnes appelées clients actuels ou potentiels.
La profession du vendeur peut ĂȘtre exaltante ou dĂ©primante, tout dĂ©pend de l’attitude
du vendeur et de sa capacité à assumer le succÚs ou la déception.
‣ Organisation du travail de la force de vente (Équipe commerciale interne et
externe)
Elle peut ĂȘtre rĂ©sumĂ©e dans le schĂ©ma suivant
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 42 sur 102
‣ Organisation des tournĂ©es
commerciales
La désignation des secteurs et des
tournées doit tenir compte des critÚres
suivants :
‱ Les types de clientùle (particuliers,
entreprises);
‱ LecoĂ»t ;
‱ Letemps ;
‱ Le nombre de clients par rapport aux
fréquences des visites (ex. client à visiter
une fois par semaine, par mois...);
‱ La concentration gĂ©ographique de dĂ©placement (ex. zones montagneuses,);
‱ Le domicile du reprĂ©sentant ;
‱ Le type de produit ;
‱ Les qualitĂ©s et exigences des vendeurs (rapiditĂ© et efficacitĂ©);
‣ Le profil du bon vendeur
Il doit maĂźtriser 10 rĂšgles fondamentales :
1. ConnaĂźtre le produit
2. ConnaĂźtre le prospect
3. Savoir ĂȘtre mĂ©thodique
4. Savoir réussir le premier contact
5. Être acceptĂ©e comme personne
6. Créer le besoin
7. Savoir traiter les objections
8. Savoir maütriser l’argumentaire
9. Savoir conclure la vente
10. Savoir conserver un client en sachant gérer une réclamation.
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 43 sur 102
III. Fonction comptable et financiĂšre
1. La Fonction financiĂšre
Il faut des capitaux gérés avec compétence pour faire vivre une entreprise et, parmi ces
Capitaux, des disponibilités suffisantes ou du crédit.
L'autofinancement consiste à Financer l'entreprise par prélÚvement sur ses propres
bénéfices pour permettre son Développement.
‣ Missions :
GĂ©rer les ressources et les moyens financiers nĂ©cessaires Ă  l’activitĂ©
‱ Tenue des comptabilitĂ©s
‱ Suivi des encaissements et dĂ©caissements
‱ Gestion des concours financiers
‱ Placement des ressources dĂ©gagĂ©es
Fournir l’information financiĂšre aux dĂ©cideurs
Remplir les obligations légales et fiscales
‣ Objectifs :
Posséder une information comptable et financiÚre fiable et ponctuelle
‱ Obtenir les meilleures conditions financiùres
‱ RĂ©duire les frais administratifs de gestion
‣ Obligations :
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 44 sur 102
‱ Respecter l’équilibre entre rentabilitĂ© et liquiditĂ©, pour maĂźtriser le dĂ©veloppement
de L’entreprise
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 45 sur 102
2. La Fonction comptable
Elle permet de voir à tout instant comment sont utilisés les capitaux par la comptabilité
Générale qui saisit les mouvements entre l'Entreprise et les tiers :
‱ Actionnaires, associĂ©s, prĂȘteurs.
‱ Fournisseurs de moyens et de matiùres, fournisseurs de services.
‱ SalariĂ©s.
‱ Clients...etc.
Et par la comptabilité analytique d'exploitation ou la comptabilité industrielle qui ne traite
que des mouvements internes et les éclaire ; elle s'intéresse donc aux coûts, aux prix de
Revient.
Les données utiles pour la comptabilité
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 46 sur 102
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 47 sur 102
IV. Fonction Achat et Logistique
C'est l'ensemble des opérations qui permettent de mettre à la disposition d'un utilisateur
un bien ou un service non disponible dans l'entreprise correspondant à un besoin défini en
quantité et en qualité dans un temps déterminé à un coût minimum.
Assurer la continuité et la fiabilité des flux de matiÚres premiÚres, produits finis ou semi
finis, depuis la conception d'un produit jusqu'à sa réception par le client.
Le service achats a deux objectifs :
1. L’achat
L'acheteur est animateur, gestionnaire et négociateur. Il établit et applique la politique
d'achat en respectant les impératifs de qualité, coûts, délais et service. Il prospecte des
fournisseurs potentiels et assure une veille sur les nouveaux produits. Enfin, il joue le rĂŽle
d'interface entre les fournisseurs et les services internes utilisateurs
2. L’approvisionnement
Les objectifs sont de :
‱ Rechercher une qualitĂ© adaptĂ©e au service que la clientĂšle attend du produit fabriquĂ© :
c'est l'analyse de la valeur. L’analyse de la valeur conduit à analyser un produit dans une
optique fonctionnelle, en Ă©tudiant les fonctions qu'assurent ce produit. L'objectif est de
produire de façon optimale, les fonctions essentielles qu'il doit remplir et elles seules. Il
faut éliminer les fonctions gadgets, et garantir un niveau de qualité minimale pour
respecter un coût minimal.
‱ Obtenir la qualitĂ© optimale. Il faut Ă©viter d'acheter de la qualitĂ© maximale. Il faut rĂ©aliser la
meilleure livraison prix/qualité/délai de livraison. D'aprÚs cela, on détermine les services
et la quantité.
‱ Contribuer Ă  amĂ©liorer la rentabilitĂ© de l'entreprise en agissant sur les coĂ»ts, et en
s'efforçant de réduire les coûts d'achat, et en améliorant la gestion des fonds.
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 48 sur 102
‱ Transmettre aux autres services de l'entreprise des informations sur le marchĂ© amont.
‣ DĂ©termination des besoins et Cahier des charges
Les besoins non répétitifs sont les besoins de biens qui se produisent une fois et ne se
répÚtent pas; (exemple : les biens d'équipement).
Les besoins répétitifs qui se répÚtent (exemple : les matiÚres premiÚres, ou
composants).
Un cahier des charges va préciser toutes les caractéristiques d'un besoin. Il faut définir
ensuite les quantités, discuter les périodes de livraison. L'approvisionnement, pour les besoins
répétitifs, fait appel à des techniques d'optimisation de la gestion d'approvisionnement.
‣ La provocation des offres
L'appel d'offre est une demande de prix, une demande de facture pro forma. La demande
de prix comporte :
 Un descriptif du produit.
 Les dĂ©lais de livraisons souhaitĂ©s
 Le volume global sur pĂ©riodicitĂ©.
 Les lieux de production Ă  livrer.
 Le cas Ă©chĂ©ant, une fourchette de prix est Ă  dĂ©conseiller.
 L'appel d'offre s'adresse Ă  un nombre restreint de fournisseurs (dans la presse
spécialisée au niveau national, voire au niveau international).
‣ La synthùse des informations : le tableau des comparaisons
Il doit y avoir :
‱ Les caractĂ©ristiques du produit.
‱ Les conditions de prix.
‱ Les dĂ©lais et conditions de livraisons.
‱ Les services annexes à la vente.
‱ Les dĂ©lais et les conditions de paiement.
‱ Les dĂ©tails trĂšs techniques sur la qualitĂ©.
‣ Le choix du fournisseur
a - Analyse du tableau comparatif : On ne doit pas hésiter à faire un systÚme de
notation.
On ne doit pas regarder que le prix, et comparer les produits avec les autres éléments par
rapport aux caractéristiques.
b - Recours à des formes modernes de négociation: (Analyse de la valeur)
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 49 sur 102
Remarque : Le choix se fera entre un ou plusieurs fournisseurs. Mais le choix d’un seul
fournisseur a pour a pour avantage le partenariat; mais un inconvénient, la dépendance
‣ L’acte d’achat
a – L’importance de la commande :
C'est un véritable contrat. il faut prévoir des clauses suspensives. Il faut des qualités de
négociation. Il y a des aspects juridiques importants. La commande est la fin de
l'approvisionnement, et le début du processus de production.
b – ParticularitĂ© de la commande :
Elle doit ĂȘtre dĂ©clarĂ©e par Ă©crit. Elle doit reprendre tous les Ă©lĂ©ments de la demande de
prix. Elle doit ĂȘtre diffusĂ©e dans l'entreprise Ă  tous les services.
‣ L’aprùs-achat
Il faut surveiller les délais, le stockage et le déstockage des produits
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 50 sur 102
3. La logistique
Ensemble des opérations qui permettent de mettre à disposition le bon produit au bon
moment au bon endroit Ă  moindre cout.
La chaine logistique comprend :
 La logistique industrielle
 La logistique de stockage
 La logistique de distribution
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 51 sur 102
V. Fonction technique ou de production
Pour produire, une entreprise a besoin d’un ensemble d’élĂ©ments que l’on appelle les
facteurs de production. On classe ces derniers en 3 catégories :
‱ Le facteur travail
‱ Le facteur capital
‱ Les consommations intermĂ©diaires
‣ Le facteur Travail
Il désigne l'ensemble des heures de travail effectuées par les personnes qui travaillent dans
l'entreprise, salariées ou non (pour désigner l'ensemble du personnel, on parle de ressources
humaines).
‣ Le facteur Capital
Il désigne l'ensemble des heures de travail effectuées par les personnes qui travaillent dans
l'entreprise, salariées ou non (pour désigner l'ensemble du personnel, on parle de ressources
humaines).
Bureau d ’étude - Concevoir les types de produits Ă  fabriquer ou
les services Ă  proposer
Bureau des méthodes - Prévoir les moyens matériels (outils, machines
- DĂ©terminer les conditions de fabrication
Service achats - Rechercher les fournisseurs de matiĂšre premiĂšre et de
matériel, passer les commandes
service gestion des stocks - gérer les stocks et définir les commandes
Atelier - Préparer, exécuter et contrÎler la fabrication
‣ Les consommations intermĂ©diaires
Appelées parfois capital circulant ; il s'agit des biens ou services qui disparaissent ou sont
transformés au cours du processus de production.
Le capital et le travail sont deux facteurs de production qui ne disparaissent pas dans le
processus de production qui permettent de transformer les consommations intermédiaires pour
produire des biens et services.
Les fonctions suivantes sont des composantes de la fonction technique ou de
«Production »
‱ Recherches
‱ Études
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 52 sur 102
‱ PrĂ©paration du travail :
- MĂ©thodes
- Ordonnancement, lancement Exécution (ou fabrication)
- Outillage
- Magasinage de matiÚres premiÚres et de produits semi-ouvrés
- ContrĂŽle
‣ Missions :
‱ Mettre au point les produits rĂ©pondant aux besoins du marchĂ©
‱ Concevoir les procĂ©dĂ©s et mĂ©thodes de fabrication
‱ DĂ©finir et organiser les moyens humains et matĂ©riels de production
‱ Fabriquer les produits dans de bonnes conditions de quantitĂ©s, qualitĂ©, coĂ»ts, et
délais
‣ Objectifs :
‱ Volumes de production
‱ QualitĂ© des produits
‱ CoĂ»ts de fabrication
‱ DĂ©lais de livraisons
‣ Obligations :
‱ Recherche et dĂ©veloppement (innovation)
‱ ProductivitĂ© (organisation)
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 53 sur 102
Conclusion :
L’organisation interne d’une entreprise en diffĂ©rentes fonctions a souvent le dĂ©fi de la
production d’une qualitĂ© acceptable et reconnue par ses clients qui lui permettra facilement
l’atteinte de ses objectifs commerciaux, financiers, techniques et de GRH.
La QualitĂ© Ă©tant l’ensemble des propriĂ©tĂ©s et caractĂ©ristiques d’un produit ou service
qui lui confĂšre l’aptitude Ă  satisfaire des besoins exprimĂ©s ou implicites.
De plus en plus, la qualitĂ© devient une fonction autonome et spĂ©cialisĂ©e qui s’impose
dansl’organigramme des entreprises vu qu’elle accompagne les autres fonctions et les oriente
vers une amélioration continue.
Exemple d’application
L’entreprise « Energisol SARL » produit et vend et vend et installe des panneaux
solaires. CrĂ©Ă©e en 2016, cette entreprise fait partie de l’industrie des Ă©nergies renouvelables.
Pour atteindre ses objectifs, Energisol doit assurer un certain nombre de taches
assumées par différents services et La fonction fonctions. Six fonctions sont représentées au
sein de cette entreprise :
 La fonction approvisionnement
 La fonction production
 La fonction commerciale
 La fonction GRH
 La fonction financiĂšre
 La fonction logistique
Dans le tableau ci-dessous, veuillez, pour chaque tache, identifier par une croix, la fonction
mobilisée, au sein de cette entreprise :
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 54 sur 102
Taches Approvisionneme
nt
Production Commerciale FinanciĂšre GRH Logistique
Charger dans les
camions les kits
solaires Ă  fournir aux
clients
Passer une
commande de
batteries solaires
RĂ©gler par chĂšques
bancaires les
factures de 2
fournisseurs
Préparer les
commandes de kits a
fournir aux clients
Organiser les stages
de formation des
représentants
Planifier les congés
annuels du
personnel
Établir les ordres de
fabrication
Installer des rails
pour l’exposition qui
aura lieu dans la
salle de conférence
de l’entreprise
Demander au
banquier une
autorisation de
découvert
DĂ©finir les
caractéristiques
techniques d’un
panneau solaire
Passer commande
chez Casanet de 3
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 55 sur 102
imprimantes et un
nouveau PC
RĂ©diger le contrat le
travail du nouvel
ingénieur qui sera en
fonction Ă  partir de
Mai
Installer chez M.
Quito le nouveau
systĂšme de pompe
solaire pour lequel il
a renvoyé le devis
signe
RĂ©pondre
affirmativement a
une demande de
sponsor soumise par
l’école « Le petit
Poucet »
Solution
Taches Approvisionn
ement
Production Commerciale FinanciĂšre GRH Logistique
Charger dans les
camions les kits solaires
Ă  fournir aux clients
x x
Passer une commande
de batteries solaires
x
RĂ©gler par chĂšques
bancaires les factures de
2 fournisseurs
x
Préparer les
commandes de kits a
fournir aux clients
X
Organiser les stages de
formation des
représentants
x x
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 56 sur 102
Planifier les congés
annuels du personnel
X
Etablir les ordres de
fabrication
x
Installer des rails pour
l’exposition qui aura lieu
dans la salle de
conférence de
l’entreprise
x
Demander au banquier
une autorisation de
découvert
x
DĂ©finir les
caractéristiques
techniques d’un
panneau solaire
x
Passer commande chez
Casanet de 3
imprimantes et un
nouveau PC
X
RĂ©diger le contrat le
travail du nouvel
ingénieur qui sera en
fonction a partir de Mai
x
Installer chez M. Quito le
nouveau systĂšme de
pompe solaire pour
lequel il a renvoyé le
devis signe
x
RĂ©pondre
affirmativement a une
demande de sponsor
soumise par l’école « Le
petit Poucet »
x x
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 57 sur 102
Quiz
https://quizizz.com/admin/quiz/613f87b712e4fc001d98032f/startV4
Utilisez ce lien sur votre téléphone ou sur votre ordinateur pour accéder au
site quizziz
OU
Recopiez sur votre cahier et mettez une croix dans la case
correspondante à la bonne réponse :
1- Comment s’appelle le service qui conçoit de nouveaux produits ?
 Le service R et D
 Le service des bonnes idĂ©es
 Le service marketing et commercial
2- La vente des produits et services est gérée par :
 Le service de direction
 Le service comptable
 Le service commercial et marketing
3- Qui met en Ɠuvre les moyennes de production pour fabriquer des produits ?
 Tout le monde
 Le service technique et production
 Les salariĂ©s
4- Le fournisseur de marchandises est un facteur de production :
 Vrai
 Faux
5- Combien de fonctions possùdent l’entreprise ?
 4
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 58 sur 102
 7
 10
6- Quelle fonction occupe le chef d’entreprise ?
 La fonction de direction.
 La fonction de surveillance
 La fonction financiĂšre
7- De quoi s’occupe la fonction approvisionnement et achats ?
 D’approvisionner les diffĂ©rents services pour garantir une bonne marche
de l’entreprise
 Des commandes de pains au chocolat le matin
 Des commandes auprĂšs des fournisseurs de l’entreprise
8- L’ensemble des salariĂ©s depuis leurs embauches est gĂ©rĂ© par quel service ?
 Le service ressources humaines.
 Le service production
 Le service comptable
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 59 sur 102
Chapitre 5: Les structures de l’entreprise
Introduction
L’entreprise est un systĂšme qui a diffĂ©rentes finalitĂ©s, pour les atteindre, elle doit
s’organiser et se structurer, pour cela, elle va diviser les tñches, coordonner le travail et
répartir les responsabilités et les pouvoirs.
I. La structure de l’entreprise : nature et choix.
1. La nature de la structure d’entreprise
La structure décrit la façon dont les taches sont réparties, la maniÚre dont le
pouvoir est exercé, et les relations entre les divers éléments du systÚme (coordination).
Une structure est reprĂ©sentĂ©e par un organigramme (c’est un schĂ©ma ou un
graphique reprĂ©sentant le processus rĂ©el de l’exercice du pouvoir, la rĂ©partition des
taches, les liens formels entre les différents services).
2. les déterminants du choix de la structure.
Il n’existe pas de structure idĂ©ale pour l’entreprise. Le problĂšme revient alors Ă 
déterminer les facteurs qui poussent les entreprises à choisir telle ou telle structure.
Les principaux déterminants de choix
d’une structure
- La taille de l'entreprise.
- La diversification du produit.
- Culture managériale des dirigeants.
- La complexité des activités de l'entreprise.
- La stabilitĂ© de l’environnement de de
l'entreprise.
II. Les types de structures
1. La structure hiérarchique
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 60 sur 102
La structure hiérarchique repose sur :
‣ L’unitĂ© de commandement : chaque subordonnĂ© ne reçoit d’ordre que d’un seul chef
lequel relĂšve aussi d’un seul supĂ©rieur et ainsi de suite.
‣ La dĂ©lĂ©gation de l’autoritĂ© : c’est la transmission de l’autoritĂ© par un supĂ©rieur
hiĂ©rarchique un subordonnĂ©. On dĂ©lĂšgue uniquement l’autoritĂ© mais le supĂ©rieur reste
responsable des résultats des décisions prises par le subordonné.
‣ Le principe de la responsabilitĂ© absolue : c’est l’obligation
pour un subordonnĂ© d’accomplir les tĂąches qui lui sont assignĂ©s et d’expliquer les
résultats non satisfaisants obtenus.
2. La structure fonctionnelle
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 61 sur 102
‣ Pour Ă©viter qu’un seul chef contrĂŽle plusieurs activitĂ©s dĂ©passant ses capacitĂ©s, les
entreprise ont évolué vers une nouvelle structure dans laquelle chaque subordonné
dĂ©pend de plusieurs chefs, chacun d’eux ayant une autoritĂ© limitĂ©e Ă  sa spĂ©cialitĂ©,
appelée autorité fonctionnelle.
➡ La structure fonctionnelle repose sur :
‣ La multiplicitĂ© des commandements : chaque subordonnĂ© reçoit les ordres de
plusieurs chefs.
‣ La dĂ©lĂ©gation de l’autoritĂ© : c’est la transmission de l’autoritĂ© par un supĂ©rieur
hiérarchique à un subordonné.
‣ Le principe de la responsabilitĂ© relative : aux spĂ©cialitĂ©s de chaque organe.
3. La structure hiérachico-fonctionnelle (staff and line)
‣ C’est une structure qui repose sur l’unicitĂ© de commandement (1 seul chef pour
chaque subordonné) représentée par des organes hiérarchiques qui disposent,
seuls, de l’autoritĂ©.
‣ Mais en mĂȘme temps, ces organes hiĂ©rarchiques ont la nĂ©cessitĂ© de recourir
(consulter) à des spécialistes, appelés « Etat Major », qui ont une fonction de
conseil, d’étude et de contrĂŽle.
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 62 sur 102
‣ Ils ressemblent aux fonctionnels par leurs activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es sauf qu’ils n’ont
pas d’autoritĂ©, mais une simple fonction de conseil de l’organe hiĂ©rarchique auquel
ils sont rattachés.
‣ En gĂ©nĂ©ral, l’Etat Major n’existe qu’aux Ă©chelons Ă©levĂ©s de la hiĂ©rarchie.
4. La structure divisionnelle
‣ Structure oĂč l’entreprise dĂ©centralise le pouvoir et les dĂ©cisions par divisions
créées selon une logique de produit, de marché, de couple produit-marché,
d’activitĂ© ou de type de clientĂšle. Chaque division a une certaine autonomie.
‣ Cette structure est utilisĂ©e par les grandes entreprises dĂ©veloppant plusieurs
produits, car elle permet une bonne coordination, puisque le responsable de
chaque division s’occupe de toute la vie du produit.
‣ Cette structure repose sur une division donnant naissance Ă  la crĂ©ation de mes
correspondants soit aux différents :
➡ Produits ou famille de produits.
➡ Zones gĂ©ographiques.
➡ CatĂ©gories de clients
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 63 sur 102
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 64 sur 102
5. La structure matricielle
‣ Structure dĂ©coupĂ©e Ă  la fois par produit ou par projet et par fonction spĂ©cialisĂ©e.
‣ Repose sur la dualitĂ© de commandement, chaque subordonnĂ© aura 2 supĂ©rieurs, un chef
de projet évoluant en fonction des besoins et un supérieur fonctionnel permanent.
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 65 sur 102
Exemple d’application :
Vous venez juste d’intĂ©grer l’entreprise TEXTO spĂ©cialisĂ©e dans la formation et la
commercialisation des imprimantes et des photocopieurs. L’entreprise est en phase de
restructuration et le Directeur Commercial met à votre disposition l’organigramme actuel pour
son analyse
1- Citez les principaux facteurs de choix d’une
structure
2- De quel type de structure s’agit-il ?
3- Quels sont les avantages de ce type de structure?
4- Quels sont les inconvénients de ce type de structure?
Solution
1- Les principaux facteurs de choix d’une structure : La taille, la technologie,
l’environnement, la formation des dirigeants
2- Il s’agit d’une structure hiĂ©rarchique
3- Avantages : simple et facile Ă  mettre en place, permet la communication entre le sous-
systĂšme, l’autoritĂ© et la compĂ©tence sont bien dĂ©finies
4- InconvĂ©nients : risque de dĂ©formation de l’ordre donnĂ©, difficultĂ©s de trouver des
responsables compétents, responsables submergées de tùches ce qui risque de
perturber la marche normale du systĂšme
Avantages et inconvénients des structures
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 66 sur 102
III. Adaptation des structures à l’entreprise virtuelle
1. DĂ©finition de l’organisation virtuelle
L’organisation virtuelle se fonde plus sur le tĂ©lĂ©-travail, en optimisant les possibilitĂ©s
d’Internet et du travail collaboratif à distance. De nombreux prestataires de conseil travaillent
ainsi, réduisant la structure à sa plus simple expression.
‣ Parfois appelĂ©e organisation en rĂ©seau, l’organisation virtuelle est une structure
modulaire composĂ©e d’un noyau central de taille rĂ©duite et de fonctions satellites,
sous-traitées.
‣ C’est la structure moderne par excellence, qui coĂŻncide avec le dĂ©veloppement de
l’auto entrepreneuriat et de la multi activitĂ©s des travailleurs modernes
2. Adaptation des structures à l’organisation virtuelle
La migration des structures organisationnelles hiérarchiques vers des formes plus
souples et organiques a remis en question plusieurs points fondamentaux d’opposition entre la
structure classique et la structure libérée.
En termes de structure, on peut en relever trois :
‣ La fin des longues boucles de contrĂŽle : en application du principe « c’est celui qui
fait qui sait », les acteurs de terrain deviennent experts de leur métier. Ceci supprime
les coĂ»ts importants de contrĂŽle, car on estime que dans l’industrie chaque manager
consacre la moitié de son temps au contrÎle et au reporting.
‣ Le principe de l’autonomie des acteurs : il accompagne l’idĂ©e que l’humain est
loyal et compĂ©tent. C’est une valeur forte qui permet l’autonomie et la
responsabilisation. Cette autonomie se décline en trois sous- composantes :
➡ L’auto-direction : chaque acteur et chaque Ă©quipe dĂ©terminent leur projet en
respectant la vision du dirigeant ;
➡ L’auto-organisation : l’acteur est autonome dans sa façon de faire ;
➡ L’auto-contrôle : pas de censeur, ni d’instrument de contrôle, c’est l’acteur
qui se contrôle lui-même.
‣ Le modĂšle organisationnel devient alors la pyramide managĂ©riale inversĂ©e : le
management est au service des employĂ©s (et non l’inverse !), eux-mêmes au service
des clients. Le leader aide Ă  la rĂ©flexion et donne du sens Ă  l’action de l’équipe.
‣ Certains experts estiment qu’on peut ainsi passer de 7 Ă  2 niveaux de hiĂ©rarchie pour
gĂ©nĂ©rer de l’agilitĂ©, des Ă©conomies et au final du bien être au travail.
‣ Une structure virtuelle est un ordre de coordination et de production sans amarre
géographique.
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 67 sur 102
‣ Par suite, l’entreprise virtuelle n’appartient à aucun espace particulier.
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 68 sur 102
Quiz
https://quizizz.com/admin/quiz/613f90fc8a60d7001efe6dc0/startV4
Utilisez ce lien sur votre téléphone ou sur votre ordinateur pour accéder au
quizz
OU
Recopiez sur votre cahier et mettez une croix dans la case correspondante Ă 
la bonne réponse :
1- A quelle structure se rapporte la notion suivante : « elle regroupe les tùches
sur la base de processus de travail ou des fonctions » :
 Structure hiĂ©rarchique
 Structure par fonction
 Structure additionnelle
 Structure matricielle
 Structure divisionnelle
2- A quelle structure se rapporte la notion suivante : « elle regroupe les tùches par
type de produit, de client, par unité géographique » :
 Structure hiĂ©rarchique
 Structure par fonction
 Structure additionnelle
 Structure matricielle
 Structure divisionnelle
3- A quelle structure se rapporte la notion suivante : « elle est fondĂ©e sur l’unitĂ©
de commandement » :
 Structure hiĂ©rarchique
 Structure par fonction
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 69 sur 102
 Structure additionnelle
 Structure matricielle
 Structure divisionnelle
4- Dans la structure hiérarchique, chaque salarié dépend de plusieurs chefs en
fonction des compétences de chacun :
 Vrai
 Faux
5- La structure qui convient le plus aux grandes entreprises ayant une activité trÚs
diversifiée est la structure fonctionnelle :
 Vrai
 Faux
6- La structure oĂč le directeur est assistĂ© par une Ă©quipe de spĂ©cialistes est
appelée structure staff and line :
 Vrai
 Faux
7- Quels sont les facteurs qui agissent sur la structure de l’entreprise ?
 L’ñge
 La taille
 La date de naissance
 L’environnement
 Le systĂšme technique
 La modification des salaires
8- Le besoin de pouvoir des dirigeants conduit l’entreprise Ă  dĂ©centraliser sa
structure :
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 70 sur 102
 Vrai
 Faux
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 71 sur 102
Chapitre 6: L’Entreprise et son environnement
a- Exemple introductif
D’une maniĂšre Ă©tendue, on dĂ©finit l’environnement d’une entreprise comme
Ă©tant « l’ensemble des Ă©lĂ©ments extĂ©rieurs Ă  l’entreprise en relation avec
ses activités ».
I. Le Micro-environnement
Le Micro-environnement de l’entreprise est constituĂ© par ses partenaires sur le marchĂ©.
L’entreprise dĂ©sirant connaĂźtre son environnement spĂ©cifique doit apprĂ©cier les diffĂ©rents
aspects le concernant.
Cette Ă©tude de l’environnement spĂ©cifique constitue le contenu essentiel des Ă©tudes de
marché réalisées par les entreprises.
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 72 sur 102
Les clients Les fournisseurs Les concurrents
Identifier les
besoins
DĂ©terminer
leur nombre
Evoluer leurs
forces et leur
pouvoir
Envisager les
Ă©volutions
DĂ©terminer leur nombre
Evoluer leur taille et leur
pouvoir
ApprĂ©cier les fournisseurs
qui disposent d’un
monopole

