Interventions dans le cadre des 6èmes Assises Nationales de l'assainissement non collectif :
• Bilan des 18 filières (Bodo WEIGERT, Competenz Centrum, Berlin - Anne CAUCHI et Alexia HOFMANN, Veolia Eau)
• Evolution des modes de consommation de l'eau (Roger LACASSE, Premier Tech, Canada)
• Bilan global des essais de 18 filières PIA (Anne CAUCHI et Alexia HOFMANN, Veolia Eau)
Avancées sur les Petites Installations d’Assainissement et leurs conditions d’utilisation
1. FORUM VEOLIA EAU
Avancées sur les Petites Installations
d’Assainissement et leurs conditions
d’utilisation
1-
Evreux 1er octobre 2009
2. PLAN DU FORUM
Introduction : Christian Vignoles
Evolution des modes de consommation de l’eau - Roger
PLAN DU FORUM
LACASSE, Premier Tech, Canada -
Performances de 20 filières testées sur plateformes
Protocole en conditions sollicitantes®
Autres résultats : application de charges variées, vieillissement des
dispositifs
38 mois d’essais à Nantes (courbes percentiles sur toutes les phases)
Les eaux usées artificielles - Virginie Maisonnave -
Quelles eaux usées pour tester les P.I.A?
Questions
2-
Evreux 1er octobre 2009
3. FORUM VEOLIA EAU
INTRODUCTION
Christian VIGNOLES
3-
Evreux 1er octobre 2009
4. Connaître le sujet pour bien l’aborder…
En dessous de 2000 habitants, l’assainissement reste un
domaine à structurer. Beaucoup d’idées existent, beaucoup de
dires circulent, mais peu de certitudes se manifestent.
L’objectif de VEOLIA EAU est d’éclairer par son action ce
domaine de l’assainissement, tant pour l’immeuble individuel
que pour des regroupements de quelques dizaines ou quelques
centaines d’habitants.
L’action conduite est transparente et précise. Elle se résume à
accumuler des savoirs et des savoir faire pour répondre aux
exigences d’une protection durable de l’environnement.
Depuis les tests en plateformes jusqu’aux expérimentations en
conditions réelles, VEOLIA EAU, entouré des meilleurs experts
des sujets abordés, enrichit le métier de l’égoutier pour ces
petites unités de traitement des eaux usées…
4-
Evreux 1er octobre 2009
5. Qui dit que l’assainissement non collectif est trop
cher?
Beaucoup d’entre nous parlent des coûts mais, au fait, savons-
nous bien aujourd’hui combien coûte, par exemple,
l’assainissement pour une maison individuelle ?
Sait-on que l’assainissement d’une maison individuelle c’est
investir dans : un dispositif, une installation standard et une
adaptation aux conditions du site ?
Aucune référence de coûts n’existe pour ces dispositifs en
France. Le constat est que tous les niveaux techniques sont
présents et que tous les coûts sont permis !!!
Comment trouver trop chers des coûts que nul ne connaît ?
En France en 2009, on constate que le coût installé
de ce petit assainissement atteint 15000 €.
Dès lors que réaliser l’assainissement d’une maison individuelle est
une évidence, VEOLIA EAU vise 4000 € pour des installations
standard de filières robustes et performantes.
5-
Evreux 1er octobre 2009
6. Quelles caractéristiques pour une bonne filière ?
Pour VEOLIA EAU, toute filière d’assainissement doit être :
Facile et rapide à installer pour être sûr d’avoir la filière souhaitée
sur le site,
Robuste dans ses performances pour supporter les variations de
charge de la vie courante,
Vérifiable dans ses performances pour garantir une qualité de rejet
à l’environnement,
Accessible pour ses différents éléments pour permettre les
inévitables interventions de contrôle, diagnostic et exploitation,
Exploitée pour garantir la pérennité des performances et une durée
de vie maximale,
Acceptable économiquement sur une durée de vie de 20 ans.
Telle est de façon continue notre démarche depuis 5 ans…
6-
Evreux 1er octobre 2009
7. Des études dont vous avez entendu parler…
En plateforme: une vingtaine de filières testées..
1. Au CSTB de Nantes : sous le pilotage des experts nationaux du
domaine, cette étude en est à son rapport final. De dernières mesures
de performances auront lieu après 4,5 ans de fonctionnement pour 3
dispositifs.
2. Au BDZ de Leipzig : réalisée en collaboration avec des experts
allemands, cette étude en est à son rapport final.
Sur sites : le comportement des filières dans leur vraie vie …
1. Dans le Tarn : 23 filières pour 66 sites en partenariat avec l’Agence de
l’Eau Adour Garonne, 66 propriétaires et 23 fabricants.
2. Dans les Alpes : 3 filières pour 6 sites en partenariat avec l’Agence de
l’Eau Rhône Méditerranée Corse et l’ANEM,
3. -
7
Et d’autres en cours d’installation, sous surveillance interne.
Evreux 1er octobre 2009
8. FORUM VEOLIA EAU
Evolution des modes de
consommation de l’eau
Roger LACASSE
8-
Evreux 1er octobre 2009
9. Plan de la présentation
Évolution du style de vie
Revue des protocoles de certification
existants pour les installations individuelles
de traitement des eaux usées
Évolution observée en Europe et au
Canada au cours des dernières années
Conclusions
9-
Evreux 1er octobre 2009
10. Évolution du style de vie
Au cours des 2 dernières décennies, le style de vie des
familles a subi d’importants changements
Les gens voyagent plus, mangent plus souvent à
l’extérieur et pour la majorité des familles, les 2 parents
travaillent à l’extérieur
En France, selon l’INSEE (2007), 77,4% des hommes et des
femmes vivent en couple et dans 94% des cas les 2 parents
travaillent à l’extérieur*
*Source: INSEE, Activité, emploi et chômage selon le type de
ménage et le nombre d’enfants, 2007.
10 -
Evreux 1er octobre 2009
11. Évolution du style de vie
Selon Statistiques Canada (2005), il y a plus de 70% des familles
où les 2 parents travaillent à l’extérieur. Ce taux correspondait à
30% en 1970*
Aux États-Unis, selon le US Census, il y avait 45 % des familles en
1975 où les 2 parents travaillaient à l’extérieur. Ce taux
correspondait à 66% en 2007**
*Source: Statistiques Canada, Recensement 2005 et précédents.
**Source: U.S. Census Bureau, Current Population Survey, March
and Annual Social and Economic Supplements, 2007 and earlier.
11 -
Evreux 1er octobre 2009
12. Évolution du style de vie
Également, le taux de divorce a augmenté significativement dans la
majorité des pays industrialisés.
Par exemple aux États-Unis, selon le US Census, 58% des
hommes qui se sont mariés entre 1975-1979 demeurent mariés
durant 20 ans. Cette proportion était de 76% pour la période 1955-
1959 *
*Source: US Census, Population Profile of United States, Family
and Living Arrangements in 2005.
