5. 5
U12 LES ENFANTS SUR LES TRACES DES GRANDS ?
Tendront-ils deux doigts dimanche soir sur la photo officielle, à l’image des dix doigts
des joueurs Elite ? Deux doigts comme autant de titres de champions de France ?
Un an après avoir remporté à Perpignan le premier sacre de champion de France des
moins de 12 ans pour la première fois dans l’Histoire du club, les U12 remettent leur titre
en jeu ce week end. Trois autres équipes rêvent de leur succéder.
Boé (Aquitaine), Thiais et Val d’Europe (Ile-de-France).
Pierre-Yves Rolland revient sur les enjeux, sur les chances des mini Huskies…
malgré un effectif remanié, il y croit.
LEUR
DE
CHAMPIONDEFRANCE
6. 6
Pierre-Yves, être à nouveau
en finale, c'est déjà une
belle performance ?
Oui, c'est déjà une performance en soi.
Nous sommes d'ailleurs la seule des 4
équipes présentes à Rouen à avoir été
de la finale en 2012 Il n'était pas sim-
ple de sortir premier d'une poule de
qualification de 4 équipes. Heureuse-
ment, nous nous sommes rapidement
mis à l'abri en battant
Vauréal, ce qui nous a enlevé beaucoup
de pression pour les deux matchs sui-
vants contre Bréal et Moyon.
L'équipe est championne en titre,
mais l'effectif a beaucoup évolué
depuis l'an passé ?
Oui, quatre joueurs occupant des places
importantes dans l'effectif sont passés
dans la catégorie 15U à l'intersaison
( Quentin, Manon, Martin et Luc ) ; ce
n'est pas simple de les remplacer car
les quatre lançaient , deux d'entre eux
catchaient et les quatre occupaient
largement les deux premiers tiers du
line-up.
Quels sont les points forts de
l'équipe ? Plus fort ou moins fort
que l'an dernier ?
C'est très difficile de comparer. L'effec-
tif est plus jeune, sans doute moins
homogène, mais la moitié de l'effectif a
disputé le tournoi Little League cet été
en Pologne ; il s'agît des joueurs nés
en 2001. Ils ont pu prendre du volume
de jeu, ont pu accumuler de la confiance
qui est bénéfique au reste du groupe .
Certains d'entre eux ont d'ailleurs re-
joint récemment le groupe France
( Auguste, Gaby et Antonin comme titu-
laires; Théotime et Clément comme
réservistes ) , preuve que la qualité est
encore bien présente dans ce groupe.
Que pensez vous des autres équi-
pes ?
Nous les connaissons toutes pour les
avoir croisé sur la route des tournois
que nous avons disputé cette dernière
année: Boé, Pineuilh, La Guerche, Ne-
vers ou plus récemment Savigny.
Thiais ?
Le tirage au sort nous a désigné Thiais
pour la demi-finale; ce n'est pas forcé-
ment un cadeau mais nous savons qu'il
faut être capable de les battre pour
rester Champions de France. Thiais
dispose dans ses rangs de très bons
joueurs tels que Léo, Contant, Harris,
.... que nous commençons à bien connai-
tre pour les avoir affronté très sou-
vent. Ils nous ont d'ailleurs très sou-
vent battu en amicaux. A nous de savoir
inverser la tendance dans les moments
importants.
Boé ?
Boé est une équipe très homogène avec
quelques individualités également rete-
nues dans le groupe France ( Thomas,
Louis, Salim ); je connais mal leur pro-
fondeur d'effectif en lanceurs mais je
pense néanmoins qu'ils ont le potentiel
Pierre-Yves Rolland
« UN TITRE U12, C’EST AUSSI INTENSE QU’UN TITRE ELITE ! »
7. 7
Dragons VAL D’EUROPE
Indians BOE
Tigers THIAIS
Plateau de Moyon
ROUEN qualifié
* Moyon vs Bréal-sous-Montfort 14/13 *
Vauréal vs Rouen 0/9
* Bréal-sous-Montfort vs Vauréal 1/9
* Rouen vs Bréal-sous-Montfort 11/5
* Vauréal vs Moyon 11/1
* Rouen vs Moyon 12/0
Plateau de Nevers
THIAIS qualifié
- Samedi 21 septembre:
* Dijon vs Nevers 0/5
* Thiais/Brévannes vs Dijon 5/0
* Nevers vs Thiais/Brévannes 2/13
Plateau de Bailly-Romainvilliers
ABCVE (Val d’Europe) qualifié
- Samedi 21 septembre:
* Grenoble vs PUC 2/20
* ABCVE vs Grenoble 15/2
* PUC vs ABCVE 1/2
Plateau de Montpellier
BOE-BON-ENCONTRE qualifié
- Samedi 21 septembre:
* Montpellier vs Vallée du Gapeau 12/14
* Vallée du Gapeau vs Boé-Bon-Encontre
7/14
* Boé-Bon-Encontre vs Montpellier 7/1
COMMENT SE SONT-ILS QUALIFIÉS ?
