2. 2
Le département d’ Ioannina
se situe au nord-ouest
de la Grèce.
Sa capitale Ioannina
( Jannina) est une des
plus grandes villes du pays.
Avec ses environs elle
compte aujourd’hui près de
100.000 habitants.
3. 3
Le plan de la ville
telle qu’ elle se présente
aujourd’hui
4. 4
Principales étapes de l’histoire de notre ville
•6ème siècle : Naissance de Jannina sur l’ ordre de l’empereur byzantin Justinien.
13ème siècle: Installation à l’île du lac Pamvotis de familles aristocratiques venues de
Constantinople après sa prise par les Croisés (1204). Despotate d’Epire. La ville jouit d’un grand
nombre de privilèges cédés par l’empereur byzantin.
•14e-15ème siècles: Conquête de Jannina par les Serbes et les Italiens.
•1430 : Occupation de la ville par les Turques de Sinan Pacha. En 1611, révolution de l’évêque
Dionysios le Philosophe. Représailles.
• Durant les siècles suivants l’activité économique et culturelle est très remarquable. Jannina se
classe parmi les villes importantes des Balkans.
•Entre 1788 et 1822, sous Ali Pacha, elle attire l’intérêt des pays européens, qui ouvrent, l’un après
l’autre, des consulats.
•Au 19ème et au début du 20ème siècle , les evergetes/ bienfaiteurs (= hommes riches, domiciliés
à l’étranger et intéressés au développement culturel de leur terre natale) ont doté Jannina, mais aussi
la Grèce libre, d’une immense fortune architecturale et culturelle.
•1913 :Libération de Jannina.
5. 5
L’évolution de Jannina d’après guerre
Hormis les conséquences lourdes de la seconde guerre mondiale,
l’urbanisation
grandissante depuis les années ’60 a provoqué une déformation
grave dans l’image de Jannina d’après guerre.
C’est après 1968 que la ville change. D’une part, elle s’étend vers
l’ouest ( années ’70 et ’80) et vers le sud ( années ’90..) à des
rythmes spectaculaires; d’autre part, afin de satisfaire au moindre
coût les nouveaux besoins, ses quartiers s’écrasent sous des
choix ignorant le patrimoine architectural de la ville.
Plusieurs bâtiments furent démolis et remplacés par de
grands immeubles laissant peu de place aux piétons. Les cours
fleuris sont disparues et les rues sont devenues étroites.
Pourtant, en dépit du temps et de l’avidité humaine,
la citadelle ainsi que certains bâtiments
dans la ville moderne sont là
pour rappeler Jannina d’autrefois.
Nous allons aborder l’évolution de l’image de notre ville
à partir des photos figurant des points-clés
de Jannina, des places, de vieux bâtiments et
des bâtiments modernes.
6. 6
Χάραζε ο τόπος με βουνά πολλά
κι ανάτελλε τα ζωντανά του,
καλούς ανθρώπους και κακούς, νυφίτσες,
αλεπούδες, μια λίμνη ως κόρην
οφθαλμού και κάστρα πατημένα.
Θα 'ναι τα Γιάννενα, ψιθύρισα,
στο χιόνι και στον άγριο καιρό
γυάλινα και μαλαματένια.
Κι όσο πήγαινε η μέρα,
σαν το βαπόρι σε καλά νερά,
είδα και μιναρέδες κι άκουσα
τα μπακίρια να βελάζουν.
Μιχ. Γκανάς
12. 12
La Préfecture
C’ est le bâtiment
public le plus
grand de la ville.
1935: débuts de sa
construction
1940 : Le bâtiment fut
bombardé.
1960 : Les travaux de
sa reconstruction
se terminent.
1970 : Un troisième
étage s’ajoute.
13. 13
1950-2009: Les hôtels de ville
• Á gauche, l’hôtel de ville de Jannina en 1950. Rénové, il abrite aujourd’hui le
conservatoire de la ville.
• ‘A droite, l’hôtel de ville actuel. Construit en 1938, il fut agence de la Banque Nationale
et ensuite résidence des visiteurs officiels à Jannina. Avant de devenir hôtel de ville, il
fut club scientifique et bibliothèque.
14. 14
Bibliothèque « Zosimaia »
Construit pour abriter les bains municipaux au début du 20ème siècle,
ce bâtiment remplit la même fonction jusqu’en 1960. Depuis lors c’est
la bibliothèque principale de la ville.