Envisager les Ă©volutions
DĂ©terminer les
concurrents directs
(biens similaires)
et les concurrents
indirects (bien de
substitution).
ApprĂ©cier leur
force et leur
pouvoir
Envisager les
Ă©volutions en
termes de
rapport de force
DĂ©terminer s’il est
difficile d’entrer ou
d’en sortir
(barriĂšres Ă 
l’entrĂ©e ou Ă  la
sortie)
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 73 sur 102
II. Le Macro-environnement
On distingue généralement sept composants différents qui permettent de définir
l’environnement de l’entreprise. Ces composants ont une incidence plus ou moins forte sur le
fonctionnement de l’entreprise.
‣ Les facteurs gĂ©ographiques et dĂ©mographiques : Ces facteurs couvrent des
domaines assez vastes.
D’une part, il s’agit de l’environnement gĂ©ographique de l’entreprise (climat, qualitĂ© de
l’environnement, proximitĂ© d’une zone urbaine
) qui peut avoir une influence sur la stratĂ©gie
d’une entreprise (installation de Eurodisney Ă  Marne-la-vallĂ©e), de l’ensemble des
infrastructures logistiques (proximitĂ© d’un aĂ©roport, d’un port ou d’une desserte autoroutiĂšre
)
et enfin de la situation dĂ©mographique globale d’une nation (la structure par Ăąges de la
population n’est pas neutre d’un point de vue Ă©conomique).
‣ Les facteurs socioculturels : Les besoins des agents Ă©conomiques sont souvent
déterminés en partie par les modes de vie des individus, les valeurs esthétiques ou les
modes de pensée (développement de la consommation éthique par exemple).
‣ Les facteurs juridiques et institutionnels : Ces facteurs constituent un Ă©lĂ©ment
essentiel du fonctionnement de l’économie puisqu’ils dĂ©terminent les rĂšgles du jeu en
vigueur sur un marchĂ© qui vont encadrer, conditionner l’activitĂ© des entreprises
(réglementation juridique, sociale, fiscale
).
Exemple : déréglementation du marché des Télécommunications.
‣ Les facteurs technologiques : Dans une situation Ă©conomique caractĂ©risĂ©e par une
forte concurrence, les Ă©volutions technologiques se traduisent souvent par la remise en
cause des rapports de force entre les entreprises d’un mĂȘme secteur puisque son
incorporation rapide dans l’entreprise peut lui procurer un avantage compĂ©titif certain
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 74 sur 102
durable ou temporaire (invention de nouveaux produits ou services –tĂ©lĂ©phone portable,
web
).
‣ Les facteurs concurrentiels : Concernent essentiellement les partenaires directs de
l’entreprise qu’ils se situent en amont ou en aval du processus productif.
➡ En amont, il s’agira du poids que les fournisseurs et plus gĂ©nĂ©ralement
l’évolution des marchĂ©s des principales ressources productives peuvent avoir sur
le marchĂ© de l’entreprise (exemple : Ă©volution du prix des matiĂšres premiĂšres
dans certaines productions).
➡ il s’agit du marchĂ© des clients de l’entreprise, dont la structure, le nombre
d’acteurs peut avoir des consĂ©quences importantes sur le devenir de la firme
(exemple : les fournisseurs des entreprises de Télécommunication, poids des
réseaux sociaux ).
‣ Les facteurs sociaux : Cela concerne un aspect interne de l’entreprise puisque l’on
entend par là l’analyse de la motivation et de l’implication des personnels de
l’entreprise (importance des syndicats, motivation du personnel
) qui peut inflĂ©chir les
dĂ©cisions stratĂ©giques de l’entreprise.
‣ Les facteurs Ă©conomiques : Il s’agit tout d’abord du systĂšme Ă©conomique dans
lequel Ă©volue l’entreprise (systĂšme capitaliste ou socialiste par exemple) mais il s’agit
surtout de l’évolution des principales variables Ă©conomiques (inflation, croissance
Ă©conomique, Ă©volution du taux de change
) qui a une incidence sur la politique de
l’entreprise (politique d’investissement, dĂ©localisation
)
Exemple d’application
Indiquez dans le tableau suivant la nature de la variable en mettant une croix dans la
bonne case :
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 75 sur 102
Solution
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 76 sur 102
III. Les flux Ă©conomiques
1. Notion de flux
L’entreprise ne peut pas vivre en vase clos : pour exister et survivre il lui est
indispensable d’échanger avec son environnement : Elle puise les moyens de fonctionner
(travail, capitaux, ressources naturelles, informations) et vend à ses clients ce qu’elle a
produit.
Les relations avec l’environnement se font par l’intermĂ©diaire de marchĂ©s dans un
systÚme économique capitaliste et sont représentés par des flux économiques de sens
inverses.
‱ On entend par flux, un mouvement de bien, de monnaie, ou plus gĂ©nĂ©ralement de toute
grandeur Ă©conomique entre deux pĂŽles Ă©conomiques au cours d’une certaine pĂ©riode.
‱ L’activitĂ© Ă©conomique donne naissance Ă  des Ă©changes qui se traduisent, le plus souvent
par deux flux de sens contraires :
‱ Les flux rĂ©els : Il s’agit des flux de biens ou de service, ils sont mesurĂ©s par des quantitĂ©s
physiques (tonnes, litres...).
‱ Les flux monĂ©taires : Il s’agit des flux de monnaie qui sont, plus souvent, la contrepartie
des flux réels. Ils sont évalués en valeurs (dirhams, dollars...).
‱ Dans la pratique, les opĂ©rations Ă©conomiques peuvent ĂȘtre :
‣ UnilatĂ©rales : un flux unique entre agents, exemple : don ;
‣ BilatĂ©rales : des flux rĂ©ciproques entre agents, Exemple : achat d’équipement contre
chùque

2. La construction du circuit Ă©conomique
L’ensemble des flux Ă©conomiques entre agents peut ĂȘtre visualisĂ© de maniĂšre
schématique par un circuit. Par exemple, la représentation du circuit économique retraçant le
versement du salaire Ă  un mĂ©nage en Ă©change de sa participation Ă  l’activitĂ© productive est la
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 77 sur 102
suivante:
Le Schéma de flux pouvant exister entre une entreprise et ses partenaires :
‱Lorsqu’il retrace des flux opposĂ©s de valeurs identiques, le circuit traduit un Ă©quilibre.
‱ la construction du circuit Ă©conomique nĂ©cessite deux regroupements :
‱ Le regroupement des agents individuels en catĂ©gories homogĂšnes, les agents
économiques, dénommées également secteurs institutionnels.
‱ Le regroupement des flux Ă©conomiques de mĂȘme nature en opĂ©rations (consommation,
production
)
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 78 sur 102
‣ Les Ă©changes avec l’environnement peuvent s’analyser comme une boucle de
rĂ©troaction : l’entreprise agit sur son environnement qu’elle influence, et ce dernier agit
à son tour et influence lui aussi la vie de l’entreprise.
‣ Les entreprises ne sont pas un monde Ă  part, mĂȘme si elles fonctionnent avec des
rÚgles qui leur sont propres. Les rÚgles internes de gestion sont en partie dépendantes
du fonctionnement de la sociĂ©tĂ©. La sociĂ©tĂ© Ă©volue aussi quand l’organisation des
entreprises change.
‣ L’entreprise constitue un sous-ensemble important, voire dĂ©terminant, de l’économie et
de la sociĂ©tĂ©. L’entreprise est une institution au mĂȘme titre que l’Etat ou la famille.
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 79 sur 102
Qu
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 80 sur 102
IV. L’impact des nouvelles mutations de l’environnement sur l’organisation
L’entreprise bĂ©nĂ©ficie de facteurs extĂ©rieurs positifs et de services publics, et subit des
éléments négatifs et des contraintes de la part de son environnement.
De façon symĂ©trique, l’environnement enregistre les retombĂ©es des actions de
l’entreprise, retombĂ©es positives ou nĂ©gatives, selon les acteurs qui les subissent et le point de
vue oĂč l’on se place.
Il faut prĂ©ciser que la nature de l’environnement de l’entreprise n’est pas statique.
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 81 sur 102
L’environnement de l’entreprise que nous venons de dĂ©finir change de nature : il est turbulent.
La turbulence entraünera des modifications dans l’environnement qui auront un impact
sur l’organisation de l’entreprise. Les causes des turbulences, gĂ©nĂ©ralement relevĂ©es dans la
littĂ©rature sont : la complexitĂ©, l’incertitude et le dynamisme.
‣ La complexitĂ© correspond Ă  l’hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© et Ă  l’étendue des activitĂ©s d’une
organisation .
‣ L’incertitude est le manque d’information sur des facteurs environnementaux rendant
impossible la prĂ©vision de l’impact d’une dĂ©cision spĂ©cifique sur l’organisation.
‣ Quant au dynamisme, il entraüne l’absence de modùles en renforçant le caractùre
imprĂ©visible de variations des facteurs constituant l’environnement. Le dynamisme
peut se trouver représenté par la croissance du marché, la modification de la structure
concurrentielle ou l’amĂ©lioration des technologies.
Exemple de mutations de l’environnement :
1. La digitalisation du travail a donné naissance au télétravail et au e-
commerce
2. La robotisation des postes a rĂ©duit l’effectif du personnel et a transformĂ©
les compétences requises sur le marché du travail,
3. Le bouleversement de l’ordre Ă©conomique mondial a affaibli des pays
riches (Allemagne) et a appauvri davantage les pays
émergeants (la guerre contre le terrorisme, le réchauffement climatique ou
les pandémie comme la Covid-19
..) et a bouleverse les modes de vie.
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 82 sur 102
Quiz
https://quizizz.com/admin/quiz/613f9c3dcee324001da75674/startV4
Utilisez ce lien sur votre téléphone ou sur votre ordinateur pour accéder au
quizz
OU
Recopiez sur votre cahier et mettez une croix dans la case
correspondante à la bonne réponse :
1- L’environnement comprend quelques caractĂ©ristiques. Lesquelles :
 La stabilitĂ©
 La complexitĂ©
 Le reengineering
 L’hostilitĂ©
2- Quelles sont les composantes de l’environnement de l’entreprise ?
 Écologique
 FinanciĂšre
 Communale
 ConsumĂ©riste
3- Parmi les propositions suivantes, laquelle (ou lesquelles) représente (nt) une
menace pour l’entreprise ?
 DifficultĂ©s d’approvisionnement
 Apparition de marchĂ© des sĂ©niors
 Évolution de la mode
 Augmentation du taux d’activitĂ© des femmes
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 83 sur 102
4- Parmi les informations suivantes, laquelle (ou lesquelles) est (sont) juste (s) :
 Des Ă©volutions technologiques ne crĂ©ent pas d’opportunitĂ©s de dĂ©pĂŽts de
nouveaux brevets
 L’augmentation du taux d’activitĂ© des femmes permet le dĂ©collage du
marché des plats cuisinés
 La vente par internet n’est pas un nouveau canal de distribution
 La mise en place de l’euro n’est pas une menace pour les entreprises
européennes
5- Font partie de l’environnement social de l’entreprise :
 La rĂ©glementation du travail
 Les syndicats
 La sociĂ©tĂ© toute entiĂšre
 Les partis politiques
6- Quels sont les objectifs de la surveillance de l’environnement ?
 DĂ©celĂ© les changements au niveau de l’environnement
 Être capable d’anticiper l’évolution
 Trouver des solutions optimales
 Maintenir le cycle de vie de l’entreprise
7- Parmi les propositions suivantes, laquelle (ou lesquelles) représente (nt) des
contraintes pour l’entreprise ?
 Saturation d’un marchĂ© sur lequel l’entreprise est positionnĂ©e
 Changement de nature de la demande qui est adressĂ©e Ă  l’entreprise
 RĂ©glementation des prix
 L’ensemble des agents Ă©conomiques
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 84 sur 102
 L’ensemble des relations avec l’environnement immĂ©diat de l’entreprise
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 85 sur 102
Chapitre 7: La qualité totale
I. Conception de la qualité totale
1. La qualitĂ© au centre de l’entreprise
Définition de la qualité :
L’association française de normalisation (AFNOR) dĂ©finit la qualitĂ© selon la norme :
AFNOR NF x 50-109 : "La qualitĂ© d’un produit ou d’un service est son aptitude d'un
produit ou d'un service Ă  satisfaire les besoins des utilisateurs".
Toutefois le concept qualité s'est élargi depuis les années 60, il inclut le produit mais
aussi les services associés (par exemple le délai de livraison et le prix, le service aprÚs-vente,
etc.). La qualité constitue l'un des facteurs déterminants de la compétitivité d'une entreprise.
Relever le dĂ©fi de la qualitĂ© est une sĂ©rie d’enjeux que l’entreprise se doit d’affronter :
Diminution du prix
de revient
(compétitivité-prix)
- AmĂ©lioration de l’image
de marque
- Diminution du coût du
service aprĂšs-vente
- Fidélisation de la
clientÚle (compétitivité
hors prix)
F- Augmentation de la
motivation du
personnel
- Satisfaire les besoins
des salariés
- Participation active
du personnel Ă  la
politique de la qualité
inalité
CONTROLÉcono
miques
ER
Standards, Mesure,
Performance, Actions
correctives,
VĂ©rification,
Sanctions, DĂ©viations
Commerciaux
Objectifs, Stratégies,
DĂ©cisions,
Programme
d’actions, Plans,
TĂąches, Allocation
des Ressources,
Prévision, Prédiction
Sociaux
Direction,
Commandement,
Communication,
Motivation,
Instructions, Ordres,
Information,
leadership
ORGANISER
Enjeux de la qualité
tion, Recrutement, formation,
Responsabilités, Procédures
Qualité = Rentabilité Qualité = augmentation
de la clientĂšle
EMENT
Qualité = bon climat
social
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 86 sur 102
2. La qualité interne et la qualité externe
La qualité totale signifie :
La satisfaction des besoins et des exigences du client et des acteurs externes
(fournisseurs, mĂ©dias, publicitaires, financiers, associĂ©s
), y compris l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral que cela
implique au niveau de la sociĂ©tĂ© et le pays. C’est ce qu’on appelle la qualitĂ©externe.
 La satisfaction des besoins du personnel et des contraintes inhĂ©rentes Ă 
l’organisation, l’information et la gestion de la qualitĂ© totale au niveau interne. C’est ce qu’on
appelle la qualitéinterne.
II. Mises en place d’une dĂ©marche « qualitĂ© totale »
1. La dĂ©marche « QUALITÉ TOTALE »
Née il y a plus de trente ans au japon, la qualité totale est une approche globale de
gestion qui place le
clientetlaqualitĂ©aucentredesprĂ©occupationsdel’entreprise,d’oĂčsonappellationanglaise«TotalQual
ity Management » qualitĂ© des produits, qualitĂ© des processus, qualitĂ© du service : l’entreprise
entre dans une dynamique de progrÚs permanent et vise à tous les stades le zérodéfaut.
DĂ©finition:
La dĂ©marche qualitĂ© est l’ensemble des actions Ă  entreprendre pour amĂ©liorer la qualitĂ©. Elle a
pour but
d’assureruntravailbienfaitentoutescirconstancesdepuislaprĂ©paration(conceptionduproduits)jusqu
’au suivi (contrĂŽle, service aprĂšs-vente), en passant par la rĂ©alisation (production etdistribution).
La nouvelle conception de la qualitĂ©:
La nouvelle conception de la qualitĂ© est dĂ©crite par l’image des « cinq zĂ©ro olympique »
 ZĂ©ro dĂ©faut (fabrication sansfaille)
 ZĂ©ro stocks (la dĂ©tention de stocks coĂ»techer)
 ZĂ©ro panne (fiabilitĂ© des processus defabrication)
 ZĂ©ro papier (rĂ©duction des opĂ©rationsadministratives)
 ZĂ©ro dĂ©lai (ne pas faireattendre)
2. Les rÚgles de la qualité
1. Connaitre avec exactitude les besoins du (ou des) utilisateur(s);
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 87 sur 102
2. Rechercher toutes les causes d’erreurs susceptibles d’intervenir et les supprimer à la
base;
3. Définir les différentes étapes de la réalisation de ce travail et les programmer ; les
prévoir dans le temps en se donnant une marge de sécurité;
4. Rechercher les moyens matériels et humains nécessaires à cette réalisation;
5. Travailler au moindre coût et en conformité avec les exigences définies dans la phase
précédente;
6. Faire un ou plusieurs essais, si nécessaire;
7. Fournir le produit du travail dans les délais attendus. Il est inutile de le fournir trop tÎt,
car celapourraitentrainerdesconstitutionsdestocks.Ilvautmieuxpratiquerlapolitiquedu «
juste à temps » ;
8. Pratiquer systĂ©matiquement l’autocontrĂŽle : vĂ©rifier soi-mĂȘme la conformitĂ© de la
prestation fournie avec les exigences de l’utilisateur;
9. S’assurer de la satisfaction finale de l’utilisateur et corriger tout dĂ©faut signalĂ© ;
10.DĂ©tecter les nouveaux besoins de cetutilisateur.
3. Les coûts de la qualité
On distingue :
Les coĂ»ts d’une politique qualitĂ©:
Le coĂ»t de prĂ©vention des dĂ©faillances;
Formation du personnel;
AmĂ©lioration de l’information;
Maintenance du matĂ©riel;
Administration du servicequalitĂ©.
 Le coĂ»t du contrĂŽle de la qualitĂ© :
ContrĂŽle successifs et autocontrĂŽle;
ïƒŒĂ‰valuation des produitsconcurrents
 Le coĂ»t de sur qualitĂ© :
ContrĂŽlesexcessifs
Recherche de la qualitĂ© maximale au lieu de la qualitĂ© optimale
.
LE COÛT DE LA NON QUALITE :
Il s’agit des coĂ»ts internes et coĂ»ts externes :
❖ CoĂ»ts internes :
Frais gĂ©nĂ©raux et administratifs importants ;
Frais de transport pour le retour des marchandises;
Heures de main d’Ɠuvre pour la remise en l’état;
IndemnitĂ© de retard pour livraison tardive aux clients
etc.
❖ CoĂ»ts externes :
RĂ©clamation de la clientĂšle;
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 88 sur 102
DĂ©gradation de l’image de marque;
Diminution desventes
etc.
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 89 sur 102
III. Action pour l’amĂ©lioration
La qualité des services est tout ce qui entoure le produit ou la prestation principale. Pour
avoir une bonne qualité de service, plusieurs actions sont à mettre en pratique :
1. La formation sur le produit
Pour bien vendre, il faut que le vendeur connaisse parfaitement le produit. En effet, le
client pose des questions sur le produit et s’attend à des conseils, des renseignements
complémentaires et une argumentation objective.
C’est pour cela que l’entreprise doit en permanence identifier les besoins de formation et
procéder à la formation de toutes les personnes chargées d'une activité ayant une incidence sur
la qualité.
2. L’information sur le produit
Le vendeur doit disposer d’un certain nombre d’outils pour mieux informer les futurs
clients sur les produits et l’entreprise. Exemple : Ă©chantillon, catalogues
..
3. La commercialisation du produit
Le rĂŽle de la force de vente :
La force de vente est un maillon (partie, élément) indispensable et idéal entre
l’entreprise et son
environnement.Lesvendeursassurentlesfluxsortantsdel’entreprise:produits,information,image
.I
ls contribuent aux flux entrants : remontée des informations provenant de la clientÚle, de la
concurrence,etc.
Le profil du vendeur :
Pour bien vendre, le vendeur doit avoir certaines caractéristiques :
Il doit avoir un bon contact avec sesclients
Il communiquebien
Il sait Ă©couter sesclients
Il s’adapte Ă  chaque type declientĂšle
Il doit avoir un bon niveau de culturegĂ©nĂ©rale
Il doit ĂȘtre persĂ©vĂ©rant et rĂ©sistant au stress,etc.
La communication :
Pour faire connaitre son produit et augmenter ses ventes, l’entreprise doit avoir une forte
politique de communication. Parmi les actions de la communication, on trouve la publicité du
produit (ou du service) qui vise Ă  faire connaitre l’existence du produit, Ă  vanter ses qualitĂ©s, Ă 
gĂ©nĂ©rer une image favorable afin de provoquer chez les consommateurs le dĂ©sir d’achat.
IV. La certification comme arme commerciale
1. L’application des normes internationales
L’internationalisation des Ă©changes commerciaux, scientifiques et techniques et la
nĂ©cessitĂ© d’une harmonisation dans les cadres rĂšglementaires de ces Ă©changes, ont poussĂ© les
différents pays à se tourner vers une normalisation internationale.
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 90 sur 102
Par opposition aux rĂšgles, les normes sont des documents techniques d'application
volontaire, élaborées par l'ensemble des acteurs économiques sous la direction des
organismes de normalisation.
ISO (Organisation internationale de normalisation) est le plus grand organisme de
normalisation au monde.
Lesnormesdemanagementetd'assurancequalitéontétédéveloppéesàpartirdesannées50d
anslesgrands pays industriels et dans les différents secteurs d'activité, principalement dans le
domaine militaire, nucléaire, aéronautique, spatial etmédical.
Les normes des familles ISO 9000 et ISO 14000 comptent parmi les normes les plus
connues que l’ISO n’ait jamais publiĂ©es. Elles sont mises en Ɠuvre par quelque 887 770
organismes dans 161 pays.
La famille ISO 9000 traite principalement du "management de laqualitĂ©".
La famille ISO 14000 traite principalement du "managementenvironnemental".
La Certification est une procédure par laquelle une tierce partie (organisme
indĂ©pendant qui n’est ni le client ni le fournisseur) donne un certificat ou un diplĂŽme qui
assure qu’un produit, un systùme ou un service est conforme aux normes. La
certification n’est pas obligatoire, mais procure plusieurs avantages au client et à
l’entreprise certifiĂ©e.
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 91 sur 102
2. La certification en tant qu’outil de la qualitĂ© totale
La certification présente des avantages certains pour :
Les clients :
 Avoir des garanties sur la conformitĂ© du systĂšme qualitĂ© aux normes et sur
sonefficacité,
 Diminuer ou supprimer les coĂ»ts d'Ă©valuation desfournisseurs.
L'entreprise :
 Valoriser sa dĂ©marche qualitĂ© sur le plancommercial,
 Diminuer ou supprimer les multiples audits clientsreçus,
 AccĂ©der Ă  de nouveaux marchĂ©s oĂč les normes internationales sontreconnues.
Une fois le certificat ISO 9001:2000 ou ISO 14001:2004 obtenu, l’entreprise peut faire une
publicité pour faire savoir sa certification aux clients. Le certificat reste valable pendant 3 ans.
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 92 sur 102
QUIZ
https://quizizz.com/admin/quiz/613fa458e0bc86001da42f84/startV4
Utilisez ce lien sur votre téléphone ou sur votre ordinateur pour accéder au
site quizziz
OU
Recopiez sur votre cahier et mettez une croix correspondant Ă  la bonne
réponse.
1- AFNOR est une norme de qualité internationale.
Vrai Faux
2- Une compétitivité-prix implique toujours une compétitivité hors-prix
Vrai Faux
3- Un cercle de qualité permet la réduction des coûts de production
Vrai Faux
4- La qualité totale consiste à proposer un bien ou un service correspondant
parfaitement Ă  ses besoins
Vrai Faux
5- La rĂ©organisation du travail du personnel d’une entreprise fait partie :
De la qualité externe de la qualité interne
6- La dĂ©marche qualitĂ© s’applique :
Avant la réalisation de la tùche AprÚs la réalisation de la tùche
Pendant la rĂ©alisation de la tĂąche Pendant l’ensemble de ces Ă©tapes
7- La certification ISO permet :
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 93 sur 102
De maintenir et d’amĂ©liorer la qualitĂ©
De garantir la sécurité du produit
De licencier une partie du personnel
D’amĂ©liorer la rentabilitĂ© de l’entreprise
8- La qualitĂ© est l’affaire :
Des dirigeants de l’entreprise
Des salariĂ©s de l’entreprise
Des dirigeants et des salariés à la fois
Des fournisseurs de l’entreprise
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 94 sur 102
Annexe
Complémentde la classification juridique au Maroc
LesdifférentstypesdesociétéscommercialesreconnusauMaroc
Lessociétésdepersonnes:
 SociĂ©tĂ©ennomcollectif
 SociĂ©tĂ©encommanditesimple
 SociĂ©tĂ©enparticipation
Cessociétéssecaractérisentpar l'aspect prédominantdu
facteurpersonnel "intuitu personae".
Lessociétésdecapitaux:
 SociĂ©tĂ©anonyme(SA),
 SociĂ©tĂ©Ă responsabilitĂ©limitĂ©e(SARL)
 SociĂ©tĂ©encommanditeparactions
LessociétésàréglementationparticuliÚre:
 SociĂ©tĂ©d'investissement
 SociĂ©tĂ©coopĂ©ratived'achat
 SociĂ©tĂ©coopĂ©rativedeconsommation
 SociĂ©tĂ©mutualiste
LaSociétéAnonyme(SA)
DĂ©finition
La société anonyme est une société commerciale dans laquelle les associés,
dĂ©nommĂ©sactionnaires en raison d’un droit reprĂ©sentĂ© par un titre nĂ©gociable ou action,
nesupportentlesdettessocialesqu’à concurrencedeleursapp
Caractéristiques
 Lenombred’actionnairesnepeutĂȘtreinfĂ©rieurĂ 5;
 Le capital minimum est de 3 millions de DH pour les SA faisant appel public Ă 
l’épargne(*)et, 300.000 DHdansle cas contraire;
 Le montant nominal de l’action ne peut ĂȘtre infĂ©rieur Ă  50 DH. Toutefois, pour lessociĂ©tĂ©s
dont les titres sont inscrits Ă  la cote de la bourse des valeurs, Le minimum
dumontantnominal est fixé à 10DH.
 Les actions en numĂ©raire doivent ĂȘtre libĂ©rĂ©es lors de la souscription d’au moins le 1/4de
leur valeur nominale. Les actions en nature sont libérées intégralement lors de
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 95 sur 102
leurémission;
 LecapitaldoitĂȘtreintĂ©gralementsouscrit;Ă dĂ©fautlasociĂ©tĂ©nepeutĂȘtre constituĂ©e;
 LaSociĂ©tĂ©jouitdelapersonnalitĂ©moraleĂ partirdesonimmatriculationauRegistredecommerce;
 LasociĂ©tĂ©n'apasderaisonsocialemaisunedĂ©nominationsociale;
 La Direction gĂ©nĂ©rale de la sociĂ©tĂ© est attribuĂ©e de plein droit au prĂ©sident du
conseild’administration, par ailleurs toute nomination d’un directeur gĂ©nĂ©ral, toute
définitionde ses fonctions et de ses pouvoirs ne peuvent avoir lieu que sur proposition
duprĂ©sident,de mĂȘme que sarĂ©vocation ;
 LeprĂ©sidentestrĂ©vocableĂ toutmomentparleconseild’administration;
 La SA comprend un Directoire et un Conseil de Surveillance. Le Directoire est investi
despouvoirs les plus étendus pour agir en toute circonstance au nom de la société.
Parailleurs le Conseil de surveillance exerce le contrĂŽle permanent de la gestion de
lasociétépar le directoire.
(*) Est rĂ©putĂ©e faire publiquement appel Ă  l’épargne
:Toutesociétéquicompteplusde100actionnaires;
Toute société dont les titres sont inscrits à la cote de la bourse des valeurs ;Toute
sociĂ©tĂ© qui pour le placement des titres qu’elle Ă©met, a recours, soit Ă  des sociĂ©tĂ©s de bourse, Ă 
desbanquesou d’autres Ă©tablissementsfinanciers,soit au dĂ©marchage ouĂ  des procĂ©dĂ©s de
publicité
quelconque
LaSociétéAnonymeSimplifiée(SAS)
DĂ©finition
La société anonyme simplifiée est une société constituée entre personnes morales en
vuede créer ou de gérer une filiale commune, ou bien de créer une société qui deviendra
leurmĂšrecommune.
Caractéristiques:
 Les membres de la sociĂ©tĂ© anonyme simplifiĂ©e doivent avoir un capital au moins Ă©gal
àdeuxmillionsdedirhamsouàlacontre-valeurdecettesommeenmonnaieétrangÚre.
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 96 sur 102
LesstatutsdoiventĂȘtresignĂ©spartouslesassociĂ©s.
 LecapitaldoitĂȘtrelibĂ©rĂ©entotalitĂ©dĂšslasignaturedecesstatuts.
 LasociĂ©tĂ©nepeutfairepubliquementappelĂ l’épargne.
 LesstatutsfixentlesconditionsdanslesquelleslasociĂ©tĂ©estdirigĂ©e.
 La sociĂ©tĂ© doit avoir un prĂ©sident dĂ©signĂ© initialement dans les statuts et, ensuite, de
lamaniéréque ses statuts déterminent.
 LeprĂ©sidentpeutĂȘtreunepersonnemorale.
SociétéAResponsabilitéLimitée(SARL)
DĂ©finition
La SARL est une sociĂ©tĂ© commerciale. L’acquisition de la personnalitĂ© morale
estsubordonnĂ©eĂ l’immatriculationau registredecommerce.
Caractéristiques
 Uneseulepersonnedite-associĂ©eunique-peutconstituerlaSARL;
 Lenombremaximumd’associĂ©snepeutdĂ©passer50;
 Le montant du capital social ne peut ĂȘtre infĂ©rieur Ă  10.000 DH et doit ĂȘtre
dĂ©posĂ©obligatoirement dans un compte bancaire bloquĂ©. Son retrait ne peut ĂȘtre
effectuĂ©qu’aprĂšsimmatriculation auRegistre deCommerce.
 La part sociale est d’au moins 10 DH. Les parts sociales dĂ©tenues qui peuvent
ĂȘtretransmissibles par voie de succession et cessibles entre conjoints et parents
successiblesnepeuventĂȘtrecĂ©dĂ©esĂ destiersqu’aprĂšsconsentementdelamajoritĂ©desassociĂ©
s;
 LesapportspeuventĂȘtreennature.IlssontĂ©valuĂ©sparuncommissaireauxcomptes;
 La gestion d’une SARL peut ĂȘtre assumĂ©e par une ou plusieurs personnes
physiquesresponsablesindividuellementousolidairementvisĂ visdestiers.
 Les dĂ©cisions sont prises en assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale sauf disposition contraire prĂ©vue par
lesstatuts.
 Le contrĂŽle de la gestion d’une SARL est confiĂ© Ă  un ou plusieurs commissaires
auxcomptes;
 Le procureur est habilitĂ©, de sa propre initiative Ă  dĂ©signer un ou plusieurs
commissairesauxcomptesafindeprésenterunrapportsuruneouplusieursopérationsdegestion;
 Le gĂ©rant peut ĂȘtre rĂ©voquĂ© par dĂ©cision des associĂ©s reprĂ©sentant seulement plus de
lamoitiédes parts sociales ;
 Interdiction faite aux gĂ©rants ou associĂ©s de contracter des emprunts auprĂšs de
lasociétéoudefairecautionnerleursengagementspersonnelsparlasociété;
 Les associĂ©s dĂ©tenant le 1/10 Ăšme du capital peuvent exercer une action en
justicecontreles gérants.
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 97 sur 102
LeGroupementd'IntĂ©rĂȘtÉconomique(GIE)
DĂ©finition
Le GIE n’est pas une sociĂ©tĂ©, il constitue un cadre juridique intermĂ©diaire entre la
sociĂ©tĂ© etl’association pour la mise en commun de certaines activitĂ©s par des entreprises. Donc
il estconstituĂ© entre des personnes morales en vue de mettre en Ɠuvre tous les moyens
propresĂ  faciliter ou Ă  dĂ©velopper l’activitĂ© Ă©conomique de ses membres et amĂ©liorer ou
accroßtrelesrésultats decette activité.
Caractéristiques:
 Le GIE est dĂ©signĂ© par une dĂ©nomination sociale qui doit ĂȘtre suivie de la mention
«groupementd’intĂ©rĂȘt Ă©conomique» oudu sigleGIE.
 IlestconstituĂ©entredeuxpersonnesmoralesauminimum.
 Il peut ĂȘtre crĂ©Ă© sans capital. En cas de constitution d’un capital, plusieurs typesd’apports
sont concevables, aussi bien les apports en numĂ©raire, en nature qu’enindustrie.
 LeGIEnepeutĂȘtreconstituĂ©aumoyend’unappelĂ l’épargne
 L’objetduGIEpeutĂȘtreciviloucommercialselonlanature.
 IlestnĂ©cessairedesoignerladĂ©finitiondel’objetdanslecontratconstitutif.
 Il est constituĂ© par un Ă©crit qui peut ĂȘtre sous la forme authentique (notariĂ©) ou
sousseingprivé.
LecontratduGIEdoitcontenirlesmentionssuivantes:
1. DĂ©nominationdugroupement,
2. Duréedugroupement,
3. SiĂšgedugroupement,
4. Identificationdechacundesesmembres,
5. L’objetdugroupement,
6. La raison sociale ou dénomination sociale, la forme juridique, l'adresse du siÚge
socialde chacun des membres du groupement, l'indication du numéro d'immatriculation
auregistre du commerce, s'il y a lieu, de chacun de ses membres, ainsi que la date
deleur entrée dans le groupement s'ils y ont été admis aprÚs sa constitution,
avecmention, le cas échéant, de l'exonération qui leur a été consentie de
touteresponsabilitérelativeauxdettesdugroupementantérieuresàleuradmission.
7. Le cas échéant, le montant et la nature des apports devant constituer le capital
ainsiquele montant de celui-ci
 La durĂ©e est en gĂ©nĂ©ral liĂ©e Ă  l’objectif du GIE qui peut ĂȘtre ponctuel
oucontinu.
 Le GIE est administrĂ© par un ou plusieurs administrateurs, choisis parmi
OFPPTDRIF,CDC – GC Page 98 sur 102
sesmembresou en dehors d’eux.
 Une personne morale peut ĂȘtre administrateur Ă  condition qu’elle dĂ©signe
unreprĂ©sentant permanent qui a les mĂȘmes responsabilitĂ©s civiles et pĂ©nales
ques’ilexerçait cesfonctions en sonnompropre.
LaSociétéenNomCollectif(SNC)
DĂ©finition
La société en nom collectif est une société dont les associés ont tous la qualité
decommerçantsetrépondentindéfinimentetsolidairementdesdettessociales.
Caractéristiques
 La sociĂ©tĂ© en nom collectif est dĂ©signĂ©e par une dĂ©nomination sociale, Ă  laquelle peutĂȘtre
incorporĂ© le nom d’un ou plusieurs associĂ©s, et qui doit ĂȘtre prĂ©cĂ©dĂ©e ou
suivieimmédiatementde la mention « Sociétéennom collectif »;
 Tous les associĂ©s sont gĂ©rants, sauf stipulation contraire des statuts qui peuventdĂ©signer
un ou plusieurs gérants associés ou non, ou en prévoir la désignation par acteultérieur;
 Les associĂ©s peuvent nommer Ă  la majoritĂ© des associĂ©s un ou plusieurs
commissairesaux comptes. Cependant, les sociĂ©tĂ©s dont le chiffre d’affaires Ă  la clĂŽture de
l’exercicesocialdĂ©passelemontantde50millionsdeDH,sonttenuesdedĂ©signeruncommissaire
au moins.
 LarĂ©vocationdesgĂ©rantsnepeutĂȘtredĂ©cidĂ©equ’àl’unanimitĂ©desassociĂ©s;
 Cette rĂ©vocation entraĂźne la dissolution de la sociĂ©tĂ©, Ă  moins que sa continuation
nesoitprĂ©vueparlesstatutsouquelesautresassociĂ©sneladĂ©cidentĂ l’unanimitĂ©;
 Les parts sociales sont nominatives et ne peuvent ĂȘtre cĂ©dĂ©es qu’avec le
consentementdetous les associés ;
 La sociĂ©tĂ© prend fin par le dĂ©cĂšs de l’un des associĂ©s sauf s’il a Ă©tĂ© stipulĂ© que la
sociétécontinuerait, soit avec les associés seulement, soit avec un ou plusieurs héritiers,
outouteautre personne désignéepar les statuts.
LaSociétéenCommanditeSimple(SCS)
DĂ©finition
 La sociĂ©tĂ© en commandite simple est constituĂ©e d’associĂ©s commanditĂ©s et
d’associĂ©scommanditaires.
 ElleestdĂ©signĂ©eparunedĂ©nominationsocialeĂ laquellepeutĂȘtreincorporĂ©lenomd’un ou
plusieurs associĂ©s commanditĂ©s et qui doit ĂȘtre prĂ©cĂ©dĂ©e ou
suivieimmédiatementdelamention «Sociétéencommanditesimple»
 Les dispositions relatives aux sociĂ©tĂ©s en nom collectif sont applicables aux sociĂ©tĂ©s
Module management des organisations ista
Module management des organisations ista
Module management des organisations ista
Module management des organisations ista