12 -
Evreux 1er octobre 2009
13. Évolution du style de vie
De tels changements de style de vie au cours des 20 à 30 dernières
années ont un impact significatif sur les débits générés par les
familles
Dans plus de 2/3 des familles françaises et nord américaines, les 2
parents travaillent à l’extérieur et les eaux usées sont principalement
générées durant seulement 2 périodes par jour, soit le matin et durant
la soirée
13 -
Evreux 1er octobre 2009
15. Évolution du style de vie
De plus, l’accroissement du nombre de familles reconstituées en
raison de l’augmentation du taux de divorce entraîne de grandes
variations des débits générés d’une semaine à une autre en raison
des arrangements de garde partagée (débit 2 à 3 fois plus grand
durant les semaines où les enfants sont présents)
Ainsi, les fortes variations de débit ne sont plus limitées qu’aux
résidences secondaires mais à un nombre de plus en plus
important de résidences permanentes
15 -
Evreux 1er octobre 2009
17. Impact de ces changements
Face à de tels changements de style de vie, il est nécessaire
que les protocoles d’évaluation ou de certification reflètent ces
nouvelles réalités, pour s’assurer que les technologies utilisées
pour les traitement des eaux usées provenant de résidences
individuelles soient efficaces en situations réelles
17 -
Evreux 1er octobre 2009
18. Revue des normes existantes
Norme ANSI/NSF 40
La norme ANSI/NSF 40 a été développée à la fin des années 70
Une classe de traitement: MES ≤ 30 mg/L et DBOC5 ≤ 25 mg/L
Les essais ont une durée de 26 semaines: 18,5 semaines à charge
nominale et 7,5 semaines en conditions de stress
Alimentation 7 jours par semaine et échantillonnage 5 jours par
semaine durant les semaines à charge nominale
18 -
Evreux 1er octobre 2009
20. Revue des normes existantes
Norme ANSI/NSF 40
Stress « lavage »
D L M M J V S D L M M J V S D
n lav n lav n lav n n n n n n n n n
* lav = 3 lessives durant la journée et n = alimentation normale
Stress « parents au travail »
D L M M J V S D L M M J V S D
n pt pt pt pt pt n n n n n n n n n
* pt = 2 périodes d’alimentation par jour: 40% (6 à 9h00) et 60% (17 à 20h00)
Journée d’échantillonnage
20 -
Evreux 1er octobre 2009
21. Revue des normes existantes
Norme ANSI/NSF 40
Stress « panne électrique »
D L M M J V S D L M M J V S D
n 0 0 n n n n n n n n n n n n
* 0 = aucune alimentation et appareil électrique à l’arrêt et n = alimentation normale
Stress « vacances »
D L M M J V S D L M M J V S D
n v v v v v v v n n n n n n n
* v = aucune alimentation
Journée d’échantillonnage
21 -
Evreux 1er octobre 2009
22. Revue des normes existantes
Norme EN 12566-3 (Europe)
Essais d’une durée de 38 semaines après une période de 4
semaines de mise en route
Protocole d’essais comprenant 10 séquences
- 30 semaines à charge nominale
- 2 épisodes de 2 semaines en sous charge (50%)
- 2 semaines d’arrêt pour simuler les vacances
- 2 jours en surcharge (150%)
22 -
Evreux 1er octobre 2009
24. Évolution des normes et protocoles
Nouvelle norme canadienne
En 2000, le Bureau de Normalisation du Québec (BNQ) a publié
une norme de certification des systèmes de traitement des eaux
usées applicable aux habitations individuelles (NQ 3680-910)
Basé sur l’expérience acquise par l’application de la norme
québécoise, le BNQ a publié en Mai 2009 une nouvelle norme
(CAN/BNQ 3680-600) applicable à l’ensemble du Canada
24 -
Evreux 1er octobre 2009
25. Évolution des normes et protocoles
Nouvelle norme canadienne
Nouvelle norme basée sur la norme québécoise avec des
améliorations majeures pour mieux correspondre au style de vie
actuel:
- Période d’essais de 12 mois (4 saisons)
- 1ère période de 6 mois correspond au protocole NSF 40 avec
ajout de l’échantillonnage durant toutes les journées des périodes
de stress (11 journées supplémentaires)
- dosage selon le mode « parents au travail » ( 2 périodes de 3
heures d’alimentation par jour) durant la 2e période de 6 mois
25 -
Evreux 1er octobre 2009
26. Évolution des normes et protocoles
30
25
BNQ dosage régulier
% du volume quotidien/heure
BNQ "Parents au travail"
Dosage norme EN 12566-3
20
15
10
5
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24
heure
26 -
Evreux 1er octobre 2009
27. Évolution des normes et protocoles
Protocole en conditions sollicitantes ®
Forte occupation 4 semaines 3 pannes
4 +12 6 semaines
le week end
semaines 4 semaines
Vacances Occupation faible
3 semaines 2 semaines
Forte occupation
le week end
Forte occupation 4 semaines
3 semaines
27 -
Evreux 1er octobre 2009
28. Conclusions
Les changements de style de vie observés au cours des 20 à 30
dernières années ont un impact significatif sur les débits générés
par les familles
Les débits journaliers sont générés sur de plus courtes périodes
(matin et soirée)
On observe des pointes de débits et charges plus importantes
(garde partagée, résidence secondaire) qui ont des impacts sur
les performances des différents types de technologie
Les protocoles d’essais pour évaluer/certifier les technologies de
traitement doivent évoluer pour assurer la performance des
systèmes en conditions réelles
28 -
Evreux 1er octobre 2009
29. FORUM VEOLIA EAU
Performances des 20 filières testées
sur plateformes
Mode de présentation des résultats
Anne Cauchi, Alexia Hofmann
29 -
Evreux 1er octobre 2009
30. GUIDE DE LECTURE : expression des résultats
en courbes percentiles
Les résultats sont présentés en utilisant des courbes
donnant la probabilité de satisfaction d’une
concentration donnée pour un paramètre donné.
La lecture se fait soit en fixant une concentration et
en lisant la probabilité qu’elle soit satisfaite, soit en
fixant une probabilité et en lisant la concentration à
laquelle elle correspond
Illustration pratique sur le graphe suivant …
30 -
Evreux 1er octobre 2009
31. Probabilité de satisfaction des concentrations en MES
100%
97%
90%
En se fixant une concentration seuil en MES
En se fixant une concentration seuil en
80% MES de 35 mg/L,sur ce graphe que le
de 35mg/L, on lit on lit sur ce graphe
que le dispositif peut satisfaire cette
dispositif de satisfaire cette exigence dans
70% exigence 97 % du temps
97% du temps
60%
50%
40%
En souhaitant savoir ce que ce dispositif
En souhaitant savoir ce que ce dispositif permet
30%
depermet de respecter 60 % du temps en
respecter 60% du temps en concentration des
concentration des MES, on lit la valeur de
20% MES, on lit la valeur de 16 mg/L
16 mg/L
10%
0%
0 10 16 20 30 35 40 50 60 70 80 90 100
31 -
Evreux 1er octobre 2009
Concentration en MES (mg/L)
32. Faut-il exprimer les résultats en rendement ?
Les performances des différentes filières sont plus souvent
exprimées sous forme de rendement, par exemple dans le
marquage CE.
La vigilance doit être de mise sur ces valeurs de rendement qui
correspondent, la majorité du temps, à des charges organiques
à traiter inférieures aux charges organiques nominales. Seules
les charges hydrauliques sont maitrisées au nominal.
