2. D’OÙ VENONS-NOUS ? - Peut-être du Continent américain? - Peut-être du Continent asiatique?
3. Nos ancêtres viennent du Continent asiatique Pourquoi ? - Scientifiquement nous avons des similitudes dans le domaine anthropologique, botanique, zoologique et linguistique. - Les tests A.D.N. confirment aussi cela.
6. LA PREMIÈRE RENCONTRE avec l’extérieur depuis l’an 300 ap. j.c. Alvaro de Medena de Neira Le 21 Juillet 1595, le navigateur espagnol A. Mendena de Neira et son pilote portugais P.F. de Quiros découvrent Fatuiva mais c’est à Tahuata qu’ils débarquent pour effectuer un ravitaillement immédiat. Mendena croit d’abord découvrir les Salomon, c’est en fait le groupe Sud Est de ce qu’il va finalement appeler « Las Marquesas de Mendeza » en l’honneur du Marquis de Canete, Don Garcia Hurtado de Mendeza (conquérant du Chili).
8. LA COLONISATION FRANÇAISE DES MARQUISES Iotete Chef de Vaitahu et Hanamïaï Instructions du Ministre de la Marine et des Colonies à ADPT : “Une attitude ferme, au début doit assurer notre souveraineté, soit qu’elle doit être acquise par des concessions et des présents, ou obtenue par la force. Dans tous les cas, notre domination devra être confirmée par des traités avec les chefs par un acte authentique dressé par triplicata. Ces trois exemplaires sont destinés au ministre de la marine, au ministre des affaires étrangères et au Commandant de la station; aucun pour les chefs marquisiens”. La France a besoin d’appui dans le grand océan pour son commerce, les Marquises feront l’affaire car c’est une plaque tournante en plein milieu du Pacifique (Chine, Amérique, …)
9. La baie de Vaitahu (Avril 1774) Iotete a eu des problèmes avec un équipage américain. Il demeure inquiet et demande à Dupetit-Touars de débarquer avant son départ une partie de l’équipage et des canons. Le contre-amiral n’en demandait pas tant. Il saisit bien sûr cette perche tendue pour répondre qu’il y consent si son interlecuteur veut bien reconnaître la souveraineté de S.M. Louis Philippe et prendre le pavillon français. Iotete accepte avec empressement. C’est la seule baie du Sud suffisamment abritée pour accueillir les navires européens.
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11. Annexion de Nuku Hiva (31 mai 1842) : La baie de Taiohae Le 31 mai 1842, la prise de possession s’effectue à Taiohae en présence des chefs de Nuku Hiva et parmi eux le chef Temoana. Un fort est mis aussitôt en chantier sur une élévation bien placée stratégiquement tant pour surveiller la baie que les terres environnantes.
12. Le soulèvement de Iotete (Septembre 1842) A Vaitahu , le chef Iotete ne supporte pas de constater qu’il ne commande plus son île. Il se retire dans la montagne, en septembre 1842 , entraînant sa famille et une partie de la population de Vaitahu. Le commandant Halley le déclare déchu de son titre et nomme roi son neveu Maheono.
15. L’Annexion de l’Archipel des Marquises Îles Date d’annexion texte en : Signé par : Tahuata et Gpe SO 1er mai 1842 français 2 chefs Hiva-Oa 5 mai 1842 français 2 chefs Nuku-Hiva 31 mai 1842 français 6 chefs Gpe NO 1er juin 1842 français 2 chefs Ua Pou 12 juin 1842 français 1 chef Fatu-Hiva 24 août 1842 français
16. Fort d’une armada de 1800 marins, 400 soldats et de plusieurs pièces d’artilleries. En l’espace de 4 mois, entre le 1 er mai et le 30 août 1842 , et de manière extrêmement rusée, la conquête militaire des îles Marquises par le Contre-Amiral Dupetit-Thouars se fera île après île, voire vallée après vallée, baie après baie. Cette conquête suscite des commentaires. D’abord, la ruse autant que la force fût l’arme la plus efficace. On remarque qu’un petit nombre de chefs signent tous un bout de papier qu’ils ne comprennent pas, pour s’allier à des visiteurs et combattre les autres chefferies de l’île. Ensuite, nous n’avons trouvé aucune trace d’une version marquisienne des traités. Comme pour le traité de Waitangi signée en 1840 à Aotearoa (Nouvelle-Zélande), il est fort peu probable que les Marquisiens connaissaient la signification de « souveraineté », concept inconnu et difficile à traduire pour les autochtones. Enfin, à cette même époque, il est peu probable qu’un Marquisien maîtrise le français, et on sait par les témoignages recueillies, que pour signer les traités, certaines mains des chefs ont été aidées par des occidentaux présents ces jours-là. On s’interroge sur la véracité des cinq signatures au bas de l’acte concernant Ua Huka. Il y a une ressemblance telle que la main de ces chefs a été tenue par la même personne. Ici, on peut lire le « traité-type » qui a été utilisé dans toutes les annexions marquisiennes.