Weitere Àhnliche Inhalte

Was ist angesagt?

Cours+ gestion-budgétaire
Cours+ gestion-budgétaireCours+ gestion-budgétaire
Cours+ gestion-budgétaireghita ghaytouta
 
Les ecrits-professionnels
Les ecrits-professionnelsLes ecrits-professionnels
Les ecrits-professionnelsRabah HELAL
 
Cours sur l'organisation des entreprises
Cours sur l'organisation des entreprisesCours sur l'organisation des entreprises
Cours sur l'organisation des entreprisesAbdellah Ben Messaoud
 
Présentation1
Présentation1Présentation1
Présentation1imane achraf
 
Exposé gestion et valorisation des déchets
Exposé gestion et valorisation des déchets Exposé gestion et valorisation des déchets
Exposé gestion et valorisation des déchets Youssef Assou
 
Gestion d'Ă©quipe
Gestion d'Ă©quipeGestion d'Ă©quipe
Gestion d'Ă©quipeChaimaa SAOUD
 
Le business plan pour une entreprise de vente de jus de fruits naturels
Le business plan pour une entreprise de vente de jus de fruits naturelsLe business plan pour une entreprise de vente de jus de fruits naturels
Le business plan pour une entreprise de vente de jus de fruits naturelsWinnie NDJOCK
 
Cours principes de gestion
Cours principes de gestionCours principes de gestion
Cours principes de gestionKerim Bouzouita
 
livre-de-Management-exercices-corrigés-PDF.pdf
livre-de-Management-exercices-corrigés-PDF.pdflivre-de-Management-exercices-corrigés-PDF.pdf
livre-de-Management-exercices-corrigés-PDF.pdfABID824803
 
Culture Entrepreneuriale Cours.pdf
Culture Entrepreneuriale Cours.pdfCulture Entrepreneuriale Cours.pdf
Culture Entrepreneuriale Cours.pdfssuserc06f96
 
Comptabilité analytique avec exercices corrigés - www.coursdefsjes.com
Comptabilité analytique avec exercices corrigés - www.coursdefsjes.comComptabilité analytique avec exercices corrigés - www.coursdefsjes.com
Comptabilité analytique avec exercices corrigés - www.coursdefsjes.comcours fsjes
 
MODELE DU MEMO D G
MODELE DU MEMO D GMODELE DU MEMO D G
MODELE DU MEMO D GGĂ©rard Sekko
 
Comptabilité approfondie
Comptabilité approfondieComptabilité approfondie
Comptabilité approfondiehickab
 
Distinction entre les charges fixes, variables, directes et indirectes
Distinction entre les charges fixes, variables, directes et indirectesDistinction entre les charges fixes, variables, directes et indirectes
Distinction entre les charges fixes, variables, directes et indirecteseri8p7f4ku
 
Managers: 10 lois Ă  connaĂźtre
Managers: 10 lois Ă  connaĂźtreManagers: 10 lois Ă  connaĂźtre
Managers: 10 lois Ă  connaĂźtreHR SCOPE
 
Cours de comptabilitĂ© gĂ©nĂ©rale travaux de fin d’exercice
Cours de comptabilitĂ© gĂ©nĂ©rale travaux de fin d’exerciceCours de comptabilitĂ© gĂ©nĂ©rale travaux de fin d’exercice
Cours de comptabilitĂ© gĂ©nĂ©rale travaux de fin d’exerciceAllaeddine Makhlouk
 

Was ist angesagt? (20)

Cours+ gestion-budgétaire
Cours+ gestion-budgétaireCours+ gestion-budgétaire
Cours+ gestion-budgétaire
 
la création d'entreprise
la création d'entreprisela création d'entreprise
la création d'entreprise
 
Les ecrits-professionnels
Les ecrits-professionnelsLes ecrits-professionnels
Les ecrits-professionnels
 
Cours sur l'organisation des entreprises
Cours sur l'organisation des entreprisesCours sur l'organisation des entreprises
Cours sur l'organisation des entreprises
 
Présentation1
Présentation1Présentation1
Présentation1
 
Exposé gestion et valorisation des déchets
Exposé gestion et valorisation des déchets Exposé gestion et valorisation des déchets
Exposé gestion et valorisation des déchets
 
Gestion d'Ă©quipe
Gestion d'Ă©quipeGestion d'Ă©quipe
Gestion d'Ă©quipe
 
Le business plan pour une entreprise de vente de jus de fruits naturels
Le business plan pour une entreprise de vente de jus de fruits naturelsLe business plan pour une entreprise de vente de jus de fruits naturels
Le business plan pour une entreprise de vente de jus de fruits naturels
 
Cours principes de gestion
Cours principes de gestionCours principes de gestion
Cours principes de gestion
 
livre-de-Management-exercices-corrigés-PDF.pdf
livre-de-Management-exercices-corrigés-PDF.pdflivre-de-Management-exercices-corrigés-PDF.pdf
livre-de-Management-exercices-corrigés-PDF.pdf
 
Culture Entrepreneuriale Cours.pdf
Culture Entrepreneuriale Cours.pdfCulture Entrepreneuriale Cours.pdf
Culture Entrepreneuriale Cours.pdf
 
Comptabilité analytique avec exercices corrigés - www.coursdefsjes.com
Comptabilité analytique avec exercices corrigés - www.coursdefsjes.comComptabilité analytique avec exercices corrigés - www.coursdefsjes.com
Comptabilité analytique avec exercices corrigés - www.coursdefsjes.com
 
Gestion de projet
Gestion de projetGestion de projet
Gestion de projet
 
Module se présenter en 3 minutes
Module se présenter en 3 minutesModule se présenter en 3 minutes
Module se présenter en 3 minutes
 
MODELE DU MEMO D G
MODELE DU MEMO D GMODELE DU MEMO D G
MODELE DU MEMO D G
 
Comptabilité approfondie
Comptabilité approfondieComptabilité approfondie
Comptabilité approfondie
 
Distinction entre les charges fixes, variables, directes et indirectes
Distinction entre les charges fixes, variables, directes et indirectesDistinction entre les charges fixes, variables, directes et indirectes
Distinction entre les charges fixes, variables, directes et indirectes
 
Fiscalité impot sur les société (cours + exerices)
Fiscalité  impot sur les société (cours + exerices)Fiscalité  impot sur les société (cours + exerices)
Fiscalité impot sur les société (cours + exerices)
 
Managers: 10 lois Ă  connaĂźtre
Managers: 10 lois Ă  connaĂźtreManagers: 10 lois Ă  connaĂźtre
Managers: 10 lois Ă  connaĂźtre
 
Cours de comptabilitĂ© gĂ©nĂ©rale travaux de fin d’exercice
Cours de comptabilitĂ© gĂ©nĂ©rale travaux de fin d’exerciceCours de comptabilitĂ© gĂ©nĂ©rale travaux de fin d’exercice
Cours de comptabilitĂ© gĂ©nĂ©rale travaux de fin d’exercice
 

Ähnlich wie Module management des organisations ista

Formation SMG - PROD-MAINT 2.pptx
Formation SMG - PROD-MAINT 2.pptxFormation SMG - PROD-MAINT 2.pptx
Formation SMG - PROD-MAINT 2.pptxDjafTobili
 
Présentation d'ACI-Kairos
Présentation d'ACI-KairosPrésentation d'ACI-Kairos
Présentation d'ACI-KairosBiom Work
 
2009 12 09 La Performance
2009 12 09 La Performance2009 12 09 La Performance
2009 12 09 La Performancejdenailly
 
25961698 demarche-moderne-2006
25961698 demarche-moderne-200625961698 demarche-moderne-2006
25961698 demarche-moderne-2006zguebsdm
 
Quelles sont les capacités managériales requises pour réussir le déploiement ...
Quelles sont les capacités managériales requises pour réussir le déploiement ...Quelles sont les capacités managériales requises pour réussir le déploiement ...
Quelles sont les capacités managériales requises pour réussir le déploiement ...Groupe IMT
 
Catalogue formation CCI Campus Alsace 2017
Catalogue formation CCI Campus Alsace 2017Catalogue formation CCI Campus Alsace 2017
Catalogue formation CCI Campus Alsace 2017kolbjm
 
Catalogue de formation CCICampus Alsace 2017/2018
Catalogue de formation CCICampus Alsace 2017/2018Catalogue de formation CCICampus Alsace 2017/2018
Catalogue de formation CCICampus Alsace 2017/2018Mario ELIA
 
QRH : formation
QRH :  formationQRH :  formation
QRH : formationCCI BRETAGNE
 
L'entrepreneur: profil et formation
L'entrepreneur: profil et formationL'entrepreneur: profil et formation
L'entrepreneur: profil et formationDaouia ADJERIOU
 
Si Pme ENE
Si Pme ENESi Pme ENE
Si Pme ENEFormaVia
 
M04 approche globale-et_environnement_de_l-entreprise_ter_tsge
M04 approche globale-et_environnement_de_l-entreprise_ter_tsgeM04 approche globale-et_environnement_de_l-entreprise_ter_tsge
M04 approche globale-et_environnement_de_l-entreprise_ter_tsgeGhanii Bakouri
 
1407 nv plaquette transformation finance vsite
1407 nv plaquette transformation finance vsite1407 nv plaquette transformation finance vsite
1407 nv plaquette transformation finance vsitefelixpval
 
M04 approche globale et environnement de lentreprise
M04 approche globale et environnement de lentrepriseM04 approche globale et environnement de lentreprise
M04 approche globale et environnement de lentrepriseMarouane RajjĂąa
 
1407 nv plaquette transformation finance vsite
1407 nv plaquette transformation finance vsite1407 nv plaquette transformation finance vsite
1407 nv plaquette transformation finance vsitefelixpval
 
L'agilité : Nécessité d'une transformation numérique & managériale
L'agilité : Nécessité d'une transformation numérique & managérialeL'agilité : Nécessité d'une transformation numérique & managériale
L'agilité : Nécessité d'une transformation numérique & managérialeBeWe
 
Approche globale-et-environnement
Approche globale-et-environnementApproche globale-et-environnement
Approche globale-et-environnementAytkhouya Abdelmjid
 
Gestion des Idées en entreprise
Gestion des Idées en entrepriseGestion des Idées en entreprise
Gestion des Idées en entrepriseChristianLiboiron
 
Catalogue formations altasys_conseil2013_
Catalogue formations altasys_conseil2013_Catalogue formations altasys_conseil2013_
Catalogue formations altasys_conseil2013_Novabuild
 
COURS-MANAGEMENT-DES-ORGANISATIONS-DONNER-AUX-STAGIAIRES-Réparé-Récupéré.pdf
COURS-MANAGEMENT-DES-ORGANISATIONS-DONNER-AUX-STAGIAIRES-Réparé-Récupéré.pdfCOURS-MANAGEMENT-DES-ORGANISATIONS-DONNER-AUX-STAGIAIRES-Réparé-Récupéré.pdf
COURS-MANAGEMENT-DES-ORGANISATIONS-DONNER-AUX-STAGIAIRES-Réparé-Récupéré.pdfElHmdaui
 
Présentation Accélérateur Bpifrance Métropole Nice CÎte d'Azur
Présentation Accélérateur Bpifrance Métropole Nice CÎte d'AzurPrésentation Accélérateur Bpifrance Métropole Nice CÎte d'Azur
Présentation Accélérateur Bpifrance Métropole Nice CÎte d'AzurCEEI NCA
 

Ähnlich wie Module management des organisations ista (20)

Formation SMG - PROD-MAINT 2.pptx
Formation SMG - PROD-MAINT 2.pptxFormation SMG - PROD-MAINT 2.pptx
Formation SMG - PROD-MAINT 2.pptx
 
Présentation d'ACI-Kairos
Présentation d'ACI-KairosPrésentation d'ACI-Kairos
Présentation d'ACI-Kairos
 
2009 12 09 La Performance
2009 12 09 La Performance2009 12 09 La Performance
2009 12 09 La Performance
 
25961698 demarche-moderne-2006
25961698 demarche-moderne-200625961698 demarche-moderne-2006
25961698 demarche-moderne-2006
 
Quelles sont les capacités managériales requises pour réussir le déploiement ...
Quelles sont les capacités managériales requises pour réussir le déploiement ...Quelles sont les capacités managériales requises pour réussir le déploiement ...
Quelles sont les capacités managériales requises pour réussir le déploiement ...
 