Une conséquence importante de cette situation est que l’on
effectue la moyenne de rendements de produits auxquels on a
appliqué des charges organiques différentes pour une même
charge hydraulique. Tout se passe comme si la quantité de
pollution humaine journalière pouvait varier alors que le volume
de rejet resterait constant. La réalité est différente.
32 -
Evreux 1er octobre 2009
33. Variabilité du rendement en fonction de la
charge organique appliquée
Rendement sur la DCO en fonction de la charge
organique appliquée
87%
100
80 %
90
80
70
R n e e te %
e d mn n
60
Rendement moyen: 80 %
50
Valeur max: 91%
40 Rendement moyen: 87 %
Valeur min: 62%
30
Valeur max: 92%
Valeur min: 81%
20
10
0
33 -
0 100 200 300 400 500 600
Evreux 1er octobre 2009 Charge organique (en g/j)
34. FORUM VEOLIA EAU
Performances des 20 filières testées
sur plateformes
1. Résultats des tests selon le
Protocole en conditions sollicitantes®
Anne Cauchi, Alexia Hofmann
34 -
Evreux 1er octobre 2009
35. Le Protocole en conditions sollicitantes®
Veolia Eau a défini en 2005 un Protocole en Conditions Sollicitantes® plus
contraignant que celui de l’EN 12566-3 pour tester des filières complètes
d’assainissement. Ce protocole a été appliqué au CSTB de Nantes et au
Le Protocole en conditions sollicitantes®
BDZ de Leipzig sur 20 filières.
La séquence à 200% a été reprise dans le protocole AFSSET, repris lui-
même dans l’annexe 2 de l’arrêté du 7 septembre 2009 fixant les
prescriptions techniques applicables aux installations d’assainissement non
collectif recevant une charge brute de pollution organique inférieure ou égale à
1,2 kg/j de DBO5
Quelques points clés du Protocole en Conditions Sollicitantes® :
Une base journalière de 150 L/EH avec 60 g DBO5/EH
Un effet baignoire de 200 litres 5 jours sur 7
40 semaines de tests composés de 10 séquences avec des variations de
charges hydraulique et organique
Analyses entrée/sorties des filières sur des échantillons 24h par des
laboratoires accrédités
35 -
Evreux 1er octobre 2009
36. Caractéristiques moyennes des eaux brutes
pendant les essais
MES DCO DBO5 N-NTK N-NH4+ DCO/
Plateforme paramètre
(mg/l) (mg O2/l) (mg O2/l) (mg N/l) (mg N/l) DBO5
CSTB, Moyenne 313 679 313 75 53
2,2
Nantes Ecart-type 216 185 114 13 8
BDZ, Moyenne 262 454 205 47 35
2,2
Leipzig Ecart-type 76 114 49 12 10
Le rapport DCO/DBO5 indique que ce sont bien des eaux usées
domestiques qui ont servi aux tests sur les 2 plateformes
La plateforme de Leipzig reçoit des eaux usées plus diluées que celles de
Nantes avec une variabilité plus faible
36 -
Evreux 1er octobre 2009
37. Le lien entre les deux plateformes
Afin de pouvoir comparer les résultats issus des tests sur les deux
plateformes, deux dispositifs utilisés en références ont été installés
sur chacune d’elles.
Il s’agit du filtre à copeaux de coco ECOFIX et du filtre compact
ECOFLEX de Premier Tech.
Pour l’étude, seul le filtre ECOFIX sert de référence, ECOFLEX ayant
rencontré des dysfonctionnements sur le circuit d’alimentation des
filtres sur la plateforme de Leipzig.
Des niveaux de performances similaires sur les deux plateformes
pour ECOFIX.
37 -
Evreux 1er octobre 2009
38. FONCTIONNEMENT ECOFIX SUR LES DCO
Probabilité de satisfaction d'une concentration de
PLATEFORMES DE NANTES ET DE LEIPZIG
100%
90%
80%
70% Ecofix toutes phases - Nantes
60%
50%
Ecofix, protocole en conditions
40% sollicitantes, Nantes
30%
20% Ecofix, Protocole en conditions
10% sollicitantes, Leipzig
0%
125
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200 220 240 260 280 300
38 -
Evreux 1er octobre 2009
Concentration de DCO (mg/L)
39. CHARGES APPLIQUEES PENDANT LES 40
SEMAINES DE TESTS
Au CSTB de Nantes, les filières installées ont été alimentées avec une charge
hydraulique correspondant à 750 L/j (soit 5 habitants)
Au BDZ de Leipzig
Les filières, déjà installées, ont été alimentées selon leur capacité nominale
en charge hydraulique
Une augmentation de 50% la charge hydraulique appliquée sur les
séquences à 100% a été décidée par le comité de pilotage de l’étude en
raison de la faible de concentration des eaux usées brutes, pour obtenir
une charge organique plus en rapport avec la capacité nominale des
dispositifs
Capacité nominale Charge organique
Plateforme Ratio
déclarée moyenne
Unité EH EH %
CSTB, Nantes 5 4,3 86 %
BDZ, Leipzig 4 3,2** 80 %
*décision du 6 4,5** 75 %
constructeur 9 6,5** 72 %
** effet baignoire 6 4* 3,8** 63 %
39 - uniforme 200L 9 4* 4,7** 52 %
Evreux 1er octobre 2009
40. TABLEAU DE SYNTHÈSE DES RESULTATS
Le tableau de synthèse diapo suivante présente :
Les 20 filières, présentées en ordre alphabétique
4 paramètres majeurs pour les filières sont considérés :
PARAMETRE CONSIDERE Classe 1 Classe 2 Classe 3
Surface immobilisée < 10 m2 10-25 m2 > 25 m2
∆H entrée/sortie de la filière (paramètre
∆H < 30 cm 30-100 cm ∆H > 100 cm
en lien avec l’adaptation au terrain)
Robustesse du fonctionnement (% de
non conformités sur les paramètres
< 10 % 10-20 % > 20 %
DBO5/DCO/MES par rapport aux
exigences de l’étude (25/125/35 mg/L))
Influence des performances sur les MeS
sur la pérennité d’infiltration des eaux < 10 mg/L 10-30 mg/L > 30 mg/L
usées traitées
40 -
Evreux 1er octobre 2009
41. Surface ∆H Fil % non MeS
FILIÈRE
Résumé des Performances ®
occupée d’eau conformité (mg/l)
3K PLUS - HUBER
AQUA max BASIC – ATB
Autoépure SINT
BFK 4 DN2000 Z1 - LAUTERBACH-KEIßLING
BioDisk BA – KLARGESTER
BIO-wsb-N wsb®-Clean Basic – BERGMAN
Ecofix STB-500 - PREMIER TECH
EcoflexTM EFX-300 - PREMIER TECH
Filtre à sable vertical avec Septodiffuseur® - SEBICO
Filtre à sable vertical drainé - DTU 64-1
Filtre horizontal planté de roseaux – SINT
KP253 PAL – NORDBETON
MF-HKA4 – BUSSE
OPUR Supercompact 5/3 – BORALIT
Oxyfix C90 – ELOY
PKA UFZ C+ H 4 E – UFZ
SanoClean XL – MALL
STM5 – AQUAMATIC
YYY – XXX
41 - Zéolithe - EPARCO
Evreux 1er octobre 2009
42. Présentation des 20 filières en 3 familles
1- les massifs filtrants
FILIERE FAMILLE
Filtre à sable vertical drainé - DTU 64-1 Massif Filtrant
Filtre horizontal planté de roseaux – SINT Massif Filtrant
Autoépure SINT Massif Filtrant
PKA UFZ C+ H 4 E – UFZ Massif Filtrant
Filtre à sable vertical avec Septodiffuseur® - SEBICO Massif Filtrant
Massif à Zéolithe - EPARCO Massif Filtrant
BFK 4 DN2000 Z1 - LAUTERBACH-KEIßLING Massif Filtrant
EcoflexTM EFX-300 - PREMIER TECH Massif Filtrant
Ecofix STB-500 - PREMIER TECH Massif Filtrant
Le principe de fonctionnement d’un massif filtrant repose sur la
percolation de l’eau usée au travers du massif. La biomasse
G
épuratrice se développe au sein du massif.
