Un catalogue exhaustif montrant plusieurs facettes artistiques, ayant été présentées dans 3 expositions A R T I T U D E S 2017 À St Rémy de Provence, les Baux et Salon de Provence
Objets Connectés Changent-ils nos comportements...
C at a l o g u e des Artistes du Cercle des Artistes de la vallée des Baux
1. L’édito du maire de Saint-Etienne-du-Grés
Le Parc Naturel Régional des Alpilles est un formidable outil d’ingénierie au service de tous,
particuliers, entrepreneurs, collectivités ARTISTES ou CREATEURS.
Nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos projets dans le respect de
l’environnement pour un développement durable et prospère.
Homme nature reste notre dualité, une nature pour des hommes et des hommes pour une nature.
Le mot peinture tout naturellement accompagne ce couple et l’exposition qui vous est présentée
aujourd’hui dans nos locaux du Parc Naturel Régional des Alpilles en est l’aboutissement.
Abstraction, figuration, peinture ou sculpture, photo, cette collection prend sens dans notre Parc ou
une autre vie s’invente.
Maire de SAINT-ÉTIENNE DU GRÈS
Président du PNRA
2. L’édito du Maire de Saint-Rémy-de-Provence
C’est une grande satisfaction de voir le Cercle des artistes de la vallée des Baux investir la
Maison du Parc naturel régional des Alpilles, pour laquelle j’ai consacré beaucoup d’énergie afin
qu’elle ouvre ses portes à Saint-Rémy-de-Provence.
Durant tout l’été, les Saint-Rémois, les habitants des Alpilles et les visiteurs pourront apprécier
plusieurs expositions de 10 jours chacune, regroupant plus de 450 œuvres. C’est un vrai privilège !
Les peintures, les sculptures et les œuvres monumentales installées dans le jardin, présentées par
les artistes du Cercle, contribueront à la valorisation de notre patrimoine culturel et
environnemental au-delà de nos Alpilles.
Un tel événement confirme l’image de la ville de Saint-Rémy-de-Provence comme terre d’accueil
pour les artistes. Il complète les nombreux événements, consacrés à la création artistique et à l’art
sous toutes ses formes, tels que la Route des artistes, les expositions dans différents sites de la
ville, au musée des Alpilles, au musée Estrine, au site archéologique de Glanum, à l’hôtel de
Sade…
Je souhaite au Cercle des artistes de la vallée des Baux, qui ne cesse de s’agrandir, un grand
succès pour cette édition 2017.
Maire de Saint-Rémy-de-Provence
Président de la Communauté de communes Vallée des Baux – Alpilles
3. L’édito du Maire des Baux-de-Provence
La Cité des Baux-de-Provence, nichée au cœur du Parc naturel régional des Alpilles reçoit,
chaque année, des milliers de visiteurs passionnés par son histoire, mais aussi par la beauté et la
qualité de son environnement.
Depuis le début du XXème
siècle, un certain nombre d’artistes ont choisi de s’installer sur l’éperon
rocheux pour y jouir de cette atmosphère unique et de la lumière particulière de la Vallée des Baux
: De Herain, Louis Jou, Antoine Serra, Jean Cocteau ou Yves Brayer.
Toute l'année, la commune des Baux-de-Provence tente de donner une véritable impulsion
culturelle à travers de nombreuses manifestations ; concerts, spectacle de danse, de Théâtre,
festivals d’arts vivants, d'art contemporain ou de céramique, expositions.
Parmi ces manifestations, certaines sont pérennes ou le deviennent.
C'est le cas de la manifestation organisée chaque année par le Cercle des Artistes de la vallée
des Baux.
Artitudes 2017 aura lieu cette année du 2 au 6 août dans la salle de Manville à l'hôtel de ville.
Je tenais à remercier tout particulièrement son nouveau président , Henri Kaufman qui a su
brillamment avec son équipe regrouper près de 45 artistes qui ont su, chacun dans un style et dans
une discipline différents , sublimer notre village.
Bonne manifestation à tous,
Maire des Baux
4. L’édito du Président du Cercle des Artistes de la vallée des Baux
Vous avez entre les mains le catalogue des Artitudes 2017, galerie colorée de 46 artistes qui ont
exposé ou vont exposer à la Maison du Parc naturel régional des Alpilles, à l’Hôtel de Manville
aux Baux de Provence et à l’espace Robert de Lamanon à Salon de Provence.
Qu’est-ce que l’A R T I T U D E ?
C’est le plaisir des yeux, c’est la rencontre entre des artistes très divers, entre des amateurs d’art,
entre ceux qui voudraient devenir artiste mais n’osent pas encore franchir le pas, c’est aussi le
dialogue et le partage dans des lieux magnifiques.
Dans ce catalogue, vous rencontrerez une grande variété de styles de peintures, de sculptures, de
photos, de dessins, d’installations, etc.
Vous pourrez apprécier la richesse artistique de notre chère vallée des Baux avec des œuvres
abstraites et figuratives, des sculptures monumentales, des photos d’affiches déchirées, des œuvres
inspirées par ce fameux nombre d’or qu’on retrouve sur le temple du Parthénon et aussi sur le tableau
de la Joconde ou l’homme de Vitruve, sans oublier l’art brut dont le but unique n’est pas l’art mais
la provocation de nos rétines en tutoyant la bienséance (vous avez échappé au pire car Gustave
Courbet et son origine du monde génèrent encore des émules) …
Je voudrais remercier ici la Maison du Parc naturel régional des Alpilles qui a accueilli
chaleureusement ces Artitudes 2017 en mettant ses locaux et son jardin à notre disposition pendant
deux mois.
5. Je voudrais aussi remercier Dominique Lefebvre qui a réalisé ce catalogue et l’ensemble de la
communication, les membres du Bureau du Cercle qui ont donné leur temps et leur expérience pour
que ces expositions soient des succès, le soutien de France Bleu Provence et ses interviews, Nicolas
Coissard et son Journal des Alpilles, Christian Beaufort, Valérie Rousseau, Laetitia Baudry et nos
partenaires publicitaires et bien sûr tous les artistes…
Sans oublier Jean Mangion, Maire de Saint Etienne du Grès et Président du Parc des Alpilles ;
Hervé Cherubini, Maire de Saint-Rémy de Provence, et Michel Fenard, Maire des Baux de
Provence.
Pour conclure, j’emprunterai la citation de Robert Filliou : « l’art est ce qui rend la vie plus
intéressante que l’art ». A réfléchir !
.
Artistiquement vôtre,
6. Catherine ARNIAC
Originaire de l’Aveyron, Catherine ARNIAC a grandi dans un milieu rural. Son premier
regard porté sur l’art a été la découverte des vitraux de l’Abbaye de Conques, non loin
de chez elle, que Pierre Soulages venait de réaliser. Elle a suivi ensuite des études de
Chirurgien-Dentiste, puis a suivi des cours d’arts plastique en utilisant toute sorte de
matières sur la toile.
Son thème récurrent est le traitement de « l’enveloppe », qu’elle soit végétale (travail
sur les écorces, le bois, les arbres, …), organique (sur la peau, les carapaces, …) ou
sociétale (sur les vêtements, les ouvertures, …).
Elle s’est également intéressée au thème de « l’enfermement » (volontaire ou non) et à toute les protections
(étuis, masques, boucliers, reliquaires secrets, …). Elle réalise aussi bien de très grands formats que de petites
boîtes semblables à des écrins ou des installations et œuvres de grands volumes.
Son intention est d’attirer le regard sur ce qui est caché et apparaît partiellement
sous ces multiples peaux, sur toutes les formes de privation de libertés individuelles
qu’elles soient le fait de censures personnelles, constitutionnelles ou induites par
notre société.
Principales expositions
Expositions collectives internationales
2017 Palazzo ca zanardi Off Biennale de VENISE
2016 Art OSAKA – Galerie Bruno Massa / JAPON
2016 SIA NEW YORK CITY - Galerie Bruno Massa / USA
2015 Biennale de SARRIA / ESPAGNE
2015 Salon d’automne international SAINT PETERSBOURG / RUSSIE
Expositions collectives nationales
2017 Festival off d’art contemporain / La ROQUE D’ANTHERON
2015 Salon Art Capital au GRAND PALAIS / PARIS
2016 Eglise des Trinitaires – ARLES
2015 Salon d’automne CHAMPS ELYSEES – CONCORDE / PARIS
2013 Salon des Hivernales de PARIS-EST / MONTREUIL
2013 Galerie l’Atelier d’Art / CANNES
Expositions personnelles
2017 Parcours – Installation / Jardin du prince Rainier III de Monaco & Hôtel de Manville
expo Post Ténébras Lux / LES BAUX DE PROVENCE
2016 La galerie Philippe Ghezzi / ARLES
2015 Expo Artiste invitée festival « Voix de femmes » Centre culturel / SAINT MARTIN DE CRAU
7. LIENS 01L - 2016
162 x 130
LES TRACES - 2015
162 x 130
8. Quelques autres œuvres de Catherine ARNIAC
Œuf or_bleu céruléen 90 x 48 et Nid réalisé en branchage de mûrier de Camargue
La terre est un seul paysage L'arbre qui cache la clairière Sans titre
9. BA
Très tôt artiste en herbe, BA souhaite s’exprimer par le dessin, la
peinture, puis la terre…
Née à Lyon et après avoir vécu en Savoie de nombreuses années,
c’est en Provence, où elle vit depuis seize ans, qu’elle décide de
prendre divers cours de modelage et d’art vivant.
Très vite elle décide d’installer son atelier à Eyguières au pied des
Alpilles pour s’adonner à sa passion, la sculpture.
BA puise son inspiration lors de ses voyages et au cœur des traditions provençales.
Depuis 2006 elle expose en galerie et sur diverses manifestations artistiques.
Le cloître St-Trophine en Arles accueil ses œuvres lors du salon international des Santonniers de novembre à
janvier.
