CAT devant une Thrombose veineuse superficielle .pptx
Tumeurs malignes de l'ovaire
1. Tumeurs malignes de l’ovaire
Tumeurs épithéliales
Tumeurs stromales
Tumeurs germinales
Carcinomes péritonéaux primitifs extra-ovariens
Une tumeur maligne de l’ovaire est une masse cancéreuse qui peut se propager à d'autres parties du corps (métastases). On
classe les tumeurs malignes de l’ovaire selon le type de cellules dans lequel le cancer prend naissance.
Tumeurs épithéliales
Les tumeurs épithéliales prennent naissance dans les cellules épithéliales qui forment la couche externe de l’ovaire, soit
l’épithélium. Les tumeurs épithéliales malignes sont appelées carcinomes épithéliaux de l’ovaire. Environ 85 à 90 % des cancers
de l’ovaire sont des carcinomes épithéliaux. C’est le type de cancer qu’on appelle communément « cancer de l’ovaire ». On
observe le plus souvent ces tumeurs chez les femmes âgées de plus de 50 ans.
· Le carcinome séreux est le type le plus courant de cancer de l’ovaire. Il peut affecter les deux ovaires et sa taille peut
varier de petite à très grande. On diagnostique habituellement ce cancer à un stade avancé.
· Le carcinome mucineux affecte habituellement un seul ovaire et peut devenir très gros. On diagnostique la plupart
des tumeurs à un stade précoce. Le carcinome mucineux primitif est souvent difficile à différencier d’un cancer qui
s’est propagé (métastases) à l’ovaire à partir d’une autre partie du corps.
· Le carcinome endométrioïde peut affecter les deux ovaires et devenir gros. De 10 à 40 % des tumeurs
endométrioïdes sont liées à l’endométriose, une maladie caractérisée par le développement de l’endomètre
(revêtement interne de l’utérus) dans des régions du corps autres que l’utérus.
· Le carcinome à cellules claires est peu commun. Environ la moitié des cas de carcinome à cellules claires sont liés à
l’endométriose.
· Le carcinome mixte est composé de plus d’un type de cellules. Au moins 10 % des cellules formant ces tumeurs sont
d’un type cellulaire différent. On observe couramment un mélange de carcinome à cellules claires et de carcinome
endométrioïde. Ces deux types cellulaires sont liés à l’endométriose.
· Le carcinosarcome (tumeur mixte mésodermique maligne) est une tumeur rare qui représente moins de 1 % de
toutes les tumeurs de l’ovaire. Le carcinosarcome se développe rapidement et est habituellement gros. On
diagnostique généralement ce type de cancer à un stade avancé.
· Le carcinome indifférencié fait référence aux tumeurs qui sont si peu différenciées, c’est-à-dire que les cellules dont
elles sont composées ne semblent pas normales quand on les observe au microscope, qu’il est impossible de les
classer dans un type de carcinome épithélial de l’ovaire.
Tumeurs stromales
Les tumeurs stromales, aussi appelées tumeurs du stroma des cordons sexuels, prennent naissance dans les cellules des tissus
du stroma qui soutiennent les ovaires. Ces cellules produisent des hormones sexuelles comme l’oestrogène, la progestérone et
les androgènes. Il arrive souvent que les tumeurs stromales fabriquent trop de ces hormones. La plupart sont de bas grade,
c’est-à-dire que les cellules cancéreuses ressemblent à des cellules normales et qu’elles agissent comme elles et que les
tumeurs se développent et se propagent lentement. Les tumeurs stromales représentent environ 7 % de toutes les tumeurs
malignes de l’ovaire. La plupart sont diagnostiquées chez des femmes âgées de moins de 40 ans, et beaucoup apparaissent
chez des adolescentes et des jeunes femmes.
· La tumeur de la granulosa représente environ 90 % de toutes les tumeurs stromales de l’ovaire. La plupart de ces
tumeurs apparaissent au cours des années fécondes de la femme.
o Les tumeurs de la granulosa adultes composent la plus grande partie des tumeurs de la granulosa. Elles
peuvent apparaître à n’importe quel âge mais le font le plus souvent à la périménopause.
o Les tumeurs de la granulosa juvéniles représentent environ 5 % de toutes les tumeurs de la granulosa.
Elles ont tendance à se développer dans un seul ovaire et affectent le plus souvent les adolescentes.
· La tumeur à cellules de Sertoli, aussi connue sous le nom d’androblastome, est communément appelée tumeur à
cellules de Sertoli-Leydig. C’est une tumeur rare puisqu’elle représente moins de 1 % de toutes les tumeurs de
l’ovaire.
o La tumeur peut contenir seulement des cellules de Sertoli ou bien des cellules de Sertoli ainsi que des
cellules de Leydig.
o La tumeur à cellules de Sertoli pure est habituellement diagnostiquée chez les jeunes femmes et la tumeur
à cellules de Sertoli-Leydig a tendance à se manifester à l’adolescence et dans la vingtaine.
o La tumeur à cellules de Sertoli-Leydig peut faire apparaître des caractères masculins chez la femme,
comme la pilosité faciale et une voix grave.
· La tumeur tubulaire des cordons sexuels est rare. Elle représente une catégorie de tumeur distincte et les experts ne
sont pas tous du même avis : certains pensent qu’elle est plus proche de la tumeur de la granulosa alors que d’autres
2. croient qu’elle est plus proche de la tumeur à cellules de Sertoli-Leydig. Il existe 2 sous-groupes de tumeur tubulaire
des cordons sexuels :
o L’un des sous-groupes est associé au syndrome de Peutz-Jeghers. Les tumeurs sont habituellement
bénignes et multifocales, c’est-à-dire qu’elles apparaissent à plusieurs endroits, et elles affectent les deux
ovaires.
o L’autre sous-groupe n’est pas associé au syndrome de Peutz-Jeghers. Ces tumeurs sont plus grosses et
plus souvent malignes.