Dans cette famille, 9 types très différents sont testées : des
dispositifs extensifs traditionnels (filtre à sable vertical, vertical
planté de roseaux, horizontal planté de roseaux), des massifs à
surfaces réduites (zéolithe, sable, copeaux de coco, textile), et même
un très compact garni de sable.
Evreux 1er octobre 2009
43. Présentation des 20 filières en 3 familles
2- les cultures fixées
FILIERE FAMILLE
Oxyfix C90 – ELOY Cultures Fixées
®
3K PLUS - HUBER Cultures Fixées
KP253 PAL – NORDBETON Cultures Fixées
BIO-wsb-N wsb®-Clean Basic – BERGMAN Cultures Fixées
BioDisk BA – KLARGESTER Cultures Fixées sur Biodisques
Le principe de fonctionnement de ces dispositifs repose sur le
développement de la biomasse épuratrice sur un support qui est mis
en contact avec l’eau usée à traiter .
G
Dans cette famille sont testés 4 types différents : des cultures fixées
immergées sur différents supports (deux fixes, un fluidisé et un en
rotation dans le biodisque), et une culture fixée sur une garnissage
type pouzzolane, la biomasse restant émergée en dehors des
périodes d’alimentation.
Evreux 1er octobre 2009
44. Présentation des 20 filières en 3 familles
3- les cultures libres
FILIERE FAMILLE
OPUR Supercompact 5/3 – BORALIT Cultures Libres
AQUA max BASIC – ATB Cultures libres SBR
SanoClean XL – MALL Cultures libres SBR
YYY – XXX Cultures libres SBR
STM5 – AQUAMATIC Cultures libres + Biodisques
MF-HKA4 – BUSSE Cultures libres + Membranes
Le principe de fonctionnement de ces dispositifs repose sur le
développement de la biomasse épuratrice sous forme libre dans
l’eau à épurer.
Dans cette famille de 5 dispositifs sont testés 4 types différents :
G
• une boue activée classique,
• trois cultures libre fonctionnant selon le principe du SBR (Sequencing
Batch Reactor) c’est-à-dire alimenté par bachée, avec des séquences
définies
• une culture libre dans laquelle plonge un biodisque quasi totalement
immergé
•Une culture libre avec membrane
Evreux 1er octobre 2009
45. Probabilité de satisfaction des concentrations en MES
100%
90%
80%
70%
60%
50%
40%
• 20 filières, 20 réponses
30%
• 60 % des filières (12/20)
20% répondent 90% du temps à la
valeur seuil fixée dans l’étude
10% (MES < 35 mg/L)
0%
0 10 20 30 35 40 50 60 70 80 90 100
45 - Concentrations en MES (mg/L)
Evreux 1er octobre 2009
46. Probabilité des satisfaction des concentrations en DCO
100%
90%
80%
70%
60%
50%
40%
30% • 20 filières, 20 réponses
20% • 60 % des filières (12/20)
répondent 90% du temps à la
10% valeur seuil fixée dans l’étude
(DCO < 125 mg O2 /L)
0%
0 50 100 125 150 200 250 300
46 - Concentration en DCO (mg/L)
Evreux 1er octobre 2009
47. Occurrencede satisfaction des concentrationsenMES –
Probabilité des concentrations en MES
Massifs Filtrants
Massifs filtrants
100%
90%
EcoflexTM EFX-300 - PREMIER TECH
80%
Ecofix STB-500 - PREMIER TECH
70%
Filtre à sable vertical avec Septodiffuseur® - SEBICO
60%
Filtre horizontal planté de roseaux – SINT
50%
Filtre à sable vertical drainé - DTU 64-1
40%
38% BFK 4 DN2000 Z1 - LAUTERBACH-KEIßLING
30%
PKA UFZ C+ H 4 E – UFZ
20% Massif à zéolithe, EPARCO
10% Autoépure SINT
0%
35
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
47 -
Evreux 1er octobre 2009
Concentration en MES (mg/L)
48. Probabilité de satisfaction des concentrations en DCO
Massifs filtrants
100%
90%
80%
70%
60% EcoflexTM EFX-300 - PREMIER TECH
Ecofix STB-500 - PREMIER TECH
50%
Filtre à sable vertical avec Septodiffuseur® - SEBICO
40% Filtre horizontal planté de roseaux – SINT
Filtre à sable vertical drainé - DTU 64-1
30%
BFK 4 DN2000 Z1 - LAUTERBACH-KEIßLING
20% PKA UFZ C+ H 4 E – UFZ
Massif à zéolithe, EPARCO
10%
12% Autoépure SINT
0%
125
0 50 100 150 200 250 300
48 -
Evreux 1er octobre 2009
Concentration en DCO (mg/L)
49. Probabilité de satisfaction des concentrations en MES
Cultures fixées
100%
90%
80%
70% 71%
60%
50%
40% Bio wsb N wsb CleanBasic, Bergmann
Oxyfix C90, Eloy
30%
3K Plus, Huber
20%
BioDisk BA, Klargester
10%
KP 253 PAL, Norbeton
0%
0 10 20 30 35 40 50 60 70 80 90 100
49 -
Evreux 1er octobre 2009
Concentration en MES (mg/L)
50. Probabilité de satisfaction des concentrations en DCO
Cultures fixées
100%
90%
80% 82%
70%
60%
50%
40% Bio wsb N wsb CleanBasic, Bergmann
Oxyfix C90, Eloy
30%
3K Plus, Huber
20%
BioDisk BA, Klargester
10%
KP 253 PAL, Norbeton
0%
0 50 100 125 150 200 250 300
50 -
Evreux 1er octobre 2009
Concentration en DCO (mg/L)
51. Probabilité de satisfaction des concentrations en MES
Cultures Libres
100% SBR Membranes
90%
80%
70%
60%
50%
YYY, XXX
40%
Sanoclean, Mall
30% 32% Aqua Max, ATB
20% STM5, Aquamatic
Opur 5/3 Supercompact, Boralit
10%
MF HKA 4, Busse
0%
0 10 20 30 35 40 50 60 70 80 90 100
51 -
Concentration en MES (mg/L)
Evreux 1er octobre 2009
52. Probabilité de satisfaction des concentrations en DCO
Cultures Libres
100% SBR Membranes
90%
80%
70%
60%
50%
YYY, XXX
40%
Sanoclean, Mall
30% Aqua Max, ATB
20% 22% STM5, Aquamatic
Opur 5/3 Supercompact, Boralit
10%
MF HKA 4, Busse
0%
0 50 100 125 150 200 250 300
52 -
Concentration en DCO (mg/L)
Evreux 1er octobre 2009
53. Conclusions sur les familles
L’application du protocole en conditions sollicitantes® montre,
sur les 40 semaines de test :
Que la famille massifs filtrants apporte les meilleures performances
Quel la famille cultures libres montre des difficultés à satisfaire aux
objectifs fixés
Que les performances de la famille cultures fixées se situent entre les
deux familles précédentes
Dans tous les cas, il est impossible de déduire les performances
d’un nouveau produit à partir des seuls résultats présentés.