Catalogue formation CCI Campus Alsace 2017
Catalogue formation CCI Campus Alsace 2017Catalogue formation CCI Campus Alsace 2017
Catalogue formation CCI Campus Alsace 2017
 
Catalogue de formation CCICampus Alsace 2017/2018
Catalogue de formation CCICampus Alsace 2017/2018Catalogue de formation CCICampus Alsace 2017/2018
Catalogue de formation CCICampus Alsace 2017/2018
 
QRH : formation
QRH :  formationQRH :  formation
QRH : formation
 
L'entrepreneur: profil et formation
L'entrepreneur: profil et formationL'entrepreneur: profil et formation
L'entrepreneur: profil et formation
 
Si Pme ENE
Si Pme ENESi Pme ENE
Si Pme ENE
 
M04 approche globale-et_environnement_de_l-entreprise_ter_tsge
M04 approche globale-et_environnement_de_l-entreprise_ter_tsgeM04 approche globale-et_environnement_de_l-entreprise_ter_tsge
M04 approche globale-et_environnement_de_l-entreprise_ter_tsge
 
1407 nv plaquette transformation finance vsite
1407 nv plaquette transformation finance vsite1407 nv plaquette transformation finance vsite
1407 nv plaquette transformation finance vsite
 
M04 approche globale et environnement de lentreprise
M04 approche globale et environnement de lentrepriseM04 approche globale et environnement de lentreprise
M04 approche globale et environnement de lentreprise
 
1407 nv plaquette transformation finance vsite
1407 nv plaquette transformation finance vsite1407 nv plaquette transformation finance vsite
1407 nv plaquette transformation finance vsite
 
L'agilité : Nécessité d'une transformation numérique & managériale
L'agilité : Nécessité d'une transformation numérique & managérialeL'agilité : Nécessité d'une transformation numérique & managériale
L'agilité : Nécessité d'une transformation numérique & managériale
 
Approche globale-et-environnement
Approche globale-et-environnementApproche globale-et-environnement
Approche globale-et-environnement
 
Gestion des Idées en entreprise
Gestion des Idées en entrepriseGestion des Idées en entreprise
Gestion des Idées en entreprise
 
Catalogue formations altasys_conseil2013_
Catalogue formations altasys_conseil2013_Catalogue formations altasys_conseil2013_
Catalogue formations altasys_conseil2013_
 
COURS-MANAGEMENT-DES-ORGANISATIONS-DONNER-AUX-STAGIAIRES-Réparé-Récupéré.pdf
COURS-MANAGEMENT-DES-ORGANISATIONS-DONNER-AUX-STAGIAIRES-Réparé-Récupéré.pdfCOURS-MANAGEMENT-DES-ORGANISATIONS-DONNER-AUX-STAGIAIRES-Réparé-Récupéré.pdf
COURS-MANAGEMENT-DES-ORGANISATIONS-DONNER-AUX-STAGIAIRES-Réparé-Récupéré.pdf
 
Présentation Accélérateur Bpifrance Métropole Nice CÎte d'Azur
Présentation Accélérateur Bpifrance Métropole Nice CÎte d'AzurPrésentation Accélérateur Bpifrance Métropole Nice CÎte d'Azur
Présentation Accélérateur Bpifrance Métropole Nice CÎte d'Azur
 

Mehr von mahmoud achrit

Mehr von mahmoud achrit (7)

Cours 6 to
Cours 6 toCours 6 to
Cours 6 to
 
Cours 5 to
Cours 5 toCours 5 to
Cours 5 to
 
Cours 4 to
Cours 4 toCours 4 to
Cours 4 to
 
Cours 3 to
Cours 3 toCours 3 to
Cours 3 to
 
Cours 2 to
Cours 2 toCours 2 to
Cours 2 to
 
Cours 1 to
Cours 1 toCours 1 to
Cours 1 to
 
Indemnite,primes,avantages
Indemnite,primes,avantagesIndemnite,primes,avantages
Indemnite,primes,avantages
 

KĂŒrzlich hochgeladen

Computer Parts in French - Les parties de l'ordinateur.pptx
Computer Parts in French - Les parties de l'ordinateur.pptxComputer Parts in French - Les parties de l'ordinateur.pptx
Computer Parts in French - Les parties de l'ordinateur.pptxRayane619450
 
Boléro. pptx Film français réalisé par une femme.
Boléro.  pptx   Film   français   réalisé  par une  femme.Boléro.  pptx   Film   français   réalisé  par une  femme.
Boléro. pptx Film français réalisé par une femme.Txaruka
 
Bolero. pptx . Film de A nnne Fontaine
Bolero. pptx . Film   de  A nnne FontaineBolero. pptx . Film   de  A nnne Fontaine
Bolero. pptx . Film de A nnne FontaineTxaruka
 
COURS SVT 3 EME ANNEE COLLEGE 2EME SEM.pdf
COURS SVT 3 EME ANNEE COLLEGE 2EME SEM.pdfCOURS SVT 3 EME ANNEE COLLEGE 2EME SEM.pdf
COURS SVT 3 EME ANNEE COLLEGE 2EME SEM.pdfabatanebureau
 
La nouvelle femme . pptx Film français
La   nouvelle   femme  . pptx  Film françaisLa   nouvelle   femme  . pptx  Film français
La nouvelle femme . pptx Film françaisTxaruka
 
GIÁO ÁN Dáș Y THÊM (KáșŸ HOáș CH BÀI Dáș Y BUỔI 2) - TIáșŸNG ANH 6, 7 GLOBAL SUCCESS (2...
GIÁO ÁN Dáș Y THÊM (KáșŸ HOáș CH BÀI Dáș Y BUỔI 2) - TIáșŸNG ANH 6, 7 GLOBAL SUCCESS (2...GIÁO ÁN Dáș Y THÊM (KáșŸ HOáș CH BÀI Dáș Y BUỔI 2) - TIáșŸNG ANH 6, 7 GLOBAL SUCCESS (2...
GIÁO ÁN Dáș Y THÊM (KáșŸ HOáș CH BÀI Dáș Y BUỔI 2) - TIáșŸNG ANH 6, 7 GLOBAL SUCCESS (2...Nguyen Thanh Tu Collection
 
L'ÉVOLUTION DE L'ÉDUCATION AU BRÉSIL À TRAVERS L'HISTOIRE ET LES EXIGENCES DE...
L'ÉVOLUTION DE L'ÉDUCATION AU BRÉSIL À TRAVERS L'HISTOIRE ET LES EXIGENCES DE...L'ÉVOLUTION DE L'ÉDUCATION AU BRÉSIL À TRAVERS L'HISTOIRE ET LES EXIGENCES DE...
L'ÉVOLUTION DE L'ÉDUCATION AU BRÉSIL À TRAVERS L'HISTOIRE ET LES EXIGENCES DE...Faga1939
 
Apolonia, Apolonia.pptx Film documentaire
Apolonia, Apolonia.pptx         Film documentaireApolonia, Apolonia.pptx         Film documentaire
Apolonia, Apolonia.pptx Film documentaireTxaruka
 
Cours PrĂ©paration Ă  l’ISO 27001 version 2022.pdf
Cours PrĂ©paration Ă  l’ISO 27001 version 2022.pdfCours PrĂ©paration Ă  l’ISO 27001 version 2022.pdf
Cours PrĂ©paration Ă  l’ISO 27001 version 2022.pdfssuserc72852
 
Cours ofppt du Trade-Marketing-Présentation.pdf
Cours ofppt du Trade-Marketing-Présentation.pdfCours ofppt du Trade-Marketing-Présentation.pdf
Cours ofppt du Trade-Marketing-Présentation.pdfachrafbrahimi1
 
Sidonie au Japon . pptx Un film français
Sidonie    au   Japon  .  pptx  Un film françaisSidonie    au   Japon  .  pptx  Un film français
Sidonie au Japon . pptx Un film françaisTxaruka
 
gestion des conflits dans les entreprises
gestion des  conflits dans les entreprisesgestion des  conflits dans les entreprises
gestion des conflits dans les entreprisesMajdaKtiri2
 

KĂŒrzlich hochgeladen (13)

Computer Parts in French - Les parties de l'ordinateur.pptx
Computer Parts in French - Les parties de l'ordinateur.pptxComputer Parts in French - Les parties de l'ordinateur.pptx
Computer Parts in French - Les parties de l'ordinateur.pptx
 
Boléro. pptx Film français réalisé par une femme.
Boléro.  pptx   Film   français   réalisé  par une  femme.Boléro.  pptx   Film   français   réalisé  par une  femme.
Boléro. pptx Film français réalisé par une femme.
 
EvaluaciĂłn Alumnos de Ecole Victor Hugo
EvaluaciĂłn Alumnos de Ecole  Victor HugoEvaluaciĂłn Alumnos de Ecole  Victor Hugo
EvaluaciĂłn Alumnos de Ecole Victor Hugo
 
Bolero. pptx . Film de A nnne Fontaine
Bolero. pptx . Film   de  A nnne FontaineBolero. pptx . Film   de  A nnne Fontaine
Bolero. pptx . Film de A nnne Fontaine
 
COURS SVT 3 EME ANNEE COLLEGE 2EME SEM.pdf
COURS SVT 3 EME ANNEE COLLEGE 2EME SEM.pdfCOURS SVT 3 EME ANNEE COLLEGE 2EME SEM.pdf
COURS SVT 3 EME ANNEE COLLEGE 2EME SEM.pdf
 
La nouvelle femme . pptx Film français
La   nouvelle   femme  . pptx  Film françaisLa   nouvelle   femme  . pptx  Film français
La nouvelle femme . pptx Film français
 
GIÁO ÁN Dáș Y THÊM (KáșŸ HOáș CH BÀI Dáș Y BUỔI 2) - TIáșŸNG ANH 6, 7 GLOBAL SUCCESS (2...
GIÁO ÁN Dáș Y THÊM (KáșŸ HOáș CH BÀI Dáș Y BUỔI 2) - TIáșŸNG ANH 6, 7 GLOBAL SUCCESS (2...GIÁO ÁN Dáș Y THÊM (KáșŸ HOáș CH BÀI Dáș Y BUỔI 2) - TIáșŸNG ANH 6, 7 GLOBAL SUCCESS (2...
GIÁO ÁN Dáș Y THÊM (KáșŸ HOáș CH BÀI Dáș Y BUỔI 2) - TIáșŸNG ANH 6, 7 GLOBAL SUCCESS (2...
 
L'ÉVOLUTION DE L'ÉDUCATION AU BRÉSIL À TRAVERS L'HISTOIRE ET LES EXIGENCES DE...
L'ÉVOLUTION DE L'ÉDUCATION AU BRÉSIL À TRAVERS L'HISTOIRE ET LES EXIGENCES DE...L'ÉVOLUTION DE L'ÉDUCATION AU BRÉSIL À TRAVERS L'HISTOIRE ET LES EXIGENCES DE...
L'ÉVOLUTION DE L'ÉDUCATION AU BRÉSIL À TRAVERS L'HISTOIRE ET LES EXIGENCES DE...
 
Apolonia, Apolonia.pptx Film documentaire
Apolonia, Apolonia.pptx         Film documentaireApolonia, Apolonia.pptx         Film documentaire
Apolonia, Apolonia.pptx Film documentaire
 
Cours PrĂ©paration Ă  l’ISO 27001 version 2022.pdf
Cours PrĂ©paration Ă  l’ISO 27001 version 2022.pdfCours PrĂ©paration Ă  l’ISO 27001 version 2022.pdf
Cours PrĂ©paration Ă  l’ISO 27001 version 2022.pdf
 
Cours ofppt du Trade-Marketing-Présentation.pdf
Cours ofppt du Trade-Marketing-Présentation.pdfCours ofppt du Trade-Marketing-Présentation.pdf
Cours ofppt du Trade-Marketing-Présentation.pdf
 
Sidonie au Japon . pptx Un film français
Sidonie    au   Japon  .  pptx  Un film françaisSidonie    au   Japon  .  pptx  Un film français
Sidonie au Japon . pptx Un film français
 
gestion des conflits dans les entreprises
gestion des  conflits dans les entreprisesgestion des  conflits dans les entreprises
gestion des conflits dans les entreprises
 

Module management des organisations ista

  • 1. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 1 sur 102 Direction de la Recherche et de l’IngĂ©nierie de la Formation Secteur: Gestion & commerce Tronc commun Technicien SpĂ©cialisĂ© en Gestion des entreprises Module : Management des organisations Septembre 2021
  • 2. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 2 sur 102 REMERCIEMENTS La DRIF / Le CDC Gestion Commerce remercie toutes les personnes qui ont participĂ© Ă  l’élaboration de ce guide de soutien. Pour la supervision Pour la conception : Pour la validation : N.B : Les utilisateurs de ce document sont invitĂ©s Ă  communiquer Ă  la DRIF / CDC GESTION COMMERCE toutes les remarques et suggestions afin de les prendre en considĂ©ration pour l’enrichissement et l’amĂ©lioration de ce manuel. Les utilisateurs de ce document sont invitĂ©s Ă  communiquer Ă  la DRIF toutes les remarques et suggestions afin de les prendre en considĂ©ration pour l’enrichissement et l’amĂ©lioration de ce programme. Nom et prĂ©nom QualitĂ© Direction AGLAGALE MOHAMMED Directeur CDC GC DRIF Nom et prĂ©nom QUALITE affectation MEFTAH SOUNDOUS AISSA NISRINE AL TALAA ILYAS EDDAHBI SIHAM Formateur Formateur Formateur Formateur CFMOTI TIFELT ISTA OUZZANE CMC AGADIR Nom et prĂ©nom QualitĂ© affectation AMIZ AZIZA Formateur animateur DRIF AMENSSAG ABDELLATIF Formateur animateur DRIF
  • 3. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 3 sur 102 Module : Management des organisations DurĂ©e : 90 heures Objectif OpĂ©rationnel COMPORTEMENT ATTENDU Pour dĂ©montrer sa compĂ©tence, le stagiaire doit situer et analyser l’entreprise dans son environnement selon les conditions, les critĂšres et les prĂ©cisions qui suivent : PRECISIONS ‱ Identifier l’entreprise. ‱ Comprendre les interpolations entre le management de l’entreprise et l’environnement. ‱ Prendre conscience des influences extĂ©rieures ainsi que les perspectives de l’entreprise marocaine ‱ Évaluer sa capacitĂ© d’analyser l’environnement d’une organisation CONDITIONS D’EVALUATION  Individuellement.  Travail effectuĂ© Ă  partir : ✀ De situations reprĂ©sentatives des cas d’entreprises ; ✀ De consignes du formateur.  Travail effectuĂ© Ă  l’aide : ✀ De documents pertinents sur l’organisation des entreprises ; ✀ Guides d’accompagnement ; ✀ Capsules vidĂ©o en partie asynchrone du module. CRITERES GENERAUX DE PERFORMANCE  PrĂ©sentation juste et modernisĂ©e de l’activitĂ© de l’entreprise.  Exactitude de l’interprĂ©tation des informations.  MaĂźtrise des relations entre l’entreprise et ses partenaires.  RepĂ©rage de la mutation vers l’entreprise virtuelle. CONDITIONS D’ENCAISSEMENT ‱ Constituer des groupes de travail. ‱ PrivilĂ©gier les Ă©changes d’opinions entre les stagiaires et favoriser l’expression de toutes et de tous. ‱ Motiver les stagiaires Ă  entreprendre les projets proposĂ©s. ‱ Permettre aux stagiaires d’avoir une vue juste et actuelle du mĂ©tier. ‱ Organiser des visites d’entreprises reprĂ©sentatives des principaux milieux de travail. ‱ Assurer la disponibilitĂ© de la documentation et du contenu asynchrone
  • 4. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 4 sur 102 Objectif OpĂ©rationnel (suite) PRECISIONS SUR LE COMPORTEMENT ATTENDU CRITERES PARTICULIERS DE PERFORMANCE A. DĂ©crire un systĂšme entreprise. - DĂ©finition de l’entreprise. - InterprĂ©tation des relations entre les sous-systĂšmes de l’entreprise. - Identification des diffĂ©rents types d’entreprise. B. Classifier les entreprises. - Analyse correcte des interpolations entre le systĂšme entreprise et son contexte. - CritĂšres de classification des entreprises. C. DiffĂ©rencier les fonctions managĂ©riales de l’entreprise. - Distinction des diffĂ©rentes fonctions managĂ©riales de l’entreprise. - Mise en relation des fonctions managĂ©riales de l’entreprise. - Identification des mutations du systĂšme d’information et de communications des organisations. D. DĂ©crire les structures de l’entreprise. - Distinction entre les diffĂ©rentes structures : HiĂ©rarchique fonctionnelle, staff and line, Matricielle et autres. - Saisie des motivations des choix entre les diffĂ©rentes structures . - Adaptation des structures Ă  l’entreprise virtuelle. E. PrĂ©senter l’environnement de l’entreprise. - PrĂ©senter les composantes du micro et macro environnement. - Relever les actions de l’entreprise sur l’environnement. - Relever les actions de l’environnement sur l’entreprise. - S’adapter aux mutations de l’environnement de l’entreprise. (IntĂ©grer l’impact des rĂ©seaux sociaux sur l’organisation. F. Saisir l’importance de la qualitĂ© totale. - Concevoir la qualitĂ© totale. - Mettre en place la dĂ©marche qualitĂ©. - Agir pour l’amĂ©lioration de la qualitĂ©. - PrĂ©senter la dĂ©marche de certification comme arme commerciale.
  • 5. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 5 sur 102 Chapitre 1: Le conceptde l’entreprise Situation du dĂ©marrage : I. Concept de l’entreprise 1. DĂ©finition de l’entreprise L’entreprise est une entitĂ© Ă©conomique indĂ©pendante qui utilise des moyens humains, matĂ©riels et financiers (matiĂšre premiĂšre, ressources humaines, matĂ©riels
.) afin de produire ou commercialiser des biens ou de services, destinĂ©s Ă  ĂȘtre vendus sur un marchĂ© moyennant un prix, en vue de rĂ©aliser un bĂ©nĂ©fice. Entreprise= Main d’Ɠuvre + MatiĂšres + Machines = Biens et services Exemple: Boulangerie = Boulanger + Farine +Four = Pain L'entreprise a un but lucratif : rĂ©aliser des profits et gagner d'argent On distingue entre deux approches de dĂ©finition d'entreprise : ‱ L'approche traditionnelle. ‱ L'approche systĂ©mique. Dans cette vidĂ©o, nous dĂ©couvrons la notion d’entreprise d’une façon claire et concise.
  • 6. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 6 sur 102 2. L’approche traditionnelle de l’entreprise  L’entreprise est une unitĂ© de production Produire des biens et des services en combinant des facteurs de production : l’entreprise transforme des flux d’entrĂ©e (Intrants ou Inputs) en flux de sortie ( Extrants ou outputs). Les intrants peuvent ĂȘtre classĂ©s en trois catĂ©gories : Le capital technique : bĂątiments, matĂ©riels
 Le travail fourni par le personnel de l’entreprise Les consommations intermĂ©diaires : matiĂšres 1er, services
  L’entreprise est une unitĂ© de rĂ©partition des richesses : Redistribuer des revenus en partageant les richesses crĂ©Ă©es (valeur ajoutĂ©e) :l’entreprise distribue les rĂ©munĂ©rations aux agents qui ont participĂ© Ă  la rĂ©alisation de la production. o L’Etat perçoit les impĂŽts o Le personnel reçoit le salaire o Les prĂȘteurs reçoivent des intĂ©rĂȘts o Les apporteurs de capitaux reçoivent les dividendes o Les organismes sociaux perçoivent les cotisations sociales o L’entreprise garde pour elle mĂȘme les revenus non distribuĂ©s
  • 7. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 7 sur 102 Valeur AjoutĂ©e : est un indicateur Ă©conomique qui mesure la valeur ou la richesse crĂ©Ă©e par une entreprise, un secteur d’activitĂ© au cours d'une pĂ©riode donnĂ©e. VA=Production (CA)– consommation intermĂ©diaire NB: les achats et les dĂ©penses ne sont pas tous des CI Exemple: Production du pain VA= Production (prix du pain vendu)- Consom.inter (farine+levure + Ă©lectricitĂ©, eau
) CorrigĂ© : 1- La valeur de la production : VP= 10 000*50 = 500 000 DH 2- La valeur du chiffre d’affaires : CA=12 000*50 CA=600 000 DH Exemple 1: Une entreprise a produit dans une annĂ©e 10 000 biens qu’elle a vendu Ă  50 DH l’unitĂ©. En plus de sa production, elle a vendu 2000 biens stockĂ©s l’annĂ©e passĂ©e. TAF: 1- Quelle est la valeur de laproduction ? 2- Quelle est la valeur du chiffred’affaires ?
  • 8. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 8 sur 102 Exemple 2 : Une entreprise d’automobile, rĂ©alise les opĂ©rations suivantes : 1. Achat de matiĂšrepremiĂšre 2. Paiement de la facture d’eau etd’électricitĂ© 3. Achat desordinateurs 4. Paiement dessalaires 5. Paiementd’impĂŽt 6. Achat de pneus TAF : DĂ©terminez les consommations intermĂ©diaires CorrigĂ© CI : 1. Achat de MPCI 2. Paiement de la facture d’eau et d’élĂ©ctricitĂ©:CI 6. Achat de pneus: CI DĂ©penses: 3. Achat des ordinateurs:dĂ©penses 4. Paiement dessalaires 5. Paiementd’impĂŽt
  • 9. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 9 sur 102 3. L’approche systĂ©mique de l’entreprise a. DĂ©finition de systĂšme i. Exemple introductif ii. RĂ©ponse 1- Le systĂšme est un ensemble d’élĂ©ments liĂ©s logiquement entre eux, qui, rĂ©unis, concourent Ă  la rĂ©alisation d’un objectif commun. Exemples : systĂšme nerveux, digestif, solaire
 2- Etablissement de l’ofppt, entreprise, une administration 3-l’entreprise est un systĂšme qui combine des moyens humains et matĂ©riels en interaction dynamique pour rĂ©aliser un objectif :« le Profit » b. Les flux
  • 10. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 10 sur 102 Par exemple, le systĂšme OFPPT a pour objectif d’assurer aux entreprises des laurĂ©ats compĂ©tents. Pour cela, chacune de ses composantes a un rĂŽle particulier en fonction de cet objectif : - Les administrations : ont pour rĂŽle de recruter les meilleurs formateurs - Les formateurs : ont pour rĂŽle de former des stagiaires compĂ©tents - Les stagiaires : ont pour but d’acquĂ©rir les compĂ©tences nĂ©cessaires c. Composantes d’un systĂšme : Un systĂšme est un ensemble d’élĂ©ments liĂ©s logiquement entre eux, qui, rĂ©unis, concurrent Ă  la rĂ©alisation d’un objectif commun. Un systĂšme est composĂ© d’élĂ©ments en interaction il ne s’agit pas d’une simple juxtaposition d’élĂ©ments mais d’un ensemble organisĂ© de façon cohĂ©rente en fonction d’un but. d. Les caractĂ©ristiques du systĂšme l’entreprise ‱ Un systĂšme dirigĂ© : les dĂ©cisions sont organisĂ©es et hiĂ©rarchisĂ©es ‱ Un systĂšme ouvert : l’entreprise est en relation avec son environnement ‱ Un systĂšme finalisĂ© : l’entreprise poursuit des buts prĂ©cis et recherche du profit ‱ Un systĂšme hiĂ©rarchie : se dole de structures d’exĂ©cution, de direction et de contrĂŽle. ‱ Un systĂšme coordonnĂ© : s’organise pour atteindre ses objectifs ‱ Un systĂšme vivant : qui naĂźt, se dĂ©veloppe et disparaĂźt
  • 11. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 11 sur 102 EXERCICE 1 : Une organisation est un ensemble de moyens structurĂ©s constituant une unitĂ© de coordination ayant des frontiĂšres identifiables, fonctionnant en continue en vue d’atteindre un ensemble d’objectifs partagĂ©s par les membres participants. Une organisation est donc essentiellement un cadre structurĂ© pour une action, ce qui permet de regrouper toutes les formes d’entreprises. (Robbins) a-TouteorganisationsecaractĂ©risepar: Une divisionetunecoordinationdestĂącheset desactivitĂ©s, Une formalisation des rĂšgles et desprocĂ©duresde fonctionnement, UnehiĂ©rarchieetuncontrĂŽle, Une stabilitĂ©relative. b- L’entreprise doit se focaliser sur sa mission: Evite de connaitre et travailler avec ses semblables, Ne pas s’influencer par le marchĂ©, Suivre les tendances du marchĂ©, c-Toute action d’une certaine importance nepeutsefairesansunminimumd’organisation:  Les actions Ă exĂ©cutersontnombreuseset doivent ĂȘtre exĂ©cutĂ©es dans un certainordre,  Plusieurs individus (ou services) doivent collaborer pour rĂ©aliser une mĂȘme opĂ©ration,  Diviser le travail global en tĂąches plus Ă©lĂ©mentaires, ce qui implique de spĂ©cifier les tĂąches et de spĂ©cialiser les moyens employĂ©s,
  • 12. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 12 sur 102  Coordonner les tĂąches ainsi divisĂ©es pour que l’action globale souhaitĂ©e se rĂ©alise, ce qui implique de donner une finalitĂ© commune Ă  l’emploi des moyens
  • 13. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 13 sur 102 II. Le Concept du management 1. Management et organisation Ce sont deuxnotions Ă©troitement associĂ©es, en pratique et en thĂ©orie. -De la qualitĂ© du management vont dĂ©pendre le degrĂ© de rĂ©alisation des objectifs de l’organisation et sa performance. -Il est donc essentiel de dĂ©finir l’espace organisationnel avant d’étudier le concept de management. 2. DĂ©finition du management a. Illustration KNOWLE DGE Manage ment PROJEC T Manage ment OPERATI ONS Manage ment QUALITY Manage ment POLITIC AL Manage ment TEAM Manage ment PUBLIC Manage ment CHANGE Manage ment CRISIS Manage ment HR Manage ment MARKET ING Manage ment STRATE GIC Manage ment FINANCI AL Manage ment INVES TMEN T Manag ement ENTREPRENE URIAL Management Management ?? Dans cette vidĂ©o, nous dĂ©couvrons la diffĂ©rence entre les diffĂ©rents niveaux du management Ă  savoir : le management opĂ©rationnel et stratĂ©gique.
  • 14. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 14 sur 102 Ensemble de techniques de gestion d’entreprise, qui, mises en Ɠuvre, vont tenter de conduire l’entreprise Ă  atteindre un objectif commun. 3. Les Ă©tapes du management COHERENCE entre Les FinalitĂ©s Les Objectifs La Coordination L’Organisation Dans cette vidĂ©o, nous allons prĂ©senter une synthĂšse Ă  propos du management.
  • 15. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 15 sur 102 4. Les niveaux du management  MANAGEMENT STRATEGIQUE : dĂ©finit les orientations et les objectifs de l’entreprise  MANAGEMENT TACTIQUE : permet la mise en Ɠuvre des dĂ©cisions stratĂ©giques  MANAGEMENT OPERATIONNEL : concerne l’activitĂ© quotidienne de l’entreprise Ce management repose sur une double dĂ©marche : - Une analyse des ressources et des compĂ©tences de l’entreprise permettant de dĂ©gager ses forces et faiblesses. - Une analyse de l’environnement de l’entreprise pour dĂ©celer les opportunitĂ©s a saisir et les menaces Ă  Ă©viter. 5. Le manager a. la dĂ©finition du manager - Le manager est un T-man : un homme en forme de T. Il a des compĂ©tences, un grand intĂ©rĂȘt pour toutes les disciplines et une rĂ©elle ouverture d’esprit (d’aprĂšs Peter Drucker b. Mission du manager -Faire preuve de ses capacitĂ©s et de ses compĂ©tences - Etre reconnu par l’équipe - Utiliser les outils adĂ©quats. Finaliser ‱ DĂ©finir les finalitĂ©s, fixer les objectifs, prĂ©ciser les stratĂ©gies, etc
 Organiser ‱ DĂ©finir des structures, des mĂ©canismes de coordination, des procĂ©dures, un organigramme, etc
 Animer ‱ Mobiliser les ressources, orienter l’action collective vers les objectifs fixĂ©s, gĂ©rer les ressources humaines, etc
 ContrĂŽler ‱ Les rĂ©sultats, vĂ©rifier la cohĂ©rence entre finalitĂ©s et objectifs, prendre des mesures correctives, etc