10. 10
pour gagner ici à Rouen. Peut-être
parce qu'ils me font penser à Rouen
2012 ?
Val d'Europe ?
Sans doute l'équipe la moins expéri-
mentée parce que la plus jeune du carré
final. Malgré tout, ils ont su se débar-
rasser du PUC. Avec Carla sur la butte,
ils peuvent créer la surprise sur un
match. Mais je ne pense pas qu'ils puis-
sent aller jusqu'au bout cette année.
Confiant ? Confiant dans le staff et le
groupe, oui. Maintenant, cela reste une
compétition. On sait que le Baseball
tient souvent à des détails, que les
matchs peuvent souvent basculer sur
des coups du sort. Il n'y a qu'à se rap-
peler la finale de l'an passé contre
Montigny (Mené 2/0, Rouen s’impose
sur la dernière frappe du match et ga-
gne 3/2 - NDLR).
Si nous restons bien concentrés durant
tout le week-end et que nous jouons un
baseball appliqué, nous avons
nos chances de l'emporter.
Un titre de champion
U12, c’est aussi intense
qu’un titre Elite ?
Bien sûr. Demandez à tous
ceux qui étaient à Perpignan
l’an passé. C’était très inten-
se (rires...). Il y a eu beau-
coup de yeux humides, chez
les enfants comme chez les
adultes. Ils apprennent beau-
coup lors de ces matchs. Et
notre principal objectif est de
faire progresser nos jeunes,
de les préparer à intégrer le
Pôle France, le groupe Elite à
terme.. . Mais les titres, cela
motive nos enfants. Un
deuxième titre de suite, ce
serait une belle performance, mais
l’important encore une fois, c’est qu’ils
prennent du plaisir et que cela leur
donne envie de continuer à travailler et
à apprendre.
U12 APRÈS L’ELITE, LES KIDS ?
IL Y A UN AN A PERPIGNAN…
Rouen battait Montpellier 5/1 en demi, puis Montigny 3/2 en finale.
11. 11
ROSTER ROUEN
GRANDIN Victor
PIEDNOEL Julien
GODARD Anatole
TRANCHANT Théotime
GUERN Auguste
DUBOS Antonin
HARRISON Gabriel
MOREAU Louis
LEBLOND Florent
LOUVRY Rodrigue
VISSAC Clement
PETERSEN Thomas
BLAISET Xavier
STAFF
CERDA Mickaël (Manager)
BAUER Rudolphe
GUERN Frédéric
HARRISON Christopher
VISSAC Cyril
17. 17
DERNIER WEEK END DE LA SAISON
Les finales U12 cloront la saison 2013. Les Huskies ne peuvent rêver meilleur baisser de
rideau que ce beau plateau réunissant les meilleurs enfants du pays.
La saison reprendra avec les matchs amicaux en mars prochain.
Mais durant l’hiver, le club restera très actif avec
notamment le chantier des tunnels de frappe. LE SAVIEZ-VOUS ?
20. 20
LE CLUB LABELLISÉ "SPORT ET HANDICAP"
POUR SON PARTENARIAT AVEC L’IDEFHI
Samedi 7 septembre, pendant que les joueurs bataillaient dur contre Sénart
afin de remporter leur 10ème titre national, le Club était invité au Kindarena
(Palais des Sports) pour recevoir le label "Sport et Handicap"
Ce label délivré par le Préfet de
Région, le Président du Conseil
Général et le Président du CDOS,
vient récompenser les clubs qui déve-
loppent des actions et accueillent dans
leurs activités des personnes en situa-
tion de handicap.
Depuis plus de 3 ans maintenant, le
Club travaille en étroit partenariat avec
l’IDEFHI situé à Canteleu ( Institut Dé-
partemental de l’Enfance, de la Famille
et du Handicap pour l’Insertion ).