53 -
Evreux 1er octobre 2009
54. FORUM VEOLIA EAU
Performances des 20 filières testées
sur plateformes
2. Autres résultats
application de charges variées, vieillissement des dispositifs
Anne Cauchi, Alexia Hofmann
54 -
Evreux 1er octobre 2009
55. Effet de surcharges organiques et hydrauliques
Comparaison de trois séquences :
Alimentation à 100% hydraulique
Alimentation à 100% hydraulique avec surcharges organiques
Alimentation à 240% hydraulique en continu
Caractéristiques des eaux usées MES DCO DBO5
brutes au cours de ces séquences (mg/L) (mg/L) (mg/L)
Alimentation 100% hydraulique Moyenne 264 531 218
(8 semaines)
Écart type 109 215 99
Alimentation 100% hydraulique avec Moyenne 616 1160 567
fortes surcharges organiques
(4 semaines) Écart type 611 805 411
Alimentation 240% hydraulique Moyenne 175 449 189
en continu (18 semaines) Écart type 76 93 42
55 -
Evreux 1er octobre 2009
56. Probabilité de satisfaction des concentrations en MES
100.00%
90.00%
Filtre à sable vertical drainé selon DTU 64-1
80.00%
70.00%
60.00%
50.00%
40.00%
30.00%
MES 100%
20.00%
MES 100% + à-coups organique
10.00% 240% hydraulique continu
0.00%
35
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
56 - MES mg/L
Evreux 1er octobre 2009
57. Probabilité de satisfaction des concentrations en MES
100.00%
90.00%
80.00%
Autoepure - SINT
70.00%
60.00%
50.00%
40.00%
30.00%
MES 100%
20.00% MES 100% + à-coups organique
10.00% 240% hydraulique continu
0.00%
35
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
MES mg/L
Evreux 1er octobre 2009
58. Probabilité de satisfaction des concentrations en MES
100.00%
Filtre à sable avec Septodiffuseur ® - SEBICO
90.00%
80.00%
70.00%
60.00%
50.00%
40.00%
30.00%
MES 100%
20.00% MES 100% + à-coups organique
10.00% 240% hydraulique continu
0.00%
35
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
58 - MES mg/L
Evreux 1er octobre 2009
59. Probabilité de satisfaction des concentrations en MES
100.00%
90.00%
80.00%
Massif à Zeolithe - EPARCO
70.00%
60.00%
50.00%
40.00%
30.00%
MES 100%
20.00% MES 100% + à-coups organique
10.00% 240% hydraulique continu
0.00%
35
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
59 - MES mg/L
Evreux 1er octobre 2009
60. Probabilité de satisfaction des concentrations en MES
100.00%
Ecofix STB-500 - PREMIER TECH
90.00%
80.00%
70.00%
60.00%
50.00%
40.00%
30.00%
MES 100%
20.00% MES 100% + à-coups organique
10.00% 240% hydraulique continu
0.00%
35
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
60 - MES mg/L
Evreux 1er octobre 2009
61. Probabilité de satisfaction des concentrations en MES
100.00%
90.00%
Ecoflex™ EFX-300 - PREMIER TECH
80.00%
70.00%
60.00%
50.00%
40.00%
30.00%
20.00% MES 100%
MES 100% + à-coups organique
10.00%
240% hydraulique continu
0.00%
35
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
61 - MES mg/L
Evreux 1er octobre 2009
62. Probabilité de satisfaction des concentrations en MES
100.00%
90.00%
Oxyfix C-90 - ELOY
80.00%
70.00%
60.00%
50.00%
40.00%
30.00%
MES 100%
20.00%
MES 100% + à-coups organique
10.00% 240% hydraulique continu
0.00%
35
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
62 - MES mg/L
Evreux 1er octobre 2009
63. Probabilité de satisfaction des concentrations en MES
100.00%
90.00%
Opur 5/3 supercompact - BORALIT
80.00%
70.00%
60.00%
50.00%
40.00%
30.00%
MES 100%
20.00%
MES 100% + à-coups organique
10.00% 240% hydraulique continu
0.00%
35
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
MES mg/L
Evreux 1er octobre 2009
64. Synthèse sur les à-coups organiques et hydrauliques
S = sensibilité
Sensibilité aux FSVD Auto- FSVD Filtre Filtre Filtre Culture Culture
DTU épure Septodif. zéolithe Coco Textile fixée libre
surcharges : 64-1 Sebico Eparco PTE PTE Eloy Boralit
SINT
hydrauliques - S - S - S S S
organiques S - S - - - - S
Certaines filières sont sensibles aux à-coups hydrauliques,
d’autres aux à-coups organiques.
Il est facile de tester les filières à une charge hydraulique
choisie
Il est important de pouvoir tester les filières à des charges
organiques maîtrisées pour apprécier leurs limites.
Evreux 1er octobre 2009
65. Effet de début du vieillissement des
filières
Le cœur du protocole en condition sollicitantes® a
été reproduit après 3 ans de vie des filières pour
verifier la stabilité des performances dans le temps
Les phases reproduites portent sur 15 semaines de
test, et concernent des surcharges et sous-charges
d’alimentation.