  • 16. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 16 sur 102 - Remplir les missions inhĂ©rentes Ă  son rĂŽle :
  • 17. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 17 sur 102 Quiz (https://quizizz.com/join?gc=704067 Soit utilisez ce lien sur votre tĂ©lĂ©phone ou sur votre ordinateur pour accĂ©der au quizziz) OU Recopiez sur votre cahier et mettez une croix dans la case correspondante Ă  la bonne rĂ©ponse : 1- L’entreprise a des relations avec des partenaires. Elle est qualifiĂ©e de : SystĂšme autonome  SystĂšme ouvert  SystĂšme finalisĂ©  SystĂšme organisĂ© 2- Une entreprise ne peut pas vivre en autarcie :  Vrai  Faux 3- L’entreprise est :  Une personne morale  Une personne physique  Un agent Ă©conomique  Un ĂȘtre Ă©conomique  Un centre de dĂ©cisions  Un lieu d’épanouissement humain
  • 18. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 18 sur 102  Un centre de consommation 4- Parmi les rĂ©ponses suivantes, lesquelles sont fausses :  L’entreprise est un agent Ă©conomique dans la fonction principale et la production des biens et services.  L’entreprise est un agent Ă©conomique qui contribue Ă  la rĂ©partition des richesses dans la sociĂ©tĂ©.  L’entreprise est un signe de richesse personnelle  L’entreprise est un lieu de confrontation sociale  L’entreprise rĂ©ussit uniquement grĂące Ă  la compĂ©tence et aux dynamismes de son patron 5- Comment dĂ©finir l’entreprise ?  L’entreprise est un organe Ă©conomique et politique crĂ©ateur de richesses.  L’entreprise produit des biens et services en combinant du travail et des capitaux  L’entreprise produit des services Ă  destination des mĂ©nages 6- Plus une organisation est ĂągĂ©e et grande, plus elle a un comportement formalisĂ© :  Vrai  Faux 7- Cocher l’intrus parmi les niveaux de management suivants :  Management opĂ©rationnel  Management durable  Management stratĂ©gique
  • 19. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 19 sur 102 8- Il existe une seule façon de gĂ©rer les hommes :  Vrai  Faux 9- Parmi les produits suivants, lesquels sont des produits d'Ă©quipement ?  Un ordinateur  Le sucre  Un camion
  • 20. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 20 sur 102 Chapitre 2: FinalitĂ© de l’entreprise Les finalitĂ©s ou missions de l’entreprise sont les raisons pour lesquelles a eu lieu sa crĂ©ation. Il s’agit de rĂ©pondre aux questions : « Pourquoi avons-nous crĂ©Ă© l’entreprise ? » ; « Que voulons-nous devenir ? » III. FinalitĂ©s Ă©conomiques Elles concernent l’entreprise ou l’économie du pays, telles que : - Le profit - Produire et distribuer des biens etservices - Lacroissance - La pĂ©rennitĂ© (survie del’entreprise) - PrĂ©servation dupatrimoine IV. FinalitĂ©s humaines Elles concernent les personnes travaillant dans l’entreprise a) Les crĂ©ateurs ou dirigeants : renommĂ©e, prestige, accomplissementpersonnel
 b) Le personnel : - CrĂ©ation de nouveaux emplois - Reconversion professionnelle - Limiter les licenciements - Participer Ă  la formation continue - Participer Ă  la formation professionnelle - InsĂ©rer des jeunes diplĂŽmes V. FinalitĂ©s sociĂ©tales Ă©cologie Elles concernent la sociĂ©tĂ© (la population extĂ©rieure Ă  l’entreprise) : - Services Ă  la sociĂ©tĂ© : Transport ; formation ;tĂ©lĂ©communications
 - IndĂ©pendance nationale : Parfois, l’Etat crĂ©e une entreprise publique (contrĂŽlĂ©e par elle Ă  100%) pour qu’elle ne Vision stratĂ©gique Buts et objĂ©ctifs FinalitĂ©
  • 21. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 21 sur 102 soit plus dĂ©pendante d’autres pays. - Respect de l’environnement Ă©cologique par le traitement des dĂ©chets - Cette vidĂ©o reprĂ©sente une synthĂšse des finalitĂ©s de l’entreprise
  • 22. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 22 sur 102 Quiz https://quizizz.com/admin/quiz/613f67725abbb4001f87e0bf/startV4 https://quizizz.com/admin/quiz/613f5ef0344447001dd13af5 Utilisez ce lien sur votre tĂ©lĂ©phone ou sur votre ordinateur pour accĂ©der au site quizziz OU Recopiez sur votre cahier et mettez une croix dans la case correspondante Ă  la bonne rĂ©ponse : 1- L’entreprise Ă  cinq grandes finalitĂ©s :  Vrai  Faux 2- Quelles sont les principaux objectifs Ă©conomiques de l’entreprise ?  Augmenter la rentabilitĂ©  Agrandir les parts de marchĂ©  RĂ©aliser le profit  Assurer l’épanouissement humain  Permettre de rĂ©guler les activitĂ©s non polluantes 3- Quelles sont les rĂŽles Ă©conomiques de l’entreprise ?  C’est une unitĂ© de production  C’est un lieu d’épanouissement et de frustration  C’est une unitĂ© de rĂ©partition  C’est une unitĂ© 4- L’augmentation des salaires est une condition suffisante pour augmenter le rendement des salariĂ©s :
  • 23. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 23 sur 102  Vrai  Faux 5- L’entreprise est comme un jour dans une salle de casino, ne cherchant que le gain maximal :  Vrai  Faux
  • 24. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 24 sur 102 Chapitre 3: Classification des entreprises a. Exemple introductif Solution 1- Le nom de la sociĂ©tĂ© : Bassoli 2- La forme juridique : SARL 3- Le nombre d’associĂ© : 2 (Marc et nicolas) 4- Le secteur : secondaire, l’activitĂ© :BTP I. Classification selon la nature Ă©conomique Elle peut se faire selon 3 aspects : le secteur d’activitĂ© ; le type d’opĂ©rations accomplies et la branche d’activitĂ©. 1. Classification par secteur d’activitĂ© (sectorielle) On distingue 3 secteurs (activitĂ©s principales) : 1) Secteur primaire: regroupe toutes les entreprises utilisant Ă  titre principal le facteur naturel, c’est-Ă -dire, tout ce qu’on trouve dans la nature et qu’on peut le vendre tel qu’il est: 1)
  • 25. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 25 sur 102 - Agriculture ➔LĂ©gumes, fruits, cĂ©rĂ©ales
 - PĂȘche ➔Poissons, fruits demer
 - Elevage ➔Lapins,vaches
 - Mines ➔matiĂšres brutes (charbon, fer,cuivre
) b. Secteur secondaire : regroupe toutes les entreprises ayant comme activitĂ© latransformationde matiĂšres premiĂšres en produits finis (Industries) c. Secteur tertiaire : regroupe toutes les entreprises qui: -Vendent des biens sans transformation (achetĂ©s du fabricant et vendus sans transformation), on les appelle : entreprisescommerciales. - Vendent des services, on les appelle : entreprises de prestation deservices.
  • 26. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 26 sur 102 2. Classification selon le type d’opĂ©rations accomplies Chaque secteur (activitĂ© principale) est constituĂ© par un ensemble d’opĂ©rations (entreprises) : - Secteur primaire: Entreprises agricoles :oĂč le facteur naturel est prĂ©dominant et qui sont influencĂ©es par les variations climatiques (pluie, sĂ©cheresse, tempĂȘtes, soleil
) - Secteur secondaire: Entreprises industrielles :qui font de la transformation des matiĂšres premiĂšres en produitsfinis. - Secteur tertiaire: Entreprises commerciales : qui vendent des biens sans transformation, elles se divisent en:  Grossistes : qui achĂštent en grande quantitĂ© directement chez le fabricant et vendent en grande quantitĂ© auxrevendeurs.  Semi-grossistes : achĂštent du grossiste et vendent auxdĂ©taillants.  DĂ©taillants : vendent directement au consommateur final, ils peuvent acheter soit du semi-grossiste, soit du grossiste ou du fabricantlui-mĂȘme. Cette vidĂ©o reprĂ©sente une explication de la Classification des entreprises par secteur d’activitĂ©
  • 27. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 27 sur 102 Parfois, le grossiste peut vendre directement au consommateur final sans passer par les semi-grossistes ou dĂ©taillants Entreprises de prestation de services : fournissent un travail sans fabriquer d’objets, soit pour le vendre Ă  : - D’autres entreprises : services de production (transport du personnel, Ă©tudes,publicité ) - Aux individus : services de consommation (transport commun,formation
) Entreprises financiĂšres :collectent des ressources monĂ©taires auprĂšs des personnes Ă  orte capacitĂ© de financement et les distribuent aux personnes ayant un besoin de financement.
  • 28. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 28 sur 102 3. Classification selon la branche d’activitĂ© Contrairement au secteur qui regroupe des activitĂ©s variĂ©es, la branche ne regroupe que les entreprises fabriquant la mĂȘme catĂ©gorie de biens. Puisque les entreprises d’une mĂȘme branche d’activitĂ© produisent le mĂȘme bien ou service, elles : - Utilisent les mĂȘmes matiĂšres premiĂšres et mĂȘmes techniques deproduction - Ont des intĂ©rĂȘts Ă©conomiques communs qui vont les pousser parfois Ă  s’entraider et collaborer ensemble (crĂ©ation de lobby, centre de recherchecommun
) RĂ©capitulatif
  • 29. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 29 sur 102 II. Classification selon la taille (dimensionnelle) 1. Effectif du personnel employĂ© - Petite entreprise : 1 Ă  10personnes - Moyenne entreprise : De 10 Ă  500personnes - Grande entreprise : plus de 500personnes L’importance selon la taille dĂ©pend surtout de l’activitĂ©. 2. Chiffre d’affaires Il permet d’avoir une idĂ©e sur le volume des transactions de l’entreprise avec ses clients. Parfois, il peut nous induire en erreur, supposant qu’une entreprise rĂ©alise pendant 5 annĂ©es consĂ©cutives un chiffre d’affaires annuel de 1 millions de DH, on pensera qu’elle est une grande entreprise, toutefois, durant les 5 annĂ©es, elle n‘arrive pas Ă  avoir un bĂ©nĂ©fice 3. Valeur ajoutĂ©e Pour rĂ©aliser leurs productions, les entreprises consomment des biens et des services achetĂ©s Ă  l’extĂ©rieur (consommations intermĂ©diaires), c’est- Ă -dire achetĂ©s Ă  d’autres entreprises (fournisseurs). Et donc, la valeur ajoutĂ©e, c’est ce que l’entreprise a produit (Production) dĂ©duction faite de ce qu’elle a achetĂ© de l’extĂ©rieur (consommations intermĂ©diaires) Donc la VA est la richesse crĂ©Ă©e par l’entreprise La valeur ajoutĂ©e sera rĂ©partie entre les diffĂ©rents facteurs de production qui ont participĂ© Ă  sa rĂ©alisation, comme suit : Valeur AjoutĂ©e = Production – Consommations intermĂ©diaires
  • 30. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 30 sur 102 III. Classification juridique (selon la loi ) On distingue : 1. Entreprises du secteur public OĂč l’État est prĂ©sent dans le capital : a.Entreprise publique : appartient en totalitĂ© Ă  l’État (100% ducapital) b. Entreprise semi-publique: appartient Ă  l’État et Ă  des personnes privĂ©es qui participent au financement (capital) et Ă  la gestion, mais elle est contrĂŽlĂ©e par l’État, puisqu’il dĂ©tient plus de 51% ducapital. Cette vidĂ©o reprĂ©sente la signification des organisations publiques et leurs caractĂ©ristiques.
  • 31. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 31 sur 102 2. EntreprisesprivĂ©es OĂč le capital est dĂ©tenu Ă  100% par des personnes privĂ©es. a.Entreprise individuelle: appartient en totalitĂ© Ă  une seule personne qui rĂ©alise son activitĂ© en son nom propre, et par consĂ©quent, il risque mĂȘme ses biens personnels, si son activitĂ© ne lui activitĂ© ne lui permet pas de rembourser ses dettes. b.Entreprise sociĂ©taire (sociĂ©tĂ©) (voir dĂ©tail en annexe): crĂ©Ă©e suite Ă  un contrat entre 1 personne ou plus, qui rĂ©aliseront leur activitĂ©, non pas en leurs propres noms, mais en nom de la nouvelle personne juridique qu’ils vont crĂ©er (la sociĂ©tĂ©), et qui aura aussi un nomjuridique. c. CoopĂ©rative: rĂ©union de personnes dĂ©sirant mettre en commun leurs compĂ©tences et ressources poursatisfaireleurbesoinsspĂ©cifiques(survie:mangeretboire;logement
)s anschercherleprofit. Toutefois, certaines coopĂ©ratives peuvent avoir comme but, la rĂ©alisation de profits. Exemple d’application : Exemple : M. Ahmed est un Ă©picier, il a empruntĂ© 100.000 DH de la banque pour dĂ©velopper son activitĂ©. Malheureusement, son activitĂ© a connu une grande crise et aprĂšs 5 ans, il n’arrive pas Ă  rembourser sa dette. La banque dĂ©cide de se faire rembourser en vendant son Ă©picerie qui vaut 70.000 DH. Ce montant Ă©tant infĂ©rieur aux 100.000 DH qu’elle a donnĂ© Ă  M. Ahmed, elle a dĂ©cidĂ© de saisir sa voiture personnelle qui vaut 30.000 DH.
  • 32. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 32 sur 102 L’entreprise « ASMAA production » est une S.A de capital 1 000 000 DH qui fabrique des articles en cuir. Elle produit de grandes familles de produits : les chaussures et les sacs. Le directeur gĂ©nĂ©ral affecte deux responsables pour chaque type de produit, appelĂ©s chef de produit. Pour chacun de ces chefs de produit, il y a un service technique qui emploie 500 personnes, un service commercial : 80 personnes, un service financier : 10 personnes, un service administratif : 10 personnes. Pour cette annĂ©e, cette entreprise a vendu 15 000 000 DH pour les chaussures et 12 000 000 DH pour les Sacs. Travail Ă  faire : 1- Il s’agit de quel type d’entreprise, selon les critĂšres : juridique, dimensionnel, sectoriel. 2- Quels sont les critĂšres de base sur lesquels avez-vous appuyĂ© votre rĂ©ponse SynthĂšse
  • 33. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 33 sur 102 Quiz https://quizizz.com/admin/quiz/613f835e8b057e001d9374b3/startV4 Utilisez ce lien sur votre tĂ©lĂ©phone ou sur votre ordinateur pour accĂ©der au site quizziz OU Recopiez sur votre cahier et mettez une croix dans la case correspondante Ă  la bonne rĂ©ponse : 1- Une entreprise dont le capital appartient Ă  la fois Ă  l’Etat ou privĂ© est une entreprise :  Publique  PrivĂ©e  Semi-publique 2- Le secteur quaternaire regroupe :  Des entreprises agricoles  Des entreprises industrielles  Des entreprises commerciales  Des entreprises opĂ©rant dans le domaine des NTIC 3- La sociĂ©tĂ© anonyme appartient aux :  SociĂ©tĂ©s de capitaux  SociĂ©tĂ©s de personnes 4- Les services offerts gratuitement par les administrations publiques sont appelĂ©s des services marchands :  Vrai
  • 34. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 34 sur 102  Faux 5- Une branche d’activitĂ© appartient toujours Ă  un secteur d’activitĂ© :  Vrai  Faux 6- Le secteur tertiaire regroupe les entreprises qui transforment les matiĂšres en produits finis :  Vrai  Faux 7- Selon leur forme juridique, comment peuvent ĂȘtre classĂ©es les entreprises ?  SociĂ©tĂ©s de personnes  SociĂ©tĂ©s de capitaux  SociĂ©tĂ©s de mixage  SociĂ©tĂ©s de coopĂ©ration  SociĂ©tĂ©s de personnelles 8- Les critĂšres de classification d’une entreprise sont :  Le secteur auquel elle appartient  Le chiffre d’affaires rĂ©alisĂ©  Le nombre de salariĂ©  Le nombre de filiales  La qualitĂ© des actionnaires
  • 35. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 35 sur 102 Chapitre 4: Fonctions managĂ©riales de l’entreprise Introduction Afin d’atteindre les objectifs fixĂ©s, d’assurer sa survie, et sa croissance, de s’adopter Ă  l’environnement et aux changements qui peuvent l’affecter, le systĂšme entreprise doit agencer, disposer et coordonner les Ă©lĂ©ments dont il dispose de la maniĂšre la plus rationnelle possible. RĂ©partition des tĂąches par grandes fonctions : L’idĂ©e d’entreprendre engendre l’idĂ©e d’organiser dont son premier objectif est l’identification des diffĂ©rentes tĂąches, des diffĂ©rentes opĂ©rations Ă  accomplir. Le regroupement de ces tĂąches et de ces opĂ©rations en unitĂ©s de travail et par activitĂ©s visant la rĂ©alisation d’un but commun est Ă  la base de la naissance de fonctions  L’identification des tĂąches : C’est Ă  partir de la naissance de l’idĂ©e d’entreprendre liĂ©e au produit Ă  rĂ©aliser ou au service Ă  rendre que le problĂšme de l’identification des diffĂ©rentes tĂąches et des personnes qui vont les accomplir devient prĂ©sent. Cette identification des tĂąches passe par : - Une analyse minutieuse de diffĂ©rentes Ă©tapes nĂ©cessaires Ă  la rĂ©alisation de la production. - Un premier regroupement des tĂąches Ă©lĂ©mentaires en tĂąches plus complexes.
  • 36. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 36 sur 102 - Un rassemblement des tĂąches complexes en activitĂ©s (acheter, vendre, produire
) donnant lieu Ă  la naissance de poste de responsabilitĂ© pilotĂ© et appelĂ© service.  Les grandes fonctions dans l’entreprise : En rĂ©alitĂ©, la mise en Ă©vidence des fonctions dĂ©pend, dans l'entreprise, de l'importance qui est donnĂ©e Ă  chacune d'elles. Cette modulation de leur importance aboutit Ă  des structures adaptĂ©es Ă  l'Ă©volution des techniques de production et de distribution d'une part, ainsi qu'Ă  celle de l'Ă©volution des conditions de travail d'autre part. Certaines fonctions ont un retentissement sur toutes les autres (Ex. les 3 fonctions de base), d'autres ont un horizon plus limitĂ©, mais toutes doivent pouvoir ĂȘtre exercĂ©es, soit par une personne, soit par un service plus ou moins Ă©toffĂ© (service fonctionnel). Il ne faut pas confondre la fonction Ă  exercer et l'organe qui l'exerce. Fayol (1841-1925) dĂ©finit 6 fonctions pour le fonctionnement d'une Entreprise : o Administrative o FinanciĂšre o Comptable o Commerciale o Technique o De sĂ©curitĂ© et sociale
  • 37. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 37 sur 102 I. Fonction administrative ou du management D’apres H.Fayol, elle se rĂ©sume en : prĂ©voir, organiser, commander, Coordonner, contrĂŽler. La fonction management n'est, ni un privilĂšge exclusif, ni une charge personnelle des Dirigeants ; elle se rĂ©partit, comme les autres fonctions, entre les divers niveaux du corps Social. Ses structures reflĂštent le degrĂ© de centralisation ou de dĂ©centralisation de l'Entreprise, parfois mĂȘme, de nos jours, le degrĂ© d'autonomie de certains groupes. 1. Missions : - Dimension Ă©conomique : ‱ Formuler ce que veut l’entreprise : les objectifs. ‱ Comprendre ce qu’est l’entreprise : points forts/ points faibles. ‱ ApprĂ©hender l’environnement : menaces / opportunitĂ©s. ‱ Formuler ce que fera l’entreprise : stratĂ©gie et programmes d’action. - Dimension humaine ‱Quels sont les acteurs en prĂ©sence : partenaires salariĂ©s. ‱Que veulent les acteurs : coopĂ©ration ou conflit. ‱Que faire avec ou contre les acteurs. - Dimension organisationnelle ‱Type et forme de structures 2. TĂąches de la fonction management:  D’information : recueillir en permanence l’information propre Ă  l’entreprise ou de son
  • 38. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 38 sur 102 Environnement ;  D’analyse : comprĂ©hension des problĂšmes et de leurs causes ;  De choix des objectifs : processus de dĂ©cision, de hiĂ©rarchisation des objectifs, les quantifier, et les faire connaĂźtre ;  De formulation des politiques et des stratĂ©gies : dĂ©finir les lignes de conduite, prĂ©voir les RĂ©sultats attendus ;  D’organisation : consistent Ă  planifier, et prĂ©ciser comment (moyens, dĂ©lĂ©gation, structures, ProcĂ©dures et mĂ©thodes) ;  D’animation et de motivation des hommes : informer, communiquer, mobiliser les Ă©nergies et les compĂ©tences dans une mĂȘme direction, celle des objectifs ;  De contrĂŽle : mesurer les rĂ©sultats obtenus, les comparer aux objectifs, analyser les Ă©carts, Identifier les causes, corriger. 3. Le management des ressources humaines C’est un ensemble de connaissances, de principes et de thĂ©ories qui expliquent la dynamique del’utilisation de la main-d’Ɠuvre. C’est un ensemble de pratiques et d’activitĂ©s exercĂ©es au sein d’une organisation en vue d’avoir une main-d’Ɠuvre performante, stable et satisfaite. Les thĂ©ories sont Ă©laborĂ©es sur la base de l’observation des pratiques opĂ©rationnelles en milieu de travail. D’aprĂšs Mayo (1927-1934), Usines Hawthorne de Western Electric, Maslow, Mc Gregor, Herzberg, Ces thĂ©ories reposent sur :  Reconnaissance des besoins des employĂ©s :SĂ©curitĂ©, motivation, satisfaction, Ă©quitĂ©, etc.  Valorisation des pratiques de gestion plus respectueuses des personnes :Leadership, communication et reconnaissance, participation et implication des employĂ©s. Les acteurs de la GRH sont : Dirigeants, Cadres hiĂ©rarchiques, Professionnels en RH, EmployĂ©s, Syndicats, Gouvernements.
  • 39. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 39 sur 102 Service direction - Prendre des dĂ©cisions - Coordonner les actions des diffĂ©rents services - Assumer la responsabilitĂ© des dĂ©cisions prises Service secrĂ©tariat - Saisir, gĂ©rer et faire circuler l’information Service comptable - Enregistrer les opĂ©rations et dĂ©gager pĂ©riodiquement un bilan Service financier -RĂ©unir les ressources nĂ©cessaires au fonctionnement de l’entresprise Service social - veiller Ă  l’amĂ©lioration des conditions de travail etau respect des norm sĂ©curitĂ© tant sur lespersonnes que sur les biens II. Fonction commerciale et Marketing : Elle est l'Ă©lĂ©ment moteur de l'activitĂ© de l'entreprise, Ă  la base de toutes les prĂ©visions. Beaucoup trop d'entreprises savent trĂšs bien concevoir et produire, mais ne savent pas encore vendre leurs produits de qualitĂ©. 3. La Fonction Mercatique (Marketing) ‣ DĂ©finition Le marketing semble indispensable au succĂšs de toute entreprise, il s’intĂ©resse Ă  satisfaire les consommateurs par l’offre d’un produit ou service adĂ©quat avec leurs besoins et attentes, tout en tenant compte du bĂ©nĂ©fice de l’entreprise, et de l’offre de la concurrence. ‣ DĂ©marche : Pour satisfaire les consommateurs et gĂ©nĂ©rer un bĂ©nĂ©fice le marketing intervient en plusieurs phases : ‱ Avant l’achat (analyse