Des séances d’initiation se déroulent
tous les lundis durant l’année scolaire
avec le service IME de l’Idefhi avec pour
objectif pour les enfants concernés de
travailler sur la motricité, la relation à
l’autre, la confiance en soi. Cette action
fait l’objet d’évaluations régulières ;
elle s’est terminée en juin dans le cadre
d’un échange avec les enfants du Rouen
baseball
Cette année, il a été décidé de délocali-
ser afin de travailler avec les différen-
tes antennes de l’IDEFHI. Un atelier
baseball encadré par les joueurs étran-
gers du Club a ainsi été organisé les 15
et 16 avril 2013 à Neufchâtel en Bray ;
les enfants de Canteleu se sont dépla-
cés ce jour là à Neufchâtel.
Inversement, le 17 avril 2013, les en-
fants de Neufchâtel se sont déplacés à
Canteleu pour une nouvelle animation à
laquelle des adultes ont également
participé ( tous secteurs ; adultes,
sourds muets, déficients )
Cette action sera bien entendu re-
conduite en 2013/2014.
Owen Ozanich lors d’une initiation Baseball à Neufchâtel en Bray
Mickaël CERDA et Lydie PETTINOTTI, les grands artisans de cette action, au Kindarena, recevant le
label Sport et Handicap en présence des représentants de l’IDEFHI.
CLUB HUSKIES SOLIDAIRES
24. 24
Six équipes participaient ce week end à la 1ere Huskies Soft cup.
Elles venaient du Nord, de Bretagne ou de Normandie.
Les Lillois de la Madeleine s’impose 7/2 en finale face à Rouen.
SOFT MIXTE HUSKIES SOFT CUP
LA MADELEINE REMPORTE
LA PREMIERE EDITION
Vainqueur Challenge Derby: Rouen 1
6eme - Les Andelys,
5ème - Rouen 1
4ème - Brest
3ème - Rennes
2ème - Rouen 2
Vainqueur du Tournoi:
Les Lords de la Madeleine (59)
31. 31
Les inscriptions à l'European
Big League Tour sont ouver-
tes !
L'événement se tiendra le 23 no-
vembre 2013 à la Halle Maigrot à
l'INSEP (Paris XII).
Comment s'inscrire ?
Pour t'inscrire il te suffit de te
rendre sur le site de l'European
Big League Tour et de remplir
le formulaire en ligne en ren-
seignant tes nom, prénom, sexe,
date de naissance, position sur le
terrain et nom de ton club. N'ou-
blie pas de laisser ton adresse e-
mail que nous puissions ensuite
t'envoyer les informations prati-
ques pour le jour J !
Pour toute ques-
tion: eblt@ffbsc.org.
Qu'est-ce que l'EBLT ?
L'événement, crée par l'ancien
Major Leaguer Rick vanden-
Hurk (Florida Marlins, Baltimore
Orioles, Pittsburgh Pirates) et ac-
tuel Samsung Lions en Korean
Baseball Organization, et son père
Wim, permet aux jeunes licenciés
européens de réaliser leur rêve et
de rencontrer des stars de la Ma-
jor League Baseball. Le Tour est
parrainé par la Major League Ba-
seball et la MLB Players Associa-
tion.
Le Tour, qui existe depuis 2010 et
est notamment passé par Amster-
dam, Haarlem, Londres, Prague et
Rome, a déjà accueilli des grands
noms de la MLB comme Prince
Fielder (Detroit Tigers), Roger Ber-
nardina (Washington Nationals),
Jérémy Guthrie (Kansas City
Royals), Adam Jones (Baltimore
Orioles), et bien d'autres encore.
Chris Dickerson (New York Yankees) lors du Tour 2012.
Crédit photo Rob Jelsma.
Prince Fielder , Dexter Fowler, Rick vandenHurk, Giancarlo Stanton
lors de l'EBLT 2011. Crédit photo Rob Jelsma.
MLB L’EUROPERAN BIG LEAGUE TOUR A PARIS
LES ENFANTS A LA RENCONTRE
DES STARS DE LA MLB
37. 37
RESTE DANS LE
Les Huskies ont conservé la
place de la France dans le
groupe A (Top 12 europen)
en dominant belges et russes ce
week-end à Rouen. Un homme a
émergé de cette domination
rouennaise, Owen Ozanich.
