Art in Detail_Condé Museum, Chantilly_The Gallery of Painting and the Rotunda Masterpieces
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3. The second largest collection of antique paintings after the Louvre ...
The Condé Museum is a museum located inside the château de Chantilly in Chantilly.
In 1897, Henri d'Orléans, Duke of Aumale and son of Louis-Philippe I, bequeathed the Chateau and its
collections to the Institut de France.
The collection of old master paintings is among the most important in France.
4. Art in Detail
Condé Museum, Chantilly
The Gallery of Painting and the Rotunda
Masterpieces
53. MASTER of the French school
Gabrielle d'Estrées Bathing, Gabrielle d'Estrées au bain
1598-1599
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66. Art in Detail_ Condé Museum, Chantilly
The Gallery of Painting Masterpieces
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67. The Three Graces by Raphael.
This painting is the smallest in Chantilly but also the most precious.
Originally, only one of the three women was holding a golden ball in her hand. This would be a depiction of the Judgement of Paris
and the three Greek goddesses: Hera, Athena and Aphrodite.
Subsequently, Raphael changed his mind and put an apple in each woman’s hand, making them Hesperidia, who conferred
immortality to humans by giving them apples.
Les Trois Grâces de Raphaël
Ce tableau est le plus petit de Chantilly mais aussi le plus précieux.
À l’origine, seule une des trois femmes, celle de gauche, tenait dans sa main une boule d’or. Il s’agirait de la représentation du
Jugement de Pâris et des trois déesses grecques : Héra, Athéna et Aphrodite.
Par la suite, Raphaël mit une pomme dans la main de chacune des femmes qui deviennent ainsi des Hespérides, conférant
l’immortalité à ceux à qui elles offriront ces pommes.
68. Simonetta Vespucci by Piero di Cosimo
It is said that Simonetta Vespucci was one of the most beautiful women in Florence in the middle of the 15th century. She sat as a
model for Botticelli.
Simonetta Vespucci died prematurely, aged twenty-three, from tuberculosis.
The symbolism depicting the snake evoking the eternal cycle of life and the dead trees on one side, and the live trees on the other,
evokes the brief destiny of the model and the cycle of life.
Portrait de Simonetta Vespucci de Piero di Cosimo
Simonetta Vespucci était, dit-on, l’une des plus belles femmes de Florence au milieu du XVe siècle, elle a notamment servi de
modèle à Botticelli.
Simonetta Vespucci décède en effet précocement à l’âge de vingt-trois ans, de la tuberculose. La symbolique, avec le serpent de
l’éternel recommencement et les arbres morts d’un côté et vifs de l’autre, évoque la brève destinée du modèle et le cycle de la vie.
69. The Massacre of the Innocents by Nicolas Poussin
This painting is inspired by an episode of the Gospel according to Saint Matthew.
King Herod, informed by the Magi that the King of the Jews has just been born in Bethlehem, decides to have all boys aged two
and under killed.
Poussin minimizes the number of protagonists, which gives the work its dramatic strength; structured its composition around
two diagonals converging on the face of the screaming mother.
Le Massacre des Innocents de Nicolas Poussin
Ce tableau est inspiré d’un épisode de l’Évangile selon saint Mathieu. Le roi Hérode, averti par les mages que vient de naître à
Bethléem le roi des Juifs, décide de faire exécuter tous les enfants de moins de deux ans.
Poussin limite le nombre des protagonistes et la composition est construite sur deux diagonales qui convergent vers le visage
de la mère terrifiée.
70. Esther Chosen by Ahasuerus, Botticelli and Lippi
This panel is a wonderful testament to the Italian Renaissance.
In the 15th century, when young girls from good Florentine families got married they were given a “cassone” or marriage chest, in
which they could keep their finery and jewels. The paintings on the sides of these chests were generally scenes relating to love and
marriage.
This panel depicts a story taken from the Bible : the story of Esther and Ahasuerus.
Esther et Assuérus, Botticelli et Lippi
Lorsqu’une jeune fille de la bonne société florentine se mariait au XVe siècle, elle recevait un coffre « cassone » en cadeau. Les
peintures figurées sur les côtés de ces coffres représentent en général des scènes liées à l’amour et au mariage.
Ce panneau peint dévoile ainsi une histoire tirée de la Bible : celle d’Esther et Assuérus.
Cést une magnifique illustration des règles de la perspective, qui viennent d’être mises au point à la Renaissance.