· Le gynandroblastome est une grosse tumeur faite de composantes des cellules granuleuses et des cellules de Sertoli.
On ne sait pas de quel type de cellules elle provient. Le gynandroblastome est rare puisqu’il représente moins de 1 %
de toutes les tumeurs stromales de l’ovaire. On l’observe le plus souvent chez les femmes âgées entre 20 et 50 ans.
· La tumeur à cellules stéroïdiennes (lipidiques) est rare. Elle représente moins de 0,1 % de toutes les tumeurs de
l’ovaire. On la divise en 3 différents types fondés sur la cellule à partir de laquelle elle s’est développée et sur
l’apparence des cellules cancéreuses observées au microscope.
o Le lutéome stromal et la tumeur à cellules de Leydig sont des tumeurs à cellules stéroïdiennes bénignes.
o Les tumeurs à cellules stéroïdiennes sans autre indication peuvent être malignes et agressives. Elles se
manifestent en moyenne à 43 ans, elles sont plus grosses que les tumeurs à cellules stéroïdiennes
bénignes et elles risquent d’affecter les deux ovaires.
Tumeurs germinales
Les tumeurs germinales prennent naissance dans les cellules qui produisent les ovules (cellules germinales) dans les ovaires.
Ces tumeurs représentent de 2 à 3 % de tous les cancers de l'ovaire. Elles apparaissent généralement chez les jeunes femmes,
soit à l’adolescence ou dans la vingtaine.
· Le dysgerminome est rare, mais c’est la tumeur germinale maligne de l’ovaire la plus courante. C’est une tumeur de
bas grade, c’est-à-dire que les cellules cancéreuses ressemblent à des cellules normales et qu’elles agissent comme
elles et que les tumeurs se développent et se propagent lentement. Le dysgerminome peut affecter les deux ovaires.
· La tumeur vitelline (tumeur du sinus endodermique) est le deuxième type le plus courant de tumeur germinale de
l’ovaire. Elle est de haut grade, c’est-à-dire que les cellules cancéreuses ne ressemblent pas aux cellules normales et
qu’elles n’agissent pas comme elles et que les tumeurs se développent et se propagent rapidement. La tumeur
vitelline affecte un seul ovaire et est habituellement de grande taille.
· Le carcinome embryonnaire est rarement observé dans l’ovaire : on le détecte plus souvent dans le testicule. Il fait
habituellement partie de la tumeur germinale mixte.
· Le polyembryome est une tumeur très rare qui fait souvent partie de la tumeur germinale mixte.
· Le choriocarcinome est rare. Il fait le plus souvent partie de la tumeur germinale mixte.
· La tumeur germinale mixte contient au moins 2 types différents de cellules germinales. On observe le plus souvent
un mélange de cellules du dysgerminome et de cellules de la tumeur vitelline. La tumeur germinale mixte affecte
beaucoup moins fréquemment l’ovaire que le testicule. Elle représente environ 8 % des tumeurs germinales de
l’ovaire.
· Le tératome immature est fait de cellules cancéreuses qui ressemblent aux cellules d’un embryon en développement.
C’est une tumeur peu courante puisqu’elle ne représente que 3 % de tous les tératomes (les tératomes matures sont
bénins). On observe le plus souvent le tératome immature chez les filles âgées de moins de 18 ans.
· Le carcinome à petites cellules est une tumeur de haut grade très rare qu’on associe à l’hypercalcémie, c’est-à-dire
un taux de calcium sanguin plus élevé que la normale.
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Carcinomes péritonéaux primitifs extra-ovariens
Le carcinome péritonéal primitif extra-ovarien, aussi appelé carcinome péritonéal primitif ou carcinome séreux papillaire de
surface, est un cancer rare, habituellement agressif, qui prend naissance dans le péritoine. Il ressemble au carcinome épithélial
de l’ovaire sauf qu’il y a très peu ou pas du tout de cancer dans l’ovaire et on ne sait pas vraiment où le cancer a pris
naissance.
· Le carcinome péritonéal primitif extra-ovarien se propage dans tout l’abdomen. On peut observer de multiples
tumeurs sur de nombreux organes abdominaux et pelviens, dont l’épiploon et le diaphragme. Chez presque toutes les
femmes atteintes d’un carcinome péritonéal primitif extra-ovarien, la maladie est répandue au moment du diagnostic.
· La tumeur séreuse à la limite de la malignité et le psammocarcinome séreux du péritoine sont des types moins
agressifs de carcinome péritonéal primitif extra-ovarien.
· Il existe des types rares de carcinome péritonéal primitif extra-ovarien dont ceux-ci :
o tumeur mucineuse
o tumeur endométrioïde
o tumeur à cellules claires
o tumeur müllérienne maligne
3. o tumeur de Brenner – habituellement bénigne
· Les critères suivants permettent de diagnostiquer le carcinome péritonéal primitif extra-ovarien et de le différencier
du carcinome épithélial de l’ovaire :
o les ovaires sont de taille normale ou bien ils sont absents puisqu’on les avait déjà enlevés;
o la quantité de cancer présente dans l'abdomen et le bassin est plus grande que celle détectée à la surface
de l’un ou l’autre des ovaires;
o la tumeur n’a pas pris naissance dans l’ovaire (il semble que le cancer se soit implanté lui-même à la
surface de l’ovaire) et elle n’a pas envahi l’ovaire à plus de 5 mm de profondeur;
o les cellules qui forment la tumeur sont surtout des cellules séreuses (qui produisent un liquide).