15. 15
1910
1950
La Poste
Édifié en 1905 par le
Pacha Osman, ce
bâtiment abrita la
première école turque
pour jeunes filles.
2009
16. 16
Le tour de l’ horloge
Ayant voulu fêter le jubilé du sultan Abdul Hamid Han, Osman Pacha a fait construire ce
tour au début du 20ème siècle. Placé initialement au centre de la Place, il dut être
transféré, lorsque, lors de la commémoration de la victoire des alliés à 1ère guerre
mondiale, la roue d’un affût de canon a détruit son grillage. En 1925 le tour fut restauré
et depuis lors il regarde la ville de son nouveau emplacement.
17. 17
Bâtiment de la
VIII division:
situé en face
de l‘hôtel de ville
et tout près de la
tour de l’horloge
18. 18
Musée du folklore
Avant la libération de
Jannina, cet édifice fut école turque.
Ensuite et jusqu’en 1935, il a
rempli des fonctions éducatives.
Depuis 1976 et après le réaménagement
nécessaire, c’ est le musée du
Folklore de l’ « Institute for Epirus
Studies »
19. 19
L’orphelinat de G. Stavros
Abandonné pour longtemps, cet orphelinat, - construit au 19ème siècle aux frais du bienfaiteur G.
Stavros- est très récemment de nouveau affecté par la Direction de l’Enseignement Secondaire.
22. 22
Académie pédagogique « Zosimaia »
Elle fut inaugurée en 1938. Pendant 41 ans un grand nombre d’élèves et d’étudiants y ont
fait leurs études. De plus, ce bâtiment abrita pour longtemps l’hôpital militaire de la ville et,
en 1964, pour peu de temps, la faculté de Philosophie. Aujourd’hui il est affecté à un usage
scolaire.
23. 23
Bâtiment de l’école « Zosimaia » (1955)
(2)
L’ancien bâtiment de l’école
« Zosimaia » (1)
Collège –pilote « Zosimaia »
(3)
Ecole “Zosimaia”
Fondée par Zosimades en 1828, « Zosimaia » fut
toujours une école secondaire. Sur la photo (1),
figure son troisième édifice dont la façade ne fait
que copier celle de l’Université d’Athènes, une
preuve, selon l’architecte, du haut niveau de ses
études. Après le bombardement de 1940, le
bâtiment a subi des dégâts importants. Jusqu’en
1957 les cours se donnaient ailleurs et ce n’est
qu’à cette année-là que l’école acquit son nouvel
édifice. Le bâtiment sur la photo (2) abrite le lycée
de cette école.
Le bâtiment sur la photo (3) appartient au Collège
pilote « Zosimaia », notre école. Jusqu’aux
années ’90, il appartenait à l’Université
d’Ioannina, avant que celle-ci ne soit transférée à
ses nouvelles installations.
24. 24
Ecole « Kaplanios »
`A partir de 1805, elle fut financée par Z.
Kaplanis, d’où son nom. Construit entre
1922-1926, le bâtiment actuel remplace
l’ancien qui fut incendié. Aujourd’hui il est
destiné à l’usage de l’enseignement
primaire
25. 25
Ecole “Papazoglios”
Construit aux frais de Ag. Papazoglou, ce bâtiment était réservé à la formation des filles pauvres à
l’art du tissage. Aujourd’hui il abrite une école de l’enseignement secondaire.
26. 26
« Ecole Commerciale »
Connu sous le nom « Ecole Commerciale », ce bâtiment fut construit dans les années
1870. Après l’indépendance de la ville, le futur roi Georges II y fut hébergé. Entre 1918-
1923, le Consulat Anglais s’y est implanté. Devenu Ecole Commerciale pour des
années, aujourd’hui il fait partie des bâtiments d’une lycée.
29. 29
La Haute Place
1
2
À la jonction des rues Dodoni
et Zerva, en face du Palais de
Justice. Aujourd’hui rien ne
rappelle cette image.
À la place de cette maison s’élève un
bâtiment à plusieurs étages.