A l’occasion d’expositions avec le collectif « Arts Croisés », qui regroupe des artistes plasticiens et poète du pays
Salonais, BA a travaillé sur des thématiques comme la société connectée, la COP21, etc…
Elle pratique aussi le Raku, résultat d’une technique d’émaillage développée dans
le Japon du XVIème siècle, qui utilise un grès chamotté plus solide car les pièces
doivent résister à de forts chocs thermiques.
10.
11.
12. Michel BATLLE
Né le 3 avril 1946 à Toulouse, il est d’origine catalane par son père, réfugié politique
de la Guerre d'Espagne. Plusieurs membres de sa famille étaient artistes peintres et
musiciens.
C'est à 17 ans en 1963, qu'il fait sa première exposition.
L'année suivante il réalise s'est premières peintures abstraites dans l'esprit de l’École
de Paris et de la Peinture Américaine, sans oublier le Lettrisme avec lequel il a des
affinités, avec ses contre-écritures.
Parallèlement entre 1966-1967, il crée ses premières musiques expérimentales et concrètes à la suite de diverses
expériences au sein de groupes de rock.
Il est le créateur en 1966 de la « Psychophysiographie », relations entre le corps et l’esprit traduites par tous
moyens graphiques, sorte de simulacre scientifique produisant des anatomies imaginaires par lesquelles il mêle
l’art et le corps, réalisant des gravures sur radiographies dont il est le premier artiste à utiliser ainsi ce support, il
gravera aussi des disques vinyles.
En 1970 il abandonne l'abstraction pour une nouvelle figuration expressionniste, préfigurant ce qu'on appellera
dix ans après en France « Figuration libre ».
En 1981 il crée la revue « Axe Sud « » qui fait découvrir les nouveaux mouvements des années 80.
Dès l'arrivée des premiers ordinateurs personnels en 1987, il développe des séries de visages numériques mettant
en avant l'esthétique technologique.
En 1989 Michel Batlle est le premier artiste occidental vivant à exposer en URSS, à Kiev ; le hasard fait que le
vernissage a lieu le jour même de la chute du Mur de Berlin.
Il présente ses œuvres dans divers pays, le Japon, les États Unis, La Chine et séjourne régulièrement en Afrique
de l'Ouest préférant la vie et l'aventure à la stratégie des artistes domestiques.
A partir de 2010 il travaille intensément la sculpture en métal.
Face à la situation de l'art d'aujourd'hui, ornementale et décorative et face aux
spécialistes des petites idées déclinées, Michel Batlle se présente comme un « artiste
généraliste » pour qui l'art est avant tout une expérience et un questionnement sur
la vie mais aussi un engagement essentiel pour le respect des différences et des
cultures.
15. BERTRAN – PHOTOGRAPHE
COLORISTE PHOTOGRAPHIQUE
L’art de la colorisation photographique est aussi ancien que le tirage des
photographies sur support papier. Il ne doit pas être confondu avec la photo
couleur.
Il disparait avec la popularisation de la pellicule couleur vers les années 1970.
A partir d’une épreuve noir et blanc un artiste va, manuellement, coloriser
l’image le plus souvent de manière hyper- réaliste.
Parfois coloriées par de bons artistes ou d’humbles tacherons, les photos colorisées sont toujours des chefs
d’œuvre d’art populaire.
Photographe de longue pratique, BERTRAN est un précurseur de la restauration numérique des photographies
anciennes. Le pas vers la colorisation est franchi par son studio depuis plus de deux décennies.
Président-fondateur de l’association européenne de la photo colorisée, BERTRAN possède une collection privée
de 250 photos coloriées originales couvrant la période de 1880 à 1970.
La plus grande partie de ces photos colorisées sont dans leur cadre d’origine.
Les œuvres présentées dans cette exposition sont des photos en noir et blanc restaurées et coloriées par
BERTRAN dans son studio. Elles sont présentées dans un cadre d’époque.
C’est à notre connaissance la première fois que des œuvres de cette tendance
artistique sont présentées en exposition.
18. Blandine BOUQUET
A comme art…. A comme animal…
Depuis ma naissance, je vis dans le monde animalier.
N’ayant pas bénéficiée d’un cadre de scolarité ; mes journées se passaient
dans les collines Provençales et les garrigues sauvages.
D’une petite grive au sanglier, en passant par le renard, la couleuvre de
Montpellier, la pie et le lapin de garenne, tous ces animaux ont séjourné
dans les strates de mon enfance.
Un toucher, un regard, une patte, un son ou ne serait-ce qu’une respiration…
C’est en rendant un animal vivant avec de simple traits ; et le laisser sortir de
l’image que j’exprime mon travail.
Avec des techniques simples, et sans produits de composition animalière, je peins ce monde tel que je le vis et
avec mes propres expériences.
19.
20.
21. Nicole BROUSSE
Artiste inclassable, Nicole Brousse s’affranchit de toutes les conventions.
Elle vit son œuvre comme un voyage dans le temps, de l’antiquité vers le futur,
traversant des civilisations et des cultures à partir de son propre voyage intérieur.
Au croisement de ces parcours, naissent des sculptures hors du temps, classiques
et modernes, figuratives et symboliques, où le réel rencontre la fantasmagorie.
Parallèlement à ses recherches artistiques elle entend mieux se connaître. Elle
entreprend alors une quête intérieure, une exploration de son « moi ».
Elle ne voit pas encore de rapport entre ces deux recherches, mais au fil de ses découvertes, elle prend conscience
que tout est lié, que tout se complète. Chaque humain, au plus profond de lui, est relié à l’univers.
Elle sent alors qu’il s’agit de retrouver l’essence même de la vie à travers
ses œuvres en ouvrant grand ses yeux, son esprit et ses ailes.
Après avoir été guerrières et héroïques, ses femmes grandissent, se font plus sereines et plus énigmatiques.
Cette recherche constante influe sur son travail, l’oriente et fait évoluer son approche de la sculpture.
A partir de 2007, Nicole Brousse développe son « parcours » composé de 20 à 30 sculptures, véritable concept
qu’elle décline à l’infini, selon les lieux proposés, en habitant les espaces, lieux, jardins et villes, « ses sculptures
prennent vie ».
Symbolisme et spiritualité inhérents à ses créations nous plongent dans un parcours initiatique et magique et nous
invitent à « Renaître à soi ».
Commandes publiques
2015 « commande composite », Châteaubourg
2015 « suite infini 8 », Place Morgan, ville de Salon de Provence
2014 commande en cours « le Plongeon », ville de Gap
2014 « Lâcher prise » ville de Salon de Provence
22.
23.
24. Ricardo BURT-RILEY
Richard ou Ricardo Burt Riley, artiste dont les origines sont si composites quelles ne
suffisent pas à explorer l’œuvre très personnelle, paradoxale à la fois intense et dense.
En effet, il est de mère franco cubaine et de père américain d’origine irlandaise. Après
avoir vécu à Cuba et poursuivit des études aux Etats-Unis, Mexique, Angleterre et en
France, malgré un doctorat d’économie politique, il renonce à la carrière diplomatique et
décide de se consacrer à sa vocation initiale, la peinture.
D’abord installé aux Pays Basque, il choisit enfin de se fixer en Provence dans les Alpilles séduit par sa lumière
et l’équilibre de ses paysages lui rappelant la Toscane.
Son univers plastique dès le premier abord engendre un climat où la puissance et la volupté peuvent se côtoyer.
Aux emportements correspondent des empattements onctueux et suaves, suivis d’accalmies rédemptrices. Là,
s’entremêlent des ébauches de corps dans une débauche de couleurs.
De la réalité, il retient souvent des distorsions, des déformations mais parfois aussi
des harmonies étonnantes, qu’il réorganise pour constituer son propre abécédaire,
créer une poétique pour laquelle il invente de nouvelle allitération et qu’il pousse
aux confins d’une abstraction lyrique.
Burt-Riley exulte quand les corps, les êtres vivants, végétaux, oiseaux, animaux mêlés aux choses inanimées
s’enchevêtrent, s’imbriquent pour imiter notre perplexité d’abord, notre contentement ensuite, comme si doutes
et incertitudes se jaugeaient mutuellement via une palette inouïe, flamboyante.
Il arrive par-delà la joute, le jeu ludique l’emporte. Tandis que toute l’énergie se déploie dans un espace cerné ou
la réalité n’existe plus qu’en résistance. Ce qui devient tangible, c’est l’intensité de l’émotion qui surgit de cet
univers onirique.
Quasiment rien d’anecdotique pourtant, rien de définitif, comme pour rendre compte de notre immatérialité à
travers cette matière même qui se donne et se reprend fluide ou bien cassante dans un souffle tentaculaire.
25.
26.
27. Sylvie CHAUFOUR
Née en 1945, Sylvie Chaufour a toujours été passionnée par la sculpture et le dessin.
Après une licence de sciences économiques à Paris, sa vie la conduit successivement
avec son mari et ses enfants en Haïti puis à Abidjan en Côte d’Ivoire où elle mène de
pair sa création artistique et une carrière de professeur en mathématiques et
statistiques.
De 1972 à 1975, de retour à Paris elle devient l’élève du portraitiste Mac Avoy.
De 1975 à 1981 elle réside au Brésil (Rio de Janeiro), apprend de nouvelles
techniques de sculptures avec Pedro Correa de Araujo.
Puis elle devient son assistante avant d’être nommée responsable des cours de sculpture au musée d’art moderne
de Rio de Janeiro.
De retour en France elle reprend la direction d’une entreprise familiale durant 19 ans, période durant laquelle elle
a dû laisser de côté ses créations artistiques.
En 1999 séduite par la beauté et le climat des Alpilles, elle établit sa résidence principale à côté d’Eygalières et
se consacre exclusivement à sa passion : la sculpture.
Ses bronzes, principalement des femmes lianes, sont minces et élancées.
Par la simplification des formes, Sylvie cherche avant tout à privilégier le
mouvement.