Contre le belges, le N°23 était
titularisé au champ gauche. Il
permettait à son équipe de dé-
bloquer les compteurs dès la 2è-
me manche, avec un coureur en 3
et deux retraits, quand il frappait
une flèche au champ centre bon-
ne pour un point. En 4ème man-
che, c’est encore lui qui permet-
tait aux rouennais de doubler
leur avance, dans la même situa-
tion de coureur en 3 et deux re-
traits, une nouvelle line-drive
productive faisait passer le score
à 2-0. A son 3ème passage en
6ème manche, il soutirait un but
sur balle. Puis pour son 4ème
tour à la frappe, il faisait mar-
quer le 6ème point rouennais sur
un ballon sacrifice avec Luc Pi-
quet posté en 3. Bilan 3/3, 3 RBI,
1BB, une fiche parfaite. Et ce n’est
pas tout, puisqu’il s’est aussi
illustré en défense. En 8ème il
sauvait deux points en captant en
pleine course et en extension une
solide line-drive de Ribbens.
LES HUSKIES
AURAIENT PU JOUER
SANS CHAMP EXTERIEUR
C’était déjà bien, le lendemain ce
fut encore meilleur. Owen était
appelé au monticule, et il allait
faire passer un très sale moment
à l’attaque russe. Un match com-
plet d’un seul coup-sûr, avec 13K
et un hit by pitch, et seulement
107 lancers.
Owen retirait dans l’ordre les 12
premiers frappeurs à lui faire
face, sans jamais avoir été in-
quiété. Le match parfait s’éva-
nouissait avec le premier frap-
peur de la 5ème manche, Nikolaï
Lobanov, qui était atteint par un
lancer sur un compte de 2-2. Sans
doute un peu déconcentré, Oza-
nich cédait un simple au frappeur
suivant, Toropov. Puis il remettait
la machine en route avec un dou-
ble jeu, puis en retirant les 13
autres frappeurs dans l’ordre.
Les Huskies auraient pu jouer
sans champ extérieur, puisque
tous les retraits ont été effectués
soit sur des strike-outs, soit sur
des roulants ou des ballons dans
EUROPE ROUEN REMPORTE LES BARRAGES
38. 38
l’infield. Ce « master » d’Ozanich
prend place parmi les 2 ou 3 plus
belles performances réalisées par
un lanceur des Huskies.
ROUEN ASSOME LES RUSSES
EN UNE MANCHE,
En dehors de leur joueur vedette,
les rouennais ont mis un peu de
temps avant de prendre la mesure
de Bourgerhout, soutenu par des
supporters en pleine forme qui ont
remporté de belle manière la ba-
taille des tribunes. Si Rouen se
détachait en début de match, ce
ne fut pas sans se retrouver plu-
sieurs fois avec des situations
difficiles à gérer. Manquant un peu
de contrôle, et guère aidé par un
arbitre à la zone minuscule, Yoann
Vaugelade se sortait de trois pre-
mières manches compliquées sans
donner de point. Les Huskies pen-
saient s’être mis à l’abri en 5ème
grâce à la vitesse de Maxime Le-
fevre (marquant de la 2ème base
sur un roulant au champ intérieur)
et quelques errements défensifs
des belges. Mais les Squirrels al-
laient démontrer qu’ils n’étaient
pas prêts à lâcher prise. Après
deux retraits rapides en 6ème
manche, Vaugelade remplissait les
coussins. Perez était appelé en
relève, mais ne pouvait faire au-
trement que de concéder trois
points sur deux hits et un BB. 4-3,
tout était à refaire.
Les Huskies faisaient alors preuve
de leur coutumier sang froid dans
ce genre d’occasion pour repren-
dre un peu d’air en marquant
deux fois grâce à des hits de Com-
bes, Piquet et Goniot. Puis ils se
mirent définitivement à l’abri en
8è et surtout 9è manche pour un
succès 11-5 un peu plus large que
le rendu de la physionomie du
match.
Contre les russes, la victoire fut
l’affaire d’une seule manche, la
3ème. 12 frappeurs défilèrent à la
plaque pour une poussée de 7
points qui enleva tout suspens à
la rencontre. 6 hits, dont des dou-
bles de Lefevre et Bert, 2 BB, une
erreur au passage, les rouennais
ont secoué violemment le jeune
lanceur russe Lobanov. Celui-ci
repris le contrôle des opérations
par la suite, ne cédant que 3 hits
pour finir, mais la différence était
faite.
Rouen retrouvera donc la Coupe
d’Europe A en juin prochain.
EUROPE ROUEN REMPORTE LES BARRAGES
39. 39
OU SE DISPUTERA LA COUPE D’EUROPE 2014 ?
Rouen a déjà joué à Barcelone (2003 et 2013), Rouen (2004, Groupe B), Prague (2005), Anvers (2006,
groupe B), San Marino (2007), Grosseto (2008), Nettuno (2009), Brno (2010), Parme (2011), Rotterdam
(2012)… Une préférence ? « L’Allemagne. On n’a jamais joué là-bas », précise Xavier Rolland, le Prési-
dent rouennais. «Mais la Hollande ou l’Italie, c’est toujours très bien »..