1
3
2
La Préfecture. À
l’époque, le 3ème
étage n’existait pas
encore
Le cinéma estival
« Titania » n’existe plus
Cette maison appartient au passé
La
Prefecture
1958
1960
2009
31. 31
La Place basse (1953)
L’ hôtel « Averof »
avant sa démolition. À
sa place un endroit de
détente.
Casernes
Tour munie
d’une
citerne à
eau
Bâtiment
de la VIII
division
Bâtiment de la
VIII division
Horloge
Station de
taxis
34. 34
Jusqu’en 1955 , il fut l’
hôtel le plus luxueux de la
ville et le premier bâtiment
disposant d’ascenseur. En
1990, il fut vendu et il se
transforma en agence de
Banque.
« Acropole
Palace »
Hôtel « Ilion
Palace »
Hôtel « Acropole Palace »
35. 35
Construit dans les années ’30,
comme d’ailleurs « Acropole
Palace », il se distinguait pour la
qualité de sa construction. Un
second étage, initialement prévu,
n’a jamais été réalisé. Aujourd’hui,
il demeure désert.
« Ilion
Palace »
« Acropole
Palace »
Hôtel « Ilion Palace »
36. 36
Hôtel « Brettania »
C’est le troisième hôtel du
côté gauche de la Place
basse. Il y en avait un
quatrième, l’Hôtel « Averof »
en face de l’horloge, démoli
en 1955 ( voir diapo no 31)
38. 38
Musée Archéologique,
1965
Sur son emplacement, se
situait l’un des trois palais
qu’Ali Pacha destinait pour
son fils Veli.
Parc « Litharitsa »
En cet endroit déjà fortifié
au Moyen-Âge, Ali Pacha a
fait construire la forteresse
« Litharitsia » (1807-1808)
avec trois palais, détruits,
lors du siège de la ville en
1820-1822, par Hursit
Pacha.
La forteresse
40. 40
Bd. « Dodoni »
Rue«Anexartisias
Rue « 28e Octobre »
Rue « Averof »
Rue « Karamanlis
41. 41
Boulevard « Dodoni »
Développé notamment à partir des
années ’70, le boulevard « Dodoni »
constitue l’axe d’accès principal de la
ville depuis le sud. Ici, les maisons avec
cour d’autrefois sont remplacées par des
immeubles souvent assez chers pour
ceux qui veulent acheter un appartement.
42. 42Aujourd’hui, dans une construction
contemporaine, s’y sont installés les
services de télécommunications (OTE)
Rue « 28e Octobre »
La
Poste
La
prison
Rue « 28e
Octobre »
Rue M.
Botsaris
Rue M.
Botsaris
Rue « 28e
Octobre »
La Poste
La prison
Le bâtiment de
télécommunications
La rue paisible
des années
’50 se
tranforma en
une rue
commerciale,
pleine de vie.
43. 43
Dans la rue « 28e Octobre »,
un dimanche matin
2009 Années ‘‘70
Hôtel « Palladion »
15 ans après la fin de la 2e
guerre mondiale, presque
aucun bâtiment
n’a été
construit à Jannina.
C’est en 1957 que fut décidé
le premier grand investissement
dans la construction.
Il s’agissait de l’hôtel
« Palladion »que jusqu’à nos
jours il demeure un des plus
importants hôtels de la
ville.
44. 44
Dans ses magasins les produits
d’oferverie,- un art local,-
constiuent toujours un pôle
d’attraction.
45. 45
Rue “Averof” et le quartier “Kourmanio” (1950)
1
2
3
4
5
67
8
Rue
“Averof
”
Rue
“Kallari”
Rue
“Karamanlis”
Minaret de la mosquée
Kuplu, aujourd’hui disparu
Le platane fut
récemment
coupé et
remplacé par un
autre.
9Le bâtiment,
figurant ici, était
une boulangerie.
Les casernes
de
« Litharitsa »
furent démolis
en 1969
47. 47
Rue
« Anexartisias »
( de l’Indépendance)
Dans les années 1870 le
marché de la ville renaît
après sa catastrophe en
1869. Sauf les auberges
reconstruites, les
galléries, précurseur des
centres commerciaux
contemporains, font alors
leur apparition.
Depuis le marché garde,
plus ou moins,sa
physionomie. Pourtant les
dernières décennies,
l’intérêt d’une clientèle plus
aisée se porte vers un
nouveau marché dans un
autre coin de la ville.