LE BAIN
33 x 80 x 20
28. LE DOIGT
106 x 33 x 33
HOMME ASSIS
60 x 45 x 45
OISEAU
23 x 22 x 89
30. « Nath » CHAUVE-CREPEL-FLORY
Nathalie Chauve-Crepel-Flory dite « Nath » est diplômée des Arts Appliqués.
En 1980, elle entre à l'Union Centrale des Arts Décoratifs, Nath est reçue à l'école des
Beaux-Arts de Paris en 1985.
En 1987, elle ouvre son studio de création à Lens, puis elle découvre en 1990 Avignon
où elle développe son parcours de création graphique.
Depuis 1995, elle se consacre uniquement à sa passion de peintre. Son atelier-galerie à
Fontvieille, elle développe son sens inné de la couleur et de la matière peignant souvent
à la volée de grandes fresques à l'occasion de manifestations culturelles en Provence.
Nath est une amoureuse de l'amour qui exulte à travers ses toiles comme sa générosité jamais feinte.
Elle peint la femme dans tous ses états : instinctive, boudeuse, démesurée, houleuse
et lascive mais toujours gaie et primesautière.
Dans son atelier-galerie de Fontvieille, Nath réalise aussi de grands totems colorés et iconoclastes, des centaures,
des minotaures qui évoquent la mythologie mais aussi la Camargue.
On se souviendra de la toile magistrale réalisée sur le motif lors du Festival des Alpilles « Harmonies
d'Arménie » en été 2010 au Théâtre de verdure du Paradou et de celle peinte en ce même lieu, l'année suivante,
où Le Condor (Jean François Gérold) et Léon Minassian ont mêlé leurs sons venus du fond des âges tandis que
Nath décrivait avec brio ce duo magique.
« Premiers regards. Premier choc : sa peinture saute au visage, par la force de la lumière, les couleurs nues,
des rouges à cru, des verts de pomme, des visages bleus, par la plénitude du geste ample modelant les formes
épanouies de femmes à l'abandon, par la brillance de l'acrylique rehaussée de matières incrustées pour créer
le relief.
Une peinture sensuelle, née du combat avec la matière. Le tableau comme une sculpture qu'elle exécute – toile
au sol – accroupie tel "un calligraphe", sans dessin préalable mais après "une longue réflexion", une lente
maturation.
Une peinture du mouvement sortant du corps, très tactile, des orteils au bout des doigts. Et parfois, "c'est dur,
ça fait mal", quand elle ajoute du gravier, du sable, quand elle se saisit, par impératif du besoin instinctif,
d'une fourchette, du premier objet à portée de main, pour travailler le jute, le lin, le carton marouflé.
Et parfois, c'est tendre et jouissif, quand elle détourne les produits du quotidien, vernis à ongle ou café
renversé pour les intégrer à sa création, pour créer une peinture de l'évidence sereine.
Tout au moins, si l'on s'en tient à l'illusion du coup d'œil ».
- André Morel -
31.
32.
33. Cécile CORMERAIE
Cécile CORMERAIE, 47 ans, fut formée à la psychanalyse et aux sciences
humaines et sociales, et a participé durant 17 ans à l’accompagnement des
sujets fragilisés au cœur des quartiers sensibles.
Son ouverture sur les pratiques culturelles et artistiques a teinté son action des
couleurs de l’éducation populaire.
Elle a choisi aujourd’hui de poursuivre sa route hors des institutions afin de
concilier différentes démarches : la psychanalyse, la peinture et le théâtre.
La peinture est pour elle un point d’accroche indispensable. Lorsque l’imaginaire déborde, elle s’arrime aux
couteaux et spatules…
A tel point que depuis 2007 elle tripatouille techniques, couleurs, matières et se raconte des histoires qu’elle
peint.
Ses personnages rectilignes se situent entre l’homme et la sculpture. Mais ils ont beau être arrimés, eux, à un
socle, ils déambulent néanmoins. A deux ou à plusieurs, ils donnent parfois le sentiment d’être isolés.
Ils se côtoient, se parlent peut-être, ou pas, s’aiment ou non.
Rien n’est sûr.
Dans les portraits, Cécile CORMERAIE cherche cent fois le regard.
Cent fois, elle fouille, efface, repart…
Il faut que le portrait parle. S’il reste silencieux, la peinture n’est pas finie.
Lorsque, enfin, le portrait se met à dire quelque chose, elle se retire… à l’inverse de
la psychanalyse.
36. Philippe COUSIN
Le Piranèse, Canaletto ou Hubert Robert… L’œuvre de ces grands peintres et graveurs du
XVIIIème
siècle m’a toujours fasciné.
Enfant, je rêvais déjà devant leurs perspectives vertigineuses et leurs palais à l’abandon
qui semblaient avoir été taillés pour des Dieux.
Je leur rends aujourd’hui hommage avec cette série de « Caprices Provençaux » -le mot
« Caprice » désignait alors des paysages imaginaires organisés ou recréés à partir
d’éléments réels. Pour ce faire, je me suis inspiré librement de ce que je voyais autour de
moi, ruines romaines, sites archéologiques, montagnes et garrigues…
Je les ai agencés selon une scénographie de mon crû. Le bois, la pierre et l’empreinte humaine sont du Temps
fossilisé, l’air, l’eau et les arbres sont du Temps vivant.
De leur rencontre naît, me semble-t-il, cette impression d’éternité propre aux paysages méditerranéens.
Cette éternité, je la dessine en noir et blanc pour être au plus près de l’émotion : le
noir, c’est l’ombre, le blanc, c’est le soleil. »
LE MAS DE LA LUNE
150 x 100
38. Philippe COUSIN par lui-même
Certaines vocations se déclarent tôt, ce fut mon cas. J’ai commencé à dessiner à l’âge de six ans, penché au-dessus de ces
grandes feuilles de papier sulfurisé dont on enveloppait alors le beurre. Dans mon milieu d’origine, composé surtout de
paysans et d’instituteurs, on ne savait pas ce qu’était un artiste ou ceux que l’on connaissait étaient tous morts, et accrochés
au Louvre. On ne m’a pas aidé à en devenir un, mais on ne m’a pas freiné non plus. J’ai pu m’inventer tout à mon aise.
J’ai grandi en province mais il me semble être né une deuxième fois en arrivant à Paris, un peu avant les évènements de
Mai 68. Assez vite, j’ai pu placer quelques dessins et quelques textes dans la presse underground, puis dans les magazines
de BD. Il est de bon ton de dénigrer aujourd’hui les années 70, mais elles ont été extraordinairement créatives et fécondes,
en tout cas pour moi. Je m’y suis forgé le crédo qui a conduit toute mon existence : deviens un individu à part entière, pas
une copie des autres. Ce qui te différencie de la collectivité, cultive-le, c’est toi.
Bien sûr, je ne suis pas arrivé au bout de mes rêves. Les rêves sont comme les nuages, toujours hors de portée, mais on
peut cependant essayer de les atteindre. J’ai vécu à Paris pendant les trente années suivantes parce que c’est là que les
choses se décidaient et se décident encore, au moins dans les domaines qui m’intéressaient –la pub, les médias, la presse
et l’édition… J’y ai travaillé comme un forcené, d’abord à Europe 1, comme rédacteur de messages publicitaires, puis dans
des agences de communication, comme directeur de création. Très vite, dès les années 80, je suis devenu concepteur-
illustrateur indépendant : je voulais être mon maître et ne plus avoir à me lever tôt. Pendant vingt ans, j’ai dessiné dans
« Le Monde « et dans « Libération », j’ai inventé des slogans et des annonces publicitaires, j’ai rédigé des éditoriaux
politiques et des scenarii pour la télévision, j’ai conçu des formules graphiques pour des magazines et j’ai été aussi
roughtman et directeur artistique… Tout cela était très amusant, mais également éreintant et relativement inutile. Ce que
je voulais devenir, c’était écrivain.
J’ai publié mon premier roman érotique à trente ans, mon premier recueil de nouvelles à trente et un, mon premier recueil
de science-fiction à trente-cinq, mon premier thriller à quarante. Mon premier vrai roman, je l’ai écrit à l’âge de quarante-
cinq ans –au total, j’ai bien dû écrire une quarantaine d’ouvrages dont une bonne moitié se laisse facilement oublier.
Dès que j’ai pu, je me suis acheté une ferme en ruine, dans le Loiret, et je l’ai retapée de mes mains. J’aime le travail
manuel, et puis j’avais besoin des arbres, et du silence de la campagne.
Les années ont passé, c’est ce qu’elles savent faire le mieux. J’ai pris ma retraite à soixante ans, comme tout le monde - ou
plutôt, j’ai fait semblant. Nous sommes arrivés à Châteaurenard un peu par hasard, en Avril 2000, ma compagne et moi, et
nous avons acheté une autre ruine qu’il a fallu retaper, encore une fois. Je ne me suis remis à dessiner que récemment.
Encore un mot, pour finir : je me vis plutôt comme un artisan que comme un artiste, même si je ne suis pas dépourvu d’égo.
J’ai besoin de fabriquer quelque chose qui soit vu par les autres, qui leur serve si possible et qui leur parle, quelque chose
de mystérieux et de compréhensible à la fois qui me soit éminemment personnel et tende en même temps à l’universel…
Le temps m’étant compté pour venir à bout de cette vaste ambition, j’arrête là mes confidences. ».
39. Yoann CREPIN
Né à Arles en 1983, Yoann CREPIN passe son enfance dans les Alpilles, au
milieu des collines et de la garrigue.
D’abord lieu d’aventure et de liberté, la nature devient source d’inspiration et
lieu de création.
La découverte du Land-Art après sa vingtième année influence sa démarche
artistique : créer dans et avec la nature.
Actuellement Yoann Crépin vit dans la campagne de Saint-Rémy-de-
Provence.
Les œuvres réalisées en pleine nature sont confectionnées à partir d’éléments naturels caractéristiques des lieux,
elles tendent à fusionner et interagir avec la nature.
Certaines jouent avec le vent, la lumière, l’apesanteur. D’autres s’unissent avec l’eau, la terre et les végétaux.