Les courbes montrant une translation vers la droite
traduisent une dégradation des performances au
cours du temps
65 -
Evreux 1er octobre 2009
66. Probabilité de satisfaction des concentrations en MES
Année 1 et année 3
100.00%
Filtre à sable vertical drainé seon DTU 64-1
90.00%
80.00%
70.00%
60.00%
50.00%
40.00%
30.00%
MES année 1
20.00%
MES année 3
10.00%
0.00%
35
0.0 10.0 20.0 30.0 40.0 50.0 60.0 70.0 80.0 90.0 100.0
66 - MES mg/L
Evreux 1er octobre 2009
67. Probabilité de satisfaction des concentrations en DCO
Année 1 et année 3
100.00%
Filtre à sable vertical drainé selon DTU 64-1
90.00%
80.00%
70.00%
60.00%
50.00%
40.00%
30.00%
DCO année 1
20.00%
DCO année 3
10.00%
0.00%
125
0 50 100 150 200 250 300
67 - DCO mg/L
Evreux 1er octobre 2009
68. Probabilité de satisfaction des concentrations en MES
Année 1 et année 3
100.00%
Autoépure - SINT
90.00%
80.00%
70.00%
60.00%
50.00%
40.00%
30.00%
MES année 1
20.00%
MES année 3
10.00%
0.00%
35
0.0 10.0 20.0 30.0 40.0 50.0 60.0 70.0 80.0 90.0 100.0
MES mg/L
Evreux 1er octobre 2009
69. Probabilité de satisfaction des concentrations en DCO
Année 1 et année 3
100.00%
Autoépure - SINT
90.00%
80.00%
70.00%
60.00%
50.00%
40.00%
30.00%
DCO année 1
20.00%
DCO année 3
10.00%
0.00%
125
0 50 100 150 200 250 300
DCO mg/L
Evreux 1er octobre 2009
70. Probabilité de satisfaction des concentrations en MES
Année 1 et année 3
100.00%
90.00%
80.00%
70.00%
60.00%
Filtre à sable avec Septodiffuseur ® - SEBICO
50.00%
40.00%
30.00%
MES année 1
20.00%
MES année 3
10.00%
0.00%
35
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
70 - MES mg/L
Evreux 1er octobre 2009
71. Probabilité de satisfaction des concentrations en DCO
Année 1 et année 3
100.00%
90.00%
Filtre à sable avec Septodiffuseur ® - SEBICO
80.00%
70.00%
60.00%
50.00%
40.00%
30.00%
DCO année 1
20.00%
DCO année 3
10.00%
0.00%
125
0 50 100 150 200 250 300
71 - DCO mg/L
Evreux 1er octobre 2009
72. Probabilité de satisfaction des concentrations en MES
Année 1 et année 3
100.00%
90.00%
Massif à Zeolithe - EPARCO
80.00%
70.00%
60.00%
50.00%
40.00%
30.00%
MES année 1
20.00%
MES année 3
10.00%
0.00%
35
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
72 - MES mg/L
Evreux 1er octobre 2009
73. Probabilité de satisfaction des concentrations en DCO
Année 1 et année 3
100.00%
90.00%
80.00%
Massif à Zeolithe - EPARCO
70.00%
60.00%
50.00%
40.00%
30.00%
DCO année 1
20.00%
DCO année 3
10.00%
0.00%
125
0 50 100 150 200 250 300
73 - DCO mg/L
Evreux 1er octobre 2009
74. Probabilité de satisfaction des concentrations en MES
Année 1 et année 3
100.00%
Ecofix STB-500 - PREMIER TECH
90.00%
80.00%
70.00%
60.00%
50.00%
40.00%
30.00%
MES année 1
20.00%
MES année 3
10.00%
0.00%
35
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
74 - MES mg/L
Evreux 1er octobre 2009
75. Probabilité de satisfaction des concentrations en DCO
Année 1 et année 3
100.00%
Ecofix STB-500 - PREMIER TECH
90.00%
80.00%
70.00%
60.00%
50.00%
40.00%
30.00%
DCO année 1
20.00%
DCO année 3
10.00%
0.00%
125
0 50 100 150 200 250 300
75 - DCO mg/L
Evreux 1er octobre 2009
76. Probabilité de satisfaction des concentrations en DCO
Année 1 et année 3
100.00%
90.00%
Oxyfix C-90 - ELOY
80.00%
70.00%
60.00%
50.00%
40.00%
30.00%
DCO année 1
20.00%
DCO année 3
10.00%
0.00%
125
0 50 100 150 200 250 300
76 - DCO mg/L
Evreux 1er octobre 2009
77. Probabilité de satisfaction des concentrations en MES
Année 1 et année 3
100.00%
90.00%
80.00%
70.00%
Opur 5/3 supercompact - BORALIT
60.00%
50.00%
40.00%
30.00%
MES année 1
20.00%
MES année 3
10.00%
0.00%
35
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
77 - MES mg/L
Evreux 1er octobre 2009
78. Synthèse sur le début de vieillissement
Les massifs filtrants par nature accumulent des boues en leur
sein.
Certains ne montrent aucun signe de vieillissement à 3 ans,
d’autres commencent à présenter des signes d’accumulation de
MES. Mais globalement les performances épuratoires sur le
carbone sont conservées.
Les signes d’altération des performances des microstations
traduisent un besoin de vidange des cuves primaires. En
dehors de cette nécessité, les performances épuratoires sont
conservées dans le temps.
D’une façon générale, 3 ans n’est pas une durée suffisante pour
juger du vieillissement. Une nouvelle mesure sera établie au
bout de 4,5 ans sur 3 filières conservées sur le site du CSTB :
massif à zéolithe, massif à copeaux de coco et massif à sable
avec septodiffuseur®.
Evreux 1er octobre 2009
79. ZOOM sur les performances des filières sur
une longue période : 38 mois
La présentation des performances DBO5/DCO/MES
sur 38 mois intègre toutes les situations de
surcharge, sous-charge, d’arrêt électrique, les
températures estivales et hivernales, etc.
Elle intègre également l’effet du début du
vieillissement
Les conditions de tests sur 38 mois de ces filières
doivent être considérées comme très sévères pour
les charges hydrauliques (jusqu’à 240% du nominal
hydraulique sur 18 semaines consécutives) mais
moins sévères pour les charges organiques (au
maximum 140% du nominal organique sur 5
semaines).
79 -
Evreux 1er octobre 2009
80. Probabilité de satisfaction des concentration en MES
CSTB, Nantes - tests 2006/2009
100%
90%
80%
70% référence de l'étude
référence de l'arrêté du 7/9/09
60%
50%
Filtre à sable vertical drainé selon XP DTU 64-1
40% Septodiffuseurs, Sebico
Ecofix, Premier Tech
30% Ecoflex, Premier Tech
Oxyfix C90, Eloy
20% Opur 5/3 Supercompact, Boralit
filtre à zéolithe, Eparco
10% Autoépure, Epurnature
0%
35
0 10 20 30
30 40 50 60 70 80 90 100
Concentration en MES (mg/L)
80 -
Evreux 1er octobre 2009
81. Probabilité de satisfaction des concentration en DCO
CSTB, Nantes - tests 2006/2009
100%
90%
80%
70%
60%
50% Filtre à sable vertical drainé selon XP DTU 64-1
Septodiffuseurs, Sebico
40%
Ecofix, Premier Tech
30% Ecoflex, Premier Tech
Oxyfix C90, Eloy
20% Opur 5/3 Supercompact, Boralit
filtre à zéolithe, Eparco
10% Autoépure, Epurnature
0%
0 50 100 150 200 250 300
Concentration en DCO (mg/L)
81 -
Evreux 1er octobre 2009
82. Probabilité de satisfaction des concentration en DBO5
CSTB, Nantes - tests 2006/2009
100%
90%
référence de l'étude
80%
référence de l'arrêté du 7/9/09
70%
60%
50%
40% Filtre à sable vertical drainé selon XP DTU 64-1
Septodiffuseurs, Sebico
30% Ecofix, Premier Tech
Ecoflex, Premier Tech
Oxyfix C90, Eloy
20% Opur 5/3 Supercompact, Boralit
filtre à zéolithe, Eparco
10% Autoépure, Epurnature
0%
25 35
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Concentration en DBO5 (mg/L)
82 -
Evreux 1er octobre 2009
83. Synthèse des résultats sur 38 mois d’alimentation
Dans les conditions sévères de ces 38 mois d’essais
comprenant la double application du protocole en conditions
sollicitantes® on constate sur les huit filières testées sur la
plateforme du CSTB de Nantes :
1. Que l’exigence de respect de la concentration de 30 mg/L en
sortie pour les MES est satisfaite au moins 90% du temps par
cinq d’entre elles, aucune ne satisfaisant cet objectif moins de
65% du temps.