) ‱ Durant l’achat (force de vente, distribution...) ‱ AprĂšs l’achat (service aprĂšs-vente, actions de fidĂ©lisation 
.) o Phase d’analyse (avant) ‱ Diagnostic interne ‱ Diagnostic externe ‱ Le marchĂ©
  • 40. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 40 sur 102 ‱ Le comportement du consommateur ‱ La concurrence ‱ La distribution MalgrĂ© l’inconscience des consommateurs de l’effort qu’accorde le marketing Ă  cette phase de recherche, cette derniĂšre reste la base de tout objectif ou stratĂ©gie choisis par l’entreprise. ‣ Fixation des objectifs Le marketing a une forte relation avec le dĂ©partement financier de l’entreprise (CA, volume de ventes et part de marché ) Le marketing fait toujours attention Ă  la cible ainsi qu’aux concurrents Ă  travers : ‱ Segmentation du marchĂ© ‱ Choix d’une cible ‱ Choix d’un positionnement. ‣ Choix stratĂ©giques Selon la cible et les objectifs marketing, l’entreprise choisit sa stratĂ©gie : ‱ Diversification produit ‱ Diversification marchĂ© ‱ Diversification pure et simple ‱ Concentration ‣ Plan d’action Le mix marketing doit ĂȘtre cohĂ©rent avec les objectifs, la stratĂ©gie ainsi qu’à la cible visĂ©e. ‣ ContrĂŽle Le contrĂŽle d’efficacitĂ© des stratĂ©gies adoptĂ©es ainsi que du plan marketing peut intervenir pour l’évolution de l’entreprise en termes de part de marchĂ© et de son portefeuille client. ‣ Conclusion Pour que le marketing gĂ©nĂšre beaucoup de succĂšs (atteinte des objectifs), l’entreprise doit consacrer un budget important, qui rembourse la communication, les promotions, lesrecherches 
dont on doute leur efficacitĂ© immĂ©diate, puisque le marketing n’est pas une science exacte
  • 41. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 41 sur 102 4. La Fonction Commerciale ‣ DĂ©finition Juridiquement, la vente est le transfert de propriĂ©tĂ© d’une personne (physique ou morale) Ă  une autre, avec une contrepartie pĂ©cuniaire. La vente est une nĂ©gociation (les intĂ©rĂȘts ne sont en effet ni totalement conciliables, ni totalement inconciliables) qui met en jeu une relation (c’est la part de l’affectif) mĂ©diatisĂ©e par un objet (c’est la part des lois du marchĂ© et des techniques qui s’y rapportent) rĂ©pondant Ă  des attentes ou Ă  des besoins de personnes appelĂ©es clients actuels ou potentiels. La profession du vendeur peut ĂȘtre exaltante ou dĂ©primante, tout dĂ©pend de l’attitude du vendeur et de sa capacitĂ© Ă  assumer le succĂšs ou la dĂ©ception. ‣ Organisation du travail de la force de vente (Équipe commerciale interne et externe) Elle peut ĂȘtre rĂ©sumĂ©e dans le schĂ©ma suivant
  • 42. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 42 sur 102 ‣ Organisation des tournĂ©es commerciales La dĂ©signation des secteurs et des tournĂ©es doit tenir compte des critĂšres suivants : ‱ Les types de clientĂšle (particuliers, entreprises); ‱ LecoĂ»t ; ‱ Letemps ; ‱ Le nombre de clients par rapport aux frĂ©quences des visites (ex. client Ă  visiter une fois par semaine, par mois...); ‱ La concentration gĂ©ographique de dĂ©placement (ex. zones montagneuses,); ‱ Le domicile du reprĂ©sentant ; ‱ Le type de produit ; ‱ Les qualitĂ©s et exigences des vendeurs (rapiditĂ© et efficacitĂ©); ‣ Le profil du bon vendeur Il doit maĂźtriser 10 rĂšgles fondamentales : 1. ConnaĂźtre le produit 2. ConnaĂźtre le prospect 3. Savoir ĂȘtre mĂ©thodique 4. Savoir rĂ©ussir le premier contact 5. Être acceptĂ©e comme personne 6. CrĂ©er le besoin 7. Savoir traiter les objections 8. Savoir maĂźtriser l’argumentaire 9. Savoir conclure la vente 10. Savoir conserver un client en sachant gĂ©rer une rĂ©clamation.
  • 43. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 43 sur 102 III. Fonction comptable et financiĂšre 1. La Fonction financiĂšre Il faut des capitaux gĂ©rĂ©s avec compĂ©tence pour faire vivre une entreprise et, parmi ces Capitaux, des disponibilitĂ©s suffisantes ou du crĂ©dit. L'autofinancement consiste Ă  Financer l'entreprise par prĂ©lĂšvement sur ses propres bĂ©nĂ©fices pour permettre son DĂ©veloppement. ‣ Missions : GĂ©rer les ressources et les moyens financiers nĂ©cessaires Ă  l’activitĂ© ‱ Tenue des comptabilitĂ©s ‱ Suivi des encaissements et dĂ©caissements ‱ Gestion des concours financiers ‱ Placement des ressources dĂ©gagĂ©es Fournir l’information financiĂšre aux dĂ©cideurs Remplir les obligations lĂ©gales et fiscales ‣ Objectifs : PossĂ©der une information comptable et financiĂšre fiable et ponctuelle ‱ Obtenir les meilleures conditions financiĂšres ‱ RĂ©duire les frais administratifs de gestion ‣ Obligations :
  • 44. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 44 sur 102 ‱ Respecter l’équilibre entre rentabilitĂ© et liquiditĂ©, pour maĂźtriser le dĂ©veloppement de L’entreprise
  • 45. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 45 sur 102 2. La Fonction comptable Elle permet de voir Ă  tout instant comment sont utilisĂ©s les capitaux par la comptabilitĂ© GĂ©nĂ©rale qui saisit les mouvements entre l'Entreprise et les tiers : ‱ Actionnaires, associĂ©s, prĂȘteurs. ‱ Fournisseurs de moyens et de matiĂšres, fournisseurs de services. ‱ SalariĂ©s. ‱ Clients...etc. Et par la comptabilitĂ© analytique d'exploitation ou la comptabilitĂ© industrielle qui ne traite que des mouvements internes et les Ă©claire ; elle s'intĂ©resse donc aux coĂ»ts, aux prix de Revient. Les donnĂ©es utiles pour la comptabilitĂ©
  • 46. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 46 sur 102
  • 47. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 47 sur 102 IV. Fonction Achat et Logistique C'est l'ensemble des opĂ©rations qui permettent de mettre Ă  la disposition d'un utilisateur un bien ou un service non disponible dans l'entreprise correspondant Ă  un besoin dĂ©fini en quantitĂ© et en qualitĂ© dans un temps dĂ©terminĂ© Ă  un coĂ»t minimum. Assurer la continuitĂ© et la fiabilitĂ© des flux de matiĂšres premiĂšres, produits finis ou semi finis, depuis la conception d'un produit jusqu'Ă  sa rĂ©ception par le client. Le service achats a deux objectifs : 1. L’achat L'acheteur est animateur, gestionnaire et nĂ©gociateur. Il Ă©tablit et applique la politique d'achat en respectant les impĂ©ratifs de qualitĂ©, coĂ»ts, dĂ©lais et service. Il prospecte des fournisseurs potentiels et assure une veille sur les nouveaux produits. Enfin, il joue le rĂŽle d'interface entre les fournisseurs et les services internes utilisateurs 2. L’approvisionnement Les objectifs sont de : ‱ Rechercher une qualitĂ© adaptĂ©e au service que la clientĂšle attend du produit fabriquĂ© : c'est l'analyse de la valeur. L’analyse de la valeur conduit Ă  analyser un produit dans une optique fonctionnelle, en Ă©tudiant les fonctions qu'assurent ce produit. L'objectif est de produire de façon optimale, les fonctions essentielles qu'il doit remplir et elles seules. Il faut Ă©liminer les fonctions gadgets, et garantir un niveau de qualitĂ© minimale pour respecter un coĂ»t minimal. ‱ Obtenir la qualitĂ© optimale. Il faut Ă©viter d'acheter de la qualitĂ© maximale. Il faut rĂ©aliser la meilleure livraison prix/qualitĂ©/dĂ©lai de livraison. D'aprĂšs cela, on dĂ©termine les services et la quantitĂ©. ‱ Contribuer Ă  amĂ©liorer la rentabilitĂ© de l'entreprise en agissant sur les coĂ»ts, et en s'efforçant de rĂ©duire les coĂ»ts d'achat, et en amĂ©liorant la gestion des fonds.
  • 48. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 48 sur 102 ‱ Transmettre aux autres services de l'entreprise des informations sur le marchĂ© amont. ‣ DĂ©termination des besoins et Cahier des charges Les besoins non rĂ©pĂ©titifs sont les besoins de biens qui se produisent une fois et ne se rĂ©pĂštent pas; (exemple : les biens d'Ă©quipement). Les besoins rĂ©pĂ©titifs qui se rĂ©pĂštent (exemple : les matiĂšres premiĂšres, ou composants). Un cahier des charges va prĂ©ciser toutes les caractĂ©ristiques d'un besoin. Il faut dĂ©finir ensuite les quantitĂ©s, discuter les pĂ©riodes de livraison. L'approvisionnement, pour les besoins rĂ©pĂ©titifs, fait appel Ă  des techniques d'optimisation de la gestion d'approvisionnement. ‣ La provocation des offres L'appel d'offre est une demande de prix, une demande de facture pro forma. La demande de prix comporte :  Un descriptif du produit.  Les dĂ©lais de livraisons souhaitĂ©s  Le volume global sur pĂ©riodicitĂ©.  Les lieux de production Ă  livrer.  Le cas Ă©chĂ©ant, une fourchette de prix est Ă  dĂ©conseiller.  L'appel d'offre s'adresse Ă  un nombre restreint de fournisseurs (dans la presse spĂ©cialisĂ©e au niveau national, voire au niveau international). ‣ La synthĂšse des informations : le tableau des comparaisons Il doit y avoir : ‱ Les caractĂ©ristiques du produit. ‱ Les conditions de prix. ‱ Les dĂ©lais et conditions de livraisons. ‱ Les services annexes Ă  la vente. ‱ Les dĂ©lais et les conditions de paiement. ‱ Les dĂ©tails trĂšs techniques sur la qualitĂ©. ‣ Le choix du fournisseur a - Analyse du tableau comparatif : On ne doit pas hĂ©siter Ă  faire un systĂšme de notation. On ne doit pas regarder que le prix, et comparer les produits avec les autres Ă©lĂ©ments par rapport aux caractĂ©ristiques. b - Recours Ă  des formes modernes de nĂ©gociation: (Analyse de la valeur)
  • 49. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 49 sur 102 Remarque : Le choix se fera entre un ou plusieurs fournisseurs. Mais le choix d’un seul fournisseur a pour a pour avantage le partenariat; mais un inconvĂ©nient, la dĂ©pendance ‣ L’acte d’achat a – L’importance de la commande : C'est un vĂ©ritable contrat. il faut prĂ©voir des clauses suspensives. Il faut des qualitĂ©s de nĂ©gociation. Il y a des aspects juridiques importants. La commande est la fin de l'approvisionnement, et le dĂ©but du processus de production. b – ParticularitĂ© de la commande : Elle doit ĂȘtre dĂ©clarĂ©e par Ă©crit. Elle doit reprendre tous les Ă©lĂ©ments de la demande de prix. Elle doit ĂȘtre diffusĂ©e dans l'entreprise Ă  tous les services. ‣ L’aprĂšs-achat Il faut surveiller les dĂ©lais, le stockage et le dĂ©stockage des produits
  • 50. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 50 sur 102 3. La logistique Ensemble des opĂ©rations qui permettent de mettre Ă  disposition le bon produit au bon moment au bon endroit Ă  moindre cout. La chaine logistique comprend :  La logistique industrielle  La logistique de stockage  La logistique de distribution
  • 51. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 51 sur 102 V. Fonction technique ou de production Pour produire, une entreprise a besoin d’un ensemble d’élĂ©ments que l’on appelle les facteurs de production. On classe ces derniers en 3 catĂ©gories : ‱ Le facteur travail ‱ Le facteur capital ‱ Les consommations intermĂ©diaires ‣ Le facteur Travail Il dĂ©signe l'ensemble des heures de travail effectuĂ©es par les personnes qui travaillent dans l'entreprise, salariĂ©es ou non (pour dĂ©signer l'ensemble du personnel, on parle de ressources humaines). ‣ Le facteur Capital Il dĂ©signe l'ensemble des heures de travail effectuĂ©es par les personnes qui travaillent dans l'entreprise, salariĂ©es ou non (pour dĂ©signer l'ensemble du personnel, on parle de ressources humaines). Bureau d ’étude - Concevoir les types de produits Ă  fabriquer ou les services Ă  proposer Bureau des mĂ©thodes - PrĂ©voir les moyens matĂ©riels (outils, machines - DĂ©terminer les conditions de fabrication Service achats - Rechercher les fournisseurs de matiĂšre premiĂšre et de matĂ©riel, passer les commandes service gestion des stocks - gĂ©rer les stocks et dĂ©finir les commandes Atelier - PrĂ©parer, exĂ©cuter et contrĂŽler la fabrication ‣ Les consommations intermĂ©diaires AppelĂ©es parfois capital circulant ; il s'agit des biens ou services qui disparaissent ou sont transformĂ©s au cours du processus de production. Le capital et le travail sont deux facteurs de production qui ne disparaissent pas dans le processus de production qui permettent de transformer les consommations intermĂ©diaires pour produire des biens et services. Les fonctions suivantes sont des composantes de la fonction technique ou de «Production » ‱ Recherches ‱ Études
  • 52. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 52 sur 102 ‱ PrĂ©paration du travail : - MĂ©thodes - Ordonnancement, lancement ExĂ©cution (ou fabrication) - Outillage - Magasinage de matiĂšres premiĂšres et de produits semi-ouvrĂ©s - ContrĂŽle ‣ Missions : ‱ Mettre au point les produits rĂ©pondant aux besoins du marchĂ© ‱ Concevoir les procĂ©dĂ©s et mĂ©thodes de fabrication ‱ DĂ©finir et organiser les moyens humains et matĂ©riels de production ‱ Fabriquer les produits dans de bonnes conditions de quantitĂ©s, qualitĂ©, coĂ»ts, et dĂ©lais ‣ Objectifs : ‱ Volumes de production ‱ QualitĂ© des produits ‱ CoĂ»ts de fabrication ‱ DĂ©lais de livraisons ‣ Obligations : ‱ Recherche et dĂ©veloppement (innovation) ‱ ProductivitĂ© (organisation)
  • 53. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 53 sur 102 Conclusion : L’organisation interne d’une entreprise en diffĂ©rentes fonctions a souvent le dĂ©fi de la production d’une qualitĂ© acceptable et reconnue par ses clients qui lui permettra facilement l’atteinte de ses objectifs commerciaux, financiers, techniques et de GRH. La QualitĂ© Ă©tant l’ensemble des propriĂ©tĂ©s et caractĂ©ristiques d’un produit ou service qui lui confĂšre l’aptitude Ă  satisfaire des besoins exprimĂ©s ou implicites. De plus en plus, la qualitĂ© devient une fonction autonome et spĂ©cialisĂ©e qui s’impose dansl’organigramme des entreprises vu qu’elle accompagne les autres fonctions et les oriente vers une amĂ©lioration continue. Exemple d’application L’entreprise « Energisol SARL » produit et vend et vend et installe des panneaux solaires. CrĂ©Ă©e en 2016, cette entreprise fait partie de l’industrie des Ă©nergies renouvelables. Pour atteindre ses objectifs, Energisol doit assurer un certain nombre de taches assumĂ©es par diffĂ©rents services et La fonction fonctions. Six fonctions sont reprĂ©sentĂ©es au sein de cette entreprise :  La fonction approvisionnement  La fonction production  La fonction commerciale  La fonction GRH  La fonction financiĂšre  La fonction logistique Dans le tableau ci-dessous, veuillez, pour chaque tache, identifier par une croix, la fonction mobilisĂ©e, au sein de cette entreprise :
  • 54. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 54 sur 102 Taches Approvisionneme nt Production Commerciale FinanciĂšre GRH Logistique Charger dans les camions les kits solaires Ă  fournir aux clients Passer une commande de batteries solaires RĂ©gler par chĂšques bancaires les factures de 2 fournisseurs PrĂ©parer les commandes de kits a fournir aux clients Organiser les stages de formation des reprĂ©sentants Planifier les congĂ©s annuels du personnel Établir les ordres de fabrication Installer des rails pour l’exposition qui aura lieu dans la salle de confĂ©rence de l’entreprise Demander au banquier une autorisation de dĂ©couvert DĂ©finir les caractĂ©ristiques techniques d’un panneau solaire Passer commande chez Casanet de 3
  • 55. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 55 sur 102 imprimantes et un nouveau PC RĂ©diger le contrat le travail du nouvel ingĂ©nieur qui sera en fonction Ă  partir de Mai Installer chez M. Quito le nouveau systĂšme de pompe solaire pour lequel il a renvoyĂ© le devis signe RĂ©pondre affirmativement a une demande de sponsor soumise par l’école « Le petit Poucet » Solution Taches Approvisionn ement Production Commerciale FinanciĂšre GRH Logistique Charger dans les camions les kits solaires Ă  fournir aux clients x x Passer une commande de batteries solaires x RĂ©gler par chĂšques bancaires les factures de 2 fournisseurs x PrĂ©parer les commandes de kits a fournir aux clients X Organiser les stages de formation des reprĂ©sentants x x
  • 56. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 56 sur 102 Planifier les congĂ©s annuels du personnel X Etablir les ordres de fabrication x Installer des rails pour l’exposition qui aura lieu dans la salle de confĂ©rence de l’entreprise x Demander au banquier une autorisation de dĂ©couvert x DĂ©finir les caractĂ©ristiques techniques d’un panneau solaire x Passer commande chez Casanet de 3 imprimantes et un nouveau PC X RĂ©diger le contrat le travail du nouvel ingĂ©nieur qui sera en fonction a partir de Mai x Installer chez M. Quito le nouveau systĂšme de pompe solaire pour lequel il a renvoyĂ© le devis signe x RĂ©pondre affirmativement a une demande de sponsor soumise par l’école « Le petit Poucet » x x
  • 57. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 57 sur 102 Quiz https://quizizz.com/admin/quiz/613f87b712e4fc001d98032f/startV4 Utilisez ce lien sur votre tĂ©lĂ©phone ou sur votre ordinateur pour accĂ©der au site quizziz OU Recopiez sur votre cahier et mettez une croix dans la case correspondante Ă  la bonne rĂ©ponse : 1- Comment s’appelle le service qui conçoit de nouveaux produits ?  Le service R et D  Le service des bonnes idĂ©es  Le service marketing et commercial 2- La vente des produits et services est gĂ©rĂ©e par :  Le service de direction  Le service comptable  Le service commercial et marketing 3- Qui met en Ɠuvre les moyennes de production pour fabriquer des produits ?  Tout le monde  Le service technique et production  Les salariĂ©s 4- Le fournisseur de marchandises est un facteur de production :  Vrai  Faux 5- Combien de fonctions possĂšdent l’entreprise ?  4
  • 58. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 58 sur 102  7  10 6- Quelle fonction occupe le chef d’entreprise ?  La fonction de direction.  La fonction de surveillance  La fonction financiĂšre 7- De quoi s’occupe la fonction approvisionnement et achats ?  D’approvisionner les diffĂ©rents services pour garantir une bonne marche de l’entreprise  Des commandes de pains au chocolat le matin  Des commandes auprĂšs des fournisseurs de l’entreprise 8- L’ensemble des salariĂ©s depuis leurs embauches est gĂ©rĂ© par quel service ?  Le service ressources humaines.  Le service production  Le service comptable
  • 59. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 59 sur 102 Chapitre 5: Les structures de l’entreprise Introduction L’entreprise est un systĂšme qui a diffĂ©rentes finalitĂ©s, pour les atteindre, elle doit s’organiser et se structurer, pour cela, elle va diviser les tĂąches, coordonner le travail et rĂ©partir les responsabilitĂ©s et les pouvoirs. I. La structure de l’entreprise : nature et choix. 1. La nature de la structure d’entreprise La structure dĂ©crit la façon dont les taches sont rĂ©parties, la maniĂšre dont le pouvoir est exercĂ©, et les relations entre les divers Ă©lĂ©ments du systĂšme (coordination). Une structure est reprĂ©sentĂ©e par un organigramme (c’est un schĂ©ma ou un graphique reprĂ©sentant le processus rĂ©el de l’exercice du pouvoir, la rĂ©partition des taches, les liens formels entre les diffĂ©rents services). 2. les dĂ©terminants du choix de la structure. Il n’existe pas de structure idĂ©ale pour l’entreprise. Le problĂšme revient alors Ă  dĂ©terminer les facteurs qui poussent les entreprises Ă  choisir telle ou telle structure. Les principaux dĂ©terminants de choix d’une structure - La taille de l'entreprise. - La diversification du produit. - Culture managĂ©riale des dirigeants. - La complexitĂ© des activitĂ©s de l'entreprise. - La stabilitĂ© de l’environnement de de l'entreprise. II. Les types de structures 1. La structure hiĂ©rarchique
  • 60. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 60 sur 102 La structure hiĂ©rarchique repose sur : ‣ L’unitĂ© de commandement : chaque subordonnĂ© ne reçoit d’ordre que d’un seul chef lequel relĂšve aussi d’un seul supĂ©rieur et ainsi de suite. ‣ La dĂ©lĂ©gation de l’autoritĂ© : c’est la transmission de l’autoritĂ© par un supĂ©rieur hiĂ©rarchique un subordonnĂ©. On dĂ©lĂšgue uniquement l’autoritĂ© mais le supĂ©rieur reste responsable des rĂ©sultats des dĂ©cisions prises par le subordonnĂ©. ‣ Le principe de la responsabilitĂ© absolue : c’est l’obligation pour un subordonnĂ© d’accomplir les tĂąches qui lui sont assignĂ©s et d’expliquer les rĂ©sultats non satisfaisants obtenus. 2. La structure fonctionnelle