Yoann CREPIN est à la recherche d’une alliance entre deux créativités : humaine
et naturelle. Laisser l’homme s’exprimer à travers la nature et réciproquement,
laisser la nature s’exprimer à travers l’homme.
Depuis plusieurs années, il réalise également des créations dans les parcs et les jardins privés.
A l’inverse des œuvres éphémères réalisées en pleine nature celles-ci ont une longue durée de vie, certaines sont
pérennes.
GALETS FLAMBOYANTS
42. Annick b. CUADRADO
Metteuse en scène inspirée de nos produits de consommation préférés, Annick
b. Cuadrado, artiste française, interprète, détourne et sublime avec grâce et
tonicité les grandes marques de nos petites addictions, dont la seule évocation
des noms ravive nos souvenirs et chamboule nos papilles : fraises Tagada, Car
en Sac, Chamallows, Dragibus (merci Haribo !), Carambar, Malabar,
distributeur PEZ, Coca-Cola, Ketchup Heinz…
Une vraie prouesse quand on connait tout l’arsenal juridique déployé par ces
firmes pour protéger leur image de marque !
Acrylique sur plexi ; tableaux ou coffrages : Annick b. Cuadrado revisite nos petits péchés mignons en grand
format, n’hésitant pas, lorsque le sujet l’inspire (Cachou Lajaunie, Vache qui rit, Coca-Cola, Ketchup Heinz…),
à recourir par un jeu de multiplication à la répétition du thème traité, comme autant d’échos infinis à nos souvenirs
d’enfance.
« J’adore les rayonnages des grandes surfaces qui débordent de boîtes, sachets et
paquets colorés et transparents et parlent à notre part d’enfant jamais rassasié,
mieux que de longs discours »
reconnaît Annick b. Cuadrado dont l’approche picturale ludique et rock and roll, tout en acidulé, sent les rouleaux
de réglisse, résonne comme du Souchon et nous rappelle le meilleur du pop’art, des nouveaux réalistes et de la
figuration narrative.
La peinture d’Annick b. Cuadrado, c’est, comme les fraises Tagada, « bon pour les petits et les grands » et c’est
à consommer sans aucune modération !
Expositions actuelles
Galerie Passy Prestige - Paris 16ème
Artclub Gallery - Place Bellecour – Lyon
Et sur le site internet http://www.artsper.com/fr
43.
44.
45. Patrick DELAIRE
Retraité de l’enseignement, Patrick DELAIRE, en tant que « prof de sciences-nat », a
souvent été amené à dessiner du « vivant » et ce pour son plus grand plaisir.
Le goût du dessin lui est resté…
Disposant de plus de temps, il a souhaité passer du statut de peintre du dimanche à
celui d’amateur passionné.
Il se définit comme un vrai provençal et il a toujours eu un goût, une attirance pour ces
somptueux paysages provençaux.
PORTRAIT
80 x 60
48. Cédric FERRER
Cédric FERRER, créateur de la « maison F » est un jeune artiste
autodidacte de 37 ans, natif de Saint-Rémy-de-Provence.
Diplômé d’architecture intérieur et passionné d’Art contemporain, il
puise son inspiration au travers de ses rencontres et de ses voyages.
Il s’enrichit de ses rencontres multiples et variées, et s’imprègne de
l’excentricité de ses clients qui l’aident ainsi à nourrir ses recherches
artistiques qui le mèneront vers la peinture courant 2013.
Les œuvres personnelles se déclinent dans les tonalités monochromes alliant force et sensibilité.
La nature, les éléments, l’énergie, l’émotion et la sensibilité sont les lignes de
conduite de son écriture artistique.
Principales expositions
2017 Passage AGARD / AIX en PROVENCE
2016 Les Baux Arts des Alpilles – Hôtel de Manville / Les BAUX de PROVENCE
2016 Maison F / Saint REMY de PROVENCE
2016 Eglise Saint Julien / ARLES
BLEU CITRON HORIZON TURQUOISE LIBELLULE
86 x 116 60 x 80 81 x 116
51. Nadine FOURRÉ
De ses 18 années au Japon consacrées au design, particulièrement avec l’architecte
Takéo Kumaï quand les projets la conduisent du Nord au Sud, Nadine Fourré se
sensibilise à l’art de l’épure.
Cet esprit de renoncement à la surcharge s’exprime dans la culture japonaise par le
« Kiri-soutté » ou « Couper-jeter » en tant que choix esthétique mais aussi spirituel.
« Depuis mon retour en 2000, j’arpente le socle mouvant de la Durance parmi un océan de pierres, à l’affût de
la perfection du hasard, du chef d’œuvre de la nature. Dans un va et vient constant entre rivière et atelier,
« capturer la nature vivante » est un défi où le temps passé sur chaque œuvre est la face cachée, à l’échelle des
millénaires qui ont façonné sa matière. Au cours d’un processus de création qui peut souvent s’établir sur
plusieurs années pour les grandes pièces, j’élabore la stabilité de mes EQUILIBRES de pierres en m’aidant
d’éléments de bois flottés ».
Sans outil, la discipline est exigeante puisque les pierres sont préservées intactes. Entre forces et tensions
compensant l’inertie, courbes et contre-courbes aux galbes ajustés avec un soin d’horloger, tous les centres de
gravité fusionnent. A cet art, soumis à l’attraction universelle, s’impose encore l’exigence de l’harmonie dans
l’espace, à travers le choix des matières et des nuances de couleurs, la légèreté des volumes et la justesse des
proportions.
Hors du temps et des modes, la simplicité des équilibres renoue avec un geste enfoui
dans la mémoire du monde.
Selon l’auteur américaine J.E. Hugues :
« Le champ d’expression artistique de Nadine Fourré requiert un rare talent d’adaptation qui nous plonge dans
un environnement animé des idéaux zen, stimulant la réflexion pour éveiller à la contemplation. Introduisant le
Sauvage au cœur de la civilisation de nos maisons, son art ouvre les portes à la présence du Sacré ».
53. Code secret : Dissimulé sur l’intérieur de chaque élément qui compose la sculpture, un signe, tracé à la dorure
pour la pierre et l’encre pour le bois, permet de reconstruire l’équilibre dans sa forme initiale. Il suffit alors
d’appliquer « symbole sur symbole ».
Ses équilibres sont en exposition depuis 2003 de galeries en festivals d’art contemporain et de Land-Art, ainsi
qu’à son atelier d’Eygalières dans les Alpilles.
54. GODDA, Gudrun Clouzeau Ims
Ayant quitté la Norvège, mon pays d'origine, puis Londres, où j'ai travaillé
comme professeur des écoles, je me suis installée à Eguilles près d'Aix en
Provence en 1994.
Je suis autodidacte.
Mon nom d'artiste, "GODDA" est le petit nom donné par mon père dans mon
enfance, une enfance heureuse, source d'inspiration pour moi.
Après avoir essayé l'écriture pour la jeunesse, c'est finalement dans la peinture
que j'ai pu m'exprimer.
Un jour ma fille aînée m'a demandé si je voulais peindre avec elle. On a étalé des grandes feuilles de papier sur
le sol du salon et j'ai sorti des pastels secs. Et c'est parti. Je suis partie. L'odeur de peinture à l'huile et de la
térébenthine au sous-sol du musée d'art de Stavanger m'est revenue.
Puis des techniques que j'ai apprises durant ma formation en arts plastiques quand j'étudiais pour devenir
enseignante en Norvège. Ensuite les cours du soir en Angleterre, où j'ai appris à observer la lumière et les ombres
sur des objets et sur des nus... Tout m'est revenu.
Le pastel sec me donne une grande liberté. J'ai besoin de le travailler d'une manière
très spontanée. De ne pas savoir où je vais. Il me faut un départ, des ombres sur le
papier, une couleur qui fait appel à une autre, et puis l'inconnu.
Principales expositions
2017 "Jeux de hasard"- Pôle des Arts visuels / L' ESTAQUE
2017 "Savon, vision contemporaine" - Arts croisés / SALON DE PROVENCE
2017 "Jeux de couleurs" - Aix Potentiels / AIX EN PROVENCE
2016 " Eske t co ? " - Arts croisés / SALON DE PROVENCE
2016 " MY 40 " - Arts croisés, théâtre Armand / SALON DE PROVENCE
57. Joëlle GriMo
Après une formation scientifique qui lui a permis de travailler dans quatre
continents et de voyager dans de multiples pays, Joëlle GriMo se tourne en 2008
vers le dessin d’après modèle vivant.
Grâce aux séances de l’Atelier de la Garance à Vedène dans le Vaucluse, elle
perfectionne sa technique du fusain, de la sanguine et de l’encre de Chine.
Puis elle s’initie à la peinture à l’huile auprès de Martyn Baldwin, peintre
expressionniste anglais établi à Saint Rémy de Provence.
Elle prend alors conscience du rôle que joue l’émotion ressentie devant le sujet.
Enfin, elle découvre les possibilités de l’acrylique grâce aux techniques du plasticien Joseph Alessandri.
Installée à Maussane les Alpilles depuis la fin des années 90, Joëlle GriMo est une passionnée du langage sous
toutes ses formes.
À partir de 2010, elle mène de front des études en sciences du langage et une carrière artistique naissante. Elle
rejoint la Maison des Artistes en 2014. Elle poursuit depuis sa recherche d’une expression picturale, dans une
grande variété de thèmes : Paysages (avec une prédilection pour les Alpilles), Nus, Natures mortes ou encore
Abstrait. Elle expose régulièrement dans la région, dans des lieux tels que l’Espace Van Gogh à Arles, l’hôtel de
Manville aux Baux de Provence, la Chapelle Saint Laurent à Eygalières, le centre d’Art de Graveson et les
Ateliers Agora d'Eyguières.
L’année 2016 a été marquée par une exposition personnelle, In Corpore, dans la salle Henry Comte à Arles.
VALLEE DES BAUX
60. Henri KAUFMAN
Avant d’être un artiste, Henri Kaufman est d’abord un amateur d’art.