2. Que l’exigence de respect de la concentration de 35 mg/L en
sortie pour la DBO5 est satisfaite au moins 90% du temps par
sept d’entre elles, aucune ne satisfaisant cet objectif moins de
86% du temps.
Les performances exigées par l’article 7 de l’arrêté du
07.09.2009 sont manifestement plus difficiles à obtenir en MES
qu’en DBO5.
Evreux 1er octobre 2009
84. Synthèse des résultats sur 38 mois d’alimentation (2)
Les conclusions émises plus haut sur les performances par
familles se trouvent confirmées, les massifs filtrants présentant
les meilleurs niveaux de traitement, les cultures fixées
immergées venant se situer dans leur moyenne et les cultures
libres venant ensuite avec des performances restant
honorables et dans tous les cas très supérieures à celles de
fosses septiques.
Au plan de l’exploitation, les filtres accessibles rendent
possible des interventions préventives annuelles permettant
d’optimiser ou de maintenir les performances.
Un mot sur les boues :
1. Les fosses septiques, après 4 ans de fonctionnement dans des
conditions sévères ne nécessitent pas de vidange.
2. La micro station à cultures libres a été vidangée tous les 6 mois
environ tandis que celle à cultures fixées immergées n’a du
l’être qu’au bout de 36 mois.
Evreux 1er octobre 2009
85. FORUM VEOLIA EAU
Les eaux usées artificielles
Virginie Maisonnave
85 -
Evreux 1er octobre 2009
86. Contexte
Les caractéristiques des eaux usées domestiques utilisées pour les
tests de marquage CE varient fortement selon les sites et les périodes
Deux laboratoires en règle avec les exigences de la marque CE
peuvent tester des produits dans des conditions manifestement
différentes.
Dans cette perspective et afin, lors des essais de marquage CE, d’avoir
l’assurance qu’une partie fixe des tests puisse se faire avec des eaux
usées toujours les mêmes, l’idée de réaliser des eaux usées artificielles
nous est venue
Cette présentation a pour objectifs de décrire la procédure utilisée pour
réaliser la reconstitution d’une eau usée artificielle et de présenter les
résultats des essais en laboratoire, puis sur une plateforme de tests.
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87. Rappel du cahier des charges
Les eaux usées artificielles doivent être aisément reproductibles quels
que soient les sites sur lesquels elles seront utilisées ;
Le nombre d’ingrédients mélangés doit être aussi limité que possible ;
La composition d’eau usée ciblée est une composition classique pour
des eaux usées domestiques soit MES 350 mg/L ; DBO5 400 mgO2/L ;
DCO 880 mgO2/L ; N-NTK 80 mgN/L et P 10 mg P/L ;
La vitesse de biodégradabilité de l’eau usée doit être respectée
Le coût des ingrédients utilisés doit être négligeable face au coût du
marquage CE dans le cadre d’un essai en laboratoire sur 20m3
journaliers utilisés sur 5 semaines
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88. Essais en laboratoire pour déterminer le
meilleur talon à utiliser
Pour obtenir les matières en suspension et la DCO particulaire de l’eau
usée reconstituée, il faut partir d’un talon de boues. Trois types de talons
ont été testés :
le premier est de l’eau usée du réseau de Maisons-Laffitte, décantée et
centrifugée pour être concentrée ;
le deuxième est la boue décantée du décanteur lamellaire du centre de
recherche de Maisons-Laffitte ;
le troisième est la boue primaire du digesteur de Saint-Thibault-des-
Vignes.
A partir d’une formulation déjà utilisée par le laboratoire du CEMAGREF,
et adaptée aux exigences de ces essais et aux concentrations de ces
talons de boues, les ingrédients suivants ont été choisis :
pour l’apport en DCO, DBO5 et N : glycine et glycérol
pour l’apport en N, P et autres minéraux : MgSO4,7H2O, K2HPO4, NH4Cl
et Na2HPO4
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89. Résultats des tests en laboratoire
Les analyses des talons de « boue » avant ajout des ingrédients
donnent les résultats suivants :
MES MVS DCO DCO NTK NH 4 Ptot
Paramètres tot sol
mg/l %MS mgO2 /l mgO2/l mgN/l mgN/l mgP/l
Eau décantée 348 75% 459 43 17 7 5
Maisons-Laffitte
Boue décanteur 400 77% 700 75 20 10 5
Maisons-Laffitte
Boue digesteur 357 68% 415 16 14 2.4 8
Saint-Thibault
La différence entre ces trois talons provient des MVS, de la DCO totale
et de la DCO soluble. Cela induit donc des quantités d’ingrédients à
ajouter très différentes.
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Evreux 1er octobre 2009
90. Résultats des tests en laboratoire
En fonction de ces résultats, les quantités d’ingrédients à rajouter sont
alors calculées avec le tableur et les valeurs obtenues sur l’eau
reconstituée sont les suivantes :
MES DCO DCO DBO5 NTK NH4 Ptot
Paramètres tot sol
mg/l mgO 2/l mgO 2/l mgO 2/l mgN/l mgN/l mgP/l
Eau décantée 348 791 410 390 76 37 15
Maisons-Laffitte
Boue décanteur 400 790 150 353 75 61 8
Maisons-Laffitte
Boue digesteur 357 808 445 401 72 38 12
Saint-Thibault
Globalement, les trois eaux usées artificielles sont comparables et les
valeurs des caractéristiques obtenues sont proches.
La quantité des ingrédients organiques à ajouter dépend de la
concentration initiale en DCO du talon, d’où des concentrations
variables en DCO soluble.
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91. Résultats des tests en laboratoire
Cinétique d'évolution de la DBO5
450
400
350
300
DBO5 (mgO2/l)
250
200
150
100
50
0
1 jour 2 jours 5 jours
Eau décantée Maisons-Laffittte Boue décanteur Maisons-Laffitte Boue digesteur Saint-Thibault
Les cinétiques d’évolution sont conformes à celle d’une eau usée et
la DBO5 finale est très proche de la valeur fixée.
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92. Conclusions sur ces tests en laboratoire
Les deux premiers talons montrent une très grande variabilité des
concentrations initiales dans les échantillons prélevés.
La boue digérée a été choisie car c’est la moins susceptible de varier
dans le temps.
A partir de trois talons très différents en composition initiale, la
reconstitution de l’eau usée artificielle est possible, et reproductible
d’un site à un autre.
Il est important alors, pour appliquer ce protocole sur le terrain, de
s’assurer de la stabilité du talon initial qui devra être conservé
sur site pour plus de facilité pendant la durée des tests.