  • 61. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 61 sur 102 ‣ Pour Ă©viter qu’un seul chef contrĂŽle plusieurs activitĂ©s dĂ©passant ses capacitĂ©s, les entreprise ont Ă©voluĂ© vers une nouvelle structure dans laquelle chaque subordonnĂ© dĂ©pend de plusieurs chefs, chacun d’eux ayant une autoritĂ© limitĂ©e Ă  sa spĂ©cialitĂ©, appelĂ©e autoritĂ© fonctionnelle. ➡ La structure fonctionnelle repose sur : ‣ La multiplicitĂ© des commandements : chaque subordonnĂ© reçoit les ordres de plusieurs chefs. ‣ La dĂ©lĂ©gation de l’autoritĂ© : c’est la transmission de l’autoritĂ© par un supĂ©rieur hiĂ©rarchique Ă  un subordonnĂ©. ‣ Le principe de la responsabilitĂ© relative : aux spĂ©cialitĂ©s de chaque organe. 3. La structure hiĂ©rachico-fonctionnelle (staff and line) ‣ C’est une structure qui repose sur l’unicitĂ© de commandement (1 seul chef pour chaque subordonnĂ©) reprĂ©sentĂ©e par des organes hiĂ©rarchiques qui disposent, seuls, de l’autoritĂ©. ‣ Mais en mĂȘme temps, ces organes hiĂ©rarchiques ont la nĂ©cessitĂ© de recourir (consulter) Ă  des spĂ©cialistes, appelĂ©s « Etat Major », qui ont une fonction de conseil, d’étude et de contrĂŽle.
  • 62. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 62 sur 102 ‣ Ils ressemblent aux fonctionnels par leurs activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es sauf qu’ils n’ont pas d’autoritĂ©, mais une simple fonction de conseil de l’organe hiĂ©rarchique auquel ils sont rattachĂ©s. ‣ En gĂ©nĂ©ral, l’Etat Major n’existe qu’aux Ă©chelons Ă©levĂ©s de la hiĂ©rarchie. 4. La structure divisionnelle ‣ Structure oĂč l’entreprise dĂ©centralise le pouvoir et les dĂ©cisions par divisions crĂ©Ă©es selon une logique de produit, de marchĂ©, de couple produit-marchĂ©, d’activitĂ© ou de type de clientĂšle. Chaque division a une certaine autonomie. ‣ Cette structure est utilisĂ©e par les grandes entreprises dĂ©veloppant plusieurs produits, car elle permet une bonne coordination, puisque le responsable de chaque division s’occupe de toute la vie du produit. ‣ Cette structure repose sur une division donnant naissance Ă  la crĂ©ation de mes correspondants soit aux diffĂ©rents : ➡ Produits ou famille de produits. ➡ Zones gĂ©ographiques. ➡ CatĂ©gories de clients
  • 63. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 63 sur 102
  • 64. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 64 sur 102 5. La structure matricielle ‣ Structure dĂ©coupĂ©e Ă  la fois par produit ou par projet et par fonction spĂ©cialisĂ©e. ‣ Repose sur la dualitĂ© de commandement, chaque subordonnĂ© aura 2 supĂ©rieurs, un chef de projet Ă©voluant en fonction des besoins et un supĂ©rieur fonctionnel permanent.
  • 65. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 65 sur 102 Exemple d’application : Vous venez juste d’intĂ©grer l’entreprise TEXTO spĂ©cialisĂ©e dans la formation et la commercialisation des imprimantes et des photocopieurs. L’entreprise est en phase de restructuration et le Directeur Commercial met Ă  votre disposition l’organigramme actuel pour son analyse 1- Citez les principaux facteurs de choix d’une structure 2- De quel type de structure s’agit-il ? 3- Quels sont les avantages de ce type de structure? 4- Quels sont les inconvĂ©nients de ce type de structure? Solution 1- Les principaux facteurs de choix d’une structure : La taille, la technologie, l’environnement, la formation des dirigeants 2- Il s’agit d’une structure hiĂ©rarchique 3- Avantages : simple et facile Ă  mettre en place, permet la communication entre le sous- systĂšme, l’autoritĂ© et la compĂ©tence sont bien dĂ©finies 4- InconvĂ©nients : risque de dĂ©formation de l’ordre donnĂ©, difficultĂ©s de trouver des responsables compĂ©tents, responsables submergĂ©es de tĂąches ce qui risque de perturber la marche normale du systĂšme Avantages et inconvĂ©nients des structures
  • 66. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 66 sur 102 III. Adaptation des structures Ă  l’entreprise virtuelle 1. DĂ©finition de l’organisation virtuelle L’organisation virtuelle se fonde plus sur le tĂ©lĂ©-travail, en optimisant les possibilitĂ©s d’Internet et du travail collaboratif Ă  distance. De nombreux prestataires de conseil travaillent ainsi, rĂ©duisant la structure Ă  sa plus simple expression. ‣ Parfois appelĂ©e organisation en rĂ©seau, l’organisation virtuelle est une structure modulaire composĂ©e d’un noyau central de taille rĂ©duite et de fonctions satellites, sous-traitĂ©es. ‣ C’est la structure moderne par excellence, qui coĂŻncide avec le dĂ©veloppement de l’auto entrepreneuriat et de la multi activitĂ©s des travailleurs modernes 2. Adaptation des structures Ă  l’organisation virtuelle La migration des structures organisationnelles hiĂ©rarchiques vers des formes plus souples et organiques a remis en question plusieurs points fondamentaux d’opposition entre la structure classique et la structure libĂ©rĂ©e. En termes de structure, on peut en relever trois : ‣ La fin des longues boucles de contrĂŽle : en application du principe « c’est celui qui fait qui sait », les acteurs de terrain deviennent experts de leur mĂ©tier. Ceci supprime les coĂ»ts importants de contrĂŽle, car on estime que dans l’industrie chaque manager consacre la moitiĂ© de son temps au contrĂŽle et au reporting. ‣ Le principe de l’autonomie des acteurs : il accompagne l’idĂ©e que l’humain est loyal et compĂ©tent. C’est une valeur forte qui permet l’autonomie et la responsabilisation. Cette autonomie se dĂ©cline en trois sous- composantes : ➡ L’auto-direction : chaque acteur et chaque Ă©quipe dĂ©terminent leur projet en respectant la vision du dirigeant ; ➡ L’auto-organisation : l’acteur est autonome dans sa façon de faire ; ➡ L’auto-contrôle : pas de censeur, ni d’instrument de contrôle, c’est l’acteur qui se contrôle lui-même. ‣ Le modĂšle organisationnel devient alors la pyramide managĂ©riale inversĂ©e : le management est au service des employĂ©s (et non l’inverse !), eux-mêmes au service des clients. Le leader aide Ă  la rĂ©flexion et donne du sens Ă  l’action de l’équipe. ‣ Certains experts estiment qu’on peut ainsi passer de 7 Ă  2 niveaux de hiĂ©rarchie pour gĂ©nĂ©rer de l’agilitĂ©, des Ă©conomies et au final du bien être au travail. ‣ Une structure virtuelle est un ordre de coordination et de production sans amarre gĂ©ographique.
  • 67. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 67 sur 102 ‣ Par suite, l’entreprise virtuelle n’appartient Ă  aucun espace particulier.
  • 68. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 68 sur 102 Quiz https://quizizz.com/admin/quiz/613f90fc8a60d7001efe6dc0/startV4 Utilisez ce lien sur votre tĂ©lĂ©phone ou sur votre ordinateur pour accĂ©der au quizz OU Recopiez sur votre cahier et mettez une croix dans la case correspondante Ă  la bonne rĂ©ponse : 1- A quelle structure se rapporte la notion suivante : « elle regroupe les tĂąches sur la base de processus de travail ou des fonctions » :  Structure hiĂ©rarchique  Structure par fonction  Structure additionnelle  Structure matricielle  Structure divisionnelle 2- A quelle structure se rapporte la notion suivante : « elle regroupe les tĂąches par type de produit, de client, par unitĂ© gĂ©ographique » :  Structure hiĂ©rarchique  Structure par fonction  Structure additionnelle  Structure matricielle  Structure divisionnelle 3- A quelle structure se rapporte la notion suivante : « elle est fondĂ©e sur l’unitĂ© de commandement » :  Structure hiĂ©rarchique  Structure par fonction
  • 69. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 69 sur 102  Structure additionnelle  Structure matricielle  Structure divisionnelle 4- Dans la structure hiĂ©rarchique, chaque salariĂ© dĂ©pend de plusieurs chefs en fonction des compĂ©tences de chacun :  Vrai  Faux 5- La structure qui convient le plus aux grandes entreprises ayant une activitĂ© trĂšs diversifiĂ©e est la structure fonctionnelle :  Vrai  Faux 6- La structure oĂč le directeur est assistĂ© par une Ă©quipe de spĂ©cialistes est appelĂ©e structure staff and line :  Vrai  Faux 7- Quels sont les facteurs qui agissent sur la structure de l’entreprise ?  L’ñge  La taille  La date de naissance  L’environnement  Le systĂšme technique  La modification des salaires 8- Le besoin de pouvoir des dirigeants conduit l’entreprise Ă  dĂ©centraliser sa structure :
  • 70. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 70 sur 102  Vrai  Faux
  • 71. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 71 sur 102 Chapitre 6: L’Entreprise et son environnement a- Exemple introductif D’une maniĂšre Ă©tendue, on dĂ©finit l’environnement d’une entreprise comme Ă©tant « l’ensemble des Ă©lĂ©ments extĂ©rieurs Ă  l’entreprise en relation avec ses activitĂ©s ». I. Le Micro-environnement Le Micro-environnement de l’entreprise est constituĂ© par ses partenaires sur le marchĂ©. L’entreprise dĂ©sirant connaĂźtre son environnement spĂ©cifique doit apprĂ©cier les diffĂ©rents aspects le concernant. Cette Ă©tude de l’environnement spĂ©cifique constitue le contenu essentiel des Ă©tudes de marchĂ© rĂ©alisĂ©es par les entreprises.
  • 72. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 72 sur 102 Les clients Les fournisseurs Les concurrents Identifier les besoins DĂ©terminer leur nombre Evoluer leurs forces et leur pouvoir Envisager les Ă©volutions DĂ©terminer leur nombre Evoluer leur taille et leur pouvoir ApprĂ©cier les fournisseurs qui disposent d’un monopole
 Envisager les Ă©volutions DĂ©terminer les concurrents directs (biens similaires) et les concurrents indirects (bien de substitution). ApprĂ©cier leur force et leur pouvoir Envisager les Ă©volutions en termes de rapport de force DĂ©terminer s’il est difficile d’entrer ou d’en sortir (barriĂšres Ă  l’entrĂ©e ou Ă  la sortie)
  • 73. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 73 sur 102 II. Le Macro-environnement On distingue gĂ©nĂ©ralement sept composants diffĂ©rents qui permettent de dĂ©finir l’environnement de l’entreprise. Ces composants ont une incidence plus ou moins forte sur le fonctionnement de l’entreprise. ‣ Les facteurs gĂ©ographiques et dĂ©mographiques : Ces facteurs couvrent des domaines assez vastes. D’une part, il s’agit de l’environnement gĂ©ographique de l’entreprise (climat, qualitĂ© de l’environnement, proximitĂ© d’une zone urbaine
) qui peut avoir une influence sur la stratĂ©gie d’une entreprise (installation de Eurodisney Ă  Marne-la-vallĂ©e), de l’ensemble des infrastructures logistiques (proximitĂ© d’un aĂ©roport, d’un port ou d’une desserte autoroutiĂšre
) et enfin de la situation dĂ©mographique globale d’une nation (la structure par Ăąges de la population n’est pas neutre d’un point de vue Ă©conomique). ‣ Les facteurs socioculturels : Les besoins des agents Ă©conomiques sont souvent dĂ©terminĂ©s en partie par les modes de vie des individus, les valeurs esthĂ©tiques ou les modes de pensĂ©e (dĂ©veloppement de la consommation Ă©thique par exemple). ‣ Les facteurs juridiques et institutionnels : Ces facteurs constituent un Ă©lĂ©ment essentiel du fonctionnement de l’économie puisqu’ils dĂ©terminent les rĂšgles du jeu en vigueur sur un marchĂ© qui vont encadrer, conditionner l’activitĂ© des entreprises (rĂ©glementation juridique, sociale, fiscale
). Exemple : dĂ©rĂ©glementation du marchĂ© des TĂ©lĂ©communications. ‣ Les facteurs technologiques : Dans une situation Ă©conomique caractĂ©risĂ©e par une forte concurrence, les Ă©volutions technologiques se traduisent souvent par la remise en cause des rapports de force entre les entreprises d’un mĂȘme secteur puisque son incorporation rapide dans l’entreprise peut lui procurer un avantage compĂ©titif certain
  • 74. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 74 sur 102 durable ou temporaire (invention de nouveaux produits ou services –tĂ©lĂ©phone portable, web
). ‣ Les facteurs concurrentiels : Concernent essentiellement les partenaires directs de l’entreprise qu’ils se situent en amont ou en aval du processus productif. ➡ En amont, il s’agira du poids que les fournisseurs et plus gĂ©nĂ©ralement l’évolution des marchĂ©s des principales ressources productives peuvent avoir sur le marchĂ© de l’entreprise (exemple : Ă©volution du prix des matiĂšres premiĂšres dans certaines productions). ➡ il s’agit du marchĂ© des clients de l’entreprise, dont la structure, le nombre d’acteurs peut avoir des consĂ©quences importantes sur le devenir de la firme (exemple : les fournisseurs des entreprises de TĂ©lĂ©communication, poids des rĂ©seaux sociaux ). ‣ Les facteurs sociaux : Cela concerne un aspect interne de l’entreprise puisque l’on entend par lĂ  l’analyse de la motivation et de l’implication des personnels de l’entreprise (importance des syndicats, motivation du personnel
) qui peut inflĂ©chir les dĂ©cisions stratĂ©giques de l’entreprise. ‣ Les facteurs Ă©conomiques : Il s’agit tout d’abord du systĂšme Ă©conomique dans lequel Ă©volue l’entreprise (systĂšme capitaliste ou socialiste par exemple) mais il s’agit surtout de l’évolution des principales variables Ă©conomiques (inflation, croissance Ă©conomique, Ă©volution du taux de change
) qui a une incidence sur la politique de l’entreprise (politique d’investissement, dĂ©localisation
) Exemple d’application Indiquez dans le tableau suivant la nature de la variable en mettant une croix dans la bonne case :
  • 75. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 75 sur 102 Solution
  • 76. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 76 sur 102 III. Les flux Ă©conomiques 1. Notion de flux L’entreprise ne peut pas vivre en vase clos : pour exister et survivre il lui est indispensable d’échanger avec son environnement : Elle puise les moyens de fonctionner (travail, capitaux, ressources naturelles, informations) et vend Ă  ses clients ce qu’elle a produit. Les relations avec l’environnement se font par l’intermĂ©diaire de marchĂ©s dans un systĂšme Ă©conomique capitaliste et sont reprĂ©sentĂ©s par des flux Ă©conomiques de sens inverses. ‱ On entend par flux, un mouvement de bien, de monnaie, ou plus gĂ©nĂ©ralement de toute grandeur Ă©conomique entre deux pĂŽles Ă©conomiques au cours d’une certaine pĂ©riode. ‱ L’activitĂ© Ă©conomique donne naissance Ă  des Ă©changes qui se traduisent, le plus souvent par deux flux de sens contraires : ‱ Les flux rĂ©els : Il s’agit des flux de biens ou de service, ils sont mesurĂ©s par des quantitĂ©s physiques (tonnes, litres...). ‱ Les flux monĂ©taires : Il s’agit des flux de monnaie qui sont, plus souvent, la contrepartie des flux rĂ©els. Ils sont Ă©valuĂ©s en valeurs (dirhams, dollars...). ‱ Dans la pratique, les opĂ©rations Ă©conomiques peuvent ĂȘtre : ‣ UnilatĂ©rales : un flux unique entre agents, exemple : don ; ‣ BilatĂ©rales : des flux rĂ©ciproques entre agents, Exemple : achat d’équipement contre chĂšque
 2. La construction du circuit Ă©conomique L’ensemble des flux Ă©conomiques entre agents peut ĂȘtre visualisĂ© de maniĂšre schĂ©matique par un circuit. Par exemple, la reprĂ©sentation du circuit Ă©conomique retraçant le versement du salaire Ă  un mĂ©nage en Ă©change de sa participation Ă  l’activitĂ© productive est la
  • 77. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 77 sur 102 suivante: Le SchĂ©ma de flux pouvant exister entre une entreprise et ses partenaires : ‱Lorsqu’il retrace des flux opposĂ©s de valeurs identiques, le circuit traduit un Ă©quilibre. ‱ la construction du circuit Ă©conomique nĂ©cessite deux regroupements : ‱ Le regroupement des agents individuels en catĂ©gories homogĂšnes, les agents Ă©conomiques, dĂ©nommĂ©es Ă©galement secteurs institutionnels. ‱ Le regroupement des flux Ă©conomiques de mĂȘme nature en opĂ©rations (consommation, production
)
  • 78. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 78 sur 102 ‣ Les Ă©changes avec l’environnement peuvent s’analyser comme une boucle de rĂ©troaction : l’entreprise agit sur son environnement qu’elle influence, et ce dernier agit Ă  son tour et influence lui aussi la vie de l’entreprise. ‣ Les entreprises ne sont pas un monde Ă  part, mĂȘme si elles fonctionnent avec des rĂšgles qui leur sont propres. Les rĂšgles internes de gestion sont en partie dĂ©pendantes du fonctionnement de la sociĂ©tĂ©. La sociĂ©tĂ© Ă©volue aussi quand l’organisation des entreprises change. ‣ L’entreprise constitue un sous-ensemble important, voire dĂ©terminant, de l’économie et de la sociĂ©tĂ©. L’entreprise est une institution au mĂȘme titre que l’Etat ou la famille.
  • 79. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 79 sur 102 Qu
  • 80. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 80 sur 102 IV. L’impact des nouvelles mutations de l’environnement sur l’organisation L’entreprise bĂ©nĂ©ficie de facteurs extĂ©rieurs positifs et de services publics, et subit des Ă©lĂ©ments nĂ©gatifs et des contraintes de la part de son environnement. De façon symĂ©trique, l’environnement enregistre les retombĂ©es des actions de l’entreprise, retombĂ©es positives ou nĂ©gatives, selon les acteurs qui les subissent et le point de vue oĂč l’on se place. Il faut prĂ©ciser que la nature de l’environnement de l’entreprise n’est pas statique.
  • 81. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 81 sur 102 L’environnement de l’entreprise que nous venons de dĂ©finir change de nature : il est turbulent. La turbulence entraĂźnera des modifications dans l’environnement qui auront un impact sur l’organisation de l’entreprise. Les causes des turbulences, gĂ©nĂ©ralement relevĂ©es dans la littĂ©rature sont : la complexitĂ©, l’incertitude et le dynamisme. ‣ La complexitĂ© correspond Ă  l’hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© et Ă  l’étendue des activitĂ©s d’une organisation . ‣ L’incertitude est le manque d’information sur des facteurs environnementaux rendant impossible la prĂ©vision de l’impact d’une dĂ©cision spĂ©cifique sur l’organisation. ‣ Quant au dynamisme, il entraĂźne l’absence de modĂšles en renforçant le caractĂšre imprĂ©visible de variations des facteurs constituant l’environnement. Le dynamisme peut se trouver reprĂ©sentĂ© par la croissance du marchĂ©, la modification de la structure concurrentielle ou l’amĂ©lioration des technologies. Exemple de mutations de l’environnement : 1. La digitalisation du travail a donnĂ© naissance au tĂ©lĂ©travail et au e- commerce 2. La robotisation des postes a rĂ©duit l’effectif du personnel et a transformĂ© les compĂ©tences requises sur le marchĂ© du travail, 3. Le bouleversement de l’ordre Ă©conomique mondial a affaibli des pays riches (Allemagne) et a appauvri davantage les pays Ă©mergeants (la guerre contre le terrorisme, le rĂ©chauffement climatique ou les pandĂ©mie comme la Covid-19
..) et a bouleverse les modes de vie.
  • 82. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 82 sur 102 Quiz https://quizizz.com/admin/quiz/613f9c3dcee324001da75674/startV4 Utilisez ce lien sur votre tĂ©lĂ©phone ou sur votre ordinateur pour accĂ©der au quizz OU Recopiez sur votre cahier et mettez une croix dans la case correspondante Ă  la bonne rĂ©ponse : 1- L’environnement comprend quelques caractĂ©ristiques. Lesquelles :  La stabilitĂ©  La complexitĂ©  Le reengineering  L’hostilitĂ© 2- Quelles sont les composantes de l’environnement de l’entreprise ?  Écologique  FinanciĂšre  Communale  ConsumĂ©riste 3- Parmi les propositions suivantes, laquelle (ou lesquelles) reprĂ©sente (nt) une menace pour l’entreprise ?  DifficultĂ©s d’approvisionnement  Apparition de marchĂ© des sĂ©niors  Évolution de la mode  Augmentation du taux d’activitĂ© des femmes
  • 83. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 83 sur 102 4- Parmi les informations suivantes, laquelle (ou lesquelles) est (sont) juste (s) :  Des Ă©volutions technologiques ne crĂ©ent pas d’opportunitĂ©s de dĂ©pĂŽts de nouveaux brevets  L’augmentation du taux d’activitĂ© des femmes permet le dĂ©collage du marchĂ© des plats cuisinĂ©s  La vente par internet n’est pas un nouveau canal de distribution  La mise en place de l’euro n’est pas une menace pour les entreprises europĂ©ennes 5- Font partie de l’environnement social de l’entreprise :  La rĂ©glementation du travail  Les syndicats  La sociĂ©tĂ© toute entiĂšre  Les partis politiques 6- Quels sont les objectifs de la surveillance de l’environnement ?  DĂ©celĂ© les changements au niveau de l’environnement  Être capable d’anticiper l’évolution  Trouver des solutions optimales  Maintenir le cycle de vie de l’entreprise 7- Parmi les propositions suivantes, laquelle (ou lesquelles) reprĂ©sente (nt) des contraintes pour l’entreprise ?  Saturation d’un marchĂ© sur lequel l’entreprise est positionnĂ©e  Changement de nature de la demande qui est adressĂ©e Ă  l’entreprise  RĂ©glementation des prix  L’ensemble des agents Ă©conomiques
  • 84. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 84 sur 102  L’ensemble des relations avec l’environnement immĂ©diat de l’entreprise