Ingénieur des arts et manufactures et Docteur en mathématiques appliquées à
l’économie, il a aussi été professeur (de géométrie !) aux Beaux-Arts à Paris.
Son style de vie est réglé par la « Sérendipité » et après avoir été Président-
Fondateur d’une agence de publicité, il est aujourd’hui Directeur éditorial des
éditions Kawa.
Sa culture mathématique a beaucoup inspiré ses productions, où l’on retrouve le
nombre d’or, les perspectives, les illustrations d’optique…
A force de fréquenter des galeries ou d’organiser des expos dans son agence de
publicité, il a décidé un jour de s’exposer lui-même.
D’abord une expo de photos « perspectives » avec un focus, entre autres, sur le Flat Iron Building à New-York.
Puis une expo mathématico-créative : la couleur du hasard réalisée en collaboration avec Riad Hattouti :
Recherche de patterns graphiques dans les nombres irrationnels dont le nombre d’or, Pi, Racine de 2, etc…
- Co-création de la ligne de meuble Minimals exposée à Saint-Rémy-de-Provence et Place Saint-Sulpice à
Paris.
- Puis l’expo « Infinitudes » (avec Riad Hattouti) exposée à Eygalières. Cette expo de tableaux numériques
avait pour ambition de jouer à cache-cache avec l’œil du spectateur en le faisant passer subrepticement d’un
espace bidimensionnel à un espace tridimensionnel. Un parcours jouant avec le nerf optique dans un
labyrinthe aux perspectives changeantes.
Son thème actuel le conduit à attacher des « HKubes » dans les arbres, des cubes
mobiles en 2D qui paraissent être des cubes en 3D et vice versa.
Ils sont visibles au Mas du Rougadou à Saint-Rémy-de-Provence.
63. Elizabeth LAFORGE
Phytothérapeute-naturopathe et conceptrice de produits naturels aux plantes des
Alpilles, ma vie, tournée entre CIEL et TERRE, respire La Nature, son souffle,
ses bienfaits, ses mystères.
Face à elle, elle sait par ses fleurs, les arbres, appeler mon regard comme vent,
ciel, lumière, soleil ---- brouillard ou neige l’attirent et l’invitent. L’observant
je la suis, la décrypte, la décode.
Peintre, ma quête fut le passage de La Lumière, traçant la vie, ses rythmes, ses saisons. J’aime observer comment
La Lumière nous traverse, transformant, selon le moment, la vie et ma vision.
Ainsi du ciel bleu. Sur fond de ciel bleu, quoi de plus beau, paisible, qu’une fleur bleue ? de plus gai, espiègle,
qu’une feuille sur sa tige ? de plus majestueux que quelques fleurs de montagne ?
Paix, Calme, Sérénité, Soin à la peur, à l’angoisse, au manque de confiance :
Tout se transforme sur fond de ciel bleu.
Une simple promenade en convainc.
La photographie prolonge donc aujourd’hui ma peinture : capter la lumière là où elle sublime, éclaire. Ce chemin
ouvert depuis bien longtemps m’amène où La Lumière est juste magnifique pour, par l’image, pérenniser
l’éphémère, quand tous les éléments de La Nature sont acteurs, transmettant une expression universelle de vie,
de beauté, de pureté.
Je vous invite à regarder, dans le silence, mes photographies puis le Ciel, où tout est contenu. Alors le Bleu du
Ciel devient Solution.
Trois mots content mon travail : REFLET DE LUMIERE.
64.
65. Colette LASSALLE
Déjà vers treize ans, alors que mes amies et moi rentrions du lycée,
j’étais la seule à visiter assez régulièrement une galerie d’Art pour
découvrir de nouvelles œuvres. Je dessinais déjà pour le plaisir. Et puis,
après bien des années passées à Paris, la ville m'a semblé un film en noir
& blanc, presque en permanence.
J'ai découvert la lumière du Sud il y a 20 ans avec l'impression d'un
objectif affiné lors du Mistral, les couleurs fortes, sensuelles, violentes,
qui nous harcellent les yeux, nous brûlent.
J'aime ce soleil qui plombe et creuse les ombres. Les voyages aussi, l'Afrique omniprésente en moi, comme une
deuxième identité avec ses odeurs ses couleurs d’épices, ses fruits aussi, les gens, leur sourire malgré les
problèmes.
Le désert où l’on se perd pour mieux se resituer m’a toujours obsédé.
J’ai d’ailleurs peint avec ce sable, si chaud et si doux à travers les doigts.
J’aime l’errance dans les villes inconnues ou connues, à la fin du jour, comme les chats longent les murs, le
silence et la contemplation.
Mes influences classiques sont Matisse et Gauguin pour l’explosion des couleurs.
Principales expositions
Exposition de groupe d’artistes de Montfort l’Amaury Yvelines 1988-1989
Exposition Arcanes - Atelier des Mesnules Yvelines 1990 - 1991 - 1992 - 1993 -1994
Exposition La Celle Saint Cloud Hauts de Seine 1992 - 1993
Salon des Artistes Houdanais Eure et Loire 1992 - 1993
Salon des Indépendants Grand Palais Paris 1992
Salon d’Automne Grand Palais Paris 1993
Salon International des Seigneurs de l’Art Salle Van Gogh Arles 1993
Médaille d’Or Art Inter Salon d’automne au Perray en Yvelines
Peintures et sculptures 1993
129ème Salon de Versailles Société Versaillaise des Artistes 1992
Exposition de groupe - Salle de la Gare Saint-Rémy-de-Provence 1996
66.
67.
68. Annie LEFEBVRE
Annie Lefebvre a toujours été attiré par le dessin, la peinture, la sculpture, les
musées, les belles choses, bref, elle est attirée par l’art sous toutes ces formes
dès le moment où cela touche au « beau ».
Son sens de l’esthétique a toujours été très affuté.
Quand elle était adolescente, elle aurait voulu s’orienter vers un métier
artistique, mais dans son milieu de la bourgeoisie, on apprenait D’ABORD un
métier …
De nombreuses années après, lors de l’une de ses nombreuses expatriations, elle commença à faire de la peinture,
et ainsi Annie a franchi le pas pour rejoindre les artistes qu’elle se contentait auparavant de contempler...
Son mari lui ayant transmis sa passion pour la photo, pour cette exposition Artitudes 2017, elle a plutôt choisi de
présenter quelques-unes de ses réalisations de ses nombreux voyages.
L’architecture complait son sens de l’esthétique, les musées son sens de l’art et du
beau.
69.
70.
71. Elio LUSSATO
Elio LUSSATO travaille depuis plus d'une dizaine d'années sur les symboles du
Judaïsme, lui qui préside l' A.C.J.A (Association Culturelle Juive des Alpilles).
A travers sa peinture il souhaite partager sa culture.
Après avoir exposé pour la première fois au Culturel de Chateaurenard sur ce thème qui
lui tient à cœur, il réalise en Juin 2007 une exposition sur la SHOAH au Musée des Baux
de Provence (Hôtel de Manville), exposition qui rencontra un vif succès rempli
d'émotion.
Ces dernières œuvres sont consacrées au " Jarres de Qûmran " que l'on appelle Rouleaux de la Mer Morte. Elio
LUSSATO veut partager ce moment unique de l’humanité.
Sa peinture se veut sculpturale, remplie de matière, sable, cendres de cigares, ocres, peinture à l'huile etc... Mes
toiles doivent se toucher avec les yeux même si on a envie d'y poser ses mains, de les effleurer de les caresser...
Qu'avec les yeux...
Jetées sur une toile, toutes ces matières se mélangent et se confondent.
72.
73.
74. Jean-Michel MARAIS
Le rêve est une réalité première
Invité à un voyage initiatique, le spectateur vagabonde dans une dimension
intemporelle qui résonne de bruit du fond de l’univers.
Peintre et écrivain, Jean-Michel MARAIS saisit la magie, le secret de visions
somnambules où la nature se tient au centre.
« De ses images mentales émergent ces lieux qui m’émerveillent, des atmosphères
poétiques de mondes en apesanteur. Le glissement fugitif de mes couleurs dessine
le contour de paysages qui s’imposent à moi, tableaux spontanés dont je suis le
premier spectateur. »
En regardant ses toiles, l’artiste Louis Pons parle de « réel imaginaire, de poussées végétales, de germination du
paysage… ».
A l’image d’une machine à remonter le temps, l’œuvre se teinte d’un idéal romantique dont la grandeur laisse
songeur.
Pas de peinture sur le motif, mais une imagination créatrice évoquant le mystère des Temps géologiques qui nous
rappelle que l’homme s’est toujours installé dans des sites remarquables.
Dans cette qualité du silence, l’esprit s’arrête, contemplatif.
Après avoir voyagé longtemps en Afrique et aux Canaries, Jean-Michel MARAIS vit aujourd’hui en Provence,
à Eygalières dans les Alpilles.
SURNATURE
276 x 97
76. LE SOUFFE DE L’AUBE
100 x 73
LE CHAOS DES JUMELLES LES BAIGNEUSES
90 x 90 90 x 90
77. Nissim MARSHALL
Il a fait un long voyage, de Bombay aux Baux.
Soixante années de peinture en route.
Parmi d'autres occupations et préoccupations.
Ces tableaux, ce sont des Traces qu'il a voulu laisser
Chemin faisant….
Ses tableaux sont le fruit d’un combat perpétuel qui oppose l’innocence du nouveau-né sans passé et ébloui
d’avenir, à l’exigence du professionnel.
Sur ses toiles format 60x60, il n’y a ni objet, ni paysage ; en fait une abstraction
pure sans rien de reconnaissable.
BRUISSEMENT PETIT PEUPLE
82. Philippe MICHELOT
Philippe Michelot est-il un artiste, un nonartiste, ou un artiste sans peur et sans
brioche comme l’aspirateur sans sac ?
On le surnomme Dieubolik, super têtard, anarchrist, bandit kitsch et de mauvais
goût.