Seule certitude, ce ne sera pas Rouen (qui ne possède pas les installations suffisantes et notamment l’é-
clairage). La ville organisatrice sera connue avant Noel.
LE SAVIEZ-VOUS ?
Crédit Manon Rolland
40. 40
ROUEN MATCH 1 PLAY OFFS EUROPEENS Vendredi 20 septembre 2013
1 2 3 4 5 R H E
ANVERS 0 0 0 0 1 1 2 1
MOSCOU 2 0 0 0 0 3 9 1
WP: Denis Leonov S: Alexander TOROPOV LP: José Luis Larrinaga
6
0
0
7
0
0
8
0
1
9
0
-
ROUEN MATCH 2 PLAY OFFS EUROPEENS Samedi 21 septembre 2013
1 2 3 4 5 R H E
ROUEN 76 0 1 0 1 2 11 16 1
ANVERS 0 0 0 0 0 5 12 2
WP: Yoann Vaugelade S: Keino Perez LP: Cédric Desmets
6
0
3
7
2
0
8
1
2
9
4
0
ROUEN MATCH 3 PLAY OFFS EUROPEENS Dimanche 22 septembre 2013
1 2 3 4 5 R H E
MOSCOU 0 0 0 0 0 0 1 3
ROUEN 76 0 0 7 0 0 7 11 0
WP: Owen Ozanich LP: Nikita Lobanov
6
0
0
7
0
0
8
0
0
9
0
-
EUROPE BOX SCORES ET STATS
LES CHIFFRES CONFIRMENT
LA DOMINATION ROUENNAISE
Retrouvez ici les stats des barrages européens.
Leaders, stats par équipes.. Qui a frappé, qui a bien lancé ?
Ozanich, Goniot, Ramirez, Lefevre…
SENART DANS LE GROUPE B
Les Templiers de Sénart aussi tentaient de décrocher un billet pour le groupe A en 2014. La deuxième
poule de barrages se déroulait en Suisse, à Zurich. Les joueurs de Jamel Boutagra terminent derniers.
Battus séchement par les Suisses de Berne 7/0, ils ont battus les Ukrainiens d’Elizavetgrad 3/1… Mais
c’était trop tard. Ce sont les Ukrainiens, victorieux des Suisses 8/3, qui joueront dabns le Top 12. Sénart
restera en deuxième division européenne.
LE SAVIEZ-VOUS ?
55. 55
Keino, encore une saison dense pour les Hus-
kies ?
Déjà l'an passé, c'était compliqué. C'était pour moi
mes débuts en tant que manager/ joueur...
Cette année, même si on a beaucoup gagné, les choses n'ont
pas toujours été simples. On a fini 6me en Coupe d'Europe,
on a été menés 2/1 en finale... Beaucoup de choses me sont
passées par la tête et j'ai du prendre des décisions impor-
tantes...
Alors oui, on a eu de nombreux problèmes mais on a su les
régler et je suis persuadé que cela nous a aidé à grandir
encore. On a su s'organiser face aux problèmes de planning
des joueurs qui travaillent, on a su, malgré tous ces change-
ments, forger notre collectif. La liste de problèmes serait
longue à dresser. Je n’ai, par exemple jamais pu aligner
deux fois de suite la même équipe. Des joueurs travaillaient,
d’autres avaient leurs études, Alex Roy et Maxime Lefevre
ont signé pros… L'important, c'est qu'on a su trouver des
réponses à chaque fois. On a été combatif, le coaching staff
est resté soudé et a su rassurer les joueurs. Cela a été la clé
de tout.
Mais c'est aussi une saison riche en titres, en émotions, en
succès... Quand je vois la rapidité avec laquelle des garçons
comme Gaspard Fessy ou Christophe Goniot se sont intégrés
dans le collectif, la capacité de Greg Fages à gérer la logisti-
que toute l'année et de François Colombier à m'assister sur
les stats, la ponctualité et les sacrifices d'Aldo Ramelet...
Leur expérience, leur bonne humeur, tout cela a été essen-
A VECU UNE
EPROUVANTE
2013 KEINO PEREZ DRESSE LE BILAN
Un dixième titre de champion de France, un sixième Challenge de France, un
maintien dans le Groupe A, le Top 12 européen… Des jeunes qui explosent et
se révèlent… La saison 203 qui s’achève a été elle aussi très riche en victoires
et en émotion.