48. 48
La gallerie Louli. Années ’30
Il y avait un auberge et magasins
Le linteau de
son entrée
restauré
Implantées perpendiculairement
à la rue « Anexartisias », les
galleries du 19ème siècle…
La gallerie Liabei
50. 50
Archontiko Ioannides
Bâti en 1840 et acheté au Pacha Hairedin
par la famille Ioannides en 1923, ce
bâtiment fut une de plus belles maisons de
Jannina. En 1977, une incendie l’a
ravagée. Aujourd’hui la porte de la cour –
devant une construction contemporaine-
demeure le seul témoin du passé.
Un pont en
bois, appelé
« pont des
soupirs »
líait la
maison
avec le
jardin d’en
face.
51. 51
La maison “ Goletsi”
Construction
d’ un
architecte très
renommé,
Melirrytos,
cette maison-
en état
d’abandon
aujourd’hui-
abrita le
consulat
allemand.
52. 52
Maison « Pyrsinella »
( 1830-1840 )
Maison « Moise »
Maison « Pyrsinella » (1890).
Aujourd’hui
elle abrite la
« Pinacothèque
Municipale »
Le poète Joseph Eliyia (1901-
1931) a habité dans cette
maison (1873) pendant trois
ans
Une maison de la
classe inférieure
Maison « Tzavella »
Fin du 19ème s.
54. 54
Maison « Tsouvalides » (1965)
Aujourd’ hui elle abrite la Chambre de Commerce
de la ville
55. 55
Ce bâtiment fut construit en 1970 dans le Parc Pyrsinella situé à la
lisière de la ville. Etant legs du bienfaiteur Pyrsinella, il appartient à la
municipalité. Il fut pour longtemps restaurant et café. Aujourd’hui il atteint son
nouveau locataire.
57. 57
Bâtiment à plusieurs étages (1996)
( rue « Anexartisias »)
Batiment à plusieurs étages (1983)
( rue « Averof »)
58. 58
La citadelle constituait le noyau de la ville.
En tant que ville byzantine, elle disposait d’un grand nombre d’églises et
monastères. De cette époque, il n’en reste presque rien.
Sous sa forme actuelle, la citadelle porte le sceau d’Ali Pacha. Il y a deux acropoles
celle du sud-est ( Its Kalé) et celle du nord-ouest où se trouve la mosquée Aslan,
construit par le Pacha après la suppression de la révolte menée par l’évêque
Dionysios le Philosophe. D’autres monuments importants de la citadelle, le hamam,
la bibliothèque et le medresse de la mosquée Aslan, l’Ecole hippique
( Sufari Serai) d’Ali Pacha ainsi que la Synagogue Hébreux.
61. 61L’ entrée monumentale
Les cuisines d’Ali Pacha
La mosquée Fetihe
et le tombeau d’Ali
Pacha
Maison Royale, 1958.
Aujourd’hui il abrite le
Musée Byzantin
Le tour de Bohemund
et l’église des Saints
Apôtres
La citadelle
intérieure
Its Kalé
(= forteresse
Intérieure)
62. 62
La mosquée Aslan
Aujourd’hui Musée Municipal
Le Sufari Serai
L’ école hippique d’Ali
Pacha. Aujourd’hui y sont
installés les archives d’Etat.
Le Medresse de la
mosquée Aslan
Le minaret
63. 63
Avant la guerre la communauté
hébreux constituait une partie
dynamique de la population.
En 1944, 1870 Hébreux ont
partagé le sort de leurs
coreligionnaires à Auschwitz.
Aujourd’hui un petit nombre
vit à Jannina
La Synagogue
68. 68
Le Lac en 1934
Les tanneurs à l’oeuvre
Moments de détente
69. 69
Pour les plus courageux, le lac
gelé est une tentation pour
tester leur courage. Selon la
tradition, Durahan Pacha a
traversé le lac glacé avec son
armée. Le lendemain,à la
découverte de la réalité, il a
fait bâtir aux pieds du
montagne Mitsikeli un
monastère dedié à la Vierge.
70. 70
Au bord du lac neigé dans
les années ‘50
La baignade au lac fait toujours
du bien. Années ‘50
71. 71
En attendant la clientèle..
La Place Mavili en
1930
La Place Mavili
aujourd’hui
La Place Mavili en
1955