Il est fan de d’Ulysse et de Dionysos, des ménades au cri « évoé »
On dit de lui que c’est un mec décalé, un mec complètement barré …
Il ne sait pas ce qu’est le beau. Il dit de lui « ben oui, quoi, le beau, c’est très con.
Il y a en plein dans les magazines, le beau, c’est bimbo. Le beau, c’est comme les
tomates de supermarché, bon dehors, mais rien dedans ».
Il n’aime pas le nombre d’or et la divine proportion du corps humain, trop tyrannique et despotique, ça pue la
mort et le cimetière.
Attention danger de déviationnisme comme avec le concept de la race aryenne chez les nazis et l’eugénisme par
la production contrôlée d’enfants aryens aux proportions divines.
Il aime la différence, chaque être humain est beau dans sa singularité.
Ce plasticien n’aime pas l’ordre, il puise son imaginaire dans le désordre, dans le chaos de ses pulsions, il refuse
de s’enfermer dans une technique, dans une matière, un processus ou une idéologie. Il travaille le pop’art version
kitch surréaliste grâce auquel il ose tout aborder, même le plus grave ou le sexuel.
Son expression artistique est là pour interpeler, pour provoquer, pour interroger celui qui regarde, aller le chercher
dans son ventre, ses tripes, son cœur, son âme, son esprit, son corps.
Il gueule car il est vivant.
Eh oui même pas peur !
Donc il hurle, un cri, un hurlement, « Urlo », c’est le cri, celui du nouveau-né, mais aussi la plainte du supplicié,
la gueulante de l’enragé qui annonce l’urgence d’un monde plus humain.
Dans la langue de Dante et de Leopardi, « Urlo », c’est aussi le hurlement. Celui du vent, celui des loups et de la
meute des puissants, la clameur de la multitude du peuple insoumis.
Mon travail… Plutôt mon expression délirante… Hahaha ! C’est du non-art. Une non-œuvre. De l'anti-art.
Marre de la tyrannie du beau normé, du beau bimbo, du beau qu’on nous impose. Au divin apollinien, moi je
choisis le sublime de la joyeuse folie dionysiaque. Mais les deux sont indispensables à la création.
Oui c’est du vrai monumental : plus de 4m de haut.
Voici mes dernières sculptures en chantier d’évolution ou de régression suivant les humeurs de mes pulsions.
Et oui, dans ce bas monde, la vie demeure, imperturbablement, puissante et pleine de joie débordante.
Mes sculptures monumentales en cours de non achèvement et qui ne seront jamais terminées seront exposées à
la violence de la critique cet été du 01 juillet au 31 août à Saint Rémy et aux Baux de Provence du 2 au 6 août.
Quant à la beauté, laissons parler Hume en 1755 « La beauté n’est pas une qualité inhérente aux choses elles-
mêmes, elle existe seulement dans l’esprit qui la contemple, et chaque esprit perçoit une beauté différente ».
84. Jacqueline OLLIER
Jacqueline OLLIER a débuté la peinture par des aquarelles auprès de Renée
CHAUVET puis des huiles au cours de stages animées par Martin BALDWIN.
Depuis 2013, elle découvre et pratique l’acrylique lors de stages effectués avec
Joseph ALLESSANDRI qui l’initie à une interprétation plus libre et abstraite.
Quelle que soit notre approche de la réalité, environnement, paysages,
entourage, personnages, l’art nous permet souvent d’en faire une interprétation
personnelle donc originale.
C’est dans l’art pictural que je me sens la plus libre d’exprimer mes sentiments,
mes émotions, et ainsi de traduire ma vision subjective du monde qui nous entoure.
Après avoir pratiqué l’aquarelle et l’huile j’ai découvert l’acrylique qui est depuis devenue ma technique de
prédilection.
85.
86. LALA - Valérie RAVOISIER
Valérie Ravoisier vit et travaille à Arles depuis 2008.
Elle a pu faire de multiples voyages à travers ses curiosités et ses envies de
découverte du monde : Gabon, Côte d’Ivoire, en Colombie, au Pérou, en
Bolivie, en Chine ou elle a vécu 6 ans et appris la calligraphie ainsi que la
peinture traditionnelle, ainsi que les Antilles Françaises l’amour des couleurs.
Elle n’a de cesse de s’enrichir des échanges humains qu’elle provoque.
Mais c’est sa rencontre en 1984 avec le peintre M.Finalès qui est le
déclencheur de sa soif de couleurs et de matières.
Artiste sans appartenance à aucune école, elle sillonne ses sentiers intérieurs et nous propose une diversité
d’influences variées.
Entre ces limites abstraites et concrètes, ces univers graphiques presque mécaniques mais aussi historiques et
personnels et quelquefois exotiques, il existe dans son travail un espace infini, la profondeur, la richesse, et
l'immensité des possibilités.
"C'est à mon avis cette voie qu'elle doit poursuivre en exposant ses œuvres d’art
contemporaines exemptes de toute provocation mais totalement séduisantes." Article
César 2012 - Exposition Abstractions d'hivers"
Elle s’est également intéressée au thème de « l’enfermement » (volontaire ou non) et à toute les protections (étuis,
masques, boucliers, reliquaires secrets, …). Elle réalise aussi bien de très grands formats que de petites boîtes
semblables à des écrins ou des installations et œuvres de grands volumes.
Revue presse
"Partir à la découverte des formes pures, les désigner et les introduire dans le réseau en continuelle expansion
des signes. A l'instant même où je trace, pose le trait ou le geste de la couleur refermant sur la réalité sensible,
vacillent et commencent de mener hors d’eux-mêmes, je les surprends à la lisière de leurs élans." Lala - propos
recueillis par H RETYUIS ART Magazine 1998
« Naissance en chaîne : celle du signe, de la chose aussitôt, de l’architecture colorée, à laquelle éveille une
présence jusqu’alors inconnue. Récréation continue, constante récréation. » Lala propos recueillis
par R.Rousseau Nice Matin 2003.
87.
88.
89. Christophe RIBEREAU-GAYON
Sculpteur depuis 1978, amoureux de la Provence, Christophe RIBEREAU-
GAYON a rejoint le Sud-Est en 2009.
C’est un lien puissant qui l’unit à l’argile pour transmettre à travers le canal
lumineux de l’inspiration des images venant imprégner l’esprit d’un langage
universel, au-delà de son histoire personnelle.
Le pouvoir magique de l’argile, de par la neutralité de sa matière, est
d’imprimer l’invisible, l’inconscient pouvoir renforcé par l’épreuve du feu
de la cuisson qui permet de fixer définitivement l’évanescent.
C’est le hasard qui m’a mené un jour à toucher l’argile : ce fut comme un choc électrique, une mise à la masse.
De mes mains sortaient aberrations, monstres, cris voire hurlements, comme si une vanne avait été ouverte pour
un vomissement antidépressif.
De cette surproduction sans souci technique ni esthétique est né un fil d’inspiration au chemin chaotique, en
forme d’auto-psychothérapie.
Certaines œuvres sont ainsi l’expression de profondeurs personnelles.
Cahin-caha, au fil des ans, la thérapie a fait son travail et les œuvres créées témoignent d’un souci plus
« collectif ». Par moments, l’artiste a le sentiment de n’être qu’un canal qui met dans la matière quelque chose
qui ne lui appartient pas…
Le bronze souligne et renforce alors la générosité et le mystère de l’œuvre.
Principales expositions
2016 Les Baux Arts des Alpilles / Les BAUX de PROVENCE
2016 Salon d’art international des villes jumelées Unis dans la diversité / ANNONAY
2013 Chapelle Sainte Marie / ANNONAY
2012 « Project’isle » Foire internationale d’art contemporain / L’ISLE sur la SORGUE
2011 « Mont-blanc Art Discovery » - 2ème
salon international d’art / SAINT-GERVAIS
2011 « Banc public » - Galerie Singulart / LYON
2010 «Entre autrefois et aujourd’hui» – Centre culturel Le Polaris / CORBAS
2009 Marché d’art / LA PERIERE
2009 « Art en vrac » / SALIS de BEARN
2008 Festival d’art singulier / SAINT JEAN de LUZ
Depuis 2007 « Singul’art » - Exposant et membre du collectif / LYON
92. Florianne ROFFE
Je suis née à Paris dans l’Ile Saint-Louis, petite fille calme et plutôt timide, j’ai
toujours occupé mes loisirs par le dessin et le modelage. Plus tard, frustrée de n’avoir
pu faire les Beaux-Arts je commence des études Universitaires Médicales rapidement
avortées, puis des études de gestion.
En fait, je cherche toujours ma voie professionnelle, je n’abandonne pas, c’est
l’expression de mon âme à travers l’art pictural et sculptural qui persiste au fond de
moi. Maman à plein temps, contrainte par une maladie qui me fragilise, je comble le
vide du temps à peindre.
J’offre mes toiles à quelques amies proches qui reconnaissent en moi l’artiste que je
suis et qui me poussent à persévérer dans cette voie.
L’envie de manipuler la terre ne me quitte pas et va enfin prendre place dans ma vie grâce à la rencontre de Brigitte
TEMAN, sculpteur talentueux et reconnu dans le milieu de l’art contemporain.
En 2012 j’intègre alors son atelier de temps à autre. Elle va m’apprendre diverses techniques, et surtout la liberté
d’exprimer ma créativité, tout en respectant la rigueur et la proximité de la réalité. La poésie opère, le rêve aussi,
je suis enfin libre, prête à dévoiler mes émotions à travers l’attachement à la terre.
Je réalise des nus à partir de modèles vivants, et d’un bloc de terre molle, j’aime l’idée de figer la beauté et la
sensualité de la femme du bout de mes doigts.
Je retrouve ces mêmes sensations quand je sculpte des animaux où j’attrape un regard, une posture, une expression
que j’essaie alors de cristalliser.
L’histoire se poursuit à la fonderie où toutes les étapes de la transformation de la terre en bronze, se fait en ma
présence.