Mais tout ne fut pas si facile, comme nous le confirme le manager rouennais.
MAIS
56. 56
tiel en fin de saison. Donc oui, ce fut une saison éprouvante
mais on partage tous la même volonté: gagner ! Et quand on
dresse le bilan, champion de France, vainqueur du Challenge
de France, maintien dans le top 12 européen (groupe A)...
C'est quand même pas mal non ?
Tu parles de bilan. Que retiens tu de 2013 ?
Le Baseball, c'est un sport 100% collectif. Trouver cette co-
hérence dans un groupe est un travail délicat mais quand ça
marche.... C'est formidable. Le bon exemple de victoire col-
lective, c'est celle en Coupe d'Europe contre Kinheim
(champion des Pays-Bas)...
Je veux d’ailleurs dire un mot sur les jeunes comme Yoann
Vaugelade, Dylan Gleeson, Bastien Dagneau et Minh Vallon.
Ils ont joué un rôle très important et pourtant cela n'a pas
été facile pour eux. Ils changeaient d'équipe et de coach
chaque semaine (1 semaine avec Rouen, l'autre avec le pôle
France)... Pas simple mentalement à gérer quand tu es un
joueur clé dans une équipe et que tu n'es pas forcément
titulaire dans l'autre...
Quel est ton meilleur souvenir ?
J'en ai plusieurs. La saison de Boris marche, MVP du Chal-
lenge de France, Oscar Combes, pour moi le MVP de la sai-
son... Yoann Vaugelade, MVP de la finale du championnat de
France... Un joueur expérimenté, un joueur qui confirme et
un jeune qui explose... Cela illustre bien cette année 2013
des Huskies.
Le moment où tu as le plus douté ?
Quand on a perdu le troisième match de la série finale du
championnat. Sénart avait très bien joué avec un excellent
pitching de Léo Cespedes. Il y avait beaucoup de détermina-
tion chez eux, et forcément je me suis demandé si nous al-
lions conserver notre titre...
C'est difficile d'être manager et lanceur ? Comment
gères-tu cela ?
Sur le papier, je
suis inscrit
comme mana-
ger. Mais pour
moi, c'est une
évidence, je ne
pourrais rien
faire sans Greg
(Fages) et
François
(Colombier).
Sans eux, je
n'aurais pas pu
faire la job. Il
faut mettre à
leur crédit nos
victoires années après années. Manager/lanceur sans eux,
cela ne serait pas possible. On a beaucoup discuté toute la
saison, j'écoute leur avis et m'en inspire. Je suis fier d'eux
et je les remercie. Ce sont mes armes secrètes.
La Coupe d'Europe à Barcelone. Avec du recul, quel
est ton bilan ?
Positif.. Je n'ai jamais été déçu par notre prestation. On
n'avait pas tout notre effectif et on s'est superbement battu.
Je repense aux at bats "big league" de Dylan (Gleeson) face
au meilleur lanceur gaucher d'Espagne, aux matchs de Bas-
tien Dagneau, au niveau européen, Yoann Vaugelade face
aux italiens... Énorme ! Oscar Combes a franchi un pallier et
il est devenu depuis un leader dans le groupe
Tous ces jeunes que je viens de citer ont bousculé les meil-
leurs d'Europe. On a montré une belle image du club et tra-
vaillé pour l'avenir. La relève est là.
Le titre. Ton 8me à titre personnel. Le plus dur ?
Oui, cela a été sur le plan affectif très fort. Je vois la fin de
ma carrière de joueur approcher... Voir l'équipe remporter le
championnat sans Keino Perez sur la butte, cela a été dur...
Comme manager, cela apporte beaucoup de satisfaction de
voir les jeunes
faire le boulot,
mais comme
guerrier, ce fut
dur pour le
cœur.
Les anciens
jouent tou-
jours un rôle
capital ?
Ah ah ah, je me
rappelle de
David
(Gauthier) qui
arrive après 3
2013 KEINO PEREZ DRESSE LE BILAN
«
Voir l'équipe remporter le championnat
sans Keino Perez sur la butte, cela a été
dur... Comme manager, cela apporte
beaucoup de satisfaction de voir les jeu-
nes faire le boulot, mais comme guerrier,
ce fut dur pour le cœur»
57. 57
mois sans jouer le dernier dimanche de la finale et qui pose
son sac et qui s'adresse aux joueurs: "Alors les garçons, on
a besoin de moi pour gagner" ... Tout le monde s'est marré
et cela a détendu l’atmosphère... Sa présence a redonné
confiance.