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93. Vérification de la stabilité dans le temps du talon
retenu et de la reproductibilité du mélange
L’objectif est de simplifier la reconstitution de l’eau usée artificielle en
ayant à réaliser une seule livraison de boue pour l’ensemble des
essais
Pour vérifier l’absence de variabilité de cette boue digérée, deux
protocoles ont été mis en place :
le premier consiste à prélever 5 litres de boues digérées sur une
station d’épuration et à en analyser un échantillon chaque semaine
pendant 4 semaines
le second protocole consiste à se rendre sur la station d’épuration à
deux dates différentes pour y prélever la boue et l’analyser
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94. Essais en laboratoire pour vérifier la stabilité du
talon retenu et la reproductibilité du mélange
boue digérée de Cergy prélevée le 28 juin 2009
Date MS MVS DCOt NTK NH4 Pt
analyse (g/l) (%) (gO 2/l) (gN/l) (gN/l) (mgP/l)
26/06/08 22,8 60 20 1,6 1,2 17,9
30/06/08 23,4 58,5 12 1,3 1,1 17,5
07/07/08 23,3 58,5 15 1,4 1,1 16,6
16/07/08 20,8 58,7 22 1,3 1,2 19
boue digérée d’Achères prélevée le 28 juin 2009
Date MS MVS DCOt NTK NH4 Pt
analyse (g/l) (%) (gO 2/l) (gN/l) (gN/l) (mgP/l)
26/06/08 18,5 55,8 17 1,5 1,1 3,5
30/06/08 19,9 55,7 18 1,5 1,3 4,6
07/07/08 18,8 54,9 17 1,2 0,9 1,4
Toutes ces valeurs sont très proches : les boues digérées ont donc une
grande stabilité dans le temps.
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95. Essais en laboratoire pour vérifier la stabilité du
talon retenu et la reproductibilité du mélange
La boue digérée est une boue stabilisée et à ce titre, et nous l’avons
vérifié, elle ne varie pas de façon significative dans le temps,
permettant un protocole de reconstitution de l’eau usée artificielle,
reproductible et aisé à mettre en œuvre.
L’étape suivante est donc d’adapter ces essais en laboratoire à des
essais de terrain pour l’alimentation réelle de dispositifs
d’assainissement domestique.
Nous avons choisi la plateforme de tests de marquage CE du CSTB
à Nantes sur laquelle nous étudions depuis 3 ans des filières
d’assainissement individuel.
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96. Rappel des objectifs et du protocole
L’objectif de cette étape est d’alimenter l’ensemble des filières avec une
eau usée de composition identique chaque jour
Le prélèvement du talon de boue est effectué quotidiennement ;
l’analyse de la boue a donné une concentration moyenne sur la durée
de l’étude de 38 g/L; il faut donc environ 55 L pour reconstituer les 6 m3
d’eau usée nécessaire à l’alimentation des 8 filières (5 EH à 150L/j).
Les quantités d’ingrédients sont alors ajoutées ainsi que l’eau
nécessaire (750 L par filière testée à 100%) dans une cuve de 10m3 qui
restera agitée pendant 24h.
L’alimentation des filières avec l’eau usée ainsi reconstituée est
effectuée.
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97. Résultats sur l’eau brute reconstituée
Eaux artificielles période du 5 février 2009 au 12 mars 2009
alimentation 100%
MES DCO DBO5
mg/l mgO2/l mgO2/l
Entrée Moy 367 ± 133 663 ± 74 214 ± 86
Eaux urbaines toutes périodes 2006-2009
alimentation 100%
MES DCO DBO5
mg/l mgO2/l mgO2/l
Entrée Moy 348 ± 320 693 ± 481 317 ± 241
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99. Quelques pistes de conclusions et
d’aménagements
Premières conclusions :
La reconstitution est satisfaisante pour les paramètres MES et DCO
totale, la DBO5 est encore trop faible
L’évolution sur 24h de la DBO5 est plus marquée que celle
enregistrée en laboratoire
L ’injection de cette eau usée artificielle sur les filières induit des
concentrations en sortie de filières similaires à celles constatées
avec une eau usée urbaine.
Améliorations technologiques envisageables :
Optimisation du mélange
Automatisation de l’injection des ingrédients
Amélioration de la formulation du carbone assimilable
L’eau usée artificielle : c’est déjà possible
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100. FORUM VEOLIA EAU
Quelles eaux usées pour tester les
P.I.A ?
Christian VIGNOLES
100 -
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101. Des eaux usées ... issues d’une maison, c’est
comment ?
La question semble outrecuidante voire insolente …
L’EN 12556.3 nous dit que la concentration en DBO5 doit être
comprise entre 150 et 500 mg/L, elle nous dit aussi que le
volume journalier par habitant est de 150 litres.
D’autres documents de référence normatifs nous disent que les
volumes par jour et par habitant sont de 330 litres …
Les statistiques en France nous parlent en 2007 de 137 litres
par jour et par habitant,
Des études de 2008 à Berlin montrent des consommations
autour de 80 litres par habitant, et des concentrations en DBO5
autour de 700mg/L,
La DERU de 1991 fixe à 60 grammes quotidiens de DBO5 la
pollution organique émise par habitant.
On garde quoi?
101 -
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102. Les « vraies » eaux usées pour tester les
produits, elles sont comment ?
Les eaux usées issues de réseaux collectifs qui entrent dans une
unité de traitement sont différentes des eaux usées reçues par une
installation de traitement individuelle
Les différences de charge organique et de charge hydraulique de
ces eaux usées s’expliquent par des raisons simples :
1. Pour l’hydraulique : les réseaux accueillent souvent des eaux
parasites ou des eaux claires, même en mode séparatif, avec en
plus, des déversoirs d’orage en mode unitaire.
2. Pour la charge organique : les dysfonctionnements hydrauliques
décrits ci-dessus expliquent une perte de charge organique vers le
milieu, ou au mieux une dilution. De même, des parties de pollution
se stockent dans les tuyaux …
Le résultat, c’est qu’un réseau collectif ne peut donner des eaux usées
représentatives de celles sortant d’une maison individuelle…
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103. Les eaux usées entrant dans les usines de plus
de 10000 habitants
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104. Des eaux usées réelles alimentent des plateformes
notifiées pour le marquage CE …
Plateforme Période de Origine des Concentration
d’essais mesures eaux usées en DBO5 (mg/l)
1 2004/2008 Réseau public 274
2 2006/2009 Réseau public 289
3 2009 Réseau public 360
4 2009 Immeuble 728
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105. Des eaux usées plus pertinentes pour des
essais plus performants…
Les eaux usées issues de réseaux d’assainissement montrent
des concentrations moyennes en DBO5 plus faibles que celles
mesurées dans les mêmes conditions en sortie d’immeuble.
Les concentrations en DBO5 mesurées en plateformes notifiées
présentent entre 30% et 50% des valeurs inférieures à 300 mg/l
sur des échantillons moyens 24 heures.
La plage de concentrations pour les eaux usées d’essais de
l’EN12566-3 (150 à 500 mg/l) montre quelque limite puisque des
eaux usées réellement sorties d’immeuble sont hors du
domaine des eaux usées acceptées pour des tests.
En résumé, il est indispensable de confirmer la réalité des charges
organiques à dégrader en sortie d’habitation pour ouvrir la voie
à des eaux usées permettant des essais pertinents pour évaluer
ce que sera la vraie vie des outils épuratoires.
VEOLIA EAU a lancé des travaux sur ce sujet.
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106. Merci de votre attention
Nous sommes à l’écoute de vos
questions
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