Je modifie des formes, j’insiste sur certains aspects de la ciselure, je choisis mes
patines… le tout pour aboutir à une œuvre élégante.
93.
94.
95. Vincent SAGONA
Vincent n’a pas choisi de peindre. Pour lui, l’art et la vie se confondent.
Tout est rencontre.
Rencontre avec le sujet, par une lecture, une musique, un évènement.
Rencontre avec les objets : bois, papier, métaux, terre et pigments.
Tout est matière : ce qui surgit le saisit… de stupeur, d’effroi ou de bonheur.
Toujours d’étonnement.
La toile alors « réfléchit » comme un miroir et nous appelle à regarder, sentir, palper, écouter.
La peinture est perception et émotion. Elle est corps et âme.
Livre d’or (extraits):
"Impossible de ne pas ressentir la beauté d'un sentiment prenant : aimer la vie au point d'en souffrir sans cesse".
Expo AGORA - Avril 1998
"A l'heure où nombre de fausses valeurs hantent les cimaises de galeries incertaines, il nous parait juste d'attirer l'attention
sur une œuvre d'une puissance peu commun ».
Expo AGORA - Avril 1998 – GUSMAN
"Ce qui me surprend dans le travail de Vincent, c'est ce bouillonnement, cette urgence dans le trait".
Expo Musicart - Mai 2004
"Infatigable chercheur, à la recherche de lui-même et des autres, il chemine dans l'art avec talent et élégance".
Expo Librairie Terres Rouges - Février 2005
98. Mike SAJNOSKI
Né en Normandie en 1971, Mike a étudié aux beaux-arts de Rouen. Il vit
actuellement dans le sud de la France avec sa famille et sa femme la
photographe Joanna Maclennan.
Il aime flâner, voyager, chiner et il retranscrit ses expériences dans la peinture,
collage, création de mobilier, graphisme et le Street Art.
Affectionnant la rencontre avec les matériaux simples, de récupération et la
liberté de la rue il compose un art varié ayant pour thème l’humain et la faune.
La vie n'étant pas toujours rose il a un penchant pour une certaine noirceur « à la Caravage » et les curiosités
« comme les cabinets studiolo italien » qui influence ses photographies et ses collages.
Mike envisage la création comme un tout nécessaire et quotidien pour avoir un
impact et une influence autour de soi.
La vision de Joseph Beuys sur l'art utile et l'anthroposophie lui convient parfaitement car il aime créer des projets,
des ambiances, des propositions et des univers pour le plus grand nombre.
Il collabore avec des institutions, galeries, associations et festivals.
101. Odette SANTACROCE
Odette SANTACROCE a commencé par peindre des portraits.
Elle est tombée littéralement amoureuse des portraits du Fayoum, puis des
arlésiennes, pour finir par ensuite se tourner vers le nu, corps blessés, corps
en équilibre.
De plus en plus en questionnement sur l’actualité, elle peint actuellement sur
des thèmes comme : Arles ville romaine / Arles ville contemporaine.
Mais Odette Santacroce s’intéresse aussi aux contes, mythes et bestiaires de la Méditerranée car nous
oublions d’où nous venons.
Notre culture est multiple c’est ce qui fait sa richesse.
Odette SANTACROCE a exposé à Martigues. St Mitre, St Martin de Crau, Châteauneuf le Rouge, Carry le
Rouet, Mallemort, Chatou…
ARLESIENNE BLANCHE ARLESIENNE VERTE
150 x 50 150 x 50
104. BERNARD SAUVE
Peintre amateur et autodidacte, la très grande majorité de mes tableaux, tous
figuratifs, sont des paysages.
Une exception, 14 tableaux inspirés par les fragments du jubé du 12ième
siècle,
un « chemin de vie ».
Ces tableaux au format nombre d’or (40 x 65 cm) viennent d’être exposés
pendant huit mois (mars-octobre 2016) dans le déambulatoire de le cathédrale
Saint Etienne de Bourges. Le « chemin de vie » est devenu un « chemin de
lumière » et a fait l’objet d’un livre.
Mon approche est la recherche de mes limites dans la technique picturale et dans
l’expression figurative.
Je ne cherche aucune notoriété, je ne cherche pas à vendre mes toiles, le cherche à me faire plaisir après
une vie de travail.
C’est simple.
Les Baux
Saint Sixte neige
Saint Sixte
106. Sophie SERRA
Passionnée en particulier d'architecture, de design et d’espaces naturels, Sophie
Serra aime immortaliser sa vision instinctive d’un angle de vue, d’un instant,
d’une émotion…
Bien qu’autodidacte et éclectique dans divers domaines artistiques, elle
s’est orientée vers la photographie et a souhaité suivre quelques courtes
formations professionnelles à l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie
d’Arles afin d’optimiser ses connaissances techniques.
Photographe artiste-auteur, son intérêt pour les contrastes et le graphisme se retrouve dans son travail qui
s’articule autour de la géométrie, des perspectives, des matières, entre contemporain et ancien, jeux d’ombres
et lumières, lignes droites et courbes.
Amoureuse de sa région la Provence, sa première exposition " Au cœur de l’Amphithéâtre d’Arles " est un retour
aux sources pour cette Arlésienne de naissance qui tenait à mettre à l'honneur un des joyaux du patrimoine de
sa ville natale.
D’un environnement urbain à un environnement rural, en opposition ou en osmose, son regard se porte vers la
quête d’une esthétique créée artificiellement à celle déjà existante à l’état naturel.
En effet, que ce soit dans la complexité ou la simplicité, elle s’intéresse autant à une
architecture façonnée par l’homme qu’à une nature sauvage dans laquelle elle aime
se retrouver, induisant une réflexion nécessaire sur l’harmonie possible entre ces
différents milieux.
Son travail s’inscrit dans une démarche qui vise également à sensibiliser et soutenir la préservation du patrimoine,
la protection animale et environnementale.
109. Pascal SERVERA
Pascal Servera pratique la photographie depuis son enfance, sur les traces
fondatrices de son père.
Plus tard il s’oriente vers la topographie, une parente formatrice : la
précision de l'optique lui enseigne une façon rigoureuse de saisir l'espace
physique.
Son travail se trouve comme pris en tension entre réalisme brut et
onirisme.
L'âpreté d'une nature marquée au fer de l'industrie humaine - un arbre amputé - finit par prendre des airs
surnaturels.
Il y a une sorte de refus de l'effet, il n'y a pas l'intention du fantastique, et pourtant il affleure de certaines
visions âcres du réel. Nous sommes extraits de la trivialité grâce à une sorte de tendresse ou de pitié, un
désarroi touchant, peut-être.
Dans les œuvres plus picturales, où l'abstraction d'un horizon, d'un point de fuite peut tendre vers le
monochrome, émane un sentiment de force et d'ordre. Comme si trouvant la cause de l'absurde dans
notre petitesse, nous accédions à une certaine paix.
Il s'agit aussi de montrer ce qu’ordinairement on ne sait pas voir, ces choses invisibles d'avoir toujours
existé : les restes, les déchets exclus des souvenirs, sont donnés à voir sans jugement et offerts à une
réflexion personnelle sur notre rapport au monde.
Pascal Servera vit aujourd’hui à Noves, à proximité des Alpilles.
"L'œil ne voit que ce que l'esprit est prêt à comprendre." (Bergson)
UNE VIE
320 x 12
112. Tové STORM
Tové Storm est d’origine norvégienne, diplômée de L’Ecole Supérieure d’Arts
Appliqués d’Oslo en Norvège et de Genève en Suisse. Elle est arrivée à Paris en 1994
pour travailler dans le prêt-à-porter féminin comme styliste.
En 2000 elle s’installe avec sa famille d’abord pendant trois ans à Marseille et après à
Salon de Provence où elle a travaillé comme intervenante en arts plastiques dans les
écoles et les associations. En parallèle elle a développé sa technique artistique associant
peinture acrylique, fragments de papiers imprimés et photos ainsi que d’autres
matériaux pour créer des tableaux riches en textures et expressions.
La vie, avec la terre, le soleil, l’eau, constituent des éléments centraux de ses
tableaux figuratifs ou abstraits.
Tové Storm cherche à exprimer une ambiance apaisante et harmonieuse dans ses compositions.
Elle invite le spectateur à voyager, à s’immerger dans un monde poétique. Elle voudrait que le spectateur prenne
le temps de lâcher prise et qu’il s’envole vers des destinations inconnues, du Nord au Sud, d’ici ou d’ailleurs.
Principales expositions
Galerie Albin Upp, Oslo, Norvège. Exposition personnelle octobre 2016 et octobre 2014.
Galerie Autran, Aix-en-Provence, Artiste permanente 2016.
Galerie Chanelle, Cucuron (84). Artiste permanente 2015.
RUTA entreprise, Trondheim, Norvège. Exposition personnelle octobre 2015.
Espace Culturel Robert de Lamanon Salon de Provence, 3 expositions collectives 2014-2015 dont « Lumière du Nord
au Sud », échange culturel entre la Norvège et la Provence (crée en collaboration avec la Mairie de Salon)
Vaucluse Art Tour, Galerie Traces, Pernes les Fontaines. Exposition personnelle mai-août 2014.
L’Hôtel sous les figuiers, Saint Rémy de Provence. Exposition personnelle avril-mai 2014.
Galerie de l’ESDAC, Aix en Provence, Exposition collective, décembre 2013 – janvier 2014.
Château Petit Sonnailler, Aurons. Exposition collective décembre 2014.
Association Norvège - Provence, Exposition personnelle, décembre 2012, 2013, 2015 et 2016.
Galerie Chez L’Artiste, Salon de Provence, Exposition personnelle, novembre 2013 et novembre 2015.
Galerie de l’Horloge, Salon de Provence. Artiste permanente 2012-2013.
Thermes Sextius, Aix-en-Provence, L’Art et L’Eau, Exposition collective septembre 2013.
Galerie d’Abondance, Salon de Provence. Artiste permanente 2011-2012.