Joris avec des jambes, Luc avec sa solidité défensive, Kenji
toujours aussi guerrier... Les anciens sont indispensables, ils
possèdent cette confiance dont on a besoin pour réussir tous
ces exploits. Et ils sont en train de transmettre cette culture
aux jeunes.
Les anciens devront arrêter un jour,
mais l'heure n'est pas venue. Ils ont
trop la love et on a besoin d'eux. On a
une Coupe d'Europe à gagner. On n'est
pas si loin et si on doit faire quelque
chose d'énorme dans le baseball euro-
péen, c´est bien cela. Et on le fera tous
ensemble.
Comment vois-tu la saison pro-
chaine ?
Avec optimisme. Il y aura de nouveaux
défis à relever, on efface tout. On a un
collectif solide et un staff enthousiaste !
On sera encore dur à battre !
Et l'avenir des Huskies ?
Le club grandit chaque année. Les infrastructures se déve-
loppent, on attend les tunnels de frappe avec impatience... Et
puis, regarde par exemple les bénévoles du club ! Ils aiment
le club, ils aiment notre équipe... Quand je vois tout ce qu'ils
font pour nous ! A commencer par les frères Rolland, les
softballeurs... Les entraîneurs des jeunes... C'est cela un
club de baseball. On est dans la bonne voie. Il faut garder ce
cap. Bravo et merci à tous.
65. 65
DE LA
Oscar, peux-tu te présenter ? Pourquoi
as-tu eu envie de jouer au baseball ?
J'ai 20 ans et je suis un joueur de l'équipe
Elite des Huskies de Rouen. J'ai commencé le base-
ball assez tard, à 14 ans, après avoir fait 11 ans de
tennis à haut niveau et 10 ans de foot.
Après avoir arrêté la compétition et le sport-études
au tennis, j'avais besoin de faire quelque chose de
nouveau, je me suis essayé au baseball en vacances
en République Dominicaine, dans le pays natal de
ma mère, et en rentrant je me suis inscrit au club en
cadet.
J'ai commencé donc à 14 ans, j'étais en classe de
3ème. Je connaissais à peine les règles, mespre-
miers coaches en cadet à l'époque étaient Giovanni
Ouin, Romain David et Mickael Cerda.
Un jour avec les cadets, on a fait un match contre les
candidats au Pôle Espoirs de Rouen lors d’une jour-
née de détection. J'ai réalisé un plongeon à l'arrêt
court, et j'ai frappé un coup sûr.. A la fin du match
Sylvain Virey(le patron su Pôle) m'a appelé et j'ai
passé les tests juste après. 60 yards,Batting practi-
ce, radar gun... Six mois plus tard, j'entrais au Pôle
espoir, en classe de seconde.
En 2010, j'ai participé aux Championnats du Monde
Juniors au Canada. Cela demeure encore la plus bel-
le expérience sportive de ma vie, malgré le résul-
tat.
En 2011,ce sont les championnats d'Europe Junior et
ma première coupe d'Europe avec Rouen…
A 20 ans, Oscar Combes vit les choses en vitesse accélérée.
Titulaire à Rouen, membre de l’équipe de France en U21, il
rêve maintenant de se faire une place chez les Bleus.
Pour Huskies’mag, il se présente et revient sur sa saison.
Rencontre avec l’un des derniers phénomènes sortis de
l’école des Huskies et du Pôle France de Rouen.
68. 68
En 2012, les Championnats d'Europe U21 à Brno
(République tchèque), et le Final Four en Italie avec
Rouen.
Et en 2013, je suis sélectionné pour la première fois
en équipe de France Sénior.
Je suis champion de France depuis 2010, j’ai aussi à
mon palmarès deux Challenges de France.
Tu as passé une saison au Québec en 2011.
Ce séjour a été enrichissant ?
Mon séjour au Québec m'a énormément appris, no-
tamment à la frappe avec des grands coaches com-
me Pat Scalabrini (le manager des Capitales de Qué-
bec), et sur l'importance de la préparation physique
hivernale et in-season.
Quelles sont tes qualités ?
J'ai un bon oeil à la plaque, je lis bien les courbes ou
les sliders,j'ai un bon swing, je suis beaucoup plus
rapide qu'avant (0 cutstealing cette année sur 15
bases volées), mon bras est average je dirais... Et je
suis polyvalent, car depuis l'année dernière, j'ai
occupé toutes les positions sauf lanceur et 1erBut.
Tu as connu une saison pleine en 2013. As tu
le sentiment de devenir un joueur majeur
des Huskies ? Et qu'est e que cela fait
d'être un titulaire indiscutable ?