71. The Madonna of the House of Orléans by Raphael
This is a magnificent example of the devotional Virgins painted by Raphael in his youth.
The jar of “tyriana” in the background is a remedy against bites inflicted by snakes, the symbol of evil. The tyriana and the apple
symbolise Christ’s atonement for original sin.
La Madone de la maison d'Orléans de Raphaël
Ce tableau peint par Raphaël appartenait aux collections des Orléans jusqu’à la Révolution, d’où son nom. En 1791 Louis-Philippe-
Joseph d’Orléans vendit ses peintures et le tableau passa en Angleterre, où le duc d’Aumale le racheta en 1869 en raison de sa
provenance familiale.
Il s’agit d’un magnifique exemple des Vierges de dévotion réalisées par Raphaël dans sa jeunesse.
Le pot de « tyriana » à l’arrière-plan est un remède contre les morsures de serpent, symbole du mal. Le tyriana et la pomme sont donc
l’image du rachat du péché par le Christ.
72. The Madonna of Loreto by Raphael
This family scene depicting the Virgin holding a veil over her son is a pretext to evoke the tragic destiny of Jesus: the veil
traditionally symbolises the shroud of Christ.
La Vierge de Lorette de Raphaël
Jusqu’en 1976, ce tableau était considéré comme la copie d’un original perdu de Raphaël.
Lors de sa restauration, fut identifié le numéro 133 inscrit dans un angle du tableau, qui correspondait au numéro porté par
l’original de Raphaël dans la collection Borghèse à Rome.
Cette scène familiale montrant la Vierge tendant un voile au-dessus de son fils, est prétexte à évoquer le destin tragique de
Jésus : ce voile symbolise traditionnellement le linceul du Christ.
73. Portrait of François I, Jean Clouet
This portrait is highly characteristic of Jean Clouet’s style. The facial features of François I, King of France are very realistic, in
the Flemish style. The pose is hieratic and majestic.
Portrait de François Ier, Jean Clouet
Ce portrait représente François Ier, roi de France entre 1515 et 1547. Le roi vient juste de monter sur le trône et de remporter la
bataille de Marignan. Le jeune souverain ne porte ni couronne, ni insigne royal.
Ce portrait est caractéristique du style de Jean Clouet. Les traits du visage sont dessinés de façon très réaliste à la manière
flamande. La pose est hiératique, majestueuse.
74. Gabrielle d'Estrées Bathing, late 16th century French school
The composition is taken from Clouet’s painting Diane de Poitiers bathing, but this is the mistress of King Henry IV with his sons, Cesar
and Alexander, the latter in the arms of his nursemaid.
The latter, who was nicknamed the “almost queen”, was the perfect embodiment of 16th century beauty.
The roses and pearls, attributes of Venus, associate the young woman with the goddess of Love and Beauty.
Gabrielle d'Estrées au bain, école française de la fin du XVIe siècle
La composition est tirée du tableau de Clouet Diane de Poitiers au bain, mais il s’agit ici de la maîtresse du roi Henri IV avec ses
fils, César et Alexandre dans les bras de sa nourrice.
Les fleurs et les fruits symbolisent la beauté et la fécondité de la jeune femme. Celle qui était surnommée la « presque reine »
incarnait l’idéal de beauté au XVIe siècle.
Les roses et les perles, attributs de Vénus, associent la jeune femme à la déesse de l’Amour et de la Beauté.
75. Musée Condé, Chantilly,
La Galerie de Peinture et la Rotonde
En 1886 Henri d’Orléans, duc d’Aumale (1822-1897), fils du roi Louis-Philippe, donnait à l’Institut de
France, dont il était membre, son château de Chantilly et les collections qu’il y avait réunies afin de créer
le musée Condé à condition de ne pas prêter les collections et de ne pas modifier sa présentation.
Le musée Condé conserve une exceptionnelle collection de peintures, qui serait la deuxième en France
après le musée du Louvre pour les peintures anciennes du XVe au XIXe siècle : en effet, aucun autre
musée français ne présente trois Raphaël, trois Fra Angelico, un Enguerrand Quarton, plusieurs Clouet,
quatre Watteau, quatre Greuze, cinq Nicolas Poussin, cinq Ingres, trois Delacroix, etc, tous de grande
qualité.