  • 85. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 85 sur 102 Chapitre 7: La qualitĂ© totale I. Conception de la qualitĂ© totale 1. La qualitĂ© au centre de l’entreprise DĂ©finition de la qualitĂ© : L’association française de normalisation (AFNOR) dĂ©finit la qualitĂ© selon la norme : AFNOR NF x 50-109 : "La qualitĂ© d’un produit ou d’un service est son aptitude d'un produit ou d'un service Ă  satisfaire les besoins des utilisateurs". Toutefois le concept qualitĂ© s'est Ă©largi depuis les annĂ©es 60, il inclut le produit mais aussi les services associĂ©s (par exemple le dĂ©lai de livraison et le prix, le service aprĂšs-vente, etc.). La qualitĂ© constitue l'un des facteurs dĂ©terminants de la compĂ©titivitĂ© d'une entreprise. Relever le dĂ©fi de la qualitĂ© est une sĂ©rie d’enjeux que l’entreprise se doit d’affronter : Diminution du prix de revient (compĂ©titivitĂ©-prix) - AmĂ©lioration de l’image de marque - Diminution du coĂ»t du service aprĂšs-vente - FidĂ©lisation de la clientĂšle (compĂ©titivitĂ© hors prix) F- Augmentation de la motivation du personnel - Satisfaire les besoins des salariĂ©s - Participation active du personnel Ă  la politique de la qualitĂ© inalitĂ© CONTROLÉcono miques ER Standards, Mesure, Performance, Actions correctives, VĂ©rification, Sanctions, DĂ©viations Commerciaux Objectifs, StratĂ©gies, DĂ©cisions, Programme d’actions, Plans, TĂąches, Allocation des Ressources, PrĂ©vision, PrĂ©diction Sociaux Direction, Commandement, Communication, Motivation, Instructions, Ordres, Information, leadership ORGANISER Enjeux de la qualitĂ© tion, Recrutement, formation, ResponsabilitĂ©s, ProcĂ©dures QualitĂ© = RentabilitĂ© QualitĂ© = augmentation de la clientĂšle EMENT QualitĂ© = bon climat social
  • 86. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 86 sur 102 2. La qualitĂ© interne et la qualitĂ© externe La qualitĂ© totale signifie : La satisfaction des besoins et des exigences du client et des acteurs externes (fournisseurs, mĂ©dias, publicitaires, financiers, associĂ©s
), y compris l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral que cela implique au niveau de la sociĂ©tĂ© et le pays. C’est ce qu’on appelle la qualitĂ©externe.  La satisfaction des besoins du personnel et des contraintes inhĂ©rentes Ă  l’organisation, l’information et la gestion de la qualitĂ© totale au niveau interne. C’est ce qu’on appelle la qualitĂ©interne. II. Mises en place d’une dĂ©marche « qualitĂ© totale » 1. La dĂ©marche « QUALITÉ TOTALE » NĂ©e il y a plus de trente ans au japon, la qualitĂ© totale est une approche globale de gestion qui place le clientetlaqualitĂ©aucentredesprĂ©occupationsdel’entreprise,d’oĂčsonappellationanglaise«TotalQual ity Management » qualitĂ© des produits, qualitĂ© des processus, qualitĂ© du service : l’entreprise entre dans une dynamique de progrĂšs permanent et vise Ă  tous les stades le zĂ©rodĂ©faut. DĂ©finition: La dĂ©marche qualitĂ© est l’ensemble des actions Ă  entreprendre pour amĂ©liorer la qualitĂ©. Elle a pour but d’assureruntravailbienfaitentoutescirconstancesdepuislaprĂ©paration(conceptionduproduits)jusqu ’au suivi (contrĂŽle, service aprĂšs-vente), en passant par la rĂ©alisation (production etdistribution). La nouvelle conception de la qualitĂ©: La nouvelle conception de la qualitĂ© est dĂ©crite par l’image des « cinq zĂ©ro olympique »  ZĂ©ro dĂ©faut (fabrication sansfaille)  ZĂ©ro stocks (la dĂ©tention de stocks coĂ»techer)  ZĂ©ro panne (fiabilitĂ© des processus defabrication)  ZĂ©ro papier (rĂ©duction des opĂ©rationsadministratives)  ZĂ©ro dĂ©lai (ne pas faireattendre) 2. Les rĂšgles de la qualitĂ© 1. Connaitre avec exactitude les besoins du (ou des) utilisateur(s);
  • 87. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 87 sur 102 2. Rechercher toutes les causes d’erreurs susceptibles d’intervenir et les supprimer Ă  la base; 3. DĂ©finir les diffĂ©rentes Ă©tapes de la rĂ©alisation de ce travail et les programmer ; les prĂ©voir dans le temps en se donnant une marge de sĂ©curitĂ©; 4. Rechercher les moyens matĂ©riels et humains nĂ©cessaires Ă  cette rĂ©alisation; 5. Travailler au moindre coĂ»t et en conformitĂ© avec les exigences dĂ©finies dans la phase prĂ©cĂ©dente; 6. Faire un ou plusieurs essais, si nĂ©cessaire; 7. Fournir le produit du travail dans les dĂ©lais attendus. Il est inutile de le fournir trop tĂŽt, car celapourraitentrainerdesconstitutionsdestocks.Ilvautmieuxpratiquerlapolitiquedu « juste Ă  temps » ; 8. Pratiquer systĂ©matiquement l’autocontrĂŽle : vĂ©rifier soi-mĂȘme la conformitĂ© de la prestation fournie avec les exigences de l’utilisateur; 9. S’assurer de la satisfaction finale de l’utilisateur et corriger tout dĂ©faut signalĂ© ; 10.DĂ©tecter les nouveaux besoins de cetutilisateur. 3. Les coĂ»ts de la qualitĂ© On distingue : Les coĂ»ts d’une politique qualitĂ©: Le coĂ»t de prĂ©vention des dĂ©faillances; Formation du personnel; AmĂ©lioration de l’information; Maintenance du matĂ©riel; Administration du servicequalitĂ©.  Le coĂ»t du contrĂŽle de la qualitĂ© : ContrĂŽle successifs et autocontrĂŽle; ïƒŒĂ‰valuation des produitsconcurrents  Le coĂ»t de sur qualitĂ© : ContrĂŽlesexcessifs Recherche de la qualitĂ© maximale au lieu de la qualitĂ© optimale
. LE COÛT DE LA NON QUALITE : Il s’agit des coĂ»ts internes et coĂ»ts externes : ❖ CoĂ»ts internes : Frais gĂ©nĂ©raux et administratifs importants ; Frais de transport pour le retour des marchandises; Heures de main d’Ɠuvre pour la remise en l’état; IndemnitĂ© de retard pour livraison tardive aux clients
etc. ❖ CoĂ»ts externes : RĂ©clamation de la clientĂšle;
  • 88. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 88 sur 102 DĂ©gradation de l’image de marque; Diminution desventes
etc.
  • 89. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 89 sur 102 III. Action pour l’amĂ©lioration La qualitĂ© des services est tout ce qui entoure le produit ou la prestation principale. Pour avoir une bonne qualitĂ© de service, plusieurs actions sont Ă  mettre en pratique : 1. La formation sur le produit Pour bien vendre, il faut que le vendeur connaisse parfaitement le produit. En effet, le client pose des questions sur le produit et s’attend Ă  des conseils, des renseignements complĂ©mentaires et une argumentation objective. C’est pour cela que l’entreprise doit en permanence identifier les besoins de formation et procĂ©der Ă  la formation de toutes les personnes chargĂ©es d'une activitĂ© ayant une incidence sur la qualitĂ©. 2. L’information sur le produit Le vendeur doit disposer d’un certain nombre d’outils pour mieux informer les futurs clients sur les produits et l’entreprise. Exemple : Ă©chantillon, catalogues
.. 3. La commercialisation du produit Le rĂŽle de la force de vente : La force de vente est un maillon (partie, Ă©lĂ©ment) indispensable et idĂ©al entre l’entreprise et son environnement.Lesvendeursassurentlesfluxsortantsdel’entreprise:produits,information,image
.I ls contribuent aux flux entrants : remontĂ©e des informations provenant de la clientĂšle, de la concurrence,etc. Le profil du vendeur : Pour bien vendre, le vendeur doit avoir certaines caractĂ©ristiques : Il doit avoir un bon contact avec sesclients Il communiquebien Il sait Ă©couter sesclients Il s’adapte Ă  chaque type declientĂšle Il doit avoir un bon niveau de culturegĂ©nĂ©rale Il doit ĂȘtre persĂ©vĂ©rant et rĂ©sistant au stress,etc. La communication : Pour faire connaitre son produit et augmenter ses ventes, l’entreprise doit avoir une forte politique de communication. Parmi les actions de la communication, on trouve la publicitĂ© du produit (ou du service) qui vise Ă  faire connaitre l’existence du produit, Ă  vanter ses qualitĂ©s, Ă  gĂ©nĂ©rer une image favorable afin de provoquer chez les consommateurs le dĂ©sir d’achat. IV. La certification comme arme commerciale 1. L’application des normes internationales L’internationalisation des Ă©changes commerciaux, scientifiques et techniques et la nĂ©cessitĂ© d’une harmonisation dans les cadres rĂšglementaires de ces Ă©changes, ont poussĂ© les diffĂ©rents pays Ă  se tourner vers une normalisation internationale.
  • 90. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 90 sur 102 Par opposition aux rĂšgles, les normes sont des documents techniques d'application volontaire, Ă©laborĂ©es par l'ensemble des acteurs Ă©conomiques sous la direction des organismes de normalisation. ISO (Organisation internationale de normalisation) est le plus grand organisme de normalisation au monde. Lesnormesdemanagementetd'assurancequalitĂ©ontĂ©tĂ©dĂ©veloppĂ©esĂ partirdesannĂ©es50d anslesgrands pays industriels et dans les diffĂ©rents secteurs d'activitĂ©, principalement dans le domaine militaire, nuclĂ©aire, aĂ©ronautique, spatial etmĂ©dical. Les normes des familles ISO 9000 et ISO 14000 comptent parmi les normes les plus connues que l’ISO n’ait jamais publiĂ©es. Elles sont mises en Ɠuvre par quelque 887 770 organismes dans 161 pays. La famille ISO 9000 traite principalement du "management de laqualitĂ©". La famille ISO 14000 traite principalement du "managementenvironnemental". La Certification est une procĂ©dure par laquelle une tierce partie (organisme indĂ©pendant qui n’est ni le client ni le fournisseur) donne un certificat ou un diplĂŽme qui assure qu’un produit, un systĂšme ou un service est conforme aux normes. La certification n’est pas obligatoire, mais procure plusieurs avantages au client et Ă  l’entreprise certifiĂ©e.
  • 91. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 91 sur 102 2. La certification en tant qu’outil de la qualitĂ© totale La certification prĂ©sente des avantages certains pour : Les clients :  Avoir des garanties sur la conformitĂ© du systĂšme qualitĂ© aux normes et sur sonefficacitĂ©,  Diminuer ou supprimer les coĂ»ts d'Ă©valuation desfournisseurs. L'entreprise :  Valoriser sa dĂ©marche qualitĂ© sur le plancommercial,  Diminuer ou supprimer les multiples audits clientsreçus,  AccĂ©der Ă  de nouveaux marchĂ©s oĂč les normes internationales sontreconnues. Une fois le certificat ISO 9001:2000 ou ISO 14001:2004 obtenu, l’entreprise peut faire une publicitĂ© pour faire savoir sa certification aux clients. Le certificat reste valable pendant 3 ans.
  • 92. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 92 sur 102 QUIZ https://quizizz.com/admin/quiz/613fa458e0bc86001da42f84/startV4 Utilisez ce lien sur votre tĂ©lĂ©phone ou sur votre ordinateur pour accĂ©der au site quizziz OU Recopiez sur votre cahier et mettez une croix correspondant Ă  la bonne rĂ©ponse. 1- AFNOR est une norme de qualitĂ© internationale. Vrai Faux 2- Une compĂ©titivitĂ©-prix implique toujours une compĂ©titivitĂ© hors-prix Vrai Faux 3- Un cercle de qualitĂ© permet la rĂ©duction des coĂ»ts de production Vrai Faux 4- La qualitĂ© totale consiste Ă  proposer un bien ou un service correspondant parfaitement Ă  ses besoins Vrai Faux 5- La rĂ©organisation du travail du personnel d’une entreprise fait partie : De la qualitĂ© externe de la qualitĂ© interne 6- La dĂ©marche qualitĂ© s’applique : Avant la rĂ©alisation de la tĂąche AprĂšs la rĂ©alisation de la tĂąche Pendant la rĂ©alisation de la tĂąche Pendant l’ensemble de ces Ă©tapes 7- La certification ISO permet :
  • 93. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 93 sur 102 De maintenir et d’amĂ©liorer la qualitĂ© De garantir la sĂ©curitĂ© du produit De licencier une partie du personnel D’amĂ©liorer la rentabilitĂ© de l’entreprise 8- La qualitĂ© est l’affaire : Des dirigeants de l’entreprise Des salariĂ©s de l’entreprise Des dirigeants et des salariĂ©s Ă  la fois Des fournisseurs de l’entreprise
  • 94. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 94 sur 102 Annexe ComplĂ©mentde la classification juridique au Maroc LesdiffĂ©rentstypesdesociĂ©tĂ©scommercialesreconnusauMaroc LessociĂ©tĂ©sdepersonnes:  SociĂ©tĂ©ennomcollectif  SociĂ©tĂ©encommanditesimple  SociĂ©tĂ©enparticipation CessociĂ©tĂ©ssecaractĂ©risentpar l'aspect prĂ©dominantdu facteurpersonnel "intuitu personae". LessociĂ©tĂ©sdecapitaux:  SociĂ©tĂ©anonyme(SA),  SociĂ©tĂ©Ă responsabilitĂ©limitĂ©e(SARL)  SociĂ©tĂ©encommanditeparactions LessociĂ©tĂ©sĂ rĂ©glementationparticuliĂšre:  SociĂ©tĂ©d'investissement  SociĂ©tĂ©coopĂ©ratived'achat  SociĂ©tĂ©coopĂ©rativedeconsommation  SociĂ©tĂ©mutualiste LaSociĂ©tĂ©Anonyme(SA) DĂ©finition La sociĂ©tĂ© anonyme est une sociĂ©tĂ© commerciale dans laquelle les associĂ©s, dĂ©nommĂ©sactionnaires en raison d’un droit reprĂ©sentĂ© par un titre nĂ©gociable ou action, nesupportentlesdettessocialesqu’à concurrencedeleursapp CaractĂ©ristiques  Lenombred’actionnairesnepeutĂȘtreinfĂ©rieurĂ 5;  Le capital minimum est de 3 millions de DH pour les SA faisant appel public Ă  l’épargne(*)et, 300.000 DHdansle cas contraire;  Le montant nominal de l’action ne peut ĂȘtre infĂ©rieur Ă  50 DH. Toutefois, pour lessociĂ©tĂ©s dont les titres sont inscrits Ă  la cote de la bourse des valeurs, Le minimum dumontantnominal est fixĂ© Ă  10DH.  Les actions en numĂ©raire doivent ĂȘtre libĂ©rĂ©es lors de la souscription d’au moins le 1/4de leur valeur nominale. Les actions en nature sont libĂ©rĂ©es intĂ©gralement lors de
  • 95. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 95 sur 102 leurĂ©mission;  LecapitaldoitĂȘtreintĂ©gralementsouscrit;Ă dĂ©fautlasociĂ©tĂ©nepeutĂȘtre constituĂ©e;  LaSociĂ©tĂ©jouitdelapersonnalitĂ©moraleĂ partirdesonimmatriculationauRegistredecommerce;  LasociĂ©tĂ©n'apasderaisonsocialemaisunedĂ©nominationsociale;  La Direction gĂ©nĂ©rale de la sociĂ©tĂ© est attribuĂ©e de plein droit au prĂ©sident du conseild’administration, par ailleurs toute nomination d’un directeur gĂ©nĂ©ral, toute dĂ©finitionde ses fonctions et de ses pouvoirs ne peuvent avoir lieu que sur proposition duprĂ©sident,de mĂȘme que sarĂ©vocation ;  LeprĂ©sidentestrĂ©vocableĂ toutmomentparleconseild’administration;  La SA comprend un Directoire et un Conseil de Surveillance. Le Directoire est investi despouvoirs les plus Ă©tendus pour agir en toute circonstance au nom de la sociĂ©tĂ©. Parailleurs le Conseil de surveillance exerce le contrĂŽle permanent de la gestion de lasociĂ©tĂ©par le directoire. (*) Est rĂ©putĂ©e faire publiquement appel Ă  l’épargne :ToutesociĂ©tĂ©quicompteplusde100actionnaires; Toute sociĂ©tĂ© dont les titres sont inscrits Ă  la cote de la bourse des valeurs ;Toute sociĂ©tĂ© qui pour le placement des titres qu’elle Ă©met, a recours, soit Ă  des sociĂ©tĂ©s de bourse, Ă  desbanquesou d’autres Ă©tablissementsfinanciers,soit au dĂ©marchage ouĂ  des procĂ©dĂ©s de publicitĂ© quelconque LaSociĂ©tĂ©AnonymeSimplifiĂ©e(SAS) DĂ©finition La sociĂ©tĂ© anonyme simplifiĂ©e est une sociĂ©tĂ© constituĂ©e entre personnes morales en vuede crĂ©er ou de gĂ©rer une filiale commune, ou bien de crĂ©er une sociĂ©tĂ© qui deviendra leurmĂšrecommune. CaractĂ©ristiques:  Les membres de la sociĂ©tĂ© anonyme simplifiĂ©e doivent avoir un capital au moins Ă©gal Ă deuxmillionsdedirhamsouĂ lacontre-valeurdecettesommeenmonnaieĂ©trangĂšre.
  • 96. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 96 sur 102 LesstatutsdoiventĂȘtresignĂ©spartouslesassociĂ©s.  LecapitaldoitĂȘtrelibĂ©rĂ©entotalitĂ©dĂšslasignaturedecesstatuts.  LasociĂ©tĂ©nepeutfairepubliquementappelĂ l’épargne.  LesstatutsfixentlesconditionsdanslesquelleslasociĂ©tĂ©estdirigĂ©e.  La sociĂ©tĂ© doit avoir un prĂ©sident dĂ©signĂ© initialement dans les statuts et, ensuite, de lamaniĂ©rĂ©que ses statuts dĂ©terminent.  LeprĂ©sidentpeutĂȘtreunepersonnemorale. SociĂ©tĂ©AResponsabilitĂ©LimitĂ©e(SARL) DĂ©finition La SARL est une sociĂ©tĂ© commerciale. L’acquisition de la personnalitĂ© morale estsubordonnĂ©eĂ l’immatriculationau registredecommerce. CaractĂ©ristiques  Uneseulepersonnedite-associĂ©eunique-peutconstituerlaSARL;  Lenombremaximumd’associĂ©snepeutdĂ©passer50;  Le montant du capital social ne peut ĂȘtre infĂ©rieur Ă  10.000 DH et doit ĂȘtre dĂ©posĂ©obligatoirement dans un compte bancaire bloquĂ©. Son retrait ne peut ĂȘtre effectuĂ©qu’aprĂšsimmatriculation auRegistre deCommerce.  La part sociale est d’au moins 10 DH. Les parts sociales dĂ©tenues qui peuvent ĂȘtretransmissibles par voie de succession et cessibles entre conjoints et parents successiblesnepeuventĂȘtrecĂ©dĂ©esĂ destiersqu’aprĂšsconsentementdelamajoritĂ©desassociĂ© s;  LesapportspeuventĂȘtreennature.IlssontĂ©valuĂ©sparuncommissaireauxcomptes;  La gestion d’une SARL peut ĂȘtre assumĂ©e par une ou plusieurs personnes physiquesresponsablesindividuellementousolidairementvisĂ visdestiers.  Les dĂ©cisions sont prises en assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale sauf disposition contraire prĂ©vue par lesstatuts.  Le contrĂŽle de la gestion d’une SARL est confiĂ© Ă  un ou plusieurs commissaires auxcomptes;  Le procureur est habilitĂ©, de sa propre initiative Ă  dĂ©signer un ou plusieurs commissairesauxcomptesafindeprĂ©senterunrapportsuruneouplusieursopĂ©rationsdegestion;  Le gĂ©rant peut ĂȘtre rĂ©voquĂ© par dĂ©cision des associĂ©s reprĂ©sentant seulement plus de lamoitiĂ©des parts sociales ;  Interdiction faite aux gĂ©rants ou associĂ©s de contracter des emprunts auprĂšs de lasociĂ©tĂ©oudefairecautionnerleursengagementspersonnelsparlasociĂ©tĂ©;  Les associĂ©s dĂ©tenant le 1/10 Ăšme du capital peuvent exercer une action en justicecontreles gĂ©rants.
  • 97. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 97 sur 102 LeGroupementd'IntĂ©rĂȘtÉconomique(GIE) DĂ©finition Le GIE n’est pas une sociĂ©tĂ©, il constitue un cadre juridique intermĂ©diaire entre la sociĂ©tĂ© etl’association pour la mise en commun de certaines activitĂ©s par des entreprises. Donc il estconstituĂ© entre des personnes morales en vue de mettre en Ɠuvre tous les moyens propresĂ  faciliter ou Ă  dĂ©velopper l’activitĂ© Ă©conomique de ses membres et amĂ©liorer ou accroĂźtrelesrĂ©sultats decette activitĂ©. CaractĂ©ristiques:  Le GIE est dĂ©signĂ© par une dĂ©nomination sociale qui doit ĂȘtre suivie de la mention «groupementd’intĂ©rĂȘt Ă©conomique» oudu sigleGIE.  IlestconstituĂ©entredeuxpersonnesmoralesauminimum.  Il peut ĂȘtre crĂ©Ă© sans capital. En cas de constitution d’un capital, plusieurs typesd’apports sont concevables, aussi bien les apports en numĂ©raire, en nature qu’enindustrie.  LeGIEnepeutĂȘtreconstituĂ©aumoyend’unappelĂ l’épargne  L’objetduGIEpeutĂȘtreciviloucommercialselonlanature.  IlestnĂ©cessairedesoignerladĂ©finitiondel’objetdanslecontratconstitutif.  Il est constituĂ© par un Ă©crit qui peut ĂȘtre sous la forme authentique (notariĂ©) ou sousseingprivĂ©. LecontratduGIEdoitcontenirlesmentionssuivantes: 1. DĂ©nominationdugroupement, 2. DurĂ©edugroupement, 3. SiĂšgedugroupement, 4. Identificationdechacundesesmembres, 5. L’objetdugroupement, 6. La raison sociale ou dĂ©nomination sociale, la forme juridique, l'adresse du siĂšge socialde chacun des membres du groupement, l'indication du numĂ©ro d'immatriculation auregistre du commerce, s'il y a lieu, de chacun de ses membres, ainsi que la date deleur entrĂ©e dans le groupement s'ils y ont Ă©tĂ© admis aprĂšs sa constitution, avecmention, le cas Ă©chĂ©ant, de l'exonĂ©ration qui leur a Ă©tĂ© consentie de touteresponsabilitĂ©relativeauxdettesdugroupementantĂ©rieuresĂ leuradmission. 7. Le cas Ă©chĂ©ant, le montant et la nature des apports devant constituer le capital ainsiquele montant de celui-ci  La durĂ©e est en gĂ©nĂ©ral liĂ©e Ă  l’objectif du GIE qui peut ĂȘtre ponctuel oucontinu.  Le GIE est administrĂ© par un ou plusieurs administrateurs, choisis parmi
  • 98. OFPPTDRIF,CDC – GC Page 98 sur 102 sesmembresou en dehors d’eux.  Une personne morale peut ĂȘtre administrateur Ă  condition qu’elle dĂ©signe unreprĂ©sentant permanent qui a les mĂȘmes responsabilitĂ©s civiles et pĂ©nales ques’ilexerçait cesfonctions en sonnompropre. LaSociĂ©tĂ©enNomCollectif(SNC) DĂ©finition La sociĂ©tĂ© en nom collectif est une sociĂ©tĂ© dont les associĂ©s ont tous la qualitĂ© decommerçantsetrĂ©pondentindĂ©finimentetsolidairementdesdettessociales. CaractĂ©ristiques  La sociĂ©tĂ© en nom collectif est dĂ©signĂ©e par une dĂ©nomination sociale, Ă  laquelle peutĂȘtre incorporĂ© le nom d’un ou plusieurs associĂ©s, et qui doit ĂȘtre prĂ©cĂ©dĂ©e ou suivieimmĂ©diatementde la mention « SociĂ©tĂ©ennom collectif »;  Tous les associĂ©s sont gĂ©rants, sauf stipulation contraire des statuts qui peuventdĂ©signer un ou plusieurs gĂ©rants associĂ©s ou non, ou en prĂ©voir la dĂ©signation par acteultĂ©rieur;  Les associĂ©s peuvent nommer Ă  la majoritĂ© des associĂ©s un ou plusieurs commissairesaux comptes. Cependant, les sociĂ©tĂ©s dont le chiffre d’affaires Ă  la clĂŽture de l’exercicesocialdĂ©passelemontantde50millionsdeDH,sonttenuesdedĂ©signeruncommissaire au moins.  LarĂ©vocationdesgĂ©rantsnepeutĂȘtredĂ©cidĂ©equ’àl’unanimitĂ©desassociĂ©s;  Cette rĂ©vocation entraĂźne la dissolution de la sociĂ©tĂ©, Ă  moins que sa continuation nesoitprĂ©vueparlesstatutsouquelesautresassociĂ©sneladĂ©cidentĂ l’unanimitĂ©;  Les parts sociales sont nominatives et ne peuvent ĂȘtre cĂ©dĂ©es qu’avec le consentementdetous les associĂ©s ;  La sociĂ©tĂ© prend fin par le dĂ©cĂšs de l’un des associĂ©s sauf s’il a Ă©tĂ© stipulĂ© que la sociĂ©tĂ©continuerait, soit avec les associĂ©s seulement, soit avec un ou plusieurs hĂ©ritiers, outouteautre personne dĂ©signĂ©epar les statuts. LaSociĂ©tĂ©enCommanditeSimple(SCS) DĂ©finition  La sociĂ©tĂ© en commandite simple est constituĂ©e d’associĂ©s commanditĂ©s et d’associĂ©scommanditaires.  ElleestdĂ©signĂ©eparunedĂ©nominationsocialeĂ laquellepeutĂȘtreincorporĂ©lenomd’un ou plusieurs associĂ©s commanditĂ©s et qui doit ĂȘtre prĂ©cĂ©dĂ©e ou suivieimmĂ©diatementdelamention «SociĂ©tĂ©encommanditesimple»  Les dispositions relatives aux sociĂ©tĂ©s en nom collectif sont applicables aux sociĂ©tĂ©s