Oui, c'était ma première saison complète avec
l'équipe cette année. Si avant la saison, on m'avait
A LA RENCONTRE DE... OSCAR COMBES
«
ILS DEVAIENT SE DIRE
" MAIS C'EST QUI CE KID
QUI JOUE LÀ ? »
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dit que je serai titulaire chaque match, je ne l'aurai
pas cru. Je suis très satisfait de ma saison, et je me
prépare déjà pour la prochaine. C'est un très grand
accomplissement. C'est aussi un sentiment assez
bizarre, se voir titulaire et voir des grands joueurs
comme Fessy ou Goniot sur le banc ! J'ai rencontré
ces deux gars seulement cette année, alors que j'en
entends parler depuis des années. Ils devaient se
dire " mais c'est qui ce kid qui joue là ?". Un grand
merci au coaching staff qui m'a fait confiance cette
année.
Le meilleur dans tout ca, c'est que j'ai juste 20 ans.
Tu as beaucoup travaillé cet hiver ? Notam-
ment au catch ?
J'ai principalement axé ma préparation sur le ren-
forcement physique, je me suis jamais arrêté de
m'entrainer au gym depuis que je suis revenu du
Canada l'année dernière.
J'ai changé mes méthodes d'entrainements, créé
mes propres programmes… Un pari risqué qui
s'est avéré gagnant. On a repris le baseball assez
tard, au mois de février, après un long break de 5
mois (final four 2012).
Cette année, je ne vais pas changer grand chose, à
part reprendre le baseball plus tôt que l'année pas-
sée.
Oscar Combes à droite compose avec Joris Bert
notamment un solide champ extérieur
«
APRÈS LA VICTOIRE AU
CHALLENGE, LE SPEECH DE KEINO
(PEREZ, LE MANAGER NDLR) À LA
FIN DE CE MATCH M'A DONNÉ
ÉNORMÉMENT DE CONFIANCE »
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Quels seront les moments forts que
tu garderas en tête en 2013 ?
Quand je pense à 2013, je vois spontané-
ment trois beaux moments.
1. La finale du Challenge contre Sénart.
Nous sommes menés 8-1 en 6ème manche,
pour finalement gagner 9-8.
Le speech de Keino(Perez, le manager
NDLR) à la fin de ce match m'a donné
énormément de confiance.
2. La victoire face à Kinheim (champion
des Pays-Bas) en Coupe d'Europe. C’était
très émouvant avec un José (Rodriguez)
intense comme toujours, et Keino qui clo-
se. 3. Et enfin ce dernier week end des
finales, lorsque l’on remporte la série
après avoir été menés 2-1. Je n'ai jamais
douté une seule seconde ! Perdre le 3me
match a renforcé la détermination de tout
le monde. Je n’avais qu'une envie, c'était
de retourner sur le terrain et me battre à
nouveau, pour 18 manches, et c'est ce qui
est arrivé, derrière un Yoyo (Yoann Vauge-
lade) incroyable sur le monticule…
Comment expliques-tu le succès des
Huskies ?
Le succès des huskies ?C’est avant tout
cette culture de la gagne, l'art de gérer un
match, de cette capacité à réagir lors-
qu'on se fait bousculer, de pousser encore plus
quand on est devant. Cet esprit d'équipe qui règne
tout les ans, malgré un effectif qui change souvent,
la complicité qu'on a entre nous, entre joueurs
étrangers,joueurs d'expérience et jeunes joueurs.
A LA RENCONTRE DE... OSCAR COMBES
«
LE SUCCÈS DES HUSKIES ?
C’EST AVANT TOUT CETTE
CULTURE DE LA GAGNE,
L'ART DE GÉRER UN MATCH,
DE CETTE CAPACITÉ À
RÉAGIR LORSQU'ON SE FAIT
BOUSCULER, DE POUSSER
ENCORE PLUS QUAND ON
EST DEVANT. »
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C'est plus qu'une équipe pour moi, c'est plus qu'une
bande de copains, c'est une famille.
Comment vois-tu la saison prochaine ?
Je n'aime pas me projeter comme cela, chaque an-
née les équipes changent. Personnellement l'année
2014 va être très importante, avec les Championnats
d’Europe U21, et j'espère faire partie de l'équipe de
France sénior qui ira à Regensburg (Allemagne) pour
les Championnats d’Europe. Et puis bien sûr, la Cou-
pe d'Europe avec Rouen, qui est pour moi chaque
année LE rendez vous de l'année.