76. Le cœur du musée Condé
Plus grande salle du château, la Galerie de Peinture a été conçue par le duc d’Aumale pour émerveiller ses
hôtes par la richesse des œuvres exposées et l’accrochage typique de son époque. La galerie présente ainsi
près de 85 peintures, disposées sur plusieurs niveaux, cadre à cadre, sur des murs sombres, d'un rouge
pompéien. Les toiles sont éclairées par une lumière naturelle, zénithale, fournie par la verrière au plafond.
Une présentation intacte
Le duc d’Aumale a disposé ses tableaux selon son goût personnel. Conformément à son testament, la
présentation des œuvres n’a pas été modifiée, la Galerie de Peinture apparaît ainsi telle qu’elle était au jour
de la mort du duc d’Aumale.
Cette présentation est d’ailleurs intimement liée à l’histoire personnelle du duc d’Aumale. Sur le mur de
gauche, sont ainsi présentées essentiellement des œuvres italiennes, qui rappellent ses origines familiales,
maternelles notamment, alors que le mur de droite, qui lui fait face, le mur français, est lié à ses origines
paternelles, à Louis-Philippe d’Orléans, dernier roi des Français.
On retrouve ainsi des tableaux provenant de la galerie du Palais Royal comme les Portraits des cardinaux
Mazarin et Richelieu par Philippe de Champaigne. Mais aussi des tableaux militaires de Meissonier et
d'Alphonse de Neuville, qui évoquent l’épopée militaire du duc d’Aumale.
77. La peinture italienne
La collection de peinture italienne du duc d’Aumale est en grande partie issue de la collection de son beau-père
et oncle, le prince de Salerne, qu’il a rachetée après 1850.
Essentiellement formée de tableaux religieux ou mythologiques, cette collection rassemble les œuvres des
grands peintres italiens des XVIe et XVIIe siècles : le vénitien Véronèse, l’académie des Carrache à Bologne qui
s’inspire de l’Antiquité et de la Renaissance, participant à l’élaboration du classicisme.
La peinture orientaliste
La peinture orientaliste tient une place de choix sur le mur consacré à la peinture française.
Le duc d'Aumale, qui avait vécu en Algérie, aimait l'orientalisme, et particulièrement Alexandre-Gabriel
Decamps, considéré comme le maître de l’école orientaliste au XIXe siècle, mais aussi Horace Vernet, Marilhat,
Ziem et Fromentin (Chasse au héron en Algérie, 1865).
La Rotonde
A l’extrémité de la galerie, se trouve la Rotonde qui présente les chefs-d’œuvre de la Renaissance italienne, avec
notamment la Madone de Lorette de Raphaël et la Simonetta Vespucci de Piero di Cosimo.
78. Condé Museum, Chantilly
The Gallery of Painting and the Rotunda
The Condé Museum is a museum located inside the château de Chantilly in Chantilly, Oise, 40 km north of
Paris.
In 1897, Henri d'Orléans, Duke of Aumale and son of Louis-Philippe I, bequeathed the Chateau and its
collections to the Institut de France. It included both rooms remodeled as museum spaces and those left as
residential quarters in the styles of the 18th and 19th centuries.
The collection of old master paintings is among the most important in France. It consists predominantly of
Italian and French works and includes paintings by Fra Angelico, Rafael, Nicolas Poussin, Antoine Watteau
and by Jean-Auguste-Dominique Ingres.
79. The Gallery of Painting, the heart of the Condé Museum
The Gallery of Painting, which is the largest room in the château, was designed by the Duke of Aumale to
enchant his guests by the wealth of works exhibited in the typical layout of the period. Almost 85 paintings are
exhibited in the gallery, laid out over several levels, frame to frame, on dark, Pompeii red walls. All the
canvasses are lit by natural light via the glass roof.
An Unchanged Layout
The Duke of Aumale hung his paintings to suit his own personal taste. As stipulated in his will, the layout of
the works was not changed, the Gallery of Painting looks the same as it did the day the Duke of Aumale died.
The layout is in fact closely intertwined with the Duke of Aumale's personal history. On the left wall the works
exhibited are mainly Italian, reminders of his family background, especially on his mother's side. On the right
wall, opposite, is the French wall, exhibiting works relating to his background on the side of his father, Louis-
Philippe d’Orléans, the last King of France.
There are paintings here from the Palais Royal gallery, including portraits of cardinals Mazarin and Richelieu
by Philippe de Champaigne. There are also military paintings by Meissonier and Alphonse de Neuville, evoking
the Duke of Aumale's military past.