L’Abbaye de Sainte-Croix, Relais & Château 4*, Salon de Provence. Exposition personnelle 2012.
114. CLAIR DE LUNE SUR JARDIN JARDIN DE LAVANDE
80 x 80 80 x 80
RIVIERE III UN JARDIN EN PROVENCE
80 x 80 80 x 80
115. Françoise SUBRA
Née au cœur d’un vignoble Charentais, Françoise SUBRA a toujours aimé pétrir et
modeler la terre, et pendant longtemps a sculpté des personnages tirés de peintures
comme Picasso, Modigliani, Botero, ou encore Matisse.
Puis elle s’est tourné vers des matériaux plus légers, plus aériens :
- Fils de fer rouillés,
- Bois flottés ou vermoulus,
- Ecorces,
- Champignons…
Et aussi elle a utilisé d’autres trouvailles glanées lors de ses balades, comme papiers, tarlatane, …
Autant de matières qui deviennent le support de tentatives d’inscriptions telles de
traversée, verticalité, déchirures, suspens, envol, attente, absence…
DANSEUSE CA PRESSE
118. Philippe TREFOIS
Si Vincent Van Gogh fut son peintre préféré, l’apprentissage des techniques de la
peinture comme la pratique du dessin et du modèle vivant qui lui furent enseignés au
sein de divers Ateliers, à Bruxelles puis en France, conduisirent Philippe Trefois à
accueillir l’influence déterminante de James Ensor et, par la suite, celles d’artistes
comme Paul Rebeyrolle, Chaïm Soutine ou Francis Bacon.
A l’image de ces maîtres, Philippe puise son énergie créatrice au plus profond de son
être ainsi que dans les déchirements intérieurs cachés en chacun d’entre nous.
Sa recherche de l’émotion, que lui dicte une sensibilité instinctive, s’inscrit dans
l’exploration de la nature humaine.
C’est dans cette quête très singulière, pétrie de l’angoisse de son temps, que se situe l’essentiel de la thématique
picturale de l’artiste.
Aujourd’hui, son travail se résout de la manière la plus prégnante dans une recherche de déstructuration de la
forme par des techniques touchant simultanément aux effets de matières, aux dilutions pigmentaires et aux
graphismes incisifs.
L’homme est le temple de sa peinture et c’est à travers la mise en scène du corps qu’il est toujours à la recherche
d’une nouvelle expression.
S’y trouve souvent représentée la main, outil créatif, qui vient témoigner chez le peintre, à travers la réminiscence
des cycles éternels de création et de destruction, comme l’expression achevée d’une authentique humanité.
119.
120. Marie-Claude TURMEL
Comme beaucoup d’artiste de l’Art brut, Marie-Claude TURMEL débute son
travail de création à l’approche de la cinquantaine.
Au début des années 90, elle s’installe en Provence et découvre les pierres…
les simples pierres des champs avec lesquelles elle reconstruit des murets et
fait renaitre des jardins médiévaux.
Sauvageonne contemplative, elle saura lire les messages de la nature, ceux des
bruits de la forêt et du vent dans les feuillages.
Elles se sent appelée par les créatures de bois nichées dans les racines tourmentées et les
entrelacs de souches les plus tortueux, cherchant à reproduire et à transmettre les émotions
de ce monde qu’elle voit par la mystique des sens.
Dans la série « les petits êtres du monde invisible », elle choisit des planches de bois dont
les nœuds et le veinage directeur du trait et des couleurs servent à rendre visible aux autres
ses émotions.
Découverte par des artistes des Alpilles, elle avait accepté en 2016 à l’hôtel de Manville des
Baux-de-Provence de montrer pour la première fois au public :
LES PETITS ETRES DU MONDE INVISIBLE
ESPRITS
11 x 27
123. VALETUDO
Saint Paul de Mausole
Dans la filiation du Docteur Peyron, que l’on peut considérer à Saint Paul de
Mausole comme le précurseur de l’art thérapie, un de ses descendants dans la
fonction de médecin directeur, le Docteur Boulon, a créé l’association
VALETUDO du nom de la déesse de la santé qui avait donné son nom à la
source des Alpilles aux vertus thérapeutiques de la cité gallo-romaine de
Glanum.
A la Maison de Santé Saint Paul, soignés et soignants (dont le Docteur Boulon et l'art thérapeute Anik Bottichio)
peignent ensemble depuis plus de 20 ans dans un atelier qui leur est réservé et dans lequel se déroule des projets
novateurs d’art thérapie les plus variés.
Plus de 100 œuvres de patients sont exposées toute l’année dans le cloître Saint Paul.
Cet art thérapie revalorise narcissiquement certaines personnes qui ne croyaient
plus en leur valeur, restitue les liens sociaux de celles que la dépression avait isolée.
Le fait que leurs œuvres reçoivent la visite de plus de 80.000 visiteurs chaque année est un des indicateurs de
la reconnaissance du rôle social et thérapeutique de l’art thérapie comme le proposait Van Gogh avec cette
magnifique phrase d’espoir sur le devenir du sujet par l’intermédiaire de ses créations :
« Si je vaux quelque chose plus tard, je le vaux
aujourd’hui, car le blé est le blé, même si les citadins
le prennent au début pour de l’herbe. »
124.
125.
126. Sylvie VENNIN
Après une première partie de vie professionnelle en tant qu’ergothérapeute à l’ombre du
Beffroi de l’hôtel de ville de Lille, du temps disponible a permis à Sylvie Vennin
d’explorer la peinture.
Sa culture scientifique et artistique l’a conduite à tenter de traduire la magie de l'origine
de la vie, de la matière et de l'univers.
De l'Ecole des Beaux-Arts de Nice aux ateliers de Joseph Alessandri qu'elle fréquente
assidûment, Sylvie Vennin a pu expérimenter à chaque fois une approche nouvelle,
enrichissant son art.
L'œuvre de Sylvie a été saluée puisqu'elle obtint le 1° prix de la Mairie du Paradou lors d'Es'cale III en 2010.
Par ailleurs, ses œuvres ont été exposées à Longwy en Moselle, à Niederhaven et à Bertrange au Luxembourg. On
retrouve ses tableaux dans des collections privées en Suisse, à Luxembourg, à San Francisco, et à Taïwan.
Son projet est de donner à voir l’invisible, chercher au-delà du visible ce qui se cache
dans l’intimité de la matière et de l’espace, en explorant la magie des couleurs
Principales expositions
Expositions collectives internationales
2017 Exposition à EYGALIERES
2015 Galerie John Rheinart / ARLES
2014 Exposition à EYGALIERES
2009 Place des peintres / MAUSSANE
127.
128.
129. Jean-Noël VIOUJARD
Ces tableaux sont le travail d’une vieille arlésienne de 91 ans, la mère de Jean-Noël
Vioujard, (qui a fait partie d’une association de peinture et a suivie des cours
pendant plus de 20 ans à Arles), mais aussi d’autres personnes âgées.
En fait Jean-Noël Vioujard réside très souvent en Arles pour s’occuper de personnes
âgées.
Cette exposition est l’occasion de présenter quelques réalisations de nos ainés.
130.
131. Ioana ZAMFIRESCU
Ioana ZAMFIRESCU est graphiste plasticienne.
Née en Roumaine, elle partage sa vie entre Saint-Rémy-de-Provence et là où le destin
conduit ses pas ... Photographies, peintures, graphismes, pliages, écriture font partie de
ses univers d’expression. La nature est sa seconde nature.
« À l’heure du numérique, de l’ubiquité du virtuel, du reproductible à l’infini ce sont
les techniques « primitives » qui m’intéressent.
J’utilise la gravure ou le pochoir dans ce qu’ils ont de répétitif pour les détourner
de leur vocation et en faire une œuvre unique.
Une même femme au foulard, un même motif réinterprété et elle devient une autre...
Mes photographies captent un instant.
Le moment d’après, il est trop tard.
Photogrammes et cyanotypes se plient aux aléas de la lumière pour rendre l’âme des objets et des végétaux.
TREEDROPS – UN ARBRE EN MAI
BLUEDROPS LE GRAND ARBRE TREADROPS
30 x 40 39 x 52 30 x 40
132. FEMME AU FOULARD JAUNE FEMME AU FOULARD VERT
31 x 71 31 x 71
HOMME AU CHAPEAU HOMME AUX YEUX VERTS
37x 77 37 x 77
134. Placide ZEPHYR
Placide ZEPHYR est d’origine Haïtienne et vit à Nimes.
" La peinture de Placide Zéphyr est travaillée par le signe
africain.
Placide refabule le masque comme signifiant fondamental de la
mémoire culturelle.
Elle lui fait porter la trace à peine discernable des vèvè, les
dessins incantatoires des rituels vaudou dont on voit défiler les
héros (diab, croix Baron…).
Placide pose l’équation numérique du 3 d’un point de vue graphique ainsi que comme marqueur d’une
mythologie personnelle, ce que souligne la présence d’un portrait de famille porteur de cette inscription.
Elle semble tirer des fils imperceptibles au visiteur pressé. Ce jeu formel rappelle son attrait pour la performance
et le temps répété de l’acte de création, conçu comme un présent qui s’étire dans la durée comme dans l’espace
de l’imagination."
Franck-Hermann Ekra , critique d'art, Prix international de l’AICA.
Placide refabule le masque comme signifiant fondamental de la mémoire culturelle.
Principales expositions
2015 Festival APART
2013 Galerie 3020 / MARRAKECH
2013 Banque de France / NIMES
2013 Maison de la région / NIMES
2012 Galerie Joël Guyot – exposition “Poisson d’Avril” / SAINT PAUL DE VENCE
2011 Festival APART
2010 Ministère de la culture / PARIS
2010 Festival APART – exposition collective (Villeglé, Lucien Clergue, Orlan, ...)
2010 Angelus de Millet – Exposition collective / PARIS
2010 “Haïti artiste d’ici” – Centre culturel Jean Cocteau – Exposition collective / PARIS
2009 Galerie Larassatrois / PARIS